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29/07/2015

Ecosse: vers un second référendum ?

Ecosse: vers un second référendum ?

27.07.2015

 

 

Un deuxième référendum sur l’indépendance de l’Ecosse est "inévitable", selon Alex Salmond, ancien premier ministre écossais.

 

L’ex-premier ministre et député du Parti national écossais (SNP, parti indépendantiste) a cité trois raisons pour lesquelles un nouveau référendum d’autodétermination est nécessaire dans une interview accordée à la BBC.

 

La première raison, pour M.Salmond, est le refus à l’heure actuelle du gouvernement de David Cameron de tenir sa promesse de transférer de nouveaux pouvoirs à l’Ecosse. Deuxièmement, la perspective d’un référendum sur l’appartenance du Royaume-Uni à l’Union européenne voulu par M.Cameron pourrait faire sortir l’Ecosse (majoritairement pro-européenne) de l’UE contre son gré dès le mois de juin 2016. Et finalement, la volonté du gouvernement de David Cameron de poursuivre sa politique d’austérité, marquée par de nouvelles coupes dans les aides sociales, pourrait pousser à l’organisation d’un nouveau référendum en Ecosse.

 

Alex Salmond est redevenu simple député du SNP après le non des Ecossais durant le premier référendum d’autodétermination de l’Ecosse sur la sortie du Royaume-Uni, le 18 septembre 2014.

Mais l’ancien premier ministre croit encore à l’indépendance de son pays et note que la question se trouve entre les mains de la nouvelle première ministre, Nicola Sturgeon.

 

Nicola Sturgeon, chef du SNP depuis le 14 nov. 2014 et première ministre de l’Ecosse depuis le 20 novembre de la même année, a déclaré qu’elle n’exclue pas la possibilité d’introduire le projet d’un second référendum dans le programme préélectoral de l’année prochaine de son parti.

 

Le secrétaire d'État pour l'Écosse, le conservateur David Mundell, avait auparavant déclaré qu’il n’y avait pas d'urgence pour la tenue d’un nouveau référendum. Après la déclaration de Nicola Sturgeon, il a demandé à la première ministre de clarifier sa position à ce propos.

Mme Sturgeon a répondu que la "décision finale" sera prise avec le soutien du parti, mais elle se ferait uniquement dans "l'intérêt supérieur" du pays.

 

Sputnik, le 27 juillet 2015.

 

http://fr.sputniknews.com/international/20150727/1017250261.html

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19/09/2014

Écosse : le vote des étrangers et des vieux a fait échouer le référendum

L'Écosse reste britannique à plus de 55 % !

Le Point - le 19/09/2014.

http://www.lepoint.fr/monde/ecosse-le-non-legerement-en-tete-19-09-2014-1864577_24.php  

 

C'est officiel : les Écossais ont rejeté nettement l'indépendance.

Le non obtient 55,3 %. Un référendum qui a passionné les foules et laissera des traces.

 

Les résultats sont définitifs et sans appel : l'Écosse reste dans le Royaume-Uni et a rejeté l'indépendance. Le dépouillement total des 32 circonscriptions écossaises a donné vendredi matin la victoire du non à 55,3 % au référendum sur l'indépendance, avec plus de deux millions d'opposants, loin devant le camp du oui à 44,70 %, selon les chiffres officiels. Quant au taux de participation, il s'établit au niveau record de 84,6 %.

 

Le résultat constitue une immense déception pour le Premier ministre de la région semi-autonome Alex Salmond - qui avait paru effectuer une remontée spectaculaire en fin de campagne - et un énorme soulagement pour le chef du gouvernement central David Cameron, "hanté" par la perspective d'un éclatement du Royaume-Uni.

 

Alex Salmond, 59 ans, a concédé sa défaite peu après 6 heures (5 heures GMT) dans une déclaration publique à Édimbourg. "L'Écosse a décidé, à la majorité, de ne pas devenir un pays indépendant", a-t-il reconnu alors que certains de ses partisans étaient en pleurs. "J'accepte ce verdict des urnes et j'appelle tous les Écossais à faire de même et à accepter la décision du peuple", a-t-il ajouté. Le leader séparatiste peut cependant se targuer d'avoir conquis en cours de campagne une plus large autonomie pour le pays des Scots qu'il dirige depuis sept ans.

