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02/08/2014

Festivals bretons : l'obsession médiatique du métissage !

Festivals bretons : l'obsession médiatique du métissage !

Source Breizh info : cliquez ici

La Bretagne est probablement une des régions qui compte le plus de festivals durant tout l’été. Vieilles Charrues, Festival Interceltique, Festival de Cornouaille, sons et lumières… impossible de les compter tous, impossible d’être partout, tant la saison estivale bretonne est riche d’une culture qu’elle sait, sans doute mieux que quiconque, mettre en valeur. Une mise en valeur qui – pour se justifier ? – passe trop souvent par une référence quasi obsessionnelle  à l’idéologie du métissage.

S’il est en effet des thématiques qui plaisent aux organisateurs – mais visiblement nettement moins au public – ce sont celles de « l’ouverture », du « métissage », du « dialogue » avec les autres cultures, surtout lorsque celles-ci sont très éloignées de l’identité bretonne et celtique.

Même lorsque les musiciens ou animateurs sont de Bretagne, les organisateurs insistent sur le mélange (et non pas l’échange). Ainsi, la musique de Denez Prigent au festival de Cornouaille de Quimper devient « une musique métissée ouverte sur les frontières du monde ». Ce dernier à d’ailleurs réussi la prouesse technique de placer cinq fois le mot métissage en moins d’une minute lors d’une récente interview donnée à une radio locale. De même, la chanson de Clarisse Lavanant est décrite comme un « Répertoire celtique et métissé, intimiste ».

A Plouvorn (cliquez là), un spectacle « son et lumière » raconte l’histoire d’un chevalier Breton se rendant à la croisade et dont l’aventure est présentée ainsi : « Les périls du voyage mettront à l’épreuve leur vision du monde, mais la musique et les histoires partagées en chemin avec hommes et femmes porteurs d’autres traditions se révélera plus puissante que les préjugés et la haine. Ils feront fleurir sur leur chemin un imaginaire breton enrichi d’Orient… ».

La Fête de la Bretagne (cliquez là - anciennement St Yves), qui était organisée du 15 au 18 mai partout dans la région, a vu la région appuyer financièrement 50 événements organisés pour l’occasion, répondant notamment au critère « traduisant un lien avec la Bretagne, c’est à dire le métissage culturel ou intergénérationnel » (sic).

A Dinan, lors de la fête médiévale des remparts, l’organisation invitait le groupe Dayazell (cliquez ici), présenté comme « un groupe qui vous fera voyager grâce à sa musique métissée, de l’Espagne arabo-andalouse à la Perse, en passant par l’Italie, la Macédoine ou le Maghreb pour vous faire découvrir les horizons méconnus de la musique médiévale ». Le public pouvait également assister à une conférence sur « les origines et l'évolution des instruments de musique... » (cliquez ici)  « vous découvrirez le métissage de la musique médiévale qui induit rencontre entre Orient et Occident ».

A Saint Renan, les « Vendredis branchés » ont accueilli le groupe Liikofa qui a « présenté un excellent répertoire, énergique et festif, avec des sons métissés à mi-chemin entre l’Italie, la Bretagne et la Tunisie ».

A Lorient, durant le festival Interceltique se tiendra une exposition sur le Maloya (danse africaine) mais aussi plusieurs groupes qui « associent leurs cultures et leurs musiques pour une création métissée, entre sonorités, danses bretonnes et le maloya, danse réunionnaise classée au patrimoine de l’Unesco ».

La direction définit d’ailleurs le festival comme ayant « vocation à démontrer que les cultures traditionnelles ne sont pas figées mais avides de métissages et de créations. Pour cela son objectif est, notamment, de susciter cette démarche au travers de commandes, de rencontres, de métissages… ».

A Crozon, le site de la région « tourisme en Bretagne » présente le festival du bout du monde ainsi : « Un melting pot, un melting pop, un melting potes. Chacun l’aura compris, le festival de Crozon est métissé. »

Les médias ne sont pas en reste 

Le festival « Les Escales » de Saint-Nazaire (un festival qui, pour rendre hommage à la Turquie, affiche des minarets en carton sur une partie de la ville) est présenté par Metronews comme « privilégiant les métissages musicaux autour de tâtes d'affiches pop, rock, electro, world », tandis que pour « Les Ren’arts » de Pornichet, chaque jeudi « un groupe de musique métissée enflamme une place publique ».

