Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

10/08/2016

Crimée : la Russie réagira...

Deux militaires russes tués en Crimée.
La Russie ne tardera pas à réagir, déclare Vladimir Poutine.

Selon un bilan révisé, deux militaires russes ont trouvé la mort dans l'attaque des saboteurs ukrainiens en Crimée. La Russie ne tardera pas à y réagir, a déclaré le président russe Vladimir Poutine.

"La Russie a subi des pertes, deux militaires ont été tués. Nous n'allons pas rester de marbre face à cette action", a affirmé le président.

Une tentative de perpétrer un attentat en Crimée est un jeu "très dangereux", selon le chef d'Etat russe, et la Russie fera tout son possible pour assurer la sécurité dans la région, des mesures supplémentaires seront prises.

Il est inutile d'ailleurs de se rencontrer au G20 du format Normandie après l'attaque perpétrée, a fustigé M. Poutine.

"Ce sont des informations très inquiétantes. C'est vrai, nos services spéciaux ont déjoué l'infiltration d'un groupe de saboteurs du ministère ukrainien de la Défense sur le territoire criméen. Et bien sûr, une rencontre au format Normandie dans cette ambiance, surtout en Chine, est dénuée de tout sens", a-t-il souligné. "Selon toute apparence, ceux qui ont pris le pouvoir à Kiev et le détiennent toujours, continuent la terreur à la place de chercher des compromis, à la place de chercher une solution pacifique".

Il s'agit d'un acte stupide et criminel: stupide car il est impossible d'influencer les Criméens de cette manière et criminel puisque des gens auraient pu y périr — ce qui est de fait survenu.

Pourtant, la situation est plus inquiétante qu'on ne le croit, parce qu'il n'y a aucun autre sens dans l'attaque que de distraire l'attention du public ukrainien de son économie en crise, de multiples citoyens en situation précaire, a résumé M. Poutine.

Quant aux alliés occidentaux de l'Ukraine, ils doivent formuler leur position et décider s'ils souhaitent un règlement pacifique ou bien de nouvelles provocations. En premier cas, l'Occident doit exercer une pression en conséquence sur l'Etat ukrainien.

Dans la nuit du 7 au 8 août, des unités spéciales du ministère ukrainien de la Défense ont entrepris une tentative de percée dans la péninsule criméenne qui a été avortée. Deux militaires russes ont trouvé la mort dans le pilonnage depuis le territoire ukrainien.

Sputnik

Vova.jpg
© Sputnik. Alexei Druzhinin

20/11/2015

Les envoyer auprès de Lui, c’est mon affaire...

Vladimir Poutine :
« Pardonner aux terroristes, c’est le rôle de Dieu,
les envoyer auprès de Lui, c’est mon affaire ».

Un article paru sur Résistance Républicaine

--------------------------

« Pardonner aux terroristes, c’est le rôle de Dieu, les envoyer auprès de Lui, c’est mon affaire ». Ce sont les mots forts du Président de la Russie, Vladimir Poutine, en officialisant l’attentat terroriste djihadiste, qui a touché l’avion qui a explosé en Egypte avec 224 personnes à bord.

La journaliste de l’agence russe RT, Remi Maalouf, a publié sur son twitter ces déclarations, qui se sont répandues rapidement.
Pendant la conférence de presse dans laquelle on a communiqué les conclusions de l’attentat du Sinai, Poutine a averti publiquement les djihadistes : « Nous irons vous chercher jusqu’au bout du monde, et là, nous vous tuerons. »

« Sur le vol a explosé un artefact explosif d’une puissance de 1,5k de trilite. Le résultat a été la désintégration de l’appareil en plein vol» informa le chef du Service Fédéral d’Information (FSB, succédant à l’ancien KGB), Alexandre Bortnikov.

Vladimir Poutine a annoncé durant la conférence de presse que la Russie intensifiera ses bombardements en Syrie contre l’Etat Islamique : « Le travail de notre aviation de guerre non seulement doit continuer. Il doit s’intensifier de telle manière que les criminels comprennent que la vengeance est inéluctable. »
La guerre ne fait que commencer.

Publié Miércoles, 18 Noviembre 2015 / 16:12.
Escrito por Mediterráneo Digital, le journal politiquement incorrect.
Traduit de l’espagnol par Alain de Catalogne.

----------------------------------

Note/addentum de Résistance Républicaine : Je pense que les commentaires sont inutiles, on mesure le gouffre qu’il y a entre notre « flamby » et un vrai chef d’Etat déterminé !

Note/addentum de K. : entièrement d'accord ! 

article-1213807-0670F173000005DC-665_634x423.jpg

19/11/2015

Maraqqathon / L'indécente moquerie

Maraqqathon / L'indécente moquerie

Deux articles en provenance de l'excellent "Chroniques du Grand jeu" !  
(Découvert grâce à l'ami Oscar Stepanov ; nous l'en remercions !)
> http://www.chroniquesdugrandjeu.com/

-----------------------------

Maraqqathon 

"Le football est un sport qui se joue à 11 contre 11 et à la fin, c'est l'Allemagne qui gagne". Cette célèbre phrase d'un joueur anglais pourrait s'appliquer aux relations internationales : et à la fin, tout le monde s'aligne sur la position de Poutine...

Dernier exemple en date : Hollande, qui reprend mot pour mot l'idée de coalition internationale contre l'EI avancée par le président russe fin septembre à l'ONU. A l'époque, la réaction française avait été froide, Laurent "Al Qaeda fait du bon boulot" Fabius se battant encore contre ses vieux moulins à vent. Depuis, les attentats de Paris sont passés par là et ont dégrisé le Quichotte élyséen... Bon prince, Vladimirovitch ne lui tient pas rigueur et accepte même de coordonner les opérations militaires avec Paris, c'est-à-dire d'autoriser le passage à travers sa bulle électronique des avions français décollant du Charles-de-Gaulle. Les Russes ont-ils demandé quelque chose en échange ? Peut-être que Paris baisse d'un ton sur son mantra favori depuis des années - "Assad doit partir". Lavrov est en tout cas intraitable sur la question.

Les Russes se sentent forts car l'évolution de la situation leur donne raison. Au cours de l'étonnant impromptu entre Obama et Poutine, le président états-unien a semble-t-il mis de l'eau dans son coca cola et s'est rapproché de la position russe. Il faut dire que Barack à frite est un peu perdu dans ce maelström... Plus possible maintenant de bombarder à côté des cibles daéchiques - la pression internationale est trop forte - et le Pentagone grince des dents.

Quant à Vladimirovitch, il a enfoncé le clou, se permettant d'ironiser en public sur le fait que plusieurs pays du G20 finançaient Daech (les oreilles ont dû siffler à Riyad et Ankara). Dernière petite pique à l'adresse des Occidentaux : "Ils ont peur de nous donner des informations sur les territoires que nous ne devons pas frapper [occupés par les "rebelles modérés", ndlr], craignant que cela devienne l’endroit exact de nos frappes futures et que nous allons les trahir. Il est évident que ce point de vue est basé sur leur propre conception de la décence humaine". Pan, dans les dents...

Sur le terrain, Damas progresse. L'armée loyaliste est à 2 petits km de Palmyre. La bataille pour la cité antique, et les destructions irréparables qu'elle causera, risque de fendre le coeur à tous les amoureux d'histoire. Au nord, dans la bataille d'Alep, l'aéroport stratégique de Kweires a été libéré après deux ans de siège de l'EI :

Après la confirmation que le vol reliant Charm el Cheikh à Saint-Pétersbourg avait bien été l'objet d'un attentat, les bombardiers stratégiques russes sont entrés en action, doublant le nombre de frappes aériennes. Et comme la France s'y met (enfin), Raqqa vit des jours difficiles. Des rapports font état de la fuite de certains bataillons daéchiques.

