En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
Mardi 26 juillet, Europe 1, BFM TV et les chaînes de France Médias Monde (RFI, France 24 et Monte Carlo Doualiya) ont décidé de ne plus diffuser les photographies ainsi que les noms des terroristes. Le Monde et La Croix viennent de leur emboîter le pas. Les auteurs d’attentats deviendront-ils bientôt des « nonêtres » ? Ce terme de novlangue orwellien désigne, dans le roman 1984, ceux dont on effaçait l’existence jusque dans les archives des journaux : « Celui qui a le contrôle du passé, disait le slogan du Parti, a le contrôle du futur. Celui qui a le contrôle du présent a le contrôle du passé. »
La presse utilisait déjà un vocabulaire inapproprié pour décrire les islamistes. Selon le dictionnaire, un « forcené » est un individu« qu’un accès de folie, une forte émotion rend, a rendu très violent ». Au hasard de leurs sautes d’humeur, en somme, ces barbares massacrent des centaines de Français avec un raffinement particulier.
De même manière que le parti de fiction, l’ANGSOC, a fini par déclarer que « deux et deux font cinq », nos bien-pensants nous assureront qu’il n’y a plus d’attentats, que « ça va mieux ». Quelle sensation de malaise donne cette impression d’évoluer dans une dimension parallèle ! Quelle dépossession de notre propre pays, dont les élus ne veulent pas assurer la sécurité !
La gauche, déjà connue pour ses dénis pathologiques de réalité, a-t-elle fait pire ? Face à la nouvelle, le lectorat du Monde se réjouit et pousse des soupirs de soulagement. Cachez cette vérité que je ne saurais voir : cette indécente célébrité posthume pourrait inspirer d’autres « forcenés » à chercher leur part de gloire ; il est « fatiguant » de trouver ces noms et ces visages synonymes d’horreur à répétition, oublions-les un peu…
D’ailleurs, le dernier article publié sur Adel Kermiche, se targuant d’expliquer « pourquoi l’un des auteurs de l’attentat avait été remis en liberté », prend des allures de plaidoirie : l’auteur insiste sur le« parcours chaotique » d’un « jeune homme » qui rêvait de devenir« aide médico-psychologique » et se décrivait comme « un musulman basé sur les valeurs de miséricorde, de bienveillance ». Assigné à résidence chez ses parents avec un bracelet électronique, il bénéficiait d’une permission de sortie le mardi matin pour sa « prise en charge psychologique »…
La suite de l’histoire, nous la connaissons. Une phrase que les Français sont condamnés à conjuguer à tous les temps, si ce gouvernement se maintient encore au pouvoir.
Trump déclarait, mercredi, que « la France n’est plus la France ». Il a bien raison : la République des Lumières précipite notre pays dans le chaos.
Dernière bouffée d’oxygène dans cette société suffocante : les réseaux sociaux et les médias indépendants tels que Boulevard Voltaire et Fdesouche, qui résistent en diffusant envers et contre tous la vérité. Notre soutien leur est plus que jamais nécessaire !
L’arrivée d’instructeurs militaires étrangers est un signe de préparation d’actes de sabotage contre le Donbass...
Rapport de situation de la RPD du 10 décembre 2015.
"La situation sur la ligne de front reste tendue. Les criminels de guerre ukrainiens ont violé neuf fois le cessez-le-feu", a annoncé jeudi le commandant en second de l'armée de Donetsk Edouard Bassourine. "L’arrivée d’instructeurs militaires étrangers dans la région de Kherson a été détectée, leur rôle principal est de mener des actes de sabotage sur le territoire de la RPD", a-t-il ajouté.
"Les zones des villages de Veseloye, Abakoumova, Spartak, la zone de l’aéroport de Donetsk, et la mine 6/7 ont été bombardées avec des mortiers, des véhicules de combat d’infanterie, et des armes légères. Plus de 10 obus de mortier d’un calibre de 82 mm et 120 mm ont été tirés durant la journée.
Les services de renseignement de la RPD continuent d’enregistrer le déploiement et la concentration de matériel militaire ukrainien tout le long de la ligne de contact. Par exemple, dans les localités suivantes: - à Dzerzhinsk (à 5 km de la ligne de contact), la concentration d’une centaine d’unités d’armes et de matériel militaire, y compris 10 lance-roquettes multiples "Grad" a été détectée; - à Krasnogorovka (à 3 km de la ligne de contact), l’arrivée de 50 soldats dans des véhicules de type "Hummer" avec les armes du fabricant étranger a été observée; - à Verkhnetoretskoye (à 4 km de la ligne de contact), la présence d’un char d’assaut et d’un système d’artillerie automoteur, ainsi que l’installation de soldats ukrainiens dans les bâtiments sociaux a été enregistrée.
L’arrivée d’instructeurs militaires étrangers dans la région de Kherson a été détectée, leur rôle principal est de mener des actes de sabotage sur le territoire de la RPD.
Par ailleurs, les officiels de Kiev continuent de mener leur politique agressive contre le Donbass pacifique, en continuant les attaques contre Gorlovka, malgré la présence sur place de la base avancée de la mission de surveillance de l’OSCE, dirigée par Alexander Hug.
A la veille de la dernière réunion de l’année à Minsk, les médias ukrainiens continuent à tromper et à répandre de fausses informations sur ce qui se passe dans le Donbass.
Ainsi, la partie ukrainienne essaye de briser "Minsk-2" et ne remplit pas ses obligations vis à vis des pays du "format Normandie". Cela est confirmé par la réticence des Ukrainiens à procéder à l’échange des prisonniers de guerre selon la formule "tous pour tous", le refus de lever le blocus humanitaire de la République et de reconstruire l’économie et les infrastructures détruites.
Ce n’est qu’en étant unis et par des efforts communs pour résoudre le conflit dans le Donbass que nous pourrons ramener la paix sur notre terre. Nous voulons la paix!", a annoncé Bassourine.
Commandant en second Edouard Bassourine, traduction officielle depuis l'anglais par Úlfdís Haraldsdóttir
Alors que des avions de la Coalition internationale ont bombardé un camp de l’Armée arabe syrienne, le 6 décembre, les Cyber-Berkut ukrainiens ont rendus publics de nouveaux documents. Ils montrent que le Qatar a acheté des bombes de fabrication russe en Ukraine de manière à pouvoir accuser la Russie.
Le conseil des directeurs du FMI a entériné une réforme permettant de financer les pays en défaut de paiement sur leur dette souveraine. Cela permettra notamment à l'Ukraine de bénéficier de prêts du FMI même en cas de non-remboursement de sa dette envers la Russie.
