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26/07/2016

Poutine sème le chaos à la convention démocrate… disent-ils.

Poutine sème le chaos à la convention démocrate… disent-ils.

En attendant, Trump ne baisse pas le rythme.

En Tim Kaine, démocrate « à la papa », Hillary Clinton avait choisi pour colistier un mâle blanc pur beurre. Il lui fallait d’urgence se prémunir contre la pénétration croissante de Trump au sein de l’électorat ouvrier des États pivots industriels en détresse.

À juste titre : les sondages, suite à la convention républicaine de la semaine dernière, illustrent la remontée catastrophique de Trump, son hold-up sur les électeurs indépendants et la croissance inespérée de sa cote de popularité, cependant que les paramètres négatifs de madame Clinton (mensonge, honnêteté) montent en flèche. Mauvais…

Ceci en dépit de la puissante logorrhée publicitaire qui présentait Trump en désaxé, avant la grand-messe de Philadelphie de cette semaine, convention conçue pour vendre une fausse unité, tout en confirmant la « yougoslavisation » du pays, élevant au pinacle les représentants des forces centrifuges d’une société américaine en état de déni. Les vraies urgences des démocrates : la police ennemie des Afro-Américains, les toilettes des transsexuels, les discriminations d’un autre âge, la nationalisation des immigrants illégaux. La routine, quoi…

La capitulation de Sanders étant acquise, le futé sénateur soutenait Hillary comme la corde le pendu, laissant son mouvement parallèle s’organiser en contre-pouvoir du théâtre démocrate, attendant la rédaction du prochain chapitre de sa révolution sandiniste. Double jeu…

Survient l’affaire des courriels du Parti démocrate, la première fournée de WikiLeaks rouvrant la plaie au sein du mouvement de Bernie, floué. Suit alors une sorte de démission de la députée de Floride, présidente du parti, madame Wasserman Schultz… les délégués de Sanders parlant déjà de sortir Kaine du ticket présidentiel. Cacophonie…

Mais il faut rendre hommage à l’intelligence de la machine clintonienne. La contre-attaque, semée dimanche, a crû lundi, efficacement relayée par les médias : les hackers du Parti démocrate travaillaient pour Poutine, lequel roule pour Trump, lequel a, comme par hasard, imposé au Parti républicain son pacte de non-agression avec la Russie, comme sa vision d’un OTAN suranné, lequel enfin menace de ne pas soutenir l’Ukraine et les pays baltes en cas d’invasion poutinienne. D’autant que Trump a recruté Paul Manafort pour présider sa campagne ; le même Manafort qui était le conseiller-lobbyiste du président ukrainien Viktor Ianoukovitch, ami de Poutine. CQFD…

Et les irréductibles républicains bellicistes de jubiler : Charles Krauthammer, pronostiqueur en échec chronique, confirme dimanche sur Fox News, impavide, que « c’est plausible, Trump ayant remis l’OTAN en question ». CNN insiste, lundi, sur le fait que le FBI est saisi de la question. De là à suggérer que Trump soit jugé pour haute trahison…

La presse oublie une chose, semble-t-il. Si monsieur Poutine veut vraiment détruire l’Amérique, madame Clinton fera un bien meilleur travail que Trump. D’autant que Russes et Chinois ont probablement récolté bien des choses sur les serveurs mal protégés de l’ancienne secrétaire d’État…

En attendant, Trump ne baisse pas le rythme.

, pour Boulevard Voltaire, 26 juillet 2016.

http://www.bvoltaire.fr/andrearchimbaud/poutine-seme-le-c...

USA, république bananière des zuhéssas, Donald Trump, Hillary Clinton, Tim Kaine, monde en perditionUSA, république bananière des zuhéssas, Donald Trump, Hillary Clinton, Tim Kaine, monde en perdition

27/01/2016

Invasion de l’Europe : le bateau est en train de couler !

Invasion de l’Europe :
Le bateau est en train de couler ! 

Un article signé Sam Gerrans, pour RT en français, 26 janvier 2016.
https://francais.rt.com/opinions/14648-invasion-europe-bateau-coule

Sam Gerrans est un écrivain britannique, traducteur, consultant et militant. Il a également une expérience professionnelle dans les médias, la stratégie et les technologies de communication. Il est animé par un objectif ultime et se concentre sur une approche authentique de la Révélation et de la Realpolitik. Il est le fondateur du site Quranite.com où le Coran est étudié non pas sur les bases de la tradition, mais plutôt sur celles de la raison. 

Il est incroyable de voir les prétendus capitaines du navire que tes ancêtres ont construit pendant des milliers d’années, en briser les cloisons et percer de grands trous dans la coque tout en déclarant qu’il n’y a rien qu’on aurait pu faire.

Le modèle des stades de la crise de Kübler-Ross décrit l’évolution émotionnelle de chaque Européen qui s’intéresse à la protection de ce que ses ancêtres ont créés contre la perfidie des dirigeants nationaux, dont les actions remettent en question sa propre existence et celle de ses enfants.

Au début, il y avait la négation : Angela Merkel ne saurait certainement pas être assez bête pour faire couler le bateau européen ?

Ensuite est venue la colère, lorsque des informations faisant état d’attaques organisées contre des femmes blanches par de soi-disant demandeurs d’asiles ont filtré à travers les principaux médias dominants.

Après ce fut l'étape des négociations, quand les gens pensaient qu'on allait fixer des restrictions quantitatives pour que la vague soit arrêtée.

Et maintenant nous sommes au stade d’une acceptation forcée : la vague ne va pas s’arrêter – alors habituez-vous à ça – avec Jeremy Corbyn par exemple, qui appelle à ce que le Royaume-Uni accueille le même nombre de réfugiés que l’Allemagne.

Si vous sentez que vous n’avez voté pour rien de tout ça, c’est parce que tel est bien le cas. Votre opinion ne vaut même pas le papier sur lequel elle est écrite. Ce sont des gens comme George Soros qui prennent ces décisions. Quant à vous, votre travail consiste à vous taire, payer les impôts et apprendre comment participer à cette nouvelle étape d’ingénierie sociale et de nettoyage ethnique.

Mais, maintenant que toute personne intelligente a compris que la décision était déjà prise, il est intéressant de voir que les politiciens disent que la poussière est déjà retombée sur la nouvelle réalité.

Parce que parler, c’est la seule chose qu’ils peuvent faire. Nous sommes à un point de basculement. Et une fois qu’on aura basculé, vous pouvez être sûr que le navire coulera.

Positionnement politique

Le premier ministre français Manuel Valls a, par exemple, réussi, bien que tardivement, à comprendre ce qui était en train de se passer : la crise des réfugiés est en train de déstabiliser l’Europe.

Mais, attention, il a une notion de l’Europe différente de vous et moi, qui représente pour nous nos pays, nos nations, nos langues et nos histoires. C’est un membre du club de Bilderberg, donc il a au moins une certaine compréhension du plan en cours, mais ne se préoccupe pas des choses qui sont chères aux gens qui votent pour lui. Ce qu’il entend par «Europe» c’est l’Union des républiques socialistes soviétiques européennes, l’oligarchie de Bruxelles en d’autres termes.

Dans un article du Guardian, on lit : «Il a dit que le message aux réfugiés qui disait "Venez, vous êtes bienvenus" avait provoqué des changements majeurs dans la population». Sa compréhension du fait qu’il est trop tard à présent pour faire quoi que ce soit est impressionnante.

Le Premier ministre allemand Mark Rutte a dit que l’Europe était proche du point de rupture : «Nous avons besoin de comprendre ce phénomène dans les six à huit prochaines semaines ». Mais il a continué : «Personne ne veut détruire Schengen, mais si ce système ne fonctionne que par beau temps, alors il ne pourra pas survivre.»

Lire aussi : Pour la police allemande, les agressions du Nouvel An seraient une nouvelle forme de criminalité

Geert Wilders est décrit par la presse libérale comme un homme politique hollandais d’extrême droite. Cela veut dire qu’il est resté à peu près à l’époque de nos grands-parents alors que tous les autres ont été façonnés par le marxisme culturel. Geert Wilders a appelé à enfermer dans les centres d’asile les hommes qui sont en train d’envahir, de piller l’Europe ; et à considérer la sécurité des femmes et des jeunes filles hollandaises comme une priorité. Quelle idée originale !

Ce n’est pas de l’extrême droite. C’est tout simplement du bon sens. Mais, nous le savons déjà, cela n’aura jamais lieu.

RT a interviewé Hansjoerg Mueller du parti Alternative pour l'Allemagne. Il a dit : «L’Allemagne est à présent quelque part au bord de l’anarchie et glisse vers une guerre civile ou se prépare un avenir de «république bananière sans aucun gouvernement».

Il a continué en disant : «La Bavière est la première région car nous sommes les plus touchés. Nous vivons à la frontière avec l’Autriche d’où provient l’afflux des réfugiés. Mais, les deuxièmes régions d’Allemagne où cela se passe sont la Saxe et la Thuringe. Tout d’abord, ils ont, eux, des frontières avec la République tchèque, c’est la première raison. Et la deuxième raison est que dans l’ex Allemagne de l’Est, les gens savent encore ce que c’est de vivre sous une dictature. Ils ressentent parfaitement que notre soi-disant démocratie tend de plus en plus vers un État totalitaire.

Ses paroles sont intéressantes et objectivement correctes. Mais, encore une fois, Mueller n’a pas de réel pouvoir.

De son côté, Donald Tusk, un chef apparatchik de la machine soviétique européenne, a du pouvoir lui. Il avertit à présent que nous n’avons que deux mois pour mettre les choses sous contrôle. Cela signifie bien évidement que lorsque, dans les deux mois, l’invasion n’aura fait qu’empirer, on devra accepter la situation comme un fait accompli.

Tusk a également une sainte vénération pour l’absurdité connue sous le nom d’accord de Schengen et a prévenu que si l’Europe ne parvenait pas à faire fonctionner cette stratégie, nous serions «confrontés à de graves conséquences, comme l’effondrement de Shengen», la zone de circulation sans passeport pour les 26 nations.

A quel point est-ce grave ?

Il n’y a rien de sacré à l’accord de Schengen. Le Royaume-Uni n’en fait pas partie, par exemple. Mais, les dirigeants européens l’évoquent comme si c’était quelque chose de compliqué à révoquer.

Ça ne l’est pas.

Schengen n’est qu’une idée. L’invasion de l’Europe et la destruction des vieilles cultures qu’elle abrite est en revanche très réelle.

S’il n’y avait pas eu des «réfugiés» mais des fantassins (même non armés) en provenance de, disons par exemple, la Corée du Nord, le problème n’en serait pas arrivé au premier stade.

C’est une invasion. Mais parce qu’elle est revêtue d’une tenue que l’Europe choisit à chaque fois, la langue de compassion, nous vivons à présent dans une situation ou les Européennes ne peuvent plus marcher dans les rues de leurs pays sans être agressées, ni accéder aux piscines publiques sans être exposées à des humiliations.

