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31/10/2016

Samhain / Samhuinn

Samhain (Samhuinn, Oíche Shamhna, Nos Calan Gaeaf)

22/09/2016

Mabon - Hymn to Herne

S.J. Tucker - "Hymn to Herne" ( "Blessings" album )

You can say your prayers, work your rites
burn your little candles day and night
you can shimmy ‘til dawn to the pounding drums
but you best be ready when the Horned One comes, yeah

If you wake to the sound of a hunting horn,
dance a ring in the gathering storm.
If the Solstice time gets your panties in a wad,
it’s just the coming of the Horned God

chorus
He will call you out, make you sweat,
give you a blessing that you’ll never forget.
So revel in the chase and let your heartbeat run:
Blessed are the children of the Horned One!

Hunter who tracks outside of time,
guardian lord of ancient rhyme,
brother stag in the musky glen
and consort of the Goddess in her woodland den,
we call you forth as we make our way,
walking in your power every day.
Guide us true in our hunt this night
and maybe even later in the Great Rite!

chorus
He will call you out…

If you wake to the sound of a hunting horn
dance a ring in
the gathering storm
revel in the chase and let your heartbeat run
but you’d best be ready, little one!
You’d best be ready when the Horned One comes!

chorus
He gonna call you out…

31/10/2015

Samain Night

Loreena McKennitt : "Samain Night"

http://www.quinlanroad.com/

20/08/2015

La Catalogne de 2015 est-elle comparable à l’Irlande de 1918 ?

La Catalogne de 2015 et l'Irlande de 1918...

BREIZ ATAOKOMZOU DIEUB (18/08/2015)

En décembre 1918, une liste indépendantiste emportait la majorité des sièges irlandais aux élections britanniques. Trois ans avant la création du premier Etat irlandais. Un scénario qui séduit les souverainistes catalans. Mais est-il comparable ?

La volonté de faire des nouvelles élections catalanes un « référendum de substitution » sur l’indépendance de la part des partis souverainistes a rappelé à certains observateurs un précédent historique, celui de l’Irlande. Ce précédent a été clairement évoqué par Antoni Vives, l’éditorialiste du quotidien de langue catalane de Barcelone, Ara, qui compare le scrutin catalan du 27 septembre prochain avec celui du 14 décembre 1918 en Irlande. L’idée est de mettre en avant la capacité avec laquelle le parti indépendantiste irlandais Sinn Fein est parvenu alors à faire de ces élections, qui étaient des élections générales britanniques, un référendum de fait sur le maintien ou non de l’Irlande dans le giron de Westminster. Le succès de cette liste a permis de déboucher sur la création d’un “Etat libre d’Irlande” en 1921 qui a détaché presque entièrement les comtés catholiques irlandais de Londres.

Une longue tentative d’assimilation

L’Irlande de 1918 serait donc le modèle pour la Catalogne de 2015. Mais qu’en est-il exactement ? Plusieurs éléments de comparaison semblent corrects, à commencer par la construction des “nations” irlandaises et catalanes. Au début du 20ème siècle, l’Irlande est britannique depuis très longtemps. La conquête a débuté en 1169, sous la direction d’Henri II Plantagenêt. De même, la Catalogne est « espagnole » depuis le Moyen-âge, selon un processus différent cependant car le Comté de Catalogne, issue de l’empire carolingien, est la base du Royaume d’Aragon, un des trois royaumes constitutifs de la monarchie espagnole. A partir de la fin du 15ème siècle, cependant, le pouvoir se concentre sur Madrid. De même, en Irlande, le pouvoir anglais s’est progressivement renforcé, notamment après la « glorieuse révolution » de 1688. En 1801, un acte d’Union est voté à Westminster sur le modèle de celui unissant l’Angleterre à l’Ecosse en 1704. Le parlement de Dublin est supprimé et l’Irlande, dirigée par un Lord gouverneur depuis le Château de Dublin, est intégré au Royaume-Uni. Cet acte d’union n’est pas sans rappeler la suppression des libertés et des droits de la Catalogne après la prise de Barcelone par les troupes du Roi d’Espagne Philippe V, neveu de Louis XIV de France, le 11 septembre 1714. La Catalogne va alors progressivement être « hispanisée » comme l’Irlande va être « anglicisée. »

Un particularisme vivace

Dans les deux cas, le sentiment de particularisme ne s’est pourtant jamais éteint. Il s’est appuyé sur des moteurs différents, cependant. Les Irlandais abandonnent la langue gaëlique pour adopter l’anglais, mais la religion catholique devient un des ferments du sentiment national, en opposition au Protestantisme britannique. En Catalogne, c’est davantage la langue qui joue ce rôle, puisque la religion catholique est partagée avec le reste de l’Espagne.

L’élément social joue également un rôle important dans les deux cas. L’Irlande est au 19ème siècle le territoire le plus pauvre du Royaume-Uni, et même d’Europe. La grande famine de 1846-48 et la lenteur de l’aide britannique renforce l’idée qu’une Irlande autonome serait plus « protectrice » pour sa population. En Catalogne, la situation est différente, car la région figure parmi la plus riche d’Espagne, mais c’est aussi celle où le mouvement ouvrier se développe le plus rapidement, entraînant un ancrage à gauche du mouvement indépendantiste. Durant la seconde République espagnole (1931-1936), le parti dominant en Catalogne est ainsi la « Gauche Républicaine Catalane » (Esquerra Republicana de Catalunya, ERC), qui a pour ambition de créer un « Etat social » catalan.

Pendant longtemps, le choix de l’autonomie

Dernier point commun : l’Irlande et la Catalogne ont longtemps choisi la voie de l’autonomie. Durant tout le 19ème siècle, la lutte des Irlandais, notamment du « Grand Libérateur », héros du combat pour la liberté de l’Irlande au milieu du siècle, Daniel O’Connell, a été de rétablir un parlement à Dublin et d’obtenir une « autonomie » (« Home Rule »). Le mouvement indépendantiste est alors très minoritaire dans l’île verte. Aux élections de décembre 1910 (qui ne se font pas réellement au suffrage universel), les partisans du Home Rule obtiennent 102 sièges contre 2 seulement pour les indépendantistes.