Le Front national pouvant arriver au pouvoir un jour, il nous semble important de souligner les liens qui unissent ce mouvement national en France et la Fédération de Russie.
résultats de dimanche nous incitent à étudier les rapports qu’entretiennent le Front national et la Russie. Le Front national pouvant arriver au pouvoir un jour, il nous semble important de souligner les liens qui unissent ce mouvement national en France et la Fédération de Russie qui, sous le commandement de Vladimir Poutine, désire défendre nos nations et leur héritage, les racines chrétiennes et le bloc continental de l’Atlantique à l’Oural.
Je citerai le projet (plutôt gaulliste ou bonapartiste qu’extrémiste) du Front national, téléchargeable sur le site du parti de Marine Le Pen :
Au chapitre Défense, il est dit :
« Il faut reconstituer les filières industrielles de la Défense, notamment en coopération avec certains partenaires européens, y compris la Russie. Un tel effort sera bénéfique pour l’économie du pays et les nombreuses entreprises du secteur. »
Au chapitre politique étrangère, on citera cette note intéressante :
« Le monde qui se prépare est sous le péril de guerres de grande ampleur. D’abord parce que les États-Unis, n’acceptant pas de perdre la main sur l’histoire face à la Chine et la Russie, et confrontés au risque d’un effondrement économique consécutif à la perte du statut de monnaie de réserve pour le dollar, seront peut-être tentés par la guerre pour s’en sortir. »
On trouve surtout concernant la Russie ces recommandations d’un ton vraiment gaulliste :
« 1/ L’avènement d’une Europe des Nations, une sortie du commandement intégré de l’OTAN et l’offre faite à la Russie d’une alliance stratégique poussée, fondée sur un partenariat militaire et énergétique approfondi, le refus de la guerre d’ingérence et le soutien au droit international.
2/ Conjointement, la proposition faite à l’Allemagne de s’associer pour former une alliance trilatérale Paris-Berlin-Moscou.
3/ La proposition de la formation d’une Union paneuropéenne (des États souverains) incluant la Russie et la Suisse et respectant le statut de neutralité, le droit national, la fiscalité nationale… La Turquie ne serait pas associée à ce projet. »
On sait que la Turquie est associée aux projets américains, comme de déclencher une guerre ou une invasion en Europe. Rien de nouveau sous le soleil hélas (relisez les Souvenirs de Tocqueville ou le livre de Troyat sur la Grande Catherine par exemple).
Le FN et la Russie s’entendent donc sur un socle commun de souverainisme, de racines chrétiennes et européennes, de lutte contre l’homogénéisation mondialiste et multiculturel ; ils ont beaucoup à partager. C’est pour cette raison qu’ils sont victimes d’attaques récurrentes de la part de puissantes agences.
On citera enfin le Général de Gaulle pour rafraîchir l’imagination des bons Français :
« Pour le malheur général, trop souvent depuis des siècles l’alliance franco-russe fut empêchée ou contrecarrée par l’intrigue ou l’incompréhension. Elle n’en demeure pas moins une nécessité que l’on voit apparaître à chaque tournant de l’Histoire. »
La Russie anéantit des groupes terroristes près de la frontière turque
Le ministère russe de la Défense et l'armée turque ont rompu tous contacts, la Russie a rappelé le représentant de sa Marine en Turquie qui était chargé de coordonner les activités des militaires des deux pays, a annoncé jeudi le porte-parole du ministère russe de la Défense, Igor Konachenkov. "Le ministère russe de la Défense et les Forces armées turques ont rompu jeudi tous les contacts conformément à une décision prise mardi", a indiqué M.Konachenkov devant les journalistes. "Cette décision concerne également la ligne directe établie pour éviter des incidents aériens lors de l'opération antiterroriste en Syrie", a-t-il précisé.
Selon lui, les troupes syriennes et l'aviation russe ont anéanti des troupes terroristes qui opéraient près de la frontière turque, dans le secteur où avait été sauvé le pilote survivant du crash du Su-24 abattu mardi par la Turquie.
L'armée syrienne a en outre bloqué les livraisons transfrontalières d'armes au groupe terroriste Etat islamique (EI) dans les régions montagneuses de la province syrienne de Lattaquié. "Les frappes portées par l'aviation russe contre les terroristes ont permis aux troupes gouvernementales syriennes de prendre le contrôle des régions montagneuses dans le nord de la province de Lattaquié et de démanteler les filières de transport d'armes, de munitions et d'autres matériels aux terroristes dans cette province", a noté M.Konachenkov. Qui plus est, "notre aviation contrôle toutes les voies de transport d'armes, de munitions et de matériels aux terroristes de l'EI dans les autres régions du nord de la Syrie", a-t-il ajouté.
Le ministère russe de la Défense a annoncé jeudi sur Twitter que le croiseur lance-missiles russe Moskva était arrivé au large de la province de Lattaquié pour soutenir la défense antiaérienne locale.
Les relations russo-turques traversent une période de crise suite au crash d'un bombardier Su-24 russe abattu par un chasseur turc en Syrie. Le bombardier est tombé sur le territoire syrien, à 4 km de la frontière avec la Turquie. Un des pilotes du bombardier russe a été tué depuis le sol alors qu'il effectuait un vol en parachute après s'être éjecté. Le second pilote a été sauvé par les unités spéciales russes et l'armée syrienne, il est sain et sauf. Le pilote rescapé a indiqué n'avoir reçu aucune sommation ni mise en garde avant que son avion soit abattu.
Les S-400 russes fermeront le ciel de la Syrie à l'Otan
La Russie a décidé de déployer des missiles sol-air S-400 en Syrie en réaction à la chute d'un de ses Su-24, abattu par un chasseur turc dans l'espace aérien syrien.
Les avions de l'OTAN devront obtenir le feu vert de Moscou pour survoler la Syrie suite au déploiement des missiles sol-air russes S-400 Triumph dans ce pays, a rapporté la chaîne de télévision américaine CNN. Les missiles S-400 ont une portée suffisante pour couvrir l'ensemble de la Syrie ce qui signifie un contrôle total de l'espace aérien de ce pays par Moscou, note le correspondant de la CNN Matthew Chance.
Le radar du système S-400 est capable de viser simultanément 300 cibles, et possède une capacité antimissile. 72 missiles peuvent y être chargés simultanément.