S'il y avait une volonté politique, ce problème aurait pu être réglé lors d’une conversation de cinq minutes, au maximum : le temps d’une conversation de groupe par Skype. Le fait que cela ne se produit pas masque la réalité : la décision est prise et les hommes politiques tels que Valls et les apparatchiks tels que Tusk essaient de se distancer des retombées inévitables. Voilà pourquoi ils disent les choses qu’ils pensent que les gens ont envie d’entendre, non parce qu’ils vont faire un pas en avant et faire ce qui est nécessaire, mais parce qu’ils ne veulent pas que le chaos annoncé soit attaché à leurs noms.

La solution est évidente, arrêter de «sauver» tous les bateaux arrivant en Europe, mettre des agents de police dotés de réels pouvoirs aux frontières et expulser immédiatement de l’Union européenne toute personne qui rentre sans passeport ou une autre pièce d’identité valide. Ainsi expliquer clairement aux gardes-frontières, à la fois aux périphéries de chaque pays et à celles de l’Union européenne elle-même, en quoi consiste leur travail : protéger ce qui se trouve derrière eux de ce qui est devant eux.

Si la rémunération des gardes-frontières de l’Union européenne avait été inversement indexée sur le nombre de personnes qui entrent l’Union européenne illégalement et si la police intérieure avait des incitations équivalentes, ce problème aurait pu être résolu en un mois.

Si l’on a vraiment affaire à des cas légitimant l’octroi d’asile, sur la base du cadre légal existant, les discussions doivent avoir lieu à la frontière de l’Union européenne, pas à l’intérieur.

Prétendre traiter le problème

L’Allemagne a suivi la Suisse sur la confiscation des biens des «réfugiés» dépassant une certaine valeur, annoncée comme une somme à quatre chiffres en moyenne. Le seul effet que cela aura est que la prochaine vague viendra sans rien, ou fera expédier ses biens ultérieurement par colis.

Les véritables raisons de l’invasion résident dans le néo-colonialisme et dans le cartel bancaire qui le soutient - les «philanthropes» tels que Soros - et le génocide de l’OTAN contre la Libye, ainsi que le meurtre de Kadhafi qui retenait les vannes de l’immigration pour nous.

L’OTAN n’a aucun scrupule à tuer des gens en très grand nombre lorsque cela convient à l’ordre du jour des banquiers. Mais alors que l’armée européenne marche à pas de loup tandis que nous avons besoin de soldats pour faire leur unique travail légitime, celui de défendre nos frontières, tout d’un coup, tout le monde devient Albert Schweitzer. L’affaire est tellement simple que même une jeune fille allemande de seize ans ne s’intéressant pas précédemment à la «politique» arrive à la comprendre.

Toute personne qui suggère de prendre des mesures efficaces est qualifiée d’«extrême droite» par les médias libéraux qui cèdent à ceux dont les esprits sont détournés par les mots déclencheurs  tels que la «compassion».

Mais, l’image du navire est juste. Lorsqu’un navire coule, il n’y a jamais assez de canots de sauvetage. Les marins sont formés à repousser avec vigueur ceux qui sont encore à la mer une fois le canot de sauvetage est rempli. S’ils ne le font pas, tout le monde meurt. C’est ça la véritable compassion.

S’il y a un bon côté dans cette histoire de corruption et de perfidie c’est que la justification par un libéral de ses crimes contre son propre peuple par la «compassion» ne passe plus. Les gens ont en assez. Le désir de sauver votre famille et votre culture ne fait pas de vous un méchant.

Ce n’est pas un jeu, c’est terriblement sérieux. Et si on ne peut pas arracher la tête de ceux qui sont décidés à faire couler le bateau, c’est le moment pour ceux qui ont conservé leur bon sens et en ont les moyens de se diriger tranquillement vers la sortie.

Sam Gerrans 

RT en français
https://francais.rt.com/

56a76e31c461887e7d8b458f (1).jpgPhotographie : Alexandros Avramidis / Reuters

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DU MÊME AUTEUR, 10 janvier 2016 :

L’Europe : démoralisée, envahie et violée

La vague massive d’immigrés qui s’abat sur les côtes européennes laissées sans défense s’apparente à une invasion. Nos dirigeants dont la mission est de protéger nos frontières semblent être préoccupés par une seule chose : limiter les dégâts.

Alors que les médias libéraux tentent de limiter les dégâts au moment où, dans les endroits comme Cologne, les vents violents de la réalité emportent comme de la poussière de fée leurs illusions d’enfants, le moment est venu pour les nations européennes de se demander si elles croient en leur droit intrinsèque à l’existence.

Ce n’est pas parce que les libéraux européens ont été culturellement castrés dans la période qui a suivi la Seconde Guerre mondiale que les armées des jeunes hommes qui arrivent des pays arabes et de l’Afrique sub-saharienne l’ont été aussi.

Les libéraux sont dans le déni du décalage existant entre leurs thèses et la réalité, tentant de limiter les dégâts – ou tout simplement de blâmer les victimes pour compenser cette insuffisance.

Mais, le viol et le pillage, tels qu’on les a vus à travers l’Europe, c’est ce que font les armées d’invasion. C’est ce que font nos armées d’invasion, pourquoi serait-ce différent pour les autres ? Les jeunes hommes eux-mêmes comprennent très bien ce qu’il est en train de se passer, mêmes si les fous autours d’eux ne le comprennent pas.

Pendant ce temps-là, les pauvres Européens blancs ont tellement peur d’appeler les choses par leur nom, que cela oblige ceux qui sont issus de la seconde génération d’immigrés de le faire à leur place.

La démoralisation européenne

Une idée populaire – du moins parmi les libéraux européens – c’est que l’influence des Européens dans le monde a été un mal absolu. L’autre idée qui en découle, c’est que tout instinct de survie parmi ceux qui se revendiquent de la culture européenne est aussi un mal.

Il est vrai que la Grande-Bretagne, par exemple (ainsi que d’autres pays européens importants) avait un Empire et que bien des choses accomplies par ces Empires (peut-être même trop) a été mauvais, mais en aucun cas ces pillages n’ont profité à l’homme ordinaire.

La réalité est que la Grande-Bretagne a été gérée par un cartel de banques depuis la création de la Banque d’Angleterre et que son propre peuple a été fauché par millions dans des guerres menées pour remplir les coffres des riches. Un nombre indéterminé de Britanniques se sont également tués à la tâche dans des champs et dans des mines.

C’était le modèle d’affaires de l’époque, on inculquait à la population les notions de «nous» et «eux» – membres du clan et ceux qui n’en font pas partie – parce que c’était utile à ceux qui régnaient.

A présent, l'ingéniosité et le travail acharné des hommes européens n’a plus tellement la cote. Le monde que l’on connaît a été conquis et les banques le possèdent entièrement, à l’exception de quelques résistants et de ceux qu’on bombarde actuellement. Mais le plus dur a été assez bien fait à la fin de la Seconde guerre mondiale.

A cette époque-là, une nouvelle doctrine avait été établie. Selon elle, les Européens n’avaient plus aucune raison de vivre en «tribus» distinctes. Les guerres, bien sûr, n’étaient pas dues à l’oligarchie bancaire qui possédait alors le monde entier, principalement grâce au travail et à l’ingénuité des Européens. Non, les guerres ont été provoquées par les peuples européens eux-mêmes.

Donc, plutôt que de choisir soigneusement ses amis et ses ennemis comme avant, le monde est devenu Dale Carnegie-isé.

La nouvelle pensée édictait qu’il fallait simplement refuser de reconnaître qu’il y avait des différences entre votre groupe de personnes et un autre jusqu’à ce qu’il soit possible de «se faire des amis et d’influencer des gens», jusqu’à ce que le monde un grand buffet joyeux autour duquel tout le monde se tient par la main en cercle, en chantant Kumbaya et en partageant un Coca.

C’est ce que croient les libéraux, par définition. Ils pensent que si l’on défend assez longtemps  ce que l’on veut la réalité soit, le loup finira par se coucher à côté de l’agneau et qu’il partageront dans l’allégresse un bon repas végétarien.

Cette image n’est-elle pas superbe ? Chaleureuse, câline et sentimentale ? Un peu comme le dénouement d’un film pour filles à la saccharine.

Mais, il y a un problème. Et le problème est que tout cela est complètement insensé.

Même nos dirigeants doivent l’admettre parce que de temps en temps, grâce aux médias qu’ils possèdent, ils nous tirent des rafales de nationalisme à chaque fois qu’il faut procéder rapidement (ou moins rapidement) à un génocide quelque part pour démonter un pays, installer une banque centrale accommodante et faire en sorte que ce pays recommence à verser ses actifs aux banques plutôt qu’à son propre peuple. Dans ce cas, le tribalisme est parfait.

Le tribalisme encadré durant la Coupe du monde de football est parfait, puisqu’il offre aux males la chance d’activer leur instinct de protection envers leurs semblables d’une manière bruyante, stérile, inutile mais maîtrisée.

Mais, le reste du temps si vous osez souligner une différence entre vous et un autre groupe, le politiquement correct fera de vous un paria social ou, de plus en plus souvent, vous fera perdre votre emploi, avant de vous envoyer en prison.

Si l’on revient à notre image du loup et de l’agneau, cela signifie que vous êtes devenu l’agneau, que toutes les dents que vous aviez ont été arrachées et que vous êtes secrètement devenu végétarien après avoir lu des livres que Deepak Chopra vous a prêtés.

En savoir plus : Gaz lacrymogène et canons à eau contre les manifestants de PEGIDA à Cologne

Et à présent, alors que vous vous pelotonnez contre le loup, toute votre stratégie de survie suppose que le loup ait lu les mêmes livres que vous et qu’il ait interprété ce qu’il a lu de la même façon que vous.

L’invasion européenne

Si je souhaite aller en Nouvelle Zélande, par exemple, il y a des procédures à suivre. Assez rigoureuses. Et si j’arrive dans ce pays sans que mes papiers soient en règle, alors on ne me laissera pas entrer.

Mais, en Europe c’est différent. Du moins, pour le moment.

Il y a d’authentiques demandeurs d’asile dans le monde. Et des processus pour étudier leurs demandes existent.

Mais, ce n’est pas comme ça que ça se passe. Les nations européennes ont été prises au piège des politiques de leurs propres gouvernements et occupées par des gangs des jeunes inconnus, dont beaucoup ont tout simplement suivi le mouvement, juste parce qu’on dit que les Européens ont perdu la volonté de se battre.

Mais, tout le monde ne profite pas des frontières poreuses ni du soutien financier offert à ceux qui parviennent à rentrer. Le gouvernement britannique interdit aux épouses de près de 18.000 citoyens britanniques de rejoindre leurs époux au Royaume-Uni si elles ne viennent pas de l’Union européenne.

Cette «compassion» est donc extrêmement sélective.

Les lois de la physique légale ont été suspendues par magie. Et les gouvernements, dont le premier devoir et la justification même de leur existence, est de garantir l’intégrité des frontières d’une nation semblent impuissants.

Je n’ai pas besoin que les grands médias m’expliquent ce qui va se passer alors que je peux le voir. Chaque fois que je vois une armée de jeunes hommes marcher sur un pays étranger à la barbe d’une armée abattue et vaincue, qui a perdu sa volonté ou sa vivacité d’esprit pour défendre les intérêts de ceux qui paient leur salaire, alors je sais ce qu’il se passe : une invasion est en cours.