C'est maintenant une course poursuite. Les Russes espéraient en finir avec les chéris salafistes de l'Occident - les si modérés Al Nosra et Ahrar al Cham - avant de se tourner réellement contre l'EI. De même, les Etats-Unis pensaient pouvoir passer des années à rater leur cible, maintenant ce point d'abcès qu'est le califat au beau milieu de l'arc chiite. Les derniers événements ont irrémédiablement changé la donne, pour les uns comme pour les autres.

Quant aux Turcs, ils sont un peu désespérés d'établir leur zone tampon à la frontière turque, entre Azaz et Jarablus, au milieu des deux zones contrôlées par les YPG kurdes. Erdogan prévoit d'envoyer 10 000 soldats afin de fournir des armes à Daech protéger les populations civiles (défense de rire). Le hasard faisant bien les choses, c'est aussi par là que devait passer le gazoduc qatari...

Les Russes, et plus généralement le groupe 4+1 (Russie, Iran, Syrie, Irak + Hezbollah), ont dit niet et maintenant que le califat n'a plus grand espoir de se maintenir encore bien longtemps, le projet du sultan du sarin paraît quelque peu inutile. Mais qui sait avec lui...

Chroniques du Grand jeu / Article source. 

ob_d50e73_eeuu-y-rusia-en-siria.jpg

------------------------------

L'indécente moquerie

"Dieu se rit des hommes qui déplorent les effets dont ils chérissent les causes" (Bossuet)

L'hypocrisie autour des attentats de Paris, complaisamment reproduite par des médias en dessous de tout, est si indécente qu'il est nécessaire de remettre les points sur les i, par simple respect pour la mémoire des victimes. Les cofondateurs de l'Etat Islamique viennent aujourd'hui verser des larmes de crocodile ; au royaume de la com', le foutage de gueule est roi.

Obama fut l'un des premiers à exprimer ses condoléances et sa "sympathie". Il ne nous a malheureusement pas expliqué pourquoi son pays a amoureusement accompagné la montée en puissance de Daech. Des documents déclassifiés du DIA (le renseignement militaire américain) datant de 2012 montrent que les Etats-Unis, ses alliés du Golfe et la Turquie souhaitaient favoriser la création d'une "principauté salafiste" dans l'est de la Syrie "afin d'isoler le régime" Assad. Le directeur de l'époque du DIA, le général Michael Flynn, a avoué que l'administration Obama était parfaitement au courant de ce qui allait arriver et que c'était souhaité ("une décision délibérée").

Erdogan a fait part de sa compassion, c'est gentil à lui... Il n'est cependant un secret pour personne que le sultan soutient à bout de bras Al Qaeda, à qui il a été jusqu'à fournir du sarin, et surtout l'Etat Islamique, ce qu'a reconnu le vice-président US Biden l'année dernière. Pour continuer à alimenter Daech en armes, Ankara est même prêt à faire la guerre aux Kurdes, ce qui ne semble absolument pas gêner l'Occident prêt à toutes les compromissions. Mais après tout, n'est-ce pas Fabius qui déclarait qu'Al Nosra (= Al Qaeda en Syrie) faisait "du bon boulot" ?

L'Arabie saoudite et le Qatar se sont fendus d'un communiqué pour déplorer les attaques de Paris. On aimerait qu'ils déplorent également les milliards de pétrodollars qu'ils déversent chaque année pour financer des milliers d'écoles coraniques dans le monde promouvant leur vision fondamentaliste de l'islam, véritables usines à terroristes. On aimerait qu'ils déplorent le fait d'avoir, après Al Qaeda dans les années 80, une nouvelle fois aidé et armé un monstre - Daech - censé casser l'arc chiite que leur mentalité moyenâgeuse et sectaire craignait plus que tout. Secret de polichinelle éventé par Biden encore, ou par le général Clarke, gens peu suspects de "conspirationnisme". Cela n'empêche pourtant pas nos dirigeants d'aller se vautrer dans les ors des palais saoudiens pour signer des contrats.

Quant à Merkel et son pathétique "nous mènerons le combat ensemble", qu'elle nous explique déjà comment a pu lui venir l'idée abracadabrante de vouloir, pour les beaux yeux du patronat allemand à la recherche de main d'oeuvre bon marché, ouvrir l'Europe à des millions de réfugiés parmi lesquels s'étaient évidemment infiltrés des terroristes, comme le répétaient les services de renseignement. L'un des tueurs de vendredi avait un passeport syrien... Combien d'autres dans des cellules dormantes ?

N'est-ce pas cette même clique de dirigeants occidentaux, pétromonarchiques et turc qui ont, tous ensemble, semé le chaos en Irak, en Libye et en Syrie, détruisant les structures étatiques fragiles de ces pays, ouvrant la voix à la guerre civile et à l'anarchie, créant d'énormes sanctuaires djihadistes dont Ben Laden n'aurait même pas pu rêver ?

Je n'ai jamais été adepte du "tous pourris", formule généralement creuse et qui ne règle rien. Mais il est difficile en l'occurrence de penser autre chose...

Chroniques du Grand jeu / Article source

ob_a70e30_ruban-noir.jpg

28/10/2015

Des ennemis de la civilisation et de l'humanité...

Syrie :

 

Les arguments de Poutine

prennent du poids à l’étranger.

 

 

Des experts et médias internationaux commentent les récents propos concernant la Syrie émis par le président russe Vladimir Poutine lors de la 12e réunion du Club de discussion international Valdaï.

 

De nombreux hommes politiques, experts et médias internationaux reconnaissent que les arguments concernant la Syrie et la lutte contre le terrorisme avancés par le président russe Vladimir Poutine lors de la récente réunion du Club de discussion international Valdaï à Sotchi sont convaincants.

 

Plusieurs éditions de renom prêtent attention aux propos sarcastiques du dirigeant russe sur l'opposition syrienne dite "modérée" que les Etats-Unis devraient arrêter de financer et armer.

 

"La communauté internationale doit comprendre à qui nous avons affaire. Ce sont des ennemis de la civilisation, de l'humanité et de la culture mondiale qui apportent l'idéologie de la haine et de la barbarie, portent atteinte aux principes de la morale, aux valeurs des religions mondiales, y compris de l'islam qu'ils compromettent. Il ne faut pas jouer sur les mots en parlant des terroristes modérés et non modérés. Je voudrais comprendre où est la différence. Les bandits "modérés", tuent-ils un nombre modéré de gens où utilisent-ils des méthodes douces pour décapiter leurs victimes ?", a notamment déclaré M.Poutine.

 

Le journal britannique Guardian a même titré son article "Poutine accuse les Etats-Unis de soutenir le terrorisme au Proche-Orient".

 

Selon le journaliste du Guardian, Jonathan Steele : "les Etats-Unis soutiennent indirectement les terroristes, parce que les Saoudiens, le Qatar et la Turquie fournissent des armes et d'autres matériels militaires à l'EI et les Etats-Unis ne protestent pas contre ces actions. Ces pays sont des alliés des USA, il s'agit donc d'une assistance directe".

 

Un observateur du journal américain Huffington Post qualifie aussi de convaincants les arguments de Moscou.

 

"Il est impossible de combattre les islamistes qui montent en puissance en Syrie, sans préserver l'Etat syrien. Si l'Etat syrien ne peut pas exister sans Bachar el-Assad, l'existence de son régime devient donc une condition sine qua non de la lutte antiterroriste et ceux qui s'y opposent se rangent du côté des terroristes", indique le Huffington Post.

 

Il est à noter que les Etats-Unis continuent de larguer des armes en Syrie destinées à "l'opposition modérée".