L'Etat-major général russe a annoncé mercredi matin sa décision de déployer des missiles sol-air S-400 à la base militaire de Hmeimim, en Syrie, après la chute mardi de son bombardier Su-24 abattu par un chasseur turc dans l'espace aérien syrien. Il a en outre envoyé le croiseur lance-missiles Moskva, équipé de systèmes antiaériens près de la province de Lattaquié, dans le nord-ouest de la Syrie, et a annoncé que ses bombardiers voleraient désormais sous la protection de chasseurs.
Ankara et Moscou connaissent de fortes tensions au lendemain de la destruction de l'avion russe. Mais le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a annoncé mercredi que la Russie n'avait pas l'intention de faire la guerre à la Turquie suite à cet incident.
Un bombardier russe Sukhoi Su-24 engagé dans l'opération contre le groupe terroriste Etat islamique (EI) en Syrie s'est écrasé mardi sur le territoire syrien, à 4 km de la frontière turque. Selon le président russe Vladimir Poutine, le Su-24 a été abattu dans l'espace aérien syrien par un missile air-air tiré par un chasseur turc F-16. La Turquie affirme que l'avion russe a violé son espace aérien. D'après le ministère russe de la Défense, l'avion se trouvait en Syrie, à un kilomètre de la frontière turque.
Plus de 600 terroristes frappés par des missiles de croisière russes…
Plus de 600 terroristes ont été frappés par des missiles de croisière russes en Syrie, a rapporté le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou.
18 missiles de croisière ont frappé sept cibles terroristes dans les provinces de Raqqa, d'Idleb et d'Alep, en éliminant plus de 600 combattants appartenant au groupe terroriste Etat islamique, a rapporté vendredi le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou au président russe Vladimir Poutine. Plus de 600 djihadistes ont été éliminés en Syrie, dans les environs de Deir Ez-Zor, à la suite de frappes menées par l'aviation militaire russe contre des cibles terroristes. Les forces aériennes russes ont détruit 23 camps d'entraînement de rebelles, 19 usines productrices d'armes et 47 dépôts d'armes. Suite à l'opération de l'aviation russe, 820 cibles terroristes ont été détruites et un acheminement illégal de 60.000 tonnes de pétrole sur le marché noir a été empêché. Jour après jour, les terroristes subissent des pertes de plus en plus lourdes, leurs pertes se chiffrant à 1,5 millions de dollars pour la seule journée d'aujourd'hui, selon Sergueï Choïgou. Par ailleurs, 15 stations de conservation et de traitement du pétrole ont été détruites, tout comme 525 camions-citernes appartenant à l'EI.
En l'espace de quatre jours, l'aviation russe a utilisé 101 missiles de croisière et 1.400 tonnes de bombes pour frapper l'Etat islamique. Les navires de la flotte russe ont en outre tiré 18 missiles de croisière Kalibr depuis les mers Caspienne et Méditerranée, détruisant des cibles à une distance de 1.500 km. "Le 20 novembre, la flottille de la Caspienne a tiré 18 missiles de croisière sur sept cibles dans les provinces de Raqqa, d'Idleb et d'Alep. Toutes les cibles ont été détruites", a déclaré M. Choïgou. La flotte russe engagée en Syrie compte 10 navires, dont six se trouvant en Méditerranée, a précisé le ministre de la Défense.
Depuis mardi, l'aviation russe mène des frappes massives contre les positions de l'EI. La troisième opération massive, lors de laquelle trois chefs de groupes terroristes, Abu Nurlbagasi, Muhammad ibn Hayrat et Al-Okaba, ont été éliminés, s'est déroulée jeudi. Par la suite, l'Etat islamique a perdu le contrôle de ses combattants confus et désorientés par les frappes russes de grande ampleur.
Lire aussi : … Les avions russes ont effectué ces deux derniers jours 141 sorties et détruit 472 cibles liées aux terroristes en Syrie, a annoncé lundi le porte-parole officiel du ministère russe de la Défense, le général Igor Konachenkov. (Article source)
---------------------------
22 novembre 2015
Le troisième kamikaze du Stade de France identifié comme un réfugié venu par la Grèce.
Le troisième terroriste à s’être fait explosé à la sortie du Stade de France de Saint-Denis la semaine dernière a été identifié par la BBC comme un homme arrivé sur l’île grecque de Leros avec un autre assaillant nommé Ahmad al Mohammad. La police française avait diffusé une photo du troisième kamikaze du Stade de France ce dimanche, demandant de l’aide pour identifier l’individu. La BBC a consulté les papiers d’arrivée d’un homme appelé M. al Mahmod, arrivé sur l’île de Leros le 3 octobre, et a découvert que la photo était identique à la photo diffusée par la police française.
Mahmod est entré dans l’Union Européenne avec un autre terroriste dont le nom présumé est Ahmad al Mohammad, dont le passeport syrien a été trouvé près du site de l’attaque. Le journal anglais The Sun cite des officiels grecs expliquant que les deux terroristes sont arrivés avec 200 réfugiés dans un bateau, qui a délibérément été saboté à l’aide d’un couteau à l’approche des côtes grecques. Deux personnes avaient alors été arrêtées car elles possédaient de faux passeports syriens. Mais al Mohammad, et peut être son comparse Mahmod, ont réussi à passer au travers des contrôles de sécurité, puis ont été pris en charge par des volontaires français de l’organisation humanitaire « Médecin Sans Frontières ». Moins de 24 h plus tard, al Mohammad, avec cinq autres personnes, a acheté des tickets pour Athènes. Dimitris Kastis, l’agent de voyage qui a vendu les billets a déclaré avoir été « très surpris, il n’avait pas l’air suspect ».
Mahmod a ensuite quitté Leros accompagné par al Mohammad et d’autre réfugiés syriens. Les trois terroristes du Stade de France sont donc entrés en Europe en tant que demandeurs d'asile.
The Sun EXCLUSIVE : Paris attacker welcomed to Europe and given clothes by French volunteers > http://thesun.uk/6014BRg3j 22:17 - 22 Nov 2015
--------------------------
23 Novembre 2015
Au moins 1,7 million de Criméens sans électricité.
En raison de l’interruption des livraisons d'électricité par l'Ukraine, la Crimée n'éclaire plus ses villes que grâce à des groupes électrogènes. L'état d'urgence est prolongé.
Le ministère russe des Situations d'urgence a déclaré que plus de 1,68 million de Criméens, dont les 250 000 habitants de Sébastopol, étaient privés d'électricité depuis samedi soir lorsque plusieurs pylônes électriques acheminant le courant dans la péninsule ont été gravement endommagés. Hier, les autorités ont réussi à connecter à des générateurs de secours qui ont 30 jours d’autonomie les organes vitaux au fonctionnement des villes . D'après le ministère, plus de 3 000 personnes réparties en un millier d’unités techniques travaillent actuellement pour rétablir la situation au plus vite. « La situation à Sébastopol est sous contrôle », a précisé le vice-ministre des Situations d'urgence, Alexandre Tchouprianov.
