Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

12/08/2016

Autriche, Grande Bretagne, Hongrie... les peuples contre les pseudo élites !

Autriche, Grande Bretagne, Hongrie...
Les peuples contre les pseudo élites !

Par Roland Hélie

Directeur de Synthèse nationale

Editorial du n°43 (été 2016) cliquez ici

--------------------------------

Nous vous le disions dans la précédente livraison de Synthèse nationale : le monde change. En effet, regardez ce qui s'est passé au cours de ces derniers mois autour de nous.

En Autriche d'abord, le candidat nationaliste du FPO arrive au second tour de la Présidentielle en avril, ce qui est déjà en soit une belle performance. Au second tour, évidemment, il doit faire face à l'éternelle coalition des nantis et des profiteurs du Système, regroupés derrière un écologiste sur le retour. Ceux-ci n'ont que de mots assez sévères et de coups bas suffisamment malhonnêtes pour tenter de discréditer celui qui incarne l'espérance nationale et identitaire du peuple autrichien. Pour être sûr de conserver leurs prébendes, ces faiseurs n'ont pas hésité à truquer le bon déroulement de l'élection présidentielle. Mais ce qui est trop gros ne passe plus et les irrégularités constatées furent tellement nombreuses que la Cour constitutionnelle a annulé le scrutin litigieux. Les Autrichiens retourneront donc voter. La camarilla politico médiatique dans son ensemble s'était égosillée pour saluer "la victoire de la démocratie". Pas un mot pour condamner les forfaitures avérées des démocrates autrichiens... Ce qui nous intéresse pour notre part, c'est que pour la première fois depuis longtemps un nationaliste, qu'il soit au final élu ou non, arrive à casser un Système qui, pour beaucoup, y compris dans nos rangs, est jugé inébranlable...

Passons en Grande Bretagne maintenant. Là aussi l'exemple du Brexit mérite d'être médité. Tout d'abord, il y eu l'arrogance d'un Premier ministre en difficultés qui s'auto persuada qu'il allait être plébiscité par un référendum sur l'Europe. Puis, toutes les forces du Système, avec les énormes moyens que cela représente, se sont mises en branle pour faire avaler aux Britanniques la sauce bruxelloise. Tous les arguments, même les plus fallacieux, ont été exploités. Pour faire peur aux Anglais, en cas de mal vote, tout a été imaginé. Et toc, le jour venu, malgré la chape de plomb du prêt à penser, les Anglais ont souverainement décidé de sortir du carcan européen. Nouveau coup dur pour le Système... L'avenir nous dira comment ce Brexit se passera concrètement, mais ce qui compte pour l'heure c'est que, là aussi, le peuple à ceux qui pensaient une fois de plus le maîtriser...

Dur printemps pour les tenants de la pensée unique !

Ces deux exemples démontrent que rien n'est fatal lorsque les peuples se réveillent. Il est vrai que l'endormissement est tel que l'on peut comprendre que certains finissent par se décourager. L'exemple du référendum de 2005 reste dans la mémoire collective. Le peuple français avait alors nettement (55 % de non) refusé le projet constitutionnel européen et celui-ci lui a été imposé malgré tout, avec le Traité de Lisbonne, par les petits valets du Système qui sont sensés gouverner notre pays. Mais 2005, c'était il y plus de dix ans... Depuis, qu'on le veuille ou non, beaucoup de choses ont changé.

Le Nouvel Ordre mondial que voulait nous imposer l'hyper classe mondialiste après la chute de l'URSS au début des années 90 a prit du plomb dans l'aile. La Russie a relevé la tête et l'Amérique, si par chance elle échappe l'hystérique Clinton, adoptera, peut on espérer, une attitude différente de celle qui est la sienne depuis un siècle. Il ne faut donc pas désespérer. La France et l'Europe, telle que nous la concevons, n'ont peut être pas dit leur dernier mot.

Et au-delà de l'Europe, nous pourrions aussi citer l'exemple de la courageuse Syrie baasiste du Président Bachar Al-Assad. Afin d'étancher leur soif de "démocratie" et surtout leur contrôle sur le pétrole, les mondialistes pensaient mettre à bas ce pays, comme il l'ont fait il y a quelques années en Irak, en Lybie ou ailleurs, en se servant des islamistes sanguinaires pour imposer un gouvernement fantoche à leurs bottes. Mais là aussi, ils se sont heurtés à la résistance farouche du peuple et de ses chefs ainsi qu'à la Russie. L'Amérique a visiblement de plus en plus de mal à s'imposer comme gendarme du Monde.

L'exemple hongrois

Prenons maintenant l'exemple de la Hongrie. Nous avons eu le plaisir, lors de notre journée régionale près de Lille fin avril, de recevoir le journaliste magyar Ferenc Almassy venu de Budapest. Celui-ci nous a expliqué la situation dans son pays où le gouvernement semble beaucoup plus s'intéressé au sort du peuple hongrois, lui aussi menacé par l'invasion, qu'aux intérêts de la haute finance apatride. En l'écoutant, je me disais la chose suivante : nous sommes en 2016, il y a 60 ans, en novembre 1956, Budapest et toute la Hongrie se soulevaient contre l'effroyable dictature communiste qui asservissait le pays. Cette insurrection fut réprimée dans le sang par les soviétiques sans que personne, à l'exception bien sûr des nationalistes en Europe, ne réagisse. Les patriotes hongrois, bâillonnés, emprisonnés, assassinés ou contraints à l'exil, s'imaginaient-ils alors un seul instant que, 60 ans plus tard, la Hongrie serait l'exemple à suivre pour les nationalistes européens ? Je n'en suis pas sûr et pourtant, c'est ce qui se passe aujourd'hui.

Le XXIème siècle sera celui du réveil des identités. Dans le cas contraire, le monde deviendrait un vaste cloaque métissé et robotisé juste bon à obéir docilement à ces pseudo élites qui ne pensent qu'à leurs profits. Pour nous le choix est clair. Face à la soumission, nous appelons à une vaste offensive nationaliste et identitaire. C'est de celle-ci dont nous parlerons le dimanche 2 octobre prochain à Rungis (94) lors de notre Xème journée qui marquera aussi le dixième anniversaire de Synthèse nationale.

Source

Synthèse 43.jpg

Attentats déjoués en Crimée… contre qui ?

Attentats déjoués en Crimée… contre qui ?

Vladimir Poutine parle de « voie de la terreur » pour l’Ukraine commentant les accusations récentes faite par les services de renseignements russe : plusieurs de leurs homologues ukrainiens auraient tenté de commettre plusieurs attentats en Crimée afin d’y « déstabiliser le climat politique ».

L'affaire des unités spéciales du ministère ukrainien de la Défense qui ont entrepris une tentative de percée dans la péninsule criméenne dans la nuit du 7 au 8 août se poursuit. D'après les renseignements fournis par les agents faits prisonniers, l'objectif de l'escapade avortée était de « tuer le tourisme » en Crimée, en semant la panique.
 
Mais le président ukrainien Piotr Porochenko vient d'ordonner de mettre en état d'alerte des unités ukrainiennes à la frontière avec la Crimée et avec le Donbass. C'est l'information que le président ukrainien a relayé via son compte Twitter, à l'issue d'une réunion avec les organismes chargés de la sécurité et avec le ministère ukrainien des Affaires étrangères.

