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24/04/2015

Le monde n'est pas débarrassé des instincts colonisateurs

Vedomosti 13. 04. 2015

Le monde n'est pas débarrassé des instincts colonisateurs

Le président de la Douma Sergueï Narychkine s'exprime sur l'impérialisme américain

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Plus le règlement du conflit ukrainien est retardé et plus Kiev s'obstine à ne pas remplir les accords de Minsk, plus souvent le thème du rôle particulier des USA dans l'exacerbation de cette aventure militaro-politique ressort sur le devant de la scène. Pourquoi Kiev ne remplit pas les accords approuvés par le "quartet Normandie"? "Le président ukrainien Petro Porochenko a transgressé pratiquement tout ce qu'il avait accepté" à Minsk, écrit Steven Landman sur Thepeoplevoice.org et y voit un "ordre de Washington". L'objectif final des USA n'est pourtant pas dévoilé jusqu'au bout. Ils continuent de dicter une ligne de conduite non seulement à l'Ukraine, mais aussi à l'Union européenne. Ni les accusations d'ingérence dans la politique paneuropéenne, ni la réputation des dirigeants de deux puissances de l'UE ayant participé à la signature des accords de Minsk ne les arrêtent. Il est difficile de s'extraire au sentiment que les États-Unis ont besoin que l'effusion de sang perdure dans le Donbass pour obtenir quelque chose d'important pour eux-mêmes.

En effet, l'accès aux richesses de l'Eurasie par la "fenêtre" ukrainienne et le déploiement dans cette région de nouvelles bases militaires font partie des plans américains. Mais quand on se souvient comment ils ont fait pression sur l'UE concernant les sanctions antirusses, et sur la presse par rapport aux livraisons d'armes à Kiev, on se rend compte qu'ils ne cherchent pas à gagner du temps pour rien. L'Amérique a besoin d'une longue épopée, à l'encontre du droit international, et d'une atmosphère d'hystérie médiatique pour poursuivre le pillage économique en toute impunité. Le but final n'étant pas un avenir paneuropéen prospère pour les citoyens ukrainiens, mais la signature d'un accord économique rigoureux et global avec l'UE, où cette dernière jouera le rôle de partenaire subalterne.

En plus du Nafta déjà en vigueur depuis deux décennies (entre les USA, le Mexique et le Canada), on promeut aujourd'hui activement deux autres grands projets d'accord – avec l'UE sur le Partenariat transatlantique de commerce et d'investissement (TTIP) et le Partenariat transpacifique (TPP) avec douze États de la région. Qu'y a-t-il de mal? Toute puissance veut s'ouvrir de nouveaux marchés et avoir un maximum de partenaires commerciaux. Cependant, on préfère ne pas afficher les informations sur les accords en préparation, et ce n'est pas par hasard qu'un million d'Européens ont signé une pétition contre le TTIP. C'est seulement sous la pression de la société européenne (plus d'un an après l'approbation d'un mandat à ce sujet par la Commission européenne) qu'il a été possible d'obtenir quelques détails sur les négociations transatlantiques à huis clos.

Il y a un an, les négociations avaient mis en évidence de sérieuses divergences entre les parties. Aujourd'hui on parle d'un accord d'ici fin 2015, bien que les points litigieux soient très nombreux. Mais le plus dangereux est le piège de nouvelles restrictions très rigoureuses pour les Européens. Ainsi qu'une sérieuse diminution du rôle de l'OMC: il est difficile de s'imaginer une "coexistence pacifique" de plusieurs associations commerciales qui représentent une grande part du PIB mondial. Les deux projets sont très critiqués en Europe et dans les États d'Asie-Pacifique, mais aussi aux USA. Dans le premier cas, on entend des craintes justifiées pour le sort de segments entiers de l'économie nationale, qui se feront écraser par des secteurs plus puissants des USA. Dans le second cas, les objections (y compris au congrès) sont plus politiques. Mais faut-il douter de la capacité des USA à imposer rapidement à ses partenaires une décision? Disons aux alentours de la présidentielle américaine en 2016.