Entre-temps, le chef de la République de Crimée, Sergueï Axionov, a annulé la semaine de travail commençant le 23 novembre pour réduire la consommation d'électricité. Heureusement, le temps est encore clément en Crimée, avec une température de 18 degrés. La panne des lignes à haute tension qui alimentent la Crimée en électricité s’est produite en territoire ukrainien aux environs de Kherson, le 20 novembre. Des inconnus ont endommagé deux pylônes, après que des membres du parti nationaliste radical Secteur droit et des Tatars de Crimée ont revendiqué avoir pris cette portion de territoire «sous leur protection», empêchant les services ukrainiens de réparation d’accéder aux sites concernés. (Note de K : pour ceusses qui douteraient encore du copinage entre les salopards du « Secteur Droot / Praviy Sektor » et les « muslims » et autres djihadistes de tous poils : voir ici!) Lors d’affrontements entre ces militants et les forces de l’ordre, on a dénombré plusieurs blessés, dont un policier blessé à l’arme blanche.
Le chef du gouvernement de Crimée, Sergueï Axionov, a déclaré au matin du 22 novembre, qu’on avait fait exploser ces pylônes pour priver la Crimée de courant. « Je suis persuadé que l’Ukraine ne recherche pas les coupables. C’était un acte approuvé », a-t-il précisé. Le ministère russe des Situations d'urgence a proposé son aide à l'Ukraine pour accélérer les réparations mais les autorités ukrainiennes ont refusé, précisant qu'elle disposait des équipements nécessaires pour procéder à ces réparations.
Des images de frappes russes… Pour illustrer de fictives opérations US en Syrie !
L’émission de télévision américaine PBS NewsHour a utilisé des images montrant les frappes aériennes russes contre l’Etat islamique (EI), en les faisant passer pour des frappes américaines, a révélé Information Clearing House.
La semaine dernière, le gouvernement américain s'est engagé à intensifier ses frappes contre l'Etat Islamique et à larguer des bombes contre les infrastructures pétrolières des djihadistes, qui constituent leur principale source de revenus.
Le 16 novembre, le Pentagone a affirmé avoir détruit au moins 116 camions-citernes transportant du pétrole sur un territoire contrôlé par les terroristes, ce qui a été décrit par la suite de façon pittoresque par le journal New York Times. Toujours est-il que le "succès" de cette opération hors pair n'a été étayé par aucune preuve tangible.
Le 18 novembre, les Forces aérospatiales russes ont détruit au moins 500 camions-citernes transportant du pétrole en provenance de territoires contrôlés par les djihadistes. Contrairement à l'Armée de l'air américaine, le ministère russe de la Défense a réalisé une vidéo représentant le déroulement de l'opération en question.
Le 19 novembre, l'émission d'actualité PBS NewsHoura "diffusé" en direct les images de frappes américaines mettant en pièce des camions-citernes de l'EI. Détail frappant, la vidéo en question ressemble comme deux gouttes d'eau à celle réalisée par le ministère russe de la Défense.
Cependant, l'émission n'a mentionné ni l'opération russe en Syrie, ni la source dont été tirée la vidéo en question. Ainsi, des millions de téléspectateurs américains ont été, sans se douter de rien, victimes d'un coup monté par la chaîne PBS.
Le chef d’une cellule terroriste a acheté des armes en Ukraine.
Les autorités de sécurité koweïtiennes ont interpellé une cellule internationale dirigée par un Libanais qui envoyait aux terroristes de l’Etat islamique des systèmes de missile sol-air achetés en Ukraine, a déclaré jeudi le ministère koweïtien de l'Intérieur. Le chef de la cellule, Osama Khayat, Libanais âgé de 45 ans, a avoué qu'il effectuait du soutien logistique pour le groupement qui a réalisé des attaques meurtrières au Liban et en France la semaine dernière, a indiqué le ministère. Osama Khayat a coordonné les actions de l’Etat Islamique au Koweït et a organisé des ventes d'armes, notamment de systèmes de missile sol-air FN6 développés en Chine et vendus en Ukraine, selon l'AFP, qui ont été expédiés aux terroristes de l’EI en Syrie via la Turquie. Lors de son interrogatoire, Khayat a également admis avoir fait un transfert d'argent sur des comptes bancaires turcs ainsi que la propagande de l’EI sur Internet afin d'obtenir de nouvelles recrues. (…) En octobre, le président américain Barack Obama a mis son veto au projet de budget de la Défense des Etats-Unis pour l'année financière 2016. Le document accordait à des fins militaires un montant de 612 milliards de dollars, dont 300 millions pouvaient être éventuellement employés afin d'octroyer à Kiev une assistance dans les domaines militaire et de reconnaissance, y compris des armes de combat, des munitions, des drones, des armes antichar et des lance-roquettes. Plus tard, un communiqué de l'ambassade d'Ukraine aux Etats-Unis a indiqué que les Etats-Unis continueraient d'accorder une aide militaire et autre à l'Ukraine, malgré le veto.
« Pardonner aux terroristes, c’est le rôle de Dieu, les envoyer auprès de Lui, c’est mon affaire ». Ce sont les mots forts du Président de la Russie, Vladimir Poutine, en officialisant l’attentat terroriste djihadiste, qui a touché l’avion qui a explosé en Egypte avec 224 personnes à bord.
La journaliste de l’agence russe RT, Remi Maalouf, a publié sur son twitter ces déclarations, qui se sont répandues rapidement. Pendant la conférence de presse dans laquelle on a communiqué les conclusions de l’attentat du Sinai, Poutine a averti publiquement les djihadistes : « Nous irons vous chercher jusqu’au bout du monde, et là, nous vous tuerons. »
« Sur le vol a explosé un artefact explosif d’une puissance de 1,5k de trilite. Le résultat a été la désintégration de l’appareil en plein vol» informa le chef du Service Fédéral d’Information (FSB, succédant à l’ancien KGB), Alexandre Bortnikov.
Vladimir Poutine a annoncé durant la conférence de presse que la Russie intensifiera ses bombardements en Syrie contre l’Etat Islamique : « Le travail de notre aviation de guerre non seulement doit continuer.Il doit s’intensifier de telle manière que les criminels comprennent que la vengeance est inéluctable. » La guerre ne fait que commencer.