En Catalogne, le phénomène est assez comparable. Les Catalans ont longtemps été très largement attachés à l’Espagne et simplement favorables à un statut d’autonomie. Durant la première république espagnole (1871-73), les Catalans réclament un Etat fédéral. Même après les leaders d’ERC n’ont pas osé, durant la seconde république, proclamer l’indépendance. Après le retour de la démocratie, c’est le choix de Jordi Pujol, qui a dirigé la région pendant 23 ans, de 1980 à 2003, qui s’est imposé : celui de larges transferts de compétences de Madrid vers Barcelone dans le cadre de l’Etat espagnol. L’indépendantisme, alors représenté par ERC, est demeuré à un niveau électoral assez faible (pas plus de 16 % aux élections régionales).

La poussée indépendantiste en Irlande

Dans les deux cas, la poussée de l’indépendantisme provient d’une certaine incapacité du pouvoir central à comprendre les volontés de ces territoires et à en reconnaître l’originalité dans le cadre national. En Irlande, néanmoins, l’histoire est beaucoup plus violente qu’en Catalogne.

L’étincelle qui a fait naître dans l’île verte le sentiment indépendantiste est le soulèvement de Pâques 1916 à Dublin. Les activistes nationalistes armées prennent alors le contrôle de plusieurs bâtiments officiels de la ville, dont la Poste centrale, où ils proclament l’indépendance de la « république d’Irlande. » L’armée britannique intervient avec violence pour réprimer cette action qui, alors, n’est pas soutenue par la population de la ville. Comme l’a écrit le poète irlandais William Butler Yeats, « Pâques 1916 a tout changé, complètement » (« all changed, changed utterly ») en Irlande. La répression aveugle qui s’abat sur le pays, la mauvaise foi de Londres qui voit dans le mouvement indépendantiste un “complot allemand” et la décision britannique d’établir la conscription en Irlande, retournent rapidement l’opinion.

Le parti indépendantiste Sinn Fein, jusqu’ici marginal, devient alors la force dominante de la politique irlandaise. La plupart des Irlandais catholiques jugent alors qu’il n’est plus possible de demeurer dans le Royaume-Uni et de cohabiter avec les Britanniques. Lors de son congrès d’octobre 1917, Eamon de Valera parvient à fédérer au sein du Sinn Fein tous les mouvements en faveur de la séparation avec Londres, quel que soit leur « couleur » politique. C’est ce mouvement qui, en décembre 1918, obtient 74 des 105 sièges irlandais (hors Ulster) lors des élections générales.

La poussée indépendantiste en Catalogne

En Catalogne, le mouvement est moins franc et moins violent, mais assez comparable. La décision en 2010 du Tribunal Constitutionnel de Madrid de ne pas valider le statut catalan de 2006 a provoqué une forte poussée indépendantiste. Beaucoup de Catalans ont eu, eux aussi, le sentiment, qu’il n’était plus possible de demeurer dans une Espagne qui refusait de transférer davantage de compétence à leur région. Ce sentiment s’est encore accru avec la politique d’austérité menée par le gouvernement Rajoy qui a conduit beaucoup à estimer que l’Etat providence n’était possible que dans le cadre catalan. Enfin, les fins de non-recevoir de Mariano Rajoy face aux demandes d’évolution des Catalans, ses blocages face au projet de référendum, ont achevé de renforcer un indépendantisme qui désormais représente au moins 40 % des électeurs catalans.

Le phénomène le plus significatif de cette évolution a été la conversion à l’indépendantisme du parti de Jordi Pujol, la CDC, qui a mis fin à sa coalition avec les chrétiens démocrates autonomistes. Son leader, le président de la région Artur Mas, a alors joué le rôle d’Eamon De Valera et a créé le 20 juillet dernier, une liste unique pour l’indépendance regroupant son parti, plutôt centriste, et ERC. Avec une différence, cependant : l’extrême-gauche indépendantiste, la CUP, ne rejoindra pas le mouvement.

La question de l’irrédentisme

Le parallélisme est donc frappant. Il existe cependant des différences. La question irlandaise a ainsi été marquée par la question de l’Ulster, peuplé majoritairement de Protestants considéré par une partie des Catholiques comme des « colons. » Une question qui a empoisonné le mouvement nationaliste irlandais des deux côtés de la frontière jusque très récemment. Une telle question n’existe pas en Catalogne, où le « nationalisme » est ouvert, y compris aux hispanophones et aux Espagnols venus s’installer dans la région. La Catalogne est, du reste, majoritairement hispanophone et l’on a vu lors du référendum du 9 novembre 2014 une partie de ceux qui ne sont pas locuteurs catalans voter pour l’indépendance. Certes, certains indépendantistes catalans revendiquent une unité de toutes les régions de langue catalane, les « Països catalans » (Baléares, Valence, Roussillon français et Frange du Ponant en Aragon), mais ce n’est pas la position officielle du mouvement souverainiste qui limite clairement son ambition à la région de Catalogne.

La question de la violence

Autre différence : l’usage de la violence. Le processus d’indépendance irlandais est un processus violent. L’histoire de l’occupation anglaise en Irlande est une histoire de soulèvements armés réprimés. Et c’est en grande partie ce combat qui a rendu inévitable la rupture avec Londres. On l’a vu lors du soulèvement de 1916. L’indépendantisme catalan a, lui aussi, connu des mouvements violents, notamment sous le franquisme, mais aussi dans les années 1980 avec l’organisation « Terra Lliure » (Terre Libre). Mais ces mouvements ont toujours été très marginaux, à la différence de ce qui s’est passé au pays basque. Et l’indépendantisme catalan a toujours été un mouvement pacifique, soucieux de légalité. Du reste, c’est ce qui a conduit Artur Mas à ne pas faire du référendum du 9 novembre 2014, malgré le triomphe du “oui” à l’indépendance, un élément de rupture avec Madrid.