Comme d’habitude, pour justifier cette démence, on utilise cette même «compassion» qui est devenue à la fois de rigueur et défendue par la loi dans tous les pays où résident des Européens, mais nulle part ailleurs, semble-t-il.

Nos dirigeants n’ont pas de scrupules à assassiner un million d’Irakiens, de bombarder Falloujah avec des bombes au phosphore ou encore, de fournir un soutien médiatique et financier pour l’éradication des Palestiniens, mais à présent, tout d’un coup, on nous demande d’être sensibles : «on ne peut tout simplement pas laisser les portes fermées ; il faut aider».

Cette nouvelle forme de compassion, contradiction flagrante, nous dit tout ce qu’il faut savoir : on est dans le pétrin. L’Europe est vouée à être nettoyée ethniquement.

Personne n’a voté pour cela. Peu de gens le veulent. Mais tout le monde doit va pourtant payer pour cela. Et en attendant que les gouvernements remplissent leur mission et protègent leur peuple de l’invasion, je ne comprends pas pourquoi il n’y a pas de révolte fiscale.

Les guerres contre la Syrie et l’Irak sont criminelles. Ainsi, que le manquement au devoir de base des gouvernements européens de garantir l’intégrité de nos frontières. Ceux qui ont le pouvoir de décision dans les deux scénarios marchent à un rythme que nous n’avons aucune chance de pouvoir influencer.

C’est pourquoi, il faut l’admettre, nous vivons sous une tyrannie.

La folie libérale

L’insistance libérale politiquement correcte pour que les choses soient comme, en fait, certains groupes de réflexion socialistes auraient peut-être préféré qu’elles soient, dépasse la limite de la folie tolérable ; cela revêt l’aspect d’une volonté de mourir ; d’une purification ethnique imposée et financée des peuples européens indigènes. Et plaider la compassion ne rendra pas cette réalité publique.

Si l’on cherche les causes des crimes perpétrés contre la Syrie et l’Irak, on les trouvera dans la nature et dans l’acceptation de l’usure et des politiques de groupes de réflexion qui ont pour but de promouvoir les intérêts d’une infime minorité de personnes.

La grande majorité des Européens ne sont à l’origine d’aucun de ces deux problèmes. Ils n’en ont à coup sûr pas profité. Il n’y a aucune raison pour qu’ils doivent aujourd’hui en payer le prix.

Les ancêtres de ma nation ont donné leur vie par millions pour défendre leur terre. Je ne crois pas que je suis le seul à considérer comme néfaste, criminelle, traîtresse et diabolique, cette collision entre les politiques, l’éducation, les médias et le monde des affaires qui qualifient tout instinct de survie émanant des peuples européens comme inutile et de mauvais goût.

Les voix de la raison commencent à se lever, en provenance de la Hongrie et de la Slovaquie, par exemple. On ferait bien de les écouter.

Sam Gerrans 

https://francais.rt.com/opinions/13603-europe-demoralisee-envahie-violee

56926032c36188e27b8b4597.jpgPhotographie : Alexandros Avramidis / Reuters

28/11/2015

Un deal Merkel-Erdogan : arrêt de mort pour l'Europe ?

Un deal Merkel-Erdogan :
arrêt de mort pour l'Europe ?

Les chefs européens se rendront, ce dimanche, en Turquie pour discuter affaires: des milliards d'euros en échange du règlement de la crise migratoire. Une UE impuissante convoite un règlement rapide et voit en Recep Erdogan un sauveteur. Pourtant, c'est une grande illusion, selon Deutsche Wirtschafts Nachrichten.

Or il semble que les faits concernant la coopération turque avec Daech suffisent largement pour rendre la rencontre des chefs des pays-membres de l'UE avec le président turc Recep Tayyip Erdogan impossible, fait remarquer le journal allemand Deutsche Wirtschafts Nachrichten. Pourtant, la chancelière allemande Angela Merkel montre de plus en plus sa bienveillance à l'égard d'Ankara, bien que cette affaire soit déjà profitable pour M. Erdogan. Outre l'argent du contribuable européen, il aura un énorme bonus: le silence de la chancelière allemande sur tous les thèmes embarrassants. 
 
Plus de questions embarrassantes.
 
Ainsi, le président pourra éviter les questions sur les raisons des frappes sur l'avion russe, ce qui a exacerbé la colère dans le monde. Il ne sera pas non plus obligé de s'expliquer sur les liens qu'entretient sa famille avec Daech et son financement, ni sur ce qui est arrivé aux journalistes qui avaient découvert la coopération d'Ankara avec Daech. Personne ne se posera plus la question de savoir sur quels fondements la Turquie demande de l'accueillir au sein de l'UE. Et, ce qui est le plus important, personne ne se souciera de savoir si les milliards de l'UE seront bien destinés aux besoins des refugiés, explique l'auteur de l'article. 
 
Mme Merkel ne peut pas garantir que son deal avec M. Erdogan, compte tenu de toutes ses relations opaques avec les djihadistes, ne transformera pas les citoyens européens l'ignorant en sponsors indirectes de Daech. L'accord avec Ankara, s'il a lieu, signera l'arrêt de mort de toutes ces personnes qui pourraient souffrir d'une nouvelle résurgence du terrorisme, déplore Deutsche Wirtschafts Nachrichten. Voilà pourquoi Angela Merkel doit éviter cette faute avant qu'il ne soit trop tard, conclut l'auteur.
 
Le 18 octobre, Mme Merkel s'était déjà rendue à Istanbul, où elle s'est entretenue sur la crise migratoire avec Recep Tayyip Erdogan et le premier ministre Ahmet Davutoglu. Selon le plan rendu public après le sommet, la Turquie devrait jouer un des rôles principaux dans la résolution de la crise migratoire.
 
Sputnik
28851235.jpgcartoon-erdogan-isis.jpg

Dessin en provenance de : the real SyrianFreePress Network

24/11/2015

Revue d’actualité(s) d’un monde en perdition / Part.01

Revue d’actualité(s) d’un monde en perdition / Part.01

Ils la veulent leur troisième guerre mondiale…
Ces empafés de l’OTAN !

24 Novembre 2015, Syrie…

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Un avion russe abattu en Syrie,
près de la frontière Turque !

Un avion russe Su-24 s'est écrasé en Syrie près de la frontière turque après avoir été abattu, a annoncé le ministère russe de la Défense.
Selon le ministère, le Su-24 volait exclusivement au-dessus du territoire syrien.
"L'avion se trouvait à 6.000 mètres d'altitude. Le sort des pilotes est en train d'être déterminé. Selon des données préliminaires, ils ont réussi à s'éjecter. (Note de K : Ce qui ne semble pas avoir été suffisant, malheureusement, comme le prouvent ces imagestournées par les porcs !) On étudie également les circonstances de la chute de l'avion russe. Le ministère de la Défense souligne que pendant toute la durée du vol, l'avion se trouvait exclusivement au-dessus du territoire de la Syrie. Ceci est fixé par les moyens objectifs de contrôle", a ajouté le ministère.
Sputnik

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Pour suivre l’affaire en Continu sur "RT en français", cliquez sur :

EN CONTINU :
Un bombardier russe abattu en Syrie,
près de la frontière turque.

(Vidéos)

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Vladimir Poutine :
« Attack on Russian Su-24 is a Stab in the Back »
( L’attaque contre le SU-24 est un coup de couteau dans le dos )

Russia's President Vladimir Putin called the downing of an Su-24 fighter jet in Syria a stab in the back at a meeting with the King of Jordan Abdullah II in Sochi.
The Russian Su-24 military aircraft that crashed in Syria earlier in the day was downed by an air-to-air missile from a Turkish plane, Russia's President Vladimir Putin said Monday. « The attack on Russia's Su-24 jet is a stab in the back », the president said. 

Vladimir Putin stressed that Russian pilots were in no way a threat to Turkey :
« This is an obvious fact ».

Russia's president stated that the Su-24 incident in Syria steps over the boundary in the conventional war against terrorism. 
« This event goes beyond the fight against terrorism. Of course, our servicemen are engaged in a heroic struggle against terrorism, not sparing themselves or their own lives. But today's loss is related to a stab in the back, carried out against us by accomplices of terrorists (un coup de couteau dans le dos, porté contre nous par des des complices des terroristes) I cannot otherwise describe what happened today », Putin said at a meeting with Jordan's King Abdullah II.

According to the Russian leader, the aircraft was around a kilometer (0.6 miles) from Turkey when it was hit. « Our aircraft was shot down over Syrian territory by an air-to-air missile from a Turkish F-16. It fell on Syrian territory, four kilometers from the border with Turkey. When attacked in the air, it was flying at an altitude of 6,000 meters, one kilometer away from Turkish territory », Putin said.

Abdullah II expressed his condolences and stressed the need to join forces in the fight against the Islamic State.

Article source

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Selon le président tchèque Milos Zeman, l'incident viendrait à l'appui de l'hypothèse selon laquelle la Turquie collabore avec le groupe terroriste Etat islamique (EI).

« On entend de temps en temps des suppositions concernant la coopération entre la Turquie et l'Etat islamique. L'aviation russe lutte contre l'EI et l'attaque contre un avion militaire russe est une mesure trop radicale qui ne fera qu'aggraver la situation dans la région », a indiqué le président cité par la télévision tchèque. (X)

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Avion Russe abattu :
Réunion extraordinaire de l’OTAN,
à la demande de la Turquie.

L'Otan va tenir une "réunion extraordinaire" à Bruxelles, à la demande de la Turquie, afin que celle-ci "informe les Alliés" au sujet de l'avion russe abattu mardi.
"A la demande de la Turquie, le Conseil de l'Atlantique Nord", principal forum de consultation politique de l'Otan, "tiendra une réunion extraordinaire à 17H00 (heure de Bruxelles)", soit 16h00 UTC, a indiqué à l'AFP un responsable de l'Alliance.

Sputnik

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Vladimir Poutine : La Russie ne tolérera aucun crime
comme celui perpétré contre le Su-24.

Selon Vladimir Poutine, l'incident avec l'avion russe abattu aura des conséquences sérieuses" pour les relations entre Moscou et Ankara. Le chef du Kremlin a estimé que cet incident constituait un "coup dans le dos" de la Russie. 
"La Russie a toujours traité la Turquie non seulement en voisin, mais en ami. Je ne sais pas qui avait besoin (d'un tel incident, ndlr), mais pas nous", a indiqué Vladimir Poutine. "Au lieu d'établir un contact immédiat avec la Russie après l'incident avec le Su-24, la Turquie s'est adressée à l'Otan, comme si c'était la Russie qui avait abattu leur avion", a déclaré le président russe.

(Note de K : L’ambassadeur de Turquie aux Etats-Unis a même tweeté (à 13h19 CET) de façon plutôt agressive : « Maintenant vous devez comprendre que les paroles et les avertissements de la Turquie doivent être pris au sérieux. Ne testez pas sa patience, essayez de conquérir son amitié »).

En outre, Vladimir Poutine a comparé le recours turc à l’OTAN à la création d’une alliance pro-Etat Islamique.
"Je comprends que chaque Etat a ses propres intérêts régionaux, et nous les traitons toujours avec respect. Mais nous ne tolérerons jamais que des crimes pareils aient lieu", a déclaré le président russe.