 

Une participation exceptionnelle

 

Peu avant, David Cameron avait accrédité la victoire du camp du non dans un tweet au responsable de la campagne du non, soutenue par les trois partis traditionnels britanniques (conservateur, libéral-démocrate et travailliste d'opposition) et par une majorité à la City. "J'ai parlé à Alistair Darling et je l'ai félicité pour une campagne bien menée", a-t-il dit. L'intéressé a salué en retour sur son compte "une nuit extraordinaire", depuis Glasgow, la deuxième ville du pays qui a voté oui.

 

Le scrutin, qui s'annonçait très serré, s'est traduit par une participation record de l'ordre de 85 %.

Le Premier ministre David Cameron a prévu de s'exprimer dès 7 heures heure locale, soit 9 heures à Paris, dans une adresse solennelle à la télévision. En fin de campagne, il avait reconnu que le scrutin signifiait "la mort du statu quo". Avec ses alliés gouvernementaux libéraux-démocrates et le chef de l'opposition travailliste Ed Miliband, il a promis des prérogatives supplémentaires au parlement régional d'Holyrood, en matière fiscale notamment, au cas où les Écossais renonceraient à l'indépendance. Le cadeau fait déjà des envieux parmi les Anglais, Gallois et Nord-Irlandais majoritairement unionistes, mais qui sollicitent aussi des compétences élargies.

 

Une victoire du oui aurait mis le Premier ministre en extrême difficulté. Il devra cependant encore rendre des comptes à ceux qui, dans son camp, lui reprochent des concessions trop généreuses, et s'employer à favoriser la réconciliation en Écosse, après une campagne très clivante.

 

La City pour le non

 

Les chroniqueurs royaux attendaient quant à eux un commentaire de la reine dans l'après-midi depuis son château écossais de Balmoral, dans l'extrême nord-est de l'Écosse. La reine, inquiète selon son entourage, est restée muette pendant la campagne. La Constitution non écrite du Royaume-Uni l'oblige à la neutralité.

 

Seuls les 4,2 millions d'électeurs résidant en Écosse étaient habilités à voter (lire notre article sur les Écossais de Paris). Les 95,8 % de Britanniques restants, Anglais, Gallois et Nord-Irlandais, ont assisté en spectateurs au scrutin déterminant pour le sort du Royaume-Uni. Un sondage YouGov auprès de 1828 personnes ayant déposé leur bulletin dans l'urne a également donné le non vainqueur, à 54 % contre 46 % pour le oui. La Bourse de Londres avait anticipé dans l'après-midi de jeudi un rejet de l'indépendance. "Les investisseurs sont convaincus que les Écossais vont rester dans l'Union", avait ainsi commenté Fawad Razaqzada, analyste chez Forex.com, tandis que la livre sterling atteignait son plus haut niveau en deux ans face à l'euro.

 

L'inquiétude européenne

 

L'Écosse a changé une dizaine de fois de statut en 1400 ans d'histoire mouvementée et la perspective d'un retour à l'indépendance, 307 ans après l'Acte d'Union qui a rattaché le pays des Scots à ses voisins du Sud, a suscité un immense intérêt. Il a encore fait rage jeudi sur les réseaux sociaux, alimentés par le tennisman écossais Andy Murray poussant au oui et par l'auteur d'Harry Potter, J. K Rowling, qui confiait : "Ma tête dit non et mon coeur le crie."

 

L'intérêt a été vif dans le monde. Le président américain Barack Obama a formulé jeudi soir sur Twitter des voeux pour le maintien d'un Royaume-Uni "fort, robuste, et uni". Le président français François Hollande a mis en garde contre les "égoïsmes", les "populismes" et les "séparatismes". L'apparition de drapeaux catalan, corse, basque, breton, sarde dans la campagne a nourri les craintes d'une contagion nationaliste chez les dirigeants européens à Bruxelles. "Si l'Europe a peur de ça, je n'aime pas l'Europe", a répondu le Catalan Josep María Terricabras lors d'une conférence de presse à Édimbourg, où 29 mouvements séparatistes européens ont signé une déclaration commune.

 

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Statue de Pasquale Paoli, Corti, Corsica. 

 

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Écosse :

Le vote des étrangers et des vieux

a fait échouer le référendum

 

Source Breiz Atao (cliquez ici)

 

La défaite, honorable, des indépendantistes écossais trouve son explication dans le vote des quelques 880 000 non-Ecossais qui représentent 17% de la population du pays. En acceptant de les laisser voter, les indépendantistes socialistes ont eux-mêmes créé les conditions de leur échec.

 

Un demi-million de Britanniques en Ecosse

C’est sans doute possible parce que le Parti National Ecossais (SNP), socialiste, n’a jamais remis en cause la consultation du demi-million d’Anglais vivant en Ecosse, un pays qui en compte 5,3 millions, que Londres a accepté la tenue du référendum. En disposant d’une solide minorité de blocage, le gouvernement britannique a pu aborder le référendum avec un atout décisif en main.

