08/11/2015
Les "journalistes" de Charlie Hebdo ont outragé tous les russes...
07 Novembre 2015
Communiqué de l’ambassade Russe
suite aux caricatures de Charlie Hebdo.
Nous sommes profondément indignés par d’ignobles caricatures parues dans le dernier numéro de "Charlie Hebdo", qui s'en prend au crash de l'avion de ligne russe en Egypte. Il est inimaginable que cette affreuse tragédie qui a emporté 224 vies humaines, dont 25 enfants, puisse être tournée en dérision pour piétiner la mémoire des victimes innocentes.
Peu importent la cause, le contexte politique ou le lieu du crash. Ce qui compte – c'est que les gens y sont morts. Parfois des familles entières. Des milliers de russes y ont perdus leurs enfants, leurs petits-enfants, leurs parents ou tout simplement leurs amis. Et voilà que les journalistes du "Charlie Hebdo" y trouvent de quoi ricaner…
De la satire malséante et outrageante qui est au-delà de toute norme du moral, de l'éthique, de la dignité, de l'humanisme… Ces caricatures sont une violation criante de la déontologie journaliste, qu'aucun discours sur la liberté de parole et de la presse ne peut justifier. C'est tout simplement indécent.
Les journalistes du "Charlie Hebdo" ont outragé tous les russes qui sont aujourd'hui en deuil, ils ont offensé les milliers de nos compatriotes dont les pensées était avec eux le jour de l'attaque terroriste au journal en janvier dernier, tous ceux qui arboraient le slogan "Je suis Charlie". Mais au bout du compte par cet "humour" déplacé et intempestif ils ont insulté la France elle-même, leurs propres concitoyens qui comme les gens du monde entier ont fait ces jours-là compassion aux victimes du crash en Egypte et à leurs proches. Il ne reste qu'à espérer que la France et les français jugeront cette démarche provocatrice de "Charlie Hebdo" à sa juste valeur.
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Глубоко возмущены отвратительными карикатурами, появившимися сегодня в очередном номере газеты «Шарли Эбдо», темой которых стало крушение российского пассажирского самолета в Египте. Невозможно представить себе, чтобы столь ужасная трагедия, унесшая жизни 224 человек, в том числе 25 детей, была предметом политического шаржа и откровенного глумления над памятью безвинных жертв.
Совершенно неважно, что послужило причиной авиакатастрофы, при каких обстоятельствах она произошла – погибли люди, целые семьи. В России беда пришла в тысячи домов, где осиротели дети, родители, близкие погибших. И эта человеческая драма дала повод журналистам «Шарли Эбдо» для неуместной, оскорбительной сатиры, выходящей за грани любых представлений о морали, нравственности, гуманизме. Упомянутые карикатуры являются вопиющим нарушением журналистской этики и не могут быть оправданы никакими ссылками на свободу слова и печати.
Журналисты «Шарли Эбдо» оскорбили всех россиян, которые в эти дни скорбят и хоронят своих соотечественников, оскорбили тысячи граждан нашей страны, которые искренне сопереживали сотрудникам французской газеты после террористической атаки в январе 2015 г. и выходили на улицу со значком «Я – Шарли». В конечном счете, своим неуместным, дурно пахнущим творчеством они оскорбили и саму Францию, своих собственных сограждан, которые в эти дни, так же как и люди по всему миру, сопереживали россиянам после авиакатастрофы в Египте. Остается надеяться, что французское общество даст должную оценку провокационной выходке «Шарли Эбдо».
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Mourners on Palace Square in St. Petersburg commemorate 224 killed in the air crash in Egypt.
Photo : Vaganov Anton
Фото: Андрей Куликов
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12/01/2015
Liberté d’expression
Aura t-on encore longtemps le droit de ne pas être Charlie ?
Par Yves Darchicourt, pour Synthèse Nationale.
Au train où çà va ce n'est pas certain du tout! On a pu voir aujourd'hui les prémisses de ce qui demain dimanche devrait être l'Apothéose, non pas des 17 victimes de la furie mahométane de ces derniers jours, mais de quelques unes d'entre-elles et notamment du quarteron de signatures préférées des médias et de la bobosphère : Cabu, Wolinski, Charb et Tignous érigés en martyrs tout à la fois de la République, de la liberté de la presse, de la laïcité, de la tolérance, de la France plurielle, du vivre ensemble, de l'Islam de France et de l'humour talentueux au service de l'Universel.
Bref oser dire qu'on n'appréciait que modérément voire pas du tout une feuille de bobos éditée pour les bobos et qui n'avait pas même l'intérêt de pouvoir être parcourue d'un derrière distrait va bientôt relever de la même inconscience qu'une critique des lois mémorielles. Et pourtant - au-delà du drame humain infiniment regrettable pour les victimes et leurs proches mais qui n'est pas plus sinistre par exemple que la mort prématurée de dizaines de soldats français pendant les diverses interventions exotiques "contre le terrorisme" (et pour les multinationales) de ces dernières années - en quoi le Gaulois devrait y aller du lacrymogène sur la disparition probable d'une parution qui, dans une très large proportion, s'attachait surtout à discréditer tout ce qui se rattache à la patrie, à la nation, à la famille naturelle, à l'identité européenne, aux traditions religieuses... bref à déverser son fiel anti-blanc et anti-national enrobé d'humour scatologique sauce perverse avec, pour donner le change, quelques saillies – qui se révèleront aussi financièrement profitables que malencontreuses – en direction d'une sensibilité religieuse d'importation fort réactive au blasphème.
