Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

15/11/2014

Internet : Installation d’un câble brésilien contre l’espionnage américain.

Brésil :

Installation d’un câble contre l’espionnage américain.

Auteur : Andreï Touabovitch

Ex: http://zejournal.mobi

Afin d’éviter de se faire espionner par les services américains, le Brésil projette d’installer son premier câble internet sous-marin vers l’Europe, ce qui constitue un manque à gagner pour les Etats-Unis.

Le Brésil n’a jamais fait mystère de sa propagande contre l’espionnage de la NSA, l’organisme public américain en charge du renseignement d’origine électromagnétique et de la sécurité des systèmes d’information. C’est dans ce cadre qu’a émergé l’idée de mettre en place un câble de fibre optique entre le Brésil et le Portugal. Autrement dit, pas besoin de transiter par les USA.

Selon une déclaration officielle du Brésil, aucune entreprise américaine ne serait associée à ce projet. Actuellement, toute la connexion internet au Brésil provient de câbles passant par les Etats-Unis. Ainsi, Sao Paulo est prêt à débourser 185 millions de dollars pour la concrétisation de ce projet, de sorte à ne pas dépendre des USA et, ainsi, protéger les données destinées à l’Europe, de l’espionnage de la NSA.

Cette croisade anti-espionnage menée par le Brésil a commencé à la suite des révélations de l’ex-consultant de la NSA, Edward Snowden. Plus particulièrement, la présidente brésilienne récemment réélue, Dilma Rousseff, avait même été placée sur écoute, ce qu’elle n’a pas du tout apprécié. Aussi soutient-elle ce projet. « C’est un choix stratégique très important pour notre pays et il est important de rappeler que les câbles sous-marins sont parmi les principaux outils utilisés pour l’espionnage aujourd’hui », a-t-elle expliqué le 20 octobre dernier à Sao Paulo devant la presse. Dans ce cadre, l’administration brésilienne a décidé de prendre d’autres mesures allant dans le même sens. Ainsi, dans un tiers des ministères, le logiciel Microsoft Outlook a été remplacé par Expresso, développé intégralement au niveau local.

Andreï Touabovitch / Source

Via : http://euro-synergies.hautetfort.com/

3360800453.jpg