Sputnik

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Lire aussi :

Avion russe abattu par la Turquie :
« Une manière de marquer l’hostilité
à la coalition contre Daesh ».

Le fait que la Turquie a abattu un avion militaire russe sur le territoire syrien relève d'un «acte délibéré d'hostilité» selon l'écrivain et journaliste Dominique Jamet.

RT France : Est-ce que le fait que la Turquie ait abattu l’avion est justifié, alors que l’avion n’a fait que se rapprocher de la frontière et que la Turquie était au courant des opérations militaires russes dans cette région ?

Dominique Jamet : En tout état de cause, les autorités turques et l’armée turque ne peuvent pas ignorer que, jusqu’à preuve du contraire, Daesh ne possède aucun avion militaire et, Dieu merci, n’a pas la maîtrise du ciel. Donc, la Turquie ne pouvait pas ignorer que l’avion, probablement identifié comme un avion militaire, ne pouvait appartenir qu’à la coalition anti-Daesh. C’est donc un acte délibéré au nom de la souveraineté et de la non-violation de l’espace aérien turc permis, autorisé n’est-ce pas, par les lois internationales. Mais, c’est un acte délibéré d’hostilité et qui est aggravé par le fait que très probablement les militaires turcs avaient identifié cet avion comme un avion russe.

Pour lire la suite > cliquez ici

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Lire aussi :

Du Pétrole livré par l’Etat Islamique détecté en Turquie.

La Russie a remarqué depuis longtemps l'afflux sur le territoire turc d'importantes quantités de pétrole provenant des gisements contrôlés par le groupe terroriste Etat islamique (EI), a déclaré mardi le président russe Vladimir Poutine.
Pour lire la suite > cliquez ici

1019342519.jpgPhoto : Sergio Russo / Flickr

Revue d’actualité(s) d’un monde en perdition / Part.02

Revue d’actualité(s) d’un monde en perdition / Part.02

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18 Novembre 2015

Taubira pas favorable à la déchéance de nationalité pour les terroristes…

Sur Europe 1 mercredi matin, Christiane Taubira a refusé de dire si elle était favorable à l'extension de la déchéance de nationalité à des terroristes nés en France, comme le souhaite le président.
http://www.lefigaro.fr/politique/2015/11/18/01002-20151118ARTFIG00316-taubira-un-malaise-perceptible.php

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21 Novembre 2015

Plus de 600 terroristes frappés
par des missiles de croisière russes…

Plus de 600 terroristes ont été frappés par des missiles de croisière russes en Syrie, a rapporté le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou.

18 missiles de croisière ont frappé sept cibles terroristes dans les provinces de Raqqa, d'Idleb et d'Alep, en éliminant plus de 600 combattants appartenant au groupe terroriste Etat islamique, a rapporté vendredi le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou au président russe Vladimir Poutine.
Plus de 600 djihadistes ont été éliminés en Syrie, dans les environs de Deir Ez-Zor, à la suite de frappes menées par l'aviation militaire russe contre des cibles terroristes.
Les forces aériennes russes ont détruit 23 camps d'entraînement de rebelles, 19 usines productrices d'armes et 47 dépôts d'armes.
Suite à l'opération de l'aviation russe, 820 cibles terroristes ont été détruites et un acheminement illégal de 60.000 tonnes de pétrole sur le marché noir a été empêché. Jour après jour, les terroristes subissent des pertes de plus en plus lourdes, leurs pertes se chiffrant à 1,5 millions de dollars pour la seule journée d'aujourd'hui, selon Sergueï Choïgou.
Par ailleurs, 15 stations de conservation et de traitement du pétrole ont été détruites, tout comme 525 camions-citernes appartenant à l'EI.

En l'espace de quatre jours, l'aviation russe a utilisé 101 missiles de croisière et 1.400 tonnes de bombes pour frapper l'Etat islamique.
Les navires de la flotte russe ont en outre tiré 18 missiles de croisière Kalibr depuis les mers Caspienne et Méditerranée, détruisant des cibles à une distance de 1.500 km. "Le 20 novembre, la flottille de la Caspienne a tiré 18 missiles de croisière sur sept cibles dans les provinces de Raqqa, d'Idleb et d'Alep. Toutes les cibles ont été détruites", a déclaré M. Choïgou. La flotte russe engagée en Syrie compte 10 navires, dont six se trouvant en Méditerranée, a précisé le ministre de la Défense.

Depuis mardi, l'aviation russe mène des frappes massives contre les positions de l'EI. La troisième opération massive, lors de laquelle trois chefs de groupes terroristes, Abu Nurlbagasi, Muhammad ibn Hayrat et Al-Okaba, ont été éliminés, s'est déroulée jeudi. Par la suite, l'Etat islamique a perdu le contrôle de ses combattants confus et désorientés par les frappes russes de grande ampleur.

Lire aussi : …
Les avions russes ont effectué ces deux derniers jours 141 sorties et détruit 472 cibles liées aux terroristes en Syrie, a annoncé lundi le porte-parole officiel du ministère russe de la Défense, le général Igor Konachenkov. (Article source)

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22 novembre 2015

Le troisième kamikaze du Stade de France
identifié comme un réfugié venu par la Grèce.

Le troisième terroriste à s’être fait explosé à la sortie du Stade de France de Saint-Denis la semaine dernière a été identifié par la BBC comme un homme arrivé sur l’île grecque de Leros avec un autre assaillant nommé Ahmad al Mohammad.
La police française avait diffusé une photo du troisième kamikaze du Stade de France ce dimanche, demandant de l’aide pour identifier l’individu. La BBC a consulté les papiers d’arrivée d’un homme appelé M. al Mahmod, arrivé sur l’île de Leros le 3 octobre, et a découvert que la photo était identique à la photo diffusée par la police française. 

Mahmod est entré dans l’Union Européenne avec un autre terroriste dont le nom présumé est Ahmad al Mohammad, dont le passeport syrien a été trouvé près du site de l’attaque.
Le journal anglais The Sun cite des officiels grecs expliquant que les deux terroristes sont arrivés avec 200 réfugiés dans un bateau, qui a délibérément été saboté à l’aide d’un couteau à l’approche des côtes grecques. Deux personnes avaient alors été arrêtées car elles possédaient de faux passeports syriens.

Mais al Mohammad, et peut être son comparse Mahmod, ont réussi à passer au travers des contrôles de sécurité, puis ont été pris en charge par des volontaires français de l’organisation humanitaire « Médecin Sans Frontières ». Moins de 24 h plus tard, al Mohammad, avec cinq autres personnes, a acheté des tickets pour Athènes. Dimitris Kastis, l’agent de voyage qui a vendu les billets a déclaré avoir été « très surpris, il n’avait pas l’air suspect ».

Mahmod a ensuite quitté Leros accompagné par al Mohammad et d’autre réfugiés syriens. Les trois terroristes du Stade de France sont donc entrés en Europe en tant que demandeurs d'asile. 

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The Sun

EXCLUSIVE : Paris attacker welcomed to Europe
and given clothes by French volunteers > http://thesun.uk/6014BRg3j 
22:17 - 22 Nov 2015

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23 Novembre 2015

Au moins 1,7 million de Criméens sans électricité.

En raison de l’interruption des livraisons d'électricité par l'Ukraine, la Crimée n'éclaire plus ses villes que grâce à des groupes électrogènes. L'état d'urgence est prolongé.

Le ministère russe des Situations d'urgence a déclaré que plus de 1,68 million de Criméens, dont les 250 000 habitants de Sébastopol, étaient privés d'électricité depuis samedi soir lorsque plusieurs pylônes électriques acheminant le courant dans la péninsule ont été gravement endommagés. Hier, les autorités ont réussi à connecter à des générateurs de secours qui ont 30 jours d’autonomie les organes vitaux au fonctionnement des villes . 
D'après le ministère, plus de 3 000 personnes réparties en un millier d’unités techniques travaillent actuellement pour rétablir la situation au plus vite. « La situation à Sébastopol est sous contrôle », a précisé le vice-ministre des Situations d'urgence, Alexandre Tchouprianov.

Entre-temps, le chef de la République de Crimée, Sergueï Axionov, a annulé la semaine de travail commençant le 23 novembre pour réduire la consommation d'électricité. Heureusement, le temps est encore clément en Crimée, avec une température de 18 degrés. 
La panne des lignes à haute tension qui alimentent la Crimée en électricité s’est produite en territoire ukrainien aux environs de Kherson, le 20 novembre. Des inconnus ont endommagé deux pylônes, après que des membres du parti nationaliste radical Secteur droit et des Tatars de Crimée ont revendiqué avoir pris cette portion de territoire «sous leur protection», empêchant les services ukrainiens de réparation d’accéder aux sites concernés. (Note de K : pour ceusses qui douteraient encore du copinage entre les salopards du « Secteur Droot / Praviy Sektor » et les « muslims » et autres djihadistes de tous poils : voir ici !)
Lors d’affrontements entre ces militants et les forces de l’ordre, on a dénombré plusieurs blessés, dont un policier blessé à l’arme blanche. 

Le chef du gouvernement de Crimée, Sergueï Axionov, a déclaré au matin du 22 novembre, qu’on avait fait exploser ces pylônes pour priver la Crimée de courant. « Je suis persuadé que l’Ukraine ne recherche pas les coupables. C’était un acte approuvé », a-t-il précisé. Le ministère russe des Situations d'urgence a proposé son aide à l'Ukraine pour accélérer les réparations mais les autorités ukrainiennes ont refusé, précisant qu'elle disposait des équipements nécessaires pour procéder à ces réparations.

RT en français / article source

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23 Novembre 2015

Des images de frappes russes…
Pour illustrer de fictives opérations US en Syrie !

L’émission de télévision américaine PBS NewsHour a utilisé des images montrant les frappes aériennes russes contre l’Etat islamique (EI), en les faisant passer pour des frappes américaines, a révélé Information Clearing House.

La semaine dernière, le gouvernement américain s'est engagé à intensifier ses frappes contre l'Etat Islamique et à larguer des bombes contre les infrastructures pétrolières des djihadistes, qui constituent leur principale source de revenus.

Le 16 novembre, le Pentagone a affirmé avoir détruit au moins 116 camions-citernes transportant du pétrole sur un territoire contrôlé par les terroristes, ce qui a été décrit par la suite de façon pittoresque par le journal New York Times. Toujours est-il que le "succès" de cette opération hors pair n'a été étayé par aucune preuve tangible.

Le 18 novembre, les Forces aérospatiales russes ont détruit au moins 500 camions-citernes transportant du pétrole en provenance de territoires contrôlés par les djihadistes. Contrairement à l'Armée de l'air américaine, le ministère russe de la Défense a réalisé une vidéo représentant le déroulement de l'opération en question.

Le 19 novembre, l'émission d'actualité PBS NewsHour a "diffusé" en direct les images de frappes américaines mettant en pièce des camions-citernes de l'EI. Détail frappant, la vidéo en question ressemble comme deux gouttes d'eau à celle réalisée par le ministère russe de la Défense.

