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12/08/2016

Attentats déjoués en Crimée… contre qui ?

Attentats déjoués en Crimée… contre qui ?

Vladimir Poutine parle de « voie de la terreur » pour l’Ukraine commentant les accusations récentes faite par les services de renseignements russe : plusieurs de leurs homologues ukrainiens auraient tenté de commettre plusieurs attentats en Crimée afin d’y « déstabiliser le climat politique ».

L'affaire des unités spéciales du ministère ukrainien de la Défense qui ont entrepris une tentative de percée dans la péninsule criméenne dans la nuit du 7 au 8 août se poursuit. D'après les renseignements fournis par les agents faits prisonniers, l'objectif de l'escapade avortée était de « tuer le tourisme » en Crimée, en semant la panique.
 
Mais le président ukrainien Piotr Porochenko vient d'ordonner de mettre en état d'alerte des unités ukrainiennes à la frontière avec la Crimée et avec le Donbass. C'est l'information que le président ukrainien a relayé via son compte Twitter, à l'issue d'une réunion avec les organismes chargés de la sécurité et avec le ministère ukrainien des Affaires étrangères.

Xavier Moreau, auteur du livre « Ukraine. Pourquoi la France s'est trompée », a une explication simple à donner à l'accroissement de l'activité dans le secteur :
 
« Il faut voir qu'aujourd'hui Vladimir Poutine et la Russie sont au centre de la campagne électorale américaine. Il est tout à fait dans l'intérêt du département d'Etat américain, qui est démocrate, que la situation s'envenime et de pousser la Russie à la faute, par exemple, entreprendre une action militaire aux frontières de la Crimée. Je pense qu'on assiste à la France-Syrie et en Crimée à l'ultime tentative de l'administration Obama pour essayer d'entraîner la Russie dans la guerre. Je pense que cela échouera ».
 
Xavier Moreau croit qu'aujourd'hui les Français, les Allemands, toutes les grandes puissances occidentales qui ont participé aux accords de Minsk ne s'intéressent même plus à l'Ukraine. Ainsi, « le but de l'administration kiévienne est de faire en sorte qu'on parle de nouveau de l'Ukraine. C'est pour ça qu'il y a un bombardement en permanence sur les lignes du Donbass et qu'il y a eu cette tentative d'amener la guerre à des fins de terrorisme en Crimée ».
 
« Le destin des Tatars de Crimée » est une cantilène des médias occidentaux. L'initiative de semer la terreur dans les zones touristiques criméennes peut-elle être le fruit d'un groupe amateur ?
 
« On est dans une stratégie de communication, et pour communiquer il faut qu'il y ait quelque chose qui se passe comme un attentat. Vous imaginez que si jamais il y a eu un attentat en Crimée, aussitôt toute la presse occidentale (à commencer par les Français) aurait dit: soulèvement des Tatars de Crimée,… Toute la presse occidentale aurait pu rebondir sur ces attentats en disant que c'était la population criméene qui voulait chasser « l'envahisseur russe ».
 
Les services américains et ukrainiens ont pris un grand risque, qui ne payera pas. D'autant plus que tous les Russes ont montré la personne qui a été capturée et qui dirigeait l'opération. Maintenant, même s'il y a un attentat en Crimée, tout le monde saura bien que derrière il y a un service secret étranger ».
Alors, les autorités de Kiev ont voulu attirer l'attention et faire du bruit, mais du bruit, il n'y en a point !
 
« C'est évident parce que cela a échoué! Si jamais un groupe de forces spéciales terroristes avait réussi à faire sauter une bombe en revendiquant, par exemple, Mejlis de Tatars de Crimée, Ukrainiens en colère, etc., je peux vous dire qu'on aurait en parlé dans tous les médias occidentaux ».
 
Le représentant permanent de l'Ukraine à l'ONU Vladimir Eltchenko a demandé de réunir le Conseil de Sécurité pour « éclaircir la situation »...
Pourtant, la situation semble on ne peut plus claire.

Sputnik

Crimée.jpgPhoto : Artem Zhitenev
 

10/08/2016

Crimée : la Russie réagira...

Deux militaires russes tués en Crimée.
La Russie ne tardera pas à réagir, déclare Vladimir Poutine.

Selon un bilan révisé, deux militaires russes ont trouvé la mort dans l'attaque des saboteurs ukrainiens en Crimée. La Russie ne tardera pas à y réagir, a déclaré le président russe Vladimir Poutine.

"La Russie a subi des pertes, deux militaires ont été tués. Nous n'allons pas rester de marbre face à cette action", a affirmé le président.

Une tentative de perpétrer un attentat en Crimée est un jeu "très dangereux", selon le chef d'Etat russe, et la Russie fera tout son possible pour assurer la sécurité dans la région, des mesures supplémentaires seront prises.

Il est inutile d'ailleurs de se rencontrer au G20 du format Normandie après l'attaque perpétrée, a fustigé M. Poutine.

"Ce sont des informations très inquiétantes. C'est vrai, nos services spéciaux ont déjoué l'infiltration d'un groupe de saboteurs du ministère ukrainien de la Défense sur le territoire criméen. Et bien sûr, une rencontre au format Normandie dans cette ambiance, surtout en Chine, est dénuée de tout sens", a-t-il souligné. "Selon toute apparence, ceux qui ont pris le pouvoir à Kiev et le détiennent toujours, continuent la terreur à la place de chercher des compromis, à la place de chercher une solution pacifique".

Il s'agit d'un acte stupide et criminel: stupide car il est impossible d'influencer les Criméens de cette manière et criminel puisque des gens auraient pu y périr — ce qui est de fait survenu.

Pourtant, la situation est plus inquiétante qu'on ne le croit, parce qu'il n'y a aucun autre sens dans l'attaque que de distraire l'attention du public ukrainien de son économie en crise, de multiples citoyens en situation précaire, a résumé M. Poutine.

Quant aux alliés occidentaux de l'Ukraine, ils doivent formuler leur position et décider s'ils souhaitent un règlement pacifique ou bien de nouvelles provocations. En premier cas, l'Occident doit exercer une pression en conséquence sur l'Etat ukrainien.

Dans la nuit du 7 au 8 août, des unités spéciales du ministère ukrainien de la Défense ont entrepris une tentative de percée dans la péninsule criméenne qui a été avortée. Deux militaires russes ont trouvé la mort dans le pilonnage depuis le territoire ukrainien.

Sputnik

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© Sputnik. Alexei Druzhinin

24/11/2015

Revue d’actualité(s) d’un monde en perdition / Part.02

Revue d’actualité(s) d’un monde en perdition / Part.02

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18 Novembre 2015

Taubira pas favorable à la déchéance de nationalité pour les terroristes…

Sur Europe 1 mercredi matin, Christiane Taubira a refusé de dire si elle était favorable à l'extension de la déchéance de nationalité à des terroristes nés en France, comme le souhaite le président.
http://www.lefigaro.fr/politique/2015/11/18/01002-20151118ARTFIG00316-taubira-un-malaise-perceptible.php

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21 Novembre 2015

Plus de 600 terroristes frappés
par des missiles de croisière russes…

Plus de 600 terroristes ont été frappés par des missiles de croisière russes en Syrie, a rapporté le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou.

18 missiles de croisière ont frappé sept cibles terroristes dans les provinces de Raqqa, d'Idleb et d'Alep, en éliminant plus de 600 combattants appartenant au groupe terroriste Etat islamique, a rapporté vendredi le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou au président russe Vladimir Poutine.
Plus de 600 djihadistes ont été éliminés en Syrie, dans les environs de Deir Ez-Zor, à la suite de frappes menées par l'aviation militaire russe contre des cibles terroristes.
Les forces aériennes russes ont détruit 23 camps d'entraînement de rebelles, 19 usines productrices d'armes et 47 dépôts d'armes.
Suite à l'opération de l'aviation russe, 820 cibles terroristes ont été détruites et un acheminement illégal de 60.000 tonnes de pétrole sur le marché noir a été empêché. Jour après jour, les terroristes subissent des pertes de plus en plus lourdes, leurs pertes se chiffrant à 1,5 millions de dollars pour la seule journée d'aujourd'hui, selon Sergueï Choïgou.
Par ailleurs, 15 stations de conservation et de traitement du pétrole ont été détruites, tout comme 525 camions-citernes appartenant à l'EI.

En l'espace de quatre jours, l'aviation russe a utilisé 101 missiles de croisière et 1.400 tonnes de bombes pour frapper l'Etat islamique.
Les navires de la flotte russe ont en outre tiré 18 missiles de croisière Kalibr depuis les mers Caspienne et Méditerranée, détruisant des cibles à une distance de 1.500 km. "Le 20 novembre, la flottille de la Caspienne a tiré 18 missiles de croisière sur sept cibles dans les provinces de Raqqa, d'Idleb et d'Alep. Toutes les cibles ont été détruites", a déclaré M. Choïgou. La flotte russe engagée en Syrie compte 10 navires, dont six se trouvant en Méditerranée, a précisé le ministre de la Défense.

Depuis mardi, l'aviation russe mène des frappes massives contre les positions de l'EI. La troisième opération massive, lors de laquelle trois chefs de groupes terroristes, Abu Nurlbagasi, Muhammad ibn Hayrat et Al-Okaba, ont été éliminés, s'est déroulée jeudi. Par la suite, l'Etat islamique a perdu le contrôle de ses combattants confus et désorientés par les frappes russes de grande ampleur.

Lire aussi : …
Les avions russes ont effectué ces deux derniers jours 141 sorties et détruit 472 cibles liées aux terroristes en Syrie, a annoncé lundi le porte-parole officiel du ministère russe de la Défense, le général Igor Konachenkov. (Article source)

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22 novembre 2015

Le troisième kamikaze du Stade de France
identifié comme un réfugié venu par la Grèce.

Le troisième terroriste à s’être fait explosé à la sortie du Stade de France de Saint-Denis la semaine dernière a été identifié par la BBC comme un homme arrivé sur l’île grecque de Leros avec un autre assaillant nommé Ahmad al Mohammad.
La police française avait diffusé une photo du troisième kamikaze du Stade de France ce dimanche, demandant de l’aide pour identifier l’individu. La BBC a consulté les papiers d’arrivée d’un homme appelé M. al Mahmod, arrivé sur l’île de Leros le 3 octobre, et a découvert que la photo était identique à la photo diffusée par la police française. 