« A Auray, Breizh Kabar met le métissage à l’honneur » titrait récemment le principal organe de presse régional en parlant du collectif Breizh-Kabar.

« Un concert médiéval et métissé » titrait le même journal en annonçant un concert de la fête des remparts de Dinan.

« Lors du Festival de Cornouaille 2013, dans les jardins de l’Evêché, le groupe breton Startijenn et le chanteur de raï El-Taqa ont prouvé combien le métissage génère du bonheur et de l’énergie positive », martèle à nouveau le quotidien de François-Régis Hutin concernant le festival de Cornouaille.

En pays de Quimperlé, le festival de la parole poétique a choisi cette année comme thème… le métissage, ce qui donnera au journal l’occasion de titrer « Métissage au Festival de la parole poétique » (cliquez ici) et d’employer de nouveau deux fois le mots dans l’article d’une dizaine de lignes.

Et malheur à ceux qui ne se plieraient pas au règne du métissage : ainsi le site Longueur d’onde critique-t-il le Hellfest de Clisson selon ces termes : « Toujours ce sentiment étrange, essentiellement en raison du style musical et non du fait du festival : l’absence de représentation ethnique ou métisse dans la foule... » (sic).

Un autre quotidien régional titre « Babel Dance, un métissage plus que réussi » à propos d’un festival de danse de St-Brieuc : « Babel Danse, comme son nom l’indique, c’est aussi un mélange des cultures... », nous explique le journal.

Néanmoins, malgré tous ces efforts déployés, ce sont bien les défilés traditionnels Bretons – « non métissés » !  qui attirent le public en masse, à Lorient et à Quimper ; et on retrouve fréquemment plus de public dans les fêtes de village à écouter un récital de chants de marins plutôt qu’à découvrir tel ou tel groupe « à la rencontre entre Bretagne et Orient ».

Là encore, un profond décalage existe entre les envies et les rêves d’organisations et de médias véhiculant à longueur d’année la doxa mondialiste et la grande majorité de la population qui attend qu’on lui parle avant tout de ses racines. Tout simplement.

Source Breizh info (cliquez ici), via Synthèse Nationale

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Métissage.jpg

27/07/2014

Schizos ou trop cons...

La rouge hermine from Productions MAC on Vimeo.

20/06/2014

Sophie Ramsay

02/06/2014

The Burning of Auchindoun

 

Music by Michael Richard Plowman, vocals by Sophie Ramsay.

 

The destruction of Auchindoun castle by the Clan MacKintosh in 1592,

inspired this traditional song, "The Burning of Auchindoun".


http://en.wikipedia.org/wiki/Auchindo...

 

08/04/2014

Fairy Flag

Le Fairy Flag du Clan MacLeod 

 

Le clan MacLeod est l’un des plus vieux et plus puissant clan d’Écosse. Depuis plusieurs années, ils habitent dans le château de Dunvegan situé sur l’Ile de Skye, près du Lac Dunvegan. Ce château possède une relique d’origine féérique qui protégerait un clan depuis des centaines d’années. En effet, le fragment d’un lambeau de soie jaune connu sous le nom de « Fairy Flag of Dunvegan » (le Drapeau Féérique de Dunvegan). Il existe deux versions de cette légende, les voici :

 

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Première version :

 

Le Fairy Flag aurait été donné au Clan MacLeod par la femme du quatrième chef du clan : Iain. On raconte que ce dernier aurait été très chanceux car elle était la fille d’un Roi du pays des fées. Après leurs noces, les deux retournèrent dans leur royaume du commun des mortels pour veiller sur le clan. Cependant il avait été entendu qu’après sept années, elle retournerait dans son propre monde.

Le temps passa et la fin des sept années arrivèrent. La femme de Iain, remplit de tristesse, due se résoudre à faire ses adieux à son mari et au bébé qu’elle venait juste de mettre au monde. Alors qu’ils se trouvaient sur le pont féérique, elle fit promettre à son mari de ne jamais laisser l’enfant seul car la seule chose qu’elle ne pourrait pas supporter était de l’entendre pleurer. La même nuit, afin de changer les idées du chef de clan, un énorme festin fut organisé et pris dans la fête, Iain oublia complètement la promesse qu’il avait faite à sa bien aimée. Malheureusement pour lui la nanny qui avait en charge de s’en occuper préféra s’échapper furtivement de la nursery pour écouter le chant et la cornemuse qui s’échappait du hall.

