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31/10/2016

Samhain / Samhuinn

Samhain (Samhuinn, Oíche Shamhna, Nos Calan Gaeaf)

21/06/2016

:Of the Wand and the Moon - Summer Solstice

20/03/2016

Ostara


31/10/2015

Samain Night

Loreena McKennitt : "Samain Night"

http://www.quinlanroad.com/

21/03/2015

Ostara

Heidevolk : Ostara (English and Dutch Translation)

23/09/2014

Automne

Équinoxe d'Automne / Alban Elfed - Mabon

 

Il s'agit d'une fête solaire. Le jour et la nuit sont en balance. Le froid commence à venir, le temps des chaleurs est terminé. C'est le moment de la fête de la seconde moisson et des vendanges. Les foins sont rentrés. 

C'est aussi le début de repli sur elle-même de la nature. Les feuilles roussissent et s'apprêtent à tomber. Cependant, les graines aussi se préparent à tomber et donner naissance à de nouvelles générations au retour des beaux jours. Ainsi, selon les localisations, c'était aussi le temps des semailles d'hiver.

 

Cornucopia est la "corne d'abondance", Alban Elfed est la "lumière de l'eau".

 

Jusqu'encore très récemment, les fêtes des vendanges étaient la continuation des fêtes païennes de l'équinoxe. On gardait une petite partie du raisin pour le faire fouler au pied par les jeunes filles à marier, jupes remontées, plutôt que de le presser. Il s'agissait d'une fête majeure pour les régions vinicoles, car de la récolte allait se jouer la prospérité de l'année suivante.

Dans la Rome antique, c'était l'occasion de fêter le dieu Liber de la fertilité humaine et Ceres (lire/prononcer Cérès), la déesse des moissons. Les paysans se rendaient à Rome en apportant des raisins de la vendange, pour de grandes fêtes exubérantes mêlant chants, danses et spectacles grotesques. De nombreux débordements pouvaient avoir lieu du fait de la grande consommation de vin (de l'année précédente, le nouveau n'étant que du jus de raisin). Avec le temps, Liber fut assimilé à Dionysos qui devint Bacchus, dieu de l'ivresse mystique, de la vigne et du vin. 

En cette occasion, de nombreux jeunes hommes citoyens passaient leur passage d'âge, d'enfant à homme, sous ces auspices de fertilité favorables. Ils coupaient ainsi pour la première fois leur duvet d'adolescent.

 

Mabon est un dieu gallois, celui de la fertilité masculine. Mabon ap Modron signifie "le Grand Fils de la Grande Mère" (légende orale celte). Il est le Jeune fils, la Jeunesse Divine ou le fils de la lumière. Modron est la Grande Déesse, la terre elle-même.

 

Mabon est enlevé trois jours après sa naissance, sa mère le pleure… finalement Mabon est sauvé en apprenant de la sagesse et de la mémoire des plus anciens animaux vivants : le merle, le cerf, l'aigle, le hibou et le saumon (selon certaines légendes ce serait le Roi Arthur lui-même qui l'aurait sauvé, dans d'autres, il s'agirait de Culhwch subissant une épreuve de la part du géant Yspaddaden pour obtenir en mariage sa fille Olwen).

Il est éduqué dans les entrailles de Modron, le refuge... il apporte la lumière à la Mère Terre jusqu'à ce qu'il soit assez fort pour remporter la bataille contre les ténèbres. La lumière a alors assez de sagesse et de force pour planter une nouvelle graine. 

 

Dans la tradition nordique, c'est aussi le signal de rentrer pour ceux qui voyagent loin.

En mer le temps va se dégrader, et les tempêtes commencer à apparaître. Les expéditions qui décident de ne pas rentrer doivent préparer leurs camps d'hiver avant qu'il ne soit trop tard. C'est aussi le temps des séparations pour ceux qui doivent laisser leurs enfants  auprès de leurs parrains, pour éducation. 

 

L'équinoxe d'automne donne donc le signal à chacun de commencer à prendre sa place pour l'hiver.