Publié Miércoles, 18 Noviembre 2015 / 16:12. Escrito por Mediterráneo Digital, le journal politiquement incorrect. Traduit de l’espagnol par Alain de Catalogne.
----------------------------------
Note/addentum de Résistance Républicaine : Je pense que les commentaires sont inutiles, on mesure le gouffre qu’il y a entre notre « flamby » et un vrai chef d’Etat déterminé !
Deux articles en provenance de l'excellent "Chroniques du Grand jeu" ! (Découvert grâce à l'ami Oscar Stepanov ; nous l'en remercions !) > http://www.chroniquesdugrandjeu.com/
-----------------------------
Maraqqathon
"Le football est un sport qui se joue à 11 contre 11 et à la fin, c'est l'Allemagne qui gagne". Cette célèbre phrase d'un joueur anglais pourrait s'appliquer aux relations internationales : et à la fin, tout le monde s'aligne sur la position de Poutine...
Dernier exemple en date : Hollande, qui reprendmot pour mot l'idée de coalition internationale contre l'EI avancée par le président russe fin septembre à l'ONU. A l'époque, la réaction française avait été froide, Laurent "Al Qaeda fait du bon boulot" Fabius se battant encore contre ses vieux moulins à vent. Depuis, les attentats de Paris sont passés par là et ont dégrisé le Quichotte élyséen... Bon prince, Vladimirovitch ne lui tient pas rigueur et accepte même de coordonner les opérations militaires avec Paris, c'est-à-dire d'autoriser le passage à travers sa bulle électronique des avions français décollant du Charles-de-Gaulle. Les Russes ont-ils demandé quelque chose en échange ? Peut-être que Paris baisse d'un ton sur son mantra favori depuis des années - "Assad doit partir". Lavrov est en tout cas intraitable sur la question.
Les Russes se sentent forts car l'évolution de la situation leur donne raison. Au cours de l'étonnant impromptuentre Obama et Poutine, le président états-unien a semble-t-il mis de l'eau dans son coca cola et s'est rapproché de la position russe. Il faut dire que Barack à frite est un peu perdu dans ce maelström... Plus possible maintenant de bombarder à côté des cibles daéchiques - la pression internationale est trop forte - et le Pentagone grince des dents.
Quant à Vladimirovitch, il a enfoncé le clou, se permettant d'ironiser en publicsur le fait que plusieurs pays du G20 finançaient Daech (les oreilles ont dû siffler à Riyad et Ankara). Dernière petite pique à l'adresse des Occidentaux : "Ils ont peur de nous donner des informations sur les territoires que nous ne devons pas frapper [occupés par les "rebelles modérés", ndlr], craignant que cela devienne l’endroit exact de nos frappes futures et que nous allons les trahir. Il est évident que ce point de vue est basé sur leur propre conception de la décence humaine". Pan, dans les dents...
Sur le terrain, Damas progresse. L'armée loyaliste est à 2 petits km de Palmyre. La bataille pour la cité antique, et les destructions irréparables qu'elle causera, risque de fendre le coeur à tous les amoureux d'histoire. Au nord, dans la bataille d'Alep, l'aéroport stratégique de Kweires a été libéré après deux ans de siège de l'EI :
Après la confirmation que le vol reliant Charm el Cheikh à Saint-Pétersbourg avait bien été l'objet d'un attentat, les bombardiers stratégiques russes sont entrés en action, doublantle nombre de frappes aériennes. Et comme la France s'y met (enfin), Raqqa vit des jours difficiles. Des rapports font état de la fuitede certains bataillons daéchiques.
C'est maintenant une course poursuite. Les Russes espéraient en finir avec les chéris salafistes de l'Occident - les si modérés Al Nosra et Ahrar al Cham - avant de se tourner réellement contre l'EI. De même, les Etats-Unis pensaient pouvoir passer des années à rater leur cible, maintenant ce point d'abcès qu'est le califat au beau milieu de l'arc chiite. Les derniers événements ont irrémédiablement changé la donne, pour les uns comme pour les autres.
Quant aux Turcs, ils sont un peu désespérés d'établir leur zone tampon à la frontière turque, entre Azaz et Jarablus, au milieu des deux zones contrôlées par les YPG kurdes. Erdogan prévoit d'envoyer 10 000 soldats afin de fournir des armes à Daech protéger les populations civiles (défense de rire). Le hasard faisant bien les choses, c'est aussi par là que devait passer le gazoduc qatari...
Les Russes, et plus généralement le groupe 4+1 (Russie, Iran, Syrie, Irak + Hezbollah), ont dit niet et maintenant que le califat n'a plus grand espoir de se maintenir encore bien longtemps, le projet du sultan du sarin paraît quelque peu inutile. Mais qui sait avec lui...
"Dieu se rit des hommes qui déplorent les effets dont ils chérissent les causes" (Bossuet)
L'hypocrisie autour des attentats de Paris, complaisamment reproduite par des médias en dessous de tout, est si indécente qu'il est nécessaire de remettre les points sur les i, par simple respect pour la mémoire des victimes. Les cofondateurs de l'Etat Islamique viennent aujourd'hui verser des larmes de crocodile ; au royaume de la com', le foutage de gueule est roi.
Obama fut l'un des premiers à exprimer ses condoléances et sa "sympathie". Il ne nous a malheureusement pas expliqué pourquoi son pays a amoureusement accompagné la montée en puissance de Daech. Des documents déclassifiés du DIA (le renseignement militaire américain) datant de 2012 montrent que les Etats-Unis, ses alliés du Golfe et la Turquie souhaitaient favoriser la création d'une "principauté salafiste" dans l'est de la Syrie "afin d'isoler le régime" Assad. Le directeur de l'époque du DIA, le général Michael Flynn, a avoué que l'administration Obama était parfaitement au courant de ce qui allait arriver et que c'était souhaité ("une décision délibérée").
Erdogan a fait part de sa compassion, c'est gentil à lui... Il n'est cependant un secret pour personne que le sultan soutient à bout de bras Al Qaeda, à qui il a été jusqu'à fournir du sarin, et surtout l'Etat Islamique, ce qu'a reconnu le vice-président US Biden l'année dernière. Pour continuer à alimenter Daech en armes, Ankara est même prêt à faire la guerre aux Kurdes, ce qui ne semble absolument pas gêner l'Occident prêt à toutes les compromissions. Mais après tout, n'est-ce pas Fabius qui déclarait qu'Al Nosra (= Al Qaeda en Syrie) faisait "du bon boulot" ?