Mahmod est entré dans l’Union Européenne avec un autre terroriste dont le nom présumé est Ahmad al Mohammad, dont le passeport syrien a été trouvé près du site de l’attaque.
Le journal anglais The Sun cite des officiels grecs expliquant que les deux terroristes sont arrivés avec 200 réfugiés dans un bateau, qui a délibérément été saboté à l’aide d’un couteau à l’approche des côtes grecques. Deux personnes avaient alors été arrêtées car elles possédaient de faux passeports syriens.

Mais al Mohammad, et peut être son comparse Mahmod, ont réussi à passer au travers des contrôles de sécurité, puis ont été pris en charge par des volontaires français de l’organisation humanitaire « Médecin Sans Frontières ». Moins de 24 h plus tard, al Mohammad, avec cinq autres personnes, a acheté des tickets pour Athènes. Dimitris Kastis, l’agent de voyage qui a vendu les billets a déclaré avoir été « très surpris, il n’avait pas l’air suspect ».

Mahmod a ensuite quitté Leros accompagné par al Mohammad et d’autre réfugiés syriens. Les trois terroristes du Stade de France sont donc entrés en Europe en tant que demandeurs d'asile. 

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The Sun

EXCLUSIVE : Paris attacker welcomed to Europe
and given clothes by French volunteers > http://thesun.uk/6014BRg3j 
22:17 - 22 Nov 2015

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23 Novembre 2015

Au moins 1,7 million de Criméens sans électricité.

En raison de l’interruption des livraisons d'électricité par l'Ukraine, la Crimée n'éclaire plus ses villes que grâce à des groupes électrogènes. L'état d'urgence est prolongé.

Le ministère russe des Situations d'urgence a déclaré que plus de 1,68 million de Criméens, dont les 250 000 habitants de Sébastopol, étaient privés d'électricité depuis samedi soir lorsque plusieurs pylônes électriques acheminant le courant dans la péninsule ont été gravement endommagés. Hier, les autorités ont réussi à connecter à des générateurs de secours qui ont 30 jours d’autonomie les organes vitaux au fonctionnement des villes . 
D'après le ministère, plus de 3 000 personnes réparties en un millier d’unités techniques travaillent actuellement pour rétablir la situation au plus vite. « La situation à Sébastopol est sous contrôle », a précisé le vice-ministre des Situations d'urgence, Alexandre Tchouprianov.

Entre-temps, le chef de la République de Crimée, Sergueï Axionov, a annulé la semaine de travail commençant le 23 novembre pour réduire la consommation d'électricité. Heureusement, le temps est encore clément en Crimée, avec une température de 18 degrés. 
La panne des lignes à haute tension qui alimentent la Crimée en électricité s’est produite en territoire ukrainien aux environs de Kherson, le 20 novembre. Des inconnus ont endommagé deux pylônes, après que des membres du parti nationaliste radical Secteur droit et des Tatars de Crimée ont revendiqué avoir pris cette portion de territoire «sous leur protection», empêchant les services ukrainiens de réparation d’accéder aux sites concernés. (Note de K : pour ceusses qui douteraient encore du copinage entre les salopards du « Secteur Droot / Praviy Sektor » et les « muslims » et autres djihadistes de tous poils : voir ici !)
Lors d’affrontements entre ces militants et les forces de l’ordre, on a dénombré plusieurs blessés, dont un policier blessé à l’arme blanche. 

Le chef du gouvernement de Crimée, Sergueï Axionov, a déclaré au matin du 22 novembre, qu’on avait fait exploser ces pylônes pour priver la Crimée de courant. « Je suis persuadé que l’Ukraine ne recherche pas les coupables. C’était un acte approuvé », a-t-il précisé. Le ministère russe des Situations d'urgence a proposé son aide à l'Ukraine pour accélérer les réparations mais les autorités ukrainiennes ont refusé, précisant qu'elle disposait des équipements nécessaires pour procéder à ces réparations.

RT en français / article source

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23 Novembre 2015

Des images de frappes russes…
Pour illustrer de fictives opérations US en Syrie !

L’émission de télévision américaine PBS NewsHour a utilisé des images montrant les frappes aériennes russes contre l’Etat islamique (EI), en les faisant passer pour des frappes américaines, a révélé Information Clearing House.

La semaine dernière, le gouvernement américain s'est engagé à intensifier ses frappes contre l'Etat Islamique et à larguer des bombes contre les infrastructures pétrolières des djihadistes, qui constituent leur principale source de revenus.

Le 16 novembre, le Pentagone a affirmé avoir détruit au moins 116 camions-citernes transportant du pétrole sur un territoire contrôlé par les terroristes, ce qui a été décrit par la suite de façon pittoresque par le journal New York Times. Toujours est-il que le "succès" de cette opération hors pair n'a été étayé par aucune preuve tangible.

Le 18 novembre, les Forces aérospatiales russes ont détruit au moins 500 camions-citernes transportant du pétrole en provenance de territoires contrôlés par les djihadistes. Contrairement à l'Armée de l'air américaine, le ministère russe de la Défense a réalisé une vidéo représentant le déroulement de l'opération en question.

Le 19 novembre, l'émission d'actualité PBS NewsHour a "diffusé" en direct les images de frappes américaines mettant en pièce des camions-citernes de l'EI. Détail frappant, la vidéo en question ressemble comme deux gouttes d'eau à celle réalisée par le ministère russe de la Défense.

Cependant, l'émission n'a mentionné ni l'opération russe en Syrie, ni la source dont été tirée la vidéo en question. Ainsi, des millions de téléspectateurs américains ont été, sans se douter de rien, victimes d'un coup monté par la chaîne PBS.

Sputnik

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Lire aussi :

Le chef d’une cellule terroriste a acheté des armes en Ukraine.

Les autorités de sécurité koweïtiennes ont interpellé une cellule internationale dirigée par un Libanais qui envoyait aux terroristes de l’Etat islamique des systèmes de missile sol-air achetés en Ukraine, a déclaré jeudi le ministère koweïtien de l'Intérieur.
Le chef de la cellule, Osama Khayat, Libanais âgé de 45 ans, a avoué qu'il effectuait du soutien logistique pour le groupement qui a réalisé des attaques meurtrières au Liban et en France la semaine dernière, a indiqué le ministère.
Osama Khayat a coordonné les actions de l’Etat Islamique au Koweït et a organisé des ventes d'armes, notamment de systèmes de missile sol-air FN6 développés en Chine et vendus en Ukraine, selon l'AFP, qui ont été expédiés aux terroristes de l’EI en Syrie via la Turquie.
Lors de son interrogatoire, Khayat a également admis avoir fait un transfert d'argent sur des comptes bancaires turcs ainsi que la propagande de l’EI sur Internet afin d'obtenir de nouvelles recrues.
(…)
En octobre, le président américain Barack Obama a mis son veto au projet de budget de la Défense des Etats-Unis pour l'année financière 2016. Le document accordait à des fins militaires un montant de 612 milliards de dollars, dont 300 millions pouvaient être éventuellement employés afin d'octroyer à Kiev une assistance dans les domaines militaire et de reconnaissance, y compris des armes de combat, des munitions, des drones, des armes antichar et des lance-roquettes. Plus tard, un communiqué de l'ambassade d'Ukraine aux Etats-Unis a indiqué que les Etats-Unis continueraient d'accorder une aide militaire et autre à l'Ukraine, malgré le veto.

Article source

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29/07/2015

Il faut arrêter d’être le « dindon de la farce » des Américains !

Il faut arrêter d’être le « dindon de la farce »

des Américains !

 

25 juil. 2015

 

 

Lors de la conférence de presse à l’issue de la visite de la délégation française en Crimée, les députés français ont appelé les dirigeants européens à restaurer la coopération avec la Russie dans les plus brefs délais.

 

Le député Claude Goasguen a fortement critiqué la conduite des décideurs français et européens qui suivent docilement les recommandations des Etats-Unis.

 

"Il y a toujours un dindon de la farce. Les Européens perdent beaucoup d’argent à cause des sanctions. Mais les Américains y gagnent beaucoup. Ce sont les Américains qui bénéficient le plus des sanctions, mais les Européens, ils perdent tout. En France, on dit que nous sommes les dindons de la farce", a-t-il précisé.

 

Selon les estimations, les pertes économiques de l’UE par les sanctions imposées à la Russie atteignent 0.2% du PIB européen. Cette somme s’élève à 300 millions d’euros. Mais d’après le plan de Jean-Claude Junker, la même somme doit être investie en économie européenne cette année. C’est pour cette raison que les trois députés qui ont pris part à la conférence de presse – Thierry Mariani, Claude Goasguen et Yves Pozzo di Borgo – sont persuadés qu’il faut arrêter d’être le dindon de la farce des américains, et restaurer la coopération avec la Russie. 

 

Thierry Mariani : « Au moment où on lève le blocus à Cuba, on accepte un autre blocus en Europe »

 

Les députés européens sont arrivés jeudi 23 juillet à Moscou, pour se rendre ensuite en Crimée. Il s’agit du premier déplacement d’une délégation significative d’hommes politiques et de parlementaires européens sur la péninsule, qui a été rattachée à la Russie en 2014 suite à un référendum populaire, après l’introduction des sanctions contre la Russie.

 

En Crimée, on a pris plus de deux millions de gens en otage

 

Lors de la conférence de personnes, Thierry Mariani a déclaré qu’il ne fallait pas attendre "qu’un président américain en fin de mandat décide de faire un geste pour lever ce blocus", en faisant le parallèle avec l’embargo cubain, récemment levé par Washington. En Crimée plus de deux millions de personnes ne peuvent pas se rendre en Europe parce que les ambassades ne veulent pas leur donner de visas.

 

"Chacun sait très bien qu’aujourd’hui, la situation qui fait que la Crimée est redevenue russe est durable. Donc on va faire quoi ? Pendant 60 ans on va ignorer deux millions personnes ?", a-t-il questionné.

 

La métaphore artistique de Thierry Mariani

 

Les députés ont aussi mis en évidence que les Européens se font une fausse impression de la situation en Crimée. La majorité d’entre eux estiment que la Russie est l’agresseur mais cela n’est pas vrai.

 

"L’opinion publique c’est un peu comme l’impressionnisme. C’est un tableau qui se fait par de petites touches", a souligné Thierry Mariani. Mais les médias européens noircissent ces dernier temps l’image de la Russie. Par exemple, tous les défilés militaires russes sont un "signe d’agression", même celui du 9 mai, tandis que les défilés militaires français sont qualifiés de "sympathique".