Cependant, l'émission n'a mentionné ni l'opération russe en Syrie, ni la source dont été tirée la vidéo en question. Ainsi, des millions de téléspectateurs américains ont été, sans se douter de rien, victimes d'un coup monté par la chaîne PBS.

Sputnik

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Lire aussi :

Le chef d’une cellule terroriste a acheté des armes en Ukraine.

Les autorités de sécurité koweïtiennes ont interpellé une cellule internationale dirigée par un Libanais qui envoyait aux terroristes de l’Etat islamique des systèmes de missile sol-air achetés en Ukraine, a déclaré jeudi le ministère koweïtien de l'Intérieur.
Le chef de la cellule, Osama Khayat, Libanais âgé de 45 ans, a avoué qu'il effectuait du soutien logistique pour le groupement qui a réalisé des attaques meurtrières au Liban et en France la semaine dernière, a indiqué le ministère.
Osama Khayat a coordonné les actions de l’Etat Islamique au Koweït et a organisé des ventes d'armes, notamment de systèmes de missile sol-air FN6 développés en Chine et vendus en Ukraine, selon l'AFP, qui ont été expédiés aux terroristes de l’EI en Syrie via la Turquie.
Lors de son interrogatoire, Khayat a également admis avoir fait un transfert d'argent sur des comptes bancaires turcs ainsi que la propagande de l’EI sur Internet afin d'obtenir de nouvelles recrues.
(…)
En octobre, le président américain Barack Obama a mis son veto au projet de budget de la Défense des Etats-Unis pour l'année financière 2016. Le document accordait à des fins militaires un montant de 612 milliards de dollars, dont 300 millions pouvaient être éventuellement employés afin d'octroyer à Kiev une assistance dans les domaines militaire et de reconnaissance, y compris des armes de combat, des munitions, des drones, des armes antichar et des lance-roquettes. Plus tard, un communiqué de l'ambassade d'Ukraine aux Etats-Unis a indiqué que les Etats-Unis continueraient d'accorder une aide militaire et autre à l'Ukraine, malgré le veto.

Article source

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17/11/2015

Revue de Presse… d’un monde en perdition.

Revue de Presse… d’un monde en perdition.

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France : attentats de Paris et Saint-Denis.

Note de K :
Vous trouverez ci-dessous des liens (titres en bleu) menant à trois articles…

Trois articles qu’il vous faut ABSOLUMENT lire avec attention.
Trois articles avec lesquels je ne suis pas forcément d’accord sur tout…
Mais qui nous racontent néanmoins tous (plus ou moins) la même histoire…
Celle de gens qui, tels le docteur Frankenstein, ont voulu jouer à être des dieux…
Celles de gens (des gouvernements américains, anglais, français, etc.) qui ont créé un monstre : ISIS, l’EIIL, Daesh, Al-Nosra… peu importe le nom que vous donnerez à cette créature, elle a autant de noms, de facettes et de têtes que de créateurs !
Puis, qui s’étant lassés d’un jouet qui ne correspondait pas/plus à leurs attentes, l’ont laissé (dès lors) subir la vindicte des villageois en colère (Syriens, Russes ou Kurdes)... 
Jusqu’à ce que cette chose, leur propre créature, se sentant abandonnée par ses pères – humiliée et aux abois – se retourne contre eux…
Et morde la main nourricière !

La République française prise en otage
Par Thierry Meyssan, pour le Réseau Voltaire.

Attentats de Paris : la responsabilité écrasante de l’exécutif français
Par Guillaume Borel, pour Arrêt sur Info (Suisse).

Attentats à Paris : « C’est pour la Syrie »
Par Alexandre Latsa, pour Sputnik.

N.B : Si d’aventure, pour une raison inconnue des dieux, des hommes et des voies impénétrables de la censure, l’un de ses articles venait à disparaître, faites-le moi savoir, ils sont soigneusement sauvegardés.

Lire également :
Vendredi noir à Paris : premières récoltes d’une Grande Tempête ?
Françoise Compoint, pour Novorossia Today

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Guerre en Syrie

Plusieurs missiles de croisière russes frappent l’Etat islamique

Poutine ordonne d’intensifier les frappes en Syrie  

Nationspresse.info

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Ukraine/Donbass

FLASH-INFO : Selon le Ministère de la Défense de la DNR, les chars des forces du régime kiévien pilonnent le bourg de Jabitchevo

FLASH-INFO : Une école dans la banlieue de Gorlovka pilonnée pendant les cours

Novorossia Today

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Petit plus vidéo :

Stratégie du choc et « management par la terreur »...

Via : Terre & Peuple

12/11/2015

The forced collective suicide of European nations (sous-titres en français)

Merci qui ? 

08/11/2015

Les "journalistes" de Charlie Hebdo ont outragé tous les russes...

07 Novembre 2015
Communiqué de l’ambassade Russe 
suite aux caricatures de Charlie Hebdo.

Nous sommes profondément indignés par d’ignobles caricatures parues dans le dernier numéro de "Charlie Hebdo", qui s'en prend au crash de l'avion de ligne russe en Egypte. Il est inimaginable que cette affreuse tragédie qui a emporté 224 vies humaines, dont 25 enfants, puisse être tournée en dérision pour piétiner la mémoire des victimes innocentes.
Peu importent la cause, le contexte politique ou le lieu du crash. Ce qui compte – c'est que les gens y sont morts. Parfois des familles entières. Des milliers de russes y ont perdus leurs enfants, leurs petits-enfants, leurs parents ou tout simplement leurs amis. Et voilà que les journalistes du "Charlie Hebdo" y trouvent de quoi ricaner…
De la satire malséante et outrageante qui est au-delà de toute norme du moral, de l'éthique, de la dignité, de l'humanisme… Ces caricatures sont une violation criante de la déontologie journaliste, qu'aucun discours sur la liberté de parole et de la presse ne peut justifier. C'est tout simplement indécent.
Les journalistes du "Charlie Hebdo" ont outragé tous les russes qui sont aujourd'hui en deuil, ils ont offensé les milliers de nos compatriotes dont les pensées était avec eux le jour de l'attaque terroriste au journal en janvier dernier, tous ceux qui arboraient le slogan "Je suis Charlie". Mais au bout du compte par cet "humour" déplacé et intempestif ils ont insulté la France elle-même, leurs propres concitoyens qui comme les gens du monde entier ont fait ces jours-là compassion aux victimes du crash en Egypte et à leurs proches. Il ne reste qu'à espérer que la France et les français jugeront cette démarche provocatrice de "Charlie Hebdo" à sa juste valeur.

www.ambassade-de-russie.fr 

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Глубоко возмущены отвратительными карикатурами, появившимися сегодня в очередном номере газеты «Шарли Эбдо», темой которых стало крушение российского пассажирского самолета в Египте. Невозможно представить себе, чтобы столь ужасная трагедия, унесшая жизни 224 человек, в том числе 25 детей, была предметом политического шаржа и откровенного глумления над памятью безвинных жертв.
Совершенно неважно, что послужило причиной авиакатастрофы, при каких обстоятельствах она произошла – погибли люди, целые семьи. В России беда пришла в тысячи домов, где осиротели дети, родители, близкие погибших. И эта человеческая драма дала повод журналистам «Шарли Эбдо» для неуместной, оскорбительной сатиры, выходящей за грани любых представлений о морали, нравственности, гуманизме. Упомянутые карикатуры являются вопиющим нарушением журналистской этики и не могут быть оправданы никакими ссылками на свободу слова и печати.
Журналисты «Шарли Эбдо» оскорбили всех россиян, которые в эти дни скорбят и хоронят своих соотечественников, оскорбили тысячи граждан нашей страны, которые искренне сопереживали сотрудникам французской газеты после террористической атаки в январе 2015 г. и выходили на улицу со значком «Я – Шарли». В конечном счете, своим неуместным, дурно пахнущим творчеством они оскорбили и саму Францию, своих собственных сограждан, которые в эти дни, так же как и люди по всему миру, сопереживали россиянам после авиакатастрофы в Египте. Остается надеяться, что французское общество даст должную оценку провокационной выходке  «Шарли Эбдо».      

www.ambassade-de-russie.fr

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Mourners on Palace Square in St. Petersburg commemorate 224 killed in the air crash in Egypt.
Photo : Vaganov Anton 
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Фото: Андрей Куликов
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26/08/2015

En Europe, c’est l’été.

En Europe, c’est l’été.

Par Israël Shamir – Le 17 août 2015 – Source plumenclume.org

L’été règne sur toute l’Europe, de la Grèce jusqu’à la Suède. Les vacances ont vidé les bureaux, et rempli les plages. Des fleurs partout, des fleuves de parfums. Des festivals sans fin, des performances et autres installations artistiques agrémentent les anciennes cités désuètes. Mais ça ne se passe pas comme d’habitude. Le vieux continent est malade. La vie est belle, mais pas pour vous. Les bonnes choses vous passent sous le nez, et le chômage est au plus haut.

L’austérité pour tous sauf les banquiers et les politiques corrompus, c’est le mot d’ordre. La protection sociale rétrécit, mais les budgets militaires grossissent, et l’Otan n’en finit pas de s’étendre. En dehors de l’Allemagne, les pays européens membres sont désindustrialisés, leurs travailleurs perdent leur savoir-faire et finissent dans les services. Un caddie de golf risque moins de créer des problèmes qu’un ouvrier de l’industrie, certes. La démocratie n’est jamais tombée aussi bas.

Après la débâcle Syriza, en Grèce, on ne fait plus guère confiance à la rhétorique gauchiste. De toute l’histoire moderne européenne, on avait jamais vu une reddition aussi honteuse, une telle trahison. Alexis Tsipras est une traduction grecque de Vijkum Quisling, ou Maréchal Pétain. Il a reçu le plein soutien de son peuple, et il s’est dégonflé ! La première décision de Syriza après son fiasco a été d’entamer une coopération militaire avec Israël. Aube Dorée, le mouvement d’extrême-droite, n’est plus seul à clamer contre cet abaissement devant les banquiers, mais c’est un parti dans l’opposition, et il ne risque rien à pousser des coups de gueule.

Les partis de gauche et de droite sont maintenant bien semblables. L’Europe n’a plus ni vraie droite ni vraie gauche. La pseudo gauche soutient les guerres impérialistes et émascule l’homme. La pseudo droite soutient les guerres impérialistes et supprime les impôts pour les riches. C’était plus drôle avec les partis traditionnels, avec la droite qui haïssait les financiers et maintenait la tradition, l’Église et la famille, tandis que la gauche attaquait la bourgeoisie, se souciait des travailleurs, et se battait pour la justice sociale. Dans les termes de Douglas Adams, «les hommes étaient de vrais hommes et les femmes de vraies femmes, chacun à sa place et les vaches étaient bien gardées». Maintenant tous poussent les femmes dans les conseils d’administration des multinationales, se disputent les donations juives et rivalisent de risettes pour se faire bien voir des gays.

Sur des questions importantes, c’est du pareil au même, comme disait, perspicace, ma logeuse chinoise. La gauche veut plus d’immigration, pour des raisons humanitaires et par antiracisme, tandis que la droite est d’accord, pour avoir une main d’œuvre moins chère et pour forcer les natifs à plus de docilité. Le résultat est le même.