 

Selon le professeur à Harvard, Timothy Colton, Washington s'est perdu dans ses propres intrigues proche-orientales.

 

"La politique américaine est paralysée par la complexité de la situation. Ces dernières décennies, les Etats-Unis s'ingèrent souvent dans les conflits intérieurs d'autres Etats et s'entraînent progressivement dans des guerres interminables qu'ils ne remportent jamais. Cette guerre ne touche pas les Etats-Unis, mais elle porte déjà préjudice à leurs alliés européens", a estimé M.Colton.

 

L'establishment américain a dû mal à renoncer à l'idée d'une domination mondiale des Etats-Unis. Or plusieurs analystes appellent Washington à le faire au nom de la paix.

 

Selon l'analyste politique syrien Bassam Abou Abdallah, "l'opération militaire russe en Syrie a modifié l'équilibre des forces dans le pays et dans l'ensemble de la région. La situation devrait changer d'ici quatre mois, sur le plan militaire et politique. Il s'agit avant tout de l'attitude à l'égard du président syrien Bachar el-Assad que les Etats-Unis, la Turquie, l'Arabie saoudite et le Qatar considèrent toujours comme leur ennemi".

 

"Si la Syrie s'effondre et se divise en plusieurs petits Etats, cela entraînera l'effondrement de l'Irak, le début d'un conflit au Liban et mettra en question l'intégrité des Etats comme la Turquie", estime Elena Souponina, conseillère du directeur de l'Institut russe des études stratégiques.

 

Selon un sondage réalisé par la chaîne Fox News, seuls 19% des Américains pensent comme le président Obama que la Russie est faible et désespérée. Mais 52% des Américains estiment que M.Obama lui-même est faible et indécis.

"Cela montre que le peuple américain n'est pas dupe des mensonges diffusés par la Maison Blanche et la plupart des médias influents", a indiqué Patrick Caddell, ancien analyste de l'administration de Jimmy Carter, lors d'une émission de Fox News.

 

Le journal américain New York Times a récemment déclaré que la Russie vit "dans un univers parallèle" du point de vue de l'information. Mais ces derniers temps de nombreux hommes politiques et médias occidentaux commencent à comprendre que la politique occidentale de deux poids deux mesures donne de mauvais fruits et la crise syrienne en est la preuve.

 

Sputnik / article source

 1019061432.jpg

23/10/2015

Ukraine : "un jour sans fin"...

Un millier de protestataires plantent leurs tentes à Kiev.

 

Malgré un temps frais et la pluie, le nombre de protestataires réclamant la démission du gouvernement ukrainien continue d'augmenter ces derniers jours. 

 

 

Près d'un millier de personnes exigeant la démission du gouvernement ukrainien ont installé des tentes près du bâtiment du conseil des ministres à Kiev, annoncent vendredi les médias locaux.

 

Les protestataires, venus non seulement de Kiev, mais aussi de différentes régions de l'Ukraine, sont opposés à la hausse de tarifs de l’énergie. Les manifestants arborent des banderoles sur lesquelles on peut lire "Non à la hausse de tarifs", "La hausse des prix, c'est le génocide du peuple", "Le Parti radical d’Oleg Liachko est la seule alternative au pouvoir mensonger".

 

Le député de la Rada suprême (parlement ukrainien) et le chef adjoint de la fraction du Parti radical Andreï Lozovoï estime que "le gouvernement a réduit le peuple à choisir entre l'achat de pain ou de médicaments". Selon lui, après les élections législatives (prévues le 25 octobre, ndlr) les habitants recevront les nouvelles factures pour les services communaux et des dizaines de milliers de personnes rejoindront les protestataires.

 

"Le pouvoir actuel a surpassé les "acquis" de Ianoukovitch, et tout le monde en est conscient", a souligné le député.

 

Les journalistes notent que le camp de protestataires est très bien organisé, avec les tentes toutes neuves, des stocks de vêtements chauds, et du bois de chauffage. Il va sans dire que l'attribut de tous les Maïdan (place centrale de Kiev ayant donné son nom à différents soulèvements) précédents, les fûts en acier à l'intérieur desquels il y a toujours du feu, sont présents dans le camp.

(Note F.E : Maïdan 2, le retour ! L'Ukraine c'est "un jour sans fin"... sans fin !)

 

 

http://fr.sputniknews.com/international/20151023/1019027734/Ukraine.html

1019027823.jpg

 ----------------------------------------

 

Obama dit "non" aux livraisons d’armes à l’Ukraine.

 

Le président américain Barack Obama a mis son veto au projet de budget de la Défense des Etats-Unis pour l’année financière 2016.Le document en question, promulgué par les deux chambres du Congrès, aurait permis aux Etats-Unis de livrer des armes létales à l’Ukraine.

 
Auparavant, le porte-parole de la Maison Blanche Josh Earnest avait déclaré à plusieurs reprises que le président contestait la répartition de certains "fonds de réserve" incorporés dans le projet.
 
Selon lui, le gouvernement y voyait une "approche irresponsable" du financement de la défense du pays, et réprouvait en outre certains articles concernant "les obstacles à la fermeture de la prison de Guantanamo (Cuba)".

 

D'après le projet de budget, le montant total des crédits accordés à des fins militaires aurait dû s'élever à 612 milliards de dollars, dont 300 millions auraient éventuellement pu être employés afin octroyer à Kiev "une assistance appropriée dans le domaine de la sécurité et du renseignement".

 

Plusieurs membres de l'administration américaine avaient antérieurement proposé d'envoyer des armes létales en Ukraine, d'autres s'étant opposés à cette idée. 

 

De son côté, Moscou avait mis en garde contre les fournitures d'armements en Ukraine, susceptibles de provoquer une escalade du conflit.

 

La plupart des hommes politiques européens s'étaient montrés hostiles à l'envoi d'armes à Kiev. Le chef de la diplomatie allemande Frank-Walter Steinmeier a pour sa part déclaré que ce serait une méthode contreproductive et risquée de régler la crise ukrainienne. Selon le ministre britannique de la Défense Michael Fallon et la ministre italienne de la Défense Roberta Pinotti, les livraisons d'armes à l'Ukraine entraîneraient l'aggravation du conflit dans le Donbass.

 

 

http://fr.sputniknews.com/defense/20151023/1019027266/obama-veto...

 

-----------------------------------------

 

Lire aussi :

 

La Russie prête à examiner une demande d’aide militaire de Bagdad.

  

Lutte anti-EI : les critiques de Poutine font tiquer Washington

 

Selon des représentants du département d'Etat des Etats-Unis, Washington a "construit ce qui semble être une coalition efficace" afin de lutter contre l'EI. 

 

(…) "Nous restons fidèles à notre approche appliquée afin de lutter contre le terrorisme, que cela soit la lutte contre le réseau Al-Qaïda ou le groupe Etat islamique (EI) dans la région (du Proche-Orient, ndlr)", a souligné le représentant du Département d'Etat US, commentant l'intervention du chef d'Etat russe lors de la 12e réunion annuelle du club de discussion international Valdaï à Sotchi.

 

Selon M.Toner, Washington a "mis sur pied ce qui semble être une coalition efficace" afin de lutter contre l'EI en Irak et en Syrie. Il a précisé qu'il ne s'agissait d'ailleurs que d'une des composantes de la stratégie antiterroriste américaine. 

(Note F.E : Impayables ces ricains, quels comiques !)

 

 

(…) Cette déclaration constituait la réponse de la diplomatie américaine à l'appel de Vladimir Poutine à conjuguer les efforts de tous dans la lutte contre le terrorisme, en incluant notamment les forces armées de l'Irak et de la Syrie, des groupes des combattants kurdes, et des groupes d'opposition qui sont "réellement prêts à contribuer à la défaite des terroristes".