Le pauvre bébé, livré à lui-même, se mit à pleurer et quand Iain surpris la nanny dans le hall, il se souvint soudainement de son serment et courut à la nursery. Là, il aperçu sa femme qui était revenu dans le monde des mortels, alerté par les pleurs de son enfant : elle se mit à le bercer en lui chantant ce qui est maintenant connu comme étant la berceuse des Dunvegan. Mais au moment où il entra dans la pièce, elle disparue pour toujours mais laissa une couverture de soie dans le berceau du bébé.

On raconte que ce Fairy Flag est capable de protéger le clan des dangers, mais il ne peut être invoqué que trois fois, après quoi le morceau de tissu et celui qui le porte disparaitrait. Jusqu’à maintenant il n’a été utilisé que deux fois et – ce qui n’est pas surprenant – personne n’a encore osé de s’en servir une troisième fois. Dame Flora MacLeod avait vaillamment proposé de s’en servir depuis les falaises blanches de Douvres durant la seconde Guerre Mondiale alors que l’invasion semblait imminente. Les pilotes du clan en garderaient aussi un morceau avec eux en guise de protection.

 

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Deuxième version :

 

Il y a très longtemps, le chef du clan de l’époque, un certain Malcolm, épousé une fée qui lui donna un fils. Mais après plusieurs années passées dans le royaume des mortels, elle commença à se languir de son royaume féérique. Comme Malcolm avait beaucoup d’amour pour sa femme et que ça le rendait triste de la voir mélancolique. Ils traversèrent alors le Loch et marchèrent ensemble vers le passage pour rejoindre Annwm, la terre où les fées laissent leurs enfants qui héritent des terres de Dunvegan. Malcolm retourna ensuite à la maison, le cœur emplit de tristesse même si il savait qu’un festin l’attendait la nuit même car c’était l’anniversaire de son fils.

Le festin fut grandiose avec de la viande de chevreuil, de canard et du bœuf. Le joueur de cornemuse de Clan MacCrimmon vint même pour jouer, tout le monde dansait et la bière coulait à flot. Pendant ce temps là, le fils de Malcolm dormait paisiblement sous l’œil attentif d’une nanny. Cependant quand cette dernière entendu que la fête battait son plein, elle jeta un œil pour vérifier que l’enfant dormait et alla rejoindre la fête. Alors qu’elle rejoignit le hall pour rejoindre les réjouissances, Malcolm l’aperçu de loin et cru qu’elle avait abandonné son enfant. Le petit commença à pleurer mais il n’y avait personne autour pour le réconforter. Sa maman entendit son chagrin depuis le monde des fées et prit la forme d’un esprit pour pouvoir le réconforter. Cependant comme elle ne pouvait pas le tenir dans ses bras, elle laissa une couverture de soi dans son berceau et le bébé se rendormit paisiblement. 

La nanny retourna dans la chambre et, soulagée de le voir sain et sauf, elle décida d’aller le rendre au chef de clan. Alors qu’elle marchait en direction du hall, elle entendit une douce musique qui l’a suivait et qui devint plus forte quand elle entra dans le hall. Les joueurs de cornemuse s’arrêtèrent de jouer pour l’écouter. Puis des voies féériques commencèrent à chanter en expliquant le cadeau qui avait été fait à l’enfant. Elles racontèrent que la couverture était magique et qu’elle avait le pouvoir de protéger le Clan MacLeod dans l’hypothèse où il serait en grand danger. Les membres du clan n’auraient qu’à la brandir tel un drapeau pour être sortit d’affaire. Seulement, la magie n’opérerait que trois fois ; et dans l’hypothèse où un MacLeod s’en servirait pour des raisons légères, un drame s’abattrait sur le clan. Puis sur ces mots, la musique s’arrêta.