Suite à l'ouverture de deux nouvelles zones, l'OMC pourrait se retrouver en otage des règles de commerce et d'investissement élaborées à huis clos. Et tout cela pourrait entraîner une profonde crise. Y compris dans les relations politiques entre les pays et les continents à qui on imposera un nouveau modèle de relations économiques sans avoir demandé leur avis. L'histoire sait quelles conséquences sinistres peuvent être provoquées par la volonté de certaines puissances de redistribuer les richesses économiques de la planète et de "partager le monde" selon leur propre vision. Mais ces ambitions ne viennent pas de nulle part – leurs origines renvoient à l'époque coloniale. Et si certains pensent que les derniers "litiges" d'anciennes puissances coloniales ont pris fin il y a plusieurs décennies: ce n'est pas le cas. Les invasions militaires dans plusieurs régions du monde aujourd'hui sont souvent dictées par la volonté d'établir le contrôle sur une partie de la planète. A une époque, on appelait cela "néocolonialisme", aujourd'hui l'"hégémonisme" ou encore le "leadership". Cela ne change pas le fond des choses pour autant.

Bien évidemment, il est bien plus simple de prendre que de créer quelque chose de nouveau. Il est plus facile de voler que de gagner. Il est moins coûteux de nourrir l'armée que tout un peuple, et avec l'aide de celle-ci de conquérir des terres étrangères riches en pétrole, en gaz et d'autres ressources. Ou encore de transformer un pays pillé et noyé dans le sang en annexe de matières premières ou en réserve industrielle. C'est de la barbarie moyenâgeuse - peu importent la rhétorique démocratique et le voile médiatique qui l'accompagnent. Tous les nouveaux conflits qui éclatent dans plusieurs régions du monde à cause de provocations extérieures indiquent que les instincts des colonisateurs sont toujours bien vivants. Ils se manifestent avec une nouvelle force chez certains aventuriers du continent européen, et pour les USA ils sont devenus l'essence de la stratégie géopolitique. L'obéissance de l'Europe presque entière sur le plan militaire est déjà un fait, et sur le plan politique beaucoup de choses sont déjà sous contrôle. C'est au tour du commerce et des finances.

A partir de là nous, les citoyens des États européens, devons tirer des conclusions pratiques importantes pour une nouvelle union des forces pour un ordre mondial juste fondé sur le droit. Et nos frères ukrainiens doivent réfléchir au véritable rôle imparti à leur pays par le "metteur en scène" de l'autre côté de l'Atlantique. Après tout, pour les USA la tragédie de leur Patrie n'est même pas un second rôle, mais un simple épisode. Et peu importe le nombre de victimes. Un bain de sang est une toile de fond habituelle pour les exploits du "héros principal" selon les normes hollywoodiennes.

(Traduction : Ambassade de Russie, France)

Version en russe

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22/09/2014

L'effondrement

L'effondrement

 

"C'est quand un monstre se noie,

qu'il fait les plus grosses vagues"

 

Ce proverbe russe évoqué par Dany Kogan, sur le groupe "Soutien à la rébellion du Donbass" illustre bien selon moi la stratégie menée par le Nouvel Ordre Mondial depuis quelques années.

 

Alain de Benoist remarque que les grandes théories politiques meurent de ce qui les ont fait naître et s'expriment à partir d'un "objet politique". Après que les fascismes basés sur la notion de race soient nés et morts par la guerre, après que les socialismes et leur principe des classes soient nés et morts dans des révolutions, c'est au tour du Libéralisme économique de mourir aujourd'hui de ce qui l'a fait naître au XVIIIème siècle : l'argent !

Car ne nous leurrons pas : ce n'est pas une crise économique que nous vivons, mais bien une crise systémique, un grand effondrement !

 

Le Nouvel Ordre Mondial, né de la sécularisation de l'universalisme et l'individualisme chrétien au 18ème siècle associé au pouvoir de l'argent, s'est lancé dans une mondialisation effrénée, une fuite en avant pour tenter de sauver un système uniquement fondé sur l’intérêt et la spéculation volatiles et délétères et qui montre sa vacuité existentielle.

L'Economie a réalisé un coup d'Etat et à enfermé la Politique dans la geôle étroite de ses intérêts immédiats, au lieu d'être au service des valeurs fondatrices civilisationnelles : le règne de la ploutocratie s'étend comme un cancer à travers le monde. 

 

En 1945, profitant de sa participation à la victoire et prétextant de la menace soviétique, les USA, bras armé du Nouvel Ordre Mondial ont imposé un dépendance militaire et économique au système mondialiste. 

La "guerre froide" a offert donc un prétexte pour entamer des opérations de "préemption" sur les pays tiers non alignés sur la politique de Washington.

Depuis la fin de la guerre, le monde est en guerre : coups d'Etat politique, opérations militaires, bombardements de ressources stratégiques, aide à des guérillas et mouvements terroristes, assassinats, etc...