 

Lors de la réunion du club de discussion Valdaï, Vladimir Poutine a condamné les tentatives de diviser les groupes terroristes en "modérés" et "extrémistes" : "Il ne faut pas jouer sur les mots et diviser des terroristes en groupes modérés et non modérés. Il est temps que toute la communauté internationale comprenne enfin à qui on a affaire — il s'agit d'un ennemi de la civilisation, de l'humanité et de la culture mondiale, qui prône une idéologie de haine et de barbarie, qui ne respecte pas la morale, les valeurs des religions mondiales, y compris celles de l'islam, en ne faisant que le compromettre", a souligné le président russe.

 

Depuis août 2014, une coalition internationale conduite par les Etats-Unis intervient militairement contre l'Etat islamique, mais sans succès évident.

Le 30 septembre, l'Armée de l'air russe a entamé une opération militaire contre l'EI en Syrie. (…) Au total, depuis le début de l'opération aérienne l'aviation russe a réalisé plus de 900 vols en Syrie, détruisant plus de 800 sites des combattants du groupe djihadiste Etat islamique.

 

1019024668.jpg

Photo : Anton Denisov

29/07/2015

« Pour discuter des affaires européennes, il faut aller aux Etats-Unis »

« Pour discuter des affaires européennes,

il faut aller aux Etats-Unis ».

 

27 juil. 2015 

 

 

Dans une interview à la chaîne suisse RTS, Vladimir Poutine a une nouvelle fois appelé les pays européens à montrer plus d’indépendance par rapport aux Etats-Unis.

 

---------------------------------------------

 

Question : Monsieur le Président, bonsoir. Merci beaucoup de nous accorder du temps pour cet entretien.

 

Vladimir Poutine, président russe (V.P.) : (répond en français) : Bonsoir.

 

Question : Nous sommes actuellement à Saint-Pétersbourg à l'occasion de la cérémonie du tirage au sort de la Coupe du Monde de football 2018, qui se tiendra en Russie et à laquelle vous consacrez beaucoup de votre énergie.

 

V. P. : Oui c'est juste. Ce dont je vous félicite ainsi que nous-mêmes.

Je vais être franc. En vérité, et ce n'est pas une révélation, nous n'avons pas d'ambitions particulières dans ce futur championnat, même si nous attendons de notre équipe qu’elle fasse bonne figure.

Quant à l'organisation de ce tournoi, notre but est conforme aux objectifs de la FIFA, précisément, à celui d'élargir la géographie de football. Sans parler du fait que la Russie est un très grand pays : le plus vaste au monde et le plus peuplé d'Europe.

De plus, nous avons un régime de libre circulation sans visa, avec presque toutes les anciennes républiques de l'Union Soviétique (qui sont actuellement des états indépendants). C’est pourquoi cet évènement sera important non seulement pour la Russie, mais aussi pour tous nos voisins les plus proches.

 

Question : Vous êtes un ami de monsieur Blatter, vous lui avez témoigné votre soutien.

 

V. P. : On ne se connaissait pas avant de soumettre notre candidature pour l’organisation de la Coupe du Monde 2018. Au cours de ce travail commun nous avons eu beaucoup d'entretiens avec les représentants du comité exécutif de la FIFA, avec les commissions qui visitaient notre pays et avec monsieur Blatter lui-même. Nous sommes restés en très bons termes, tant professionnels que personnels.

 

Question : En ce qui concerne le procès qui a lieu actuellement en Suisse, pensez-vous que les États-Unis y soient impliqués d'une certaine manière ?

 

V. P. : Les États-Unis, pour autant que je sache, étaient parmi les candidats à l’organisation de la Coupe du Monde 2022.

 

Question : Croyez-vous que c’est une vengeance de leur part ?

 

V. P. : Je n'ai pas fini... Alors que leur allié européen le plus proche – la Grande Bretagne – avait déposé sa candidature pour 2018. Et la manière dont se présente cette lutte contre la corruption, me fait penser qu'il ne s'agit que d'une suite de la compétition pour 2018 et 2022.

Personne n’est opposé à la lutte contre la corruption, au contraire. Et je pense même que cette lutte doit être encore plus résolue. Mais il existe des normes juridiques internationales selon lesquelles, lorsqu’on soupçonne quelqu’un d’être en infraction avec la loi, des données doivent être collectées et transférées au parquet du pays dont le citoyen a violé la loi. Et cela n'a rien à voir avec la méthode selon laquelle un pays débarque n’importe où dans le monde, interpelle qui bon lui semble et le traîne dans l'une de ses prisons. Je trouve cela inadmissible.

Mais je le répète : cela ne signifie pas qu'il faut renoncer à lutter contre la corruption.

 

Question : Monsieur le Président, une question assez importante pour vous et les USA. Les actions initiées dans le cadre des événements à la FIFA, signifient-elles, selon vous, le retour à une certaine forme de politique impérialiste des États-Unis ?

 

V. P. : Un retour ? Cela fait longtemps qu'une telle politique est menée. Il ne s'agit que de son intensification. Je l’ai souvent dit publiquement et je ne suis pas seul à le dire. Aux États-Unis, des commentateurs politiques disent les mêmes choses et emploient les mêmes termes. Ces spécialistes américains de la politique extérieure et intérieure considèrent que ce penchant impérialiste ne fait que nuire aux États-Unis eux-mêmes.

Cette position n'est pas de l'anti-américanisme. Nous respectons et apprécions beaucoup les États-Unis et surtout le peuple américain. Je trouve seulement que ces actions unilatérales, ainsi que l'extension de la juridiction d'un État au-delà des ses propres frontières, à l'échelle mondiale, sont inadmissibles et destructrices pour les relations internationales.

 

Question : L'opinion des pays occidentaux concernant votre personnalité est partagée. Comme vous le savez, certains vous admirent, d'autres vous critiquent. Quand vous avez évoqué l'arsenal nucléaire dans vos discours, nombreux sont ceux qui y ont vu une menace.

 

V. P. : Les gens qui disent cela sont soit malhonnêtes, soit inattentifs. La nouvelle course aux armements a commencé quand les États-Unis ont opéré un retrait unilatéral du Traité anti-missiles balistiques. En effet, cet accord était la pierre angulaire du système de sécurité globale. Et quand les États-Unis s’en sont retirés et ont lancé la création d'un système antimissile comme partie de leur système global d’armes stratégiques, nous avons tout de suite dit que nous serions obligés de prendre des mesures en réaction, pour maintenir l'équilibre.

Je veux dire une chose très importante : nous le faisons pour nous même, pour la sécurité de la Fédération de Russie, mais aussi pour le monde entier, car c’est la stabilité stratégique qui est en jeu et elle est assurée par un équilibre des forces.

 

Question : Nous nous trouvons à Saint-Pétersbourg, ville qui a beaucoup souffert de la guerre. A ce que je sais, vos grands-parents ont justement vécu...

 

V.P. : C'étaient mes parents. Mon frère est mort ici pendant le siège, je ne l'ai jamais vu.

 

Question : Une nouvelle guerre en Europe est-elle possible ?

 

V.P : J’espère que non. Mais il faudrait que l’Europe manifeste davantage son indépendance et sa souveraineté et qu’elle soit capable de défendre ses intérêts internationaux, les intérêts de ses peuples et de ses pays.

L’équilibre stratégique, c’est ce qui a garanti la paix dans le monde et n’a pas permis aux grands conflits militaires d’éclater en Europe et dans le monde entier. Et quand les Etats-Unis sont sortis de l’accord, ils ont dit : nous créons un système antimissile, pas contre vous, nous voulons développer notre force de frappe, faites ce que vous voulez, nous partons du principe que ce n’est pas contre vous.