La presse britannique a abondamment détaillé les intentions de vote de ces résidents installés en Ecosse. Et le verdict est sans appel : 63% d’entre eux entendaient voter contre l’indépendance.

Or, il a manqué environ 300 000 voix aux indépendantistes pour l’emporter.

 

Les Polonais votent… pour garder leurs papiers

En plus des Britanniques, Londres savait pouvoir disposer du soutien des autres non-Ecossais afin de circonvenir le vote séparatiste. Un sondage réalisé au mois d’août auprès des immigrés polonais résidant dans le pays indiquait que ceux-ci allaient voter en fonction du devenir de leurs visas si l’Ecosse devenait indépendante. L’incertitude prévalait sur le statut européen de l’Ecosse suite aux déclarations anti-indépendantiste de Manuel Barroso.

En conséquence, la libre-circulation assurée aux ressortissants des états-membres de l’UE était en théorie remise en cause. Hors cette libre-circulation était le seul critère qui importait aux yeux des immigrés polonais et d’Europe de l’Est. Pour eux, le devenir du peuple écossais importait peu et ils n’ont pas hésité un instant à faire valoir leurs intérêts comme ceux de Londres sur ceux du peuple qui les accueille.

 

Les Pakistanais ont aussi eu leur mot à dire

Les pakistanais ont également eu leur mot à dire. Représentant plus de 150 000 personnes, cette immigration sait ce qu’elle doit au gouvernement anglais et perçoit l’indépendance écossaise comme une menace directe. Les deux tiers d’entre eux voulaient voter contre le “Oui” à l’indépendance.

 

Les Ecossais de la diaspora privés de vote

Tandis que Pakistanais, Anglais ou Polonais étaient appelés à voter par Alex Salmond et son parti, les Ecossais de la diaspora se voyaient priver du droit de voter. Une diaspora forte de millions de personnes à travers le monde. Le logiciel du “droit du sol” cher aux indépendantistes de gauche a logiquement joué à fond et produit les fruits qu’il est voué à produire.

Lorsque l’on retranche les votes des étrangers – Anglais, Européens de l’Est et extra-Européens – les Ecossais de souche ont bel et bien voté pour leur indépendance.

 

Les vieux coresponsables

Les vieux sont, avec les étrangers, les moteurs de la victoire du “Non”. 65% des plus de 50 ans en Ecosse s’opposaient à l’indépendance. Soucieux de leurs rentes, ils perçoivent l’indépendance comme une remise en cause de leurs intérêts. Sans surprise, ce sont ces mêmes générations qui soutiennent l’immigration afin de “payer les retraites”, la pyramide des âges résultant de leur faible taux de natalité ayant engendré une crise démographique.

 

Des enseignements à tirer

Il y a plusieurs enseignements à tirer de cette consultation. Tout d’abord, la défaite des indépendantistes, largement causée par leur orientation idéologique socialiste, n’est pas écrasante. L’Ecosse n’a retrouvé son parlement autonome qu’il y a 15 ans et les indépendantistes ne sont arrivés au pouvoir qu’il y a 7 ans. Parvenir – contre les médiats britanniques et la totalité des partis anglais et des responsables européens – à rassembler près de 46% des suffrages constitue une véritable performance en un temps historique aussi court.

 

Ensuite, il apparaît comme évident que l’indépendantisme de gauche, en soutenant une interprétation non-ethnique du nationalisme, a créé les conditions de son propre échec politique. En refusant, par conviction ou par peur, d’empêcher les étrangers de voter sur une question qui ne les concerne pas par définition, les indépendantistes du SNP ont donné à Londres les moyens de son succès.

 

S’ajoute à cela un clivage générationnel patent. L’égoïsme des plus des Baby Boomers est le fil conducteur de leur comportement politique : pro-immigrationnistes, court-termistes, uniquement soucieux de leur bien-être et de leur patrimoine, ils ont pris en otage le destin de la jeunesse écossaise. Sans surprise, leur parasitisme a convergé avec celui des Anglais et des immigrés extra-européens.

 

Cependant l’échec écossais est relatif. Il est plus un début de processus qu’une fin et l’éviction progressive des générations conservatrices permet d’entrevoir des évolutions décisives pour ce pays. En quelque sorte, c’est la fin d’une certaine forme d’indépendantisme socialiste et le début d’un autre. Les petites nations d’Europe n’auront d’autre choix que de se doter de formations politiques résolument nationalistes en lieu et place de cet “indépendantisme de gauche” dépassé.