L'Arabie saoudite et le Qatar se sont fendus d'un communiqué pour déplorer les attaques de Paris. On aimerait qu'ils déplorent également les milliards de pétrodollars qu'ils déversent chaque année pour financerdes milliers d'écoles coraniques dans le monde promouvant leur vision fondamentaliste de l'islam, véritables usines à terroristes. On aimerait qu'ils déplorent le fait d'avoir, après Al Qaeda dans les années 80, une nouvelle fois aidé et armé un monstre - Daech - censé casser l'arc chiite que leur mentalité moyenâgeuse et sectaire craignait plus que tout. Secret de polichinelle éventé par Biden encore, ou par le général Clarke, gens peu suspects de "conspirationnisme". Cela n'empêche pourtant pas nos dirigeants d'aller se vautrer dans les ors des palais saoudiens pour signer des contrats.
Quant à Merkel et son pathétique "nous mènerons le combat ensemble", qu'elle nous explique déjà comment a pu lui venir l'idée abracadabrante de vouloir, pour les beaux yeux du patronat allemand à la recherche de main d'oeuvre bon marché, ouvrir l'Europe à des millions de réfugiés parmi lesquels s'étaient évidemment infiltrés des terroristes, comme le répétaient les services de renseignement. L'un des tueurs de vendredi avait un passeport syrien... Combien d'autres dans des cellules dormantes ?
N'est-ce pas cette même clique de dirigeants occidentaux, pétromonarchiques et turc qui ont, tous ensemble, semé le chaos en Irak, en Libye et en Syrie, détruisant les structures étatiques fragiles de ces pays, ouvrant la voix à la guerre civile et à l'anarchie, créant d'énormes sanctuaires djihadistes dont Ben Laden n'aurait même pas pu rêver ?
Je n'ai jamais été adepte du "tous pourris", formule généralement creuse et qui ne règle rien. Mais il est difficile en l'occurrence de penser autre chose...
France : attentats de Paris et Saint-Denis. Note de K : Vous trouverez ci-dessous des liens (titres en bleu) menant à trois articles…
Trois articles qu’il vous faut ABSOLUMENT lire avec attention. Trois articles avec lesquels je ne suis pas forcément d’accord sur tout… Mais qui nous racontent néanmoins tous (plus ou moins) la même histoire… Celle de gens qui, tels le docteur Frankenstein, ont voulu jouer à être des dieux… Celles de gens (des gouvernements américains, anglais, français, etc.) qui ont créé un monstre : ISIS, l’EIIL, Daesh, Al-Nosra… peu importe le nom que vous donnerez à cette créature, elle a autant de noms, de facettes et de têtes que de créateurs ! Puis, qui s’étant lassés d’un jouet qui ne correspondait pas/plus à leurs attentes, l’ont laissé (dès lors) subir la vindicte des villageois en colère (Syriens, Russes ou Kurdes)... Jusqu’à ce que cette chose, leur propre créature, se sentant abandonnée par ses pères – humiliée et aux abois – se retourne contre eux… Et morde la main nourricière !
N.B : Si d’aventure, pour une raison inconnue des dieux, des hommes et des voies impénétrables de la censure, l’un de ses articles venait à disparaître, faites-le moi savoir, ils sont soigneusement sauvegardés.
Nicolas Gauthier : Depuis quelques semaines, on assiste au grand retour de la Russie sur la scène internationale. Ce qui ne fait apparemment pas plaisir à tout le monde. Est-ce un pas vers le monde multipolaire à venir ?
Alain de Benoist : La déclaration de guerre de la Russie à Daech est un fait de première grandeur. En s’imposant comme un acteur incontournable dans la question syrienne, elle prend de court les États-Unis et leurs alliés. Par son réalisme, son sens géopolitique, son intelligence stratégique, Vladimir Poutine confirme ainsi le statut de puissance internationale de la Russie. Mieux encore : il est en train de constituer, avec l’Iran, la Chine et d’autres pays émergents, un bloc eurasiatique qui bouleverse toute la donne géostratégique. L’OTAN doit désormais compter avec l’Organisation de coopération de Shanghai. C’est en effet un pas vers l’émergence d’un monde multipolaire, c’est-à-dire un rééquilibrage des rapports de force dans le monde.
On verra dans les prochaines semaines comment évolue la situation sur le terrain. Mais on voit bien dès maintenant que, contrairement à la France, qui ne fait que des frappes homéopathiques, et aux États-Unis, qui font la guerre sans intention de la gagner, le Kremlin a engagé tous les moyens nécessaires. Poutine, dont la presse occidentale disait sans rire il y a encore trois mois qu’il s’apprêtait à « lâcher le régime syrien », a obtenu le feu vert de son Parlement et s’est assuré du soutien des vingt millions de musulmans que compte son pays. Contrairement aux Américains et à leurs alliés, il intervient conformément au droit international, avec l’aval du Conseil de sécurité de l’ONU et à la demande des Syriens. Et il le fait pour plusieurs raisons. D’abord parce qu’il est impensable pour lui de laisser les islamistes de Daech s’emparer de la Syrie, qui abrite à Tartous la seule base russe de la région. Ensuite parce que c’est une belle occasion pour lui d’éliminer sur place quelques milliers de djihadistes russes originaires du Caucase. Enfin, et surtout, parce qu’avec cette intervention, il s’impose d’emblée à la face du monde comme la grande puissance montante avec laquelle il faut désormais compter.
Nicolas Gauthier : Dans l’affaire syrienne, il y a ceux qui veulent en finir avec Daech et ceux pour qui l’éviction de Bachar el-Assad est la priorité. Est-ce vraiment ainsi que se pose le problème ?
Alain de Benoist : Se demander dans l’abstrait qu’est-ce qui est le pire, une dictature ou un réseau terroriste comme Daech, est une très mauvaise façon de poser le problème. Le « pire » est toujours relatif à une situation donnée. La seule véritable question qui se pose est celle-ci : qu’est-ce qui est le plus contraire à nos intérêts ? Si c’est la dictature, alors il faut se battre contre la dictature ; si c’est le réseau terroriste, alors c’est lui qu’il faut affronter. Dans le cas de la Syrie, la réponse est simple. La barbarie islamiste de Daech nous menace, alors que le régime de Bachar el-Assad ne nous a jamais menacés. Contre la première, il faut donc soutenir le second. Mais le fond du problème, c’est la russophobie. Pour les États-Unis comme pour la France, l’objectif numéro un, c’est avant tout de réduire l’influence russe. Damas étant l’allié de Moscou, l’élimination de Bachar el-Assad devient dès lors la priorité.
