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09/11/2015

Le Parlement catalan démarre le processus vers l'indépendance...

Le Parlement catalan démarre le processus vers l'indépendance, Rajoy annonce un recours.

RT en français, 09 nov. 2015.
564046d9c46188476f8b457c.jpgLa Catalogne a plusieurs fois manifesté en faveur de l'indépendance.

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Le Parlement indépendantiste de Catalogne a proclamé ce matin le début d'un processus de sécession de l'Espagne, franchissant un nouveau seuil dans la confrontation avec le gouvernement de Madrid. Mariano Rajoy a annoncé un le dépôt d'un recours.

Le Parlement catalan a adopté lundi une résolution qui lance le processus visant à créer une république de Catalogne indépendante de l'Espagne dès 2017. 

Les deux partis indépendantistes, qui ont remporté avec 48% des voix la majorité absolue au Parlement catalan lors d'élections régionales le 27 septembre, ont voté une résolution annonçant "solennellement le démarrage du processus de création de l'Etat catalan indépendant" pour 2017. 

La résolution, approuvé par 72 voix contre 63, marque une nouvelle étape dans la hausse des tensions entre Barcelone et Madrid débutée en 2010, lorsque la Cour constitutionnelle avait réduit les compétences reconnues à la Catalogne par un statut d'autonomie que le Parlement national avait approuvé quatre ans plus tôt.

Cette dernière résolution est une des plus fortes mesures de ces dernières années, et prévoit en effet que les élus catalans "ne se soumettront plus aux institutions de l'Etat espagnol, en particulier à la Cour constitutionnelle". Alors qu’ils s’attendent à une annulation de cette résolution par la Cour, les indépendantistes estiment avoir "la force et la légitimité, même si le gouvernement espagnol s'y oppose", a affirmé le député catalan de JxS, Pere Aragonés.

Le gouvernement Rajoy prends des mesures pour éviter l'indépendance.

Malgré ce vote, qui devrait être approuvé sans trop de problème par le Parlement catalan, il y a encore du chemin avant d’imaginer une Catalogne indépendante. Car le texte se heurte à une opposition massive, et d’ores et déjà, avant même un éventuel vote, le gouvernement de Mariano Rajoy a prévenu qu’il ne laisserait pas passer ce nouvel affront. Comme prévu, il a annoncé, suite à au vote de cette résolution, un recours. Ce sera à la Cour constitutionnelle d'éventuellement prononcer l'annulation de cette résolution.

A l'inverse, le chef du gouvernement espagnol s'est déjà assuré de l'appui du parti socialiste (PSOE), son rival traditionnel, et du parti de centre-droit Ciudadanos, farouchement anti-indépendantiste. Le parti Podemos, de son côté, a refusé de suivre et souhaite que la Catalogne se prononce sur son avenir par un référendum, qui n’est pas prévu par la constitution espagnole.

Pour limiter la contagion de la fièvre indépendantiste des élus catalans, les conservateurs ont fait passer au Parlement une réforme de la Cour constitutionnelle qui lui permet de démettre de leurs fonctions les dirigeants qui ignorent ses décisions. Carme Forcadell, présidente du Parlement catalan pourrait être la première visée. Autre menace brandie par Madrid, la suspension de l'autonomie de la Catalogne, prévu par la constitution, mais jamais utilisée. Le ministre des Finances a également évoqué la menace de couper les vivres à cette région très endettée et qui peine à payer ses fournisseurs.

Un mouvement indépendantiste qui dérange.

Plusieurs responsables politiques catalans sont déjà poursuivis en justice, accusés d'avoir organisé une consultation illégale sur l'indépendance de la Catalogne l'année dernière. Ils avaient organisé, le 9 novembre 2014, une consultation sur l’indépendance de la plus riche région d’Espagne dont la portée était uniquement symbolique. Elle avait été organisée dans des écoles, ce qui est dénoncé par la justice, qui considère qu’il y a là un détournement de fonds publics.

Depuis plusieurs années, le mouvement séparatiste, jusque-là minoritaire, n'a cessé de gagner du terrain, alimenté par la crise économique. Depuis 2012 il réclamait un référendum sur l'indépendance de cette région de 7,5 millions d'habitants qui produit un cinquième du PIB de l'Espagne. Ce dernier a toujours été refusé par Madrid. 