Nous faisons ce que nous avons toujours dit. Le système global de défense antimissile coûte cher. Et on ne sait toujours pas aujourd’hui dans quelle mesure il est effectif. Nous développons des systèmes de frappes capables de surmonter n’importe quel système de défense antimissile. Ce que j’ai annoncé il n’y a pas longtemps est dans nos plans depuis quelques années. Cela avait été annoncé il y a longtemps.

 

Question : Vous avez dit que vous voudriez que l’Europe soit plus indépendante. Par exemple, en ce qui concerne l’Europe de l’époque de Gaulle, de Mitterrand. Quelle est votre attitude envers ce que se passe sur ce plan ?

 

V.P. : Je finis quand même la question précédente.

Toutes nos actions dans le domaine de la défense stratégique sont tout à fait conformes aux obligations internationales russes, notamment dans le cadre de l’accord avec les Etats-Unis sur l’armement stratégique.

Maintenant à propos de la souveraineté. L’adhésion à toute organisation politico-militaire, à un bloc politico-militaire, implique un refus volontaire à certaine partie de sa souveraineté.

Je pense que la France est sortie de l’organisation militaire de l’Otan à l’époque afin de garder sa souveraineté dans le cadre du bloc militaire. Analyser la politique extérieure des pays européens n’est pas notre affaire. Mais convenez que si nous devons discuter des affaires européennes avec les partenaires européens à Washington, ce n’est pas intéressant.

 

Question : Monsieur le Président, un changement assez ironique intervient pour l’instant dans l’histoire. Les forces européennes de droites ou même d’extrême droite vous soutiennent plus que les forces de gauche. C’est par exemple, Marie Le Pen en France, l’UDC en Suisse. Qu’en pensez-vous ?

 

V.P. : Je pense que ce n’est pas un soutien pour ma personne mais la conscience de leur propre intérêt national , tel que ces forces politiques le conçoivent.

Dans le monde et dans les pays européens, certains mouvements tectoniques se sont produits dans la conscience collective pour protéger les intérêts nationaux. Regardez comment l’Europe fait face à un problème concret, les flux de migrants. Est-ce que l’Europe a pris des décisions qui ont finalement abouti à cette situation ? Il faut être franc et honnête : ces décisions ont été prises outre Atlantique et c’est l’Europe qui doit faire face au problème.

 

Question : Vous voulez dire les Etats-Unis ?

 

V. P. : Bien sûr. C’est un exemple, il y en a beaucoup. Mais cela ne signifie pas, je l’ai déjà dit, que nous devons et ce n’est pas ce que je cherche, diaboliser la politique des Etats-Unis. Ils mènent leur politique comme ils le jugent nécessaire pour leurs intérêts.

Il faut rechercher un équilibre des intérêts, relancer notre collaboration et lui donner un nouvel élan au niveau du Conseil de sécurité de l'ONU. Les États-Unis sont évidemment une grande puissance, que le peuple américain a réussi à créer en quelques siècles seulement, ce qui est un résultat admirable. Mais cela ne signifie pas que les autorités américaines actuelles ont le droit de parcourir le monde entier pour arrêter n'importe-qui et le traîner dans leurs prisons. Elles n'ont pas le droit non plus d'agir selon le principe « qui n'est pas avec nous, est contre nous ».

Nous devons être patients et travailler avec nos collègues américains pour trouver des solutions comme nous le faisons dans certains domaines de notre collaboration. Par exemple, comme c'était le cas avec le problème du programme nucléaire iranien.

 

Question : Vous avez été parmi les premiers à mener une lutte contre le terrorisme islamiste. Pensez-vous que les Européens sont aujourd’hui de votre côté sur cette question ?

 

V. P. : Tout au début de cette lutte, quand nous avons rencontré des problèmes chez nous, dans le Caucase, j'ai été très étonné de constater que même les preuves démontrant que nous faisions face à une menace terroriste, que nous menions une guerre contre Al-Qaïda, ne nous ont apporté aucun soutien. Et quand je demandais à mes collègues, y compris en Europe : « Ne voyez-vous pas ce qui se passe ? », ils répondaient : « Si, nous voyons. Mais un ensemble de considérations de politique intérieure et internationale fait que nous ne pouvons pas vous soutenir. » Je leur disais alors : « Vous ne pouvez pas nous aider ? Dans ce cas, ne le faites pas ! Mais au moins, ne nous nuisez pas ».

Je vois maintenant que la situation a changé, c'est vrai. L'Europe, comme les États-Unis se sont rendus compte du danger de l'extrémisme et se sont réellement impliqué dans cette lutte. Un proverbe populaire chez nous dit : « Mieux vaut tard que jamais. » Mais nous espérons beaucoup que nous allons également mener un dialogue sur d'autres questions, telles que la résolution de la crise ukrainienne et des questions économiques, et que nous allons trouver des solutions acceptables pour tous.

Je pense que c'est tout ce qu'on peut dire à propos de la FIFA.

 

Question : Une dernière question, monsieur le Président. Nous avons à dessein commencé par parler de Blatter. En ce qui concerne Angela Merkel, elle fait partie de vos collègues avec qui vous communiquez très souvent. Elle parle allemand. D'habitude vos conversations sont en allemand ?

 

V. P. : Oui, en règle générale, nous parlons en allemand.

A propos de monsieur Blatter, je voudrais terminer, car nous avons commencé par ce sujet. Nous savons tous ce qui se passe autour de lui en ce moment. Je ne veux pas rentrer dans le détail, mais je ne crois pas un mot des accusations de corruption dont il est personnellement l’objet.

Et je pense que les personnes comme monsieur Blatter, les chefs d'autres grandes fédérations sportives internationales, des comités olympiques, ces gens méritent une reconnaissance et une gratitude particulière de la part des organisations publiques. Et tant qu’à décerner des prix Nobel, c'est bien à ce type de gens qu'il faudrait les accorder, car ils améliorent les mécanismes de la coopération entre les pays et contribuent énormément au développement des relations de « bon voisinage » entre les peuples et les États.

 

Question : Une dernière question, monsieur le Président. La dernière que j'aimerais poser. En Europe on vous présente comme un nouveau Staline. Il y a des gens qui vous considèrent comme un impérialiste. Il y a aussi ceux qui vous apprécient, mais il y en a d'autres qui brossent un tel portrait de votre personne. Il y a même des gens qui disent, qu'après toutes ces années au pouvoir, vous êtes devenu fou. Que répondriez-vous à ces gens ?

 

V. P. : Après notre interview, croyez-vous que je suis fou ?

 

Question : Vous gardez le sourire, malgré tous ces préjugés.

 

V. P. : Cela fait partie de la lutte politique. C'est une partie de ma vie depuis un certain nombre d'années. J'essaie de ne pas y accorder trop d'attention. Je fais juste ce que j’estime nécessaire, dans l’intérêt de mon pays et de mon peuple.

Il n'est pas dans l'intérêt de la Russie d’être en conflit avec d'autres pays, mais nous sommes parfois bien obligés de défendre nos intérêts, et sans aucun doute, nous allons le faire. Mais pas en choisissant la voie de la confrontation et à plus forte raison de la confrontation militaire, mais plutôt celle des compromis et de solutions mutuellement acceptables.

Avec votre aide, j'aimerais m'adresser non à ceux qui me critiquent, mais à ceux qui me soutiennent. Je veux les remercier de ce soutien, et leur dire qu’ensemble, nous allons continuer à aller de l'avant. Et en premier lieu, je ne parle pas de ceux qui brossent des portraits, mais de ceux qui apprécient ce que nous faisons et sont intérieurement d'accord avec cela.

Merci beaucoup (dit en français).