Avancer que demain le grandiose panthéonesque va confiner au grotesque sera certainement politiquement incorrect, tout comme pronostiquer qu'après-demain le "beauf" contribuable va trouver sévère que Charlie "citoyen d'honneur de Paris" soit arrosé d'un million d'euros d'aide publique à fonds perdus pour renflouer une trésorerie défaillante depuis des lustres faute de lecteurs. Un Charlie qui va en outre bénéficier d'un million d'exemplaires d'un "spécial survivants" tiré et "publicité" gratos et ratisser le produit d'un geste citoyen salutaire qui s'apparente presque à de la vente forcée tant la pression morale est déjà forte sur le populaire.
Alors pendant que c'est encore possible sans encourir le lynchage médiatique et la mort civique, je persiste à dire que je ne suis décidément pas Charlie !
Yves Darchicourt, le 11 janvier 2015.
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Que peuvent bien penser les morts de Charlie hebdo ?
Par Philippe Randa.
Extrait, lire l’article complet ici.
(...) Reste la récupération. Si ce n’est la nation française, qui donc tirera bénéfice de la « semaine sanglante » ?
Sûrement pas la mémoire des victimes des deux tueries, qu’elles soient celles du siège de Charlie hebdo ou de l’épicerie casher, deux jours plus tard.
Tout d’abord, il y a les victimes collatérales : le policier et l’agent d’entretien de la rue Nicolas-Appert, la policière municipale de Montrouge et les clients anonymes de la Porte de Vincennes… L’histoire ne retiendra pas plus leur nom ou leurs visages que ceux des « petites mains » de la rédaction ; seuls les quatre noms déjà connus de Cabu, Charb, Tignous et Wolinsky sont systématiquement repris par les médias…
D’ailleurs, que peuvent bien penser eux-mêmes ces quatre-là, où ils sont désormais, de ces démonstrations pour la plupart hypocrites, intéressées… ou contraire à tous leurs engagements passés ?
Que pensent-ils de ces trois jours de deuil national en leur honneur dans une Nation française qu’ils n’ont eu de cesse de singer ?
Que pensent-ils de ces Marseillaises qu’ils ont tant moquées, entonnées à leur mémoire dans tout le pays ?
Que pensent-ils de ces catholiques qu’ils ont tant injuriés, salis et moqués qui prient pour le salut de leur âme, appliquant leur principe du pardon des offenses ?
Que pensent-ils de ces responsables de la communauté musulmane proclamer “Je suis musulman, je suis Charlie”, malgré l’insulte faite à leur prophète ?
Que pensent-ils de ce Front national qu’ils combattaient et qui, seul de la classe politique, sonnait en vain le tocsin contre le danger islamiste… Combat frontiste, qui plus est, dénoncé avec tant de haine par Charlie hebdo ?
Que pensent-ils de ce million d’euros qu'il est question que l’État donne pour que leur hebdomadaire puisse continuer à paraître, alors qu'il se faisait un point d'honneur, jusqu'alors, à ne pas accepter d'argent de la publicité ?
Trop d’honneurs tue l’honneur, dit-on… N’y aurait-il pas chez beaucoup un désir de vengeance à peine dissimulé à tuer ainsi la mémoire des morts de Charlie hebdo, alors que les tueurs fous d’Allah n’avaient pris que leur vie ?
Philippe Randa
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« Liberté d’expression » :
Quand Charlie Hebdo réclamait l’interdiction du FN
Extrait d’un article paru dans Libération en 1996 :
« Le 26 avril, Cavanna, Val et Charb (trois piliers du journalCharlie Hebdo) débarquent en estafette dans une annexe du ministère de l’Intérieur. Dans leur coffre, des cartons remplis de signatures qu’ils apportent à un conseiller de Jean-Louis Debré. En huit mois, 173 704 personnes ont répondu à l’appel « pionnier» de l’hebdomadaire pour demander l’interdiction du Front national. Loin de l’anonymat des sondages ou de la sempiternelle discussion sur la montée du FN, ces milliers de signataires ont apposé leur nom, profession, adresse, au bas d’un texte réclamant « de dissoudre le Front national, cette ligue dont le but politique est de faire disparaître la République ». Adressé au président de la République et au ministre de l’Intérieur, la pétition est précédée des articles 1, 2, 4, 6 et 7 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen (elle constitue le préambule de la Constitution), avec lesquels « le Front national est en contradiction flagrante ».
Fin juin 1995, Cabu dessine, à la une de Charlie Hebdo, Jean-Marie Le Pen menottes aux mains entre deux policiers. En titre: « Que faire contre le Front national? L’interdire ! » »
Source : Contre info.com (cliquez ici)
10:08 Publié dans Blog, Histoire de France, Monde en perdition | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : charlie hebdo, un million d'euros d'aide publique
11/01/2015
Retour au tragique
Charlie Hebdo, retour au tragique
Par Eric Delcroix, juriste, écrivain, essayiste.