 

Toute la délégation est persuadée qu’on peut changer cette image de la Russie en Europe, en racontant ce qu’ils ont vu en Crimée. "Je pense que nos témoignages doivent donner un autre sonne de cloche", a dit Mariani, car l’Europe a besoin de la Russie, même dans la lutte contre le terrorisme.

 

"Même si les Etats-Unis auraient voulu que la guerre éclate, cette guerre n’a pas éclatée", a déclaré Claude Goasguen

 

RT en français

http://francais.rt.com/international/4814-conference-presse-delegation

 

25/06/2015

Donbass, Crimée, Syrie… réunion de réinformation.

Donbass, Crimée, Syrie… réinformation.

     

Dimanche 28 juin 2015,

Réunion conviviale de réinformation.

 

Midi, salle des fêtes de AUMONT (39800) JURA. 

( Sur la RN.5 entre Poligny et Mont-sous-Vaudrey )

 

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- Laurent, courageux journaliste, revient du DONBASS et nous apporte des informations fraîches et authentiques…

 

- Stella a rendu visite à sa famille en  CRIMÉE et nous livrera ses impressions…

 

- Christian était en Syrie en avril et complétera la réinformation.

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Midi, salle des fêtes de AUMONT (39800) JURA.

 

Participation de 1O €uros pour  le repas campagnard.

 

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Si vous êtes intéressés, n’hésitez pas à cliquez sur « nous contacter » ( en haut de la colonne de droite ou ici ), pour poser vos questions ou confirmer votre venue… nous vous mettrons en contact avec l’organisation ou transmettrons à celle-ci votre réservation.

Cordialement,

 

Mr.K, pour Fiertés Européennes.

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04/01/2015

New Year Wishes

Novorossiya : New Year's appeal from Givi / Source 

Crimea : Natalia Poklonskaya's New Year's Message / Source

29/12/2014

Le projet secret d’un « deuxième Israël » en Ukraine

Le projet secret d’un « deuxième Israël » en Ukraine

par Wayne Madsen, pour Réseau Voltaire International

Le rôle joué par les personnalités juives et l’État d’Israël dans la crise ukrainienne n’est pas passé inaperçu, sachant que cette communauté représente moins d’un pour cent de l’ensemble de la population. Cependant, l’administration Netanyahou a en sa possession un rapport confidentiel confirmant que les juifs ashkénazes ne sont pas originaires du Levant, mais sont les descendants des Khazars, ce peuple mal connu fondateur d’un empire juif au dixième siècle sur les rives de la mer Noire. Ceci explique pourquoi certains sionistes voient en l’Ukraine un possible second Israël.

Réseau Voltaire International / Washington D.C / 28 décembre 2014.

( Un article découvert via : http://lameutearverne.blogspot.ca/search/label/Ukraine )

ENGLISH / POLSKI 

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Wayne Madsen Ancien contractant de la National Security Agency (NSA), devenu journaliste spécialisé sur le renseignement électronique, puis sur le renseignement en général. Il a notamment été chef de rubrique de la revue française Intelligence Online jusqu’à son rachat par Le Monde. Il publie le Wayne Madsen Report et intervient régulièrement sur la chaîne satellitaire Russia Today.

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Le Premier ministre ukrainien Arseni Iatseniouk (Thetan opérant de niveau 6 au sein de l’Église de scientologie) en pleine discussion avec le mafieux Ihor Kolomoïsky, qu’il a nommé gouverneur de l’oblast de Dnipropetrovsk. Ce dernier est impliqué dans le massacre d’Odessa du 2 mai 2014 à la tête de sa propre armée, le bataillon Dnipro-1. Il s’est attaché les services de R. Hunter Biden (fils du vice-président états-unien Joe Biden) et de Devon Archer (président du Comité de soutien à la campagne présidentielle de l’actuel secrétaire d’État, John Kerry) en tant que membres du conseil d’administration de sa holding d’infrastructures gazières.

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Le Times of Israel, journal israélien indépendant dont le comité de rédaction compte des anciens journalistes du quotidien Ha’aretz, a publié un papier passionnant qui n’a pourtant pas fait grand bruit. L’article en provenance de Jerusalem et Zhitomir, daté du 16 mars 2014 et écris par Hirsh Ostropoler et I. Z. Grosser-Spass, correspondants russes et ukrainiens du journal, fait mention d’un rapport confidentiel remis au gouvernement israélien [1]. Ce rapport, établi par un comité d’experts en histoire juive et reposant sur des sources universitaires, parvient à la conclusion que les juifs européens descendent en réalité des Khazars, peuple guerrier d’origine mongole et tatare ayant dominé l’Ukraine et la Russie méridionale et s’étant converti en masse au judaïsme au VIIIè siècle.

Les sionistes prétendent depuis longtemps que la terre revendiquée d’Israël revient de droit au peuple juif, que les conquêtes successives de différents empires ont évincé et dispersé, ce que l’on a appelé la diaspora. Apporter la preuve que les ashkénazes, qui forment l’essentiel de la population israélienne, ne sont pas historiquement liés à la Palestine remettrait en question le principe même d’Israël comme étant la patrie millénaire du peuple juif.

Les journalistes israéliens ont souligné que toute discussion entre Khazars et l’État d’Israël avait toujours été méprisée par les responsables israéliens. Ils citent ainsi le Premier ministre Golda Meir, qui aurait déclaré : « Khazar, Schmazar. Il n’y a pas de peuple khazar. Je ne connais pas de Khazars à Kiev. Ni à Milwaukee. Montrez-les moi, ces Khazars dont vous parlez. » Les preuves génétiques d’une population khazare migrante venue d’Europe et qui revendique aujourd’hui des origines ancestrales en Palestine disqualifient sérieusement les prétentions sionistes sur cette terre.

L’établissement du fait que les juifs d’Europe centrale et d’Europe de l’est n’ont pas de légitimité historique en ce qui concerne leurs revendications sur la Palestine a créé bien des remous en Israël et ailleurs. La Knesset se prépare à voter une loi présentée par le gouvernement faisant d’Israël une « nation » juive. Le Premier ministre, Benyamin Netanyahou, après avoir lu le rapport confidentiel au sujet des Khazars, a déclaré qu’Israël était « l’État nation du peuple juif. » Les prétentions ashkénazes en Israël étant diminuées, pour ne pas dire plus, Netanyahou, ses amis du Likoud, ses alliés du parti orthodoxe juif comme les colons de Cisjordanie n’ont pas d’autre choix que de jouer la carte de la revendication nationaliste, non seulement pour Israël, mais aussi pour la Cisjordanie (ou « Judée-Samarie », comme l’appelle les nationalistes juifs).

Toutefois, certains juifs, en Israël comme ailleurs, ne souhaitent pas prendre de risques. Une des raisons principales pour qu’Ihor Kolomoïsky — le richissime magnat juif ukrainien et gouverneur de la province de Dnipropetrovsk, qui est aussi citoyen israélien et chypriote — dépense des dizaines de millions de dollars pour recruter des nationalistes ukrainiens de droite et des néo-nazis venus d’ailleurs en Europe pour combattre la majorité russophone de la région du Donbass en Ukraine orientale, c’est la peur de voir capoter le projet de transformation de l’Ukraine en « Israël-bis ». Les mesures de protection prises par la Russie vis-à-vis de la région du Donbass, tout comme son intégration à la Crimée par voie référendaire (cette région étant convoitée par les nationalistes khazars juifs renaissants) menacent la transformation de l’Ukraine en deuxième patrie pour les juifs ashkénazes qui, déjà, s’inquiètent au sujet de leur emprise sur la terre d’Israël.

Le papier retentissant du Times of Israel à propos des origines khazares des juifs ashkénazes a aussi mis en lumière qu’Israël, ayant conscience qu’un État palestinien est inévitable compte tenu des pressions européennes en ce sens, se prépare à déplacer ses colons ashkénazes de Cisjordanie en Ukraine. La recherche de pointe dans le domaine de la génétique en Israël a permis d’établir un lien direct entre les ashkénazes d’Israël et les Khazars qui se sont jadis dispersés en Europe de l’est et en Europe centrale après la conquête de l’empire khazar par la Russie au XIè siècle.

2-114-b9588.jpgLes Israéliens et leurs alliés sionistes du monde entier ont toujours accusés les tenants du lien génétique entre ashkénazes et Khazars d’antisémitisme primaire. Cependant, les éléments de recherche génétique contenus dans le rapport confidentiel israélien ne font que confirmer ce qu’avait révélé l’historien juif Shlomo Sand dans son livre Comment le peuple juif fut inventé. Le concept de descendance khazare, lui, avait été pour la première fois évoquée en 1976 par l’historien hongrois Arthur Koestler dans son livre La Treizième tribu.