Article source

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19/09/2014

Écosse : le vote des étrangers et des vieux a fait échouer le référendum

L'Écosse reste britannique à plus de 55 % !

Le Point - le 19/09/2014.

http://www.lepoint.fr/monde/ecosse-le-non-legerement-en-tete-19-09-2014-1864577_24.php  

 

C'est officiel : les Écossais ont rejeté nettement l'indépendance.

Le non obtient 55,3 %. Un référendum qui a passionné les foules et laissera des traces.

 

Les résultats sont définitifs et sans appel : l'Écosse reste dans le Royaume-Uni et a rejeté l'indépendance. Le dépouillement total des 32 circonscriptions écossaises a donné vendredi matin la victoire du non à 55,3 % au référendum sur l'indépendance, avec plus de deux millions d'opposants, loin devant le camp du oui à 44,70 %, selon les chiffres officiels. Quant au taux de participation, il s'établit au niveau record de 84,6 %.

 

Le résultat constitue une immense déception pour le Premier ministre de la région semi-autonome Alex Salmond - qui avait paru effectuer une remontée spectaculaire en fin de campagne - et un énorme soulagement pour le chef du gouvernement central David Cameron, "hanté" par la perspective d'un éclatement du Royaume-Uni.

 

Alex Salmond, 59 ans, a concédé sa défaite peu après 6 heures (5 heures GMT) dans une déclaration publique à Édimbourg. "L'Écosse a décidé, à la majorité, de ne pas devenir un pays indépendant", a-t-il reconnu alors que certains de ses partisans étaient en pleurs. "J'accepte ce verdict des urnes et j'appelle tous les Écossais à faire de même et à accepter la décision du peuple", a-t-il ajouté. Le leader séparatiste peut cependant se targuer d'avoir conquis en cours de campagne une plus large autonomie pour le pays des Scots qu'il dirige depuis sept ans.

 

Une participation exceptionnelle

 

Peu avant, David Cameron avait accrédité la victoire du camp du non dans un tweet au responsable de la campagne du non, soutenue par les trois partis traditionnels britanniques (conservateur, libéral-démocrate et travailliste d'opposition) et par une majorité à la City. "J'ai parlé à Alistair Darling et je l'ai félicité pour une campagne bien menée", a-t-il dit. L'intéressé a salué en retour sur son compte "une nuit extraordinaire", depuis Glasgow, la deuxième ville du pays qui a voté oui.

 

Le scrutin, qui s'annonçait très serré, s'est traduit par une participation record de l'ordre de 85 %.

Le Premier ministre David Cameron a prévu de s'exprimer dès 7 heures heure locale, soit 9 heures à Paris, dans une adresse solennelle à la télévision. En fin de campagne, il avait reconnu que le scrutin signifiait "la mort du statu quo". Avec ses alliés gouvernementaux libéraux-démocrates et le chef de l'opposition travailliste Ed Miliband, il a promis des prérogatives supplémentaires au parlement régional d'Holyrood, en matière fiscale notamment, au cas où les Écossais renonceraient à l'indépendance. Le cadeau fait déjà des envieux parmi les Anglais, Gallois et Nord-Irlandais majoritairement unionistes, mais qui sollicitent aussi des compétences élargies.

 

Une victoire du oui aurait mis le Premier ministre en extrême difficulté. Il devra cependant encore rendre des comptes à ceux qui, dans son camp, lui reprochent des concessions trop généreuses, et s'employer à favoriser la réconciliation en Écosse, après une campagne très clivante.

 

La City pour le non

 

Les chroniqueurs royaux attendaient quant à eux un commentaire de la reine dans l'après-midi depuis son château écossais de Balmoral, dans l'extrême nord-est de l'Écosse. La reine, inquiète selon son entourage, est restée muette pendant la campagne. La Constitution non écrite du Royaume-Uni l'oblige à la neutralité.

 

Seuls les 4,2 millions d'électeurs résidant en Écosse étaient habilités à voter (lire notre article sur les Écossais de Paris). Les 95,8 % de Britanniques restants, Anglais, Gallois et Nord-Irlandais, ont assisté en spectateurs au scrutin déterminant pour le sort du Royaume-Uni. Un sondage YouGov auprès de 1828 personnes ayant déposé leur bulletin dans l'urne a également donné le non vainqueur, à 54 % contre 46 % pour le oui. La Bourse de Londres avait anticipé dans l'après-midi de jeudi un rejet de l'indépendance. "Les investisseurs sont convaincus que les Écossais vont rester dans l'Union", avait ainsi commenté Fawad Razaqzada, analyste chez Forex.com, tandis que la livre sterling atteignait son plus haut niveau en deux ans face à l'euro.