On reproche ainsi aux frappes russes de viser, non seulement Daech, mais les rebelles syriens qui combattent le régime légal de Damas. Mais pourquoi ne le feraient-elles pas ? Vladimir Poutine sait très bien que, dans l’affaire syrienne, il n’y a pas d’« islamistes modérés », mais seulement des rebelles armés, alliés objectifs des terroristes, que les forces armées syriennes sont les seules à combattre réellement l’État islamique et que l’élimination du régime alaouite ouvrirait les portes de Damas à Daech. Vous noterez, au passage, le caractère grotesque des réactions scandalisées fulminées par les États européens membres de l’OTAN au motif que des avions russes auraient effleuré la frontière aérienne turque, au moment même où ces mêmes États acceptent que leurs propres frontières, terrestres celles-là, soient violées tous les jours par des milliers d’immigrés illégaux venus pour la plupart de Turquie !
Nicolas Gauthier : Du coup, grande est l’impression que la France joue toujours avec un coup de retard…
Alain de Benoist : La France, en effet, n’est pas seulement alignée sur l’Amérique, elle a aussi toujours un temps de retard. En 2013, François Hollande annonce qu’il va bombarder Damas, puis se ravise parce que Washington a décidé de faire marche arrière. L’année suivante, il prend des sanctions contre la Russie, puis décide de recevoir Poutine parce qu’Obama l’a reçu avant lui. Aujourd’hui, sous l’influence du plus exécrable ministre des Affaires étrangères de la Ve République, Laurent Fabius, il persiste à exiger le départ de Bachar el-Assad, que ne demandent plus ni les Américains ni les Allemands, ce qui est à peu près aussi réaliste que si les démocraties occidentales avaient fait du départ de Staline un préalable à leur alliance avec l’URSS contre Hitler !
Après avoir achevé l’œuvre d’atlantisation de la diplomatie nationale entamée sous Nicolas Sarkozy, la France adopte, face à Moscou, une position de guerre froide que rien ne justifie, sinon son alignement total sur la politique de l’OTAN, et continue à prétendre décider à la place des Syriens de qui doit diriger la Syrie. N’ayant plus aucune politique étrangère indépendante, elle est, en fait, condamnée à jouer petit bras. Après quatre ans de soutien aux pétromonarchies du Golfe et aux bandes islamistes anti-Assad, elle voit s’effondrer toutes ses hypothèses et n’est plus en position de se poser en médiateur nulle part. Plus personne ne l’écoute, elle ne compte pour rien, elle est hors jeu. Quand comprendra-t-elle que la Russie est notre plus naturel allié ?
Des experts et médias internationaux commentent les récents propos concernant la Syrie émis par le président russe Vladimir Poutine lors de la 12e réunion du Club de discussion international Valdaï.
De nombreux hommes politiques, experts et médias internationaux reconnaissent que les arguments concernant la Syrie et la lutte contre le terrorisme avancés par le président russe Vladimir Poutine lors de la récente réunion du Club de discussion international Valdaï à Sotchi sont convaincants.
Plusieurs éditions de renom prêtent attention aux propos sarcastiques du dirigeant russe sur l'opposition syrienne dite "modérée" que les Etats-Unis devraient arrêter de financer et armer.
"La communauté internationale doit comprendre à qui nous avons affaire. Ce sont des ennemis de la civilisation, de l'humanité et de la culture mondiale qui apportent l'idéologie de la haine et de la barbarie, portent atteinte aux principes de la morale, aux valeurs des religions mondiales, y compris de l'islam qu'ils compromettent. Il ne faut pas jouer sur les mots en parlant des terroristes modérés et non modérés. Je voudrais comprendre où est la différence. Les bandits "modérés", tuent-ils un nombre modéré de gens où utilisent-ils des méthodes douces pour décapiter leurs victimes ?", a notamment déclaré M.Poutine.
Le journal britannique Guardian a même titré son article "Poutine accuse les Etats-Unis de soutenir le terrorisme au Proche-Orient".
Selon le journaliste du Guardian, Jonathan Steele : "les Etats-Unis soutiennent indirectement les terroristes, parce que les Saoudiens, le Qatar et la Turquie fournissent des armes et d'autres matériels militaires à l'EI et les Etats-Unis ne protestent pas contre ces actions. Ces pays sont des alliés des USA, il s'agit donc d'une assistance directe".
Un observateur du journal américain Huffington Post qualifie aussi de convaincants les arguments de Moscou.
"Il est impossible de combattre les islamistes qui montent en puissance en Syrie, sans préserver l'Etat syrien. Si l'Etat syrien ne peut pas exister sans Bachar el-Assad, l'existence de son régime devient donc une condition sine qua non de la lutte antiterroriste et ceux qui s'y opposent se rangent du côté des terroristes", indique le Huffington Post.
Il est à noter que les Etats-Unis continuent de larguer des armes en Syrie destinées à "l'opposition modérée".
Selon le professeur à Harvard, Timothy Colton, Washington s'est perdu dans ses propres intrigues proche-orientales.
"La politique américaine est paralysée par la complexité de la situation. Ces dernières décennies, les Etats-Unis s'ingèrent souvent dans les conflits intérieurs d'autres Etats et s'entraînent progressivement dans des guerres interminables qu'ils ne remportent jamais. Cette guerre ne touche pas les Etats-Unis, mais elle porte déjà préjudice à leurs alliés européens", a estimé M.Colton.
L'establishment américain a dû mal à renoncer à l'idée d'une domination mondiale des Etats-Unis. Or plusieurs analystes appellent Washington à le faire au nom de la paix.
Selon l'analyste politique syrien Bassam Abou Abdallah, "l'opération militaire russe en Syrie a modifié l'équilibre des forces dans le pays et dans l'ensemble de la région. La situation devrait changer d'ici quatre mois, sur le plan militaire et politique. Il s'agit avant tout de l'attitude à l'égard du président syrien Bachar el-Assad que les Etats-Unis, la Turquie, l'Arabie saoudite et le Qatar considèrent toujours comme leur ennemi".
"Si la Syrie s'effondre et se divise en plusieurs petits Etats, cela entraînera l'effondrement de l'Irak, le début d'un conflit au Liban et mettra en question l'intégrité des Etats comme la Turquie", estime Elena Souponina, conseillère du directeur de l'Institut russe des études stratégiques.
Selon un sondage réalisé par la chaîne Fox News, seuls 19% des Américains pensent comme le président Obama que la Russie est faible et désespérée. Mais 52% des Américains estiment que M.Obama lui-même est faible et indécis.