« C’est bien le Système qui est frappé à travers un groupe emblématique de la décadence à laquelle il préside ».
Hector Berlioz écrivait dans ses Mémoires : « Je n’ai pas besoin de dire que je fus élevé dans la foi catholique, apostolique et romaine. Cette religion charmante depuis qu’elle ne brûle plus personne a fait mon bonheur pendant sept années (…) et, bien que nous soyons brouillés ensemble depuis longtemps, j’en ai toujours conservé un souvenir fort tendre ». De fait les religions chrétiennes ne tuent plus depuis beau temps, les procès en sorcellerie sont loin et la dernière exécution perpétrée par l’Inquisition (en Espagne) remonte à 1826.
Malheureusement on ne peut pas encore en dire autant de l’islam, qui continue de façon récurrente, et de plus en plus, à tuer. Pourtant, contre ces débordements, des musulmans conscients et modernes avaient trouvé la solution, solution inspirée de l’exemple occidental. Contre la communauté des croyants (Oummah), comprise comme s’imposant sans distinction entre le spirituel et le temporel, il s’agissait d’opposer le nationalisme arabe, l’Etat profane. Sans entrer dans les détails, il en fut ainsi avec Nasser en Egypte, en Irak, en Syrie (seul Etat arabe formellement laïc, me semble-t-il) ou même en Libye avec Kadhafi. Malheureusement, avec les interventions désastreuses des Américains et de leurs vassaux, l’islam moderne a été ravagé et les métastases archaïques cantonnées çà et là sont réapparues…
La tragédie de Charlie Hebdo ou les martyrs que l’on mérite
Ne nous leurrons pas : les rédacteurs, dessinateurs et responsables de Charlie Hebdo, journal ordurier, n’étaient que les représentants les plus vulgaires du Système qui nous enjoint aujourd’hui de célébrer leur culte.
Ils n’étaient pas les parangons de la liberté d’expression que l’on encense maintenant et n’avaient cure des atteintes à celle-ci lorsque ses victimes leur déplaisaient. Chez eux, rien de voltairien ! Les persécutions contre le professeur Faurisson, et son lynchage (1989), les emprisonnements d’Alain Guionnet (1992, 1993) puis de Vincent Reynouard (2010, 2011) pour délit d’opinion (loi Pleven et Fabius-Gayssot) ou l’interdiction de Dieudonné les ont laissés de glace, voire complices. Pour eux, la liberté d’expression ne dépassait pas les besoins de la leur propre.
Les victimes du massacre de la rue Nicolas-Appert étaient des bobos exemplaires les plus sectaires de la génération soixante-huitarde et, avec eux, c’est un certain irénisme anarchiste qui disparaît. Comme l’a dit Eric Zemmour, c’en est fini du monde bisounours. « Sous les pavés la plage » ? Non : derrière Charlie Hebdo, le retour du tragique.
Du crime au conditionnement républicain
Les victimes du massacre du 7 janvier font maintenant l’objet d’un culte républicain qui, dans l’immédiateté et l’émotion, touche à la démesure. C’est bien le Système qui est frappé à travers un groupe emblématique de la décadence à laquelle il préside. Voici qui nous rappelle la mobilisation anti-Jean-Marie Le Pen en 2002. Il est essentiel de résister à ce genre de conditionnement ou alors de cesser de critiquer Kim III (Kim Jong-Un, roi communiste de Corée du Nord) et les procédés déshonorants de mise en condition des populations assujetties.
En observant, sans critique ni murmure, la minute de silence nationale du 8 janvier, les Français, au moins pour cette minute, devenus simples assujettis, se sont ravalés à un niveau indigne de ce peuple que l’on disait le plus spirituel de la terre. Et notre classe politique peut faire l’impasse dans la grandiloquence et l’emphase sur ses responsabilités. (Si Saddam Hussein et Kadhafi étaient encore de ce monde, Cabu et Cie continueraient probablement à étaler leur libre mauvais goût).
Mais c’est trop tard : l’islamisme est là. C’est trop tard : la guerre est là. Pour l’heure l’Occident joue perdant, puisque ses inhibitions morales lui interdisent même de nommer l’ennemi…
Eric Delcroix, pour Polémia.
09/01/2015.
15:37 Publié dans Blog, Histoire de France, Monde en perdition, Politique / économie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : charlie hebdo, retour au tragique, culte républicain, islamistes, terrorisme, c’en est fini du monde bisounours !
09/01/2015
Tuerie Charlie Hebdo, d'autres analyses...
D'autres analyses...
Dont une écrite à notre intention par Oscar Stepánov, de NUJNA, que nous remercions pour sa contribution.
D'autres analyses... auxquelles nous ne souscrivons pas forcément "dans leur ensemble", mais qu'il nous semble à la fois fort intéressant et même nécessaire de reproduire ici ; tant elles seront (forcément ) "oubliées" par la grande, très grande, majorité des médias, qu'ils soient "mainstream"... ou non.
F.E
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CHOC ET STUPEUR
You owe me awe
Par Oscar Stepánov, 09 janvier 2015.