 

L'inquiétude européenne

 

L'Écosse a changé une dizaine de fois de statut en 1400 ans d'histoire mouvementée et la perspective d'un retour à l'indépendance, 307 ans après l'Acte d'Union qui a rattaché le pays des Scots à ses voisins du Sud, a suscité un immense intérêt. Il a encore fait rage jeudi sur les réseaux sociaux, alimentés par le tennisman écossais Andy Murray poussant au oui et par l'auteur d'Harry Potter, J. K Rowling, qui confiait : "Ma tête dit non et mon coeur le crie."

 

L'intérêt a été vif dans le monde. Le président américain Barack Obama a formulé jeudi soir sur Twitter des voeux pour le maintien d'un Royaume-Uni "fort, robuste, et uni". Le président français François Hollande a mis en garde contre les "égoïsmes", les "populismes" et les "séparatismes". L'apparition de drapeaux catalan, corse, basque, breton, sarde dans la campagne a nourri les craintes d'une contagion nationaliste chez les dirigeants européens à Bruxelles. "Si l'Europe a peur de ça, je n'aime pas l'Europe", a répondu le Catalan Josep María Terricabras lors d'une conférence de presse à Édimbourg, où 29 mouvements séparatistes européens ont signé une déclaration commune.

 

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Statue de Pasquale Paoli, Corti, Corsica. 

 

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Écosse :

Le vote des étrangers et des vieux

a fait échouer le référendum

 

Source Breiz Atao (cliquez ici)

 

La défaite, honorable, des indépendantistes écossais trouve son explication dans le vote des quelques 880 000 non-Ecossais qui représentent 17% de la population du pays. En acceptant de les laisser voter, les indépendantistes socialistes ont eux-mêmes créé les conditions de leur échec.

 

Un demi-million de Britanniques en Ecosse

C’est sans doute possible parce que le Parti National Ecossais (SNP), socialiste, n’a jamais remis en cause la consultation du demi-million d’Anglais vivant en Ecosse, un pays qui en compte 5,3 millions, que Londres a accepté la tenue du référendum. En disposant d’une solide minorité de blocage, le gouvernement britannique a pu aborder le référendum avec un atout décisif en main.

La presse britannique a abondamment détaillé les intentions de vote de ces résidents installés en Ecosse. Et le verdict est sans appel : 63% d’entre eux entendaient voter contre l’indépendance.

Or, il a manqué environ 300 000 voix aux indépendantistes pour l’emporter.

 

Les Polonais votent… pour garder leurs papiers

En plus des Britanniques, Londres savait pouvoir disposer du soutien des autres non-Ecossais afin de circonvenir le vote séparatiste. Un sondage réalisé au mois d’août auprès des immigrés polonais résidant dans le pays indiquait que ceux-ci allaient voter en fonction du devenir de leurs visas si l’Ecosse devenait indépendante. L’incertitude prévalait sur le statut européen de l’Ecosse suite aux déclarations anti-indépendantiste de Manuel Barroso.

En conséquence, la libre-circulation assurée aux ressortissants des états-membres de l’UE était en théorie remise en cause. Hors cette libre-circulation était le seul critère qui importait aux yeux des immigrés polonais et d’Europe de l’Est. Pour eux, le devenir du peuple écossais importait peu et ils n’ont pas hésité un instant à faire valoir leurs intérêts comme ceux de Londres sur ceux du peuple qui les accueille.

 

Les Pakistanais ont aussi eu leur mot à dire

Les pakistanais ont également eu leur mot à dire. Représentant plus de 150 000 personnes, cette immigration sait ce qu’elle doit au gouvernement anglais et perçoit l’indépendance écossaise comme une menace directe. Les deux tiers d’entre eux voulaient voter contre le “Oui” à l’indépendance.

 

Les Ecossais de la diaspora privés de vote

Tandis que Pakistanais, Anglais ou Polonais étaient appelés à voter par Alex Salmond et son parti, les Ecossais de la diaspora se voyaient priver du droit de voter. Une diaspora forte de millions de personnes à travers le monde. Le logiciel du “droit du sol” cher aux indépendantistes de gauche a logiquement joué à fond et produit les fruits qu’il est voué à produire.

