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01/07/2015

Le monde libre face au terrorisme américain.

Le monde libre face au terrorisme américain.

 

Les États-Unis sont en train de devenir pour le monde un problème (Emmanuel Todd).

 

 

L'Amérique s'impose de plus en plus

comme une puissance tératologique et apocalyptique (...) 

En guerre elle donne Hiroshima, l'Irak ou le Vietnam, en culture les Tortues Ninja, Madonna ou Lady Gaga, en économie inégalités et dettes, des zones zombies ou la hideuse guirlande des Urban Sprawls (prolifération cancéreuse et géométrique des banlieues) qui défigurent le monde, et que le grand essayiste et écologue Dean Kunstler a brillamment dénoncé.

 

Dean Kunstler parle d'une économie hallucinée ; on peut dire que le militarisme américain est aussi halluciné, qui propose aux Européens une extermination sous anesthésie pour cet été — car où est passée l'opinion publique susceptible de réagir ici ou là, où est passé le gouvernement européen susceptible de demander aux Américains d'arrêter leur délire? Je me souviens des manifestations menées par nos partis communistes en Occident, et qui rassemblaient 300.000 personnes, ou même des manifestations européennes contre la guerre en Irak… Aujourd'hui personne ne réagit.

Mais en Asie aussi, la Thaïlande, les Philippines, d'autres Etats vassaux et corrompus, quadrillés par les bases US, promeuvent cette idée d'une guerre d'influence contre la Chine.

 

Faisons quelques rappels pour situer notre lecteur.

 

Tocqueville a recensé les désastres humains et culturels qui allaient venir d'Amérique (l'argent, le messianisme, le féminisme, le racisme, les médias aux ordres, la vulgarité…). Et alors que l'Amérique est encore loin de tout, il consacre plusieurs chapitres à la question militaire en « démocratie » américaine (tome 2, 3ème partie) : « De toutes les armées, celles qui désirent le plus ardemment la guerre sont les armées démocratiques (…). On peut donc dire d'une manière générale que, si les peuples démocratiques sont naturellement portés vers la paix par leurs intérêts et leurs instincts, ils sont sans cesse attirés vers la guerre et les révolutions par leurs armées ».

 

Puis Tocqueville se fait encore plus inquiétant : « Il y a deux choses qu'un peuple démocratique aura toujours beaucoup de peine à faire : commencer la guerre et la finir… (…) Il n'y a pas de longue guerre qui, dans un pays démocratique, ne mette en grand hasard la liberté ».

 

Deux éléments importants sont soulignés par le grand analyste français :

 

D'abord les Américains n'aiment pas faire la paix — ou la bâclent du mieux qu'ils peuvent. Du Traité de Versailles en 1919 en passant par le Vietnam ou la Guerre Froide après 1945 et l'actuelle ébullition russophobe et antichinoise, ils se livrent à la « guerre perpétuelle ».

 

Deuxièmement, Tocqueville voit que la guerre mettra fin aux libertés, comme l'a fait la guerre contre le terrorisme (cet EGM, être généré médiatiquement) à partir des années 90 ou du 11 septembre ; la fascisation américaine peut être datée de Clinton, mais Chesterton la voyait poindre au cœur des années vingt : lynchage des noirs, chasse au faciès (pas d'italiens ou de balkaniques en Amérique!), chasse aux bolcheviques-anarchistes, chasse enfin aux buveurs de bière ou de vin rouge…

 

Voilà où nous en sommes deux siècles après Tocqueville, quand les vassaux et les politiciens choisis (un politicien européen n'est plus élu, il est choisi, a déclaré un historien américain) vont accepter leur ruine avec un bel esprit de renoncement et dans l'indifférence d'une opinion publique momifiée. Les prétextes incriminés relèvent de la plus criante hypocrisie, hypocrisie qui existait déjà à l'époque de Rudyard Kipling ou Jules Verne quand on envahissait et pillait un pays pour les mêmes éhontés prétextes humanitaires. On évoque souvent l'hypocrisie de cette civilisation « démocratique » anglo-saxonne ; l'analyste anti-impérialiste Hobson parlait en 1900 d'inconsistance de l'esprit humanitaire et impérial britannique. Peu cher payé pour les camps de concentration des Boers…

 

On pourra enfin rappeler une chose: ces démocraties se pensent meilleures, mais elles ne sont meilleures que parce qu'elles ont gagné leurs récentes guerres. Robert McNamara, dans Le Brouillard de la Guerre, le rappelle: « si nous avions perdu en 1945, nous aurions mérité d'être pendus ».

 

Il fut un temps où les démocraties prenaient plus de gants. On avait peur du péril jaune, du péril rouge, mais aujourd'hui on n'a même plus besoin de prétextes. L'Europe devient une colonie d'esclaves au service de l'étranger ou du bankster américain.

A ce titre, elle et sa population sont « expendable », liquidables sur un champ de bataille ou dans une salle de marché. On fait confiance à la télé et aux ordinateurs pour anesthésier tout le petit monde.

 

Je pense au grand écrivain américain Gore Vidal ; dans son beau pamphlet sur la guerre perpétuelle US, il écrivait : « La junte du Pentagone en charge de nos affaires a programme son président pour nous dire que Ben Laden était un maléfique qui enviait notre bonté, notre richesse et notre liberté ». 

 

Gore Vidal recense après 200 opérations militaires US de 1960 à 2000 puis il fait le lien entre la cruelle oligarchie boursière des années Clinton-Bush et la militarisation de la politique US devenue ultra : « L'administration US, à peu près inepte dans tous les domaines sauf dans l'exemption des impôts pour les plus riches, a déchiré tous les traités auxquels les nations civilisées souscrivent, les accords de Kyoto, puis les accords nucléaires avec la Russie ».

 

Enfin, Vidal rappelle ce que c'est qu'un terroriste.

Et ce n'est pas pour lui un fou d'Allah : « Selon le dictionnaire d'américain d'Oxford, le mot terroriste désigne un supporteur des Jacobins, qui défend et pratique la Terreur, soit la répression et le bain de sang dans la propagation des principes de démocratie et d'égalité ».

 

Avant de conclure : « la plupart des terroristes actuels se trouvent dans nos gouvernements occidentaux ».

 

 

Nicolas Bonnal pour Sputnik, le 23 juin 2015.

 

http://fr.sputniknews.com/opinion/20150622/1016660793.html

 

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21/06/2015

Fin du dollar Roi ? La Chine paie du pétrole Russe en Yuan.

Fin du dollar Roi ?

La Chine paie du pétrole Russe en Yuan !

 

17/06/2015 – MONDE (NOVOpress)

 

Les premières ventes de pétrole en Yuan entre la Russie et la Chine sont officielles : un tournant historique qui pourrait bien signer la fin de l’hégémonie du dollar US dans le monde.

 

Deux mastodontes de l’économie mondiale, la Chine et la Russie, qui se passent du dollar pour leurs transactions pétrolières, voilà qui est totalement inacceptable pour les Etats Unis d’Amérique confrontés là à une question de vie ou de mort.

 

En 1971 Richard Nixon avait conclu un accord avec l’Arabie Saoudite puis avec l’Opec imposant le règlement de toute transaction pétrolière en USD. Le pétrodollar était né.

Cela impliquait que les produits non producteurs en pleine croissance, comme le Japon d’alors, devait d’abord gagner des dollars pour pouvoir acheter l’énergie dont ils avaient besoin. Donc vendre leur propre production de biens de consommation en USD. Et aux pays moins développés ne restait que la solution d’emprunter des USD sur les marchés financiers ou à la Banque mondiale, à moins qu’ils ne soient généreusement aidé par le Fonds Monétaire International, toujours en USD. Et de payer des intérêts en USD.

 

Les États-Unis de leur côté n’avaient qu’à imprimer plus de billets pour couvrir leurs besoins et répondre à cette demande massive de dollars. Ils peuvent donc importer ce qu’ils veulent sans avoir à se soucier de "gagner" l’argent qui servira à payer leurs fournisseurs. Ce qui se reflète par leur dette astronomique de 18.000 milliard d’USD dont une large partie est supportée par des investisseurs étrangers et des organismes financiers.

 

Si les 4/5ème des échanges mondiaux qui utilisent actuellement le dollar se faisant en une autre devise, alors la monnaie américaine n’aurait guère plus d’intérêt pour les investisseurs et s’effondrait. Ce qui rendrait du jour au lendemain les produits Apple et Nike hors de prix, où entraînerait une baisse de profit significative de ces sociétés stars qui seraient compensée par des "ajustements" de main d’œuvre et une explosion du chômage.

 

Pour résumer : un effondrement soudain du fameux modèle Américain.

 

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Certains pays, pour des raisons politiques ou commerciales, avaient déjà tenté de briser cet interdit absolu.

 

En novembre 2000 l’Irak commença à vendre son pétrole en Euro, dans le cadre d’un programme "pétrole contre nourriture". L’attaque unilatérale des USA contre le pays en 2001 termina brutalement cette dérive et indiqua clairement aux pays voisins que libeller leurs ventes de pétrole en une autre devise que l’USD entraînera leur perte et la mort de leur dirigeant.

 

En 2011 le colonel Kadhafi mettait la touche finale à son grand rêve de panarabisme en lançant le Dinar-Or qui serait la monnaie des futurs "Etats Unis d’Afrique". Le but était principalement de fédérer la puissance des divers pays du continent pour les sortir de leur spirale de la dette et exploiter au juste prix leurs propres richesses. Dont le pétrole.

Un terrorisme islamiste soutenu par les USA et des bombardements massifs de l’OTAN détruisirent le pays et se termina par l’exécution sommaire du leader Libyen.

 

L’Iran de son côté décida de créer en 2007 une Bourse du Pétrole où serait accepté tout autre moyen de paiement que le dollar US. Cela a provoqué des sanctions très dures de la part des USA, en pénalisant notamment l’Union Européenne, son principal partenaire économique. Les USA lancèrent un programme doté de 400 millions d’USD pour financer des ONG prêtes à déstabiliser le pouvoir local et justifier une éventuelle intervention mais la crise de 2008 repoussa ce plan. Les banques Européennes furent par contre lourdement attaquées par les USA pour avoir autorisé des opérations commerciales avec l’Iran.

 

Le Venezuela, autre important pays producteur de pétrole, avait lui aussi approuvé l’approche Iranienne et avait ainsi échangé son pétrole contre du personnel médical avec Cuba. Les États-Unis ont considéré qu’il s’agissait là d’une provocation et le président Obama a récemment déclaré que "le Venezuela représentait une menace terrible pour notre sécurité nationale". Là encore des sanctions sans véritables justifications visent à isoler ce pays du reste du monde et surtout à bloquer toute possibilité de transaction financière.

Et toujours au nom de la défense de la Démocratie.

 

Voilà pourquoi il est prévisible que les USA et l’OTAN intensifient leurs menaces contre la Russie. L’Ukraine a déjà constitué une première approche pour le moment peu concluante mais l’arrivée de forces spéciales US à Kiev pour former les milices putschistes et le déploiement de chars lourds à la frontière Russe indique clairement la volonté américaine de poursuive la confrontation.

 

http://fr.novopress.info/

 

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Crédit photo : Greg Westfall via Flickr (CC) = site de Gazprom dans la banlieue de Moscou.

 

Source article :

http://fr.novopress.info/189352/fin-du-dollar-roi-chine-paie-du-petrole-russe-en-yuan/

http://fr.novopress.info/

29/05/2015

Donbass : Une très nette intensification des affrontements...

Ukraine / Donbass :

 

Une très nette intensification des affrontements.

 

La République populaire de Donetsk a décidé de déclarer jour de deuil ce 28 mai 2015, suite, notamment, à l’anéantissement de toute une famille, avant-hier à Gorlovka, suite à des frappes du 1er bataillon d’artillerie de la 44e brigade.

Les forces ukrainiennes continuent leurs attaques nocturnes, considérant sans doute avoir l’avantage de nuit sur les forces républicaines. Pour le moment, cette tactique n’a pas démontré son efficacité. C’est pourquoi, dans la journée, on constate une accalmie relative, ce qui permet aux observateurs de l’OSCE, qui ne travaillent jamais de nuit, de consigner quotidiennement dans leurs rapports que la « trêve » est globalement respectée…

Mais d’une manière générale, on note une très nette intensification des affrontements depuis l’assassinat de Mozgovoï. Et, signe d’espoir, plus de 1.000 tonnes d’aide humanitaire russe viennent encore d’être acheminés par les camions blancs dans le Donbass.

 

 

Les résultats des frappes des obusiers du 1er bataillon de la 44e brigade ukrainienne :

ici vivait une paisible famille du Donbass qui a été anéantie.

Source : chaîne Youtube Graham Phillips

 

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Washington continue ses provocations et maintient sa politique d’agression contre la Russie et les russophones d’Ukraine. Le vice-président des Etats-Unis Joe Biden a dénoncé mercredi ce qu’il nomme « l’agression pure et simple » du président russe Vladimir Poutine en Ukraine, en exhortant les pays occidentaux à « se tenir prêts à imposer de nouvelles sanctions » à Moscou. Le maître donne ses ordres à ses larbins. (Note de K : je ne sais pas ce qui me désole le plus ; entre le fait de voir les pays européens ramper de la sorte devant Washington… ou le fait de constater qu’une grande partie des européens croient (en sus) réellement à ce genre de conneries !?!??)...

Le Département d’Etat a en outre annoncé de son côté le versement pour la junte d’une aide supplémentaire de 18 millions de dollars destinée à renforcer les mesures liberticides et criminogènes sur l’ensemble du pays.

 

24 heures sur la ligne de front

 

Toute la nuit dernière, les frappes sur les villes et les villages du Donbass de la part de l’artillerie ukrainienne se sont poursuivies. Dans la journée, on notait que, pour la première fois depuis la chute du saillant, le secteur de Debaltsevo avait été touché par une frappe de roquettes Grad. La ligne de front reste néanmoins inchangée.

Sur la partie nord du front du Donbass, la zone se situant au-delà de la ligne Pervomaïsk – Lugansk, a une fois de plus été l’objet d’affrontements de diverses intensités. Les pertes depuis hier soir s’élèvent pour les forces républicaines à 38 blessés, 3 morts, 1 BMP endommagé, 1 BTR et 1 obusier D-30 détruits ; et du côté des forces de Kiev, on déplore une vingtaine de blessés, deux BTR et un char lourd endommagés. Les FAN poursuivent la mise en place de fortifications sur les points jugés névralgiques, et des exercices d’entrainement et de formation se poursuivent à l’arrière.