Xavier Moreau, auteur du livre « Ukraine. Pourquoi la France s'est trompée », a une explication simple à donner à l'accroissement de l'activité dans le secteur :
 
« Il faut voir qu'aujourd'hui Vladimir Poutine et la Russie sont au centre de la campagne électorale américaine. Il est tout à fait dans l'intérêt du département d'Etat américain, qui est démocrate, que la situation s'envenime et de pousser la Russie à la faute, par exemple, entreprendre une action militaire aux frontières de la Crimée. Je pense qu'on assiste à la France-Syrie et en Crimée à l'ultime tentative de l'administration Obama pour essayer d'entraîner la Russie dans la guerre. Je pense que cela échouera ».
 
Xavier Moreau croit qu'aujourd'hui les Français, les Allemands, toutes les grandes puissances occidentales qui ont participé aux accords de Minsk ne s'intéressent même plus à l'Ukraine. Ainsi, « le but de l'administration kiévienne est de faire en sorte qu'on parle de nouveau de l'Ukraine. C'est pour ça qu'il y a un bombardement en permanence sur les lignes du Donbass et qu'il y a eu cette tentative d'amener la guerre à des fins de terrorisme en Crimée ».
 
« Le destin des Tatars de Crimée » est une cantilène des médias occidentaux. L'initiative de semer la terreur dans les zones touristiques criméennes peut-elle être le fruit d'un groupe amateur ?
 
« On est dans une stratégie de communication, et pour communiquer il faut qu'il y ait quelque chose qui se passe comme un attentat. Vous imaginez que si jamais il y a eu un attentat en Crimée, aussitôt toute la presse occidentale (à commencer par les Français) aurait dit: soulèvement des Tatars de Crimée,… Toute la presse occidentale aurait pu rebondir sur ces attentats en disant que c'était la population criméene qui voulait chasser « l'envahisseur russe ».
 
Les services américains et ukrainiens ont pris un grand risque, qui ne payera pas. D'autant plus que tous les Russes ont montré la personne qui a été capturée et qui dirigeait l'opération. Maintenant, même s'il y a un attentat en Crimée, tout le monde saura bien que derrière il y a un service secret étranger ».
Alors, les autorités de Kiev ont voulu attirer l'attention et faire du bruit, mais du bruit, il n'y en a point !
 
« C'est évident parce que cela a échoué! Si jamais un groupe de forces spéciales terroristes avait réussi à faire sauter une bombe en revendiquant, par exemple, Mejlis de Tatars de Crimée, Ukrainiens en colère, etc., je peux vous dire qu'on aurait en parlé dans tous les médias occidentaux ».
 
Le représentant permanent de l'Ukraine à l'ONU Vladimir Eltchenko a demandé de réunir le Conseil de Sécurité pour « éclaircir la situation »...
Pourtant, la situation semble on ne peut plus claire.

Sputnik

Crimée.jpgPhoto : Artem Zhitenev
 

26/07/2016

Pourquoi est-ce qu'ils nous tuent ?


Pourquoi est-ce qu'ils nous tuent ?


(Varg Vikernes - sous-titres français)

28/06/2016

You're not laughing now !

Brexit.gif

14/06/2016

Du pain, du foot et de la désinformation...

Du pain, du foot et de la désinformation :
Escalade du conflit et génocide de la population du Donbass dans le silence des médias occidentaux.

Alors que le conflit du Donbass s'aggrave nettement depuis le début du mois de juin, les yeux du monde sont rivés sur l'Euro 2016. Il est vrai que regarder des équipes de multimillionnaires courir après un ballon est bien plus important que de s'informer sur le génocide en cours dans le Sud-Est de ce qui fut l'Ukraine.

Alors que la deuxième quinzaine du mois de mai était marquée par une moyenne de 284 bombardements par jour sur le territoire de la République populaire de Donetsk, rien que pour les 11 premiers jours de juin, la moyenne monte à 519 bombardements par jour, soit 82 % d'augmentation. Les FAU ont aussi ressorti l'artillerie de gros calibre, y compris les canons de 122 mm et 152 mm, avec lesquels ils ont tiré entre autre sur Yasinovataya et Makeyevka.

Il faut dire que l'Euro 2016 est une occasion rêvée pour l'armée ukrainienne de continuer en toute tranquillité le génocide de la population du Donbass. L'attention médiatique est toute entière focalisée sur la compétition footballistique.

Durant les derniers jours plusieurs attaques de l'armée ukrainienne contre les positions de l'armée de la République populaire de Donetsk ont été repoussées, à Gorlovka et près d'Avdeyevka, faisant au total 9 morts et 19 blessés parmi les soldats ukrainiens, et deux morts parmi les soldats de la RPD. Durant la semaine écoulée quatre autres soldats de la RPD sont morts et trois ont été blessés. Et rien que le 9 juin 2016, un civil est mort et 18 ont été blessés lors des bombardements. Les bâtiments détruits quant à eux se comptent par dizaines.

Et alors que la population de la République populaire de Donetsk s'est mobilisée en masse (30 000 à 60 000 personnes ont défilé dans l'artère principale de Donetsk) contre toute velléité d'armer la mission de l'OSCE dans le Donbass, les médias occidentaux aux ordres n'ont rien trouvé de mieux que de minimiser l'événement, en oubliant en outre de parler de tout le reste. Ainsi Euronews, sortant des chiffres fantaisistes de 5000 manifestants (Note F.E : voir plus bas pour vous faire une idée réelle via une vidéo tournée sur place), en profite pour glisser une allusion sur le côté dictatorial de la République populaire :

« Un rassemblement de 5.000 personnes pourtant pas vraiment spontané, selon plusieurs témoignages sur place. Ainsi, plusieurs personnes ont affirmé à l’AFP avoir été “fortement incitées” à participer à la manifestation. »

Bien sur aucune citation détaillée des soit-disant témoignages de personnes ayant été « fortement incitées » à manifester. Entre ca et les chiffres fantaisistes sortis d'on ne sait où, Euronews nous gratifie une fois de plus d'un article diffamatoire et russophobe de première catégorie.

Pour résider moi-même à Donetsk à plein temps, je peux assurer que les gens ici n'ont pas besoin d'être « fortement incités » pour protester contre l'OSCE. Lorsque les gens que je croise dans la rue comprennent que je suis étrangère, une des premières questions qui leur vient assez fréquemment, d'un ton inquiet, est « Vous êtes de l'OSCE ? ». Lorsque je leur répond que non, et que je suis journaliste pour un média local, la personne se détend immanquablement et souvent esquisse même un sourire.

Cette question, et cette crispation autour de la mission de l'OSCE, est très clairement perceptible et compréhensible pour ceux qui vivent ici avec la population locale, qui endure quotidiennement les bombardements de l'armée ukrainienne dans le silence de l'Occident. Un Occident bien trop occupé à regarder la version moderne des jeux du cirque pour se préoccuper des morts du Donbass.

Christelle Néant pour Doni.

-----------------------------

Sources :
https://dnipress.com/fr/posts/donetsk-sitrep-deterioratio...
https://dninews.com/article/afu-fired-nearly-170-shells-d...
http://fr.euronews.com/2016/06/10/ukraine-les-habitants-d...
https://dninews.com/article/over-60-thousand-dpr-resident...
http://dan-news.info/defence/ukrainskie-siloviki-nachali-...
http://dan-news.info/defence/vsu-obstrelyali-iz-tyazhelyx...
https://dninews.com/article/donbass-united-against-armed-...
http://dan-news.info/defence/devyat-ukrainskix-silovikov-...

donbass-genocide.jpg

------------------------------------------------------

Le Donbass est uni contre toute mission armée de l'OSCE ou intervention étrangère.