Les gens qui se voient menacés par l’immigration votent souvent pour la droite,  parce qu’ils pensent qu’une petite dose de racisme débouchera sur de réelles actions. Mais c’est en vain. Prenez Nicolas Sarkozy, ex-président français. Il flatte son électorat avec une ligne raciste, mais c’est lui qui a bombardé la Libye et envoyé plus d’immigrants en France qu’aucun gauchiste ne l’a jamais fait. A moins, bien sûr, que le président actuel François Hollande ne parvienne à le surpasser, puisque son soutien aux rebelles syriens a déjà envoyé un million de réfugiés en Europe.

Au Royaume-Uni, Tony Blair a détruit le parti travailliste. Il a fait du vieux parti des ouvriers et des mineurs des éclaireurs des tories. Il a soutenu absolument toutes les campagnes militaires US et y a gagné le titre honorable de caniche britannique. Favori d’Israël et du lobby israélien, c’est un autre de ses titres de gloire. Il n’est plus au pouvoir, mais ceux qui le soutenaient dans son parti sont toujours là. Et ils continuent à perdre…

Les travaillistes voudraient que ce soit Jeremy Corbyn qui soit leur chef. Blair le déteste, ce qui est sûrement une excellente recommandation. On s’attend à ce qu’il soit un nouveau Michael Foot, qui était un grand homme à l’ère pré-thatcherienne. Il veut le  désarmement nucléaire, il a parlé en termes positifs du Hamas et du Hezbollah, il a voté contre la Marche vers l’Est des guerres américaines.  Littlewood l’a appelé «l’antidote à l’emprise sioniste». Il pourrait changer la donne, s’il parvenait au pouvoir. Mais les autres vont le maintenir à l’écart, parce que les gens qui sont derrière les partis préfèrent des politiciens faibles et perméables.

Le parti d’extrême-droite BNP se veut l’héritier des vrais travaillistes. Ils disent que les ouvriers anglais votent pour le BNP. Ce qui ne manque pas d’un certain fondement. Car la vraie gauche, qu’il s’agisse de la variété chinoise, soviétique ou cubaine, était strictement anti-immigration. Mais l’immigration n’est qu’une question parmi d’autres, alors que le BNP a rétréci son horizon pour ne développer qu’une politique anti-musulmane. Ils n’essayent même pas d’affronter le vrai problème, qui est la richesse démesurée de quelques-uns, édifiée sur l’appauvrissement de vastes majorités.

Le Front national en France a des côtés plus reluisants, et plus de soutiens. En fait, le FN est probablement le seul parti bien vivant en France, les autres sont morts. Il veut sortir la France de l’Otan et de l’Union européenne, pour retrouver l’amitié avec la Russie et la souveraineté nationale. Leur arrivée à l’Élysée changerait bien des choses en Europe, mais cela arrivera-t-il un jour?

Le grand problème de l’Europe, c’est l’occupation américaine. Elle est là, la source de des problèmes. En 1945, le continent a été partagé entre US et URSS. En 1991, les Russes se sont retirés, mais aucune liberté ne s’en est suivie : ce sont les US qui ont pris la place, occupant toute l’Europe, depuis Narva en Estonie jusqu’à Oeiras au Portugal, depuis la Baie de Souda en Crète jusqu’à Orland en Norvège. Sur ces fondements militaires, ils ont renforcé la pression politique. Et leur joug pèse sur les pierres grises de la vieille Europe. Les mesures qu’ils forcent les dirigeants européens à prendre nuisent  au continent. Les dirigeants prennent les mauvaises décisions, et c’est le peuple qui trinque.

L’Europe avait un excellent client pour sa production. La Russie lui achetait machines-outils, fromages, vins et voitures, et fournissait du gaz et du pétrole à bon marché. Les US ont mis fin à ces échanges profitables. Et maintenant les Européens bradent leurs pommes et leurs fromages, dépensent plus en achats militaires, et importent du gaz américain cher.

L’Europe avait un ami quelque peu excentrique, Kadhafi, le colonel à la retraite. Il vendait du pétrole bon marché, importait des marchandises européennes pour sa petite population prospère, et donnait du travail à des millions d’Africains. Sous la houlette US, l’Otan a bombardé la Libye, sodomisé le colonel avec un flingue, l’a lynché, et anéanti son pays. Les Africains déferlent, depuis, en Europe, sur tout ce qui peut flotter sur la mer.

L’Europe pouvait compter sur l’amitié de l’ex-ophtalmologiste de Londres, qui était à Damas. Il y ramenait des marchandises européennes, gardait son pays à flot, fréquentait Paris. Sous la direction US, cet homme aimable s’est vu traiter de génocideur, et ils ont armé ses ennemis, les takfiristes fanatiques. Son pays a été dévasté et des millions de réfugiés syriens ont fui en Europe.

Ils y ont retrouvé les Irakiens, dont le pays a été ruiné par l’invasion US de 2003. Le pays le plus avancé du Proche-Orient, avec un système d’éducation et de santé gratuites, avec les meilleurs ingénieurs et une armée solide, est devenu un nid de bagarres sectaires, tandis que des millions d’Irakiens rejoignaient l’Europe. Les Afghans, Palestiniens, Arabes, Africains se retrouvent en Europe, s’ils parviennent à échapper au poing d’acier qui écrase leurs pays.

Mon ami Roger van Zwanenberg, éditeur de la maison Pluto, estime que l’effroyable dévastation du Proche-Orient du fait des guerres commandées par les États-Unis s’explique par l’influence sioniste et correspond au souhait israélien de voir la région fragmentée et soumise dans le cadre du paradigme d’un Grand Israël du Nil à l’Euphrate.

C’est tout à fait plausible, si on garde à l’esprit la scène récente de Netanyahou devenu objet de vénération au Congrès US. Les promoteurs des guerres étaient principalement les néocons archi-sionistes, Wolfowitz, Perle et consorts. Ils ont poussé à l’invasion de l’Irak et voulaient en faire autant en Iran. Mais pourquoi ces mégalomaniaques borneraient-ils leurs rêves de suprématie au Proche-Orient? Pourquoi ne pas viser la domination mondiale? S’ils veulent mettre en pièces les vieilles sociétés orientales, ils peuvent le faire aussi en Europe, et y mettre le paquet. L’Europe est bel et bien une victime du conflit. Sans ces guerres, les vagues d’immigrants ne recouvriraient pas l’Europe comme le Proche-Orient. Par conséquent, quels que soient les commanditaires de ces guerres, ils ont probablement essayé de démolir l’Europe comme le Proche-Orient, et l’Europe était la plus importante des victimes visées, parce qu’il fallait lui briser la nuque, la faire rentrer dans le droit chemin de la domination mondiale. Et le Proche-Orient n’est pas la seule source de réfugiés et d’immigrants.

Jadis, l’Union européenne était une union des États issus de l’empire de Charlemagne, et peut-être une idée qui se tenait. Mais les US ont pris le contrôle de Bruxelles et ont forcé l’intégration des États de l’Est européen, sous la coupe de dévots de l’Amérique furieusement anticommunistes. A l’intérieur de l’UE, les pays développés de l’ancienne union ont dévoré les pays périphériques moins développés. Les États baltes ont perdu environ un tiers de leur population ; la Lettonie est passée de 2,7 millions d’habitants à la fin de l’époque soviétique à 1,9 millions aujourd’hui, la Lituanie est passée de 3,7 millions à 2,9 millions. La Roumanie, alors que la poigne d’acier de Nicolas Ceausescu l’avait libérée de ses dettes, se retrouve maintenant à nouveau endettée jusqu’au cou. Et les citoyens appauvris de tous ces pays se précipitent en masse dans les villes de l’Ouest.

Prenez le cas de la Suède. C’est l’été le plus froid depuis plusieurs années, en Suède. Le mois de juillet a été aussi frais qu’un mois d’avril, mais cela n’a nullement arrêté l’afflux des réfugiés. Devant chaque supermarché, chaque station de train ou de métro en Suède, depuis Kiruna jusqu’à Lund, vous tombez sur un mendiant rom avec une soucoupe en plastique à la main. Ils sont venus de Roumanie et de Hongrie, les États qui font partie de l’UE, qui ont certes un niveau de vie assez bas, mais qui appartiennent à l’espace Schengen, ce qui les dispense de visa. Ils ne sont pas venus de leur plein gré, mais ont été expédiés par leurs  barons qui se sont construit de grands châteaux dans le plus pur style tzigane tape-à-l’œil, sur la redevance que les mendiants leur versent. Après trois mois à battre le pavé suédois, ils rentrent chez eux, remplacés par d’autres arrivages de mendiants.

La police suédoise n’interfère pas avec ces mendiants. Ils disent qu’il n’y a pas de loi pour chasser les gitans. Ils ont peur de se voir condamnés pour racisme s’ils le faisaient. Les romanichels sont hauts en couleur, hommes et femmes, âgés ou plus jeunes, et ne sont jamais plus que deux à chaque emplacement. La logistique ne peut pas être facile, avec tant de gens à répartir si uniformément, mais les barons roms savent s’y prendre : je n’ai jamais observé de bagarre, ou même d’altercation, entre les mendiants. Ils ont même été entraînés à sourire ; quelque chose que vous ne verrez jamais en Europe de l’Est, où les mendiants sont aussi sinistres que les immeubles des années 1950.

Les réfugiés de Somalie et du Soudan, victimes des interventions US précédentes, ne mendient pas. Ils se regroupent dans des villes suédoises plus petites ; l’État suédois paye pour leur hébergement et leur donne quelques subventions pour vivre. Ils ne sont pas autorisés à travailler, et de toute façon personne n’a besoin d’eux comme ouvriers. Ils restent là, simplement, en attendant que leurs demandes d’asile aboutissent, généralement sur un refus. Après quoi ils disparaissent des radars.

Mais ne versez pas trop de larmes sur les Suédois. Les tauliers se font beaucoup d’argent dans ce système, de même que les fonctionnaires. L’État suédois paye 500 couronnes (50 euros) par nuit et par chambre. C’est une excellente affaire dans les petites villes reculées. Habituellement, l’État préfère des hôtels avec beaucoup de chambres à offrir, et ils renvoient l’ascenseur au fonctionnaire chargé de l’hébergement. Curieusement, un individu considéré comme le plus ouvertement raciste de toute la Suède, qui se bat contre l’immigration, a fait des profits rondelets avec l’hébergement des Somaliens ; il s’appelle Bert Karlsson.

Outre les réfugiés et immigrants fournis par les guerres US et l’élargissement de l’UE dicté par les US, la Suède et les autres pays de l’Ouest se trouvent minés par la campagne, en provenance aussi des US pour réorganiser la vie en termes de genres. Il y a peu d’enfants ; des écoles ont été fermées, les gays ont absolument tous les droits ; les femmes sont prioritaires pour les emplois. Les garçons ont moins d’opportunités : depuis les chaînes publiques de télé jusqu’aux coiffeurs, les emplois sont pris par les femmes. Les prêtres de l’Église suédoise sont principalement des femmes ; l’État choisit et rémunère les évêques connus pour leur soutien au sacerdoce féminin.