(…)

Lire la suite du chapitre "24 heures sur la ligne de front" en cliquant sur :

http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/ukraine-donbass-une-tres-nette-intensification-des-affrontements

 

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La révolte gronde en Ukraine béhachélisée

 

Les syndicats ukrainiens descendent dans la rue pour réclamer la révision des salaires et le remboursement des arriérés. La révolte gronde en Ukraine «proeuropéenne», les gens ont d’ores et déjà perdu leurs illusions de l’hiver 2013-2014, en constatant qu’ils n’ont rien gagné depuis le coup d’Etat. Les protestations pacifiques risquent de dégénérer en révolte sociale.

Officiellement, le régime de Kiev n’a pas d’argent, d’ailleurs le régime a intérêt à prolonger la guerre dans le Donbass pour détourner l’attention de l’opinion des vrais problèmes du pays. Il s’agit pour la junte de consolider la société selon ses anciens schémas en prétextant une « menace extérieure ».

Avec la chute du niveau de vie et la casse sociale imposées par les euromondialistes qui commencent à se faire durement ressentir, les autorités de Kiev ont de plus en plus de difficultés pour détourner l’attention de la population sur la situation réelle dans le pays.

 

Jacques Frère, pour NationsPresse.info, le 28 mai 2015.

http://www.nationspresse.info/

 

Note de K :

Sur le sujet, lire également :

http://fr.sputniknews.com/international/20150527/1016294144.html

 

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Ukraine / Donbass :

 

Des groupes de sabotage

sur les arrières de la Nouvelle Russie.

 

Il y a exactement un an, le 26 mai 2014, le régime de Kiev lançait une offensive généralisée sur le Donbass et commençait le pilonnage à l’artillerie lourde de Donetsk, faisant fi des victimes civiles, des femmes, des vieillards, des enfants, touchés par ses tirs. Peu lui importait leur sort, puisque la junte considère que les gens qui habitent le Donbass sont des « sous-hommes « (dixit Arseny Yatseniuk le Premier ministre).

Nous aurons donc, tout au long de cette chronique, une pensée émue pour toutes ces victimes d’un régime barbare qui est prêt à s’imposer jusqu’au dernier Ukrainien. Depuis, la guerre se poursuit, et pas à l’avantage de l’agresseur kiévien ; à tel enseigne qu’il est aujourd’hui obligé d’utiliser des méthodes toujours plus douteuses (terrorisme, sabotages, assassinats ciblés…) pour tenter d’inverser le cours de l’Histoire. Demain, la Nouvelle Russie sera libre ou ne sera pas.

 

 

Les funérailles d’Alekseï Mozgovoï, chef de la brigade « Prizrak » 

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Selon un responsable d’Amnesty International, Krasimir Yankov, Alexander Alexandrov Evgeny Erofeev, les fameux soldats « russes » capturés par les troupes de Kiev vers Shachtye auraient subi des actes de torture pour passer aux aveux. La plus inquiétant est que l’OSCE a validé ses « aveux » comme spontanés et crédibles.

Si la présence de « soldats russes » sur le territoire ukrainien est bien un mythe entretenu par Kiev et la caste politico-médiatique occidentale, en revanche il y a bien des groupes de sabotage kiéviens en opération sur le territoire de la Nouvelle Russie. Le sabotage d’une ligne de communication par voie ferrée a été constaté à seulement une quinzaine de kilomètres de l’endroit où a été assassiné Mozgovoï.

Aujourd’hui, on signalait aussi le minage d’un tronçon de chemin de fer sur l’axe Kvashino-Amvrosievka, à une vingtaine de kilomètres au sud de Torez, près de la frontière russe. Il n’y a pas de victimes, seulement de la casse de matériel roulant. Ce qui fait le troisième sabotage de voies ferrées en trois jours.

Ces commandos seraient donc capables d’opérer en profondeur sur les arrières des premières lignes des FAN. Nous sommes pour le moment dans l’impossibilité d’évaluer leur nombre et leurs capacités opérationnelles. Mais sont-ce des commandos « ukrainiens » ?

 

 

 

Entrainement d’une unité de chars lourds des FAN près de Lugansk,

sans doute le bataillon « Avgust » (Août) puisqu’il y a des T-64BM Bulat

aux côtés des T-72B1V et des T-64BV.

 

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Des failles dans la préparation de l’offensive kiévienne

 

La préparation militaire et psychologique des troupes de l’armée ukrainienne dans le Donbass est faible, le mécontentement des populations locales est réel et en constante augmentation, et la crainte pour le commandement opérationnel de voir les désertions s’accroître en cas de lancement des opérations à grande échelle est une évidence. Telles sont les conclusions d’une commission d’inspection de l’armée ukrainienne qui sont arrivées de façon inopinées sur le bureau du chef du service de renseignement des forces de la RPD.

A cela s’ajoute la corruption endémique qui mine les forces de Kiev : après les vols d’effets militaires et de nourriture constatés dans les camps d’entrainement en Galicie, voilà que certains stocks d’essence sont l’objet de disparitions malencontreuses. Sur Channel 5 (contrôlée par le groupe de Porochenko), un combattant du « régiment » néonazi « Azov », Sergey Korotkov, s’est ému de ces vols d’essence de plus en plus fréquents et qui affecteraient, entre autres, son unité.

Si l’armée ukrainienne connaît de très sérieuses failles dans la préparation de son offensive, en revanche elle semble avoir mis les bouchées double en matière de renseignement et de balisage de ses frappes d’artillerie. En effet, il semblerait que certains de ses drones pourraient placer des « balises » à des endroits précis du champ de bataille afin de guider avec plus de précision les tirs de son artillerie lourde. Reste à savoir d’où proviennent ces drones et qui les guide, puisque nous ne connaissons pas en Ukraine de modèles de drones fabriqués localement capables d’une telle chose.

(…)

 

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La mort kiévienne frappe à nouveau Gorlovka

 

Gorlovka, hier soir vers 20h00, a été frappé de plein fouet par un important pilonnage des forces ukrainiennes. Les dégâts sont énormes et les victimes nombreuses : rue Korolenko, un homme et une fillette de 12 ans (photo ci-dessus) ont été tués, une femme et ses deux enfants sont dans un état critique : un petit garçon de 3 ans et demi a été blessé de même qu’un bébé de deux semaines ; leur mère, blessée elle aussi, a dû être amputée du tiers supérieur de l’avant-bras droit.
Deux miliciens ont aussi trouvé la mort.

(…)

 

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Du changement en Pologne ?

 

Le résultat de l’élection polonaise pourrait ne pas être forcément favorable pour le régime de Kiev. Le président élu, Andrzej Duda, tient une position plus ferme contre les extrémistes de droite en Ukraine que son prédécesseur. A plusieurs reprises, il s’est interrogé sur la reconnaissance des membres de l’Armée insurrectionnelle l’Ukraine en tant que combattants pour l’indépendance de l’Ukraine et a rappelé les « centaines de milliers de victimes polonaises des massacres en Volhynie et en Galicie orientale pendant la Seconde Guerre mondiale ».

Qui plus est, Duda est réputé « euroseptique ». Si, en Pologne, le président a peu de pouvoir, il façonne les orientations politiques par ses discours et autres interventions publiques. Il pourrait bloquer les décisions du Premier ministre, l’ultralibérale Ewa Kopacz. Reste à savoir si ce nouveau président sera aussi servile envers les intérêts atlantistes que son prédécesseur et s’il appliquera ses principes affichés face à cette fosse septique qu’est devenue l’Ukraine « pro-européenne ». Pendant sa campagne électorale, il a néanmoins promis de fournir des armes à Kiev en cas de victoire… 

 

Note de K :

Sur le sujet, lire également :

http://fr.sputniknews.com/international/20150527/1016291848.html

 

 

Jacques Frère, pour NationsPresse.info, le 27 mai 2015.  

http://www.nationspresse.info/

 

Pour lire l’intégralité de l’article, regarder les vidéos, etc., cliquez sur :

http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/ukraine-donbass-des-groupes-de-sabotage-sur-les-arrieres-de-la-nouvelle-russie

 

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Ukraine: 

 

Porochenko sept fois plus riche,  

après une année au pouvoir ! 

 

Les revenus de Piotr Porochenko ont augmenté de plusieurs fois depuis son entrée en poste de président de l'Ukraine, rapportent des médias internationaux, en constatant qu'en 2013, Porochenko avait déclaré 2 millions de dollars, alors qu'en 2014, il s'agissait déjà de 17 millions de dollars. 

A signaler que cela s'est produit sur fond d'effondrement économique du pays en pleine crise politique. Depuis un an à la tête de l’Ukraine, Piotr Porochenko qui avait promis d’en finir avec l’oligarchie n’a pas vendu un seul de ses actifs économique. 

"Si je suis élu, je vendrai la société Roshen. En tant que président, je veux m’occuper uniquement des affaires de l’Etat", avait promis M.Porochenko au cours de sa campagne électorale en avril 2014. Et le soir de son élection, le 25 mai 2014, il se voulait le président d’une Ukraine où l’on "vivrait autrement". 

"En tant que chef de l’Etat, je souhaite instaurer de nouvelles traditions politiques, et j’initie dès aujourd’hui la vente de tous mes actifs économiques", a-t-il par la suite déclaré solennellement. 

Le directeur du service sociologique Baromètre ukrainien Viktor Nebojenko a prévenu le président de sérieuses conséquences politiques d'une telle situation.

(...) 

Le montant de la dette que Kiev doit rembourser dans les quatre ans est évalué à 30 milliards de dollars (27,6 milliards d’euros). Kiev négocie un allégement de 15,3 milliards. Ouvertes en mars, les discussions doivent être bouclées d’ici la mi-juin.

 

Sputnik / Article source

 

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Forbes:

 

La Russie tient bon, l’Ukraine au tapis.

 

16 mois après le divorce entre Moscou et Kiev, l’économie russe se ressaisit, tandis que Kiev risque d'être soumis à un isolement de la part de l'Ouest.

Alors que la situation économique en Russie s'améliore et qu’une résolution des problèmes est possible, l'Ukraine est au bord du gouffre et ne parvient pas à se stabiliser économiquement, estime le commentateur du journal Forbes Kenneth Rapoza.

Les indicateurs économiques russes sont meilleurs que prévu. Ainsi, le taux de chômage s'est établi à 5,8% contre des prévisions de 6%. Les investissements ont baissé de 4,8%, alors qu'on tablait sur une diminution de 6% au moins. La production industrielle a reculé, mais pas dans tous les secteurs économiques clés. En outre, si les sanctions sont levées, la situation en Russie s'améliora, déclare l'édition.

"Nous voyons que plus en plus de pays européens se lèvent contre les sanctions, environ une tiers de l'Europe ne les soutient pas, excepté la France et l'Allemagne qui sont toujours pour le maintien de sanctions à l'encontre de Moscou. Pourtant, un document fixant les conditions de prolongation des sanctions estime que les 28 Etats membres devront soutenir la prorogation, ce qui est presque impossible", déclare le directeur de la compagnie Prosperity Capital Management Martin Charmoy cité par Forbes.

Dans le même temps, l'état de l'économie ukrainienne reste critique. Le fait que l'Ukraine ait rompu sa dépendance vis-à-vis de la Russie ne signifie pas son indépendance face à l'Union européenne. "L'Ukraine ne parvient toujours pas à tenir sur ses deux pieds", indique le journal.  
Arseni Iatseniouk, premier ministre ukrainien, appelle les partenaires américains à saisir les possibilités d'investissements, surtout dans le secteur énergétique, qu'ouvre la campagne de privatisation en Ukraine. Cette proposition entend que les étrangers pourront acheter des entreprises publiques stratégiques à bas prix. Il semblerait toutefois que les dirigeants ukrainiens n'ont pas d'autre choix, indique l'article.

 

http://fr.sputniknews.com/international/20150528/1016306654.html

 

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Forbes: 

 

Iatseniouk brade l'Ukraine aux Etats-Unis

 

Les autorités ukrainiennes bradent les actifs publics, tandis que la société ne tient pas à ce que les biens d'Etat passent sous contrôle de compagnies étrangères, selon un magazine américain.

Le premier ministre ukrainien Arseni Iatseniouk "brade" les biens publics sur fond de campagne de privatisations en Ukraine et appelle les sociétés américaines à y prendre une part active, écrit le journaliste de Forbes Kenneth Rapoza.

Auparavant, M.Iatseniouk a rencontré le coprésident du groupe d'amitié avec l'Ukraine du Sénat des Etats-Unis, Dick Durbin, pour appeler les partenaires américains à saisir les possibilités d'investissement offertes par la campagne de privatisations en Ukraine, notamment dans le secteur énergétique, rappelle l'édition. 

Forbes constate que l'Ukraine se trouve en "état d'alerte" permanente. Le récent EuroMaïdan (manifestations pro-européennes de 2013-2014, ndlr) a soustrait le pays de la sphère d'influence russe pour l'amener dans la "douce étreinte" de l'Union européenne et des Etats-Unis.

Quoi qu'il en soit, la population ne s’empresse manifestement pas de soutenir la déclaration d’amour de Kiev à l'Occident. Malgré tous les appels de l'Occident à une coopération active avec l'Europe capitaliste, et non avec la Russie dont l'économie se trouve sous forte influence de l'Etat, on ne sait toujours pas à quel point l'Ukraine est aujourd'hui intéressante pour les investisseurs. 

"Pour l'instant, M.Iatseniouk coopère avec le président Piotr Porochenko dans la gestion d'une nation d'incrédules. Les cotes de confiance de ces deux dirigeants se sont effondrées. M.Iatseniouk pense sans doute que la vente au rabais des actifs publics à des étrangers ne provoquera pas de protestations, mais il est d'ores et déjà évident que l'Ukraine ne reste pas indifférente face à la perspective d'être contrôlée par des étrangers, à condition qu'ils ne parlent pas russe", constate Forbes.

 

http://fr.sputniknews.com/international/20150527/1016284414.html

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Valls à Marseille pour inaugurer une école privée musulmane...

Manuel Valls inaugure une école privée musulmane,

parrainée par le Qatar et l’Arabie saoudite !

 

Selon Europe 1, Manuel Valls, le Premier ministre socialiste, était ce jeudi à Marseille (Bouches-du-Rhône) pour acter la reconnaissance par l’Etat d’un établissement privé confessionnel musulman. Un établissement parrainé par le Qatar et l’Arabie saoudite, puisque leurs ambassadeurs étaient présents. Aussi, la pose de la première pierre de cet établissement a été réalisée en présence du président de l’UOIF, Amar Lasfar,  la semaine dernière.

C’est donc avec le soutien de deux soutiens actifs du jihadisme et avec la bénédiction d’une structure proche des "Frères musulmans" (interdits en Egypte pour terrorisme) que le très socialiste Premier ministre est venu vanter les mérites d’un "islam de France" dont Bernard Cazeneuve, son ministre de l’Intérieur, veut promouvoir l’expansion par une fondation garantissant les emprunts des projets.