La « guerre d’indépendance » irlandaise

Or, la victoire du Sinn Fein en 1918 en Irlande n’a pas conduit pacifiquement à l’indépendance. Les députés du Sinn Fein se sont certes retrouvés le 21 janvier 1919 à Mansion House, à Dublin, pour se constituer en Dáil, en parlement irlandais qui a renouvelé la proclamation de 1916. C’est proche de ce que souhaite faire les Catalans en cas de victoire de la liste unitaire : une proclamation de souveraineté. Mais ensuite ? Les Catalans veulent discuter avec Madrid. Les Irlandais, eux, refusaient de discuter avec Londres. Les députés Sinn Fein ne siégeaient pas à Westminster. Et Londres ne souhaitait pas discuter avec eux.

Rapidement, la situation a donc dégénéré. Ce même 21 janvier 1919, une première attaque de l’Armée républicaine irlandaise, l’IRA, était enregistrée dans le comté de Tipperary. Bientôt, les escarmouches ont dégénéré en véritable guerre, appelée les « troubles » à Londres. Des « troubles » qui ont duré deux ans et ont été émaillés de bien des atrocités, comme le massacre d’une douzaine de spectateurs du Croke Park, le stade de sport gaélique de Dublin, par les paramilitaires pro-unioniste le 21 novembre 1920. Cette « guerre d’indépendance » face à un Royaume-Uni épuisé par la guerre mondiale et la pression des Étasuniens, travaillés par De Valera, expliquent qu’au final, Londres accepte de donner à l’Irlande une large autonomie.

La longue marche de l’Irlande vers l’indépendance complète

Une autonomie et non une indépendance. L’acte irlandais de 1920 offre en effet à l’Irlande, amputée des six comtés majoritairement protestants d’Ulster, le statut de « dominion. » L’Irlande devient un « Etat libre » dépendant de la Couronne et ne disposant pas d’une autonomie en politique étrangère et militaire. La proposition britannique est une vraie défaite pour ceux qui voulait la création d’une république indépendante. Certains membres du Sinn Fein, comme Michael Collins, estiment cependant que c’est une première victoire et que la République viendra en son temps. Finalement, la résistance britannique a payé. En mai 1922, les pro-traités remportent les élections au Dáil qui ratifie le texte. Michael Collins devient le premier chef du gouvernement irlandais.

Mais l’opposition républicaine considère désormais que les forces favorables au compromis sont des agents britanniques, puisqu’ils prêtent serment à la Couronne. Elle organise une résistance armée, tandis qu’à la demande de Londres, qui doit déjà faire face au terrorisme républicain, le gouvernement de Dublin organise la répression. L’Irlande s’enfonce dans une guerre civile qui durera onze mois, de juin 1922 à mai 1923 et se solde par une victoire gouvernementale.

Cette division va donner naissance aux deux grands partis traditionnel irlandais, le Fine Gael est issu du camp pro-traité. Le Fianna Fail, créé par Eamon De Valera, est issu du mouvement anti-traité. Quant au Sinn Fein actuel, il est l’héritier de ceux qui ont refusé les compromis avant et après la guerre civile.

Eamon de Valera, perdant de la guerre civile, va pourtant en 1932, devenir premier ministre et accepter formellement le statut de l’Etat libre. Progressivement, mais avec prudence, il démantèle les clauses les plus contraignantes du Traité. Profitant ainsi de la crise de l’abdication d’Edouard VI en 1936, il fait passer en urgence une loi qui libère le pays des principaux éléments de tutelle britannique, ce qui permet au pays de se proclamer neutre en 1939. Mais il faut attendre 1948 pour que l’Irlande devienne formellement une république et sorte du Commonwealth.

La possibilité d’un refus de discuter de Madrid

En cas de victoire le 27 septembre, les indépendantistes catalans pourraient aussi faire face à des difficultés comparables. Si les indépendantistes demandent l’ouverture de discussions, Madrid pourrait fort bien refuser net le processus de séparation. C’est la position de Mariano Rajoy qui a déclaré voici quelques jours que « la Catalogne ne sera jamais indépendante. » En cas de victoire lors des élections de novembre du parti populaire de Mariano Rajoy et d’une alliance entre ce dernier et le parti des Citoyens, parti issu de l’unionisme catalan, on risque de se retrouver face à un vrai blocage. Mais, même un gouvernement de gauche ou du centre pourrait ne pas accepter le fait accompli des élections catalanes, comme Londres n’a pas accepté le résultat du scrutin de 1918. Le gouvernement de Barcelone devra alors choisir une voie. S’il décide de poursuivre dans la construction d’un État catalan, Madrid pourrait utiliser le fameux article 155 de la constitution espagnole qui permet de “prendre toutes les mesures nécessaires pour contraindre une communauté autonome à respecter ses obligations “, notamment lorsqu’une de ces régions “porte gravement atteinte à l’intérêt général de l’Espagne.”

Quelle réponse à un blocage de Madrid ?

Dans ce cas, comment répondre ? Par la sécession, comme le promettent les indépendantistes ? Mais alors, si Madrid répond par l’usage de la force pour empêcher cette sécession dans les faits, que se passera-t-il ? Irrémédiablement, la question qui s’est posée aux indépendantistes irlandais de 1919 à 1923 se posera aux indépendantistes catalans. Faudra-t-il répondre à la force par la force pour contraindre Madrid à négocier, au risque de faire perdre de la popularité à la cause ? Faudra-t-il accepter un compromis, exclu explicitement par l’existence d’une « liste unitaire indépendantiste » ? Faudra-t-il demeurer dans la légalité espagnole ? Comment en appeler à la solidarité internationale alors que, comme pour l’Irlande en 1919, les grands pays européens observent avec méfiance le mouvement catalan ? L’Union européenne pourra-t-elle, saura-t-elle agir en médiateur ? Décidément, le cas irlandais est un cas utile pour la réflexion que doivent engager les indépendantistes catalans.