Le vendredi 10 juin, des dizaines de milliers de personnes se sont réunies dans le centre de la capitale de la RPD pour envoyer un message clair au monde : « Nous ne tolérerons pas d'intervention étrangère, non à la mission de police armée de l'OSCE » . Il est clair dans cette démonstration de force que le peuple du Donbass est uni dans sa défense contre l'agression militaire ukrainienne et le peuple de la République populaire de Donetsk attache une grande importance à ses forces d'autodéfense, qui protègent la République avec succès. Il n'y a pas de place pour une mission armée de l'OSCE dans le Donbass.

Les estimations du nombre de personnes qui se sont rassemblées dans la capitale de la République populaire de Donetsk vont de 30 000 à 60 000 personnes.

Voici les photos officielles et la vidéo diffusée par la chaîne télévisée UNION de Donetsk.

Agence DONi News

miting-protiv-vvedeniya-vooruzhennoy-missii-obse2-1024x683.jpgmiting-protiv-vvedeniya-vooruzhennoy-missii-obse4-1024x683.jpg

09/06/2016

Donetsk International Press Center

Doni Press, Donetsk International Press center, Donetsk, Novorossia, DPR, Donbass

Cliquez sur le logo ci-dessus...

Ou ici > https://dnipress.com/fr/ 

04/06/2016

De petits politiciens de l'ère Iron Maiden...

Les journalistes allemands ont posté sur les réseaux sociaux une photo des jets privés de la chancelière Angela Merkel et du président français François Hollande, ainsi que du Boeing 747 du groupe britannique Iron Maiden à l'aéroport de Zurich. Les plaisanteries des internautes ne tarissent pas.

Angela Merkel et François Hollande ont atterri à Zurich pour se rendre à l'inauguration du tunnel du Saint-Gothard, tous deux étant venus avec leur jet privé respectif, mais sur le tarmac de l'aéroport, leurs avions paraissaient ridicules sur fond de Boeing 747 du groupe de Heavy Metal Iron Maiden, "Ed Force One". 

En effet, le Boeing 747 des musiciens britanniques faisait passer les avions des dirigeants des principaux pays européens pour de simples jouets, et les internautes sur les réseaux sociaux n'ont pas lésiné sur les plaisanteries. 

Certains ont jugé symbolique que l'avion des musiciens se soit révélé plus grand, voire plus impressionnant, que les appareils des dirigeants européens. Selon ces internautes, cela illustre bien le fait incontestable que la musique est plus importante que la politique. 

D'autres ont écrit que Mme Merkel et M.Hollande n'étaient que de petits politiciens de l'époque d'Iron Maiden.  

"Chers passagers, notre départ est retardé de quelques minutes, l'avion d'Angela Merkel s'étant pris au piège dans l'un de nos moteurs", dit une inscription sous la photo.

D'autres encore ont essayé de dédramatiser en ironisant: "Heureusement, ce n'est pas la taille qui compte! Chacun sa mission, chacun son avion!".

Le groupe de Heavy Metal Iron Maiden a fait escale en Suisse dans le cadre de sa tournée "The Book of Souls World Tour". Angela Merkel et François Hollande inauguraient en Suisse le plus long tunnel ferroviaire au monde en compagnie du gouvernement helvétique et du premier ministre italien Matteo Renzi.

Sputnik

Maiden vs Hollande.jpg

*  *  *  *  *

Addendum : Nous nous permettons de reproduire ici un commentaire figurant sur le site Sputnik, en complément de l'article reproduit ci-dessus...

Bruce Dickinson , chanteur d'Iron Maiden, est devenu pilote de ligne dans les années 1990.
Il a volé à l'occasion sur des lignes moyens courriers de la défunte compagnie britannique Astraeus, et il pilote fréquemment Ed Force One, d'abord un Boeing 757, avion du groupe Iron Maiden entre 2008 et 2015, puis un Boeing 747-400 à partir de 2016.
À la suite de la faillite de la compagnie Astraeus en 2011, il a mis en place sa propre compagnie d'aviation, Cardiff Aviation Ltd. Elle est basée au Pays de Galles et s'occupe de la maintenance des avions de ligne commerciaux de type Airbus et Boeing.
En 2015, par le biais de sa compagnie Cardiff Aviation qui en assurera la gestion, il relance la compagnie aérienne d'état Air Djibouti avec l'objectif d'en faire une plateforme du fret aérien dans la région. ( J.Karnotzet)

iron maiden,bruce dickinson,angela merkel,françois hollande,avions,aviation,jets,humour,détente,petits politiciens
Bruce Dickinson

iron maiden,bruce dickinson,angela merkel,françois hollande,avions,aviation,jets,humour,détente,petits politiciens

27/01/2016

Les États-Unis prévoient de reformater l'Ukraine.

Andreï Knyazev, expert : 
Les États-Unis prévoient de reformater l'Ukraine.

Un article en date du 24 janvier 2016.
Paru sur DONI-Press.

--------------------------------------

News Front : Andreï, vous avez reçu des États-Unis quelques informations intéressantes. Commençons par cela.

Andreï Knyazev : Oui, j'ai quelques informations. Cela vient de mes sources et elles peuvent être considérées comme fiables. D'après ces informations, quelque part vers le milieu du printemps, les Américains prévoient de totalement reformater ce que nous appelons aujourd'hui l'Ukraine. Dans leurs plans se trouve un changement de gouvernement mais aussi de l'État lui-même. Il y a plusieurs options concernant la façon dont cela va évoluer. Laissez-moi expliquer cela.

Si nous regardons en arrière dans le passé, pendant la confrontation entre l'URSS et les USA, la doctrine militaire américaine d'alors assumait la gestion d'une grande guerre et de deux guerres locales. Lorsque l'Union Soviétique s'est effondrée les Américains ont changé cette doctrine. Elle a commencé à assumer la gestion de trois conflits locaux simultanés. Dans les années 2000, les Américains commençaient déjà à parler de deux conflits locaux. En fait, maintenant nous pouvons voir que les Américains gèrent en réalité quatre conflits locaux: le Moyen-Orient, la mer de Chine du Sud, l'Ukraine, et l'Europe, qui requiert aussi d'énormes ressources car il faut la persuader de signer le soit-disant traité Transatlantique. Donc, les Américains ne peuvent plus "se permettre" l'Ukraine – les ressources se font rares.

Lorsque nos "amis" libéraux disent que les Américains peuvent imprimer autant de dollars qu'ils le veulent, vous ne devriez pas le croire. S'ils le pouvaient, ils l'auraient fait depuis longtemps. Soros, dont l'opinion est sérieusement prise en compte par les libéraux, a annoncé juste après le Maïdan de Kiev, que la somme d'investissements directs nécessaire en Ukraine était de 200 milliards de dollars. Laissez-moi vous rappeler qu'en Pologne, après son entrée dans l'Union Européenne, ont été injectés sous forme d'investissements directs plus de 100 milliards de dollars. Les investissements direct c'est la création d'entreprises, l'introduction de nouvelles technologies, etc. Ce que l'Ukraine reçoit actuellement ce ne sont pas des investissements directs. C'est de l'argent pour se maintenir à flot: pour payer les dettes et les obligations sociales dans l'ensemble. Rien n'est investi dans la production, par conséquent rien ne se développe, cela ne fait que s'effondrer. C'est à cause de cela qu'aujourd'hui les Américains n'ont pas assez de ressources pour l'Ukraine.

Revenons aux États-Unis, il y a actuellement deux groupes là-bas. Nous avons l'habitude des clichés, comme les "colombes" et les "faucons". En fait, il n'y a pas de "colombes" et de "faucons" ici mais des clans liés aux sociétés transnationales (Transcons) et des clans liés à l'élite nationale - principalement représentée par le CMI (complexe militaro-industriel). La façon dont les groupes Transcons se comportent se voit par exemple avec la société Coca Cola qui a dessiné la Crimée comme faisant partie de la Russie sur leurs cartes. Autrement dit, ils ne s'embarrassent pas de nuances, pour eux c'est juste des affaires. Pour eux l'Amérique est tout simplement un pays avantageux pour le moment. Leurs capitaux sont dispersés partout dans le monde. Pour le groupe Transcons peut importe que l'Amérique ou le dollar existent ou pas dans le futur.