C’est la première école privée musulmane à Marseille a être reconnue par l’Etat. Il s’agit du quatrième établissement privé confessionnel de ce type à passer sous contrat avec l’Education nationale.

Manuel Valls en a profité pour y rencontrer des parlementaires socialistes, notamment la fameuse Samia Ghali, qui se battent pour que certaines écoles musulmanes soient labellisées, "un gage de contrôle et de sérieux", selon leurs dires. Au début de l’année, le gouvernement avait acté la multiplication du nombre d’établissements privés musulmans, notamment pour mieux organiser "la place de l’islam dans la République".

Via

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27/05/2015

Mozgovoï assassiné !

Ukraine, Novorossiya, Macédoine…

Retour sur l’actu’ des derniers jours. 

 

( Désolés d’avoir été peu présents sur nos blogs durant la dizaine écoulée,

nous reprendrons un « rythme de croisière » passé début juin )

 

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25 mai 2015

 

Jacques Frère, pour NationsPresse.info

 

Ukraine / Donbass :

 

"Covert Action" contre la Nouvelle Russie

 

Selon des informations du service de renseignement de l’Armée orthodoxe russe (entre autres), une Covert Action (opération clandestine ou action sous couverture) nommée Sledge Hammer serait en cours, encadrée par des « conseillers » US et des contractors, appuyée sans aucun doute par la CIA, la DIA et d’autres « agences » occidentales, contre les républiques indépendantistes du Donbass.

Cette manœuvre subversive aurait pour objectif l’élimination des principales têtes militaires et politiques de la Nouvelle Russie et serait secondée par une autre opération : Vent du Nord, ciblant les moyens économiques, les infrastructures et les communications de deux régions sécessionnistes. Cela expliquerait le retard pris par le commandement ukrainien pour lancer son offensive (prévue initialement début avril). Une fois la Nouvelle Russie décapitée et désorganisée, l’attaque pourrait alors être lancée sur une vaste échelle.

Reste à savoir comment les FAN vont réagir et surtout de quelle manière en Russie on traitera le problème. Car il s’agit bien là d’une aide militaire directe des USA et de l’OTAN au régime de Kiev.  

 

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L’ancien chef du service de renseignement extérieur ukrainien, Mykola Malomuzh (photo ci-dessus), a reconnu que le commandant de la brigade « Prizrak », Alexei Mozgovoï, a été éliminé par la « guérilla ukrainienne » qui « n’est pas sous le contrôle des forces armées de l’Ukraine ». Comme il n’y a pas de « guérilla ukrainienne » à l’intérieur des républiques indépendantistes, on l’aura compris, ce sont des contractors qui ont fait le boulot. La thèse des mercenaires chasseurs de primes, que nous évoquions il y a deux jours, s’étoffe.

Ajoutons aussi que l’inénarrable néonazi Igor Mosiychuk, des Patriotes ukrainiens, a déclaré qu’il connaît « personnellement ceux qui ont tué » Mozgovoï… A vérifier !

Ce général ukrainien a expliqué à la télévision kiévienne que de telles opérations allaient se poursuivre. Les craintes du renseignement de Nouvelle Russie, que nous évoquions hier, sont donc bel et bien fondées.

Les troupes ukrainiennes continuent néanmoins d’utiliser la « trêve » pour continuer de se préparer pour une attaque de grande envergure. Cependant, en raison du moral très bas des troupes, du manque d’aguerrissement et de l’impréparation du personnel militaire, l’objectif principal des autorités de Kiev se concentre en ce moment sur l’emploi de mercenaires contre les unités des forces armées indépendantistes, en plus des pilonnages réguliers de zones urbaines pour toucher des civils et la destruction de l’infrastructure du Donbass.

(…)

  

Un an de crimes « pro-européens »

 

Bientôt un an de pouvoir pour le boucher de Kiev, Petro Porochenko, un an de guerre, de tueries, de massacres en tous genres, de déportations de populations, de destructions à tous les niveaux, de divisions de ce qui reste de son pays, d’écroulement économique et social, un an de gâchis « proeuropéen ». Porochenko est arrivé au pouvoir le 7 juin 2014, à la suite d’élections contestables le 25 mai où quelque 7 millions de ses compatriotes en étaient tout bonnement exclus de facto car ces russophones et chrétiens orthodoxes sont considérés comme des « sous-hommes », selon l’expression de son Premier ministre Arseny Yatseniuk, donc indésirables dans l’Ukraine « proeuropéenne ». Avec la mise sous tutelle US, l’objectif premier du régime mis en place de force en février 2014 est l’éradication de 7, tout d’abord, puis 20 millions de personnes en Ukraine au final, par une galicisation culturelle et linguistique à outrance, accompagnée de conversions de force à la secte uniate, à défaut par une expulsion généralisée ou par un génocide… reconnu officiellement par Yatseniuk auprès d’un journaliste français il y a peu.

 

Note de Kurgan,  pour plus de détails, cliquez sur :

>http://gaideclin.blogspot.fr/2015/05/apres-sa-rencontre-avec-valls.html

(…)

 

Jacques Frère

 

Pour lire l’intégralité de l’article, regarder les vidéos, etc…

Cliquez sur : http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/ukraine-donbass-covert-action-contre-la-nouvelle-russie

 

 

Le district Kievsky de Donetsk, a été bombardé dans la nuit du 18 au 19 mai 2015 vers .

Un civil a été tué dans son appartement, d'autres ont été blessés.

( Voir à ce sujet : https://www.youtube.com/watch?v=nXjUy... )

Les médias ukrainiens ont de nouveaux accusés les "terroristes" qui "s'auto-bombardent" et "s'auto-tuent".

Sauf que… un autre reportage fut diffusé par un de leurs confrères dans la soirée du 19…Mince alors…

Vidéo de Anatoly Shariy: https://www.youtube.com/watch?v=fDqHq...

Sous-titres / source : Thalie Thalie

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25 mai 2015, Erwan Castel

 

Cet après midi, un pope orthodoxe est venu bénir les combattants de l'unité, tandis qu'à l'horizon les nouvelles et les grondements de l'artillerie ukrainienne, de plus en plus sombres, annoncent le retour prochain des orages d'acier...

Les visages des volontaires, éclairés par les flammes des cierges tenus entre leurs mains jointes, étaient graves et sereins et les ombres de lumière dansant sur les mâchoires fermées donnaient à ces silhouettes au regard de feu, semblance à ces statues héroïques émergeant de la pierre des vieilles cathédrales...

L'assassinat de Mozgovoï, le commandeur du bataillon "Prizrak", semble bien porter la marque infecte d'un commando ukrainien, et que d'autres leaders de Novorossiya seraient les prochaines cibles d'une liste noire précédant l'offensive...

Sur le terrain, les reconnaissances ukrainiennes se font de plus en plus offensives, générant des combats nocturnes d'une violence et d'une durée sans cesse en augmentation...

La nuit dernière, tandis que les bombardements s'intensifiaient sur Gorlovka, les "ukrops" menaient de violents assauts sur Avdeevka et Peski. Les hôpitaux de Donetsk tournent désormais à plein régime...

La guerre va reprendre très bientôt, quand, où et comment ? nul ne le sait, mais le front ressemble désormais à un mortel élastique qui se tend chaque jour un peu plus : il va casser, c'est inévitable, mais quand c'est la question...

Ce qui est sûr c'est que les accords de Minsk, aujourd'hui ne veulent plus rien dire à part une nouvelle fois avoir été une billevesée diplomatique destinée à sauver l'armée ukrainienne après la déroute de Debaltcevo et de la faire renaître de ses cendres.

Porochenko et sa clique d'assassins veulent entraîner l'Europe dans une guerre totale pour tenter de sauver leur navire au gouvernail cassé, ils n'ont plus rien à perdre, car ils "ne passeront pas l'été"...

Seul les dieux sont autorisés à juger nos ennemis, mais nous organiserons le rendez-vous, et le compte à rebours semble être engagé...

 

Erwan Castel

http://alawata-rebellion.blogspot.fr/

 

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24 mai 2015

 

Jacques Frère, pour NationsPresse.info

 

Ukraine / Donbass :

 

Pas de guerre sans haine pour Kiev

 

Il n’y a pas de guerre sans haine dans le Donbass, surtout pas du côté de Kiev.

Le régime « pro-européen» fait la guerre à tout un peuple, et de la manière la plus odieuse qui soit : pilonnages des zones résidentielles sans objectif militaire, exécutions sommaires, assassinats collectifs, déportations de civils, pillages et même élimination physique de chefs militaires en pleine « trêve ».

C’est une politique de terre brûlée que la junte pratique à l’encontre des deux régions sécessionnistes, accompagnée de nettoyage ethnique génocidaire.

Face à la barbarie kiévienne, les habitants du Donbass n’ont donc pas vraiment le choix : fuir en Russie ou se battre jusqu’à la victoire.

 

Le renseignement militaire des forces de Nouvelle Russie croit savoir que Kiev est prêt à déployer 85 groupes subversifs sur les territoires indépendantistes, incluant des mercenaires étrangers, afin de déstabiliser le Donbass. Quelques jours avant l’assassinat de Mozgovoï et de ses accompagnateurs, ce même renseignement signalait de possibles attaques de la part de groupes subversifs infiltrés.

Ces commandos impliqueraient des éléments des forces spéciales de pays membres de l’OTAN, dont des États-Unis, de même que de la Géorgie et les États baltes.

Ces éléments subversifs seraient camouflés en miliciens ou en civils. Leurs objectifs seraient, entre autres, la destruction des infrastructures de transport, économiques et sociales des républiques indépendantistes et l’élimination de commandants d’unités de combat et de chefs politiques.

 

Attention, images très dures (+18)

 

 

 

Attention, images très dures (+18)

Voilà comment Kiev fait la guerre : assassinat d’un milicien et de sa femme enceinte,

probablement par des éléments du « bataillon Donbass »

 

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Kiev derrière l’assassinat de Mozgovoï ?

 

L’assassinat du colonel Alekseï Borisovich Mozgovoï, 40 ans, semble bien être l’œuvre d’un groupe de mercenaires chasseurs de primes travaillant pour le camp kiévien. Même si nous en sommes encore au stade de l’hypothèse, plusieurs sources russophones et ukrainiennes mettent en avant des informations pertinentes depuis 24 heures sur le drame qui a eu lieu en fin de journée d’hier. Le convoi était composé de trois véhicules (un SUV Toyota noir, une camionnette blanche et un SUV Chevrolet vert). Au passage des véhicules, une première mine a explosé, stoppant le convoi, puis une seconde, ce qui a permis de déclencher l’embuscade sur quatre angles de tirs différents. Mozgovoï et ses accompagnateurs n’avaient donc aucune chance de s’en sortir. L’assaut a été donné vers 17h30 (heure locale) dans les environ de Mikhaïlovka, un carrefour sur l’axe Perevalsk – Lugansk (M04), à 6 km à l’est d’Alchevsk.

L’explosion a immédiatement tué Mozgovoï ses trois accompagnateurs (dont sa porte-parole Anna), les trois autres ont été éliminés à l’AK-74.

 

> https://www.youtube.com/watch?v=Mx31_vn6-i8

 

Attention images très dures

 

Aleksandr Gladky, le chef du groupe Tini (Les ombres) qui aurait commis cet attentat, revendique une récompense de 300.000 euros. 100.000 euros auraient déjà été offerts pour les informations ayant permis l’embuscade. Ces montants devraient être transférés au fonds de défense de l’Ukraine.
Il reste des interrogations surprenantes qui sont pour le moment sans réponse au sujet de la mort de Mozgovoï.

Précédemment, il avait survécu à plusieurs tentatives d’assassinat, dont la dernière fin de mars qui était une évidente provocation visant à déstabiliser la situation politique au lendemain de la chute de la poche de Debaltsevo. Il semble étrange qu’il ait été tué presque exactement au même lieu de cette précédente tentative.

Le fait que ses assassins semblent avoir tendu leur embuscade à cet endroit suggère un degré de connaissance de l’intérieur des lignes républicaines suffisamment affiné (ce qui impliquerait sans doute le renseignement de pays de l’Alliance atlantique) ou une faille de sécurité du dispositif défensif des FAN pour le moins très inquiétante.

Il y a aussi quelques indications troublantes comme quoi Mozgovoï aurait eu une certaine forme de prémonition qu’il allait être tué.

Certes, c’est incontestablement un coup dur à la fois pour les forces de Nouvelle Russie et pour ceux qui entendent rester autonomes vis-à-vis de manœuvres destinées in fine à corrompre tous les espoirs d’indépendance dans le Donbass et au-delà. Mais, finalement, ce crime ne remet pas en cause l’existence des républiques de Donetsk et de Lugansk, comme il aurait pu le faire il y a un an.

 

Vers l’offensive d’été…

(…)

 

Plusieurs observateurs et experts planchent en ce moment sur le ou les scenarii les plus probables quant à la confrontation dans le Donbass cet été.

Voici ce que nous pouvons globalement retenir :

 

- L’objectif principal des forces ukrainiennes reste immanquablement Donetsk pour son symbole politique fort. Les troupes d’assaut de Kiev tenteront de reprendre l’aéroport par une attaque frontale, puis perceront en direction du centre-ville par trois axe : au nord par Avdeevka, à l’ouest par Peski-Marinka, au sud par une progression à partir de Volnovakha en remontant la N20.

- Aussi, une percée sur Shirokino (au sud) et une autre vers Lugansk-Pervomaïsk (au nord) semblent être des objectifs secondaires destinés plutôt à leurrer l’adversaire.

- Comme à l’été dernier, les forces de Nouvelle Russie laisseront les troupes ukrainiennes progresser, sans doute s’enfoncer un peu dans leur dispositif, afin de contre-attaquer, de les encercler et de les anéantir dans un chaudron.

Mais pas partout :

 

. Sur le nord et l’ouest de Donetsk, les FAN maintiendront un coup d’arrêt, ou des manœuvres de freinage (selon la situation tactique), profitant de la configuration très urbanisée de cette zone pour éliminer les unités mécanisées ukrainiennes les unes après les autres.

. Au sud, par contre, nous sommes en terrain découvert. Il est donc probable que les FAN opèrent une manœuvre de freinage du groupe tactique d’assaut ukrainien progressant du sud-ouest vers le nord-est, lui permette de s’enfoncer, avant de contre-attaquer par le flanc Est avec leurs forces positionnées au préalable vers Starobeshevo, afin d’isoler puis d’encercler cette force mécanisée au niveau de Volnovakha – Dokuchaevsk, puis de la réduire à néant comme pour la poche d’Ilovaïsk en août dernier.

 

- Il n’est pas exclu que deux ou trois autres contre-attaques se développent à partir de Makeevka et de Gorlovka pour prendre à revers le groupe tactique ukrainien sur Avdeevka, l’encercler et le réduire lui aussi. On peut aussi envisager une percée républicaine sur Peski-Marinka comme manœuvre de dégagement afin de faciliter les contre-attaques au nord et au sud de Donetsk.