Romaric Godin, article original paru sur La Tribune 

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La grande poste centrale de Dublin (ci-dessus) où la république a été proclamée lors du soulèvement de Pâques 1916. (Photo: la poste centrale de Dublin, le 27 novembre 2010, pendant la manifestation contre les mesures d'austérité du gouvernement et sa demande de prêt auprès de l'UE et du FMI) (Crédits : Reuters)

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29/07/2015

Ecosse: vers un second référendum ?

Ecosse: vers un second référendum ?

27.07.2015

 

 

Un deuxième référendum sur l’indépendance de l’Ecosse est "inévitable", selon Alex Salmond, ancien premier ministre écossais.

 

L’ex-premier ministre et député du Parti national écossais (SNP, parti indépendantiste) a cité trois raisons pour lesquelles un nouveau référendum d’autodétermination est nécessaire dans une interview accordée à la BBC.

 

La première raison, pour M.Salmond, est le refus à l’heure actuelle du gouvernement de David Cameron de tenir sa promesse de transférer de nouveaux pouvoirs à l’Ecosse. Deuxièmement, la perspective d’un référendum sur l’appartenance du Royaume-Uni à l’Union européenne voulu par M.Cameron pourrait faire sortir l’Ecosse (majoritairement pro-européenne) de l’UE contre son gré dès le mois de juin 2016. Et finalement, la volonté du gouvernement de David Cameron de poursuivre sa politique d’austérité, marquée par de nouvelles coupes dans les aides sociales, pourrait pousser à l’organisation d’un nouveau référendum en Ecosse.

 

Alex Salmond est redevenu simple député du SNP après le non des Ecossais durant le premier référendum d’autodétermination de l’Ecosse sur la sortie du Royaume-Uni, le 18 septembre 2014.

Mais l’ancien premier ministre croit encore à l’indépendance de son pays et note que la question se trouve entre les mains de la nouvelle première ministre, Nicola Sturgeon.

 

Nicola Sturgeon, chef du SNP depuis le 14 nov. 2014 et première ministre de l’Ecosse depuis le 20 novembre de la même année, a déclaré qu’elle n’exclue pas la possibilité d’introduire le projet d’un second référendum dans le programme préélectoral de l’année prochaine de son parti.

 

Le secrétaire d'État pour l'Écosse, le conservateur David Mundell, avait auparavant déclaré qu’il n’y avait pas d'urgence pour la tenue d’un nouveau référendum. Après la déclaration de Nicola Sturgeon, il a demandé à la première ministre de clarifier sa position à ce propos.

Mme Sturgeon a répondu que la "décision finale" sera prise avec le soutien du parti, mais elle se ferait uniquement dans "l'intérêt supérieur" du pays.

 

Sputnik, le 27 juillet 2015.

 

http://fr.sputniknews.com/international/20150727/1017250261.html

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18/04/2015

Dropkick Murphys : "Rose Tattoo"

23/09/2014

Automne

Équinoxe d'Automne / Alban Elfed - Mabon

 

Il s'agit d'une fête solaire. Le jour et la nuit sont en balance. Le froid commence à venir, le temps des chaleurs est terminé. C'est le moment de la fête de la seconde moisson et des vendanges. Les foins sont rentrés. 

C'est aussi le début de repli sur elle-même de la nature. Les feuilles roussissent et s'apprêtent à tomber. Cependant, les graines aussi se préparent à tomber et donner naissance à de nouvelles générations au retour des beaux jours. Ainsi, selon les localisations, c'était aussi le temps des semailles d'hiver.

 

Cornucopia est la "corne d'abondance", Alban Elfed est la "lumière de l'eau".

 

Jusqu'encore très récemment, les fêtes des vendanges étaient la continuation des fêtes païennes de l'équinoxe. On gardait une petite partie du raisin pour le faire fouler au pied par les jeunes filles à marier, jupes remontées, plutôt que de le presser. Il s'agissait d'une fête majeure pour les régions vinicoles, car de la récolte allait se jouer la prospérité de l'année suivante.

Dans la Rome antique, c'était l'occasion de fêter le dieu Liber de la fertilité humaine et Ceres (lire/prononcer Cérès), la déesse des moissons. Les paysans se rendaient à Rome en apportant des raisins de la vendange, pour de grandes fêtes exubérantes mêlant chants, danses et spectacles grotesques. De nombreux débordements pouvaient avoir lieu du fait de la grande consommation de vin (de l'année précédente, le nouveau n'étant que du jus de raisin). Avec le temps, Liber fut assimilé à Dionysos qui devint Bacchus, dieu de l'ivresse mystique, de la vigne et du vin. 

En cette occasion, de nombreux jeunes hommes citoyens passaient leur passage d'âge, d'enfant à homme, sous ces auspices de fertilité favorables. Ils coupaient ainsi pour la première fois leur duvet d'adolescent.

 

Mabon est un dieu gallois, celui de la fertilité masculine. Mabon ap Modron signifie "le Grand Fils de la Grande Mère" (légende orale celte). Il est le Jeune fils, la Jeunesse Divine ou le fils de la lumière. Modron est la Grande Déesse, la terre elle-même.

 

Mabon est enlevé trois jours après sa naissance, sa mère le pleure… finalement Mabon est sauvé en apprenant de la sagesse et de la mémoire des plus anciens animaux vivants : le merle, le cerf, l'aigle, le hibou et le saumon (selon certaines légendes ce serait le Roi Arthur lui-même qui l'aurait sauvé, dans d'autres, il s'agirait de Culhwch subissant une épreuve de la part du géant Yspaddaden pour obtenir en mariage sa fille Olwen).

Il est éduqué dans les entrailles de Modron, le refuge... il apporte la lumière à la Mère Terre jusqu'à ce qu'il soit assez fort pour remporter la bataille contre les ténèbres. La lumière a alors assez de sagesse et de force pour planter une nouvelle graine. 

 

Dans la tradition nordique, c'est aussi le signal de rentrer pour ceux qui voyagent loin.