 

Les USA  cherchent à dominer le monde par n'importe quel moyen !

 Monde en perdition, USA, libéralisme, mondialisme, globalisme, Le grand effondrement !
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DIFFÉRENTES PHASES EXPANSIONNISTES SONT A REPÉRER


1 / 1945-1990


Chine 1949 à1960

Albanie 1949-1953

Allemagne de l'Est 1950 à 1960

Iran 1953

Guatemala 1954

Costa Rica 1955

Syrie 1956-1957

Egypte 1957

Indonésie 1957-1958

Guyana 1953-1964

Iraq 1963

Nord Vietnam 1945 à 1973

Cambodge 1955 à 1970 

Laos 1958, 1959, 1960 

Equateur 1960-1963 

Congo 1960 

France 1965

Brésil 1962-64

République Dominicaine 1963

Cuba depuis 1959 

Bolivie 1964

Indonésie 1965

Ghana 1966 

Chili 1964-1973

Grèce 1967

Costa Rica 1970-1971

Bolivie 1971

Australie 1973-1975 

Angola 1975, 1980-1990

Zaïre 1975

Portugal 1974-1976

Jamaïque 1976-1980

Afghanistan 1980-1990

Seychelles 1979-1981

Tchad 1981-1982

Grenade 1983 

Sud Yémen 1982-1984

Suriname 1982-1989

Fidji 1987

Libye 1980-1990

Nicaragua 1981-1990 

Panama 1989 


2 / 1990 2014


Dans les années 1990, la fin de la "Guerre froide" a fait disparaître le dernier mur qui faisait obstacle à l'impérialisme de cette nouvelle thalassocratie sont devenus les USA, lui ouvrant ainsi un potentiel de ressources à conquérir et pouvoir satisfaire sa boulimie consumériste qui venait justement de dépasser ses productions, notamment en matières énergétiques.


Bulgarie 1990 

Albanie 1991 

Iraq à partir de 1991

Somalie 1993

Ex-Yougoslavie 1999-2000 

Equateur 2000 

Afghanistan à partir de 2001

Venezuela 2002 

Géorgie 2003

Iraq 2003

Haiti 2004 

Ukraine 2004

Kirghizstan 2005

Somalie à partir de 2007

Moldavie 2009

Iran 2009

Libye 2011

Syrie 2012

Ukraine 2013-2014

 

La Russie a failli disparaître dans les ruines de l'URSS au moment de l'ère Eltsine qui a offert le pouvoir à des oligarques corrompus, mais les années Poutine ont amorcé la restauration de la puissance du "Heart land" qui offre depuis un contre-pouvoir politique, économique, militaire et systémique au Nouvel Ordre Mondial occidental.

 

3 / 2014


Dans cette confrontation d'une vision unipolaire du monde (USA) avec une définition multipolaire (Russie), l'expansionnisme rampant des USA est arrivé en Ukraine devant les remparts restaurés de l'empire eurasiatique...


Aujourd'hui, les sbires de la CIA, de l'OTAN ou du FMI, fomenteurs de coup d'état, d'occupation militaire ou de dépendance économique se sont entendus dire dans le Donbass un "Niet" catégorique. 

Cette "Paix chaude" a rallumé les braises de la Guerre Froide, commencé progressivement depuis que l'OTAN a entamé une expansion sur le glacis de l'ancienne URSS, alors que, logiquement aurait dû disparaître logique après la chute du mur, comme l'a fait son adversaire le "Pacte de Varsovie".

Dans le Donbass, la braise, rougie par la folie criminelle et hallucinée du Maïdan, a donné naissance aux premières flammes de ce qu'il convient désormais d'appeler et sans exagération : la Troisième Guerre Mondiale.


Cette spirale infernale semble malheureusement inévitable car la guerre généralisée représente la dernière carte que le Nouvel Ordre Mondial puisse encore jouer pour sauver ou du moins désespérément tenter de retarder son inéluctable effondrement ! 

Il s'agit donc d'en finir avec la dictature du mondialisme, et,  sacrifiant un peu de notre confort individualiste et  illusoire, rejoindre le combat entamé en Novorossiya avec courage et noblesse, par un peuple refusant sa mise en esclavage...


Haut les cœurs, la dernière bataille est en vue !


Erwan Castel, pour le blog Tradition !

 

Source :http://alawata-tradition.blogspot.fr/2014/09/leffondrement.html

http://alawata-tradition.blogspot.fr/

 

Monde en perdition, USA, libéralisme, mondialisme, globalisme, Le grand effondrement !