- Du côté de la République populaire de Lugansk, une attaque en direction de Lisichansk-Severodonetsk et/ou d’Artemovsk (avec percée préalable sur Popasna) peut être envisagée ; l’effort se portant ensuite en direction de Slaviansk.

- Au sud, dans un second temps, il n’est pas exclu pour les FAN d’attaquer les lignes de défenses ukrainiennes au niveau de Pavlopol-Granitnoe au moyen d’un groupe tactique positionné au préalable vers Telmanovo. Puis, une fois la percée réalisée, il s’agirait d’encercler Mariupol.

 

La puissance stratégique globale des forces de Nouvelle Russie est incontestablement plus élevée que celles de Kiev. Après plus d’une année de conflit, ces dernières ont perdu énormément de leurs capacités, tant en matériels qu’en combattants aguerris.

 

Il est important de souligner que tout cela n’est que pures théories et spéculations. A la guerre, ce sont très souvent les hypothèses que l’on n’ose imaginer qui se révèlent être les bonnes.

(…)

 

Shirokino, village martyr.

 

Seuls 35 civils, dont un adolescent de 14 ans, restent dans Shirokino, où environ 60% des maisons sont complètement détruites et l’ensemble des infrastructures hors de service. Pour l’essentiel, ce sont des gens âgés de plus de 50 ans. Il y a des personnes de 80 ans.

La bataille pour ce village dure depuis près de trois mois. Il est très difficile de trouver même 5 m² de terrain sans impacts de balles ou éclats d’obus.

Dans l’ouest immédiat de Shirokino, les affrontements ponctués de pilonnages à l’artillerie lourde ne cessent pas. Les FAN ont renforcé leurs positions, mais elles déplorent de nombreux blessés. En face, outre les paramilitaires néonazis « d’Azov », les mercenaires islamistes tchétchènes et les oripeaux de « Donbass », il y a des « contractors » de sociétés militaires privées anglophones, baltes et polonaises. C’est grâce à eux que la pression sur ce petit village côtier peut être maintenue depuis si longtemps.

Dans la journée, les accrochages se sont soldés, du côté ukrainien, par un combattant de ce qui reste de la dernière compagnie de « Donbass » qui a été grièvement blessé.

Et pour terminer, le bon sens vient encore une fois de Moscou. Le président russe, Vladimir Poutine, a promulgué samedi une loi qui permet aux autorités d’interdire les organisations installées en Russie financées par l’étranger, car considérées comme « indésirables » puisqu’il s’agit pour l’essentiel d’entités destinées à nuire à la stabilité du pays.

(…)

 

Jacques Frère

Pour lire l’intégralité de l’article, regarder les vidéos, etc…

Cliquez sur : http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/ukraine-donbass-pas-de-guerre-sans-haine-pour-kiev

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23 mai 2015

 

Jacques Frère, pour NationsPresse.info

 

Ukraine / Donbass :

 

Aleksei Mozgovoi, a été abattu ! 

 

Dans la journée de ce samedi 23 mai, le commandant de brigade mécanisée « Prizrak » Aleksei Mozgovoi a été abattu par des hommes armés circulant dans une voiture non identifiée sur la périphérie de Mikhailovka près d’Alchevsk. En tout il y a eu 7 tués, dont 3 hommes de sa garde, y compris son chef du service de sécurité. Le groupe voyageait dans trois véhicules qui ont heurté une mine puis ont été pris sous des tirs nourris d’armes automatiques. Le SUV Toyota Sequoia qui transportait Mozgovoï est criblé d’impacts, y compris de tirs de mitrailleuses. Une enquête est en cours.

 

Le procureur général adjoint de la République populaire de Lugansk, Sergueï Gorenko, a confirmé la mort de Mozgovoï. Il était l'un des derniers commandants d'unité réellement indépendant. Après la chute de la poche de Debaltsevo, il avait déjà échappé à une tentative d’assassinat. Mozgovoï était un des plus prestigieux et des plus efficaces commandants d’unité des forces de Nouvelle Russie.

Ayant conservé son franc-parler et son indépendance politique, Alekseï Mozgovoï n’hésitait pas à afficher parfois sa réprobation de certains actes qu’il jugeait abusifs ou nuisibles à la Nouvelle Russie, comme la mise sous tutelle d’une partie des unités indépendantes, comme la sienne, dans le cadre de la réorganisation des forces armées des deux républiques indépendantistes. Il pouvait donc gêner certaines personnes et aurait donc eu le sort d’Aleksandr Bednov, chef du groupe spécial « Batman » et de la 4e brigade, abattu il y a quelques mois par un groupe armé lié à la présidence de la RPL.

Il était aussi un des chefs militaires les plus craints des forces de Kiev. A ce titre, il représentait une cible privilégiée pour le commandement ukrainien et les forces spéciales des pays qui soutiennent le régime de Kiev.

Selon le vice-commandant de la milice, Sergey Kozlov, l’assassinat a été commis par des groupes de sabotage et de reconnaissance des forces ukrainiennes.

Mozgovoï et un des chefs cosaques du Don, Pavel Dremov, venaient conjointement de signer un appel pour que la Fédération de Russie soutienne plus activement le combat de la Nouvelle Russie. Cette déclaration avait été envoyée le 19 mai, au président de la Douma, Sergueï Narychkine (un proche de Poutine), et au président du Conseil de la Fédération de Russie Valentin Matvienko.

 

Principale source

 

Via : http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/ukraine-donbass-le-chef-de-la-brigade-prizrak-aleksei-mozgovoi-abattu

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Erwan Castel, 23 mai 2015.

http://alawata-rebellion.blogspot.fr/2015/05/un-homme-vient-dentrer-dans-la-legende.html

 

Mozgovoï assassiné !


De retour du front, où, dans notre secteur, toute la nuit durant les forces ukrainiennes ont bombardé les positions républicaines au Nord de Marienka, la plus grande déflagration nous attendait à notre base lorsque nous apprenions avec tristesse la disparition d'Alekseï Mozgovoï, victime d'un lâche attentat ce samedi 23 mai.

Mozgovoï incarnait dans toute sa dimension passionnelle et même libertaire cet engagement total pour la défense d'un sanctuaire. Ce chef de guerre incontesté, par delà les critiques (inévitables) que provoquaient ces prises de position et son franc parler, vient de sceller de son sang une pierre d'angle de l'Histoire de la Novorossiya...

Que les dieux des combats l'accueillent comme il le mérite au banquet du Walhalla, car cet homme, cet insoumis qui a fait don de sa personne à sa patrie, mérite notre respect éternel et n'en doutons pas, son esprit planera toujours et encore au dessus de nos champs de bataille, nous apportant alimentant notre courage devant les monstres qui viennent pour mourir sur nos remparts...

 

Erwan Castel

 

Est-ce cette intuition qui caractérise les grands combattants ou cet appel de la Camarde qui rodait depuis des mois, de plus en plus pressante autour de lui, qui poussa Mozgovoï à écrire lui-même son épitaphe ? 


Не плохо в мае умереть,
Могильщику копать удобно.
И соловьи всё будут петь,
В последний раз, так бесподобно.

Под грохот первых майских гроз,
Вместо унылых отпеваний...
И дождь, прольётся вместо слёз,
Он смоет грусть воспоминаний.

Могильный холмик приютит,
Под покрывалом трав зелёных.
Пусть даже крест там не стоит,
Среди берёзок утомленных.

Под шелест листьев молодых,
Что только к жизни потянулись.
Пока ещё нет трав седых,
А только, только всё проснулось.

Не плохо в мае умереть...
Остаться в свежести весенней.
И хоть не смог я всё успеть,
Но не осталось уж сомнений...
Не плохо, в мае умереть...

Алексей Мозговой. 
__________

Mourir en mai n’est pas si mal
La tombe est facile à creuser
Que chantent encore les rossignols
Une dernière fois, incomparable

Le fracas des premiers orages
Au lieu de tristes funérailles…
Qu’en fait de larmes coule la pluie
Des souvenirs lave la peine.

La petite butte de ma tombe
Sous l’herbe verte m’abritera
Pas la peine d’y planter la croix,
Parmi les bouleaux alanguis.

Sous le murmure des jeunes feuilles
Qui s’ouvrent tout juste à la vie
L’herbe n’a pas encore blanchi,
Tout vient seulement de s’éveiller.

Mourir en mai n’est pas si mal…
Rester dans la fraîcheur du printemps.
Sans avoir pu tout accomplir,
Au moins j’ai fini de douter…

Mourir en mai n’est pas si mal…

Alexeï Mozgovoï
 

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[eng subs] LPR briefing on Alexei Mozgovoi assassination / Kazzura

 

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22 mai 2015

 

Roland Machefer, pour NationsPresse.info

 

Tentative de déstabilisation US de la Macédoine

 

Alors que l’on vient d’apprendre que l’avion du Premier ministre macédonien vient de faire un atterrissage d’urgence à Zürich, il est utile de rappeler que la Macédoine est victime d’une opération de déstabilisation à grande échelle depuis plusieurs semaines. D’un côté, les bandes armées islamo-mafieuses et ballistes (extrémistes de droite) de l’UCK et de ses dérivés cherchent à la fois à sécuriser leurs corridors de narcotrafiquants, à conquérir le pouvoir et rattacher la Macédoine à la « Grande Albanie » comme au Kosovo. De l’autre, les USA entendent bien refaire le coup de Maïdan qu’ils ont réussi à Kiev pour empêcher ce pays de basculer dans le camp russe, alors qu’un projet de gazoduc russe est en cours et contre les intérêts de grosses firmes US en Europe du Sud-Est.

 

En raison d’un sabotage délibéré du projet de gazoduc South Stream par l’Union européenne, sous pression américaine, la Russie a modifié son plan : faire arriver le gaz en Grèce en passant par la Macédoine. Aussi, Washington a immédiatement réagi et a lancé un processus de déstabilisation de la Macédoine. Conduit par des terroristes de l’Armée de libération du Kosovo (UCK) et d’autres acteurs des « révolutions de couleur », cette opération noire (Covert Action) se déroule sous la supervision de la sous-secrétaire d’État américaine pour les Affaires européennes et l’Eurasie, Victoria Nuland. La même qui avait supervisé le putsch de Kiev en janvier-février 2014.

Cette opération de déstabilisation vise à la fois à mettre la main définitivement sur l’ensemble des Balkans, et à saboter le gazoduc « Turkish Stream », qui doit transporter du gaz russe vers la Turquie puis en Grèce, et ensuite en Serbie en passant par la Macédoine, projet auquel s’oppose le Département d’État. Mais le gouvernement américain vise plus largement à empêcher les pays européens à opter pour une politique indépendante de Washington.

(…)

 

Pour lire la suite, cliquez sur :

http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/tentative-de-destabilisation-us-de-la-macedoine

 

Sur le sujet, lire également : http://www.voltairenet.org/article187566.html

 

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16/05/2015

Un combat pour l'Europe des peuples...

Un combat pour l'Europe des peuples

 

Par Erwan Castel, le 15 mai 2015.

 

Nombre de mes "amis", sur les réseaux sociaux et dans la rue, me demandent pourquoi je suis parti dans cette région éloignée, pour me battre pour une terre et aux côtés d'un peuple jusqu'alors inconnus... Je réponds alors que le Donbass est une partie vitale de l'Europe, agressée par l'impérialisme militaro industriel étasunien via ses satrapes de Kiev et Bruxelles, et que, si la France est ma "Patrie", l'Europe quant à elle est ma "Matrie", cette tourbe civilisationnelle qui a donné naissance au cours de l'Histoire a tant de cultures et nations parmi lesquelles ma nation celte, car je me sens au plus profond de moi-même européen de nationalité (au sens sémantique et non administratif du terme "natio") bretonne et de citoyenneté française...

Alain de Benoist (qui est malheureusement plus critiqué que lu et par des tartuffes qui n'ont jamais ouvert un de ses innombrables livres) mieux que moi sait exprimer cette relation humaine intime à l"Europe", dont la réalité contemporaine d'ailleurs rejoint étrangement le mythe grec : en effet cette fille d'Agenor, enlevée par un taureau (Zeus métamorphosé) et emprisonnée dans une île, rappelle beaucoup, symboliquement parlant, notre Europe dont les états nationaux et les institutions collectives sont kidnappés par la thalassocratie étasunienne se cachant sous les traits d'une Union Européenne immaculée...

Retrouver et préserver les racines fondatrices de notre civilisation commune est un devoir sacré pour tous les peuples naturels de ce "vieux continent"... De Moscou à Donetsk, des hommes et des femmes défendant leurs valeurs et leur Histoire ont décidé de choisir eux-mêmes leur avenir, et de refuser la dictature de la pensée unique et l'esclavage de la ploutocratie moderne... 

Ce vent de Liberté et de Tradition, fidèle au Passé et exemple pour l'Avenir porte aujourd'hui un nom : "NOVOROSSIYA" !

Sur le front bombardé, des hommes et des femmes, "gueules noires" des mines du Donbass, ou volontaires venus des consciences libres du monde entier, veillent jour et nuit sur la Liberté et le droit sacré, offert par l'Europe en héritage, des peuples à disposer d'eux-mêmes...

Devant eux, accumulant leurs armes meurtrières comme une promesse d'orage accumule des nuages à l'horizon, les soudards de Kiev s'appètent à lancer une nouvelle offensive génocidaire sur ce peuple russe des bords de la Mer Noire. 

Derrière eux, leurs enfants, leurs parents, leurs églises veillant sur leur sanctuaire millénaire, et leur terre trempée du sang et de la sueur de leurs ancêtres...

Voilà pourquoi ces femmes et ses hommes du Donbass envers lesquels j'ai promis allégeance et assistance seront victorieux, car nul conquérant de l'Histoire même quand il se nomme Napoléon ou Hitler n'a réussi à vaincre la Sainte Russie, cet empire, qui une nouvelle fois est insulté et agressé par une puissance étrangère animée par la cupidité et la haine.

La Novorossiya, non seulement vaincra l'hydre mondialiste qui cherche à la mettre en esclavage, mais éclairera le chemin de la libération des peuples d'Europe qui déjà revendiquent en Catalogne, en Ecosse, en Flandres leur héritage du passé et promesse d'avenir...

Demain, des femmes et des hommes vont certainement encore souffrir et mourir dans le Donbass, pour défendre leurs maisons et leurs mines, mais aussi notre Europe, pas cette "Union Européenne", succube étasunien asservissant nos libertés, mais cette civilisation pluri-millénaire qui est notre mère à tous...

