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21/07/2013

Mary Black - Siúil A Rúin

 

I would I were on yonder hill
It's there I'd sit and cry my fill
And every tear would turn the mill Is go dté tú mo mhúirnín slán
   (And may you go safely, my darling)

Siúl siúl siúl a rún
   (Go, go, go, my love)
Siúl go socair 'is siúl go ciúin
   (Go quietly and go peacefully)
Siúl go doras agus éalaigh liom
   (Go to the door and fly with me)
Is go dté tú mo mhúirnín slán
   (And may you go safely, my darling)

I'll sell my rock, I'll sell my reel
I'll sell my only spinning wheel
For to buy my love a coat of steel
Is go dté tú mo mhúirnín slán

I'll dye my petticoats, I'll dye them red
And 'round the world I'll beg for bread
Until my parents would wish me dead
Is go dté tú mo mhúirnín slán

And now my love has gone to France
To try his fortune to advance
If he ne'er came back, there'll be but a chance
Is go dté tú mo mhúirnín slán

Mary Black - Siúil A Rúin

[The HS - BBC4 2005 - Killiecrankie, Perthshire]

04/06/2013

Exterminez ! exterminez !

St-Martin.gif« (…) il ne faut pas oublier Martin, l’un des plus grands destructeurs de la religion de nos Ancêtres, dont la valeur métaphysique est pourtant à cent lieues au dessus des croyances importées de l’Orient. Ce Martin, ex-officier de cavalerie romaine, sévira en Gaule au IVe siècle. Partout où passera ce légionnaire, les temples dits « païens » seront détruits, et le peuple subira le zèle fanatique du romain qui, pour assurer le triomphe du culte étranger, n’hésitera pas à faire siennes les méthodes et conseils de ses ascendants si bien explicités au Deutéronome, Chapitre XII :

 

« Vous détruirez de fond en comble tous les lieux où les nations étrangères servent leurs dieux, nations que vous aurez réduites à merci : leurs dieux sur toutes les montagnes élevées, au sommet des collines et sous tout arbre vert vous démolirez leurs autels : vous briserez leurs pierres levées et leurs colonnes de bois consacrées ; vous les consumerez par le feu, et les statues de leurs dieux vous les casserez et vous exterminerez leur nom de cet endroit-la. »

 

Voilà donc vers qui vont encore de nos jours les dévotions d’un peuple déstabilisé par un terrorisme cultuel, à qui l’on a substitué des personnages réels ou fictifs à ses habitudes ancestrales. On peut dès lors, constater les effets d’un conditionnement fondé sur l’exclusion, la peur dans cette vie, et l’imagerie d’un au-delà perturbant et incertain. »

 

Arzh Bro NaonedPierres et eaux. Trédaniel.

 

 

Source > http://lecheminsouslesbuis.wordpress.com/2013/06/03/exter...

http://lecheminsouslesbuis.wordpress.com/

 

23/04/2013

Gouren

Les championnats d'Europe de luttes celtiques auront lieu du 25 au 27 avril à Reykjavik en Islande. Une dizaine d'équipes participent à ces 29e rencontres internationales. L'occasion de décrypter une discipline bretonne relativement peu connue en France, le Gouren, avec le directeur du Comité national Hervé Caron.

 

Aux championnats d'Europe de luttes celtiques, certaines nations comme l'Espagne, qui n'ont a priori rien de celtique, participent. Pourquoi ? ( Note de Kurgan : une question qui nous prouve que le journaliste - comme 90% de ces concitoyens - est un ignorant absolu en ce qui concerne les Celtes et leur/notre histoire ! )  

Hervé Caron : Il y a un noyau historique celtique constitué par l'Irlande, l'Angleterre, l'Ecosse et bien sûr la Bretagne. A ce noyau sont venues se greffer d'autres luttes traditionnelles assez proches des nôtres comme celles des Canariens ou des Sardes.

 

Dans combien de luttes différentes s'affrontent les combattants ?

Les combattants s'affronteront en Gouren et en Back-hold. Comme sont nom l'indique, le Back-hold oppose deux adversaires qui se tiennent enlacés avec chacun une main dans le dos de l'adversaire et le menton collé sur l'épaule de l'autre. C'est une lutte ou les deux opposants ne se lâchent jamais. Le premier qui touche le sol est déclaré perdant. A cette lutte-là, les Ecossais et les Anglais sont les meilleurs. Au Gouren, ce sont les Bretons.