 

Independence-tears.jpgImage : Leon Neal/AFP/Getty Images

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18/09/2014

Novoscottia !

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Indépendance ! 

11/09/2014

St. Andrew’s Flag Flown over Scotland and Donetsk

St. Andrew’s Flag

Flown over Scotland and Donetsk

 

That’s the way the history goes. The St. Andrew’s flag is flown in two places in Europe situated at great distance from each other. Scotland and Novorossia are struggling for their national identity under the same colors. The two peoples divided by different history and cultures are addressing the issue of independence. They are going different ways; a peaceful referendum is to take place in Scotland while Novorossia is going through the horrors of civil war. But they are united by the same goal and its symbol – the St. Andrew flag. 

 

The New Testament states that Andrew the Apostle was born in the village of Bethsaida on the Sea of Galilee. He was a fisherman by trade to become the first disciple to follow Jesus. The church history says Andrew preached in Scythia, along the Black Sea, including Crimea and the Dnieper River as far as Kiev and from there he traveled to Novgorod. Hence, he became a patron saint of Ukraine, Romania and Russia. According to tradition, he founded the See of Byzantium (Constantinople) in AD 38. Since then Andrew was recognized as Russia’s patron saint. Andrew is said to have been martyred by crucifixion at the city of Patras (Patræ) in Achaea, on the northern coast of the Peloponnese. 

 

…The St. Andrew flag was the ensign of the Navy of the Russian Empire from 1712 to 1918. It was first hoisted in 1712 to be formally adopted as Navy Ensign in 1720. From 1692 to 1712 Peter I personally drew eight flags projects that have consistently been taken into the Navy. Here is the description of the flag's final version by Peter I: «The flag is white, across it there is a blue St. Andrew’s cross, whom he baptized Russia». After the Russian Revolution, the Russian Navy Ensign was changed to be reintroduced in the Russian Navy in 1992, and is still used today. Novorossia made St. Andrew its flag in May 2014 adding some red field to it. It emphasized the important role of the Navy in adding these lands to Russia and the association with the Great Victory Banner. It also symbolizes the unity of Russian people. The current flag of the Federal State of Novorossia was adopted on August 13, 2014. It resembles the Romanov flag, the national flag of the Russian Empire from 1858 to 1883. Formally the St. Andrew flag now is a symbol of Novorossia’s self-defence forces. But the changes have not taken root. The people of Novorossia, civilians and fighters, maintain their allegiance to the St. Andrew’s flag. 

 

First the Saint Andrew's Cross or the Saltire, the flag of Scotland, also known as the national flag of the country. But then it was the white cross on a blue field. According to legend, Saint Andrew, the patron saint of Scotland, was crucified on an X-shaped cross at Patras (Patrae), in Achaea. According to legend, in 832 A.D. Óengus  II led an army of Picts and Scots into battle against the Angles, led by Athelstan, near modern-day Athelstaneford, East Lothian. The legend states that whilst engaged in prayer on the eve of battle, Óengus vowed that if granted victory he would appoint Saint Andrew as the Patron Saint of Scotland; Andrew then appeared to Óengus that night in a dream and assured him of victory. On the morning of battle white clouds forming the shape of an X were said to have appeared in the sky. Óengus and his combined force, emboldened by this apparent divine intervention, took to the field and despite being inferior in terms of numbers were victorious. Having interpreted the cloud phenomenon as representing the crux decussata upon which Saint Andrew was crucified, Óengus honoured his pre-battle pledge and duly appointed Saint Andrew as the Patron Saint of Scotland. The white saltire set against a celestial blue background is said to have been adopted as the design of the flag of Scotland on the basis of this legend. The St. Andrew’s flag has been a symbol of opposing the aggressive Anglo-Saxon civilization in the lands stretching from the North Sea shore to the Black Sea region. 

 

By signing the Acts of Union in 1707 Scotland ultimately lost its independence but preserved its soul. On September 18 an independence referendum is held and people may say «Yes». London makes a lot of promises to cozy up to Scottish voters. It goes to any length just to make them remain part of the United Kingdom. But even if the majority says ‘No» at the referendum, the time is on the side of those who advocate Scotland’s independence. 

 

Saying «Yes» by the voters will inspire the people of Donetsk and Lugansk. They will welcome the outcome and ask - why should we be refused the rights that other peoples have, are we different, do our children cry in some other way? 