(…)

 

Erwan Castel, volontaire français en Novorossiya

 

Pour lire la suite/l’intégralité de l’article :

http://alawata-rebellion.blogspot.fr/2015/05/un-combat-pour-leurope-des-peuples.html

 

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Enlèvement de Europa, détail, Liberale da Verona.

 

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Jacques Frère, Nationspresse.info, 14 mai 2015.

 

Ukraine/Donbass :

 

Un rapport de force en faveur des FAN

 

 

La Russie est présente dans le Donbass, c’est une évidence. Aujourd’hui encore, dans Makeevka (Est immédiat de Donetsk), on a commencé à décharger l’aide humanitaire de la Fédération de Russie arrivée dans 43 camions. La Russie est donc bien présente. En revanche, du côté de la partie ukrainienne, l’humanitaire n’a pas droit de cité. L’Ukraine « proeuropéenne » renforce ses troupes et équipe son armée en profitant du cessez-le-feu. Kiev prépare son énième revanche sur le petit peuple du Donbass qui ose lui résister.

 

Le régime de Kiev a profité des accords de Minsk pour se préparer à une nouvelle attaque, a déclaré lundi le satrape kiévien Petro Porochenko lors d’une visite au centre d’entraînement des troupes terrestres de Desna, dans la région de Tchernigov. « Depuis la signature des accords de Minsk, 83 soldats ukrainiens ont été tués, plus de 400 ont été blessés », a affirmé le boucher de Kiev.

Selon le renseignement militaire des forces républicaines, dans les dix prochains jours, nous devrions assister à une « concentration maximale » des forces de Kiev dans le Donbass, ce qui signifie une très forte probabilité d’attaque massive sur les positions des FAN, les forces armées de Nouvelle Russie.

Du côté des Ukrainiens, le porte-parole de l’opération dite "antiterroriste", Andrey Lysenko, a affirmé que, d’après le renseignement ukrainien (comprendre la CIA et autres structures de renseignement de l’OTAN) les forces de Nouvelle Russie disposeraient de 700 chars (ou blindés, ce n’est pas précisé) et de 43.000 combattants en capacité de « briser la ligne de défense des troupes ukrainiennes ».

(...) 

 

Pour lire la suite / l’intégralité de l’article, cliquez sur :

http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/ukraine-donbass-un-rapport-de-force-en-faveur-des-fan

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Nationspresse.info, 13 mai 2015, Roland Machefer.

 

 

Macédoine :

 

Offensive terroriste albano-mafieuse sur Kumanovo.

 

Près de 20 ans après le début du conflit du Kosovo (1996-1999), qui a vu une épuration ethnique sans précédent contre les Serbes de souche à la faveur d’une majorité albanophone oppressante soutenue par les Américains et leurs alliés, voilà que la guerre reprend dans les Balkans. Les bandes armées pan-albanaises, proches de l’idéologie ethniciste du Balli Kombetar et alliées aux clans mafieux albanais, viennent de passer à l’attaque, avec le soutien tacite de Washington. L’objectif et de déstabiliser une grande partie des Balkans afin d’accélérer l’adhésion de la Macédoine et du Monténégro à l’OTAN et empêcher le gazoduc russe de passer par cette région en contournant l’Ukraine. En Europe, une nouvelle guerre commence, à 2 heures de vol de Paris.

 

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Terroristes de l’UCK

 

Plusieurs quartiers de Kumanovo ont été touchés ces derniers jours par l’offensive terroriste des bandes pan-albanaises sur le nord de la Macédoine. Au total, une quarantaine d’hommes armés ont fait irruption dans la deuxième ville du pays, et y ont semé la terreur pendant plusieurs heures avant d’en être progressivement extirpés par les forces spéciales macédoniennes.

 

Les Macédoniens sont ainsi remerciés de leur reconnaissance de cet état fantoche qu’est le Kosovo par un de leurs gouvernements précédents. A noter que l’actuel président macédonien était à Moscou le 9 mai… C’est sans doute là qu’il faut chercher l’origine de cette offensive terroriste, les bandes armées albanaises ayant une propension à faire les basses besognes de l’Oncle Sam.

La situation est loin d’être stabilisée et les ambassades de Grande-Bretagne et d’Allemagne demandent à leurs concitoyens de ne pas aller dans la zone des combats. L’opposition « pro-occidentale » (sic) prépare déjà de nouvelles manifestations à Skopje et dans d’autres villes du pays pour soutenir ces criminels.

 

En fait, c’est l’ensemble de l’espace slave orthodoxe des Balkans qui semble visé. Les forces de sécurité du Monténégro ont subi ces jours derniers deux attaques par des « éléments non identifiés » et le gouvernement en place a dénoncé les bandes armées pan-albanaises comme pouvant être à l’origine de ces attaques. De plus, un policier serbe a été tué à Zvornik (Republika Srpska) par un wahhabite (lui-même liquidé). Et un hélicoptère de la mission de l’Union européenne au Kosovo (Eulex) s’est écrasé mardi sur l’aéroport de Pristina…

 

Le grand retour de l’UCK

 

Uck-470x532.pngLes opérations en cours en Macédoine dépassent largement le maintien de l’ordre. Outre quelque 28 policiers tués et une quarantaine de blessés, 14 terroristes albanais ont été liquidés et 30 arrêtés, selon les chiffres qui nous sont parvenus (mais il ne s’agit pas d’un bilan définitif). Les autres se sont repliés dans les collines avoisinantes. Il se murmure que certains, de l’autre côté de la frontière, ont rejoint la ville serbe à majorité albanaise de Presevo…

 

Alors que l’UCK-M (l’UCK macédonienne d’Ali Ahmeti) devait être démantelée depuis les accords d’Ohrid en 2001, lors du premier conflit entre l’Etat macédonien et les bandes armées islamo-mafieuses pan-albanaises venues du Kosovo occupé, il apparait clairement aujourd’hui que des structures armées, de quelques centaines de combattants tout au plus, ont été maintenues en l’état du côté du territoire du Kosovo et en Albanie avec la complicité de la Kfor, des Etats-Unis, de l’Union européenne et même de l’ONU. Dans quel but ? Déstabiliser, sur ordre et au moment choisi, la région pour satisfaire les velléités géopolitiques de leurs maîtres d’outre-Atlantique.

 

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Ramush Haradinaj, nettoyeur ethnique du Kosovo, chef de clan mafieu,

narco-trafiquant et précieux allié des Américains et de l’Union européenne.

Il joue un  rôle essentiel dans ces derniers événements de Macédoine.

 

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Depuis plus de 10 ans, au Kosovo comme en pays gheg (Albanie du nord), des camps d’entrainement et des bases logistiques sont tolérés par l’OTAN (qui occupe la province serbe et dont l’Albanie est membre) à des fins peu avouables, en même temps que l’on tolère des laboratoires clandestins de transformation de la morphine base en héroïne pour la mafia albanaise. Il semblerait que ces groupes armés représentent tout au plus un petit millier de combattants à l’heure actuelle, légèrement armés, mais possédant sans doute quelques systèmes portables sol-air américains Stingers et d’anciens SA-7.

 

A Kumanovo, sur la trentaine de terroristes arrêtés, 18 venaient du Kosovo, 11 de Macédoine, 1 d’Albanie et un autre d’Allemagne. Les trois commandants de l’UCK, qui ont été arrêtés en Macédoine, étaient connus des services de sécurité serbes. Adem Shehu avait participé à la liquidation des non-Albanais à Pristina et Leskovac, Mirsad Ndrecaj est un proche collaborateur de l’ancien chef de l’UCK Ramush Haradinaj. En juin 1999, Shehu était un des commandant de l’UCK pour la zone opérationnelle Lab, à la tête de la brigade 153 opérant sur Pristina – Leskovac. Mirsad Ndrecaj, né à Suva Reka, était le bras droit de Ramush Haradinaj comme commandant de la brigade 132 de l’UCK. À l’arrivée de la KFOR et de la MINUK au Kosovo, il avait pris la tête d’une unité spéciale appelée «Rivière du mal», dont les membres ont commis des assassinats de masse et des actes de barbarie contre des non-Albanais à Djakovica, en toute impunité.

 

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Derrière ces bandes armées commandées par un certain Fadilj Fejzulahi (photo ci-dessus), liquidé il y a trois jours lors des combats, se trouve un personnage très important pour Washington : Ramush Haradinaj. Ancien commandant des escadrons de la mort de l’UCK au Kosovo, Haradinaj avait une spécialité : étrangler les prisonniers serbes avec un fil de fer. Il a fait un bref passage au Tribunal de La Haye qui l’a vite libéré. Haradinaj n’a pas hésité à faire assassiner ses 12 témoins à charge… Puis, il a été propulsé Premier ministre de l’entité albano-kosovare, avant de tomber en disgrâce et d’être relégué au second plan. Pas pour tout le monde : l’individu est le chef d’un puissant clan gheg qui a la haute main sur une partie de la mafia albanaise et du trafic de drogue passant par les Balkans. C’est aussi un pion essentiel de la politique du Département d’Etat dans la région, d’où son blanchiment judiciaire à La Haye en dépit des charges accablantes…

 

La ville de Kumanovo a été délibérément choisie pour sa composition ethnique : lors du dernier recensement, on avait 63 746 Macédoniens ; 27 290 Albanais ; 9 062 Serbes ; 4 256 Roms ; 292 Turcs ; 147 Valaques ; 20 Bosniaques (musulmans de Bosnie) et 671 "autres". A noter que les Serbes et les Slavo-macédoniens sont très proches ethniquement, culturellement et religieusement.

 

Le Grand Jeu dans les Balkans

 

Dans la foulée de ces événements, quelque 700 Albanais vivant en Macédoine se sont réfugiés sur le territoire serbe, dans la vallée de Presevo-Medveda-Bujanovac à majorité albanophone. Ce déplacement fait bien évidemment partie du projet visant à déstabiliser la Serbie. « Le comble, commente Yves Bataille, la Serbie les laisse passer ! »

 

L’opération de Kumanovo ressemble à un coup de semonce pour intimider les Macédoniens par rapport à un passage potentiel du gazoduc russe, c’est une évidence.

« Oui, mais il n’y a pas que ça, précise le géopolitologue Yves Bataille qui vit à Belgrade. Il existe un bras de fer secret entre les États-Unis et la Russie dans la région. Aucun des pays touchés par les troubles récents n’est membre de l’OTAN. Les États-Unis et leurs valets veulent accélérer l’adhésion de la Macédoine et du Monténégro à l’OTAN, d’où l’intérêt d’y provoquer des troubles. En Serbie une majorité est contre un assujettissement à l’Alliance et en Bosnie, la Republika Srpska bloque cette adhésion. » D’ailleurs, Milorad Dodik, son président, était à Moscou le 9 mai. Les musulmans de Bosnie, et les Croates dans une certaine mesure, y sont favorables mais il faut l’accord des deux composantes de cet « État » fabriqué à Dayton pour valider toute adhésion de cette sorte. Et d’ajouter : « Il est évident qu’une adhésion à l’OTAN bloquerait le gazoduc russe. L’OTAN présente toujours l’adhésion à son carcan comme un désir des entités concernées mais ce n’est pas vrai… »

 

Dès l’annonce du début des affrontements, une certaine presse occidentale s’est déchaînée pour soutenir les bandes armées albanaises. Ainsi, le New York Times a accusé le gouvernement macédonien de ne pas être « démocratique » (sic). Comme lors des guerres en ex-Yougoslavie dans les années 1990, la méthode consiste à fomenter des troubles civils et armés qui provoquent des morts et des blessés, puis d’accuser le gouvernement en place d’en être responsable, puis d’exiger un « changement » de régime, un coup d’État.

 

Washington et ses alliés reprochent au président macédonien Gjorge Ivanov son rapprochement avec Moscou et d’avoir assisté au défilé du 9 mai. Il s’agit aussi de s’en prendre au passage prévu du gazoduc de remplacement de South Stream qui transitera par la Grèce et la Macédoine pour traverser la Serbie, la Hongrie, etc. Des pays qui sont considérés depuis quelque temps comme moins assujettis à l’hyperpuissance US, ce qui les rend suspects aux yeux de Washington.

 

Les Albanais représentent près de 25% de la population de la Macédoine. C’est la conséquence d’une forte natalité et d’une immigration incontrôlée. Après le démembrement de la Yougoslavie, leurs représentants ont demandé et obtenu le bilinguisme et une université exclusivement albanaise à Tetovo. En modifiant les circonscriptions électorales, les accords d’Ohrid imposés par Washington et Bruxelles leur ont attribué des pouvoirs supplémentaires et ils ont pris les commandes de plusieurs villes comme Gostivar et Struga où, en 5 ans, ils ont éliminé les Slavo-Macédoniens de tous les postes de responsabilité. Pour Yves Bataille, les indices se multiplient, qui semblent indiquer l’ouverture par Washington et ses alliés « d’un nouveau front balkanique si leur volonté de séparer et d’opposer l’élément slave et/ou orthodoxe de la région (il y a aussi les Grecs) à la Russie ne réussit pas. Les informations répandues par la presse sont en ce moment délibérément édulcorées et en dessous de la réalité… »

 

Ajoutons pour terminer qu’en France et au sein des pays membres de l’Union européenne, ceux qui soutiennent les « nationalistes » dits « ukrainiens » sont les mêmes qui soutenaient hier l’UCK au Kosovo et qui appuient les revendications des bandes armées pan-albanaises en Macédoine et ailleurs aujourd’hui. On retrouve ce type d’individus y compris au sein de l’extrême droite la plus radicale et, cela, par pure haine du monde chrétien slave orthodoxe. Ils choisiront toujours les minarets de Mehmet Pacha aux clochers de Saint-Sava. Il n’y a donc rien à attendre de ces gens-là pour qui l’hypocrisie et la mauvaise foi sont des vertus cardinales.

 

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On ira suivre l’actualité, avec profit, sur la page Facebook d’Yves Bataille, qui a le mérite d’être claire, précise et concise et qui s’appuie sur des sources fiables qui ne sont pas relayées dans la grosse presse.

 

Pour consulter l’article source et regarder les vidéos cliquez sur :

http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/macedoine-offensive-terroriste-albano-mafieuse-sur-kumanovo

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Jacques Frère, Nationspresse.info, 12 mai 2015.

 

 

Ukraine/Donbass :

 

Accalmie sous tension en attendant l’assaut...