 

Quelle est la spécificité du Gouren ? C'est une lutte assez proche du judo...

Oui effectivement, on retrouve beaucoup d'actions similaires comme les fauchages, les balayages, les arrachages, des mouvements d'épaules ou de crochetages. Le but est de marquer un lamm, c'est-à-dire de projeter son adversaire sur les deux épaules (l'équivalent du ippon au judo). La différence avec le judo, c'est que chez nous, il n'y a pas de combat au sol et qu'on n'a pas le droit de repousser les assauts de l'autre. Certains judokas évitent le conflit souvent. Au Gouren, c'est impossible et il faut accepter l'engagement. Autre détail notable : le Gouren date du IVe siècle. Il est donc plus vieux que le judo, inventé par Jigoro Kano en 1882.

 

Dans quel contexte se pratiquait le Gouren autrefois et pourquoi cette lutte n'est-elle pas devenue plus populaire ?

Elle était très pratiquée du temps de François 1er, au XVIe siècle. Dans les campagnes, c'était un jeu. Après les foins, les paysans aimaient se lancer des défis. Cette lutte se pratiquait uniquement en plein air et elle était très appréciée pendant les fêtes de village. Petit à petit, elle est tombée dans l'oubli car elle n'était pas codifiée et se pratiquait à un échelon trop local. Dans les années 70, il y a eu un revival de la culture bretonne un peu dans tous les domaines qui a permis de faire émerger le Gouren. A tel point qu'aujourd'hui, chaque année, une bonne vingtaine de candidats passent l'option Gouren au bac ! Progressivement, elle devient plus connue. La presse régionale médiatise beaucoup nos événements et les professeurs de sport enseignent notre lutte dans les écoles bretonnes, ce qui fait qu'on arrive par ce biais à toucher entre 8 000 et 10 000 élèves. Peut-être de futures recrues... Mais le plus gros coup de projecteur que nous avons, c'est pendant les festivals d'été comme le Festival interceltique de Lorient ou les Vieilles charrues à Carhaix. Il y a toujours des stands avec démonstrations qui attisent la curiosité du public. Les clubs de Gouren sont tous en Bretagne et l'on compte 40 clubs pour 1600 licenciés, ce qui n'est pas mal du tout sachant que nous avons 25% de filles. Mais on espère grandir !

 

Les championnats d'Europe représentent-ils un enjeu important pour les participants ?

Oui parce que ce sont de vrais athlètes qui s'entraînent dur. Donc ils veulent gagner pour leur pays et leur équipe. Mais au niveau de la reconnaissance, il n'y a pas grand-chose à attendre. Le Gouren est un sport totalement amateur et il n'y a pas d'argent. On est plus dans l'état d'esprit du partage, de la rencontre. A la fin de la compétition, on remet les coupes et on se réunit autour d'un bon repas. C'est très convivial, très festif et c'est ce qui nous importe le plus.

 

Propos recueillis par Florent Bouteiller

Source : Alice actualités - Le Monde

http://aliceadsl.lemonde.fr/sport/post-blog/2013/04/23/au...

 

 

Pour en savoir plus sur le Gouren 

> http://www.gouren.com/

> http://fr.wikipedia.org/wiki/Gouren

 

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15:22 Publié dans Blog, Kelts, Sports | Lien permanent | Commentaires (0)

10/04/2013

La trilogie des elfes.

Espace boutique :

 

La trilogie des elfes

 

Jean-Louis  FETJAINE : « Le crépuscule des elfes (1/3) »

« Il y a bien longtemps, avant même Merlin et le Roi Arthur, le monde n'était qu'une sombre forêt de chênes et de hêtres, peuplée d'elfes et de races étranges dont nous avons aujourd'hui perdu jusqu'au souvenir. Dans ces temps anciens, les elfes étaient un peuple puissant et redouté des hommes, des êtres pleins de grâce à la peau d'un bleu très pâle, qui savaient encore maîtriser les forces obscures de la nature. Ce livre est le récit de leurs dernières heures, depuis la rencontre du chevalier Uter et de Lliane, la reine des elfes, dont la beauté fascinait tous ceux qui l'approchaient. L'histoire d'une trahison et de la chute de tout un monde, d'un combat désespéré et d'un amour impossible ».

Dans un Moyen-Âge où le merveilleux côtoie la violence et la cruauté, ce fabuleux roman, nourri par une inépuisable imagination et une grande connaissance du monde médiéval, établit un pont entre l'univers des légendes celtiques, la fantasy et le cycle arthurien.