Concernant le massacre en masse d'une douzaine de personnes dans les locaux de Charlie Hebdo,on ne peut que se perdre en conjectures. Il m'a semblé bon, à ce sujet, de se rappeler d'une stratégie militaire mise en place par les Américains lorsqu'ils s'en prennent à une proie inapte à leur résister, comme ce fut le cas de l'armée de Saddam Hussein en Irak en 2003. Citation de Wikipédia :
La doctrine choc et effroi (de l’anglais Shock and Awe, ce qui peut aussi être traduit par « Choc et stupeur »), ou de « domination rapide », est une doctrine militaire basée sur l'écrasement de l'adversaire à travers l'emploi d'une très grande puissance de feu, la domination du champ de bataille et des manoeuvres, et des démonstrations de force spectaculaires pour paralyser la perception du champ de bataille par l'adversaire et annihiler sa volonté de combattre.
Nous choquer et nous stupéfier, c'est bien de cela qu'il s'agit. De mille et une manières, le système nous choque et nous stupéfie, nous paralyse, nous déconcerte. Veut-il nous voir nous ruer soudain sur les musulmans ? Veut-il, au contraire, lancer une vague de répression inégalée contre les « islamophophes » ? Nous ne le saurons pas. Nous en sommes réduits à constater l'étrange niveau de professionalisme des tueurs qui ont réussi cette mission et ont pu s'en sortir, l'étrange « perte » aussi de documents d'identité dans leur véhicule. Et nous pourrons faire le lien avec ce qui se passe en Syrie et en Irak, où une légion (« l’État Islamique ») de valets de l'axe israélo-américain se bat, dûment appuyée par ses mandataires, qui sont officiellement supposés les combattre, en accord avec leurs partenaires obscurantistes : la Turquie d'Erdogan et l'Arabie Séoudite des « wahhabites ».
Pour comble de confusion, il a encore fallu que John Kerry, partenaire d'Obama, se présente à la télévision et vienne pourfendre – décidément l'hôpital se fout de la charité – l'obscurantisme et la barbarie de cet acte évidemment terroriste.
Il est temps de le dire : au terrorisme intellectuel, ennemi de la liberté d'expression, s'ajoutent le terrorisme social et le terrorisme économique qui nous poussent nous, Européens, dans la « crise » la plus profonde tandis que triomphent les infects valets de l'Amérique. Par exemple les oligarques ukrainiens, grands spécialistes – dans une logique toute Orwellienne – des actes « anti-terroristes » en Novorussie (ou « Est de l'Ukraine »). Comme cet Arséni Yatséniouk déclarant récemment, en Allemagne, qu'il ne faut pas oublier l'agression de l'URSS contre l'Allemagne et l'Ukraine et que « personne n'a le droit de réécrire l'histoire de la seconde guerre mondiale ».
Choc et stupeur. C'est de cela qu'il s'agit aujourd'hui. Comme le disait le psychopathe jouant le rôle clé dans le film Manhunter : « C'est dans ta nature de faire quelque chose correctement : trembler. Mais ce que tu me dois, ce n'est pas de la peur. Non … toi et les autres, vous me devez de la stupeur ! » (« It is in your nature to do one thing correctly: Tremble. But fear is not what you owe me. No, Lounds... you and the others — you owe me awe! »).
L'Empire du Chaos, s'enfonçant définitivement dans ses sables mouvants, est en train de tirer ses dernières cartouches. A tort ou à raison, il nous estime mortellement blessés mais n'aura de cesse de s'acharner. Sachons rester à l'écart de ses provocations, tandis que d'autres (Russie, Chine, Iran etc), qui n'ont pas le malheur d'être gouvernés par les Valets de ce système, s'occupent de lui tailler de belles croupières.
Cette tuerie ne sera pas « notre 11 Septembre ». Car chaque jour sous la botte israélo- américaine est notre 11 Septembre. Mais aussi, parce qu'en réalité, nous n'aurons aucune larme de crocodile à verser sur l'équipe de Charlie Hebdo, racaille « satyrique » sans intérêt.
Oscar Stepánov, de NUJNA.com, pour Fiertés Européennes.
( NUJNA.com est actuellement hébergé par La Meute Arverne )
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Qui profite d’avoir tué Charlie ?
Par Pepe Escobar, le 8 janvier 2015
Un commando djihadiste au style professionnel livre une attaque en plein cœur de Paris. Cui bono?
Une préparation et une organisation minutieuses, des Kalachnikovs, un lance-roquettes, des cagoules, une veste à munitions couleur sable bourrée de chargeurs supplémentaires, des bottes de l’armée, une évasion facile à bord d’une Citroën noire…
Et le glaçage sur ce gâteau particulièrement mortel: un soutien logistique basé à Paris impeccable, pour tout mener à bien. Un ancien officier militaire de haut rang, Frédéric Gallois, a mis l’accent sur le fait de l’application parfaite des « techniques de guérilla urbaine » (où sont ces fameux « experts » en contre-terrorisme occidentaux quand vous en avez besoin ?).
Certains ont affirmé qu’ils parlaient un Français parfait, tandis que d’autres ont soutenu que leur maîtrise de la langue était mauvaise et hésitante. Quoiqu’il en soit, ce qui importe est qu’ils aient prononcé le mot magique : « Nous sommes al-Qaeda ». Encore mieux, ils ont dit à un homme dans la rue : « Dites aux médias qu’il s’agit d’al-Qaeda au Yémen », ce qui signifie, dans la terminologie US de la terreur, al-Qaeda dans la péninsule arabique (AQAP), qui avait mis l’éditeur/dessinateur de Charlie Hebdo (Charb) sur liste noire dûment promue par le magazine de luxe d’AQAP, « Inspire ». L’accusation : « Insulte envers le Prophète Mohammed ».