 

http://www.lapf.eu/calendrier.php

 

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Deeper Into Alban Elfed, by Coifi 

 

This is the Feast of the Autumn Equinox. The Light of the Sun in the Wheel of the Year stands in the West, in the Place of balance between the Light and the Darkness. This is a time of the Great Tides. This is the Gateway of the Year.

 

This Feast is known by many names to many people, for the Truth is reflected from many mirrors. It has been celebrated as Alban Elfed and Harvest. Our ancestors called it by names long forgotten, and our children will call it by names as yet unconceived.

 

At this time, our ancestors saw the Sun, for the first time in half a year, be unable to outshine the Dark. Although he still shines with strength, his strength grows weaker as the days grow shorter. Today he holds the Darkness in in equal measure to the Light, but he is struck in his season with the wound of Time and from day to day the darkness will grow as the Lord of Light sinks into his Age, for the wound is grievous and will not heal. This is a time of farewell and gratitude for the Summer that has been.

 

At this time, our ancestors saw the Lady who is the Spirit of the Land stand before her people with the full bounty of her Harvest. Here is the reward of labour and reverence of the Land. This is the fulfilled promise of the days of Spring and Summer. This is the Reckoning of the Year, for Harvest is now complete and the portions are set to feed folk and animals through the cold dark days that lie ahead. This is a time of wonder and gratitude for the gifts the Lady showers down upon her people.

 

This is the time of the turning of the Light into Darkness. Let us step forward into the darkening days holding before us the divine promise of new Light at the end of the Dark Days, from year to year and life to life. This is the lesson of the Lord and the Lady. This is our knowledge and our affirmation.

 

This is the Holy Word that is written in no less than the Earth and the Sky and in all things that are made. This is a wonder and a marvel.

 

Coifi / The Order of Bards, Ovates & Druids

 

http://www.druidry.org/druid-way/teaching-and-practice/druid-festivals/autumn-equinox-alban-elfed/deeper-alban-elfed

 

 

 

01/05/2014

La forêt pour passion

14/02/2014

Des Lupercales à la Saint-Valentin...

Faunus : du dieu Pan au Diable du christianisme.

 

Ce dieu italique est lune des plus anciennes divinités de la religion romaine. On lidentifia au dieu Pan après lhellénisation systématique des dieux romains. Cest ainsi que Faunus finit par apparaître sous un aspect semblable à celui de Pan : cornes au front et pied de chèvre, forme sous laquelle le Diable est lui-même le plus souvent représenté dans l’imagerie populaire chrétienne. De fait, le christianisme vit en Faunus une divinité sombre et mystérieuse autour de laquelle était déployé jadis un rituel terrifiant. Il est dit aussi que Faunus effraie parfois les humains et quil prend alors le nom dIncubis, soit le nom du Cauchemar qui fut par la suite assimilé aux démons incubes, pendant masculins des démons succubes. Faunus ne tentât-il pas de ravir la compagne lydienne dHercule ? Hélas pour le dieu cornu, le héros et sa compagne avaient, ce soir-là, échangé leurs vêtements Cest également à Faunus que les Romains attribuaient, dit-on, les angoisses soudaines, les terreurs paniques et toutes les formes de fantômes qui sèment lépouvante parmi les hommes.

 

2. Les origines de Faunus.

 

Faunus est le fils de Picus et le petit-fils de Saturne. Son épouse porte le nom de Fauna, considérée par les Romains comme la mère du dieu Latinus (Faunus étant désigné par Virgile comme roi du Latium et père de Latinus), un des rois légendaires du Latium. Faunus est un dieu familier des bois, mais également des plaines cultivées et des eaux vives. Il protège les cultures et veille sur les troupeaux. Personnification de la puissance génératrice, Faunus apparaît comme un père de lagriculture. A lexemple du Zeus de Dodone, il rend également des oracles en faisant bruisser les arbres et apparaît dans ce rôle sous le nom de Fatuus. Loracle de Tibur (aujourdhui, Tivoli), près de la source Albunée, était particulièrement renommé. Faunus passe aussi pour être linitiateur au culte des dieux et comme l’inventeur des vers saturniens. Avant quil prenne lapparence de Pan, Faunus était généralement représenté sous les traits d’un être barbu, vêtu dune peau de chèvre, tenant à la main, soit une massue, attribut typique des gardiens de bétail, soit la corne dabondance, du fait de sa fonction de fertilisateur.