 

 

Le conflit dans le Donbass a fait entre 6 à 10.000 morts parmi les civils. Et la chancelière allemande se plaint à Vladimir Poutine qu’il n’y a toujours pas de cessez-le-feu dans le Donbass, alors que son allié de Kiev continue de pilonner régulièrement les zones habitées, de massacrer des innocents, de raser des villages et des quartiers entiers. Bientôt ce sera au tour de John Kerry d’aller jouer les pleureuses, alors que son pays ne cesse de soutenir, d’encourager, d’armer un régime bien décidé à éradiquer 7 millions de ses concitoyens. Sur le terrain, alors que la tension ne faiblit pas, les forces républicaines s’apprêtent à devoir encaisser un nouveau choc d’ici quelques jours, tout au plus quelques semaines. Les forces de Kiev sont bien décidées à lancer une nouvelle offensive, sans être bien assurées de son succès…

 

L’OTAN a peur. A la veille de toute offensive des forces de Kiev, l’Alliance atlantique a toujours peur. Peur d’une nouvelle catastrophe à venir, peur d’un écroulement du régime de Kiev, peur de perdre la guerre que cette alliance des pays occidentaux les plus puissants du monde mène au monde russe et à tous ceux qui œuvrent pour un monde multipolaire. L’OTAN croit savoir que les « Russes » préparent une offensive pour l’été… Mais, pas plus que le « rapport Nemtsov », l’Alliance atlantique n’est en mesure d’en apporter le moindre commencement de preuve. Est-ce si étonnant ?

(...) 

Jacques Frère.

 

Pour lire la suite / l’intégralité de l’article, cliquez sur :

http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/ukraine-donbass-accalmie-sous-tension-en-attendant-lassaut-de-kiev

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DPR liberty parade, celebrating anniversary of 11/05/14 referendum.

[eng subs by Kazzura]

11/05/2015

9 mai 2015

Vladimir Poutine : 

Discours à l'occasion du 70e anniversaire de la Victoire de 1945. 

(VOSTFR)

 

Le 9 mai 2015, le président de la Fédération de Russie prononce un discours sur la place rouge, à l'occasion des célébrations du 70eme anniversaire de la fin de la seconde guerre mondiale souvent nommée "grande guerre patriotique" en Russie :

 

 

Version sous-titrée en français par Sayed Hasan.

(Via Le Blogue Noir de Brocéliande) 

 

 

Défilé du 09 mai 2015, commenté en français.

 

 

Le traditionnel défilé du « Régiment immortel » dans les rues de Moscou

( Via le blog « Soutien à la rébellion du Donbass » )

 

Environ 200 000 personnes sont attendues à la marche du "Régiment immortel" à Moscou, dans le cadre des célébrations du Jour de la Victoire du 9 mai. La marche en plein centre de Moscou dure 2 heures, la procession passe par de nombreuses rues principales jusque la Place Rouge.

Cette parade permet aux proches des victimes de la Deuxième Guerre mondiale de défiler en leur mémoire en portant une photographie des disparus.

 

Abonnez-vous à la chaîne YouTube de RT France : 

https://www.youtube.com/user/rtenfran...

RT en français : http://francais.rt.com/ 

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6 mai 2015‏ : Les chars russes à Washington !

 

 

A Washington, des étudiants en cinéma ont réalisé une action spectaculaire pour protester contre l'absence d'Obama aux célébrations du 70eme anniversaire de la victoire soviétique sur l'armée allemande. Ils ont apparemment projeté des images du défilé sur la façade de la Maison Blanche, à la grande stupéfaction des passants et des touristes présents.

 

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 (Via Le Blogue Noir de Brocéliande) 

 

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Ça ne passe pas.

 

L'absence du président François Hollande aux cérémonies de commémoration du 70e anniversaire de la victoire de la Russie sur les nazis, organisées ce samedi à Moscou, a été vivement critiquée par certains politiques.

Jean-Luc Mélenchon (Parti de gauche): « L'absence de Hollande est un affront diplomatique autant qu'historique. J'appelle cela par son nom: c'est une honte. Je souffre pour mon pays qui donne à voir un visage insupportable de sectarisme (...) Elle est d'autant plus incompréhensible que Vladimir Poutine avait assisté aux commémorations du 70e anniversaire du Débarquement en Normandie en 2014, à l'invitation du même Hollande. Il a donc la mémoire courte », écrit-il sur son blog. 

Jacques Myard (député UMP): « Ce refus de se rendre à Moscou est de la part de François Hollande une insulte à l'Histoire! Faire le voyage de Moscou avant d'aller à Cuba aurait été empreint d'une certaine symbolique historique unissant deux peuples qui se libèrent de la gangue du communisme et n'aurait en rien été perçu comme un changement dans la position actuelle de Paris sur la crise ukrainienne. La Russie est un partenaire incontournable pour la France en Europe, il est inadmissible de lui faire un tel affront ! »

Nicolas Dupont-Aignan (Debout la France): « Le refus de François Hollande de se rendre aux cérémonies à Moscou est une honte et une faute. Cette date est particulièrement importante pour les Russes, qui ont payé un lourd tribut, 27 millions de morts, pendant cette guerre face aux forces nazies. Alors que Vladimir Poutine s'était rendu sur les plages de Normandie le 6 juin 2014, François Hollande boycotte ainsi un événement rempli d'émotions pour la population russe ».

Floriant Philippot (Front national): « L'absence de la France aux commémorations du 9 mai à Moscou sera perçue comme une offense au peuple russe, qui fut saigné à blanc. Pas digne. »

Source : http://www.20minutes.fr/politique/1604519-20150509-ceremonie-russe-affront-honte-absence-hollande-moscou-critiquee-melenchon-philippot

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Les États-Unis vainqueurs militaires

de la Seconde Guerre Mondiale en Europe ?

Vous le croyez vraiment ?

 

En ce 9 mai, jour historique de célébration pour tous les russes de la victoire contre l'Allemagne nazie, à l'heure où les commémorations de Moscou sont honteusement boycottées par Hollande et les chefs d'états occidentaux soumis au diktat américain, je reprends ici, l'analyse historique de mon ami Ni Ando, initialement publiée en 2009, qui remet les choses à leur place en ce qui concerne la vérité historique :

 

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Combattante de l'Armée Rouge à Berlin, 1945.

 

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Les États-Unis vainqueurs militaires de la Seconde Guerre Mondiale en Europe ?


Cette question peut être abordée sous trois angles:

 

- celui de la contribution militaire aux pertes (critère imparfait certes).

- celui de la chronologie des opérations.

- celui du poids respectif des fronts.

 

Nous citons Omer Bartov, historien dont la notoriété et la qualité des travaux sont incontestables.


1- Contribution militaire aux pertes.

 

S'agissant du niveau de ces pertes, une évaluation étasunienne donne 400.000 pour les pertes de l'US Army dont sans doute 230.000 en Europe et Afrique du Nord. Les pertes de la Wehrmacht ont été revues à la hausse ces dernières années (de 4.000.000 initialement à 5.533.000 aujourd'hui). Les pertes soviétiques ont été recalculées à trois reprises entre 1945 et 1991. Les tués au combat de l'Armée rouge représentent près de 5.000 morts par jour, soit des pertes journalières quatre fois plus élevées que celles subies par l’armée impériale russe sur ce même front de 1914 à 1917.

La commission d'historiens constituée en 1987 en Fédération de Russie évalua le bilan des pertes à 26,6 millions dont près de 10 millions de tués pour l'Armée rouge, 10 millions pour les pertes civiles directes et 7 millions pour les pertes civiles indirectes (surmortalité). Les chiffres donnés pour l'extermination de civils concernent des civils abattus individuellement ou collectivement par le Reich dans les territoires soviétiques conquis et occupés en 1941, 1942 et jusqu'en 1943.

 

Tués de l’Armée rouge. 9.450.000.

   dont tués directs. 6.400.000

   dont prisonniers de guerre soviétiques exterminés. 2.500.000.

   dont morts d’accidents et fusillés par le NKVD. 550.000.

 

Le total des pertes militaires et civiles de l'Allemagne et de l'Union soviétique réunies représentent 75% du total des pertes humaines subies en Europe (87% avec la Pologne, en quatrième vient la Yougoslavie avec 2,1%).

 

Si l'on ne considère que les pertes militaires, tous camps confondus, les tués de l’Armée rouge constituent 53% du total des pertes militaires connues en Europe, ceux de la Wehrmacht 31% et ceux de l’armée nord-américaine 1,3% (Royaume-Uni 1,8%, France 1,4%). Le total des pertes militaires seules de l'Allemagne et de l'Union soviétique réunies représentent donc 84% du total de toutes les pertes militaires subies en Europe.

 

Les pertes militaires de l’Union soviétique représentent 88% du total des pertes alliées en Europe (Royaume-Uni 3% - France 2,3% - Etats-Unis 2,2%).


De 1941 à 1945, 80% des pertes de la Wehrmacht sont subies sur le front russe. "Fin mars 1945, la totalité des pertes de l’Ostheer (la Wehrmacht sur le front russe) s’élevait à 6.172.373 hommes, soit prés du double de ses effectifs initiaux, au 22 juin 1941. Ce chiffre représentait 80% des pertes subies par la Wehrmacht sur tous les fronts depuis le déclenchement de l’invasion de l’Union soviétique. En termes relatifs, les unités combattantes sur le front russe avaient subi des pertes encore plus importantes". O. Bartov.

 

Les pertes militaires du conflit germano-russe au sens strict (les seules opérations militaires impliquant une confrontation entre l'Armée rouge et la Wehrmacht) sont de 13.876.400 soit 78% du total des pertes militaires subies en Europe. Si l'on rajoute les forces de l'Axe qui combattirent en Russie (Hongrie, Roumanie, Italie qui eut jusqu'à 200.000 hommes sur ee front) le rapport est encore plus élevé.


2- La chronologie des opérations.

 

Début 1944, l’Armée rouge met en ligne deux fois plus de chars, quatre fois plus d’avions d’assaut que le Reich. Engagée dans une guerre totale contre la Russie, l’industrie de guerre allemande « tourne » pourtant au maximum de ses capacités et ne cesse de se développer jusqu’au début de 1945 (ses dépenses militaires passent de 35% du PNB en 1940 à 65% en 1944). Dés la fin de 1943, la poussée des armées soviétiques vers l’Allemagne, parsemée de batailles dont l’ampleur et la férocité sont sans équivalent à l’Ouest, apparaît irrésistible. Même si en 1943 la Wehrmacht peut encore aligner 258 divisions en Union soviétique (5 millions d’hommes sur le papier, en fait probablement moins de 3 millions, soit prés de 80% des effectifs totaux de l’armée allemande qui compte en tout 320 divisions fin 1943) il s’agit d’une armée saignée à blanc, qui a perdu ses capacités d’initiative et ses meilleures troupes.

 

Les armées soviétiques attaquent sans interruption depuis août 1943, sur un front continu de plus de 2.000 km. La Wehrmacht subi défaite sur défaite. Les Russes ont adopté les techniques de la guerre-éclair, et font des centaines de milliers de prisonniers (en mai 1945 on dénombre plus de 3 millions de prisonniers allemands détenus en URSS). Le 5 août 1943 une salve d’honneur fête la libération d’Orel. Le 5 août 1943 est ainsi le début du temps des « Salves de la Victoire ». Minsk est libérée en juillet 1943, Smolensk en septembre.

 

Le 8 avril 1944, alors que les alliés n’en sont qu’aux préparatifs de leur débarquement en France, une salve de 324 canons marque, à Moscou, l’arrivée de l’Armée rouge en Roumanie et en Tchécoslovaquie. Fin avril 1944, les Russes sont aux portes de la Prusse orientale. En juin 1944, avec 124 divisions et prés de 6.000 chars d’assaut, ils infligent sur un front de 600 km une défaite totale aux divisions allemandes qui combattent en Biélorussie. L'"opération Bagration" aboutit à la destruction complète du groupe d'armées Centre, et constitue la plus grande défaite de la Wehrmacht de la Seconde Guerre Mondiale (380.000 tués et 150.000 prisonniers, 25 divisions anéanties). En juillet 1944, les fantassins soviétiques sont sur la frontière polonaise. Le 28 août ils pénètrent en Hongrie (conquise fin décembre après de très durs combats), en septembre les pays baltes sont libérés, les divisions russes entrent en Finlande. En octobre, les Russes sont en Yougoslavie. Pour la seule année 1944, les armées russes anéantissent 136 divisions allemandes et 50 des pays satellites.

 

La Russie lance l’offensive finale sur l’Allemagne en plein hiver, sur un front s’étendant de la Baltique à l’Adriatique, avec 6,7 millions de combattants, prés de 8.000 chasseurs et bombardiers, 5.000 pièces d’artillerie autotractées, 7.000 chars contre 3.500, 50.000 canons. Varsovie est libérée le 17 janvier 1945. Le 19 janvier 1945, les premières unités pénètrent en Allemagne. Les chef militaires soviétiques ont la possibilité de foncer sur Berlin dés février (le 30 janvier 1945 les armées de Joukov sont sur l’Oder, à 70 km de la Chancellerie du Reich) mais ils préfèrent d’abord liquider le corps d’armées de la Wehrmacht en Prusse-Orientale puis le réduit de Poméranie, qui menacent leur flanc nord, et nettoyer le flanc sud (Europe centrale). 60 divisions allemandes ont été anéanties lors de ce premier assaut. Pour ralentir la poussée furieuse des Russes, le commandement allemand transfère encore 29 divisions du front ouest vers l’Est, dégarnissant encore un front ouest qui, pourtant, mobilisait déjà moins de 25% des forces du Reich depuis juin 1944.

 

Le 13 janvier 1945, l’Armée rouge se lance à l’attaque de la Prusse Orientale avec 1,6 million de soldats. La Wehrmacht attend l’assaut avec 45 divisions, soit 580.000 soldats. Au terme de combats d’une incroyable férocité les poches de résistance de l’armée allemande sont liquidées les unes après les autres. Le désastre est total pour l’armée allemande. Il ne reste pratiquement plus rien de son corps d’armées de Prusse-Orientale après seulement trois mois d’offensive russe. Toute l’Allemagne s’ouvre alors à l’Armée rouge.

 

Les Nord-Américains ne parviennent à traverser le Rhin que le 7 mars 1945 (le 31 mars pour la 1ère Armée française). Le 13 avril 1945 les Russes ont déjà conquis Vienne. Le 16 avril, la Stavka lance à l’assaut de Berlin (3,3 millions d’habitants) une armée de 2,3 millions de combattants équipée de 41.600 canon, épaulés de 6.200 chars et canons autopropulsés, 7.200 avions (quatre armées aériennes). Le 9 mai, l’Allemagne, représentée par Keitel, signe à Berlin (Karlshorst), devant son vainqueur représenté par Joukov, sa capitulation sans conditions.

3- L'importance respective des fronts.

 

« C’est en Union soviétique que la Wehrmacht eut les reins brisés, bien avant le débarquement des Alliés en France; même après juin 1944, c’est à l’Est que les Allemands continuèrent à engager et à perdre la majorité de leurs hommes. Pour l’écrasante majorité des soldats allemands, l’expérience de la guerre fut celle du front russe ». O. Bartov.