Lorsque l’on retranche les votes des étrangers – Anglais, Européens de l’Est et extra-Européens – les Ecossais de souche ont bel et bien voté pour leur indépendance.

 

Les vieux coresponsables

Les vieux sont, avec les étrangers, les moteurs de la victoire du “Non”. 65% des plus de 50 ans en Ecosse s’opposaient à l’indépendance. Soucieux de leurs rentes, ils perçoivent l’indépendance comme une remise en cause de leurs intérêts. Sans surprise, ce sont ces mêmes générations qui soutiennent l’immigration afin de “payer les retraites”, la pyramide des âges résultant de leur faible taux de natalité ayant engendré une crise démographique.

 

Des enseignements à tirer

Il y a plusieurs enseignements à tirer de cette consultation. Tout d’abord, la défaite des indépendantistes, largement causée par leur orientation idéologique socialiste, n’est pas écrasante. L’Ecosse n’a retrouvé son parlement autonome qu’il y a 15 ans et les indépendantistes ne sont arrivés au pouvoir qu’il y a 7 ans. Parvenir – contre les médiats britanniques et la totalité des partis anglais et des responsables européens – à rassembler près de 46% des suffrages constitue une véritable performance en un temps historique aussi court.

 

Ensuite, il apparaît comme évident que l’indépendantisme de gauche, en soutenant une interprétation non-ethnique du nationalisme, a créé les conditions de son propre échec politique. En refusant, par conviction ou par peur, d’empêcher les étrangers de voter sur une question qui ne les concerne pas par définition, les indépendantistes du SNP ont donné à Londres les moyens de son succès.

 

S’ajoute à cela un clivage générationnel patent. L’égoïsme des plus des Baby Boomers est le fil conducteur de leur comportement politique : pro-immigrationnistes, court-termistes, uniquement soucieux de leur bien-être et de leur patrimoine, ils ont pris en otage le destin de la jeunesse écossaise. Sans surprise, leur parasitisme a convergé avec celui des Anglais et des immigrés extra-européens.

 

Cependant l’échec écossais est relatif. Il est plus un début de processus qu’une fin et l’éviction progressive des générations conservatrices permet d’entrevoir des évolutions décisives pour ce pays. En quelque sorte, c’est la fin d’une certaine forme d’indépendantisme socialiste et le début d’un autre. Les petites nations d’Europe n’auront d’autre choix que de se doter de formations politiques résolument nationalistes en lieu et place de cet “indépendantisme de gauche” dépassé.

 

Independence-tears.jpgImage : Leon Neal/AFP/Getty Images

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18/09/2014

Novoscottia !

Novoscottia.jpg

Indépendance ! 

11/09/2014

St. Andrew’s Flag Flown over Scotland and Donetsk

St. Andrew’s Flag

Flown over Scotland and Donetsk

 

That’s the way the history goes. The St. Andrew’s flag is flown in two places in Europe situated at great distance from each other. Scotland and Novorossia are struggling for their national identity under the same colors. The two peoples divided by different history and cultures are addressing the issue of independence. They are going different ways; a peaceful referendum is to take place in Scotland while Novorossia is going through the horrors of civil war. But they are united by the same goal and its symbol – the St. Andrew flag. 

 

The New Testament states that Andrew the Apostle was born in the village of Bethsaida on the Sea of Galilee. He was a fisherman by trade to become the first disciple to follow Jesus. The church history says Andrew preached in Scythia, along the Black Sea, including Crimea and the Dnieper River as far as Kiev and from there he traveled to Novgorod. Hence, he became a patron saint of Ukraine, Romania and Russia. According to tradition, he founded the See of Byzantium (Constantinople) in AD 38. Since then Andrew was recognized as Russia’s patron saint. Andrew is said to have been martyred by crucifixion at the city of Patras (Patræ) in Achaea, on the northern coast of the Peloponnese. 