 

3. Des Lupercales au commerce des cœurs en passant par la Saint-Valentin.

 

3.1. Les Lupercales.

 

Le 15 février était célébrée la fête de Faunus, également nommée fête des Lupercales. Ce nom vient dune ancienne divinité italique nommée Lupercus qui fut assimilée par les Romains à Faunus, puis à Pan. Lupercus était également un ami des bergers et un protecteur des troupeaux contre les loups. La fête des Lupercales marque le renouveau de la Nature et le retour prochain du Printemps. Au cours de cette fête, après le sacrifice de chèvres, de boucs et dun chien, se déroulait la « Course des Luperques » au cours de laquelle des jeunes gens à demi-nus, seulement vêtus de la peau des ovins sacrifiés, se répandaient dans la ville en riant et en buvant. Ils frappaient les spectatrices avec des lanières de cuir, les coups étant supposés apporter la fertilité, faciliter la montée du lait, de même que l’accouchement. Avant le banquet, toutes les jeunes filles de la ville déposaient un morceau de parchemin sur lequel était écrit leur nom dans une grande urne. Ensuite, les jeunes Romains tiraient au sort le nom de celle qui devrait rester avec lui durant toute la durée du banquet.

 

3.2. La Saint-Valentin.

 

Le pape Gelase Ier fit abolir les Lupercales vers 498 et les fit remplacer par la fête de saint Valentin, instituée à la date du 14 février, soit un jour avant les Lupercales qui figurent ainsi parmi les derniers rites païens à avoir été célébrés dans lOccident latin. Il semble que l’on retrouva toutefois longtemps la trace des Lupercales dans la Saint-Valentin chrétienne qui, à l’origine, n’était pas associée à l’amour romantique mais bien à l’amour physique. De fait, la Saint-Valentin semble avoir gardé longtemps sa signification préchrétienne, à savoir l’union des jeunes célibataires. Quoique l’on puisse en dire, il ne semble exister, à l’origine, aucun lien entre l’amour (courtois ou physique…) et les trois saints Valentin connus, à savoir : (1) un prêtre qui aurait souffert le martyre à Rome dans la seconde moitié du 3ème siècle et qui aurait été enterré sur la Via Flaminia ; (2) un évêque de Terni qui aurait subi exactement le même sort, à la même époque ; (3) un autre martyr d’Afrique du nord dont on ne sait pratiquement rien. La fête de saint Valentin n’a été instituée que pour effacer la mémoire de Faunus et des Lupercales, tout comme ont été institués la Toussaint (1er novembre, en remplacement de la Samain celtique), la Sainte-Brigitte de Kildare (1er février, en remplacement de l’Imbolc celtique), Noël (25 décembre, en remplacement de la fête de Mithra), etc. L’établissement de la première relation de la Saint-Valentin avec l’amour courtois semble remonter à l’Angleterre du 14ème siècle : la veille de son martyre, saint Valentin aurait fait parvenir un message d’amour à la fille de son geôlier ; alors que, sous l’empereur Claude II, les mariages étaient interdits, pour les soldats romains, durant une période déterminée, Valentin organisait des mariages clandestins. Légendes que tout cela, bien évidemment, l’association de la Saint-Valentin avec la date du 14 février ayant été décidée arbitrairement pour les raisons déjà citées. Au cours du Moyen Âge, la coutume de la Saint-Valentin courtoise se répandit dans l’ensemble de l’Occident chrétien.

 

3.3. Le commerce des cœurs.

 

Aujourd’hui, comme la Samain-Toussaint devenue l’Halloween des friandises et des masques made in China, comme les fêtes de Mithra et de la Nativité devenues la Noël de la dinde, des achats festifs et du Père Noël revêtu des couleurs rouge et blanche de la Coca-Cola company, la Saint-Valentin est devenue l’occasion de promouvoir le commerce en utilisant le principe de la culpabilisation : « si tu m’aimes vraiment, achète-moi ceci ou invite-moi là ! » Certains tentent bien d’établir une relation bien hypothétique entre l’expédition des cartes de Saint-Valentin et les morceaux de parchemin déposés dans une urne par les jeunes filles romaines, lors des Lupercales, mais bien rares sont ceux qui, parmi les païens ou les chrétiens, pourraient aujourd’hui se reconnaître dans cette Saint-Valentin instituée par les nouveaux marchands du Temple.