"Cela montre que le peuple américain n'est pas dupe des mensonges diffusés par la Maison Blanche et la plupart des médias influents", a indiqué Patrick Caddell, ancien analyste de l'administration de Jimmy Carter, lors d'une émission de Fox News.
Le journal américain New York Times a récemment déclaré que la Russie vit "dans un univers parallèle" du point de vue de l'information. Mais ces derniers temps de nombreux hommes politiques et médias occidentaux commencent à comprendre que la politique occidentale de deux poids deux mesures donne de mauvais fruits et la crise syrienne en est la preuve.
Un millier de protestataires plantent leurs tentes à Kiev.
Malgré un temps frais et la pluie, le nombre de protestataires réclamant la démission du gouvernement ukrainien continue d'augmenter ces derniers jours.
Près d'un millier de personnes exigeant la démission du gouvernement ukrainien ont installé des tentes près du bâtiment du conseil des ministres à Kiev, annoncent vendredi les médias locaux.
Les protestataires, venus non seulement de Kiev, mais aussi de différentes régions de l'Ukraine, sont opposés à la hausse de tarifs de l’énergie. Les manifestants arborent des banderoles sur lesquelles on peut lire "Non à la hausse de tarifs", "La hausse des prix, c'est le génocide du peuple", "Le Parti radical d’Oleg Liachko est la seule alternative au pouvoir mensonger".
Le député de la Rada suprême (parlement ukrainien) et le chef adjoint de la fraction du Parti radical Andreï Lozovoï estime que "le gouvernement a réduit le peuple à choisir entre l'achat de pain ou de médicaments". Selon lui, après les élections législatives (prévues le 25 octobre, ndlr) les habitants recevront les nouvelles factures pour les services communaux et des dizaines de milliers de personnes rejoindront les protestataires.
"Le pouvoir actuel a surpassé les "acquis" de Ianoukovitch, et tout le monde en est conscient", a souligné le député.
Les journalistes notent que le camp de protestataires est très bien organisé, avec les tentes toutes neuves, des stocks de vêtements chauds, et du bois de chauffage. Il va sans dire que l'attribut de tous les Maïdan (place centrale de Kiev ayant donné son nom à différents soulèvements) précédents, les fûts en acier à l'intérieur desquels il y a toujours du feu, sont présents dans le camp.
(Note F.E : Maïdan 2, le retour ! L'Ukraine c'est "un jour sans fin"... sans fin !)
Obama dit "non" aux livraisons d’armes à l’Ukraine.
Le président américain Barack Obama a mis son veto au projet de budget de la Défense des Etats-Unis pour l’année financière 2016.Le document en question, promulgué par les deux chambres du Congrès, aurait permis aux Etats-Unis de livrer des armes létales à l’Ukraine.
Auparavant, le porte-parole de la Maison Blanche Josh Earnest avait déclaré à plusieurs reprises que le président contestait la répartition de certains "fonds de réserve" incorporés dans le projet.
Selon lui, le gouvernement y voyait une "approche irresponsable" du financement de la défense du pays, et réprouvait en outre certains articles concernant "les obstacles à la fermeture de la prison de Guantanamo (Cuba)".
D'après le projet de budget, le montant total des crédits accordés à des fins militaires aurait dû s'élever à 612 milliards de dollars, dont 300 millions auraient éventuellement pu être employés afin octroyer à Kiev "une assistance appropriée dans le domaine de la sécurité et du renseignement".
Plusieurs membres de l'administration américaine avaient antérieurement proposé d'envoyer des armes létales en Ukraine, d'autres s'étant opposés à cette idée.
De son côté, Moscou avait mis en garde contre les fournitures d'armements en Ukraine, susceptibles de provoquer une escalade du conflit.
La plupart des hommes politiques européens s'étaient montrés hostiles à l'envoi d'armes à Kiev. Le chef de la diplomatie allemande Frank-Walter Steinmeier a pour sa part déclaré que ce serait une méthode contreproductive et risquée de régler la crise ukrainienne. Selon le ministre britannique de la Défense Michael Fallon et la ministre italienne de la Défense Roberta Pinotti, les livraisons d'armes à l'Ukraine entraîneraient l'aggravation du conflit dans le Donbass.
Selon des représentants du département d'Etat des Etats-Unis, Washington a "construit ce qui semble être une coalition efficace" afin de lutter contre l'EI.
(…) "Nous restons fidèles à notre approche appliquée afin de lutter contre le terrorisme, que cela soit la lutte contre le réseau Al-Qaïda ou le groupe Etat islamique (EI) dans la région (du Proche-Orient, ndlr)", a souligné le représentant du Département d'Etat US, commentant l'intervention du chef d'Etat russe lors de la 12e réunion annuelle du club de discussion international Valdaï à Sotchi.
Selon M.Toner, Washington a "mis sur pied ce qui semble être une coalition efficace" afin de lutter contre l'EI en Irak et en Syrie. Il a précisé qu'il ne s'agissait d'ailleurs que d'une des composantes de la stratégie antiterroriste américaine.
(Note F.E : Impayables ces ricains, quels comiques !)
(…) Cette déclaration constituait la réponse de la diplomatie américaine à l'appel de Vladimir Poutine à conjuguer les efforts de tous dans la lutte contre le terrorisme, en incluant notamment les forces armées de l'Irak et de la Syrie, des groupes des combattants kurdes, et des groupes d'opposition qui sont "réellement prêts à contribuer à la défaite des terroristes".
Lors de la réunion du club de discussion Valdaï, Vladimir Poutine a condamné les tentatives de diviser les groupes terroristes en "modérés" et "extrémistes" : "Il ne faut pas jouer sur les mots et diviser des terroristes en groupes modérés et non modérés. Il est temps que toute la communauté internationale comprenne enfin à qui on a affaire — il s'agit d'un ennemi de la civilisation, de l'humanité et de la culture mondiale, qui prône une idéologie de haine et de barbarie, qui ne respecte pas la morale, les valeurs des religions mondiales, y compris celles de l'islam, en ne faisant que le compromettre", a souligné le président russe.
Depuis août 2014, une coalition internationale conduite par les Etats-Unis intervient militairement contre l'Etat islamique, mais sans succès évident.
Le 30 septembre, l'Armée de l'air russe a entamé une opération militaire contre l'EI en Syrie. (…) Au total, depuis le début de l'opération aérienne l'aviation russe a réalisé plus de 900 vols en Syrie, détruisant plus de 800 sites des combattants du groupe djihadiste Etat islamique.