 

…The St. Andrew flag was the ensign of the Navy of the Russian Empire from 1712 to 1918. It was first hoisted in 1712 to be formally adopted as Navy Ensign in 1720. From 1692 to 1712 Peter I personally drew eight flags projects that have consistently been taken into the Navy. Here is the description of the flag's final version by Peter I: «The flag is white, across it there is a blue St. Andrew’s cross, whom he baptized Russia». After the Russian Revolution, the Russian Navy Ensign was changed to be reintroduced in the Russian Navy in 1992, and is still used today. Novorossia made St. Andrew its flag in May 2014 adding some red field to it. It emphasized the important role of the Navy in adding these lands to Russia and the association with the Great Victory Banner. It also symbolizes the unity of Russian people. The current flag of the Federal State of Novorossia was adopted on August 13, 2014. It resembles the Romanov flag, the national flag of the Russian Empire from 1858 to 1883. Formally the St. Andrew flag now is a symbol of Novorossia’s self-defence forces. But the changes have not taken root. The people of Novorossia, civilians and fighters, maintain their allegiance to the St. Andrew’s flag. 

 

First the Saint Andrew's Cross or the Saltire, the flag of Scotland, also known as the national flag of the country. But then it was the white cross on a blue field. According to legend, Saint Andrew, the patron saint of Scotland, was crucified on an X-shaped cross at Patras (Patrae), in Achaea. According to legend, in 832 A.D. Óengus  II led an army of Picts and Scots into battle against the Angles, led by Athelstan, near modern-day Athelstaneford, East Lothian. The legend states that whilst engaged in prayer on the eve of battle, Óengus vowed that if granted victory he would appoint Saint Andrew as the Patron Saint of Scotland; Andrew then appeared to Óengus that night in a dream and assured him of victory. On the morning of battle white clouds forming the shape of an X were said to have appeared in the sky. Óengus and his combined force, emboldened by this apparent divine intervention, took to the field and despite being inferior in terms of numbers were victorious. Having interpreted the cloud phenomenon as representing the crux decussata upon which Saint Andrew was crucified, Óengus honoured his pre-battle pledge and duly appointed Saint Andrew as the Patron Saint of Scotland. The white saltire set against a celestial blue background is said to have been adopted as the design of the flag of Scotland on the basis of this legend. The St. Andrew’s flag has been a symbol of opposing the aggressive Anglo-Saxon civilization in the lands stretching from the North Sea shore to the Black Sea region. 

 

By signing the Acts of Union in 1707 Scotland ultimately lost its independence but preserved its soul. On September 18 an independence referendum is held and people may say «Yes». London makes a lot of promises to cozy up to Scottish voters. It goes to any length just to make them remain part of the United Kingdom. But even if the majority says ‘No» at the referendum, the time is on the side of those who advocate Scotland’s independence. 

 

Saying «Yes» by the voters will inspire the people of Donetsk and Lugansk. They will welcome the outcome and ask - why should we be refused the rights that other peoples have, are we different, do our children cry in some other way? 

 

When London agreed to the referendum, the idea of independence was supported by no more than 30%. The changes in public sentiments were neither expected, nor predicted. If it were different, perhaps the English would have done their best to prevent the event. What made influence the public opinion in such a short period of time? Has the drama of other European people making sacrifices for the ideas symbolized by the St. Andrew’s flag impacted their mindset? The link between the events in Scotland and Novorossia is only symbolic. Backed up by powerful Washington London is directly involved in activities aimed at quelling the expression of people’s free will in Novorossia. By doing so it kind of lets the Scots know that, if not the circumstances, they could be treated the same way. It only spurs the pro-independence feelings. Actually there is no difference between the happenings in Scotland and Novorossia from a legal point of view. 

 

In fact, the only formal argument against the self-determination of Novorossia is that the referendum is held in agreement with London while the referendum in Novorossia took place without Kiev’s consent. The Spanish diplomacy tries to take advantage of this fact as the referendum on Catalonia’s independence is slated for November 9. The Spanish government never gave its agreement on organizing the event and never said it would recognize its results. In Madrid they say the Catalonian vote should be treated the same way as the plebiscites in Crimea and Novorossia with no recognition of referendum results to follow. But if Scotland votes for independence nothing will stop the Catalonians on the way to self-determination. The stubbornness of Madrid may lead to the repetition of the events in Ukraine. The attempt to substitute the rights of people with the rights of governments challenges the international law and may lead to new conflicts. 

The energy of the collapse that hit the USSR and East Europe in the late 1980s – early 1990 was, to large extent, stimulated by London to backlash today. The West started to talk about the boomerang effect of re-Balkanization. Scotland is just a start. Wales and Northern Ireland may follow. It’s an irony of fate that Donetsk was founded by John James Hughes, a Welsh engineer and businessman. This is one more historic event linking Donetsk with Great Britain and its people. 