 

When London agreed to the referendum, the idea of independence was supported by no more than 30%. The changes in public sentiments were neither expected, nor predicted. If it were different, perhaps the English would have done their best to prevent the event. What made influence the public opinion in such a short period of time? Has the drama of other European people making sacrifices for the ideas symbolized by the St. Andrew’s flag impacted their mindset? The link between the events in Scotland and Novorossia is only symbolic. Backed up by powerful Washington London is directly involved in activities aimed at quelling the expression of people’s free will in Novorossia. By doing so it kind of lets the Scots know that, if not the circumstances, they could be treated the same way. It only spurs the pro-independence feelings. Actually there is no difference between the happenings in Scotland and Novorossia from a legal point of view. 

 

In fact, the only formal argument against the self-determination of Novorossia is that the referendum is held in agreement with London while the referendum in Novorossia took place without Kiev’s consent. The Spanish diplomacy tries to take advantage of this fact as the referendum on Catalonia’s independence is slated for November 9. The Spanish government never gave its agreement on organizing the event and never said it would recognize its results. In Madrid they say the Catalonian vote should be treated the same way as the plebiscites in Crimea and Novorossia with no recognition of referendum results to follow. But if Scotland votes for independence nothing will stop the Catalonians on the way to self-determination. The stubbornness of Madrid may lead to the repetition of the events in Ukraine. The attempt to substitute the rights of people with the rights of governments challenges the international law and may lead to new conflicts. 

The energy of the collapse that hit the USSR and East Europe in the late 1980s – early 1990 was, to large extent, stimulated by London to backlash today. The West started to talk about the boomerang effect of re-Balkanization. Scotland is just a start. Wales and Northern Ireland may follow. It’s an irony of fate that Donetsk was founded by John James Hughes, a Welsh engineer and businessman. This is one more historic event linking Donetsk with Great Britain and its people. 

 

The chain reaction is to move far beyond the UK’s borders. In Europe the leaders of political movements struggling for autonomy status or independence are closely watching the event. Perhaps Catalonia in Spain and Flandria in Belgium are next. The support of Western capitals for the Kiev repressions does not scare them; to the contrary it makes them more adamant on achieving the aspired goal. The logic is simple: the national issue should be tackled before they are treated the same way as in Ukraine. 

 

The European Union will not avoid the crisis of identity. George Robertson, former NATO Secretary General (1999-2003, who is a Scot by origin, said, «A dangerous historic event might soon be upon us — with few people outside the U.K. even noticing». According to him, if the separatist government gets its way in a referendum planned for September 18, the 300-year-old union of Scotland, England, Wales and Northern Ireland — the United States’ oldest and closest ally — will be on the road to disintegration. The rest of the country will hold a referendum on the European Union membership. There is a great chance the advocates of leaving the Union will win as Scotland is largely pro-EU. The Eurosceptics will strengthen their position in all countries. The window of opportunity for the states striving for the European Union membership to save their feeble economies will probably be closed. And the Ukraine’s prospects for European integration, which are dim enough anyway, will vanish in the hays.

 

 

Dmitry MININ / 11.09.2014 

Source : http://www.strategic-culture.org/news/2014/09/11/st-andrew-flag-flown-over-scotland-and-donetsk.html

 

http://www.strategic-culture.org/

 

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10/09/2014

Écosse, les pour et les contre l'indépendance font jeu égal !

Écosse :

Les pour et les contre l'indépendance

font jeu égal ! 

 

Dans un nouveau sondage.

 

Dimanche, le sondage qui a donné pour la première fois le « oui » à l'indépendance écossaise gagnant a fait planer pour de bon le spectre d'une sécession qui semblait jusqu'alors improbable. Deux jours plus tard, mardi 9 septembre, un nouveau sondage confirme la poussée des indépendantistes, et place « oui » et « non » au coude-à-coude : le premier recueillerait 38 % des voix, le second 39 %, tandis que 23 % des sondés ne se proncent pas.

Selon cette étude réalisée par TNS Scotland, le « oui » et le « non » sont même à égalité (41 %) chez les personnes qui se disent certaines d'aller voter lors du référendum du 18 septembre. La progression des personnes favorables à l'indépendance est spectaculaire. Dans le sondage TNS du mois dernier, les unionistes avaient une avance de 13 points, à 45 %. « Ce sondage révèle un changement significatif dans les intentions de vote », a confirmé le président de l'institut, Tom Costley.

 

Le véritable commencement du référendum...

« C'est trop serré pour faire des prédictions, mais les deux camps vont être à bloc pendant les derniers jours de campagne afin de tenter de convaincre les électeurs indécis des avantages de leurs campagnes respectives », a  ajouté le sondeur.