En mer le temps va se dégrader, et les tempêtes commencer à apparaître. Les expéditions qui décident de ne pas rentrer doivent préparer leurs camps d'hiver avant qu'il ne soit trop tard. C'est aussi le temps des séparations pour ceux qui doivent laisser leurs enfants  auprès de leurs parrains, pour éducation. 

 

L'équinoxe d'automne donne donc le signal à chacun de commencer à prendre sa place pour l'hiver.

 

http://www.lapf.eu/calendrier.php

 

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Deeper Into Alban Elfed, by Coifi 

 

This is the Feast of the Autumn Equinox. The Light of the Sun in the Wheel of the Year stands in the West, in the Place of balance between the Light and the Darkness. This is a time of the Great Tides. This is the Gateway of the Year.

 

This Feast is known by many names to many people, for the Truth is reflected from many mirrors. It has been celebrated as Alban Elfed and Harvest. Our ancestors called it by names long forgotten, and our children will call it by names as yet unconceived.

 

At this time, our ancestors saw the Sun, for the first time in half a year, be unable to outshine the Dark. Although he still shines with strength, his strength grows weaker as the days grow shorter. Today he holds the Darkness in in equal measure to the Light, but he is struck in his season with the wound of Time and from day to day the darkness will grow as the Lord of Light sinks into his Age, for the wound is grievous and will not heal. This is a time of farewell and gratitude for the Summer that has been.

 

At this time, our ancestors saw the Lady who is the Spirit of the Land stand before her people with the full bounty of her Harvest. Here is the reward of labour and reverence of the Land. This is the fulfilled promise of the days of Spring and Summer. This is the Reckoning of the Year, for Harvest is now complete and the portions are set to feed folk and animals through the cold dark days that lie ahead. This is a time of wonder and gratitude for the gifts the Lady showers down upon her people.

 

This is the time of the turning of the Light into Darkness. Let us step forward into the darkening days holding before us the divine promise of new Light at the end of the Dark Days, from year to year and life to life. This is the lesson of the Lord and the Lady. This is our knowledge and our affirmation.

 

This is the Holy Word that is written in no less than the Earth and the Sky and in all things that are made. This is a wonder and a marvel.

 

Coifi / The Order of Bards, Ovates & Druids

 

http://www.druidry.org/druid-way/teaching-and-practice/druid-festivals/autumn-equinox-alban-elfed/deeper-alban-elfed

 

 

 

19/09/2014

Écosse : le vote des étrangers et des vieux a fait échouer le référendum

L'Écosse reste britannique à plus de 55 % !

Le Point - le 19/09/2014.

http://www.lepoint.fr/monde/ecosse-le-non-legerement-en-tete-19-09-2014-1864577_24.php  

 

C'est officiel : les Écossais ont rejeté nettement l'indépendance.

Le non obtient 55,3 %. Un référendum qui a passionné les foules et laissera des traces.

 

Les résultats sont définitifs et sans appel : l'Écosse reste dans le Royaume-Uni et a rejeté l'indépendance. Le dépouillement total des 32 circonscriptions écossaises a donné vendredi matin la victoire du non à 55,3 % au référendum sur l'indépendance, avec plus de deux millions d'opposants, loin devant le camp du oui à 44,70 %, selon les chiffres officiels. Quant au taux de participation, il s'établit au niveau record de 84,6 %.

 

Le résultat constitue une immense déception pour le Premier ministre de la région semi-autonome Alex Salmond - qui avait paru effectuer une remontée spectaculaire en fin de campagne - et un énorme soulagement pour le chef du gouvernement central David Cameron, "hanté" par la perspective d'un éclatement du Royaume-Uni.

 

Alex Salmond, 59 ans, a concédé sa défaite peu après 6 heures (5 heures GMT) dans une déclaration publique à Édimbourg. "L'Écosse a décidé, à la majorité, de ne pas devenir un pays indépendant", a-t-il reconnu alors que certains de ses partisans étaient en pleurs. "J'accepte ce verdict des urnes et j'appelle tous les Écossais à faire de même et à accepter la décision du peuple", a-t-il ajouté. Le leader séparatiste peut cependant se targuer d'avoir conquis en cours de campagne une plus large autonomie pour le pays des Scots qu'il dirige depuis sept ans.

 

Une participation exceptionnelle

 

Peu avant, David Cameron avait accrédité la victoire du camp du non dans un tweet au responsable de la campagne du non, soutenue par les trois partis traditionnels britanniques (conservateur, libéral-démocrate et travailliste d'opposition) et par une majorité à la City. "J'ai parlé à Alistair Darling et je l'ai félicité pour une campagne bien menée", a-t-il dit. L'intéressé a salué en retour sur son compte "une nuit extraordinaire", depuis Glasgow, la deuxième ville du pays qui a voté oui.

 

Le scrutin, qui s'annonçait très serré, s'est traduit par une participation record de l'ordre de 85 %.

Le Premier ministre David Cameron a prévu de s'exprimer dès 7 heures heure locale, soit 9 heures à Paris, dans une adresse solennelle à la télévision. En fin de campagne, il avait reconnu que le scrutin signifiait "la mort du statu quo". Avec ses alliés gouvernementaux libéraux-démocrates et le chef de l'opposition travailliste Ed Miliband, il a promis des prérogatives supplémentaires au parlement régional d'Holyrood, en matière fiscale notamment, au cas où les Écossais renonceraient à l'indépendance. Le cadeau fait déjà des envieux parmi les Anglais, Gallois et Nord-Irlandais majoritairement unionistes, mais qui sollicitent aussi des compétences élargies.

 

Une victoire du oui aurait mis le Premier ministre en extrême difficulté. Il devra cependant encore rendre des comptes à ceux qui, dans son camp, lui reprochent des concessions trop généreuses, et s'employer à favoriser la réconciliation en Écosse, après une campagne très clivante.