 

The chain reaction is to move far beyond the UK’s borders. In Europe the leaders of political movements struggling for autonomy status or independence are closely watching the event. Perhaps Catalonia in Spain and Flandria in Belgium are next. The support of Western capitals for the Kiev repressions does not scare them; to the contrary it makes them more adamant on achieving the aspired goal. The logic is simple: the national issue should be tackled before they are treated the same way as in Ukraine. 

 

The European Union will not avoid the crisis of identity. George Robertson, former NATO Secretary General (1999-2003, who is a Scot by origin, said, «A dangerous historic event might soon be upon us — with few people outside the U.K. even noticing». According to him, if the separatist government gets its way in a referendum planned for September 18, the 300-year-old union of Scotland, England, Wales and Northern Ireland — the United States’ oldest and closest ally — will be on the road to disintegration. The rest of the country will hold a referendum on the European Union membership. There is a great chance the advocates of leaving the Union will win as Scotland is largely pro-EU. The Eurosceptics will strengthen their position in all countries. The window of opportunity for the states striving for the European Union membership to save their feeble economies will probably be closed. And the Ukraine’s prospects for European integration, which are dim enough anyway, will vanish in the hays.

 

 

Dmitry MININ / 11.09.2014 

Source : http://www.strategic-culture.org/news/2014/09/11/st-andrew-flag-flown-over-scotland-and-donetsk.html

 

http://www.strategic-culture.org/

 

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10/09/2014

Écosse, les pour et les contre l'indépendance font jeu égal !

Écosse :

Les pour et les contre l'indépendance

font jeu égal ! 

 

Dans un nouveau sondage.

 

Dimanche, le sondage qui a donné pour la première fois le « oui » à l'indépendance écossaise gagnant a fait planer pour de bon le spectre d'une sécession qui semblait jusqu'alors improbable. Deux jours plus tard, mardi 9 septembre, un nouveau sondage confirme la poussée des indépendantistes, et place « oui » et « non » au coude-à-coude : le premier recueillerait 38 % des voix, le second 39 %, tandis que 23 % des sondés ne se proncent pas.

Selon cette étude réalisée par TNS Scotland, le « oui » et le « non » sont même à égalité (41 %) chez les personnes qui se disent certaines d'aller voter lors du référendum du 18 septembre. La progression des personnes favorables à l'indépendance est spectaculaire. Dans le sondage TNS du mois dernier, les unionistes avaient une avance de 13 points, à 45 %. « Ce sondage révèle un changement significatif dans les intentions de vote », a confirmé le président de l'institut, Tom Costley.

 

Le véritable commencement du référendum...

« C'est trop serré pour faire des prédictions, mais les deux camps vont être à bloc pendant les derniers jours de campagne afin de tenter de convaincre les électeurs indécis des avantages de leurs campagnes respectives », a  ajouté le sondeur.

Pour les unionistes de la campagne Better Together (« mieux ensemble »), c'est le signe que chaque vote va compter. « Les deux jours qui viennent de s'écouler seront considérés comme le véritable commencement du référendum. Nous savons maintenant qu'il n'y a pas de marge possible pour un vote de contestation. Le vote de chacun d'entre nous pourrait se révéler crucial et faire la différence entre l'éclatement du Royaume-Uni et son maintien », a fait valoir le directeur de campagne, Blair McDougall.

La campagne indépendantiste, Yes Scotland, s'est de son côté félicitée de ce « sondage capital qui confirme que le “oui” monte en puissance ».

 

La Reine suit de près le référendum...

Les deux récents sondages mettent une pression accrue sur les épaules du premier ministre britannique, David Cameron, qui a répété la semaine dernière ne pas vouloir démissionner en cas de victoire du « oui ». « Ça ne porte pas sur l'avenir du gouvernement britannique à Westminster. Ni sur mon avenir ou celui de David Cameron ou de quiconque », a été contraint de rappeler à nouveau dimanche Georges Osborne, le ministre des finances.

Le Sunday Times a également rapporté que la reine Elizabeth II « s'intéressait de très près » au référendum et avait demandé qu'on la tienne au courant quotidiennement.

 

Le Monde.fr avec AFP | 09.09.2014 à 08h07.

 

Écosse, Scotland, Alba, référendum, indépendance