«La Suède est l’Arabie saoudite du féminisme», a conclu Julian Assange, le fondateur de WikiLeaks, bouclé pour la troisième année consécutive à l’ambassade d’Équateur à Londres. C’est un expert en la matière : deux petites Suédoises avaient porté plainte pour viol, simplement parce que dans le cadre d’une relation pleinement consentie, elles avaient eu un rapport sexuel non protégé. La procureuse Marianne Ny a dit qu’en de tels cas, l’homme doit faire de la prison, même s’il s’avère qu’il était innocent. La Suède a le taux de plaintes pour viol le plus élevé au monde, et le taux le plus élevé de plaintes fallacieuses pour viol rejetées. Ce qui ne fait pas la promotion de l’amour entre personnes de sexe opposé.

L’éducation fait tout ce qu’elle peut pour émasculer les hommes, et les splendides Suédoises préfèrent souvent des mâles étrangers plus masculins (je le sais, étant précisément un mâle étranger basané et, qui plus est moustachu, j’avais épousé une ravissante Suédoise il y a bien longtemps). Les Suédois se marient de moins en moins, et ont de moins en moins d’enfants, malgré les aides gouvernementales très généreuses.

Bien des observateurs conservateurs accusent les féministes. Même si les hommes ont certainement perdu la guerre, la victoire des femmes ne résiste pas à l’examen. Jadis les femmes avaient le choix : rejoindre le monde des gens très occupés ou rester à la maison avec les enfants. Jadis, les femmes pouvaient élever une famille sans se sentir coupables. Jadis les femmes pouvaient aimer être courtisées. Tout ça c’est fini, la dévirilisation des hommes a rapidement entraîné la déféminisation des femmes.

Il y a un sous-entendu commun aux tenants du pouvoir : c’est que les hommes féminisés sont plus faciles à contrôler, et c’est pour  cela qu’ils encouragent l’homosexualité. Déviriliser l’homme est un pivot dans la reprogrammation de l’humanité pour qu’elle devienne horde obéissante, parce que les hommes entiers sont imprévisibles. Ils sont prompts à la rébellion, prêts au sacrifice et à l’action. Ce n’est pas une coïncidence si les ennemis de l’empire sont tous des mâles très virils, qu’il s’agisse de Kadhafi, de Castro, de Chavez, de Loukachenko, de Poutine, ou de Julian Assange. Tout devient clair : les hommes sont ciblés pour l’élimination, et les fourmis au travail n’ont pas besoin de sexe.

Les Suédois ont le culte des blacks, qui vient  aussi des USA, à en croire Rachel Dolezal, la militante blanche pour les droits des noirs qui se faisait passer pour  noire. Les noirs sont censés être meilleurs et plus beaux que les blancs. Dans le film Terminator, c’est un savant noir qui invente le truc merveilleux ; il se bat aux côtés de la guerrière blanche contre les méchants hommes blancs. Morpheus, un noir, dans Matrix, est un opérateur de Zion, et il sauve la race humaine. Il y avait un président noir dans Le Cinquième Élément, avant Obama. Bien des Suédois en manque d’enfants ont importé des enfants noirs et asiatiques, autre ligne culturelle instaurée par Angelina Jolie. Ce racisme à l’envers n’est pas différent de la variété ordinaire. Les noirs sont des gens très bien, mais nullement meilleurs que les Suédois roses.

Les Suédois ordinaires sont malheureux. Dans une petite ville avec un haut pourcentage de réfugiés et d’immigrants, ils sont 40% à voter pour le parti d’extrême droite, les Démocrates suédois. Ils sont 12% à l’échelle du pays malgré une campagne féroce contre eux dans les médias.

La gauche a obtenu une majorité relative des sièges au Parlement, après des années de droite au pouvoir. Après l’élection, les gauche et droite officielles ont uni leurs forces sur un programme commun dans le seul but de maintenir les Démocrates suédois en marge, ostensiblement. Les électeurs de gauche se sont sentis bernés. Pourquoi s’en faire et pourquoi voter, si le résultat, c’est un arrangement entre les partis?

Ne versez pas une larme sur le sort des Démocrates suédois non plus. Il y a un timide parti pro-sioniste dont l’action la mieux connue en matière politique a été d’installer une parade gay dans un quartier musulman. Ils s’extasient devant l’État juif, comme leurs frères dans les autres pays d’Europe. Ils acceptent l’emprise de l’idéologie du genre, qui est le programme du nouvel ordre mondial. Ils sont contre les immigrants et les réfugiés, mais jamais contre ceux qui envoient les vagues déferler sur la Suède. Au contraire, ils soutiennent le régime de Kiev, bande de bâtards à la botte des néocons, et détestent la Russie comme se doit de le faire tout défenseur du Nouvel Ordre Mondial.

Voilà pourquoi il est bien difficile de voir d’où pourra venir la libération du continent, et si même il en est encore question.

Israël Shamir 

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Israël Shamir peut être joint à cette adresse : adam@israelshamir.net

Article original publié dans Unz Review.

Traduit par Maria Poumier (merci à Freddy).

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Un article découvert sur : Le Saker Francophone

http://lesakerfrancophone.net/en-europe-cest-lete/

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Complément : Quelques pages d'actu à feuilleter

21/08/2015

Donbass, les analyses de Françoise Compoint.

L’impasse donbassienne, marqueur des faiblesses de l’Empire.

Août 20, 2015.

Quand on se demande si la guerre otano-ukraino-donbassienne donnera lieu à une guerre plus vaste que celle à laquelle on assiste aujourd’hui, la seule réponse qui tienne véritablement est une réponse normande: ni oui ni non dans la mesure où le oui ou le non tient à la conjugaison des intérêts tant électoraux que nationaux américains. En principe, la carte moyen-orientale a déjà été jouée le nationalisme arabe ayant cédé la place au panislamisme. La Syrie, même lâchée par les “démocrates” atlantistes, mettra un temps fou à se reconstruire, l’Irak et la Libye sont détruits, l’Iran reste contrôlable via les accords sur le nucléaire signé avec Washington, le sort de la Turquie est très incertain vu les contradictions sociétales, ethniques et religieuses qui secouent l’héritière de l’Empire ottoman. Ce qui demeure intraitable – ou en tout cas ce que l’on veut nous présenter comme tel – c’est l’EI et les mouvances islamistes qui lui sont proches. Celles-ci, nombreuses, aguerries, biberonnées au pétrodollar, projetteraient une croisade contre la Russie via les réseaux salafistes du Caucase. Que la coalition ne parvienne pas à liquider une armée de fanatiques bien localisés et d’ailleurs très présents dans les zones désertiques, ce qui devrait rendre plus facile leur élimination, en dit très long sur les plans du Pentagone. Bien entendu, des voix d’opposants s’élèvent au sein du Congrès mais ne suffisent pas à changer foncièrement la donne. S’il y a un axe à briser, c’est bien l’axe eurasiatique. Comment ne pas reprendre la dernière analyse de Thierry Meyssan selon lequel la création d’un Tribunal pénal international destiné à juger les auteurs du crash du vol MH-17 avait en définitive vocation à se retourner contre Vladimir Poutine lui-même la Russie et ses “rebelles” soi-disant téléguidés ayant été automatiquement tenus pour responsables de la tragédie (voir ici). Mais Poutine n’est pas dupe. Son équipe non plus. Qu’en serait-il s’il n’avait pas apposé son veto sur l’ouverture de ce Tribunal dont les principes d’action mensongers n’auraient en rien différé de ceux qui avaient été appliqués à la Haye contre le défunt Milosevic ou au Tribunal spécial pour le Liban contre Assad? Que ce soit donc par le biais d’un avion descendu par l’on ne sait qui ou par le biais d’une nébuleuse de sectes islamistes, il s’agit d’affaiblir, de un, un partenaire économique et civilisationnel de l’Europe, de deux, détruire de l’intérieur l’OCS en décapitant l’un de ses membres clés, la Russie. Il s’agit aussi, nous l’avons vu dans nos articles précédents, de convaincre les Etats voisins de l’imminence d’une invasion russe alors donc qu’en violation de l’entente Gorbatchev-Reagan sur la non-extension des frontières de l’OTAN en échange de la réunification de l’Allemagne l’OTAN progresse bel et bien vers la Russie. En ce sens, ceux qui voient dans la Résistance du Donbass une sorte de bouclier humain ont parfaitement raison.

Cette stratégie multilatérale dont le mode de fonctionnement saute aux yeux depuis quelques bonnes années s’articule autour de trois axes:

- La mise en garde (Voyez comme tel régime est dangereux pour son peuple mais aussi pour vous, chers alliés européens!)

- La tentation (En soutenant notre action contre tel dictateur vous servez la Démocratie. On vous protègera parce que, comme vous défendez nos valeurs, vous êtes nos alliés.)

- Le chantage (Généralement exercé par la voix du Parlement bruxellois: si vous ne menez pas telle ou telle réforme, si vous n’accueillez pas autant d’immigrés, vous serez sanctionné).

L’application des ces trois principes passe par la reconnaissance tout à fait automatique de trois postulats :

- Les intérêts nationaux américains prévalent sur tous les autres.

- Les intérêts nationaux des autres Etats n’existent que s’ils n’entrent pas en contradiction avec les intérêts nationaux américains.

- Les peuples n’ont pas le droit de s’exprimer. Ce sont les oligarchies qui gouvernent. On le voit distinctement à l’exemple de l’application sélective du droit des peuples à l’autodétermination.

Le pouvoir de médiation de l’UE dans l’affaire ukrainienne aurait été en grande partie déterminant si ce n’était que les pays de l’ancienne Europe sont victimes du chantage étasunien et que celui-ci n’est possible qu’en vertu de deux facteurs: absence de Défense européenne l’OTAN étant pilotée par les USA, élites politiques vendues craignant de perdre leur place au soleil. S’il faut un exemple terriblement éloquent, il suffit de lire le rapport de Charles Rivkin, ambassadeur US à Paris entre 2009 et 2013, rapport dans lequel est décrite la façon dont il faut influencer les minorités en France (voir “Minority Engagment Strategy, 19 janvier 2010”) pour “par la suite faire progresser les intérêts nationaux américains”, pour mieux comprendre la politique suicidaire de l’UE avec l’accueil absurde de masses allogènes qu’il ne puit ni nourrir, ni loger, ni faire intégrer le marché du travail. Soit ces élites politiques, si elles agissent de leur plein gré, sont folles, soit elles ne sont pas libres de mener la politique qu’elles entendent. On peut critiquer tant qu’on veut François Hollande en considérant qu’il n’a pas la carrure d’un Président, la farce des Mistrals dessert la France sous tous les angles, surtout que les USA continuent à développer leurs échanges avec la Russie.