 

La City pour le non

 

Les chroniqueurs royaux attendaient quant à eux un commentaire de la reine dans l'après-midi depuis son château écossais de Balmoral, dans l'extrême nord-est de l'Écosse. La reine, inquiète selon son entourage, est restée muette pendant la campagne. La Constitution non écrite du Royaume-Uni l'oblige à la neutralité.

 

Seuls les 4,2 millions d'électeurs résidant en Écosse étaient habilités à voter (lire notre article sur les Écossais de Paris). Les 95,8 % de Britanniques restants, Anglais, Gallois et Nord-Irlandais, ont assisté en spectateurs au scrutin déterminant pour le sort du Royaume-Uni. Un sondage YouGov auprès de 1828 personnes ayant déposé leur bulletin dans l'urne a également donné le non vainqueur, à 54 % contre 46 % pour le oui. La Bourse de Londres avait anticipé dans l'après-midi de jeudi un rejet de l'indépendance. "Les investisseurs sont convaincus que les Écossais vont rester dans l'Union", avait ainsi commenté Fawad Razaqzada, analyste chez Forex.com, tandis que la livre sterling atteignait son plus haut niveau en deux ans face à l'euro.

 

L'inquiétude européenne

 

L'Écosse a changé une dizaine de fois de statut en 1400 ans d'histoire mouvementée et la perspective d'un retour à l'indépendance, 307 ans après l'Acte d'Union qui a rattaché le pays des Scots à ses voisins du Sud, a suscité un immense intérêt. Il a encore fait rage jeudi sur les réseaux sociaux, alimentés par le tennisman écossais Andy Murray poussant au oui et par l'auteur d'Harry Potter, J. K Rowling, qui confiait : "Ma tête dit non et mon coeur le crie."

 

L'intérêt a été vif dans le monde. Le président américain Barack Obama a formulé jeudi soir sur Twitter des voeux pour le maintien d'un Royaume-Uni "fort, robuste, et uni". Le président français François Hollande a mis en garde contre les "égoïsmes", les "populismes" et les "séparatismes". L'apparition de drapeaux catalan, corse, basque, breton, sarde dans la campagne a nourri les craintes d'une contagion nationaliste chez les dirigeants européens à Bruxelles. "Si l'Europe a peur de ça, je n'aime pas l'Europe", a répondu le Catalan Josep María Terricabras lors d'une conférence de presse à Édimbourg, où 29 mouvements séparatistes européens ont signé une déclaration commune.

 

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Statue de Pasquale Paoli, Corti, Corsica. 

 

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Écosse :

Le vote des étrangers et des vieux

a fait échouer le référendum

 

Source Breiz Atao (cliquez ici)

 

La défaite, honorable, des indépendantistes écossais trouve son explication dans le vote des quelques 880 000 non-Ecossais qui représentent 17% de la population du pays. En acceptant de les laisser voter, les indépendantistes socialistes ont eux-mêmes créé les conditions de leur échec.

 

Un demi-million de Britanniques en Ecosse

C’est sans doute possible parce que le Parti National Ecossais (SNP), socialiste, n’a jamais remis en cause la consultation du demi-million d’Anglais vivant en Ecosse, un pays qui en compte 5,3 millions, que Londres a accepté la tenue du référendum. En disposant d’une solide minorité de blocage, le gouvernement britannique a pu aborder le référendum avec un atout décisif en main.

La presse britannique a abondamment détaillé les intentions de vote de ces résidents installés en Ecosse. Et le verdict est sans appel : 63% d’entre eux entendaient voter contre l’indépendance.

Or, il a manqué environ 300 000 voix aux indépendantistes pour l’emporter.

 

Les Polonais votent… pour garder leurs papiers

En plus des Britanniques, Londres savait pouvoir disposer du soutien des autres non-Ecossais afin de circonvenir le vote séparatiste. Un sondage réalisé au mois d’août auprès des immigrés polonais résidant dans le pays indiquait que ceux-ci allaient voter en fonction du devenir de leurs visas si l’Ecosse devenait indépendante. L’incertitude prévalait sur le statut européen de l’Ecosse suite aux déclarations anti-indépendantiste de Manuel Barroso.

En conséquence, la libre-circulation assurée aux ressortissants des états-membres de l’UE était en théorie remise en cause. Hors cette libre-circulation était le seul critère qui importait aux yeux des immigrés polonais et d’Europe de l’Est. Pour eux, le devenir du peuple écossais importait peu et ils n’ont pas hésité un instant à faire valoir leurs intérêts comme ceux de Londres sur ceux du peuple qui les accueille.

 

Les Pakistanais ont aussi eu leur mot à dire

Les pakistanais ont également eu leur mot à dire. Représentant plus de 150 000 personnes, cette immigration sait ce qu’elle doit au gouvernement anglais et perçoit l’indépendance écossaise comme une menace directe. Les deux tiers d’entre eux voulaient voter contre le “Oui” à l’indépendance.

 

Les Ecossais de la diaspora privés de vote

Tandis que Pakistanais, Anglais ou Polonais étaient appelés à voter par Alex Salmond et son parti, les Ecossais de la diaspora se voyaient priver du droit de voter. Une diaspora forte de millions de personnes à travers le monde. Le logiciel du “droit du sol” cher aux indépendantistes de gauche a logiquement joué à fond et produit les fruits qu’il est voué à produire.

Lorsque l’on retranche les votes des étrangers – Anglais, Européens de l’Est et extra-Européens – les Ecossais de souche ont bel et bien voté pour leur indépendance.

 

Les vieux coresponsables

Les vieux sont, avec les étrangers, les moteurs de la victoire du “Non”. 65% des plus de 50 ans en Ecosse s’opposaient à l’indépendance. Soucieux de leurs rentes, ils perçoivent l’indépendance comme une remise en cause de leurs intérêts. Sans surprise, ce sont ces mêmes générations qui soutiennent l’immigration afin de “payer les retraites”, la pyramide des âges résultant de leur faible taux de natalité ayant engendré une crise démographique.