Les journalistes du Times of Israel relayent les révélations d’un assistant anonyme de Netanyahou au sujet des projets d’émigration israélienne vers l’Ukraine. « Nous avons d’abord pensé que reconnaître être des Khazars serait une façon pour nous de contrer l’inflexibilité d’Abbas (le président de l’autorité palestinienne) sur l’impossibilité d’une présence juive dans un État palestinien. Nous tentions sans doute ce faisant de nous raccrocher à ce que nous pouvions. Mais son incapacité à accepter la chose nous a poussés à chercher des solutions plus ingénieuses. L’invitation au retour des juifs en Ukraine fut une véritable aubaine. Mais le déplacement rapide de tous les colons d’Israël n’irait pas sans poser problème au niveau logistique et économique, et Il va de soi que nous ne souhaitons pas revivre une expulsions des colons semblable au plan de désengagement de Gaza. »

Ostropoler et Grosser-Spass rapportent aussi les propos d’une source israélienne anonyme selon laquelle « Il ne s’agit pas de renvoyer tous les ashkénazes en Ukraine. Cela n’est, de toute évidence, pas faisable. Comme souvent, les médias exagèrent et font dans le sensationnel… C’est bien pourquoi il faudrait une censure militaire. »

Le Projet conjoint d’Israël et de l’Ukraine consiste à déplacer les colons de Cisjordanie en République Autonome de Crimée (Russe), et ce après une éventuelle rétrocession de la péninsule à l’Ukraine, comme ils l’espèrent. Pour les sionistes ukrainiens comme Kolomoïsky, ou leurs alliés états-uniens tels que Victoria Nuland (secrétaire d’État adjointe, déléguée aux Affaires européennes et eurasiennes) et Geoffrey Pyatt (ambassadeur US en Ukraine), l’objectif ultime consiste à établir une région juive autonome en Crimée et à redonner à la péninsule son nom khazar d’origine, Chazerai. Comme les Tatars qui vivent aujourd’hui en Crimée, et ailleurs, sont en majorité musulmans, le projet de création d’une nation khazare en Ukraine reposerait aussi probablement sur un fort prosélytisme de la part des Israéliens et des Ukrainiens déterminés à réinstaurer la Khazarie comme alternative à l’État d’Israël. Le prosélytisme juif (qui se concentre actuellement sur les « crypto-juifs » métis catholiques au Mexique, les chrétiens, hindous et bouddhistes en Inde, les orthodoxes russes et les bouddhistes de Birobidjan en Sibérie, les musulmans du Pakistan et d’Afghanistan, les chrétiens, musulmans et animistes d’Ouganda, du Ghana, du Mali du Nigeria du Zimbabwe, du Mozambique et du Malawi et sur quelque groupes de descendants juifs supposés en Chine, à Sao Tomé-et-Principe, à Tahiti, au Suriname, au Vietnam, au Brésil et au Pérou) traduisent la volonté d’Israël de renforcer la présence juive dans un but de colonisation en dehors des territoires illégalement occupés que sont le Cisjordanie et le plateau du Golan. Outre l’Ukraine, le nord de l’Irak, l’est de la Libye, la ville d’Alexandrie en Égypte, certaines parties de la Turquie, la Patagonie en Argentine ainsi que l’Ouganda sont tous des territoires qui ont été envisagés comme colonies juives en remplacement ou en complément de la Cisjordanie. Les Bnei Menashe des États de Manipour et de Mizoram au nord-est de l’Inde, ces soi-disant « tribus perdues d’Israël », sont considérées par la majorité des Indiens, non comme des juifs, mais comme des migrants économiques à la recherche d’une vie meilleure en Israël. Les expansionnistes israéliens veulent tellement gonfler leurs rangs et développer leurs prétentions territoriales qu’ils ont fait réaliser des études génétiques douteuses en vue de classer comme « tribus perdue » d’Israël les Sorbes d’Allemagne de l’est, l’ethnie Bantou Lemba (au Zimbabwe, Malawi et Mozambique) et aussi certains Italiens du sud, certains Arméniens, et certains Grecs.

En Ukraine, ce prétendu « deuxième Israël », Kolomoïsky et le pouvoir de Kiev ont enrôlé des ex-membres des Forces de défense israéliennes dans leurs bataillons de volontaires, notamment le bataillon Azov. Une des unités israéliennes, commandée par un certain « Delta » est connue sous le nom des « Casques bleus de Maidan » [2]. Si Israël n’avait pas un intérêt direct à développer son influence en Ukraine, le pays pourrait facilement empêcher ces unités de se rendre sur place.

On trouve aussi en Cisjordanie des colons juifs sépharades qui sont les descendants des juifs Marranos d’Espagne sous domination musulmane, qui furent chassés de la péninsule ibérique au cours de l’inquisition espagnole et portugaise du XVè siècle et qui n’ont aucun lien avec les ashkénazes ou les khazars. Récemment, dans une démarche similaire à l’invitation des ashkénazes de Cisjordanie à venir s’installer en Ukraine, l’Espagne et le Portugal ont promulgué des lois permettant aux juifs sépharades du monde entier en mesure d’attester de leurs origines Marranos d’acquérir la nationalité dans les deux pays.

Certains russophones du Donbass en ont assez des intentions des pro-Israéliens au sein du gouvernement de Kiev. Curieusement, Kolomoïsky a fait appel à un certain nombre de néo-nazis d’Ukraine occidentale et d’Europe pour rejoindre les rangs de ses bataillons et il faut savoir que les organisations droitistes auxquelles ils appartiennent ont toujours défendu l’idée d’une « mêlée générale » opposant la Russie aux descendants des Khazars d’Israël, d’Ukraine, de Pologne et de Géorgie pour venger la victoire de l’Empire Russe sur l’empire khazar au XIè siècle.

Israël a mis à disposition du gouvernement géorgien de Mikheil Saakachvili (dont un certain nombre de représentants ont la double nationalité israélo-géorgienne et sont d’origine khazare) une aide au niveau militaire comme au niveau du renseignement dans la guerre de 2008 contre l’Ossétie du sud et L’Abkhazie. Les Israéliens ont également tissé des liens étroits avec l’Azerbaïdjan, pays qui, à l’instar de la Géorgie et de l’Ukraine, est historiquement lié à la Khazarie par le biais des Subbotniks, un groupe indigène de juifs azéris.

Les journalistes du Times of Israel racontent aussi pourquoi, selon l’assistant anonyme de Netanyahou, le gouvernement israélien s’efforce de mettre en place une implantation israélienne massive en Ukraine : « Comme l’a dit le Premier ministre, personne ne saurait dire aux juifs où ils doivent vivre en tant que peuple souverain. Il est prêt à faire d’importants sacrifices au nom de la paix, même si cela implique de renoncer à notre terre biblique de Judée-Samarie. Par contre, il faut s’attendre à ce que nous fassions valoir nos droits historiques ailleurs. Nous avons décidé que cela se ferait sur les rives de la mer Noire, là où nous fûmes un peuple autochtone pendant plus de 2 000 ans. L’historien non-sioniste Simon Dubnow lui-même a déclaré que nous étions en droit de coloniser la Crimée. Tous les livres d’histoire en parlent. Vous pouvez vérifier par vous-même. »

Cet anonyme a aussi révélé aux deux journalistes que Netanyahou avait beaucoup d’estime pour la vigueur des anciens Khazars et rapporte ces propos, qu’il aurait tenu : « Nous sommes un peuple ancien et fier dont l’histoire remonte à 4 000 ans. » Mais l’assistant ajoute : « On peut dire la même chose des Khazars… en Europe, mais pas sur une période aussi étendue. Mais jetez un œil à la carte : les Khazars n’ont pas eu à vivre dans les « frontières d’Auschwitz »....

Pour les personnes mal renseignées, dont font apparemment partie le président Barack Obama et son secrétaire d’État John Kerry, l’actuelle volonté de créer une nouvelle identité nationale israélienne est directement liée aux activités des dirigeants ukrainiens (Petro Porochenko, Arseni Iatseniouk, Ihor Kolomoïsky) et à celles de leurs soutiens états-uniens (Victoria Nuland et Geoffrey Pyatt), occupés à préparer une terre d’accueil, temporaire ou pas, pour les ashkénazes de Cisjordanie.

Grâce aux révélations du Times of Israel au sujet du rapport confidentiel sur les Khazars et l’Israël contemporain, les manœuvres des États-uniens et de l’Union Européenne visant à déstabiliser l’Ukraine sont à présent on ne peut plus évidentes.

Wayne Madsen

Traduction Erwann

Source Strategic Culture Foundation

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[1]Leaked report : Israel acknowledges Jews in fact Khazars ; Secret plan for reverse migration to Ukraine”, Jim Wald, The Times of Israel, March 16, 2014.

[2] « Des soldats israéliens étaient camouflés place Maidan », Réseau Voltaire, 3 mars 2014. 

Et « Le nouveau Gladio en Ukraine », par Manlio Dinucci (trad. Marie-Ange Patrizio), Il Manifesto (Italie), Réseau Voltaire, 18 mars 2014.  

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08/12/2014

Discours de Vladimir Poutine / Réponse du Congrès américain

Vladimir Poutine : Discours à l'Assemblée fédérale

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© Photo: RIA Novosti/Mikhail Klimentiev

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Moscou, 4 décembre 2014, le président de Russie, Vladimir Poutine, a prononcé au Kremlin un discours à l’attention des membres de l'Assemblée fédérale (parlement) de Russie.

Première partie du discours : politique extérieure

Président de la Russie Vladimir Poutine :

Chers membres du Conseil de la Fédération, Députés de la Douma, Citoyens de Russie !

Le discours d’aujourd’hui sera consacré, bien entendu, à la situation et aux conditions actuelles du monde dans lequel nous vivons, ainsi qu’aux défis auxquels nous sommes confrontés. Mais je tiens tout d’abord à vous remercier tous pour le soutien, l’unité et la solidarité dont vous avez fait preuve au cours des récents événements historiques et cruciaux qui vont sérieusement influencer l’avenir de notre pays.

Cette année, nous avons été confrontés à des épreuves auxquelles seule une nation unie et mature et un Etat véritablement souverain et fort peuvent résister. La Russie a prouvé qu’elle peut protéger ses compatriotes et défendre l’honneur, la vérité et la justice.

La Russie a pu accomplir cela grâce à ses citoyens, grâce à votre travail et aux résultats que nous avons obtenus ensemble, et grâce à notre profonde compréhension de l’essence et de l’importance des intérêts nationaux. Nous avons pris conscience de l’indivisibilité et de l’intégrité de la longue histoire millénaire de notre patrie. Nous sommes venus à croire en nous-mêmes, à croire que nous pouvions faire beaucoup de choses et atteindre tous nos objectifs.

Aujourd’hui, nous ne pouvons bien évidemment pas ne pas évoquer les événements historiques qui ont eu lieu cette année. Comme vous le savez, un référendum a été organisé en Crimée en mars, dans lequel les habitants de la péninsule ont clairement exprimé leur désir de rejoindre la Russie. Après cela, le Parlement de Crimée – il convient de souligner que c’était un parlement tout à fait légitime, qui avait été élu en 2010 – a adopté une résolution d’indépendance. Et enfin, nous avons assisté à la réunification historique de la Crimée et de Sébastopol avec la Russie.

Ce fut un événement d’une importance particulière pour notre pays et notre peuple, parce que la Crimée est une terre où vivent nos compatriotes, et que son territoire est d’une importance stratégique pour la Russie car c’est là que se trouvent les racines spirituelles de la Nation russe, diverse mais solidement unie, et de l’Etat russe centralisé. C’est en Crimée, dans l’ancienne ville de Chersonèse ou Korsun, comme les anciens chroniqueurs russes appelaient, que le Grand Prince Vladimir a été baptisé avant d’apporter le christianisme au Rus.