 

Eric TIMMERMANS

Bruxelles, le 11 février 2010.

 

Sources : Dictionnaire de la mythologie grecque et romaine, Joël Schmidt, Larousse, 1965 / Dictionnaire du Diable, Roland Villeneuve, Omnibus, 1998 / Dictionnaire du diable, des démons et sorciers, Pierre Ripert, Maxi-Poche Références, 2003 / Encyclopédie de la mythologie, Editions Sequoia, 1962 / Grand dictionnaire des symboles et des mythes, Nadia Julien, marabout, 1998 / Le Charivari, Henri Rey-Flaud, Payot, 1985 (p.23).

 

Via : La Grange du Cherchant 

 

Lupercales.jpg

 

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La Fête des Lupercales est donnée en l’honneur de Faunus Lupercus (dieu tueur de loups, protecteur des troupeaux, assimilé à Pan dans le Panthéon romain). Célébrée le 15 février, elle correspond bien aux notions de fertilité et de relance du cycle de l’activité vitale dans la nature que marque Imbolc, fêté il y a quelques jours.

La vocation de la fête est la purification, et son patron le dieu Faunus, le Bouc divin. Les Luperques qui officient figurent eux-mêmes des boucs, puisqu’un pagne, taillé dans la peau de cet animal, leur ceint les reins, et qu’ils manient, pour la purification qu’ils opèrent, des lanières de peau de bouc. Leur visage est peut-être masqué de boue, leur peau huilée, car ils incarnent des personnages inhabituels, comme les forces du désordre qui feraient irruption dans une ville par essence civilisée, et l’envers un peu fou des choses.

C’est bien ainsi que les peint Cicéron : « Voilà une bande sauvage tout à fait fruste et primitive, une troupe d’hommes des bois, formée bien avant qu’ aient existé la civilisation et les lois ».

On les voit descendre du Palatin, où, dans la grotte appelée Lupercal (un des hauts-lieux les plus vénérables de Rome, là où la Louve avait allaité les jumeaux) ils avaient sacrifié des boucs et découpé leur peau, tourner autour de la colline, puis déferler sur la voie Sacré, en cinglant de leur fouet tout ce qui se présente sur leur passage : les hommes et les femmes, mais aussi le sol, les rues, les remparts. Ce brutal et vigoureux décapage permettait à toute la Ville, délivrée ainsi du fardeau que constituaient toutes les souillures que l’année avait accumulées sur elle et qui pouvaient entraver le cours régulier de son existence, d’entamer son nouveau départ annuel.

Avant de se lancer dans leur course, les prêtres-flagellants avaient procédé à un mystérieux rituel : deux des leurs un Fabius et un Quintilius, puisque ces deux familles gardaient l’exclusivité du recrutement de la confrérie avaient tendu leur front pour qu’on y appuyât les couteaux dégoulinant du sang des boucs, et ce sang avait été aussitôt essuyé grâce à des flocons de laine trempés dans du lait Dès après, les deux jeunes gens devaient éclater de rire.

Il parait aussi qu’on immolait un chien dans la grotte de Lupercal. Mais de cela, un seul témoin nous a parlé, Plutarque. Sang, désordre et fin d’année, lait de la naissance, rire et purification : peut-être s’agit-il là d’un lointain symbolisme de mort et de résurrection que les Luperques, une fois investis, transformés eux-mêmes en dieux-boucs, allaient transférer sur la foule ? Tous et tout, devant eux, tendaient les paumes, le dos, le corps ou la substance qui les composait, attendant la cinglante brulure des coups comme un vivifiant nettoyage.

 

Danielle Porte, Fêtes romaines antiques.