Malcolm ordonna que la couverture soit placée dans une boite en fer dont seuls les chefs de clan successifs posséderaient la clef et seuls eux pourraient donc être en sa possession. Malcolm n’eut jamais besoin de s’en servir, ni son fils, une fois devenu grand. Les générations passèrent et aucune d’elles n’eut jamais besoin de s’en servir jusqu’au jour ou le Clan MacLeod fut attaqué par le Clan MacDonald. Les deux étaient de vieux ennemis. Le Clan MacDonald était plus nombreux que leurs adversaires et à l’occasion d’une bataille à Trumpan, les MacLeods perdirent. C’est à ce moment que le chef de clan se souvint de la légende du « fairy flag » et décida alors de l’utiliser. Il brandit la couverture à la manière d’un drapeau et le secoua, puis dans les minutes qui suivirent le Clan MacDonald commença à perdre de l’énergie et de la force. Les MacLeods reprirent le dessus et gagnèrent la bataille.

Plusieurs années plus tard, une infamie toucha les gardes mangés de chaque clan et sans le bétail, il n’y aurait plus eut assez de nourriture pour tout le monde. Alors que tout semblait perdu, le chef de clan brandit la couverture et le secoua à travers les terres espérant que cela fonctionne. Peu de temps après, la vache malade retrouva toute se santé et l’infamie arrêta de se répandre dans le Clan MacLeod.

 

Fairy_Flag_-_Duvengan_Castle_-_Isle_of_Skye.jpg Fairy Flag du clan MacLeod

 

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De nombreuses années après cet épisode, en 1799, un homme employé par les MacLeods entendu parler du « fairy flag » et comme il n’y croyait pas, il décida de prouver que cette histoire n’existait pas. Il profita de l’absence du chef de clan pour s’emparer du drapeau. Évidemment, des désastres s’abattirent sur le Clan : dans un premier temps, un héritier de la famille fut tué dans une explosion à bord du HMS Charlotte. Puis dans un second temps les MacLeods durent vendre une partit de leur terrain aux Campbells car leur finances étaient au plus bas.

 

Ce morceau de tissu reste un mystère : selon le point de vu d’un historien écossais, il aurait peut être été donné au clan MacLeods par Godred Crovan, le dernier Roi de l’Ile de Man. Donc ce morceau de tissu aurait plutôt des origines autres que féériques comme par exemple, un morceau de bannière de guerre.

( Note de Kurgan : Sauf si Godred le tenait en fait de quelques fées !?! )

 

Via l’excellent blog : 

 

« U.K Legacies / Légendes, histoires, mythes et folklore du Royaume Uni et d’Irlande »

 

http://uklegacies.blogspot.fr/

http://uklegacies.blogspot.fr/2010/08/chateau-dunvegan-ecosse.html

 Dunvegan.jpg

Château de Dunvegan

  

Sources photographiques : ici & ici

08/02/2014

The Saltire

The Saltire

 

Le drapeau de l'Écosse arbore un sautoir blanc, une crux decussata sur fond bleu. Il est souvent connu sous le nom de Croix de saint André ou de The Saltire (sautoir en anglais).

C'est l'un des plus vieux drapeaux au monde, traditionnellement daté du IXe siècle, et le plus vieux drapeau national encore en usage. Selon la légende, le roi Oengus II des Pictes (ou King Angus) mena les Pictes et les Gaëls durant une bataille contre les Angles sous le roi Athelstan d'Est-Anglie. King Angus et ses hommes furent encerclés et il se mit à prier pour leur délivrance. Durant la nuit Saint André, qui avait été martyrisé sur une croix diagonale, apparut à Angus et l'assura de la victoire. Le lendemain un sautoir blanc sur un fond de ciel bleu apparu des deux côtés et encouragea les Pictes et les Gaëls mais fit perdre confiance aux Angles qui furent battus. La croix de Saint André devint ainsi le drapeau écossais.

Une preuve de l'utilisation de ce drapeau remonte à quelques années plus tard. En 1385 le Parlement d'Écosse décrète que les soldats écossais doivent arborer la croix de Saint André comme signe distinctif. Le plus vieux drapeau encore existant et représentant uniquement une croix de Saint André date de 1503 : une croix blanche sur un fond rouge. Avant 1540 la légende du Roi Angus avait été modifiée pour y inclure la vision de la crux decussata sur un ciel bleu, l'azur rappelant la Auld Alliance avec la France, qui l'avait elle-même adopté au cours de la guerre de Cent Ans par opposition au gueules (rouge) porté par le parti anglais. Par la suite la croix de Saint André sous sa forme actuelle devint le drapeau national d'Écosse.