 

Des enseignements à tirer

Il y a plusieurs enseignements à tirer de cette consultation. Tout d’abord, la défaite des indépendantistes, largement causée par leur orientation idéologique socialiste, n’est pas écrasante. L’Ecosse n’a retrouvé son parlement autonome qu’il y a 15 ans et les indépendantistes ne sont arrivés au pouvoir qu’il y a 7 ans. Parvenir – contre les médiats britanniques et la totalité des partis anglais et des responsables européens – à rassembler près de 46% des suffrages constitue une véritable performance en un temps historique aussi court.

 

Ensuite, il apparaît comme évident que l’indépendantisme de gauche, en soutenant une interprétation non-ethnique du nationalisme, a créé les conditions de son propre échec politique. En refusant, par conviction ou par peur, d’empêcher les étrangers de voter sur une question qui ne les concerne pas par définition, les indépendantistes du SNP ont donné à Londres les moyens de son succès.

 

S’ajoute à cela un clivage générationnel patent. L’égoïsme des plus des Baby Boomers est le fil conducteur de leur comportement politique : pro-immigrationnistes, court-termistes, uniquement soucieux de leur bien-être et de leur patrimoine, ils ont pris en otage le destin de la jeunesse écossaise. Sans surprise, leur parasitisme a convergé avec celui des Anglais et des immigrés extra-européens.

 

Cependant l’échec écossais est relatif. Il est plus un début de processus qu’une fin et l’éviction progressive des générations conservatrices permet d’entrevoir des évolutions décisives pour ce pays. En quelque sorte, c’est la fin d’une certaine forme d’indépendantisme socialiste et le début d’un autre. Les petites nations d’Europe n’auront d’autre choix que de se doter de formations politiques résolument nationalistes en lieu et place de cet “indépendantisme de gauche” dépassé.

 

Independence-tears.jpgImage : Leon Neal/AFP/Getty Images

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11/09/2014

St. Andrew’s Flag Flown over Scotland and Donetsk

St. Andrew’s Flag

Flown over Scotland and Donetsk

 

That’s the way the history goes. The St. Andrew’s flag is flown in two places in Europe situated at great distance from each other. Scotland and Novorossia are struggling for their national identity under the same colors. The two peoples divided by different history and cultures are addressing the issue of independence. They are going different ways; a peaceful referendum is to take place in Scotland while Novorossia is going through the horrors of civil war. But they are united by the same goal and its symbol – the St. Andrew flag. 

 

The New Testament states that Andrew the Apostle was born in the village of Bethsaida on the Sea of Galilee. He was a fisherman by trade to become the first disciple to follow Jesus. The church history says Andrew preached in Scythia, along the Black Sea, including Crimea and the Dnieper River as far as Kiev and from there he traveled to Novgorod. Hence, he became a patron saint of Ukraine, Romania and Russia. According to tradition, he founded the See of Byzantium (Constantinople) in AD 38. Since then Andrew was recognized as Russia’s patron saint. Andrew is said to have been martyred by crucifixion at the city of Patras (Patræ) in Achaea, on the northern coast of the Peloponnese. 

 

…The St. Andrew flag was the ensign of the Navy of the Russian Empire from 1712 to 1918. It was first hoisted in 1712 to be formally adopted as Navy Ensign in 1720. From 1692 to 1712 Peter I personally drew eight flags projects that have consistently been taken into the Navy. Here is the description of the flag's final version by Peter I: «The flag is white, across it there is a blue St. Andrew’s cross, whom he baptized Russia». After the Russian Revolution, the Russian Navy Ensign was changed to be reintroduced in the Russian Navy in 1992, and is still used today. Novorossia made St. Andrew its flag in May 2014 adding some red field to it. It emphasized the important role of the Navy in adding these lands to Russia and the association with the Great Victory Banner. It also symbolizes the unity of Russian people. The current flag of the Federal State of Novorossia was adopted on August 13, 2014. It resembles the Romanov flag, the national flag of the Russian Empire from 1858 to 1883. Formally the St. Andrew flag now is a symbol of Novorossia’s self-defence forces. But the changes have not taken root. The people of Novorossia, civilians and fighters, maintain their allegiance to the St. Andrew’s flag. 

 

First the Saint Andrew's Cross or the Saltire, the flag of Scotland, also known as the national flag of the country. But then it was the white cross on a blue field. According to legend, Saint Andrew, the patron saint of Scotland, was crucified on an X-shaped cross at Patras (Patrae), in Achaea. According to legend, in 832 A.D. Óengus  II led an army of Picts and Scots into battle against the Angles, led by Athelstan, near modern-day Athelstaneford, East Lothian. The legend states that whilst engaged in prayer on the eve of battle, Óengus vowed that if granted victory he would appoint Saint Andrew as the Patron Saint of Scotland; Andrew then appeared to Óengus that night in a dream and assured him of victory. On the morning of battle white clouds forming the shape of an X were said to have appeared in the sky. Óengus and his combined force, emboldened by this apparent divine intervention, took to the field and despite being inferior in terms of numbers were victorious. Having interpreted the cloud phenomenon as representing the crux decussata upon which Saint Andrew was crucified, Óengus honoured his pre-battle pledge and duly appointed Saint Andrew as the Patron Saint of Scotland. The white saltire set against a celestial blue background is said to have been adopted as the design of the flag of Scotland on the basis of this legend. The St. Andrew’s flag has been a symbol of opposing the aggressive Anglo-Saxon civilization in the lands stretching from the North Sea shore to the Black Sea region. 

 

By signing the Acts of Union in 1707 Scotland ultimately lost its independence but preserved its soul. On September 18 an independence referendum is held and people may say «Yes». London makes a lot of promises to cozy up to Scottish voters. It goes to any length just to make them remain part of the United Kingdom. But even if the majority says ‘No» at the referendum, the time is on the side of those who advocate Scotland’s independence. 

 

Saying «Yes» by the voters will inspire the people of Donetsk and Lugansk. They will welcome the outcome and ask - why should we be refused the rights that other peoples have, are we different, do our children cry in some other way? 