 

( Via : Le Chemin sous les Buis )

 

louve.jpg Voir également ici et ici !

 

06/06/2013

Thor devenu Roland...

Statues allemandes de Roland.

 

La statuaire médiévale de l’Allemagne du Nord est en tout point apparentée à celle de France, sauf en un cas : elle offre la particularité de présenter d’immenses statues figurant un guerrier armé d’une épée. On les rencontre principalement en Allemagne du Nord, surtout en Basse-Saxe – la Saxe de Charlemagne – en Holstein et en Brandebourg, notamment à Wedel, Müchel, Hambourg, Brême, Halle, Nordhausen, Magdebourg, Brandebourg, Zerbst, Stendal. On les appelle « les statues de Roland ». Lorsque la Chanson de Roland fut traduite en allemand, on se prit à établir une relation entre elles et le héros. Elles sont la marque de la souveraineté juridique des cités, donc le symbole de leurs libertés. Leur signification proprement juridique peut avoir varié selon les villes, ce qui a fait les délices des querelles entre juristes. Il est à peu près certain, en revanche, depuis les travaux de Jacob Grimm, que ces prétendues effigies de Roland ne sont rien d’autre que la métamorphose, à l’ère chrétienne, des grandes idoles abattues par Charlemagne. Grimm rapproche ces statues de Roland des statues de Thor érigées en Suède, et par ailleurs cite plusieurs exemples médiévaux d’assimilation entre Charlemagne et Wotan d’une part, entre Roland et Thor de l’autre. Il y a fort à parier que ces statues furent considérées au Moyen Âge comme de véritables idoles tutélaires des cités où elles se dressaient.

 

Pierre Béhar, « Du Ier au IVème Reich » (Éd. Desjonquère, 1990, p.52)

Via « La Nouvelle Revue d’Histoire » (N°66, mai-juin 2013, p.44)

 

Roland-Brême_01.jpg

Brême, statue érigée en 1404, en lieu et place d’un Roland de bois ayant brûlé en 1366.

Roland_-_Brandenburg_an_der_Havel.jpg

Brandeburg an der Havel

Roland_Questenberg.jpg

Questenberg

 

Mais aussi à…

Riga – Lettonie

Roland-Riga-Lettonie.JPG

Dubrovnik – Croatie

Roland-Statue_Dubrovnik.jpg

Metz – France

Roland-Metz.jpg

04/06/2013

Exterminez ! exterminez !

St-Martin.gif« (…) il ne faut pas oublier Martin, l’un des plus grands destructeurs de la religion de nos Ancêtres, dont la valeur métaphysique est pourtant à cent lieues au dessus des croyances importées de l’Orient. Ce Martin, ex-officier de cavalerie romaine, sévira en Gaule au IVe siècle. Partout où passera ce légionnaire, les temples dits « païens » seront détruits, et le peuple subira le zèle fanatique du romain qui, pour assurer le triomphe du culte étranger, n’hésitera pas à faire siennes les méthodes et conseils de ses ascendants si bien explicités au Deutéronome, Chapitre XII :

 

« Vous détruirez de fond en comble tous les lieux où les nations étrangères servent leurs dieux, nations que vous aurez réduites à merci : leurs dieux sur toutes les montagnes élevées, au sommet des collines et sous tout arbre vert vous démolirez leurs autels : vous briserez leurs pierres levées et leurs colonnes de bois consacrées ; vous les consumerez par le feu, et les statues de leurs dieux vous les casserez et vous exterminerez leur nom de cet endroit-la. »

 

Voilà donc vers qui vont encore de nos jours les dévotions d’un peuple déstabilisé par un terrorisme cultuel, à qui l’on a substitué des personnages réels ou fictifs à ses habitudes ancestrales. On peut dès lors, constater les effets d’un conditionnement fondé sur l’exclusion, la peur dans cette vie, et l’imagerie d’un au-delà perturbant et incertain. »

 

Arzh Bro NaonedPierres et eaux. Trédaniel.

 

 

Source > http://lecheminsouslesbuis.wordpress.com/2013/06/03/exter...

http://lecheminsouslesbuis.wordpress.com/