L'autre groupe, cependant, appelons-le les Patriotes, c'est une toute autre histoire. Toute leur production est liée aux États-Unis, et donc ils défendent avec zèle les intérêts américains. Donc, maintenant, il y a de graves tensions concernant l'Ukraine entre les Transcons et les Patriotes. Ils se demandent quoi faire avec. La seule chose sur laquelle ils soient d'accord c'est le fait qu'il est impossible de laisser l'Ukraine dans son état actuel. Ainsi, au début du printemps, ils envisagent de mettre en place en Ukraine une situation qui se traduira par l'élimination du gouvernement.

Pour mettre en place cette situation, on a promu et soutenu l'adoption de cette forme vraiment très spéciale du budget ukrainien pour 2016. Il est clairement visible à l’œil nu que ce budget ne peut que provoquer des tensions sociales. La "réforme de la police" a aussi été utilisée pour la mise en œuvre des plans américains. Tous les policiers compétents ont été retirés du service et remplacés par des clowns. Quand les prochaines émeutes "révolutionnaires" de masse éclateront, les clowns de "l'académie de police" ne seront pas capables d'y faire face.

Les Transcons et les Patriotes envisagent plusieurs options pour la future organisation de l'Ukraine. L'une d'elle est la division du pays en trois parties. Il y aura l'Ukraine centrale, où le régime actuel sera remplacé par un gouvernement ouvertement nazi. Deux candidats sont envisagés pour le diriger - Biletsky (le député et fondateur du bataillon Azov) et Sadovoy (le maire de Lvov et chef du parti Samopomosch). Il y a d'autres options possibles mais ces deux-là sont les candidats principaux. Il est prévu de donner la Galicie à la Pologne, la Bucovine à la Roumanie et la Transcarpatie à la Hongrie. Dans ces zones, sont déjà présents différents émissaires et partis politiques étrangers, et même des Compagnies Militaires Privées (CMP) étrangères. Ils ont même pris en compte l'expérience de la Crimée: lorsque cela commencera, les drapeaux hongrois et roumains seront immédiatement dressés et on soulèvera la question de la protection du choix du peuple. Le Sud-Est passera, bien sûr, sous protectorat de la Russie. Mais à certaines conditions. Ce n'est pas pour rien que Kerry vient nous voir si souvent. Les conditions sont les suivantes: les Républiques du Donbass ne doivent pas faire partie de la Russie, mais recevoir le même statut que l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud.

La mise en œuvre complète de cette option est prévue pour la fin de l'été 2016. De cette manière, ils vont se débarrasser du problème ukrainien avant le début de la course à l'élection présidentielle. Après tout, celui qui héritera d'une moitié d'Ukraine verra sa réputation en pâtir sévèrement. Et c'est ce que les deux groupes veulent éviter.

Ce sont mes informations. Je voulais les fournir aux citoyens ukrainiens. Pour les aider à se préparer au fait qu'au printemps ils vont de nouveau se trouver dans un brasier. Il y aura de très sérieuses provocations. La situation sera complètement bouleversée.

News Front : C'est ce que nous avons toujours dit. À savoir que pour l'Occident, l'Ukraine est comme un poids mort. La seule chose rentable pour l'Occident là-dedans c'est de partager l'Ukraine avec leurs satellites – les Polonais, les Hongrois et les Roumains. Cependant, ce qui me dérange dans cette option, c'est l'Ukraine centrale nationaliste, parce que les gens là-bas sont relativement tolérants et pacifiques. Vous pensez réellement que des gens comme Biletsky, Sadovoy, Nalyvaychenko et d'autres sont capables de créer un poing nazi assez puissant pour y maintenir la population de ce territoire? Et en parlant de la grande Nouvelle Russie, ce fer à cheval sur la carte, je n'ai aucun doute que de telles options ne marcheront pas là-bas, et qu'à la première pression, la population - à Odessa, par exemple - va descendre dans les rues avec le drapeau tricolore russe.

Andreï Knyazev : Je parle de ce que les Américains veulent. Lorsque le coup d'état du Maïdan a commencé, ils voulaient aussi obtenir la Crimée et déployer une base militaire là-bas. Alors, sachons ce "qu'ils veulent" et ce que nous voulons. Ils ne sont pas tenus de mettre en œuvre leur plan. Ils adorent agir sur base de manuels – ils agissent sur base de l'un d'eux actuellement. Mais pour Odessa, ils sont prêts à se battre jusqu'à la mort. C'est le seul endroit en Ukraine où il est possible de déployer une importante base navale.

(...) 

Pour lire la suite : cliquez ici

arton4425.jpg

Invasion de l’Europe : le bateau est en train de couler !

Invasion de l’Europe :
Le bateau est en train de couler ! 

Un article signé Sam Gerrans, pour RT en français, 26 janvier 2016.
https://francais.rt.com/opinions/14648-invasion-europe-bateau-coule

Sam Gerrans est un écrivain britannique, traducteur, consultant et militant. Il a également une expérience professionnelle dans les médias, la stratégie et les technologies de communication. Il est animé par un objectif ultime et se concentre sur une approche authentique de la Révélation et de la Realpolitik. Il est le fondateur du site Quranite.com où le Coran est étudié non pas sur les bases de la tradition, mais plutôt sur celles de la raison. 

Il est incroyable de voir les prétendus capitaines du navire que tes ancêtres ont construit pendant des milliers d’années, en briser les cloisons et percer de grands trous dans la coque tout en déclarant qu’il n’y a rien qu’on aurait pu faire.

Le modèle des stades de la crise de Kübler-Ross décrit l’évolution émotionnelle de chaque Européen qui s’intéresse à la protection de ce que ses ancêtres ont créés contre la perfidie des dirigeants nationaux, dont les actions remettent en question sa propre existence et celle de ses enfants.

Au début, il y avait la négation : Angela Merkel ne saurait certainement pas être assez bête pour faire couler le bateau européen ?

Ensuite est venue la colère, lorsque des informations faisant état d’attaques organisées contre des femmes blanches par de soi-disant demandeurs d’asiles ont filtré à travers les principaux médias dominants.

Après ce fut l'étape des négociations, quand les gens pensaient qu'on allait fixer des restrictions quantitatives pour que la vague soit arrêtée.

Et maintenant nous sommes au stade d’une acceptation forcée : la vague ne va pas s’arrêter – alors habituez-vous à ça – avec Jeremy Corbyn par exemple, qui appelle à ce que le Royaume-Uni accueille le même nombre de réfugiés que l’Allemagne.

Si vous sentez que vous n’avez voté pour rien de tout ça, c’est parce que tel est bien le cas. Votre opinion ne vaut même pas le papier sur lequel elle est écrite. Ce sont des gens comme George Soros qui prennent ces décisions. Quant à vous, votre travail consiste à vous taire, payer les impôts et apprendre comment participer à cette nouvelle étape d’ingénierie sociale et de nettoyage ethnique.

Mais, maintenant que toute personne intelligente a compris que la décision était déjà prise, il est intéressant de voir que les politiciens disent que la poussière est déjà retombée sur la nouvelle réalité.

Parce que parler, c’est la seule chose qu’ils peuvent faire. Nous sommes à un point de basculement. Et une fois qu’on aura basculé, vous pouvez être sûr que le navire coulera.