En plus de la similitude ethnique, de la langue commune, des éléments communs de leur culture matérielle, d’un territoire commun – même si ses frontières n’étaient pas tracées et stables –, d’échanges économiques émergents et d’un gouvernement naissant, le christianisme fut une puissante force unificatrice spirituelle qui a contribué à impliquer dans la création de la Nation russe et de l’Etat russe les diverses tribus et alliances tribales du vaste monde slave oriental. C’est grâce à cette unité spirituelle que nos ancêtres, pour la première fois et pour toujours, se considérèrent comme une nation unie. Tout cela nous amène à affirmer que la Crimée , l’ancienne Korsun ou Chersonèse, et Sébastopol, ont une importance civilisationnelle et même sacrée inestimable pour la Russie, comme le Mont du Temple à Jérusalem pour les adeptes de l’Islam et du Judaïsme.

Et c’est ainsi que nous les considèrerons toujours.

Chers amis,

Aujourd’hui, il est impossible de ne pas revenir sur notre point de vue au sujet des développements en Ukraine et de la façon dont nous avons l’intention de travailler avec nos partenaires à travers le monde.

Il est bien connu que la Russie a non seulement soutenu l’Ukraine et d’autres républiques frères de l’ancienne Union soviétique dans leurs aspirations à la souveraineté, mais qu’elle a aussi grandement facilité ce processus dans les années 1990. Depuis lors, notre position n’a pas changé.

Chaque nation a le droit souverain et inaliénable de déterminer sa propre voie de développement, de choisir ses alliés, son régime politique et la forme d’organisation de sa société, de créer une économie et d’assurer sa sécurité. La Russie a toujours respecté ces droits et les respectera toujours. Ils s’appliquent pleinement à l’Ukraine et au peuple ukrainien frère.

Il est vrai que nous avons condamné le coup d’Etat et la prise violente du pouvoir à Kiev en février dernier. Les développements auxquels nous assistons actuellement en Ukraine et la tragédie qui se déroule dans le sud-est du pays confirment pleinement la justesse de notre position.

Comment tout cela a-t-il commencé ? Je vais devoir vous rappeler ce qui s’est alors passé. Il est difficile de croire que tout a commencé avec la décision technique par le président Ianoukovitch de reporter la signature de l’accord d’association entre l’Ukraine et l’Union européenne. Ne vous méprenez pas sur ce point, il n’a pas refusé de signer le document, mais il a seulement reporté la finalisation de cet accord en vue d’y faire quelques ajustements. Comme vous le savez, cette décision a été prise en pleine conformité avec le mandat constitutionnel d’un chef d’Etat tout à fait légitime et internationalement reconnu.

Dans un tel contexte, il n’était pas question pour nous de soutenir le coup de force, la violence et les meurtres. Il suffit de considérer les événements sanglants à Odessa, où des gens ont été brûlés vifs. Comment les tentatives ultérieures de répression des populations du sud de l’Ukraine, qui s’opposent à ce carnage, pourraient-elles être soutenues ? Je répète qu’il nous était absolument impossible de cautionner ces développements. Qui plus est, ils ont été suivis par des déclarations hypocrites sur la protection du droit international et des droits humains. C’est du cynisme à l’état pur. Je crois fermement que le temps viendra où le peuple ukrainien fera une juste évaluation de ces événements.

Comment le dialogue sur cette question a-t-il commencé entre la Russie et ses partenaires américains et européens ? Je mentionne nos amis américains à dessein, car ils influencent continuellement les relations de la Russie avec ses voisins, ouvertement ou en coulisses. Parfois, nous ne savons pas même avec qui parler : avec les gouvernements de certains pays ou directement avec leurs mécènes et sponsors américains ?

Comme je l’ai mentionné, dans le cas de l’accord d’association UE-Ukraine, il n’y eut absolument pas de dialogue. On nous a dit que ce n’était pas notre affaire, ou, pour le dire simplement, on nous a dit « où » aller.

Tous les arguments rappelant que la Russie et l’Ukraine sont des membres de la zone de libre-échange de la CEI, que nous avons historiquement établi une coopération profonde dans l’industrie et l’agriculture, et que nous partageons essentiellement la même infrastructure – personne ne voulait entendre ces arguments, et encore moins en tenir compte.

Notre réponse a été de dire : très bien, si vous ne voulez pas avoir de dialogue avec nous, nous allons devoir protéger nos intérêts légitimes unilatéralement et nous ne paierons pas pour ce que nous considérons comme une politique erronée.

Quel a donc été le résultat de tout cela ? L’accord entre l’Ukraine et l’Union européenne a été signé et ratifié, mais la mise en œuvre des dispositions concernant le commerce et l’économie a été reportée jusqu’à la fin de l’année prochaine. Cela ne prouve-t-il pas que c’est nous qui avions raison ?

Il faut aussi poser la question des raisons pour lesquelles tout cela a été fait en Ukraine. Quel était le but du coup d’Etat contre le gouvernement ? Pourquoi tirer et continuer à tirer et à tuer des gens ? De fait, l’économie, la finance et le secteur social ont été détruits et le pays a été ravagé et ruiné.

Ce dont l’Ukraine a besoin actuellement est d’une aide économique pour mener des réformes, pas de politique de bas étage et de promesses pompeuses mais vides. Toutefois, nos collègues occidentaux ne semblent pas désireux de fournir une telle assistance, tandis que les autorités de Kiev ne sont pas prêtes à relever les défis auxquels leurs citoyens sont confrontés.

A ce propos, la Russie a déjà apporté une contribution énorme en aide à l’Ukraine. Permettez-moi de rappeler que les banques russes ont déjà investi 25 milliards de dollars en Ukraine. L’année dernière, le ministère russe des Finances a accordé un prêt de 3 milliards de dollars. Gazprom a encore fourni 5,5 milliards de dollars à l’Ukraine et a même offert un rabais qui n’était pas prévu, en exigeant du pays qu’il ne rembourse que 4,5 milliards. Additionnez le tout et vous obtenez de 32,5 à 33,5 milliards de dollars récemment fournis.

Bien sûr, nous avons le droit de poser des questions. Pour quelles raisons cette tragédie a-t-elle été menée en Ukraine ? N’était-il pas possible de régler toutes les questions, même les questions litigieuses, par le dialogue, dans un cadre légal et légitime ?

Mais maintenant, on nous dit qu’il s’agissait de mesures politiques équilibrées et compétentes auxquelles nous devrions nous soumettre sans discussion et les yeux bandés.

Cela n’arrivera jamais .

Si pour certains pays européens, la fierté nationale est un concept oublié depuis longtemps et que la souveraineté est trop de luxe, pour la Russie, une véritable souveraineté est absolument nécessaire pour la survie.

Principalement, nous devrions prendre conscience de cela en tant que nation. Je tiens à souligner ceci : soit nous restons une nation souveraine, soit nous nous dissolvons sans laisser de trace et perdons notre identité. Bien sûr, d’autres pays doivent comprendre cela aussi. Tous les acteurs de la vie internationale doivent être conscients de cela. Et ils devraient utiliser cette compréhension pour renforcer le rôle et l’importance du droit international, dont nous avons tellement parlé ces derniers temps, plutôt que d’en plier les normes en fonction d’intérêts stratégiques tiers contraires aux principes fondamentaux du droit et au bon sens, considérant tout le monde comme des gens peu instruits qui ne savent ni lire ni écrire.

Il est impératif de respecter les intérêts légitimes de tous les participants au dialogue international. Alors seulement, non pas avec des mitraillettes, des missiles ou des avions de combat, mais précisément avec la primauté du droit pourrons-nous efficacement protéger le monde d’un conflit sanglant. Alors seulement, il n’y aura pas besoin d’essayer d’effrayer quiconque avec la menace d’un isolement imaginaire et trompeur, ou de sanctions qui sont, bien sûr, dommageables, mais dommageables pour tout le monde, y compris ceux qui les initient.

En parlant des sanctions, elles ne sont pas seulement une réaction impulsive de la part des États-Unis ou de leurs alliés à notre position concernant le coup d’Etat ou les événements en Ukraine, ou même au soi-disant « printemps de Crimée ». Je suis sûr que si ces événements ne s’étaient pas produits – je tiens à le souligner spécialement pour vous, politiciens, présents dans cet auditorium –, même si rien de tout cela ne s’était passé, ils auraient trouvé une autre excuse pour tenter d’endiguer les capacités croissantes de la Russie, de nuire à notre pays d’une quelconque manière, ou d’en tirer quelque avantage ou profit.

La politique d’endiguement n’a pas été inventée hier. Elle a été menée contre notre pays depuis de nombreuses années, toujours, depuis des décennies, sinon des siècles. En bref, chaque fois que quelqu’un pense que la Russie est devenue trop forte ou indépendante, ces mesures sont immédiatement déployées contre elle.

Cependant, parler à la Russie d’une position de force est un exercice futile, même quand elle est confrontée à des difficultés internes, comme ce fut le cas dans les années 1990 et au début des années 2000.

Nous nous souvenons bien de l’identité et de procédés de ceux qui, presque ouvertement, ont à l’époque soutenu le séparatisme et même le terrorisme pur et simple en Russie, et ont désigné des meurtriers, dont les mains étaient tachées de sang, comme des « rebelles », et ont organisé des réceptions de haut niveau pour eux. Ces « rebelles » se sont encore manifestés en Tchétchénie. Je suis sûr que les gens sur place, les forces de l’ordre locales, s’en occuperont de la manière appropriée. Ils œuvrent en ce moment même à stopper un autre raid de terroristes et à les éliminer. Donnons-leur tout notre soutien.

Permettez-moi de le répéter, nous nous souvenons des réceptions de haut niveau organisées pour des terroristes présentés comme des combattants pour la liberté et la démocratie. Nous avons alors réalisé que plus nous cédions du terrain, plus nos adversaires devenaient impudents et leur comportement se faisait de plus en plus cynique et agressif.

Malgré notre ouverture sans précédent alors, et notre volonté de coopérer sur tous les points, même sur les questions les plus sensibles, malgré le fait que nous considérions – et vous êtes tous conscients de cela, vous en avez tous le souvenir – nos anciens adversaires comme des amis proches et même des alliés, le soutien occidental au séparatisme en Russie, incluant un soutien informationnel, politique et financier, en plus du soutien des services spéciaux, était absolument évident et ne laissait aucun doute sur le fait qu’ils seraient heureux de laisser la Russie suivre le scénario yougoslave de désintégration et de démantèlement, avec toutes les retombées tragiques que cela entraînerait pour le peuple russe.