 

http://francais.rt.com/international/4924-poutine-discuter-affaires-europennes

55b681fcc461886e328b4613 (1).jpg

18/06/2015

Pourquoi l’Occident réclame-t-il le départ de Poutine ?

Pourquoi l’Occident

réclame-t-il le départ de Poutine ?


13 juin 2015


Dans le cadre d’une escalade dont la dimension verbale constitue vraisemblablement la partie émergée de l’iceberg, en Russie les observateurs du monde politique réagissent de plus en plus vivement aux pressions, de plus en plus intenses, exercées par l’Occident sur la vie politique intérieure de la Russie. Nikolaï Starikov est l’un de ces observateurs. Co-Président du « Parti de la Grande Patrie » (Партия  Великое Отечество), écrivain prolifique, il est membre permanent du Club d’Izborsk. Le texte ci-dessous a été publié sur son blog le 9 juin 2015.

 

-----------------------------------------

 

A la veille du sommet réunissant les pays occidentaux du G7, le Premier Ministre du Canada, Steven Harper s’est livré à une déclaration très curieuse. Ses paroles représentaient un signal direct à l’élite mondiale, et bien entendu, y compris à l’élite de Russie. Il s’agit pour nous d’un excellent prétexte pour nous souvenir de certains faits historiques et réfléchir à ce en quoi constitue un État souverain.


« La Russie ne pourra réintégrer le G8 tant que Vladimir Poutine se trouvera au pouvoir dans ce pays… Je ne pense pas que la Russie sous Vladimir Poutine puisse faire partie du G7, point. Le Canada s’est exprimé très, très fortement contre la possibilité de permettre à Poutine de s’asseoir à la table avec les sept. Pour que la Russie y revienne, il faut un consensus, mais il n’y en aura pas », a souligné le chef du Gouvernement canadien.

Le monde politique s’exprime surtout à travers les allusions et les demi-tons. Les paroles du Premier Ministre canadiens furent prononcées sur un ton dur ; il ne s’agit pas d’un simple « jugement de valeur », mais bien d’un signal direct. Et il suit de très près celui qui fut émis par la Reine d’Angleterre lors de son discours du trône du 27 mai 2015, au cours duquel elle s’exprima durement à l’égard de la Russie, déclarant que la Grande Bretagne continuerait à exercer des pressions sur la Russie.

Sous nos yeux, l’allusion se teinte d’un soupçon d’ultimatum. Un ultimatum interdisant « d’entretenir de bonnes relations avec la Russie de Poutine » est adressé à l’élite mondiale. Il a été renforcé à travers la flagellation publique de la FIFA et de son dirigeant, Joseph Blatter. Depuis longtemps, l’Occident envoie des allusions à l’élite de Russie, mais pour la première fois, le message transmis au moyen de celles-ci est parfaitement clair. Le personnage de Poutine ne fait pas du tout notre affaire à nous, l’Occident, et ce n’est pas près de s’arranger. Cela signifie que si vous voulez parvenir à la normalisation de nos relations et les porter au bon niveau qu’elles connurent, vous devez vous occuper de ce problème.


Cela revient en quelque sorte à nous inviter à un coup d’État, peu importe la forme qu’il adoptera. La forme est secondaire. Ce qui est essentiel, c’est que  la Russie mette à sa tête n’importe qui, mais pas le Président actuel.

Rien de neuf en cela. Déjà en 2011, place du Marais à Moscou, on pouvait entendre des slogans semblables dans la bouche des meneurs de tous ceux qui portaient un petit ruban blanc à la boutonnière : « Poutine doit partir ». Pourquoi demandaient-ils cela et que se passa-t-il en fin de compte ? On comprend mieux avec les événements d’Ukraine sous les yeux. La situation aurait été bien pire en Russie. Vladimir Vladimirovitch Poutine, on peut l’aimer, ou pas, mais un esprit sain ne pourra nier certains faits. L’exemple de l’Ukraine a montré la rapidité avec laquelle « un pays paisible vivant des contradictions et des difficultés » peut se transformer en un pays en guerre et expérimentant des problèmes gigantesques ; en fait, un pays en train de s’écrouler dans l’abîme.


La Russie connaît de nombreux problèmes ; ce n’est un secret pour personne. L’expérience d’un glissement rapide vers la guerre civile, nous l’avons vécue. En 1917-1918, mais aussi en 2014, en Ukraine. Car nous formons un seul peuple avec les citoyens d’Ukraine. Les gens qui vivent là sont les mêmes qu’en Russie. Et l’expérience effroyable du Donbass, c’est donc aussi l’expérience de notre peuple. Un seul peuple.

Ainsi, les attitudes envers le Président en poste peuvent varier largement (Les derniers sondages indiquent toutefois le maintien d’un soutien très élevé à Poutine ; approximativement 85%. Aucun autre politicien au monde ne peut se targuer de cela), mais on ne peut contester le rôle fondamental qu’il joue dans le processus de cohésion sociale, de la formation de notre unité, du lissage de nos contradictions. Aujourd’hui, Vladimir Poutine est pour la Russie un authentique dirigeant national. Voilà pourquoi il ne convient pas à l’Occident.


Prenons un exemple parmi tant d’autres. Poutine parvint à mettre un terme à la guerre en Tchétchénie de façon relativement rapide, avec l’aide des Tchétchènes eux-mêmes. Et aujourd’hui, en Tchétchénie, la personne du Président de Russie joue un rôle important pour les élites locales. L’Occident admettrait n’importe quelle méthode permettant d’écarter Poutine du pouvoir et normaliser les relations. Mais qui pourrait garantir la paix et la tranquillité dans le Caucase et dans les autres régions du pays si une action contraire à la Constitution était menée contre l’actuel Président de Russie ? Ceux qui lancent les slogans « Cessons de nourrir le Caucase » ou « Nous sommes maîtres chez nous ! » Veulent-ils dire que leur pouvoir devra être tenu pour légitime dans le Caucase et que le pays ne se divisera pas ?

Il faut se souvenir et comprendre qu’au cours de l’histoire, tous les coups d’État ont conduit à de scissions au sein de la société, à des guerres et à des carnages. Malgré tous les merveilleux objectifs imaginés par les auteurs de ces coups d’État. Et il ne peut y avoir d’exception à ce schéma, d’autant plus lorsque ce sont des puissances étrangères qui incitent au coup d’État.


Mais il n’y a rien de neuf dans ce que disent nos « partenaires géopolitiques ». A maintes reprises au cours de l’histoire, ils menèrent des politiques  débouchant sur le jeu du « bon et du mauvais flic ». Enlevez votre « mauvais flic » et remplacez-le par un bon et nous modifierons nos relations avec vous et tout sera formidable. Ce principe a servi à tromper le peuple de l’URSS pendant la perestroïka. Pendant la Grande Guerre Patriotique, on n’est pas parvenu à le tromper. A cette époque la propagande nazie claironnait à tout vent que la seule cause de la guerre entre l’Allemagne et l’URSS, c’était Staline et son régime. Il suffisait au peuple russe de se libérer du joug des bolcheviques et immédiatement la paix reviendrait, et la bonne Allemagne aiderait à mettre en place « l’ordre nouveau ». Mais cette fois, notre peuple avait l’occasion de voir ce « ordre » en action, et il ne s’y trompa point.