Positionnement politique

Le premier ministre français Manuel Valls a, par exemple, réussi, bien que tardivement, à comprendre ce qui était en train de se passer : la crise des réfugiés est en train de déstabiliser l’Europe.

Mais, attention, il a une notion de l’Europe différente de vous et moi, qui représente pour nous nos pays, nos nations, nos langues et nos histoires. C’est un membre du club de Bilderberg, donc il a au moins une certaine compréhension du plan en cours, mais ne se préoccupe pas des choses qui sont chères aux gens qui votent pour lui. Ce qu’il entend par «Europe» c’est l’Union des républiques socialistes soviétiques européennes, l’oligarchie de Bruxelles en d’autres termes.

Dans un article du Guardian, on lit : «Il a dit que le message aux réfugiés qui disait "Venez, vous êtes bienvenus" avait provoqué des changements majeurs dans la population». Sa compréhension du fait qu’il est trop tard à présent pour faire quoi que ce soit est impressionnante.

Le Premier ministre allemand Mark Rutte a dit que l’Europe était proche du point de rupture : «Nous avons besoin de comprendre ce phénomène dans les six à huit prochaines semaines ». Mais il a continué : «Personne ne veut détruire Schengen, mais si ce système ne fonctionne que par beau temps, alors il ne pourra pas survivre.»

Lire aussi : Pour la police allemande, les agressions du Nouvel An seraient une nouvelle forme de criminalité

Geert Wilders est décrit par la presse libérale comme un homme politique hollandais d’extrême droite. Cela veut dire qu’il est resté à peu près à l’époque de nos grands-parents alors que tous les autres ont été façonnés par le marxisme culturel. Geert Wilders a appelé à enfermer dans les centres d’asile les hommes qui sont en train d’envahir, de piller l’Europe ; et à considérer la sécurité des femmes et des jeunes filles hollandaises comme une priorité. Quelle idée originale !

Ce n’est pas de l’extrême droite. C’est tout simplement du bon sens. Mais, nous le savons déjà, cela n’aura jamais lieu.

RT a interviewé Hansjoerg Mueller du parti Alternative pour l'Allemagne. Il a dit : «L’Allemagne est à présent quelque part au bord de l’anarchie et glisse vers une guerre civile ou se prépare un avenir de «république bananière sans aucun gouvernement».

Il a continué en disant : «La Bavière est la première région car nous sommes les plus touchés. Nous vivons à la frontière avec l’Autriche d’où provient l’afflux des réfugiés. Mais, les deuxièmes régions d’Allemagne où cela se passe sont la Saxe et la Thuringe. Tout d’abord, ils ont, eux, des frontières avec la République tchèque, c’est la première raison. Et la deuxième raison est que dans l’ex Allemagne de l’Est, les gens savent encore ce que c’est de vivre sous une dictature. Ils ressentent parfaitement que notre soi-disant démocratie tend de plus en plus vers un État totalitaire.

Ses paroles sont intéressantes et objectivement correctes. Mais, encore une fois, Mueller n’a pas de réel pouvoir.

De son côté, Donald Tusk, un chef apparatchik de la machine soviétique européenne, a du pouvoir lui. Il avertit à présent que nous n’avons que deux mois pour mettre les choses sous contrôle. Cela signifie bien évidement que lorsque, dans les deux mois, l’invasion n’aura fait qu’empirer, on devra accepter la situation comme un fait accompli.

Tusk a également une sainte vénération pour l’absurdité connue sous le nom d’accord de Schengen et a prévenu que si l’Europe ne parvenait pas à faire fonctionner cette stratégie, nous serions «confrontés à de graves conséquences, comme l’effondrement de Shengen», la zone de circulation sans passeport pour les 26 nations.

A quel point est-ce grave ?

Il n’y a rien de sacré à l’accord de Schengen. Le Royaume-Uni n’en fait pas partie, par exemple. Mais, les dirigeants européens l’évoquent comme si c’était quelque chose de compliqué à révoquer.

Ça ne l’est pas.

Schengen n’est qu’une idée. L’invasion de l’Europe et la destruction des vieilles cultures qu’elle abrite est en revanche très réelle.

S’il n’y avait pas eu des «réfugiés» mais des fantassins (même non armés) en provenance de, disons par exemple, la Corée du Nord, le problème n’en serait pas arrivé au premier stade.

C’est une invasion. Mais parce qu’elle est revêtue d’une tenue que l’Europe choisit à chaque fois, la langue de compassion, nous vivons à présent dans une situation ou les Européennes ne peuvent plus marcher dans les rues de leurs pays sans être agressées, ni accéder aux piscines publiques sans être exposées à des humiliations.

S'il y avait une volonté politique, ce problème aurait pu être réglé lors d’une conversation de cinq minutes, au maximum : le temps d’une conversation de groupe par Skype. Le fait que cela ne se produit pas masque la réalité : la décision est prise et les hommes politiques tels que Valls et les apparatchiks tels que Tusk essaient de se distancer des retombées inévitables. Voilà pourquoi ils disent les choses qu’ils pensent que les gens ont envie d’entendre, non parce qu’ils vont faire un pas en avant et faire ce qui est nécessaire, mais parce qu’ils ne veulent pas que le chaos annoncé soit attaché à leurs noms.

La solution est évidente, arrêter de «sauver» tous les bateaux arrivant en Europe, mettre des agents de police dotés de réels pouvoirs aux frontières et expulser immédiatement de l’Union européenne toute personne qui rentre sans passeport ou une autre pièce d’identité valide. Ainsi expliquer clairement aux gardes-frontières, à la fois aux périphéries de chaque pays et à celles de l’Union européenne elle-même, en quoi consiste leur travail : protéger ce qui se trouve derrière eux de ce qui est devant eux.

Si la rémunération des gardes-frontières de l’Union européenne avait été inversement indexée sur le nombre de personnes qui entrent l’Union européenne illégalement et si la police intérieure avait des incitations équivalentes, ce problème aurait pu être résolu en un mois.

Si l’on a vraiment affaire à des cas légitimant l’octroi d’asile, sur la base du cadre légal existant, les discussions doivent avoir lieu à la frontière de l’Union européenne, pas à l’intérieur.

Prétendre traiter le problème

L’Allemagne a suivi la Suisse sur la confiscation des biens des «réfugiés» dépassant une certaine valeur, annoncée comme une somme à quatre chiffres en moyenne. Le seul effet que cela aura est que la prochaine vague viendra sans rien, ou fera expédier ses biens ultérieurement par colis.

Les véritables raisons de l’invasion résident dans le néo-colonialisme et dans le cartel bancaire qui le soutient - les «philanthropes» tels que Soros - et le génocide de l’OTAN contre la Libye, ainsi que le meurtre de Kadhafi qui retenait les vannes de l’immigration pour nous.

L’OTAN n’a aucun scrupule à tuer des gens en très grand nombre lorsque cela convient à l’ordre du jour des banquiers. Mais alors que l’armée européenne marche à pas de loup tandis que nous avons besoin de soldats pour faire leur unique travail légitime, celui de défendre nos frontières, tout d’un coup, tout le monde devient Albert Schweitzer. L’affaire est tellement simple que même une jeune fille allemande de seize ans ne s’intéressant pas précédemment à la «politique» arrive à la comprendre.

Toute personne qui suggère de prendre des mesures efficaces est qualifiée d’«extrême droite» par les médias libéraux qui cèdent à ceux dont les esprits sont détournés par les mots déclencheurs  tels que la «compassion».

Mais, l’image du navire est juste. Lorsqu’un navire coule, il n’y a jamais assez de canots de sauvetage. Les marins sont formés à repousser avec vigueur ceux qui sont encore à la mer une fois le canot de sauvetage est rempli. S’ils ne le font pas, tout le monde meurt. C’est ça la véritable compassion.