Cela n’a pas fonctionné. Nous n’avons pas permis que cela se produise.

Tout comme cela n’a pas fonctionné pour Hitler avec ses idées de haine des peuples, qui a entrepris de détruire la Russie et de nous repousser au-delà de l’Oural. Tout le monde devrait se rappeler comment cela a fini.

L’année prochaine, nous allons marquer le 70ème anniversaire de la Victoire dans la Grande Guerre patriotique. Notre armée a écrasé l’ennemi et a libéré l’Europe. Cependant, nous ne devons pas oublier les défaites amères en 1941 et 1942 afin de ne pas répéter les erreurs à l’avenir.

Dans ce contexte, je vais aborder une question de sécurité internationale. Il y a beaucoup de questions liées à ce sujet. Elles incluent notamment la lutte contre le terrorisme. Nous assistons encore à ses manifestations, et bien sûr, nous participerons aux efforts conjoints pour lutter contre le terrorisme sur le plan international. Bien sûr, nous allons travailler ensemble pour faire face à d’autres défis, tels que la propagation des maladies infectieuses.

Cependant, à ce propos, j’aimerais parler de la question la plus grave et la plus sensible question : la sécurité internationale. Depuis 2002, après que les États-Unis se soient unilatéralement retirés du Traité ABM,qui était une pierre angulaire absolue de la sécurité internationale, un équilibre stratégique des forces et de la stabilité, les États-Unis ont travaillé sans relâche à la création d’un système global de défense antimissile, y compris en Europe. Ceci constitue une menace non seulement pour la sécurité de la Russie, mais pour le monde dans son ensemble – précisément en raison de la perturbation possible de l’équilibre stratégique des forces.

Je considère que ce projet est également mauvais pour les Etats-Unis, car il crée une dangereuse illusion d’invulnérabilité. Il renforce la tension vers des décisions qui sont souvent, comme nous pouvons le constater, irréfléchies et unilatérales, et amène des risques supplémentaires.

Nous avons beaucoup parlé de cela. Je ne vais pas entrer dans les détails maintenant. Je dirai seulement ceci – peut-être que je me répète : nous n’avons nullement l’intention de nous engager dans une course aux armements coûteuse, mais en même temps, nous allons garantir de manière fiable et efficace la défense de notre pays dans ces nouvelles conditions. Il n’y a absolument aucun doute à ce sujet. Cela sera fait. La Russie a à la fois la capacité et les solutions innovantes pour cela.

Personne ne pourra jamais parvenir à une supériorité militaire sur la Russie. Nous avons une armée moderne et prête au combat. Comme on dit actuellement, une armée courtoise, mais redoutable. Nous avons la force, la volonté et le courage de protéger notre liberté.

Nous allons protéger la diversité du monde. Nous dirons la vérité aux peuples à l’étranger, de sorte que tout le monde puisse voir l’image réelle et non déformée et fausse de la Russie. Nous allons promouvoir activement les affaires et les échanges humanitaires, ainsi que les relations scientifiques, éducatives et culturelles. Nous le ferons même si certains gouvernements tentent de créer un nouveau rideau de fer autour de la Russie.

Nous n’entrerons jamais dans la voie de l’auto-isolement, de la xénophobie, de la suspicion et de la recherche d’ennemis.

Ce sont là des manifestations de faiblesse, alors que nous sommes forts et confiants.

Notre objectif est d’avoir autant de partenaires égaux que possible, à la fois dans l’Ouest et à l’Est. Nous allons étendre notre présence dans ces régions où l’intégration est à la hausse, où la politique n’est pas mélangée avec l’économie (et vice versa), et où les obstacles au commerce, à l’échange de technologie et de l’investissement et à la libre circulation des personnes sont levés.

En aucun cas, nous n’allons limiter nos relations avec l’Europe ou l’Amérique. Dans le même temps, nous allons restaurer et étendre nos liens traditionnels avec l’Amérique du Sud. Nous allons poursuivre notre coopération avec l’Afrique et le Moyen-Orient.

Nous voyons à quelle vitesse l’Asie-Pacifique s’est développé au cours des dernières décennies. En tant que puissance du Pacifique, la Russie tirera pleinement parti de ce potentiel énorme.

Tout le monde connaît les dirigeants et les « locomotives » du développement économique mondial. Beaucoup d’entre eux sont nos amis sincères et des partenaires stratégiques.

L’Union économique eurasienne va commencer à être pleinement opérationnelle le 1er Janvier 2015. J’aimerais vous rappeler ses principes fondamentaux. Les principes majeurs sont l’égalité, le pragmatisme et le respect mutuel, ainsi que la préservation de l’identité nationale et de la souveraineté de l’Etat de tous les pays membres. Je suis convaincu qu’une coopération étroite sera une puissante source de développement pour tous les membres de l’Union économique eurasienne.

Pour conclure cette partie de mon discours, j’aimerais dire encore une fois que nos priorités sont d’avoir des familles saines et une nation saine, ce sont les valeurs traditionnelles que nous avons héritées de nos ancêtres, combinées avec un accent sur l’avenir, la stabilité comme une condition essentielle du développement et du progrès, le respect des autres nations et États, et la sécurité garantie de la Russie et la protection de ses intérêts légitimes. telles sont nos priorités.

[…]

Traduction : www.sayed7asan.blogspot.fr / Via

Discours original (russe) : kremlin.ru

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Le Congrès des Etats-Unis adopte une résolution digne d’une "nouvelle" Guerre froide

Par La Voix de la Russie | Les Etats-Unis ont réagi immédiatement au message du président russe Vladimir Poutine à l’Assemblée fédérale, via un commentaire du Département d’Etat américain et la résolution antirusse « 758 » de la Chambre des représentants du Congrès américain.

Le document donne une définition inacceptable de la Russie, lui accordant le rôle d'agresseur, et étudie un certain nombre de mesures visant à affaiblir la Russie par des moyens politiques, économiques et militaires. Cette résolution, soumise par la Chambre des représentants, est qualifiée par les experts de mélange de mythes géopolitiques et des vieilles rancunes des Etats-Unis envers la Russie.

Ce document « contient 16 pages de propagande de la guerre », écrit sur sa page Facebook le membre du Congrès, et directeur de l’Institut pour la Paix et la Prospérité (Institute for Peace and Prosperity) Ron Paul. Il examine en détail les différents paragraphes du document, en expliquant, que les accusations contre la Russie qu’ils contiennent sont sans fondement et ne correspondent pas à la réalité.

Le paragraphe 3 de la résolution accuse par exemple la Russie d’envahir l’Ukraine et la condamne de violer la souveraineté de cet Etat. « Avec nos satellites sophistiqués, qui peuvent lire de l’espace une plaque immatriculation, nous aurions pu avoir des vidéos et des photos de cette invasion russe », ironise Ron Paul.

« Quant à la « violation de la souveraineté », les Etats-Unis n’ont-ils pas eu ce rôle dans le renversement du gouvernement légitimement élu de l’Ukraine ? », s’interroge-t-il. « Nous avons tous entendu comment la secrétaire d'État adjointe des Etats-Unis, Victoria Nuland, se vantait que les Etats-Unis aient dépensé 5 milliards de dollars pour un changement de régime en Ukraine »ajoute l’expert.

Le paragraphe 14 de la résolution affirme que l’avion Boeing malaisien, qui s’est écrasé en juillet dernier en Ukraine, était abattu par un missile tiré par des « membres de la milice pro-russe ». Cependant, le rapport officiel de l’enquête sur cette tragédie ne sera présenté que l’année prochaine. Quant au rapport d’enquête préliminaire, il ne conclut pas que l’avion ait été abattu par un missile et aucun des côtés n’est blâmé pour cette catastrophe, rappelle le directeur de l’Institut pour la paix et la prospérité.

Le paragraphe 22 fait valoir que la Russie a envahi la Géorgie en 2008. Mais l’enquête de l’Union européenne a démontré que c’est bien la Géorgie qui a entamé des opérations militaires sans fondement contre la Russie, et non pas l’inverse, souligne Ron Paul, supposant que les membres du Congrès n’ont sans doute pas lu la résolution avant de voter.

Selon Ron Paul, certains passages de la résolution semblent comiques, surtout la partie où les Etats-Unis accusent la Russie « d’acquisition illégale d’informations » sur le gouvernement américain, et ce, après les révélations d’Edward Snowden surespionnage américain à l’échelle planétaire.

Le vice-président du parti politique tchèque Démocratie populaire (ND) Ladislav Zemanek estime que « la résolution contre la Russie, approuvée par le Congrès, n’est qu’un triste témoignage du point où en sont arrivés les Etats-Unis, qui, il fût un temps, auraient pu être un modèle de liberté et de démocratie. C’est une illustration supplémentaire de l'immense fardeau idéologique de la politique américaine, sous la pression duquel cette politique ne correspond plus du tout à la réalité, n'étant qu'une manifestation de l'orgueil, de l'arrogance, de l'insatiabilité et de l'agressivité des cercles dirigeants des Etats-Unis et des groupes sociaux liés avec eux ».

La résolution 758 exige que la Russie arrête de s’immiscer dans les affaires intérieures de l'Ukraine. Mais pour l’instant, ce sont les Etats-Unis et l’Union européenne qui s’immiscent dans la politique intérieure de l’Ukraine, souligne l’homme politique tchèque. Les Américains exigent le désarmement des soi-disant séparatistes, posant cela comme une condition sine qua non de la paix en Ukraine. Peut-être que la paix aurait bien pu s’installer, mais elle serait précédée d’un génocide de la population locale, opposée aux autorités de Kiev, ajoute Ladislav Zemanek.

C’est évident que les Américains tentent d’isoler la Russie, l’affaiblir et créer une situation instable à l’intérieur du pays, ce qui aurait pu conduire à un changement de gouvernement. L'élimination de la Russie – c’est un vieil objectif géopolitique des pays occidentaux, poursuit l’homme politique. L’un des derniers points du document, soulignant que des relations entre les Etats-Unis et la Russie doivent être mutuellement bénéfiques et basées sur le respect de l’indépendance et de la souveraineté de tous les pays, semble ridicule à Ladislav Zemanek. Les événements du dernier quart de siècle montrent que le gouvernement américain a systématiquement ignoré ces principes, et après l'effondrement de l’URSS, les Etats-Unis ont décidé de s’emparer du contrôle du monde entier en lui inculquant leurs « pseudo-valeurs ». « Non, merci. Nous suivrons notre propre chemin », conclut l’homme politique tchèque.