Et, histoire d’être sûrs que tous avaient bien enregistré les coupables, les tueurs ont également ajouté: « Allahu Akbar », « Nous avons tué Charlie Hebdo », et « Nous avons vengé le Prophète ».
Affaire classée ? Hé bien, il n’a fallu que quelques heures à la police française pour identifier les suspects (classiques ?): les frères algériens Said et Cherif Kouachi. Le troisième homme, le chauffeur de la Citroën noire, apparemment le jeune Hamyd Mourad, 18 ans, s’est plus tard livré à la police avec un alibi en béton armé. Le troisième homme demeure donc un mystère.
Ils portaient tous des cagoules. Les frères Kouachi n’ont pas été capturés, mais la police semble très bien savoir qui ils sont. Parce qu’ils ont trouvé une carte d’identité abandonnée dans la Citroën noire (oh, les soucis d’être sur une commande pressée…). Comment se fait-il qu’ils n’aient rien su avant le carnage ?
À point nommé, la bio’ de Cherif Kouachi a été diffusée dans tous les coins. Il était sur une liste de surveillance globale. Avec six autres, il avait été condamné en mai 2008 à 3 ans de prison pour « terrorisme »; en fait d’avoir livré une douzaine de jeunes Français via des madrassas en Égypte et en Syrie à nul autre qu’Abou Moussab al-Zarqaoui, l’ex-chef d’al-Qaeda en Irak tué-par-un-missile-US et père spirituel de Daesh/ISIS/ISIL.
Aussi à point nommé, un récit complet était prêt à la consommation de masse. Selon les « experts » de la police française, cela pouvait être une attaque « ordonnée depuis l’étranger et exécutée par des Djihadistes revenant de Syrie qui nous ont échappés », ou cela pourrait être « des idiots banlieusards qui se sont radicalisés et ont concocté cette attaque militaire au nom d’al-Qaeda ».
Jetez l’option 2, s’il vous plaît; c’était du travail de pro. Ne restant que l’option 1, ceci pointe tout droit vers – quoi d’autre – un retour de bâton. Oui, ils pourraient être des mercenaires de Daesh/ISIS/ISIL entraînés par l’OTAN (essentiel, la France aussi) en Turquie et/ou en Jordanie. Mais cela pourrait être un faux drapeau encore plus nauséabond. Ils pourraient aussi être des anciens ou des agents en activité des forces spéciales françaises.
Il fallait s’y attendre, les camelots de l’islamo-fascisme s’en prennent déjà à cœur-joie. Pour les simplets/trolls/hordes qui exhibent un QI de niveau sub-zoologique, en cas de doute, diabolisez l’Islam. C’est tellement commode d’oublier que des millions sans nombre depuis les zones tribales du Pakistan aux marchés urbains à travers l’Irak, continuent de ressentir la douleur dévaster leurs cœurs et leurs vies puisqu’ils sont les victimes sacrifiables de l’état d’esprit djihadiste – ou « culture de la Kalachnikov », telle qu’elle est connue au Pakistan – qui a bénéficié à L’Occident directement ou indirectement, pendant des décennies. Songez aux attaques de drones rituelles de civils pakistanais, yéménites, syriens, irakiens ou libyens. Songez à Sadr City subissant un carnage dix fois plus grave que Paris.
Ce qu’a décrit le Président français François Hollande comme « un acte de barbarie exceptionnelle » – et il l’est – ne s’applique pas quand l’Occident, la France en première ligne, du Roi Sarko au Général Hollande lui-même, arme, entraîne et contrôle à distance un assortiment de coupeurs de têtes et de mercenaires de la Libye à la Syrie. Oh ouais, tuer des civils à Tripoli ou à Alep là il n’y a pas de problèmes, mais ne le faites pas à Paris.
Donc ceci, au cœur de l’Europe, est ce à quoi ressemble un retour de bâton. C’est ce que ressentent les gens au Waziristan quand une fête de mariage est incinérée par un missile Hellfire. Parallèlement, il est absolument impossible d’apporter du crédit à la notion que le réseau sophistiqué de contre-espionnage occidental n’ait pas vu venir ce retour de bâton – et été incapable de l’empêcher.
Bien entendu le réseau ultra-élaboré de contre-terrorisme occidental – si efficace pour nous dénuder dans tous les aéroports – l’avait vu venir; mais sur le terrain des guerres de l’ombre, « al-Qaeda » et ses légions de déclinaisons, y compris les « renégats » de Daesh/ISIS/ISIL, sont utilisés autant comme armée de mercenaires que comme menace domestique commode « contre nos libertés ».