S’il y a un bon côté dans cette histoire de corruption et de perfidie c’est que la justification par un libéral de ses crimes contre son propre peuple par la «compassion» ne passe plus. Les gens ont en assez. Le désir de sauver votre famille et votre culture ne fait pas de vous un méchant.

Ce n’est pas un jeu, c’est terriblement sérieux. Et si on ne peut pas arracher la tête de ceux qui sont décidés à faire couler le bateau, c’est le moment pour ceux qui ont conservé leur bon sens et en ont les moyens de se diriger tranquillement vers la sortie.

Sam Gerrans 

RT en français
https://francais.rt.com/

56a76e31c461887e7d8b458f (1).jpgPhotographie : Alexandros Avramidis / Reuters

------------------------------------------------

DU MÊME AUTEUR, 10 janvier 2016 :

L’Europe : démoralisée, envahie et violée

La vague massive d’immigrés qui s’abat sur les côtes européennes laissées sans défense s’apparente à une invasion. Nos dirigeants dont la mission est de protéger nos frontières semblent être préoccupés par une seule chose : limiter les dégâts.

Alors que les médias libéraux tentent de limiter les dégâts au moment où, dans les endroits comme Cologne, les vents violents de la réalité emportent comme de la poussière de fée leurs illusions d’enfants, le moment est venu pour les nations européennes de se demander si elles croient en leur droit intrinsèque à l’existence.

Ce n’est pas parce que les libéraux européens ont été culturellement castrés dans la période qui a suivi la Seconde Guerre mondiale que les armées des jeunes hommes qui arrivent des pays arabes et de l’Afrique sub-saharienne l’ont été aussi.

Les libéraux sont dans le déni du décalage existant entre leurs thèses et la réalité, tentant de limiter les dégâts – ou tout simplement de blâmer les victimes pour compenser cette insuffisance.

Mais, le viol et le pillage, tels qu’on les a vus à travers l’Europe, c’est ce que font les armées d’invasion. C’est ce que font nos armées d’invasion, pourquoi serait-ce différent pour les autres ? Les jeunes hommes eux-mêmes comprennent très bien ce qu’il est en train de se passer, mêmes si les fous autours d’eux ne le comprennent pas.

Pendant ce temps-là, les pauvres Européens blancs ont tellement peur d’appeler les choses par leur nom, que cela oblige ceux qui sont issus de la seconde génération d’immigrés de le faire à leur place.

La démoralisation européenne

Une idée populaire – du moins parmi les libéraux européens – c’est que l’influence des Européens dans le monde a été un mal absolu. L’autre idée qui en découle, c’est que tout instinct de survie parmi ceux qui se revendiquent de la culture européenne est aussi un mal.

Il est vrai que la Grande-Bretagne, par exemple (ainsi que d’autres pays européens importants) avait un Empire et que bien des choses accomplies par ces Empires (peut-être même trop) a été mauvais, mais en aucun cas ces pillages n’ont profité à l’homme ordinaire.

La réalité est que la Grande-Bretagne a été gérée par un cartel de banques depuis la création de la Banque d’Angleterre et que son propre peuple a été fauché par millions dans des guerres menées pour remplir les coffres des riches. Un nombre indéterminé de Britanniques se sont également tués à la tâche dans des champs et dans des mines.

C’était le modèle d’affaires de l’époque, on inculquait à la population les notions de «nous» et «eux» – membres du clan et ceux qui n’en font pas partie – parce que c’était utile à ceux qui régnaient.

A présent, l'ingéniosité et le travail acharné des hommes européens n’a plus tellement la cote. Le monde que l’on connaît a été conquis et les banques le possèdent entièrement, à l’exception de quelques résistants et de ceux qu’on bombarde actuellement. Mais le plus dur a été assez bien fait à la fin de la Seconde guerre mondiale.

A cette époque-là, une nouvelle doctrine avait été établie. Selon elle, les Européens n’avaient plus aucune raison de vivre en «tribus» distinctes. Les guerres, bien sûr, n’étaient pas dues à l’oligarchie bancaire qui possédait alors le monde entier, principalement grâce au travail et à l’ingénuité des Européens. Non, les guerres ont été provoquées par les peuples européens eux-mêmes.

Donc, plutôt que de choisir soigneusement ses amis et ses ennemis comme avant, le monde est devenu Dale Carnegie-isé.

La nouvelle pensée édictait qu’il fallait simplement refuser de reconnaître qu’il y avait des différences entre votre groupe de personnes et un autre jusqu’à ce qu’il soit possible de «se faire des amis et d’influencer des gens», jusqu’à ce que le monde un grand buffet joyeux autour duquel tout le monde se tient par la main en cercle, en chantant Kumbaya et en partageant un Coca.

C’est ce que croient les libéraux, par définition. Ils pensent que si l’on défend assez longtemps  ce que l’on veut la réalité soit, le loup finira par se coucher à côté de l’agneau et qu’il partageront dans l’allégresse un bon repas végétarien.

Cette image n’est-elle pas superbe ? Chaleureuse, câline et sentimentale ? Un peu comme le dénouement d’un film pour filles à la saccharine.

Mais, il y a un problème. Et le problème est que tout cela est complètement insensé.

Même nos dirigeants doivent l’admettre parce que de temps en temps, grâce aux médias qu’ils possèdent, ils nous tirent des rafales de nationalisme à chaque fois qu’il faut procéder rapidement (ou moins rapidement) à un génocide quelque part pour démonter un pays, installer une banque centrale accommodante et faire en sorte que ce pays recommence à verser ses actifs aux banques plutôt qu’à son propre peuple. Dans ce cas, le tribalisme est parfait.

Le tribalisme encadré durant la Coupe du monde de football est parfait, puisqu’il offre aux males la chance d’activer leur instinct de protection envers leurs semblables d’une manière bruyante, stérile, inutile mais maîtrisée.

Mais, le reste du temps si vous osez souligner une différence entre vous et un autre groupe, le politiquement correct fera de vous un paria social ou, de plus en plus souvent, vous fera perdre votre emploi, avant de vous envoyer en prison.

Si l’on revient à notre image du loup et de l’agneau, cela signifie que vous êtes devenu l’agneau, que toutes les dents que vous aviez ont été arrachées et que vous êtes secrètement devenu végétarien après avoir lu des livres que Deepak Chopra vous a prêtés.

En savoir plus : Gaz lacrymogène et canons à eau contre les manifestants de PEGIDA à Cologne

Et à présent, alors que vous vous pelotonnez contre le loup, toute votre stratégie de survie suppose que le loup ait lu les mêmes livres que vous et qu’il ait interprété ce qu’il a lu de la même façon que vous.

L’invasion européenne

Si je souhaite aller en Nouvelle Zélande, par exemple, il y a des procédures à suivre. Assez rigoureuses. Et si j’arrive dans ce pays sans que mes papiers soient en règle, alors on ne me laissera pas entrer.

Mais, en Europe c’est différent. Du moins, pour le moment.

Il y a d’authentiques demandeurs d’asile dans le monde. Et des processus pour étudier leurs demandes existent.

Mais, ce n’est pas comme ça que ça se passe. Les nations européennes ont été prises au piège des politiques de leurs propres gouvernements et occupées par des gangs des jeunes inconnus, dont beaucoup ont tout simplement suivi le mouvement, juste parce qu’on dit que les Européens ont perdu la volonté de se battre.