Le politologue serbe Srdzha Trifkovic, rédacteur du service de la politique étrangère au magazine américain Chronicles ne pense pas, lui, que cette résolution soit une déclaration ou une formalisation d’une nouvelle « Guerre froide ». Selon lui, cette guerre n’a jamais cessé. Elle s’est poursuivie avec la première phase d’élargissement de l’OTAN à l’Est, puis avec la deuxième phase de cet élargissement. Selon Trifkovic, ce jeu géopolitique a pour objectif d’encercler la Russie par des « Etats ennemis », créés sur les ruines de l'URSS, pour changer ensuite le régime à Moscou.

Source: http://french.ruvr.ru/2014_12_06/Le-Congres-des-Etats-Unis-adopte-une-resolution-digne-d-une-nouvelle-Guerre-froide-8735/

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© Photo: Flickr.com/The Shifted Librarian/cc-by-nc-sa 3.0

16/10/2014

Jusqu’à ce que la guerre soit le seul choix possible...

La Russie et la Chine vont-elles retenir leur puissance de feu

Jusqu’à ce que la guerre soit le seul choix possible ? 

Par Paul Craig Roberts

 

Mardi 7 octobre 2014, par Comité Valmy

http://www.comite-valmy.org/spip.php?article5107

 

Un billet de Paul Craig Roberts…

Je rappelle que cet économiste et journaliste paléoconservateur américain a été sous-secrétaire au Trésor dans l’administration Reagan (1981-1982), et est un des pères fondateurs des Reaganomics. Il a également été rédacteur en chef adjoint au Wall Street Journal. Sa vision décape, en général… Je n’adhère pas à toute, bien évidemment, mais elle permet à chacun d’aiguiser son esprit critique…

C’est toujours intéressant de voir un conservateur libéral américain de premier plan, anticommuniste primaire, tenir des propos de bons sens que nos belles âmes (néo-conservatrices) de gôche sont bien incapables de comprendre…

CV pour comité-valmy.org

 

Le discours d’Obama, du 24 septembre, aux Nations Unies (Note de K. : cliquez sur "la chose"; juste après, pour voir la vidéo) est la chose la plus absurde que j’ai entendue de toute ma vie. Il est absolument stupéfiant que le Président des États-Unis puisse se présenter devant le monde entier pour tenir des propos que tout un chacun sait être de fieffés mensonges, tout en faisant simultanément la démonstration des doubles standards de Washington et de sa conviction que, de par le caractère exceptionnel et indispensable des États-Unis, Washington seul dispose du droit de violer toutes les lois.

 

Il est encore plus stupéfiant qu’aucune personne présente ne se soit levée pour quitter l’assemblée.

En fait, les diplomates du monde entier sont restés assis et ont écouté les mensonges éhontés du pire terroriste mondial. Ils ont même applaudi pour montrer leur approbation.

 

Le reste du discours n’était que pure foutaise : « Nous sommes à la croisée des chemins », « jalons du progrès », « risques réduits de guerre entre puissances majeures », « des centaines de millions tirés hors de la pauvreté », et tandis qu’ebola ravage l’Afrique, « nous avons appris à soigner la maladie et dompter l’énergie du vent et du soleil ». Désormais nous sommes Dieu. Ce “nous” est constitué de ce “peuple exceptionnel” – les Américains. Personne d’autre ne compte. Il n’y a que “nous”.

 

Il est impossible de choisir la déclaration la plus absurde du discours d’Obama, ou le mensonge le plus révoltant. Serait-ce celui-ci ? « L’agression russe en Europe nous rappelle les jours où les grandes nations piétinaient les petites pour satisfaire leurs ambitions territoriales ».

 

Ou bien celui-là ? « Après le lancement de manifestations populaires et d’appels à réformes par le peuple d’Ukraine, leur président corrompu a pris la fuite. La Crimée a été annexée contre la volonté du gouvernement de Kiev. La Russie a déversé des armes dans l’est de l’Ukraine, alimentant un mouvement séparatiste violent et un conflit qui a fait des milliers de morts. Lorsqu’un avion de transport civil a été abattu à partir de territoires que ces milices contrôlaient, elles ont refusé l’accès au site du crash pendant des jours. Lorsque l’Ukraine a commencé à reprendre le contrôle de son territoire, la Russie a cessé de faire semblant de se contenter de soutenir les séparatistes et a fait franchir la frontière à ses troupes. »

 

Le monde entier sait que Washington a renversé le gouvernement ukrainien élu, que Washington refuse de divulguer ses photos satellite de la destruction de l’avion de ligne malaisien, que l’Ukraine refuse de divulguer les instructions de son contrôle aérien à l’avion, que Washington a empêché une véritable enquête sur sa destruction, que les experts européens présents sur place ont témoigné que les deux côtés du cockpit de l’appareil montraient des traces de mitraillage, signes que l’avion a été abattu par les jets ukrainiens qui le suivaient. De fait, il n’y a eu aucune explication des raisons pour lesquelles deux jets ukrainiens talonnaient un avion de ligne guidé par un centre de contrôle aérien ukrainien.

 

Le monde entier sait que si la Russie avait eu des ambitions territoriales, alors lorsque l’armée russe, lors de l’attaque de l’Ossétie du Sud, avait vaincu l’armée géorgienne, entraînée et équipée par les Américains, elle aurait gardé la Géorgie et l’aurait réintégrée à la Russie, où elle fut durant des siècles.

 

Notez que les bombardements et invasions de sept pays en treize ans par Washington sans déclaration de guerre ne constituent pas une agression. Il y a agression lorsque la Russie accepte le résultat du référendum des habitants de la Crimée qui ont voté à 97 % en faveur d’une réunification avec la Russie, dont la Crimée a fait partie pendant des siècles, avant que Krouchtchev ne la greffe à la République Socialiste Soviétique d’Ukraine en 1954, alors même qu’Ukraine et Russie ne formaient qu’un seul pays.

 

Et le monde entier sait que, comme l’a déclaré le leader séparatiste de la République de Donetsk, « Si des unités militaires russes combattaient avec nous, ce n’est pas la chute de Marioupol qui ferait la Une mais celle de Kiev et de Lviv. »

(Note de K. voir ici > http://road-to-kamarg.tumblr.com/post/96181351255/if-russia

 

Quel est « le cancer de l’extrémisme violent » : l’EIIL, qui a décapité quatre journalistes, ou bien Washington, qui a bombardé sept pays au cours du XXIe siècle, assassinant des centaines de milliers de civils et causant des millions de réfugiés ?

 

Qui est le pire terroriste : l’EIIL, un groupe qui redessine les frontières artificielles créées par les colonialistes britanniques et français, ou bien Washington et sa doctrine Wolfowitz, à la base de la politique étrangère des États-Unis, qui proclame que l’objectif principal de Washington est l’hégémonie américaine sur le monde ?

 

L’ElIL est la création de Washington. L’EIIL est formé des djihadistes dont Washington s’est servi pour renverser Kadhafi en Libye puis a envoyé en Syrie pour renverser Assad. Si l’ElIL est une « nébuleuse de la mort », un « étendard du mal » avec lequel toute négociation est impossible, comme Obama le déclare, c’est une nébuleuse de la mort créée par le régime d’Obama lui-même. Si l’ElIL est la menace qu’Obama proclame, comment le régime qui a créé cette menace peut-il être crédible en menant la guerre contre elle ?

 

Obama n’a jamais évoqué dans son discours le problème majeur qu’affronte le monde. Ce problème est l’incapacité de Washington à accepter l’existence de puissances indépendantes telles que la Russie et la Chine. La doctrine néoconservatrice Wolfowitz impose aux États-Unis de maintenir son statut d’unique superpuissance. Cette tâche nécessite que Washington « empêche toute puissance hostile de dominer une région dont les ressources pourraient êtres suffisantes pour générer une puissance mondiale si elles étaient placées sous un contrôle unifié ». Une “puissance hostile” est n’importe quel pays qui a suffisamment de pouvoir ou d’influence pour être en mesure de limiter l’exercice de la puissance de Washington.

 

La doctrine Wolfowitz cible explicitement la Russie : « Notre objectif primordial est d’empêcher la ré-émergence d’un nouveau rival, aussi bien sur le territoire de l’ancienne Union soviétique qu’ailleurs. » Est défini comme « rival » tout pays capable de défendre ses intérêts ou ceux de ses alliés contre l’hégémonie de Washington.

 

Dans son discours, Obama a dit à la Russie et à la Chine qu’elles pouvaient faire partie de l’ordre mondial défini par Washington, à condition d’accepter l’hégémonie de Washington et de n’interférer en aucune manière avec son contrôle. Quand Obama déclare à la Russie que les États-Unis coopéreront avec elle « si la Russie change de cap », Obama entend par là que Moscou doit accepter la primauté des intérêts de Washington sur les siens propres.

Cette position est très clairement inflexible et irréaliste. Si Washington s’y tient, alors la guerre avec la Russie et la Chine en découlera.

 

Obama a dit à la Chine que Washington entendait continuer à être une puissance dans le Pacifique au sein de la sphère d’influence chinoise, « en soutenant la paix, la stabilité et la liberté des échanges commerciaux entre les nations » grâce à la construction de nouvelles bases militaires américaines, aériennes et navales, des Philippines au Vietnam, de sorte que Washington puisse contrôler les échanges de ressources dans le Sud de la Mer de Chine et isoler la Chine à loisir.

Pour autant que je puisse en juger, ni le gouvernement russe ni le gouvernement chinois n’ont pris la mesure de la menace que représente Washington. La volonté américaine d’hégémonie mondiale semble trop farfelue pour que les Russes et les Chinois la prennent au sérieux. Mais elle est bien réelle.

 

En refusant de prendre la menace au sérieux, la Russie et la Chine n’ont pas eu les réactions qui auraient été susceptibles de mettre fin à la menace sans recours à la guerre.

 

Par exemple, le gouvernement russe pourrait très probablement détruire l’OTAN en signifiant aux gouvernements européens qu’en réponse aux sanctions imposées par Washington et l’UE, la Russie ne vendrait pas de gaz naturel aux membres de l’OTAN. Au lieu d’utiliser ce pouvoir, la Russie a sottement laissé l’UE accumuler des stocks historiques de gaz naturel qui sont suffisants pour permettre aux habitations et à l’industrie de passer l’hiver prochain.