 

De juin 1941 à juin 1944, le front de la Seconde Guerre Mondiale, en Europe, est le front russo-allemand. Jusqu'en mars 1945, la Wehrmacht y consacre l’essentiel de ses ressources en hommes et en matériels. 34 millions de Soviétiques sont mobilisés dans les rangs de l’Armée rouge de 1941 à 1945, tandis que quelques 20 millions d’Allemands portent, à un moment ou à un autre, l’uniforme de la Wehrmacht sur le front russe.

 

En juillet 1943, lors de la gigantesque bataille de Koursk, à peine sept divisions et deux brigades (2,7% des forces allemandes) sont engagées face aux Américains et aux Britanniques. Le reste (91 divisions et 3 brigades) se trouve cantonné dans les territoires de l’Europe occupée. Les alliés ont certes pris pied en Afrique du Nord en novembre 1942 (débarquement de 70.000 hommes à Alger et Oran), en Sicile en juillet 1943 (160.000 hommes), en Italie à Salerne (sud de Naples) en septembre 1943 et à Anzio en janvier 1944, mais les moyens engagés pèsent encore de peu de poids (la Wehrmacht n'a que 23 divisions en Italie début 1944) comparés à la démesure des effectifs et des matériels présents depuis 1941 sur le front russe.

 

La comparaison est difficile entre la guerre sur le front russe, depuis 1941, et celle menée sur le front ouest, essentiellement à partir de juin 1944. Sur le premier, on assiste à une « Guerre de Titans » démesurée et totale. La « guerre industrielle » y atteint un paroxysme jamais égalé depuis, parsemée de gigantesques batailles d’anéantissement. Sur le front ouest, on voit des combats d’arrière-garde, sans influence sur l’issue d’une guerre que l’état-major allemand sait avoir perdu face à l'Union soviétique dés 1943.

 

La part du front russe dans les opérations de la Wehrmacht est écrasante, y compris jusqu’en mai 1945. La comparaison des pertes subies par la Wehrmacht sur les deux fronts à partir de juin 1944 montre bien, encore une fois, la part presque exclusive du front russe même après le débarquement des alliés. Du 1er juillet au 31 décembre 1944, pendant cinq mois, lors de la grande offensive soviétique contre le groupe d’armées du Centre, les Allemands perdent chaque mois en moyenne 200.000 soldats. A l’Ouest, au cours de la même période, c’est-à-dire après le débarquement allié en Europe, la moyenne des pertes allemandes s’élève seulement à 8.000 hommes par mois (soit un rapport de 1 à 25).

 

Quand les alliés débarquent le 6 juin 1944, l'essentiel de la capacité militaire allemande a déjà été anéantie par l'Union soviétique. Elle ne peut plus guère opposer aux troupes alliées qui viennent d’être débarquées en Normandie (150.000 hommes) que 30 divisions, réparties dans un rayon de 250 km autour de la zone de débarquement. Il s’agit de divisions dont la valeur opérationnelle n’a plus grand chose à voir avec celle des 200 divisions qui attaquèrent la Russie en juin 1941, d’unités ramenées à 25% de leurs effectifs de combat, avec peu de matériels, et composées de rescapés du front russe et d’adolescents n’ayant pas connu le feu. En juillet 1944, plus d’un million d’hommes auront été débarqués en France (60 divisions nord-américaines, 18 anglaises, 10 françaises). La seule vraie réaction d’envergure de l’Allemagne sera la contre-offensive des Ardennes de décembre 1944 où elle ne parviendra pourtant qu’a engager... 21 divisions, qui suffiront cependant à stopper la progression américaine, alors que depuis octobre 1944 l’Armée rouge se trouve déjà à 70 km de Rastenburg, QG de Hitler en Prusse Orientale.

 

Le front ouvert en juin 1944 aura donc eu, militairement, environ neuf mois d’existence contre 47 mois pour le front russe où, là, les combats resteront acharnés jusqu’au tout dernier jour.
L’ouverture d’un second front obligera le Reich à dégarnir le front russe. Mais le front ouest (France, Italie) ne mobilisera jamais plus de 75 divisions allemandes, dont une minorité de divisions combattantes, à comparer aux 220 divisions de la Wehrmacht début 1944, qui subissent les assauts des armées russes. Au plus fort de leur engagement en Europe, à la fin de 1944, c’est-à-dire à la fin d’une guerre déjà gagnée, les Etats-Unis mettront en ligne 90 divisions, à comparer aux 360 divisions de l’Armée rouge qui combattent l’Allemagne nazie depuis 1941.

 

L’étonnante facilité de la progression des armées nord-américaines en Europe à partir de septembre 1944 ("la chevauchée de Patton"…), le faible niveau des pertes en vies humaines de ces forces, font simplement pendant à la défaite qui a emporté la Wehrmacht sur le front russe. A partir de 1945, l’état-major de la Wehrmacht décide d’opposer une résistance de faible intensité à l’avance des troupes alliées en Allemagne tout en poursuivant une guerre féroce et acharnée contre l’Armée rouge (600.000 soldats soviétiques tués pour la libération de la Pologne, 700.000 autres tués dans les combats pour les pays baltes). Les forces britanniques de Montgomery (20 divisions et 1.500 chars) traversent le Rhin en Hollande à partir du 23 mars 1945 sans rencontrer de résistance sérieuse. On mesure le peu d’opposition rencontrée si on observe que la 9ième armée américaine, qui fournissait la moitié de l’infanterie d’assaut, a eu alors moins de 40 tués.

 

Ainsi que le souligne P. Miquel, les opérations de l’année 1944 ressortent avant tout d’une volonté de « conquêtes territoriales » (avec des implications majeures concernant le partage politique de l’Europe continentale après le conflit) : la question qui se pose en juin 1944 n’est plus celle de la victoire sur l’Allemagne. Le débarquement allié de juin 1944 n’eut ainsi aucune importance sur l’issue militaire du conflit en Europe (politiquement et économiquement c'est évidemment une autre question).


4- Conclusion

 

La Seconde Guerre Mondiale en Europe a été, pour l’essentiel, une guerre germano-russe (à 80% si l'on veut). C'est le constat d'un rapport de proportion et non celui d'une valeur donnée à tel ou tel camp.

 

L’intervention des Etats-Unis en Europe, bien trop tardive pour vraiment peser militairement, a essentiellement une motivation politique et économique. Elle a pour objectif d'empêcher Staline d'occuper toute l’Europe de l’Ouest (si tant est qu'il en ait eu l'intention) : en mai 1945 l’Armée rouge occupe l’Autriche et campe aux portes de l’Italie et de la Suisse.

La contribution militaire étasunienne est négligeable (moins de 3% des pertes alliées en Europe). Elle n'est pas décisive militairement car elle n'a pas pesé dans un résultat final déjà acquis, même si cette contribution a accéléré de quelques mois une victoire de toute façon déjà remportée par l'Union soviétique.

 

La reconstruction, à partir des années 50 (guerre froide aidant) d'une réalité devenue fantasmée ("les Etats-Unis vainqueurs du Second conflit mondial") et la victoire contre le Japon n'enlèvent rien à ce fait. Pour les Français, s'il faut rendre un hommage, c'est donc d'abord aux soldats soviétiques qu'il faut le rendre puisque c'est leur sacrifice qui a permis le débarquement allié de juin 1944 qui les a "libéré". 

 

En Europe, et comme en 1917, en misant peu, les Etats-Unis ont beaucoup récolté: une gloire usurpée (puissance des représentations), une Europe de l'ouest peu ou prou sous tutelle (la leur), la préservation de leurs débouchés économiques en Europe, l'éviction et le remplacement des positions commerciales mondiales occupées par l'Europe en 1940, et l'imposition du dollar. Enfin, en livrant essentiellement une "guerre de matériels", les Etats-Unis ont réussi à s'extirper de leur grande crise des années 30.

 

(Via Le Blogue Noir de Brocéliande) 


Pour compléter, voir l'excellent article d'Olivier Berruyer :

[L'enseignement de l'ignorance] Quelle est la nation qui a le plus contribué à la défaite de l’Allemagne en 1945 ?

 

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A lire également :

 

Les articles « Ukraine/Donbass » de Jacques Frère, pour NationsPresse.info.

>>> 6 mai et 7 mai.

 

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Le 09 Mai dans le Donbass

Répétitions et défilé de Donetsk

Source

 

27/04/2015

Monde en perdition... le vrac de la semaine.

21 avril

 

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24 avril

 

L’Union européenne autorise 19 OGM

dont 11 de Monsanto ! 

 

L’Union européenne a autorisé vendredi 24 avril l’importation et la commercialisation de 19 OGM, deux jours après avoir proposé aux Etats membres une réforme leur permettant d’interdire leur utilisation sur leur territoire.

Onze produits de la multinationale américaine Monsanto figurent au nombre des OGM autorisés, a précisé la Commission européenne dans un communiqué. Les neuf autres sont des produits de la firme américaine Dupont et des groupes allemands Bayer et BASF.

Dix-sept de ces OGM sont destinés à l’alimentation animale et humaine, deux sont des fleurs coupées.

 

Greenpeace tance Juncker

 

Ces autorisations "étaient en suspens", car les Etats membres ne sont pas parvenus à constituer une majorité pour ou contre leur commercialisation.

L'autorisation est immédiate et vaut pour dix ans. Si les gouvernements européens approuvent la réforme présentée mercredi, ils pourront interdire l'utilisation des OGM sur leur territoire.

Dans le cas contraire, les règles applicables seront celles qui ont conduit la Commission européenne à autoriser la commercialisation des OGM ne présentant aucun risque pour la santé animale et humaine dans l'ensemble de l'UE, solution réclamée par les grands groupes.

Greenpeace a accusé le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, "de ne pas avoir l'intention de rapprocher l'Europe des citoyens, comme il l'a promis, et d'agir en faveur des intérêts des Etats-Unis et de Monsanto".

 

Source : Challenge.fr (Avec AFP)

 

http://www.challenges.fr/europe/20150424.CHA5261/l-europe-autorise-l-importation-et-la-commercialisation-de-19-ogm.html

 

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24 avril

 

Illusion polonaise et affaiblissement

de notre relation avec la Russie.

 

Communiqué d’Aymeric Chauprade,

député français au Parlement européen (Front national),

membre de la commission des Affaires étrangères.

 

La sélection, par le gouvernement polonais, du système sol-air Patriot au détriment du système français SAMP/T est riche d’enseignements.

 

- Premièrement, elle démontre que Varsovie fera toujours le choix des États-Unis pour ses systèmes de défense stratégiques : avions d’armes F-16 et désormais défense sol-air de moyenne portée. La campagne de désinformation américaine contre Moscou a joué son rôle commercial en Pologne.

- Deuxièmement, elle illustre une fois encore la naïveté diplomatique de Paris qui croyait qu’en gelant le contrat des Mistral russes, il gagnerait ce contrat-clé.

 

La France aura donc perdu sur les deux tableaux, malgré la victoire de l’hélicoptériste franco-allemand sur un sujet au demeurant bien peu stratégique. Cet alignement américain de Varsovie doit servir de leçon pour l’avenir, notamment pour le programme futur de deux sous-marins.

 

Plutôt que de rembourser les avances du contrat Mistral à Moscou, Paris devrait enfin livrer les deux BPC russes, car, outre le respect de la parole donnée, il semble désormais vain d’espérer que l’annulation du contrat des BPC vaille à la France en guise de compensation le contrat des deux sous-marins en Pologne.

 

Source : NationsPresse.info

 

http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/illusion-polonaise-et-affaiblissement-de-notre-relation-avec-la-russie

 

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25 avril 15

 

Immigration clandestine :

« C’était mieux sous Kadhafi », selon Kouchner.

 

« Le désastre est devant nous ». Invité ce vendredi par Jean-Jacques Bourdin sur BFM TV, Bernard Kouchner fustige l’Europe dans l’affaire des tragiques naufrages de migrants en Méditerranée. Il qualifie même son attitude de « dégueulasse ».

 

Quand Bourdin lui rappelle que la Libye, un pays où la France est intervenue militairement en 2011, est devenue la plaque tournante du trafic de migrants, l’ancien ministre des Affaires étrangères considère aujourd’hui que « cela a été mal fait », ajoutant: « on ne vient pas pour bombarder et puis s’en aller ensuite ». Dans un élan de lucidité, il juge même que c’était mieux avant sous Kadhafi pour les migrants.

 

Pourtant en mars 2011, le French Doctor avait été l’un des premiers à applaudir Sarkozy, balayant d’un revers de main les réserves de l’Union européenne sur les bombardements de la France et de la Grande-Bretagne. « C’est toujours comme ça, il y a des gens qui mettent en garde et puis il y a des gens qui avancent… » avait-il déclaré.

 

Source : mondafrique.com

 

Via : http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/immigration-clandestine-cetait-mieux-sous-kadhafi-selon-kouchner

 

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25 avril

 

300 tonnes d'or à la poubelle

 

Faute de recyclage, trois cents tonnes de métal précieux ont été jetées à la déchèterie

 

Les spécialistes de l'Onu ont calculé qu'en 2014, les déchets de l'homme, notamment dans les déchèteries d'équipements électriques et électroniques à travers le monde, contenaient près de 300 tonnes d'or qui n'avaient pas été extraites.

Ce qui représente environ 10% de la production mondiale de ce métal précieux activement acheté ces derniers temps par les banques centrales de plusieurs pays.

 

L'an dernier, les hommes ont jeté près de 41,8 millions de tonnes d'équipements électriques et électroniques selon les estimations des experts de l'Université de l'Onu. D'après eux, ces déchets pourraient remplir 1,15 million de camions, qui formeraient une file de 23 000 km. La valeur des déchets pouvant être recyclés et réutilisés, ainsi que des matériaux pouvant être extraits des déchets, s'élève à 52 milliards de dollars. Malgré tout, moins de 1/6 de l'ensemble des déchets électroniques (e-déchets) a été recyclé.

Tous ces déchets jetés contenaient près de 300 tonnes d'or, sur une production mondiale de 3 100 tonnes en 2014. Ce qui signifie que l'équivalent de 10% de la production mondiale de ce métal précieux s'est retrouvé à la déchèterie. Et ce sachant qu'en 2014 les banques centrales ont organisé une véritable chasse à l'or, pensant visiblement qu'il valait mieux garder leurs réserves en or plutôt qu'en devises instables.

Au total, les banques centrales de plusieurs pays ont acheté 461 tonnes d'or à travers le monde en 2014, dont presque un tiers (152 tonnes) par la Banque de Russie. Il s'avère donc que nos banquiers auraient pu retrouver deux fois plus d'or dans les déchèteries qu'ils en ont acheté sur les marchés mondiaux.