 

When London agreed to the referendum, the idea of independence was supported by no more than 30%. The changes in public sentiments were neither expected, nor predicted. If it were different, perhaps the English would have done their best to prevent the event. What made influence the public opinion in such a short period of time? Has the drama of other European people making sacrifices for the ideas symbolized by the St. Andrew’s flag impacted their mindset? The link between the events in Scotland and Novorossia is only symbolic. Backed up by powerful Washington London is directly involved in activities aimed at quelling the expression of people’s free will in Novorossia. By doing so it kind of lets the Scots know that, if not the circumstances, they could be treated the same way. It only spurs the pro-independence feelings. Actually there is no difference between the happenings in Scotland and Novorossia from a legal point of view. 

 

In fact, the only formal argument against the self-determination of Novorossia is that the referendum is held in agreement with London while the referendum in Novorossia took place without Kiev’s consent. The Spanish diplomacy tries to take advantage of this fact as the referendum on Catalonia’s independence is slated for November 9. The Spanish government never gave its agreement on organizing the event and never said it would recognize its results. In Madrid they say the Catalonian vote should be treated the same way as the plebiscites in Crimea and Novorossia with no recognition of referendum results to follow. But if Scotland votes for independence nothing will stop the Catalonians on the way to self-determination. The stubbornness of Madrid may lead to the repetition of the events in Ukraine. The attempt to substitute the rights of people with the rights of governments challenges the international law and may lead to new conflicts. 

The energy of the collapse that hit the USSR and East Europe in the late 1980s – early 1990 was, to large extent, stimulated by London to backlash today. The West started to talk about the boomerang effect of re-Balkanization. Scotland is just a start. Wales and Northern Ireland may follow. It’s an irony of fate that Donetsk was founded by John James Hughes, a Welsh engineer and businessman. This is one more historic event linking Donetsk with Great Britain and its people. 

 

The chain reaction is to move far beyond the UK’s borders. In Europe the leaders of political movements struggling for autonomy status or independence are closely watching the event. Perhaps Catalonia in Spain and Flandria in Belgium are next. The support of Western capitals for the Kiev repressions does not scare them; to the contrary it makes them more adamant on achieving the aspired goal. The logic is simple: the national issue should be tackled before they are treated the same way as in Ukraine. 

 

The European Union will not avoid the crisis of identity. George Robertson, former NATO Secretary General (1999-2003, who is a Scot by origin, said, «A dangerous historic event might soon be upon us — with few people outside the U.K. even noticing». According to him, if the separatist government gets its way in a referendum planned for September 18, the 300-year-old union of Scotland, England, Wales and Northern Ireland — the United States’ oldest and closest ally — will be on the road to disintegration. The rest of the country will hold a referendum on the European Union membership. There is a great chance the advocates of leaving the Union will win as Scotland is largely pro-EU. The Eurosceptics will strengthen their position in all countries. The window of opportunity for the states striving for the European Union membership to save their feeble economies will probably be closed. And the Ukraine’s prospects for European integration, which are dim enough anyway, will vanish in the hays.

 

 

Dmitry MININ / 11.09.2014 

Source : http://www.strategic-culture.org/news/2014/09/11/st-andrew-flag-flown-over-scotland-and-donetsk.html

 

http://www.strategic-culture.org/

 

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10/09/2014

Écosse, les pour et les contre l'indépendance font jeu égal !

Écosse :

Les pour et les contre l'indépendance

font jeu égal ! 

 

Dans un nouveau sondage.

 

Dimanche, le sondage qui a donné pour la première fois le « oui » à l'indépendance écossaise gagnant a fait planer pour de bon le spectre d'une sécession qui semblait jusqu'alors improbable. Deux jours plus tard, mardi 9 septembre, un nouveau sondage confirme la poussée des indépendantistes, et place « oui » et « non » au coude-à-coude : le premier recueillerait 38 % des voix, le second 39 %, tandis que 23 % des sondés ne se proncent pas.

Selon cette étude réalisée par TNS Scotland, le « oui » et le « non » sont même à égalité (41 %) chez les personnes qui se disent certaines d'aller voter lors du référendum du 18 septembre. La progression des personnes favorables à l'indépendance est spectaculaire. Dans le sondage TNS du mois dernier, les unionistes avaient une avance de 13 points, à 45 %. « Ce sondage révèle un changement significatif dans les intentions de vote », a confirmé le président de l'institut, Tom Costley.

 

Le véritable commencement du référendum...

« C'est trop serré pour faire des prédictions, mais les deux camps vont être à bloc pendant les derniers jours de campagne afin de tenter de convaincre les électeurs indécis des avantages de leurs campagnes respectives », a  ajouté le sondeur.

Pour les unionistes de la campagne Better Together (« mieux ensemble »), c'est le signe que chaque vote va compter. « Les deux jours qui viennent de s'écouler seront considérés comme le véritable commencement du référendum. Nous savons maintenant qu'il n'y a pas de marge possible pour un vote de contestation. Le vote de chacun d'entre nous pourrait se révéler crucial et faire la différence entre l'éclatement du Royaume-Uni et son maintien », a fait valoir le directeur de campagne, Blair McDougall.

La campagne indépendantiste, Yes Scotland, s'est de son côté félicitée de ce « sondage capital qui confirme que le “oui” monte en puissance ».

 

La Reine suit de près le référendum...

Les deux récents sondages mettent une pression accrue sur les épaules du premier ministre britannique, David Cameron, qui a répété la semaine dernière ne pas vouloir démissionner en cas de victoire du « oui ». « Ça ne porte pas sur l'avenir du gouvernement britannique à Westminster. Ni sur mon avenir ou celui de David Cameron ou de quiconque », a été contraint de rappeler à nouveau dimanche Georges Osborne, le ministre des finances.

Le Sunday Times a également rapporté que la reine Elizabeth II « s'intéressait de très près » au référendum et avait demandé qu'on la tienne au courant quotidiennement.

 

Le Monde.fr avec AFP | 09.09.2014 à 08h07.

 

Écosse, Scotland, Alba, référendum, indépendance