La pataugeoire intellectuelle US (Think Tankland), de façon également prévisible, s’occupe à raconter le scénario d’une scission « intra-musulmane » qui fournit aux Djihadistes beaucoup d’espace géopolitique à exploiter – tout ceci aspirant le monde occidental dans une guerre civile musulmane. C’est totalement ridicule. L’Empire du Chaos, déjà dans les années 70, était occupé à cultiver la culture djihadiste/Kalachnikov pour combattre n’importe quoi, depuis l’URSS à des mouvements nationalistes à travers tout le Sud global. Diviser Pour Mieux Régner a toujours servi à ventiler les flammes « intra-musulmanes », depuis l’administration Clinton faisant copain-copain avec les Talibans jusqu’au régime Cheney – avec l’aide de vassaux du Golfe Persique – approfondissant le schisme Sunnite/Chiite.
Cui bono, donc, d’avoir tué Charlie ? Seulement à ceux dont l’agenda est de diaboliser l’Islam. Même une bande de fanatiques ayant subi un lavage de cerveau ne se livrerait pas au carnage de Charlie pour montrer aux gens qui les accusent d’être des barbares qu’ils sont, en réalité, des barbares. Le renseignement français a au moins conclu qu’il ne s’agissait pas là d’une affaire de bombe fourrée dans un slip. C’était un boulot de professionnel qui s’est déroulé tout juste quelques jours après que la France ait reconnu le droit à un état palestinien. Et juste quelques jours après que le Général Hollande ait demandé la levée des sanctions contre la « menace » russe.
Les Maîtres de l’Univers, qui jouent sur les vrais leviers de l’Empire du Chaos, flippent du chaos systémique dans le racket qu’ils avaient jusque là l’illusion de contrôler. Ne vous y trompez pas, l’Empire du Chaos fera ce qu’il peut pour exploiter l’environnement post-Charlie – que ce soit un retour de bâton ou un false flag.
L’administration Obama mobilise déjà le Conseil de Sécurité de l’ONU. Le FBI « aide » avec l’enquête française. Et comme un analyste italien le dit mémorablement, les Djihadistes ne s’attaquent pas à un fonds spéculatif vampirique; ils s’attaquent à un torchon satyrique. Ce n’est pas de la religion, mais de la géopolitique pure et dure. Qui me rappelle David Bowie: « Ceci n’est pas du rock’n’roll. C’est du suicide ».
L’administration Obama s’est déjà mobilisée pour offrir une « protection » – de type Mafia – à une Europe de l’Ouest qui commence juste, tout juste à manquer d’assurance face à la « menace » russe pré-fabriquée. Et comme il se trouve, juste quand l’Empire du Chaos en a le plus besoin, la maléfique « terreur » pointe encore le bout de son nez.
Et oui, je suis Charlie. Pas seulement parce qu’ils nous ont fait rire ; mais parce qu’ils ont été des agneaux sacrificiels dans des jeux de l’ombre beaucoup, beaucoup plus méchants, horribles et perpétuels.
Pepe Escobar, pour Russia Today
Traduction Global Relay Network
Un article découvert via Les moutons enragés
Pepe Escobar est le correspondant itinérant du journal Asia Times/Hong Kong, un analyste pour RT et TomDispatch, ainsi qu'un contributeur fréquent de sites web et d’émissions de radio, des USA à l’Asie Orientale.
Les gens observent une minute de silence à Istanbul le 8 janvier 2015 pour les victimes d’une attaque par des hommes armés sur les bureaux du journal satyrique français Charlie Hebdo à Paris le 7 janvier, qui a fait au moins 12 morts et plusieurs blessés – Photo AFP/Bulent Kilic
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UN 11-SEPTEMBRE FRANÇAIS ?
Qui a commandité l’attentat contre Charlie Hebdo ?
Par Thierry Meyssan, le 7 jenvier 2015.
Alors que de nombreux Français réagissent à l’attentat commis contre Charlie Hebdo en dénonçant l’islamisme et en manifestant dans les rues, Thierry Meyssan souligne que l’interprétation jihadiste est impossible. Alors qu’il aurait tout intérêt à dénoncer lui aussi une opération d’Al-Qaïda ou de Daesh, il envisage une autre hypothèse, beaucoup plus dangereuse.
RÉSEAU VOLTAIRE INTERNATIONAL | DAMAS (SYRIE) | 7 JANVIER 2015
Dans ce reportage, France 24 a coupé la vidéo pour que l’on ne voit pas les assaillants exécuter un policier au sol.
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Le 7 janvier 2015, un commando a fait irruption, à Paris, dans les locaux de Charlie Hebdo et a assassiné 12 personnes. 4 autres victimes sont toujours dans un état grave.
Sur les vidéos, on entend les assaillants crier « Allah Akbar ! », puis qu’ils ont « vengé Mahomet ». Un témoin, la dessinatrice Coco, a affirmé qu’ils se réclamaient d’al-Qaïda. Il n’en a fallu pas plus pour que de nombreux Français dénoncent un attentat islamiste.
Or, cette hypothèse est illogique.
La mission de ce commando n’a pas de lien avec l’idéologie jihadiste
En effet, des membres ou des sympathisants des Frères musulmans, d’al-Qaïda ou de Daesh ne se seraient pas contentés de tuer des dessinateurs athées, ils auraient d’abord détruit les archives du journal sous leurs yeux, sur le modèle de ce qu’ils ont fait dans la totalité de leurs actions au Maghreb et au Levant. Pour des jihadistes, le premier devoir c’est de détruire les objets qui, selon eux, offensent Dieu, puis de punir les « ennemis de Dieu ».