Mais, tout le monde ne profite pas des frontières poreuses ni du soutien financier offert à ceux qui parviennent à rentrer. Le gouvernement britannique interdit aux épouses de près de 18.000 citoyens britanniques de rejoindre leurs époux au Royaume-Uni si elles ne viennent pas de l’Union européenne.

Cette «compassion» est donc extrêmement sélective.

Les lois de la physique légale ont été suspendues par magie. Et les gouvernements, dont le premier devoir et la justification même de leur existence, est de garantir l’intégrité des frontières d’une nation semblent impuissants.

Je n’ai pas besoin que les grands médias m’expliquent ce qui va se passer alors que je peux le voir. Chaque fois que je vois une armée de jeunes hommes marcher sur un pays étranger à la barbe d’une armée abattue et vaincue, qui a perdu sa volonté ou sa vivacité d’esprit pour défendre les intérêts de ceux qui paient leur salaire, alors je sais ce qu’il se passe : une invasion est en cours.

Comme d’habitude, pour justifier cette démence, on utilise cette même «compassion» qui est devenue à la fois de rigueur et défendue par la loi dans tous les pays où résident des Européens, mais nulle part ailleurs, semble-t-il.

Nos dirigeants n’ont pas de scrupules à assassiner un million d’Irakiens, de bombarder Falloujah avec des bombes au phosphore ou encore, de fournir un soutien médiatique et financier pour l’éradication des Palestiniens, mais à présent, tout d’un coup, on nous demande d’être sensibles : «on ne peut tout simplement pas laisser les portes fermées ; il faut aider».

Cette nouvelle forme de compassion, contradiction flagrante, nous dit tout ce qu’il faut savoir : on est dans le pétrin. L’Europe est vouée à être nettoyée ethniquement.

Personne n’a voté pour cela. Peu de gens le veulent. Mais tout le monde doit va pourtant payer pour cela. Et en attendant que les gouvernements remplissent leur mission et protègent leur peuple de l’invasion, je ne comprends pas pourquoi il n’y a pas de révolte fiscale.

Les guerres contre la Syrie et l’Irak sont criminelles. Ainsi, que le manquement au devoir de base des gouvernements européens de garantir l’intégrité de nos frontières. Ceux qui ont le pouvoir de décision dans les deux scénarios marchent à un rythme que nous n’avons aucune chance de pouvoir influencer.

C’est pourquoi, il faut l’admettre, nous vivons sous une tyrannie.

La folie libérale

L’insistance libérale politiquement correcte pour que les choses soient comme, en fait, certains groupes de réflexion socialistes auraient peut-être préféré qu’elles soient, dépasse la limite de la folie tolérable ; cela revêt l’aspect d’une volonté de mourir ; d’une purification ethnique imposée et financée des peuples européens indigènes. Et plaider la compassion ne rendra pas cette réalité publique.

Si l’on cherche les causes des crimes perpétrés contre la Syrie et l’Irak, on les trouvera dans la nature et dans l’acceptation de l’usure et des politiques de groupes de réflexion qui ont pour but de promouvoir les intérêts d’une infime minorité de personnes.

La grande majorité des Européens ne sont à l’origine d’aucun de ces deux problèmes. Ils n’en ont à coup sûr pas profité. Il n’y a aucune raison pour qu’ils doivent aujourd’hui en payer le prix.

Les ancêtres de ma nation ont donné leur vie par millions pour défendre leur terre. Je ne crois pas que je suis le seul à considérer comme néfaste, criminelle, traîtresse et diabolique, cette collision entre les politiques, l’éducation, les médias et le monde des affaires qui qualifient tout instinct de survie émanant des peuples européens comme inutile et de mauvais goût.

Les voix de la raison commencent à se lever, en provenance de la Hongrie et de la Slovaquie, par exemple. On ferait bien de les écouter.

Sam Gerrans 

https://francais.rt.com/opinions/13603-europe-demoralisee-envahie-violee

56926032c36188e27b8b4597.jpgPhotographie : Alexandros Avramidis / Reuters

30/12/2015

Adresses conseillées : El bloc d'un català identitari

Une petite sélection d'articles (récents), parus sur l'excellent blog de Llorenç Perrié AlbanellEl bloc d'un català identitari, lliure i europeu ), découvert ce matin même et tout nouvellement créé... mais qui ne peut qu'immédiatement retenir l'attention de ceux et celles pour qui les concepts de "racines" et "identités charnelles" ont encore une signification.   

A visiter et lire régulièrement !  
https://llorenperrialbanell.wordpress.com/

--------------------------------------------------------

CORSE :
La mayonnaise "pas d'amalgame" ne prend pas.

Depuis la victoire des nationalistes corses au soir du second tour des élections régionales, les « pas d’amalgamistes » en prennent pour leur grade. La République jacobine prend la claque identitaire en pleine figure. C’est bien le vote communautaire d’un peuple insoumis qui renvoie le « vivre ensemble républicain » là d’où il n’aurait jamais dû sortir, c’est-à-dire dans les poubelles de l’histoire. En effet la Corse ce n’est pas le continent, Ajaccio ce n’est pas Calais. En quelques heures le peuple corse a réussi à faire ce que les continentaux n’osent plus faire, englués qu’ils sont dans les lois antiracistes, lois en réalité anti-gauloises, anti-européennes. La nuit de Noël deux pompiers et un policier ont été blessés à Ajaccio après être tombés dans une embuscade dans une cité.

Les Corses ont très bien reçu le message du président du SDIS de Corse du Sud, Charles Voglimacci, qui a déclaré dans un communiqué à propos des personnes qui ont agressé les pompiers et policiers : « Ici c’est Ajaccio et nous ne laisserons personne dicter ses propres règles, imposer la peur et s’accaparer un quartier de notre ville. Si cela les indispose, ils sont libres de partir. »

Vous connaissez la suite : plus de six cents personnes se sont réunies le lendemain devant la préfecture pour manifester leur colère. Entre 250 et 300 manifestants sont descendus ensuite dans le quartier en question en scandant « Arabi Fora » (« Arabes Dehors ») et « On est chez nous ». Une mosquée a été attaquée ainsi que la terrasse d’un kebab.

Ce qui différencie le peuple corse de ses cousins européens du continent, c’est cette volonté de conserver intacte la souche communautaire, ainsi qu’une volonté farouche de préserver sa terre de la moisissure qui se répand des zones de non droit jusqu’à la porte de nos foyers. La rue appartient à ceux qui y descendent, les Ajacciens l’ont bien compris. En ce moment même, une poignée d’hommes et de femmes bravent l’interdit préfectoral qui prohibe toute manifestation aux alentours du domicile supposé des malfaiteurs. Nous ne devons pas nous contenter d’être admiratifs devant une telle résistance face à la racaille et à l’Etat, nous devons les imiter. Quant à Gilles Simeoni, nouveau président du Conseil exécutif de la Collectivité Territoriale de Corse, nous ne pouvons que regretter ses prises de position, soucieux qu’il est sans doute de plaire aux gardiens du politiquement correct. Une prise de position en décalage avec son électorat nationaliste qui n’a que faire du fameux « pas d’amalgame ».

Llorenç Perrié Albanell / Perpignan le 27-12-15

---------------------------------------

Corse, l’insoumise

Au soir du dernier tour des élections régionales du dimanche 13 décembre, les nationalistes corses ont remporté une victoire historique aux élections territoriales en Corse. La liste « Per a Corsica » (Pour la Corse), issue de la fusion des autonomistes (17,62% au 1er tour) et des indépendantistes (7,73%), a obtenu 35,34% des voix. Il s’agit d’un tournant majeur dans le processus d’autodétermination de l’Ile de Beauté. Évidemment, ces résultats attisent la haine des jacobins de tous bords. Ces derniers, en effet, ne comprennent pas, ne comprendront jamais qu’il puisse exister une autre identité que l’identité administrative : l’identité charnelle.