Pour les unionistes de la campagne Better Together (« mieux ensemble »), c'est le signe que chaque vote va compter. « Les deux jours qui viennent de s'écouler seront considérés comme le véritable commencement du référendum. Nous savons maintenant qu'il n'y a pas de marge possible pour un vote de contestation. Le vote de chacun d'entre nous pourrait se révéler crucial et faire la différence entre l'éclatement du Royaume-Uni et son maintien », a fait valoir le directeur de campagne, Blair McDougall.

La campagne indépendantiste, Yes Scotland, s'est de son côté félicitée de ce « sondage capital qui confirme que le “oui” monte en puissance ».

 

La Reine suit de près le référendum...

Les deux récents sondages mettent une pression accrue sur les épaules du premier ministre britannique, David Cameron, qui a répété la semaine dernière ne pas vouloir démissionner en cas de victoire du « oui ». « Ça ne porte pas sur l'avenir du gouvernement britannique à Westminster. Ni sur mon avenir ou celui de David Cameron ou de quiconque », a été contraint de rappeler à nouveau dimanche Georges Osborne, le ministre des finances.

Le Sunday Times a également rapporté que la reine Elizabeth II « s'intéressait de très près » au référendum et avait demandé qu'on la tienne au courant quotidiennement.

 

Le Monde.fr avec AFP | 09.09.2014 à 08h07.

 

Écosse, Scotland, Alba, référendum, indépendance

02/06/2014

The Burning of Auchindoun

 

Music by Michael Richard Plowman, vocals by Sophie Ramsay.

 

The destruction of Auchindoun castle by the Clan MacKintosh in 1592,

inspired this traditional song, "The Burning of Auchindoun".


http://en.wikipedia.org/wiki/Auchindo...

 

08/04/2014

Fairy Flag

Le Fairy Flag du Clan MacLeod 

 

Le clan MacLeod est l’un des plus vieux et plus puissant clan d’Écosse. Depuis plusieurs années, ils habitent dans le château de Dunvegan situé sur l’Ile de Skye, près du Lac Dunvegan. Ce château possède une relique d’origine féérique qui protégerait un clan depuis des centaines d’années. En effet, le fragment d’un lambeau de soie jaune connu sous le nom de « Fairy Flag of Dunvegan » (le Drapeau Féérique de Dunvegan). Il existe deux versions de cette légende, les voici :

 

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Première version :

 

Le Fairy Flag aurait été donné au Clan MacLeod par la femme du quatrième chef du clan : Iain. On raconte que ce dernier aurait été très chanceux car elle était la fille d’un Roi du pays des fées. Après leurs noces, les deux retournèrent dans leur royaume du commun des mortels pour veiller sur le clan. Cependant il avait été entendu qu’après sept années, elle retournerait dans son propre monde.

Le temps passa et la fin des sept années arrivèrent. La femme de Iain, remplit de tristesse, due se résoudre à faire ses adieux à son mari et au bébé qu’elle venait juste de mettre au monde. Alors qu’ils se trouvaient sur le pont féérique, elle fit promettre à son mari de ne jamais laisser l’enfant seul car la seule chose qu’elle ne pourrait pas supporter était de l’entendre pleurer. La même nuit, afin de changer les idées du chef de clan, un énorme festin fut organisé et pris dans la fête, Iain oublia complètement la promesse qu’il avait faite à sa bien aimée. Malheureusement pour lui la nanny qui avait en charge de s’en occuper préféra s’échapper furtivement de la nursery pour écouter le chant et la cornemuse qui s’échappait du hall.

Le pauvre bébé, livré à lui-même, se mit à pleurer et quand Iain surpris la nanny dans le hall, il se souvint soudainement de son serment et courut à la nursery. Là, il aperçu sa femme qui était revenu dans le monde des mortels, alerté par les pleurs de son enfant : elle se mit à le bercer en lui chantant ce qui est maintenant connu comme étant la berceuse des Dunvegan. Mais au moment où il entra dans la pièce, elle disparue pour toujours mais laissa une couverture de soie dans le berceau du bébé.

On raconte que ce Fairy Flag est capable de protéger le clan des dangers, mais il ne peut être invoqué que trois fois, après quoi le morceau de tissu et celui qui le porte disparaitrait. Jusqu’à maintenant il n’a été utilisé que deux fois et – ce qui n’est pas surprenant – personne n’a encore osé de s’en servir une troisième fois. Dame Flora MacLeod avait vaillamment proposé de s’en servir depuis les falaises blanches de Douvres durant la seconde Guerre Mondiale alors que l’invasion semblait imminente. Les pilotes du clan en garderaient aussi un morceau avec eux en guise de protection.