En définitive, ce à quoi aspirent les USA, c’est, d’une part, une Europe éternellement asservie à une dette exponentielle et à une dissolution ethnique (civilisationnelle) progressive, d’autre part, une Russie affaiblie avec des voisins baltes hostiles au nord, une Pologne hostile et une Ukraine désagrégée à l’Est, un Caucase en voie de sunnisation radicale et d’indépendantisation au sud. Il s’agit en quelque sorte d’une vision idéale réalisable dans l’imaginaire de l’Empire mais qui malheureusement pour lui ne tient pas compte de certaines réalités. A savoir:

- Tout système orwellien a ses limites. Un régime totalitaire ne peut se maintenir éternellement. Il en va de même du système de gouvernance totalitaire mondial devenu tel en 1944 suite aux accords de Bretton Woods et qui arrive à expiration vu que les moyens mis en œuvre pour faire perdurer l’hégémonie américaine commencent à coûter trop cher. Les USA ont de plus en plus de mal à gérer plusieurs zones d’influence à la fois.

- Les moyens de pression employés ( mise en garde, tentation, chantage) ont eux aussi des limites puisqu’ils agissent selon un principe rabattu, uniforme dont le résultat est totalement déconstructif. La propagande antirusse déployée par les médias atlantistes autour du dossier donbassien a beaucoup hâté ce processus de décrédibilisation.

- Il y a l’UE des technocrates bruxellois, des oligarchies supranationales et d’une intelligentsia, passez-moi l’expression, pourrie. Celle de Saint-Germain pour en revenir aux bonnes vieilles références françaises. Tout ce beau monde est en effet le meilleur allié des States. Mais il y a l’Europe des peuples souverains, majoritaire, pour qui l’Ukraine et l’immense conflit que le dossier ukrainien a entraîné avec la Russie ne réjouit que très peu. Suffit de voir l’exaspération contagieuse des agriculteurs européens ou des commentateurs du Nouvel Obs pour comprendre que le vieux monde colonisé qui s’est constitué au-delà de 1945 commence à se fissurer. Le changement de population que les USA essayent de mettre en œuvre conformément à la recette de 1925 contribuent à cette cure de désintoxication. En ce sens, le troisième postulat relatif au mutisme supposé des peuples est tout ce qu’il a de plus fragile.

Nous en venons à une contradiction intéressante puisqu’il en ressort donc que, d’une part, l’UE est prête à s’enflammer à n’importe quel moment et que, d’autre part, si elle s’enflamme, les USA qui s’y sont grandement investis devront faire marche arrière sur tous les fronts. Y compris le Donbass.

Ce schéma relativement long-termiste se double d’un pronostic plus immédiat. Les présidentielles américaines auront lieu en 2016. D’ici là, il faudra bien clore le dossier donbassien soit en trouvant un accord avec la Russie – sans l’UE qui n’a aucun poids réel ce qui invalidait dès ses débuts les deux Minsk et le format dit normand – soit en exacerbant le conflit jusqu’à le faire muter en une vaste guerre débordant des frontières actuelles et en admettant que la Russie s’en mêle. Or, il est évident que les USA ne veulent pas d’une confrontation directe avec la Russie. Dresser les Etats complexés et/ou rancuniers les uns contre les autres est une chose, s’impliquer directement en est une autre. De toute manière, quelle que soit l’option retenue, les USA perdent la partie comme d’ailleurs ils semblent la perdre en Syrie si les analyses de Thierry Meyssan (Réseau Voltaire) se confirment. Peut-être sommes-nous plus proches que jamais du déclin de l’Empire.

Françoise Compoint, pour Novorossia Today.

http://novorossia.today/l-impasse-donbassienne-marqueur-des-faiblesses-de-l-empire/

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Escalade dans le Donbass. Pourquoi OTAN et CIA n’abandonnent pas la partie

Août 18, 2015.

On y avait cru aux douces heures de Minsk-1. On y avait cru aux âpres heures de Minsk-2. On n’y croit plus et l’on n’y croira plus jamais. D’ailleurs, Zakhartchenko, n’a-t-il pas certifié lui-même lors d’une récente conférence de presse qu’il n’était plus question de proroger avec ou sans nouvelles conditions des accords bafoués par les FAU avec la bénédiction tacite des puissances atlantistes bien servies par les silences sélectifs de l’OSCE. Pas de Minsk-3, 25 ou 100 à l’horizon. La solution se trouve ailleurs.

Sur le terrain, le déploiement de 90.000 militaires sur toute la ligne de front, le grondement des MLRS qui va crescendo et la recrudescence des hostilités autour de Gorlovka et Slavianoserbsk n’annoncent que ce qui a déjàété confirmé par le ministère des Affaires étrangères russe: les FAU se préparent à percer sur trois axes: Donetsk-nord coupant de facto Donetsk de Gorlovka, Donetsk-sud depuis les environs de Volnovakha et du côté de Novoazovsk depuis Marioupol bloquant ainsi toute avancée éventuelle des forces républicaines vers la mer d’Azov. S’agirait-il d’un percée supposée décisive vu l’état exsangue du budget militaire ukrainien et les réticences du FMI, de la BCE et de l’UE à continuer leur soutien matériel à Kiev? De toute façon, l’état piteux de la grivna, la chute vertigineuse et continue du PIB ukrainien, les sanctions gazières russes ainsi que le coût exorbitant d’une seule journée de guerre sont autant de facteurs qui en d’autres circonstances auraient dû mettre un terme à la guerre depuis belle lurette. Mais il n’en est rien et il n’en sera rien. Cet argent manifestement venu de nulle part et qui tue n’a d’autre prix que celui du papier et de l’encre vert grisâtre qui servent à le produire. Ce qui nourrit le brasier ukraino-donbassien n’est que la continuation de ce qui avait nourri le Maïdan sans que l’on n’ait pu croire à ses débuts qu’une révolution orange achevée dégénère in fine en guerre par procuration camouflée en guerre civile. Cette guerre par procuration qui oppose l’OTAN à la Russie, l’impérialisme universaliste au national-souverainisme, a pris les traits d’une guerre d’usure. Une guerre d’usure ne pouvant durer indéfiniment et les solutions diplomatiques proposées par le quartet de Normandie ne valant plus rien, un dénouement militaire prompt et particulièrement violent serait à prévoir. Simplement, ni les Américains ni les puissances européennes occidentales n’en voudront. L’idéal pour eux serait de faire durer la partie aussi longtemps que possible. La motivation étasunienne est la plus complexe. Elle découle de trois prémisses.

Primo, s’il est vrai que le complexe militaro-industriel US n’est pas prêt à s’endormir sur ses lauriers – premier budget mondial de la Défense avec, de trois fois inférieur, le budget chinois, et de cinq fois inférieur, le budget russe – la modernisation de l’arsenal nucléaire américain semblait avoir été repoussée aux calendes grecques sous Obama. Les négociations sur le nucléaire iranien et le retrait des troupes américaines d’Afghanistan ont fragilisé les positions des néoconservateurs. Les vetos russe et chinois en Syrie ont aussi joué leur rôle qui à son tour a été renforcé par la décrédibilisation tout à fait spectaculaire des politiques Bush-Obama au Moyen-Orient suite aux prises de distance de Daesh quant à son démiurge washingtonien. Aussi terribles fussent-ils pour les populations qui payent la note, les dérapages du néoconservatisme ont contribué au développement du modèle multipolaire car de plus en plus d’Etats européens conscients du danger regardent du côté de l’Est. Il fallait par conséquent rétablir l’image de l’Ennemi suprême en jouant sur le crédulité béate des peuples européens. La Russie réendossa ce statut relégué aux oubliettes depuis l’ère Gorbatchev son pseudo-expansionnisme devant horrifier en premier lieu les pays Baltes et la Pologne à l’exemple de l’annexion criméenne et des troupes russes sillonnant les steppes du Donbass. L’accusation en miroir a toujours été le point fort des services de propagande atlantistes. Le conflit qui sévit actuellement en DNR-LNR a redoré le blason de l’Alliance atlantique en plongeant les pays traditionnellement russophobes et les Etats occidentaux satellisés dans un état d’hystérie préventive qu’il convient d’entretenir. Cette guerre d’usure minant le Donbass et l’ensemble de l’Ukraine n’est que le reflet d’une immense guerre d’usure économique et psychologique que les USA sont en train de mener contre l’UE.

Secundo, les insuccès accumulés de la CIA et le conflit qui a opposé son chef, John Brennan, au chef de la Commission de contrôle des activités de la CIA, Dianne Feinstein, a sensiblement secoué le renseignement qui a lui aussi joué sur la menace russe en Europe. Du coup d’Etat “démocratique” réussi de Kiev aux petits bonhommes verts guerroyant contre les FAU de Marioupol à l’oblast’ de Lougansk, il a tout fait pour justifier son existence dans le format repoussant qu’on lui connaît et qui n’est pas sans repousser les Américains eux-mêmes après qu’ils aient appris que Guantanamo et ses méthodes ne relevaient pas du cas isolé. Après une telle campagne de réhabilitation, pas question de se désintéresser du dossier ukrainien lui qui offre plusieurs leviers de pression à la fois.

Tertio, n’oublions pas que pour assurer sa pérennité tout Empire tend à l’expansion. Quand il ne s’étend pas par la guerre – expansion directe – il élargit ses zones d’influence, un peu à l’image d’une pieuvre qui étend ses tentacules. La stratégie du chaos est certes une notion rabattue mais c’est la seule qui explique encore et toujours l’émergence de nouvelles zones grises autour de la puissance à neutraliser. En l’occurence, la Russie. Le cas transnistrien est celui d’un conflit gelé que l’on croyait sur le point d’être réchauffé il y a près de trois mois, avec la nomination de Saakachvili gouverneur d’Odessa, que l’on oublia durant juillet et qui resurgit la semaine dernière avec les menaces de M. Jagland à l’encontre d’une Moldavie indocile. Si l’on arrive à geler le conflit donbassien en le dégelant à l’occasion, non seulement l’Ukraine n’arrivera jamais à redresser son économie – à quoi bon puisque c’est maintenant une colonie US – mais la Russie continuera à faire des cauchemars.

S’en suit que l’aide du FMI sera assurée au compte-gouttes. Il ne s’agit pas d’en finir de sitôt avec le Donbass. La motivation de l’UE est bien différente: Bruxelles voudra bien sûr une énième version de Minsk espérant, d’une façon dirais-je miraculeuse, ne pas être impliqué. Oui, il a bel et bien soutenu le Maïdan et la quasi-totalité de ses conséquences, mais cela partait de bonnes intentions! Tout comme aujourd’hui, il espèrerait que la diplomatie l’emporte sur la barbarie pour mettre ultérieurement en relief son rôle de médiateur irremplaçable. Or, une solution radicale ne puit être qu’une solution essentiellement militaire présupposant une contre-offensive massive de la part des DNR-LNR, c’est-à-dire une exacerbation sans précédent du conflit. Déjà qu’il ne sait comment payer le lourd tribut migrationniste qui lui incombe, l’UE aura à assumer les retombées de son suivisme pro-américain en Ukraine. Si les Républiques l’emportent, Washington perdra un levier de pression extraordinaire. L’heure est grave. Avant tout pour la Novorossia ce qui s’illustre par cette conclusion sans concession de Zakhartchenko: “Nous n’avons pas d’autre choix que de remporter cette guerre. Vaincre, c’est notre devoir”.

Françoise Compoint, pour Novorossia Today.

http://novorossia.today/escalade-dans-le-donbass-pourquoi-otan-et-cia-n-abandonnent-pas-la-partie/

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