De même, ils ne se seraient pas immédiatement repliés, fuyant la police, sans avoir achevé leur mission. Ils auraient au contraire terminé leur mission, dussent-ils mourir sur place.
Par ailleurs, les vidéos et certains témoignages montrent que les assaillants sont des professionnels. Ils avaient l’habitude de manier leurs armes et n’ont tiré qu’à bon escient. Ils n’étaient pas vêtus à la mode des jihadistes, mais comme des commandos militaires.
La manière dont ils ont exécuté au sol un policier blessé, qui ne représentait aucun danger pour eux, atteste que leur mission n’était pas de « venger Mahomet » de l’humour gras de Charlie Hebdo.
La vidéo censurée par les TV françaises
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Cette opération vise à créer le début d’une guerre civile
Le fait que les assaillants parlent bien le français, et qu’ils soient probablement Français, ne permet pas de conclure que cet attentat est un épisode franco-français. Au contraire, le fait qu’ils soient professionnels contraint à les distinguer de possibles commanditaires. Et rien ne prouve que ces derniers soient des Français.
C’est un réflexe normal, mais intellectuellement erroné, de considérer lorsque l’on vient d’être attaqué que l’on connaît ses agresseurs. C’est le plus logique lorsqu’il s’agit de criminalité normale, mais c’est faux lorsqu’il s’agit de politique internationale.
Les commanditaires de cet attentat savaient qu’il provoquerait une fracture entre les Français musulmans et les Français non-musulmans. Charlie Hebdo s’était spécialisé dans des provocations anti-musulmanes et la plupart des musulmans de France en ont été directement ou indirectement victimes. Si les musulmans de France condamneront sans aucun doute cet attentat, il leur sera difficile d’éprouver autant de peine pour les victimes que les lecteurs du journal. Cette situation sera perçue par certains comme une complicité avec les meurtriers.
C’est pourquoi, plutôt que de considérer cet attentat extrêmement meurtrier comme une vengeance islamiste contre le journal qui publia les caricatures de Mahomet et multiplia les "unes" anti-musulmanes, il serait plus logique d’envisager qu’il soit le premier épisode d’un processus visant à créer une situation de guerre civile.
La stratégie du « choc des civilisation » a été conçue à Tel-Aviv et à Washington
L’idéologie et la stratégie des Frères musulmans, d’Al-Qaïda et de Daesh ne préconise pas de créer de guerre civile en « Occident », mais au contraire de la créer en « Orient » et de séparer hermétiquement les deux mondes. Jamais Saïd Qotb, ni aucun de ses successeurs, n’ont appelé à provoquer d’affrontement entre les musulmans et les non-musulmans chez ces derniers.
Au contraire, la stratégie du « choc des civilisations » a été formulée par Bernard Lewis pour le Conseil de sécurité nationale états-unien, puis vulgarisée par Samuel Huntington non plus comme une stratégie de conquête, mais comme une situation prévisible [1]. Elle visait à persuader les populations membres de l’Otan d’un affrontement inévitable qui prit préventivement la forme de la « guerre au terrorisme ».
Ce n’est pas au Caire, à Riyad ou à Kaboul que l’on prône le « choc des civilisations », mais à Washington et à Tel-Aviv.
Les commanditaires de l’attentat contre Charlie Hebdon’ont pas cherché à satisfaire des jihadistes ou des talibans, mais des néo-conservateurs ou des faucons libéraux.
N’oublions pas les précédents historiques
Nous devons nous souvenir qu’au cours des dernières années, nous avons vu les services spéciaux états-uniens ou de l’Otan
- tester en France les effets dévastateurs de certaines drogues sur des populations civiles [2] ;
- soutenir l’OAS pour tenter d’assassiner le président Charles De Gaulle [3] ;
- procéder à des attentats sous faux drapeau, contre des civils, dans plusieurs États membres de l’Otan [4].
Nous devons nous souvenir que, depuis le démembrement de la Yougoslavie, l’état-major états-unien a expérimenté et mis en pratique dans de très nombreux pays sa stratégie des « combats de chiens ». Elle consiste à tuer des membres de la communauté majoritaire, puis des membres des minorités en renvoyant les responsabilités dos-à-dos jusqu’à ce que chacun soit convaincu d’être en danger de mort. C’est de cette manière que Washington a provoqué la guerre civile aussi bien en Yougoslavie que dernièrement en Ukraine [5].
Les Français seraient bien avisés de se souvenir également que ce ne sont pas eux qui ont pris l’initiative de la lutte contre les jihadistes revenant de Syrie et d’Irak. À ce jour d’ailleurs, aucun d’entre eux n’a commis le moindre attentat en France, le cas de Mehdi Nemmouche n’étant pas celui d’un terroriste solitaire, mais d’un agent chargé d’exécuter à Bruxelles deux agents du Mossad [6] [7]. C’est Washington qui a convoqué, le 6 février 2014, les ministres de l’Intérieur de l’Allemagne, des États-Unis, de la France (M. Valls s’est fait représenter), de l’Italie, de la Pologne et du Royaume-Uni pour faire du retour des jihadistes européens une question de Sécurité nationale [8]. Ce n’est qu’après cette réunion que la presse française a abordé ce sujet, puis que les autorités ont commencé à réagir.