 

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Deuxième version :

 

Il y a très longtemps, le chef du clan de l’époque, un certain Malcolm, épousé une fée qui lui donna un fils. Mais après plusieurs années passées dans le royaume des mortels, elle commença à se languir de son royaume féérique. Comme Malcolm avait beaucoup d’amour pour sa femme et que ça le rendait triste de la voir mélancolique. Ils traversèrent alors le Loch et marchèrent ensemble vers le passage pour rejoindre Annwm, la terre où les fées laissent leurs enfants qui héritent des terres de Dunvegan. Malcolm retourna ensuite à la maison, le cœur emplit de tristesse même si il savait qu’un festin l’attendait la nuit même car c’était l’anniversaire de son fils.

Le festin fut grandiose avec de la viande de chevreuil, de canard et du bœuf. Le joueur de cornemuse de Clan MacCrimmon vint même pour jouer, tout le monde dansait et la bière coulait à flot. Pendant ce temps là, le fils de Malcolm dormait paisiblement sous l’œil attentif d’une nanny. Cependant quand cette dernière entendu que la fête battait son plein, elle jeta un œil pour vérifier que l’enfant dormait et alla rejoindre la fête. Alors qu’elle rejoignit le hall pour rejoindre les réjouissances, Malcolm l’aperçu de loin et cru qu’elle avait abandonné son enfant. Le petit commença à pleurer mais il n’y avait personne autour pour le réconforter. Sa maman entendit son chagrin depuis le monde des fées et prit la forme d’un esprit pour pouvoir le réconforter. Cependant comme elle ne pouvait pas le tenir dans ses bras, elle laissa une couverture de soi dans son berceau et le bébé se rendormit paisiblement. 

La nanny retourna dans la chambre et, soulagée de le voir sain et sauf, elle décida d’aller le rendre au chef de clan. Alors qu’elle marchait en direction du hall, elle entendit une douce musique qui l’a suivait et qui devint plus forte quand elle entra dans le hall. Les joueurs de cornemuse s’arrêtèrent de jouer pour l’écouter. Puis des voies féériques commencèrent à chanter en expliquant le cadeau qui avait été fait à l’enfant. Elles racontèrent que la couverture était magique et qu’elle avait le pouvoir de protéger le Clan MacLeod dans l’hypothèse où il serait en grand danger. Les membres du clan n’auraient qu’à la brandir tel un drapeau pour être sortit d’affaire. Seulement, la magie n’opérerait que trois fois ; et dans l’hypothèse où un MacLeod s’en servirait pour des raisons légères, un drame s’abattrait sur le clan. Puis sur ces mots, la musique s’arrêta.

Malcolm ordonna que la couverture soit placée dans une boite en fer dont seuls les chefs de clan successifs posséderaient la clef et seuls eux pourraient donc être en sa possession. Malcolm n’eut jamais besoin de s’en servir, ni son fils, une fois devenu grand. Les générations passèrent et aucune d’elles n’eut jamais besoin de s’en servir jusqu’au jour ou le Clan MacLeod fut attaqué par le Clan MacDonald. Les deux étaient de vieux ennemis. Le Clan MacDonald était plus nombreux que leurs adversaires et à l’occasion d’une bataille à Trumpan, les MacLeods perdirent. C’est à ce moment que le chef de clan se souvint de la légende du « fairy flag » et décida alors de l’utiliser. Il brandit la couverture à la manière d’un drapeau et le secoua, puis dans les minutes qui suivirent le Clan MacDonald commença à perdre de l’énergie et de la force. Les MacLeods reprirent le dessus et gagnèrent la bataille.

Plusieurs années plus tard, une infamie toucha les gardes mangés de chaque clan et sans le bétail, il n’y aurait plus eut assez de nourriture pour tout le monde. Alors que tout semblait perdu, le chef de clan brandit la couverture et le secoua à travers les terres espérant que cela fonctionne. Peu de temps après, la vache malade retrouva toute se santé et l’infamie arrêta de se répandre dans le Clan MacLeod.

 

Fairy_Flag_-_Duvengan_Castle_-_Isle_of_Skye.jpg Fairy Flag du clan MacLeod

 

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De nombreuses années après cet épisode, en 1799, un homme employé par les MacLeods entendu parler du « fairy flag » et comme il n’y croyait pas, il décida de prouver que cette histoire n’existait pas. Il profita de l’absence du chef de clan pour s’emparer du drapeau. Évidemment, des désastres s’abattirent sur le Clan : dans un premier temps, un héritier de la famille fut tué dans une explosion à bord du HMS Charlotte. Puis dans un second temps les MacLeods durent vendre une partit de leur terrain aux Campbells car leur finances étaient au plus bas.