 

L'or est extrait, par exemple, des circuits imprimés d'ordinateur. En particulier grâce à l'eau régale — un mélange d'acide chlorhydrique et d'acide nitrique concentrés dans une proportion de 3 volumes d'acide chlorhydrique pour 1 d'acide nitrique. Néanmoins, les technologies efficaces d'extraction d'or et d'autres métaux précieux ou rares des composants informatiques et électroniques sont relativement coûteuses, ce qui empêche leur application plus active à l'échelle mondiale.

De plus, selon les experts de l'Onu, les déchets jetés en 2014 contiennent 2,2 millions de tonnes de matériaux contenant du plomb, du mercure, du cadmium et du chrome.

Environ 60% de tous les e-déchets sont des réfrigérateurs, des machines à laver et d'autres produits ménagers. Une grande part de ces déchets est également constituée de téléphones portables, calculatrices, ordinateurs et d'imprimantes.

 

A la surprise des experts de l'Onu, ce sont les pays à haut niveau de responsabilité environnementale qui apportent la plus grande "contribution" à la production des "e-déchets" par habitant. En 2014 la Norvège en comptait 28,4 kg par habitant, la Suisse 26,3, l'Islande 26,1, le Danemark 24 et le Royaume-Uni 23,5. Les indices les plus bas sont enregistrés en Afrique avec 1,7 kg par habitant (l'ensemble du continent a produit 1,9 million de tonnes de déchets).

 

Globalement, les plus grands "pollueurs" sont les USA et la Chine (32% de l'ensemble des e-déchets), suivis par le Japon, l'Allemagne et l'Inde. Les experts de l'Onu prédisent que les quantités d'e-déchets de l'humanité augmenteront d'année en année pour atteindre 50 millions de tonnes.

Contenu réalisé à partir d'informations émanant de sources ouvertes

 

Source : sputniknews.com

 

http://fr.sputniknews.com/societe/20150425/1015834617.html

 

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26 avril

 

L’Eurodictature met les OGM dans votre assiette !

 

Communiqué de Marine Le Pen, présidente du Front national

 

L’Union européenne a autorisé hier l’importation et la commercialisation de 19 nouveaux OGM. Onze d’entre eux sont des produits de la multinationale Monsanto.

 

Alors que les peuples d’Europe, et notamment le peuple français, sont massivement opposés aux OGM alimentaires, l’Europe de Bruxelles impose ses vues et fait un nouveau cadeau aux multinationales américaines.

 

Nous voyons là une nouvelle fois les dangers très graves liés aux transferts de notre souveraineté vers l’Union européenne, une instance antidémocratique et toute entière soumise aux puissances d’argent.

 

Le Front national condamne fermement cette décision de l’Union européenne, appelle sans illusion le gouvernement français à lui désobéir immédiatement, et plus fondamentalement propose au peuple français de retrouver sa liberté par la reprise en main de sa souveraineté nationale.

 

Source : NationsPresse.info

 

http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/leurodictature-met-les-ogm-dans-votre-assiette

 

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Le chat, la souris et les systèmes anti-missiles

Le chat, la souris et les systèmes anti-missiles

Le 19 avril 2015 – Source DEBKAfile

 

DEBKAfile est un site très proche des renseignements militaires israéliens, basé à Jérusalem. Il est spécialisé dans les commentaires et les analyses sur le terrorisme, l’espionnage, la sécurité nationale, militaire et les relations internationales, avec un accent particulier sur le Moyen-Orient [wikipédia].

 

Poutine avertit Israël : La vente d’armes à l’Ukraine pourrait déclencher la vente de S-300 russes à la Syrie.

 

L’avertissement du président russe Vladimir Poutine adressé à Israël et concernant la vente d’armes à Kiev – en réponse aux missiles de défense aérienne S-300 fournis à l’Iran par la Russie – ajoute une dimension européenne en plaçant Israël directement au coeur du litige qui oppose Moscou aux États-Unis au sujet de l’Ukraine. La menace implicite du dirigeant russe de répliquer en fournissant le même système de lancement de missiles à la Syrie qu’à l’Iran renvoie à un autre litige entre, d’un côté, la Russie et, de l’autre, les États-Unis et Israël, à savoir, le conflit syrien.

 

Les comptes rendu des services de renseignement déposés sur son bureau du Kremlin révèlent que non seulement les États-Unis et Israël (et la Jordanie) arment les forces rebelles dans le sud de la Syrie, mais qu’ils collaborent en vue de fournir à l’armée ukrainienne des armes pour briser sa confrontation incendiaire avec les séparatistes pro-Russes.

 

Au cours de la quinzaine écoulée, des milliers de conseillers militaires des États-Unis, du Canada, de France, du Royaume-Uni et d’Allemagne ont été envoyés en Ukraine pour former l’armée nationale. Les jours prochains, ce sont 290 officiers et soldats de la 173 e brigade aéroportée américaine qui sont attendus.

 

Les sources militaires de DEBKAfile révèlent que les arrivants se rassemblent au centre de formation de l’armée ukrainienne de Yavoriv, près de Lvov. Ce centre a été choisi comme point de rassemblement et de lancement des forces d’intervention occidentales et de l’OTAN dans le conflit ukrainien en raison de sa proximité de la Pologne.

 

Les escadrons aériens étatsuniens et britanniques qui y sont stationnés depuis quelques mois sont suffisamment proches pour assurer une couverture aérienne au centre de Yavoriv. Des militaires étatsuniens et britanniques sont également en poste en Pologne, disponibles pour prêter main forte aux Ukrainiens et apaiser les craintes des états baltes suite à l’annexion de la Crimée par la Russie en mars dernier.

 

Poutine a averti Washington à plusieurs reprises que fournir à Kiev des armes offensives aurait pour conséquence des mesures similaires de la part de la Russie, mesures susceptibles de nuire aux intérêts étatsuniens en Europe et ailleurs dans le monde. Il a tenté de faire passer cet avertissement par l’intermédiaire de la chancelière allemande Angela Merkel et du président français François Hollande, ainsi que lors de la rencontre du Secrétaire d’État John Kerry avec le ministre russe des affaires étrangères Sergueï Lavrov. Moscou, indique le message d’avertissement, n’épargnerait pas les intérêts des États-Unis après ce que Poutine considère comme les assauts de l’administration Obama contre la sécurité nationale de la Russie, au travers de l’absorption progressive de l’Ukraine par l’OTAN et de la fourniture d’armes offensives pour la campagne de Kiev contre les séparatistes pro-Russes.

 

La levée de l’embargo sur les missiles de défense aérienne S-300 destinés à l’Iran a été le premier pas du dirigeant russe en vue d’enfoncer le clou, mais ses représailles ne s’arrêteront sans doute pas là. Les missiles de défense aérienne n’ont pas encore été expédiés en Iran, mais si le président Barack Obama s’entête à fournir une assistance militaire étendue au gouvernement ukrainien, Poutine compte fournir des S-300 non seulement à l’Iran, mais également à la Syrie.

 

Le samedi 18 avril, le président russe s’est refusé à répondre lorsqu’il lui a été demandé si Moscou s’était abstenu d’envoyer des missiles S-300 à la Syrie à la demande d’Israël. Il n’en demeure pas moins qu’il a mentionné la Syrie dans la foulée, lorsqu’il a averti Israël de ne pas fournir des armes au gouvernement Ukrainien. Il a alors déclaré que cette initiative serait « contre-productive » pour les efforts de paix en Ukraine orientale.

 

La veille à Washington, Obama a déclaré qu’il était surpris que la Russie ait suspendu la vente de missiles à l’Iran aussi longtemps. Le président étatsunien a relevé que Poutine avait précédemment suspendu la vente « à notre demande. Franchement, je suis surpris que cela ait tenu aussi longtemps, étant donné que la vente de ces armes défensives n’était pas empêchée par des sanctions ». Le président étatsunien a choisi l’Ukraine pour son épreuve de force avec le président russe. Poutine, cependant préfère relever le gant en Iran et en Syrie.

 

Traduit par Gilles Chertier pour le Saker Francophone.

 

http://www.gilles-chertier.com/

http://lesakerfrancophone.net/

http://lesakerfrancophone.net/le-chat-la-souris-et-les-systemes-anti-missiles/

 

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Photo : Russian Ministry of Defense.

24/04/2015

Le monde n'est pas débarrassé des instincts colonisateurs

Vedomosti 13. 04. 2015

Le monde n'est pas débarrassé des instincts colonisateurs

Le président de la Douma Sergueï Narychkine s'exprime sur l'impérialisme américain

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Plus le règlement du conflit ukrainien est retardé et plus Kiev s'obstine à ne pas remplir les accords de Minsk, plus souvent le thème du rôle particulier des USA dans l'exacerbation de cette aventure militaro-politique ressort sur le devant de la scène. Pourquoi Kiev ne remplit pas les accords approuvés par le "quartet Normandie"? "Le président ukrainien Petro Porochenko a transgressé pratiquement tout ce qu'il avait accepté" à Minsk, écrit Steven Landman sur Thepeoplevoice.org et y voit un "ordre de Washington". L'objectif final des USA n'est pourtant pas dévoilé jusqu'au bout. Ils continuent de dicter une ligne de conduite non seulement à l'Ukraine, mais aussi à l'Union européenne. Ni les accusations d'ingérence dans la politique paneuropéenne, ni la réputation des dirigeants de deux puissances de l'UE ayant participé à la signature des accords de Minsk ne les arrêtent. Il est difficile de s'extraire au sentiment que les États-Unis ont besoin que l'effusion de sang perdure dans le Donbass pour obtenir quelque chose d'important pour eux-mêmes.

En effet, l'accès aux richesses de l'Eurasie par la "fenêtre" ukrainienne et le déploiement dans cette région de nouvelles bases militaires font partie des plans américains. Mais quand on se souvient comment ils ont fait pression sur l'UE concernant les sanctions antirusses, et sur la presse par rapport aux livraisons d'armes à Kiev, on se rend compte qu'ils ne cherchent pas à gagner du temps pour rien. L'Amérique a besoin d'une longue épopée, à l'encontre du droit international, et d'une atmosphère d'hystérie médiatique pour poursuivre le pillage économique en toute impunité. Le but final n'étant pas un avenir paneuropéen prospère pour les citoyens ukrainiens, mais la signature d'un accord économique rigoureux et global avec l'UE, où cette dernière jouera le rôle de partenaire subalterne.

En plus du Nafta déjà en vigueur depuis deux décennies (entre les USA, le Mexique et le Canada), on promeut aujourd'hui activement deux autres grands projets d'accord – avec l'UE sur le Partenariat transatlantique de commerce et d'investissement (TTIP) et le Partenariat transpacifique (TPP) avec douze États de la région. Qu'y a-t-il de mal? Toute puissance veut s'ouvrir de nouveaux marchés et avoir un maximum de partenaires commerciaux. Cependant, on préfère ne pas afficher les informations sur les accords en préparation, et ce n'est pas par hasard qu'un million d'Européens ont signé une pétition contre le TTIP. C'est seulement sous la pression de la société européenne (plus d'un an après l'approbation d'un mandat à ce sujet par la Commission européenne) qu'il a été possible d'obtenir quelques détails sur les négociations transatlantiques à huis clos.

Il y a un an, les négociations avaient mis en évidence de sérieuses divergences entre les parties. Aujourd'hui on parle d'un accord d'ici fin 2015, bien que les points litigieux soient très nombreux. Mais le plus dangereux est le piège de nouvelles restrictions très rigoureuses pour les Européens. Ainsi qu'une sérieuse diminution du rôle de l'OMC: il est difficile de s'imaginer une "coexistence pacifique" de plusieurs associations commerciales qui représentent une grande part du PIB mondial. Les deux projets sont très critiqués en Europe et dans les États d'Asie-Pacifique, mais aussi aux USA. Dans le premier cas, on entend des craintes justifiées pour le sort de segments entiers de l'économie nationale, qui se feront écraser par des secteurs plus puissants des USA. Dans le second cas, les objections (y compris au congrès) sont plus politiques. Mais faut-il douter de la capacité des USA à imposer rapidement à ses partenaires une décision? Disons aux alentours de la présidentielle américaine en 2016.

Suite à l'ouverture de deux nouvelles zones, l'OMC pourrait se retrouver en otage des règles de commerce et d'investissement élaborées à huis clos. Et tout cela pourrait entraîner une profonde crise. Y compris dans les relations politiques entre les pays et les continents à qui on imposera un nouveau modèle de relations économiques sans avoir demandé leur avis. L'histoire sait quelles conséquences sinistres peuvent être provoquées par la volonté de certaines puissances de redistribuer les richesses économiques de la planète et de "partager le monde" selon leur propre vision. Mais ces ambitions ne viennent pas de nulle part – leurs origines renvoient à l'époque coloniale. Et si certains pensent que les derniers "litiges" d'anciennes puissances coloniales ont pris fin il y a plusieurs décennies: ce n'est pas le cas. Les invasions militaires dans plusieurs régions du monde aujourd'hui sont souvent dictées par la volonté d'établir le contrôle sur une partie de la planète. A une époque, on appelait cela "néocolonialisme", aujourd'hui l'"hégémonisme" ou encore le "leadership". Cela ne change pas le fond des choses pour autant.

Bien évidemment, il est bien plus simple de prendre que de créer quelque chose de nouveau. Il est plus facile de voler que de gagner. Il est moins coûteux de nourrir l'armée que tout un peuple, et avec l'aide de celle-ci de conquérir des terres étrangères riches en pétrole, en gaz et d'autres ressources. Ou encore de transformer un pays pillé et noyé dans le sang en annexe de matières premières ou en réserve industrielle. C'est de la barbarie moyenâgeuse - peu importent la rhétorique démocratique et le voile médiatique qui l'accompagnent. Tous les nouveaux conflits qui éclatent dans plusieurs régions du monde à cause de provocations extérieures indiquent que les instincts des colonisateurs sont toujours bien vivants. Ils se manifestent avec une nouvelle force chez certains aventuriers du continent européen, et pour les USA ils sont devenus l'essence de la stratégie géopolitique. L'obéissance de l'Europe presque entière sur le plan militaire est déjà un fait, et sur le plan politique beaucoup de choses sont déjà sous contrôle. C'est au tour du commerce et des finances.

A partir de là nous, les citoyens des États européens, devons tirer des conclusions pratiques importantes pour une nouvelle union des forces pour un ordre mondial juste fondé sur le droit. Et nos frères ukrainiens doivent réfléchir au véritable rôle imparti à leur pays par le "metteur en scène" de l'autre côté de l'Atlantique. Après tout, pour les USA la tragédie de leur Patrie n'est même pas un second rôle, mais un simple épisode. Et peu importe le nombre de victimes. Un bain de sang est une toile de fond habituelle pour les exploits du "héros principal" selon les normes hollywoodiennes.

(Traduction : Ambassade de Russie, France)

Version en russe

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