Les « contremaîtres de la perestroïka » comprirent la leçon. Ces pérestroïkistes et autre démocrates de l’époque, que nous racontèrent-ils ? Que tout le mal venait du Parti Communiste d’Union Soviétique et des particrates. Tous les problèmes du pays venaient de la seule idée communiste. Il suffisait de se débarrasser de cette idée, des personnes et héros qui s’en réclamaient, et le monde entier allait nous tomber dans les bras. L’âge d’or de l’humanité allait arriver, puisque tous les problèmes du monde provenaient des communistes russes. 
Nous renonçâmes donc au communisme, et par la même occasion, nous trahîmes nos alliés (l’Afghanistan, Cuba, la République Démocratique d’Allemagne, etc.), mais en contrepartie, nous ne reçûmes rien de ce que nous avait promis l’Occident. Nous n’étions pas devenus leurs égaux. Nous n’étions pas devenus leurs amis. Non parce que nous ne le voulions pas, mais parce qu’ils n’envisageaient absolument pas que cela puisse être. Les démocrates et les libéraux saccagèrent notre armée, détruisirent une partie significative de notre flotte, démantelèrent l’URSS. Et la guerre civile apparut (et elle se poursuit) dans d’anciennes parties de l’Union.

La paix, nous ne l’avons pas reçue. De l’extérieur, on s’efforce en permanence de limiter notre liberté. Dans le monde, le parfum de l’égalité a disparu. Personne n’imagine tenir compte de nos intérêts dans le cadre de la résolution des problèmes mondiaux. Tous crachent sur notre histoire, nos sentiments et nos idéaux. Voilà le résultat du schéma : « transformez-vous en éliminant ce qui ne nous convient pas et ensuite tout se passera bien ». Il s’agit d’une tromperie cynique et hypocrite.


Ce genre de démarche en matière de politique internationale nous en dit long sur nos « partenaires ». Ils ne nous considèrent pas comme leurs égaux parce que nous ne respectons pas le modèle imposé. Pourrions-nous imaginer un seul instant une situation dans laquelle la Russie déclarerait qu’elle ne lèvera pas l’embargo sur les produits alimentaires venant d’Allemagne tant que celle-ci serait dirigée par « Merkel ». Ou que la Russie serait prête à améliorer ses relations avec Londres si l’Angleterre remplace la Reine par un souverain différent?


Le respect de la souveraineté des autres pays constitue le fondement des relations internationales. Mais nos «partenaires» sont complètement dépourvus d’un tel respect. Ils considèrent que les autres leurs sont inférieurs et ils dictent aux autres peuples le choix de la personne qui doit diriger leur pays, et décident qui ne peut prendre les commandes. Tous simplement pour que la situation satisfasse l’Occident. La Russie respecte la souveraineté des pays et des peuples et est un exemple d’attachement scrupuleux au droit international. Mais dans le monde actuel, la réciprocité et la compréhension de la part de l’Occident, nous ne les trouvons pas. Comme ce fut d’ailleurs le cas tout au long de l’histoire. En même temps, cette irrépressible envie qu’a l’Occident d’écarter quelqu’un du pouvoir constitue un indicateur de la nature de la politique dans ces pays. L’Occident a toujours aimé les marionnettes et les mauviettes et a toujours détesté les forts et les chefs patriotes. Dans notre pays, l’idole de l’Occident, c’est Gorbatchev. Et quasi jamais on n’entendit de commentaires désobligeants envers Eltsine. Comme on dit, cela se passe de tout commentaire.


Pour ce qui est de la souveraineté, il n’est pas un seul État au monde dont la souveraineté put être établie sans verser ne fut-ce qu’une goutte de sang. Dans la plupart d’entre eux, beaucoup de sang fut répandu pour la cause. Chez nous, tant d’ancêtres ont donné leur vie pour la souveraineté de la Russie, qu’il est inimaginable d’envisager qu’elle puisse être inutile ou anodine. La moindre tentative de porter atteinte à notre souveraineté doit faire l’objet d’une réaction dure. Il ne peut y avoir de compromis à cet égard.

Lorsque quelqu’un tente, de l’extérieur, d’envoyer des signaux à la partie vendue et couarde de l’élite de Russie, à propos de la nécessité d’un coup d’État et d’éloigner Poutine du pouvoir, alors, ce peuple de Russie, sa société civile, doit en réponse envoyer à ces conspirateurs potentiels un signal beaucoup plus puissant.

Qu’est-ce que vous croyez…

Et en ce qui concerne « l’isolement international », tout le monde a compris. On ne peut isoler la Russie. L’Occident représente seulement une partie du monde, en outre, une petite partie. De puissants centres, en plein développement, tels que la Chine, l’Inde et l’Amérique du Sud n’ont aucunement mis la Russie en quarantaine. Notre histoire est riche d’enseignements. On a tenté maintes fois de nous mettre en quarantaine, de nous exclure. On nous a imposé de sanctions, des interdits, et exercé sur nous toutes les pressions par tous les moyens imaginables. Mais nous avons survécu et notre pays demeure le plus grand pays du monde.

Pendant les années ’30, alors que le monde sentait arriver l’orage, notre pays ne pouvait compter que sur un seul allié, la Mongolie. En 1939, on exclut l’URSS de la Ligue des Nations. Et on le fit en violation des propres règles de cette organisation (7 membres sur 15 se prononcèrent en faveur de l’exclusion). Voilà ce que fut notre « isolement international » à cette époque. Quel en fut le résultat ? En 1945, l’URSS devint, aux côtés des États-Unis, l’un des pays fondateurs de l’ONU, la nouvelle organisation internationale. On avait tenté de nous humilier, de nous priver de notre souveraineté, de nous faire la leçon et ensuite de nous annihiler. Le résultat, c’est que nous avons préservé notre souveraineté et élargi le champ de notre influence. La Ligue des Nations disparut tranquillement le 20 avril 1946, bien qu’elle avait cessé bien plus tôt de signifier quoi que ce soit.

Voilà ce qu’enseigne notre histoire. Elle nous enseigne qu’entre les deux formes d’ordre mondial représentées par la Ligue des Nations et l’ONU, se déroula la plus effroyable guerre de l’histoire de l’humanité.

Nous l’avons gagnée.

Mais nous ne voulons pas qu’elle se répète.

 

Nikolaï Starikov

 

Source

 

Article en français originellement paru sur :

http://www.russiesujetgeopolitique.ru/pourquoi-loccident-reclame-t-il-le-depart-de-poutine/ 

Et découvert via : www.ambassade-de-russie.fr

 

Nikolai_Starikov2.jpg

Nikolaï Starikov 

17/03/2015

Nous avons retrouvé Vladimir !

Nous avons retrouvé Vladimir !

Comme tout le monde le sait, le Président de la Fédération de Russie fait l'objet des spéculations les plus farfelues de la part des journalopes de la merdiacratie occidentale : tantôt à l'article de la mort sur un lit aux soins palliatifs d'un hôpital secret, tantôt en mission spéciale sous la moquette du bureau ovale de la Maison Blanche, tantôt au chevet de sa maîtresse parturiente en Helvétie etc....

EN EXCLUSIVITÉ POUR LE GROUPE "SOUTIEN A LA RÉBELLION DU DONBASS" nous vous annonçons que les volontaires français ont retrouvé la trace de Vladimir !

En effet, lassé des rodomontades et autres billevesées hypocrites des bouffons et laquais atlantistes, notre cher Président est venu incognito se détendre dans le Donbass ! (Photo ci-dessous)

Rien de tel qu'une petite cure de jouvence novorossiyenne ! 

Erwan Castel

poutine en uk.jpg

13/03/2015

La vérité sort de la bouche des habitants de slavyansk, Ukraine !

[eng subs] Ukrainian pro-govt media (Hromadske.TV) survey suddenly reveals that Slavyansk residents (Ukraine) they've talked to, don't trust president Poroshenko, but... president Putin ! (Source

 ---------------------------------------------------

Et pour ceux et celles d'entre-vous qui ont un peu de mal avec la langue de Lord Byron... 