En Corse, c’est le « vivre corse » qui prime, et non pas le « vivre ensemble », utopie institutionnelle au bord de l’explosion en France. Les Corses ont marqué leur désir de rester eux-mêmes, et c’est tant mieux, ce siècle sera celui du réveil des identités.

Nos jacobins s’offusquent qu’à l’assemblée de Corse on s’exprime en corse, langue vernaculaire jusqu’à preuve du contraire, bien que le discours de son président Jean-Guy Talamoni ait été traduit en français.

Les jacobins ne comprennent pas ou font mine de ne pas comprendre qu’il est mille fois préférable que dans les écoles corses, occitanes, bretonnes ou catalanes, on enseigne la langue du pays, l’histoire locale et les danses traditionnelles à la place de l’arabe dialectal, d’une histoire sélective pour servir des objectifs obscurs, le zouk ou la zumba.

Les jacobins s’indignent et dénoncent un soit-disant complot mondialiste dès lors qu’il s’agit du nationalisme ethnique, alors que le jacobinisme n’est rien d’autre que de la mondialisation au petit pied.

(...) 

Llorenç Perrié Albanell / Perpignan le 26-12-15.

Pour lire l'intégralité de l'article : cliquez ici

----------------------------------

Langues régionales : Le bal des faux-culs

Signée en 1999, depuis 15 ans, la fameuse Charte des langues régionales attend toujours d’être ratifiée. Notre président « normal » avait prévu de le faire lors de la campagne présidentielle de 2012. Aujourd’hui, en difficulté pour les élections régionales, la gauche tente un coup de filet pour capter l’électorat régionaliste.  Un coup d’épée dans l’eau pour les apprentis sorciers de l’Élysée ! Leurs adversaires de façade, en ont décidé autrement au Sénat (179 sénateurs) avec l’appui de 9 sénateurs du RDSE (Rassemblement Démocratique et Social Européen) à majorité PRG. Les vieux réseaux jacobino-égalitaristes fonctionnent toujours. Tout est bon pour liquider l’âme des peuples et renforcer la République cosmopolite.

L’argument fumiste mis en avant par la mafia jacobine est le caractère anticonstitutionnel de la Charte. La République ne reconnaît qu’une langue : le français. En revanche, peu d’élus indiquent que cette Charte à un vice caché : la reconnaissance des langues extra-européennes. Ces dispositions mettraient sur un même plan les langues autochtones et des langues allogènes comme l’arabe  dialectal. Seuls certains souverainistes ou éléments de l’extrême-droite tricolore ont relevé ce fait de taille. Un argument de poids pour évincer une fois pour toutes le débat sur le sujet.

La gauche s’exprime en faveur de la ratification au travers de Christiane Taubira qui déclare dans l’hémicycle que : « La vraie question est celle de notre conception de la Nation (…) À mes yeux, celle-ci doit être capable de construire de l’harmonie sans étrangler sa diversité ». Inutile de préciser qu’ici nous ne parlons pas de la même « diversité ». Manuel Valls déplore pour sa part : « la surdité de la droite ».  L’écologiste François de Rugy tweete : « C’est donc la majorité du Sénat – censée être la chambre des territoires de France – qui a rejeté les langues régionales, non-sens ». Toutes ces déclarations prêtent à sourire, lorsque l’on sait que ces personnalités politiques prônent une société d’êtres hors-sol, sans culture propre et enracinée, au bénéfice de la « soupe universelle ». Le seul intérêt dans l’affaire est électoral.

Les sénateurs de droite ? C’est bonnet-blanc et blanc bonnet. En charge du pouvoir, ils auraient sûrement agit autrement afin de conserver leurs prébendes. Ils seraient allés chercher les votes chez les défenseurs des langues régionales. Mais là n’est pas le fond de la question. C’est leur libéralisme viscéral, leur vision marchande du monde, qui fait qu’ils s’opposent de manière si « républicaine » à la ratification. En effet, toute différence identitaire leur apparaît comme une entrave à la société de marché dont ils rêvent. « Niveler pour mieux vendre » un slogan qui sied parfaitement à leur vision du monde. L’incantation républicaine de la sacro-sainte unité territoriale n’est qu’un prétexte sous leur houlette. En fait, la France n’est plus qu’une colonie américaine administrée depuis Bruxelles (Réintégration dans le commandement intégré de l’OTAN, soumission au diktat de Bruxelles, aucune opposition au Traité-transatlantique, etc.).

Nos souverainistes jacobins rejettent la Charte au motif qu’elle représente un danger car des langues extra-européennes présentes dans l’Hexagone se verraient recevoir les mêmes droits que des langues autochtones, ce qui est anormal, je le concède ou bien encore que ces langues risquent de porter préjudice à l’unité de la France.

Deux points à expliciter (car dans la catégorie des faux-culs ils ne valent pas plus que les autres cités plus haut) :

D’abord ce qui risque de nuire à l’unité de la France ce n’est pas les quelques militants régionalistes, autonomistes, voire indépendantistes qui réclament à juste titre des droits pour leur langue et culture. Si on réfléchit bien, c’est l’intransigeance génocidaire du régime jacobin sur ces questions-là qui fabrique les séparatismes. Il n’y a donc pas de fumée sans feu… C’est la République elle-même qui se met en danger en accueillant un flux incessant et considérable d’immigrés inassimilables de par leur culture et leur vision du monde incompatible avec celle des Européens.

Ensuite, ils invoquent le vice caché de la Charte : la reconnaissance de langues minoritaires extra-européennes. Cette disposition est effectivement une aberration. Il s’agit ici d’un faux pluralisme, non historique, fondé sur un égalitarisme forcené d’idéologues souhaitant transposer leur délire universaliste en universalité juridique. Vouloir mettre sur un pied d’égalité des langues qui ne disposent pas de la légitimité d’un territoire historique, c’est saccager tout un système de valeur. Si toutes les langues disposent d’une légitimité juridique, laquelle alors est encore légitime sur un territoire défini ?

Cette charte comporte des vices ? Pourquoi alors ne pas créer une loi qui viserait à protéger et promouvoir les identités et les langues régionales autochtones ? Nous sortirions peut être d’une impasse et du génocide culturel des peuples enracinés ; un véritable rempart contre ce qu’il convient d’appeler « l’idéologie du même ». La « mêmetée », c’est quand l’égalitarisme atteint son pinacle, c’est-à-dire lorsqu’une société est constituée d’hommes identiques et interchangeables. Comment faire alors face à l’avènement d’une gouvernance mondiale, puisque « tout le monde est tout le monde ». Restent les identités charnelles (opposées aux identités administratives), la lutte de l’homme enraciné contre l’homme déraciné. Cette lutte passe également par la défense et la promotion des langues régionales. Une langue n’est pas seulement l’orthographe ou la grammaire, elle est aussi porteuse d’une philosophie et d’une histoire qui crée la diversité, tout ce que nos ennemis détestent : l’identité.

Llorenç Perrié Albanell, Perpignan, le 6 novembre 2015.

----------------------------

Articles issus du blog de Llorenç Perrié Albanell
"El bloc d'un català identitari, lliure i europeu"

A visiter et lire régulièrement !
 

https://llorenperrialbanell.wordpress.com/

catalogne,catalunya,corse,corsica,langues régionales,racines,identités,identités charnelles,patries charnelles,france jacobine,jacobinisme,mondialisation au petit pied,colonie américaine administrée depuis bruxelles,france jacobine,jacobinisme,mondialisation au petit pied,colonie américaine administrée depuis bruxelles