John Kerry s’est exprimé pour la première fois en français pour adresser un message aux Français. Il dénonce une attaque contre la liberté d’expression (alors que son pays n’a cessé depuis 1995 de bombarder et de détruire les télévisions qui lui faisaient ombrage en Yougoslavie, en Afghanistan, en Irak et en Libye) et célèbre la lutte contre l’obscurantisme.
Nous ignorons qui a commandité cette opération professionnelle contre Charlie Hebdo, mais nous ne devrions pas nous emballer. Nous devrions considérer toutes les hypothèses et admettre, qu’à ce stade, son but le plus probable est de nous diviser ; et ses commanditaires les plus probables sont à Washington.
Thierry Meyssan, pour Réseau Voltaire.
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Sur le même sujet, lire : « Selon McClatchy, Mohammed Mehra et les frères Kouachi seraient liés aux services secrets français », Réseau Voltaire, 9 janvier 2015.
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[1] « La "Guerre des civilisations" », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 4 juin 2004.
[2] « Quand la CIA menait des expériences sur des cobayes français », par Hank P. Albarelli Jr., Réseau Voltaire, 16 mars 2010.
[3] « Quand le stay-behind voulait remplacer De Gaulle », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 10 septembre 2001.
[4] « Les Armées Secrètes de l’OTAN », par Daniele Ganser, éd. Demi-Lune. Disponible par chapitre sur le site du Réseau Voltaire.
[5] « Le représentant adjoint de l’ONU en Afghanistan est relevé de ses fonctions », « Kann Washington zu gleicher Zeit drei Regierungen stürzen ? », von Thierry Meyssan, Übersetzung Horst Frohlich, Al-Watan (Syrien), Voltaire Netzwerk, 23. Februar 2014.
[6] « L’affaire Nemmouche et les services secrets atlantistes », par Thierry Meyssan, Al-Watan (Syrie), Réseau Voltaire, 9 juin 2014.
[7] On objectera les affaires Khaled Kelkal (1995) et Mohammed Mehra (2012). Deux cas de « loups solitaires » liés à des jihadistes ; mais ni à la Syrie, ni à l’Irak. Malheureusement, tous deux furent exécutés en opération par les Forces de l’ordre de sorte qu’il est impossible de vérifier les théories officielles.
[8] « La Syrie devient "question de sécurité intérieure" aux USA et dans l’UE », Réseau Voltaire, 8 février 2014.
11:52 Publié dans Blog, Histoire de France, Monde en perdition | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : charlie hebdo, france, syrie, irak, usa, terrorisme, shock and awe, monde en perdition
08/01/2015
Logique !
Logique !
Le billet de Patrick Parment
L’attentat contre ce héraut du conformisme qu’est Charlie Hebdo n’est que l’aboutissement du laxisme des autorités politiques de ce pays depuis des décennies face à l’islam et l’immigration incontrôlée tout autant que d’une politique étrangère contraire aux intérêts de la France et l’Europe.
On peut même s’étonner qu’avec près de 10 millions d’extra-européens sur notre sol des événements nettement plus graves ne se soient pas perpétrés. La perte de nos référents culturels, l’absence de défense de notre identité conduisent de jeunes hommes à s’identifier au combat djihadiste et à partir jouer les mercenaires en Syrie. Il n’est donc pas étonnant que quelques-uns d’entre eux estiment que le combat doit également être porté dans ce pays à la botte des Etats-Unis.
Car cet attentat est aussi le résultat d’une politique étrangère totalement indexée sur celle des Etats-Unis.
Sarkozy et Hollande sont sur la même longueur d’onde. En déstabilisant la Libye hier comme le fit Sarkozy, assisté de l’irresponsable Alain Juppé, lui-même aux ordres de cet illuminé de Bernard-Henri Lévy, on a détruit tout l’équilibre fragile qui régnait dans cette Afrique subsaharienne. On en paie aujourd’hui l’addition avec les opérations menées sans grands résultats au Mali et ailleurs. Et, comme si cela ne suffisait pas, on a continué à jouer les va-t-en-guerre contre la Syrie. Autant d’erreurs qui nous ont conduit à la situation dans laquelle nous nous trouvons aujourd’hui.
Mais, cela ne suffit pas aux irresponsables qui nous gouvernent puisque l’on procède de la même manière avec la Russie de Vladimir Poutine que toute la presse bien-pensante – c’est-à-dire l’écrasante majorité de nos médias – a transformé en bouc émissaire. Là encore, la patte de Washington …
Sarkozy hier, Hollande aujourd’hui, ne sont que les valets des intérêts du capitalisme anglo-saxon. Quant à la soi-disant liberté de la presse ou de la liberté tout court d’ailleurs, on se marre, on se gausse. Les lobbies juif et américain veillent au grain. La dernière fois que l’Europe était libre, c’était à l’époque des empires… austro-hongrois, français et allemands. Il y a bien longtemps.
En attendant, le talentueux Cabu et quelques autres ont payé la note en croyant défendre la liberté de penser. Paix à leur âme.
Patrick Parment, pour Synthèse Nationale.
CABU
13:41 Publié dans Blog, Histoire de France, Monde en perdition | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : charlie hebdo, islamistes, terrorisme, france, usa, cabu, wolinski, monde en perdition