 

Ce morceau de tissu reste un mystère : selon le point de vu d’un historien écossais, il aurait peut être été donné au clan MacLeods par Godred Crovan, le dernier Roi de l’Ile de Man. Donc ce morceau de tissu aurait plutôt des origines autres que féériques comme par exemple, un morceau de bannière de guerre.

( Note de Kurgan : Sauf si Godred le tenait en fait de quelques fées !?! )

 

Via l’excellent blog : 

 

« U.K Legacies / Légendes, histoires, mythes et folklore du Royaume Uni et d’Irlande »

 

http://uklegacies.blogspot.fr/

http://uklegacies.blogspot.fr/2010/08/chateau-dunvegan-ecosse.html

 Dunvegan.jpg

Château de Dunvegan

  

Sources photographiques : ici & ici

08/02/2014

The Saltire

The Saltire

 

Le drapeau de l'Écosse arbore un sautoir blanc, une crux decussata sur fond bleu. Il est souvent connu sous le nom de Croix de saint André ou de The Saltire (sautoir en anglais).

C'est l'un des plus vieux drapeaux au monde, traditionnellement daté du IXe siècle, et le plus vieux drapeau national encore en usage. Selon la légende, le roi Oengus II des Pictes (ou King Angus) mena les Pictes et les Gaëls durant une bataille contre les Angles sous le roi Athelstan d'Est-Anglie. King Angus et ses hommes furent encerclés et il se mit à prier pour leur délivrance. Durant la nuit Saint André, qui avait été martyrisé sur une croix diagonale, apparut à Angus et l'assura de la victoire. Le lendemain un sautoir blanc sur un fond de ciel bleu apparu des deux côtés et encouragea les Pictes et les Gaëls mais fit perdre confiance aux Angles qui furent battus. La croix de Saint André devint ainsi le drapeau écossais.

Une preuve de l'utilisation de ce drapeau remonte à quelques années plus tard. En 1385 le Parlement d'Écosse décrète que les soldats écossais doivent arborer la croix de Saint André comme signe distinctif. Le plus vieux drapeau encore existant et représentant uniquement une croix de Saint André date de 1503 : une croix blanche sur un fond rouge. Avant 1540 la légende du Roi Angus avait été modifiée pour y inclure la vision de la crux decussata sur un ciel bleu, l'azur rappelant la Auld Alliance avec la France, qui l'avait elle-même adopté au cours de la guerre de Cent Ans par opposition au gueules (rouge) porté par le parti anglais. Par la suite la croix de Saint André sous sa forme actuelle devint le drapeau national d'Écosse.

D'autres sources, d'origine française, prétendent que le drapeau fut modelé sur les armoiries de l'illustre famille de Bousies, descendants de Godefroid de Bouillon et dont la progéniture s'est installée en Flandres, dans le petit village de Hansbeke. Selon plusieurs sources, en 1066, les Bousies participent à la conquête de l’Angleterre et y reçoivent de Guillaume le Conquérant des terres en Écosse. Là, Paine des Bousies, y crée, à la demande du Roi d’Écosse le drapeau écossais s’inspirant du blason de Bousies, d’azur à croix d’argent.

À certaines époques des couleurs aussi claires que le bleu ciel ou aussi foncées que le bleu marine ont été utilisées (un choix apparemment motivé par des variations de prix des teintures selon les époques), mais les versions récentes ont largement convergé vers le modèle officiel du pantone 300. En 2003 une commission du parlement Écossais proposa que le gouvernement écossais adopte cette couleur comme standard. Ce bleu est d'une teinte légèrement plus claire que le Pantone 280 de l'Union Jack. ( X

 

The saltire.jpg

Source photographique

 

16/11/2013

An Eala Bhàn (The White Swan), by Julie Fowlis.

 

An Eala Bhàn - The White Swan

 

Song composed by Dòmhnall Ruadh Chorùna (Donald MacDonald of Coruna)

a Scottish-Gaelic poet from North Uist, whilst fighting

in the battle of the Somme, in the trenches of the Great War  

for his love, Mhagaidh Nic Leòid (Maggie MacLeod).

 

As performed by Julie Fowlis from the album "Dual",

that is very much recommended to lovers of Gaelic song and/or culture.

29/10/2013

Dueling Pipers