D'autres sources, d'origine française, prétendent que le drapeau fut modelé sur les armoiries de l'illustre famille de Bousies, descendants de Godefroid de Bouillon et dont la progéniture s'est installée en Flandres, dans le petit village de Hansbeke. Selon plusieurs sources, en 1066, les Bousies participent à la conquête de l’Angleterre et y reçoivent de Guillaume le Conquérant des terres en Écosse. Là, Paine des Bousies, y crée, à la demande du Roi d’Écosse le drapeau écossais s’inspirant du blason de Bousies, d’azur à croix d’argent.

À certaines époques des couleurs aussi claires que le bleu ciel ou aussi foncées que le bleu marine ont été utilisées (un choix apparemment motivé par des variations de prix des teintures selon les époques), mais les versions récentes ont largement convergé vers le modèle officiel du pantone 300. En 2003 une commission du parlement Écossais proposa que le gouvernement écossais adopte cette couleur comme standard. Ce bleu est d'une teinte légèrement plus claire que le Pantone 280 de l'Union Jack. ( X

 

The saltire.jpg

Source photographique

 

16/11/2013

An Eala Bhàn (The White Swan), by Julie Fowlis.

 

An Eala Bhàn - The White Swan

 

Song composed by Dòmhnall Ruadh Chorùna (Donald MacDonald of Coruna)

a Scottish-Gaelic poet from North Uist, whilst fighting

in the battle of the Somme, in the trenches of the Great War  

for his love, Mhagaidh Nic Leòid (Maggie MacLeod).

 

As performed by Julie Fowlis from the album "Dual",

that is very much recommended to lovers of Gaelic song and/or culture.

29/10/2013

Dueling Pipers

24/10/2013

Julie Fowlis - Oganaich Uir A Rinn M'fhagail

19/08/2013

The Wind That Shakes the Barley

The Wind That Shakes the Barley ("Le vent qui secoue l'orge") est une ballade irlandaise écrite par Robert Dwyer Joyce (1836-1883), un poète et professeur de littérature anglaise, né à Limerick.  

La chanson parle d'un jeune rebelle de Wexford qui est sur le point de sacrifier sa relation avec son amour de toujours et plonger dans le courant de violence lié à la Rébellion de 1798 en Irlande. La référence à l'orge dans la chanson provient du fait que les rebelles irlandais emportaient souvent de l'orge dans leurs poches comme provisions lorsqu'ils marchaient. Cela a donné naissance au phénomène post-rébellion de la poussée d'orge, marquant ainsi les "Croppy-holes", multitude de tombes sans nom dans lesquelles étaient jetés les rebelles massacrés, et symbolisant la nature régénératrice de la résistance irlandaise au pouvoir britannique. (Wikipédia)

 

 

The Wind That Shakes the Barley 

 

I sat within the valley green, I sat me with my true love         

My sad heart strove the two between, the old love and the new love  

The old for her, the new that made me think on Ireland dearly 

While soft the wind blew down the glen and shook the golden barley 

           

'Twas hard the woeful words to frame to break the ties that bound us

But harder still to bear the shame of foreign chains around us       

And so I said, "The mountain glen I'll seek at morning early 

And join the bold united men," while soft winds shake the barley 

           

While sad I kissed away her tears, my fond arms round her flicking

The foeman's shot burst on our ears from out the wildwood ringing

A bullet pierced my true love's side in life's young spring so early           

And on my breast in blood she died while soft winds shook the barley 

           

I bore her to some mountain stream, and many's the summer blossom          

I placed with branches soft and green about her gore-stained bosom

I wept and kissed her clay-cold corpse then rushed o'er vale and valley           

My vengeance on the foe to wreak while soft wind shook the barley 

           

But blood for blood without remorse I've taken at Oulart Hollow

And laid my true love's clay cold corpse where I full soon may follow  

As round her grave I wander drear, noon, night and morning early   

With breaking heart when e'er I hear the wind that shakes the barley.

 

Robert Dwyer Joyce )