Interrogés par Hromadske.TV (un média pro-Kiev / pro-gouvernemental) les habitants de Slavyansk (une ville toujours sous contrôle de la junte) n'hésitent pas à dire tout haut ce que tout le monde sait... mais qu'une U.E aux ordres continue de nier ! (Source) 

25/01/2015

24 janvier 2015, Un jour clé dans le conflit ukrainien ?

Un jour clé dans le conflit ukrainien ?

 

Par Alexander Mercouris, le 24 janvier 2015, Source vineyardsaker

 

Ce jour pourrait se révéler critique dans l’évolution du conflit ukrainien.

 

1. Le Conseil de sécurité russe s’est réuni aujourd’hui. Nous n’avons (évidemment) pas de compte rendu complet mais un site web de Poutine a fourni quelques détails.

De façon saisissante, Poutine a mentionné la junte comme Kiev officiel et non comme le gouvernement ukrainien ou le côté ukrainien [démarquant ainsi Kiev de l’Ukraine]. Il a aussi désigné les deux républiques ukrainiennes de l’Est comme la République populaire de Donetsk et la République populaire de Lugansk.

C’est la première fois que Poutine déclare que la junte n’a pas d’autorité légitime dans le Donbass et que celle-ci est transférée aux deux républiques dissidentes depuis l’élection de Porochenko.

 

2. Poutine a aussi d’une manière significative mentionné des ordres criminels venant de Kiev officiel.

 

3. Poutine a aussi eu une conversation téléphonique avec Lukashenko [président du Belarus], qui est un partenaire clé dans le conflit ukrainien. Là encore nous n’avons que des informations fragmentaires sur ce qui a été discuté, mais Poutine aura certainement voulu s’assurer que Lukashenko restait à bord. Je m’attends à un appel téléphonique à Nazarbayev bientôt.

 

4. Nous savons maintenant par des commentaires émis par Shuvalov [vice-premier ministre russe de Medvedev] à Davos que Pékin est consulté en permanence. Le point clé de ce qui s’est dit à Davos, où Shuvalov à été absolument clair, est le suivant : la Russie ne se soumettra pas aux sanctions et Kostin [directeur de la banque VTB, deuxième banque russe], a donné un avertissement limpide contre n’importe quelle tentative d’exclure les banques russes du système de paiements SWIFT. Le Financial Times publie un bon résumé des commentaires faits par Shuvalov et Kostin (voir ci-dessous).

 

5. Le ministère de la Justice russe a, en attendant, formellement banni un certain nombre d’organisations ukrainiennes incluant le parti néonazi Secteur droit. Certains d’entre nous se sont étonnés qu’il ne l’ait pas fait plus tôt.

 

6. Zakharchenko, premier ministre de la République du Donetsk, a dit que le Mémorandum de Minsk ne s’appliquait plus. Ceci n’est pas le même document que le Protocole de Minsk, qui était l’accord de cessez-le-feu original accepté le 5 septembre 2014. C’est plutôt le document technique de suivi prétendant établir la ligne de cessez-le-feu et prévoyant le retrait des armes lourdes, qui a été accepté le 19 septembre 2014.

Ni le Protocole de Minsk ni le Mémorandum de Minsk n’ont jamais été mis en œuvre. En disant que le Mémorandum de Minsk ne s’applique plus, Zakharchenko a autorisé la NAF [Armée des forces de Novorussie]  à poursuivre ses opérations offensives, ce qu’elle fait actuellement.

 

7. Finalement, Zakharchenko a aussi répété que la décision des deux républiques de Donetsk et de Lugansk de se séparer de l’Ukraine est définitive.

Maintenant il se peut que toutes ces discussions, conversations et commentaires soient non coordonnés et n’aboutissent à rien. Peut-être n’y a-t-il eu aucun changement de la politique russe. Cependant cela ressemble vraiment à un durcissement de position et donne peut-être des indices que les Russes ont, au moins pour l’instant, abandonné tout espoir dans l’approche diplomatique.

Ils suggèrent aussi de fermer les écoutilles, dans le cas où un autre tour de sanctions serait en préparation.

 

-----------------------------------------

 

Du Financial Times :

 

Un des principaux banquiers de Russie a averti vendredi qu’une exclusion du pays du système de paiement bancaire SWIFT équivaudrait à une déclaration de guerre.

La suggestion que la Russie puisse être exclue du système SWIFT, lancée par des politiciens occidentaux l’été dernier, à déclenché une alarme qui s’est répandue dans la communauté financière de Moscou.

Les banques russes s’appuient lourdement sur ce système basé en Belgique pour leurs paiements tant domestiques qu’internationaux. Cependant, on a, à l’époque, considéré cette proposition comme étant une sanction trop punitive, décrite comme l’option nucléaire.

 

En parlant dans un séminaire à Davos vendredi, Andrei Kostin, le directeur général de VTB, la deuxième banque russe, a dit : « S‘il n’y a pas SWIFT, il n’y a pas d’opérations de banque… ni de relations, cela signifie que les pays sont au bord d’une guerre, chaude ou froide. » (...) « Le jour suivant, les ambassadeurs russes et américains devraient quitter les capitales, » a-t-il ajouté.

Les commentaires de M. Kostin font apparaître à quel point le régime de sanctions de l’Ouest suscite un sentiment de colère et de défi au sein de l’élite politique et économique russe.

Je ne pense pas que la situation changera, même si vous « pressez encore plus la Russie, » a-t-il dit, indiquant que le pays avait décidé de réduire sa dépendance aux systèmes de paiement occidentaux comme SWIFT. « Nous avons déjà créé une alternative domestique au système SWIFT … et nous devons créer des alternatives au niveau international. »

Il a attiré l’attention sur les efforts en cours de la Russie et de la Chine pour créer une plate-forme d’échange financiers indépendante, à l’abri du contrôle occidental.

 

Igor Shuvalov, le vice-premier ministre de Russie, a répercuté ce thème. « Nous développons notre vecteur oriental« , a déclaré M. Shuvalov, indiquant que bien que les efforts pour construire des liens avec la Chine aient été en cours avant la crise, ils s’étaient radicalement intensifiés depuis le début des sanctions, étant donné que la Russie à cherché des alternatives à l’Ouest.

M. Shuvalov a dit que les pays appelées les Brics (le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud) étaient aussi prêts à s’entraider en cas de crise financière. « Des grands investisseurs chinois arrivent chez nous« , a-t-il affirmé.

Le pivot vers l’Asie est devenu une partie clé de la politique étrangère de Vladimir Poutine depuis la panne dans ses relations avec l’ouest sur l’Ukraine. Bien que plusieurs accords vedettes aient été signés, comme le contrat de 400 milliards de dollars pour fournir du  gaz russe en Chine pendant trente ans en mai dernier, peu de décideurs ou hommes d’affaires russes croient que la Chine puisse sauver l’économie russe d’une récession douloureuse.

 

« La situation présente donne l’impression d’être plus douce que [la crise financière de 2008-2009], mais nous entrons dans une longue situation de crise , » a dit M. Shuvalov. Il a toutefois ajouté que la pression étrangère ne parviendrait pas à modifier la direction politique du pays.

« Nous survivrons à n’importe quelle privation dans le pays – nous mangerons moins de nourriture, et utiliseront moins d’électricité, » a-t-il dit.

Selon Alexei Kudrin, un ancien ministre des Finances respecté, la Russie pourrait voir des sorties de capitaux de 90 milliard de dollars cette année après un record de 151 milliard de dollars en 2014. « Nous devrions clairement comprendre le prix que nous payons pour les sanctions », a-t-il affirmé.

 

Traduit par Jefke relu par jj et Diane pour le Saker Francophone

http://lesakerfrancophone.net/un-jour-cle-dans-le-conflit-ukrainien/

 

Igor-Shuvalov_photo_46686.jpg 

Igor Shuvalov