Presses pocket Fantasy – 2002 – 347 pages – 180 grammes.

Etat = quelques petites marques/traces de manipulation et stockage, mais rien de bien notable, tranche intacte, intérieur propre et sain, exemplaire entre bon et bon+.

 

Jean-Louis FETJAINE : « La nuit des elfes (2/3) »

Lorsque les hommes ont exterminé les derniers royaumes nains le monde a sombré dans le chaos. Seuls les elfes pourraient s'opposer à eux, mais retranchés dans leurs immenses forêts, ils sont inconscients du danger qui les menace à leur tour.

Pour empêcher le duc Gorlois d'étendre la domination des hommes sur la terre, au nom de Dieu, le druide Merlin s'attache aux pas du chevalier Uter, l'amant de Lliane, la reine des elfes. Investi du pouvoir de Lliane, Uter devient le Pendragon, chef de guerre de tous les peuples libres, et tient désormais entre ses mains le pouvoir de restaurer l'ordre ancien. Mais il lui reste à choisir entre l'amour de deux reines : Lliane, l'inaccessible, réfugiée dans son île d'Avalon ; ou Ygraine, si réelle, si humaine…

Presses pocket Fantasy – 2002 – 265 pages – 150 grammes.

Etat = plats O.K, tranche intacte, l’exemplaire aurait pu être parfait s’il ne souffrait d’un petit choc en bas à droite et surtout d’une trace d’humidité (1,5 cm) visible au haut des 30/35 premières pages. En conséquence de quoi il ne sera donc estampillé que moyen+.

 

Jean-Louis FETJAINE : « L’heure des elfes (3/3) »

Le monde, partagé entre les nains, les monstres, les elfes et les hommes, a perdu son équilibre depuis que ces derniers se sont approprié la légendaire épée Excalibur. Déchiré entre son épouse, la chrétienne Ygraine, et Lliane, la reine des elfes, le roi Uter a pris la décision de rendre l'épée sacrée et de restaurer ainsi l'ordre ancien.

C'est alors que les monstres envahissent le royaume de Logres et anéantissent leurs adversaires désunis. Affaiblis et terrifiés, les hommes se tournent de nouveau vers les elfes, espérant que le peuple des arbres viendra à leur secours.

Exilée sur l'île d'Avalon avec sa fille Morgane et accompagnée du mystérieux Merlin, la reine Lliane acceptera-t-elle, une fois encore, de tout risquer pour l'amour d'Uter ?

Presses pocket Fantasy – 2002 – 268 pages – 150 grammes.

Etat = quelques petites traces de manipulation et/ou stockage, mais O.K, entre bon et bon+.

 

Les 3 volumes ( poids total = 480 grammes ) pour :

>>> 5,50 €uros. / Vendus !

Temporairement indisponibles.   

 

Jean-Louis  FETJAINE, La trilogie des elfes, Cycle arthurien, merlin, roi arthur, excalibur, fantasy, légendes médiévales

 

Le crépuscule des elfes 

Au bord d'une mare, une femme à la peau bleue se coiffe…

C'est sous cette illustration trompeuse, trop sage, que se voile une fantasy aussi épique que tragique de la plus belle plume : celle de Jean-Louis Fetjaine, dont c'est là le premier roman. Un roman sombre et fort, au carrefour de la mythologie celte et de l'épopée arthurienne, dont le ton emprunte à l'Excalibur de John Boorman.

Une arthurienne de plus, me direz-vous ? Oui. Mais la légende arthurienne est un matériau de tout premier choix pour qui veut inscrire sa fantasy dans la veine historique. Cependant, si noble que soit le matériau, il a déjà été forgé sur plus d'un feu (…) On peut écrire de la fantasy sur la base des légendes des indiens Hopi… ce n'est pas un sport pour européens. Par contre légende du roi Arthur est la borne blanche d'un celtisme très en vogue que se partagent la France et le monde anglo-saxon. Sur ce thème là, même une approche originale ne produira pas un roman original. Grand est donc le risque de lasser ; c'est pour l'auteur un défi à relever.

Jean-Louis Fetjaine n'a pas inscrit la tragédie là où on l'attend d'un roman arthurien : dans la mort du roi. D'ailleurs d'Arthur, point. ll a trouvé mieux que la mort d'un homme : celle de tout un univers. A l'instar de Stormbringer – le roman de Moorcock – ce Crépuscule des elfes (comme celui des dieux) illustre la fin d'un monde, une inexorable apocalypse en forme de changement de paradigme.

En ce temps-là, alors qu'Uther était jeune encore, elfes, nains et hommes vivaient en paix : les elfes en harmonie avec la nature, plantes et animaux à qui ils parlaient ; les nains, forgerons nés, maîtrisaient les magies minérales. Et les hommes… l'art cynique de la politique et de l'intrigue, ainsi qu'il apparaîtra au fil du livre (…).

Fetjaine n'a pas oublié d'écrire un roman et non une tragédie. Aussi, si le discursif domine, l'action le soutient et le visuel n'a pas été négligé, au contraire. Son écriture fluide nous fait voir, mieux, sentir un monde froid et liquide, de brume, de bruine, d'eau omniprésente, de boue et de marais glacés, de forêts profondes et détrempées. Il nous fait éprouver ce monde elfique presque monochrome pour mieux empreindre sa tragédie de la nostalgie et du deuil d'un univers. C'est une allégorie du désenchantement du monde ; d'un monde qui ne sera plus jamais le leur – celui des elfes, des nains… Sous la plume de Fetjaine, le bien ne chevauche pas chaussé des mêmes bottes que la chrétienté, incarnée par Pellehun et Gorlois. Il donne à son roman une sensualité liquide et pénétrante qui confère au drame une intensité fluide où les personnages ne prennent corps que pour mieux s'y noyer (…).

Que cet ouvrage ait trouvé place chez un éditeur de littérature générale plutôt que chez un spécialiste du genre tel L'Atalante, Pygmalion ou Rivages, s'explique tant par la qualité de l'écriture que le classicisme du thème. Et si ce crépuscule n'en est pas moins héroïque, avec ce qu'il faut d'épreuves et de combats pour combler tout un chacun, Fetjaine s'est battu avec les armes de la tragédie pour forger son succès. Car, à n'en pas douter, c'en est un.

La fantasy française n'est que bien rarement à pareille fête.

( Jean-Pierre Lion / http://www.noosfere.com/icarus/livres/niourf.asp?numlivre... )

 

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21/03/2013

Eostre - Ostara - Alban Eilir

Ostara_Eostre_Alban-Eilir.jpg

Eostre, by Christopher Bell

( http://www.freewebs.com/otherworld-illustrations/ )

 

14/03/2013

Stille Volk - Ivresse des Dieux

21:41 Publié dans Blog, Kelts, Musique, Terroir | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : stille volk

01/02/2013

Imbolc

Imbolc.jpg

06/11/2012

Bothan àirigh am bràigh raithneach

 

Julie Fowlis & Bruce Molsky

« Bothan àirigh am bràigh raithneach »

Scottish/Gaelic Folk Song

23/10/2012

23 octobre 1295 / Auld Alliance


 

>>> http://fr.wikipedia.org/wiki/Auld_Alliance

>>> http://www.auldalliance.org/

13/09/2012

I'm the Horned God

Damh the Bard - Noon of the Solstice

 

In times long past 
lived a Man of green,
And his footsteps brought life wherever he'd been.
In the deepest wildwood 
was the place he was seen,
And the people did love 
and protect him.
And they saw his face change, 
with the turn of the Wheel
of the Seasons,
They heard his voice sing. 

     
(Chorus)
    I'm the Horned God,
    I'm the face in the trees,
    I'm the breath of the wind that rustles the leaves,
    I'm the Green Man 
    in the wildwood I roam,
    Cernunnos, I'm Pan and I'm Herne.

I shall be as the Dark Holly King,
Darkness and cold 
in my cloak I will bring,
And on Winter's nights 
to me you will sing,
Till the air around me starts changing,
And on the noon of the solstice 
I'll give up my crown,
To the Light 
and the Mighty Oak King.

All Summer long 
I shall rule just and fair,
Bring your crops to fruit 
with the light that I share,
With fire and water, 
from earth into air,
But the Wheel it keeps 
steadily turning.
And on the noon of the Solstice 
I'll give up my crown,
To the cold and the Dark Holly King.

T 'is now modern times 
and the Summer is here,
The Winter has gone 
and the air it is clear,
On a fine day I walked 
through a woods I live near,
When a battle I spied 
through a clearing,
Two giants of leaves, 
one light and one dark,
Even now the Wheel it is turning !