La Russie a-t-elle sacrifié ses intérêts nationaux pour l’argent ?

 

L’axe du pouvoir de Washington et de son hégémonie financière repose sur le rôle du dollar comme monnaie de réserve mondiale. La Russie et la Chine ont été lentes, voire négligentes du point de vue de la défense de leur souveraineté, à profiter des occasions d’affaiblir ce pilier du pouvoir de Washington. Par exemple, les palabres des BRICS sur l’abandon du système de paiement en dollars a davantage consisté en paroles qu’en actes. La Russie ne demande même pas aux états européens vassaux de Washington de payer leur gaz naturel en roubles.

 

On pourrait penser qu’un pays comme la Russie, qui subit cette hostilité extrême et cette diabolisation par l’Occident utiliserait au moins ses ventes de gaz pour soutenir sa propre monnaie plutôt que le dollar de Washington. Si le gouvernement russe continue à soutenir les économies de pays qui lui sont hostiles et à permettre aux populations d’Europe de ne pas geler cet hiver, est-ce que la Russie, en échange de cette extraordinaire aide financière à ses ennemis, ne devrait pas au moins soutenir sa propre monnaie en demandant des paiements en roubles ? Malheureusement pour la Russie, elle est infestée d’économistes néolibéraux formés par l’Occident, qui représentent les intérêts de l’Occident et non ceux de la Russie.

 

Quand l’Occident constate une aussi extraordinaire faiblesse de la part du gouvernement Russe, Obama peut aller à l’ONU et dire les mensonges les plus flagrants au sujet de la Russie sans aucune conséquence pour les États-Unis ou l’Europe. L’inaction russe alimente la diabolisation de la Russie. La Chine n’a pas mieux réussi que la Russie à exploiter cette occasion de déstabiliser Washington. Par exemple il est avéré, comme Dave Kranzler et moi l’avons plusieurs fois démontré, que la Réserve Fédérale utilise ses agents bancaires du COMEX (“bullionbanks”) pour faire chuter le cours de l’or et ainsi protéger la valeur du dollar du résultat des politiques de la Réserve Fédérale. La méthode consiste à faire vendre à découvert d’énormes quantités par ces banques durant les périodes où le volume de transaction est faible ou inexistant afin de faire baisser le cours de l’once [NdT : et provoquer une ruée bancaire sur le dollar].

 

La Chine ou la Russie, voire les deux, pourraient tirer avantage de cette tactique en achetant toutes les positions de ventes à découvert ["naked shorts"], plus toutes les positions de ventes couvertes ["covered shorts"], s’il y en a, et exiger leur livraison plutôt que conclure les contrats en cash. Ni le New York Comex, ni le marché londonien ne pourraient en faire livraison, et le système imploserait. La conséquence de cette incapacité pourrait être catastrophique pour le système financier Occidental, mais au moins, elle démontrerait la corruption des institutions financières occidentales.

 

Ou bien la Chine pourrait envisager un coup plus fatal. Choisissant un moment d’effervescence ou d’instabilité des marchés financiers américains, elle pourrait déverser sur le marché les bons du Trésor qu’elle détient pour plus de mille milliards de dollars, ou encore vendre toutes ses parts d’instruments financiers américains. La Réserve Fédérale et le Trésor pourraient essayer de stabiliser les cours des dits instruments en créant l’argent nécessaire à leur rachat. Cette création monétaire augmenterait les inquiétudes sur la valeur réelle du dollar, et la Chine pourrait alors remettre sur le marché les plus de mille milliards de dollars produits par la vente de ses bons du Trésor. La Réserve Fédérale ne pouvant pas imprimer de monnaies étrangères pour acheter ses dollars, la valeur d’échange du dollar s’effondrerait et, avec elle, son usage comme monnaie de réserve mondiale. Les États-Unis deviendraient juste un pays ruiné de plus et incapable de payer ses importations.

 

On peut penser que Washington pourrait obtenir du Japon et de la Banque Centrale Européenne l’impression des yens et euros nécessaires pour racheter massivement les dollars déversés. Mais cela coulerait probablement le yen et l’euro avec le dollar.

 

Il y aurait alors une fuite vers les monnaies chinoises et russes, et l’hégémonie financière quitterait l’Occident.

 

Par leur retenue, la Russie et la Chine encouragent l’agressivité de Washington à leur encontre. La semaine dernière, Washington a envoyé des milliers de ses agents travaillant dans des ONG dans les rues de Moscou pour protester contre « la guerre de Poutine en Ukraine ». Sottement, la Russie a permis à des capitaux étrangers d’acquérir ses journaux, qui maintenant mettent continuellement en accusation Poutine et le gouvernement russe auprès des lecteurs russes.

 

La Russie a-t-elle vendu son âme et sa communication pour des dollars ? Est-ce que quelques oligarques ont bradé la Russie pour des dépôts bancaires en Suisse ou à Londres ?

 

Tant la Chine que la Russie ont des populations musulmanes où la CIA œuvre en encourageant le séparatisme, la rébellion et la violence. Washington a l’intention de fragmenter la Fédération Russe en pays plus petits et plus faibles qui ne pourraient pas barrer la route à son hégémonie. La crainte, chez les Chinois et les Russes, de mouvements de dissension au sein de leurs populations musulmanes, a poussé les deux gouvernements à faire la très sérieuse erreur stratégique de s’aligner sur Washington contre l’EIIL et donc sur sa politique visant à protéger le statu quo de Washington dans le monde musulman. [...]

 

La Chine fait l’objet de toutes sortes d’attaques. La Fondation Rockefeller recrute des agents dans les universités chinoises, comme m’en informent des universitaires chinois. Les entreprises américaines localisées en Chine forment des comités d’administration chinois où elles installent des parents de membres officiels locaux ou régionaux du parti. La loyauté au gouvernement central est ainsi reportée sur l’argent américain. En outre, il y a en Chine de nombreux économistes formés aux États-Unis qui sont imprégnés par l’économie néolibérale représentant les intérêts de Washington.

(Note de K., voire/lire également cet article)

 

Il y a tant, en Russie qu’en Chine, de pourcentages significatifs de leur population qui souhaiteraient être occidentales. L’échec du communisme dans les deux pays et le succès de la propagande américaine de la guerre froide ont engendré des loyautés vis-à-vis de l’Amérique, plutôt que vis-à-vis de leurs propres gouvernements. En Russie, ils sont connus sous le terme d’« intégrationnistes atlantistes ». Il s’agit de Russes qui souhaitent être intégrés à l’Occident. Je connais moins bien leurs équivalents chinois, mais parmi les jeunes, le matérialisme occidental et l’absence de contraintes en matière sexuelle sont attrayants.

 

L’incapacité des gouvernements russes et chinois à résoudre la menace que pose pour leur existence d’États souverains l’insistance néo-conservatrice à réaliser une hégémonie mondiale américaine augmente le risque de conflit nucléaire. Si la Russie et la Chine entrent trop tard dans la partie, la seule alternative sera la guerre ou la soumission à l’hégémonie de Washington. Comme il est impossible que l’OTAN puisse envahir et occuper la Russie et la Chine, la guerre ne peut être que nucléaire.

 

Pour éviter cette guerre, qui, comme la plupart des experts l’ont démontré, mettrait un terme à la vie sur terre, les gouvernements russes et chinois doivent rapidement adopter une position beaucoup plus réaliste dans leur estimation du mal qui réside dans ce que Washington a transformé en pire État terroriste du monde : les États-Unis.

 

Il est possible que la Russie, la Chine et le reste du monde soient sauvés par l’effondrement de l’économie américaine. L’économie des États-Unis est un château de cartes. Le vrai revenu médian [terme technique statistique] des ménages est en déclin à long terme. Les universités produisent des étudiants qui ont un diplôme et de lourdes dettes, mais pas d’emploi. Le marché des bons du Trésor est truqué par la Réserve Fédérale, qui a besoin de truquer les marchés des lingots pour protéger le dollar. Le marché boursier est truqué par le déversement d’argent de la Réserve Fédérale, par la Plunge Protection Team et par les sociétés qui rachètent leurs propres titres. Le dollar est soutenu par la tradition, l’habitude et les swaps de devises.

 

Le Château de Cartes américain reste debout uniquement du fait de la tolérance du monde pour une corruption et une désinformation immenses et de l’avidité satisfaite par l’argent provenant d’un système truqué.

 

La Russie et/ou la Chine pourraient balayer ce Château de Cartes dès lors que l’une d’entre elles ou les deux aurait un leadership qui en serait capable.

Paul Craig Roberts

 

Source :
Paul Craig Roberts, 
PaulCraigRoberts.org, 25/09/2014.

 

Via : http://www.comite-valmy.org/spip.php?article5107

 

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24/06/2014

Les cosaques, maîtres de la terre russe.

Les cosaques, maîtres de la terre russe.

Par Inna DOULKINA pour Le Courrier de Russie

 

Originellement publié le Mardi 13 mai 2014.

 

On les avait crus morts il y a cent ans...

Les vrais cosaques ont quitté la Russie après la révolution de 1917, disions-nous, et ceux qui paradent dans leurs uniformes aujourd’hui, chantent leurs chansons et créent des associations sont des clowns, de faibles imitateurs, des acteurs déguisés, rien de plus. La crise en Ukraine a démontré combien nous avions tort.

 

On les a vus en Crimée d’abord : ces hommes robustes et barbus ne cachaient pas qu’ils étaient venus de Russie pour « aider leurs frères à défendre la foi orthodoxe ». On les a vus sur les barrages routiers à l’entrée de Sébastopol : avec les habitants locaux, ils contrôlaient les voitures afin que « les nationalistes du Secteur droit [1] ne pénètrent pas dans la cité russe ». On les a vus sur la place centrale de Simferopol, aussi : avec des autochtones en tenue de camouflage, les cosaques surveillaient l’entrée des bâtiments administratifs.

 

Alexandre Mojaev.jpgAlexandre Mojaev, cosaque du Kouban. Crédits: Reuters

 

Le 18 mars, quand Vladimir Poutine a demandé au Conseil de la Fédération de reconnaître les résultats du référendum sur le rattachement de la Crimée à la Russie, à Simferopol, à l’entrée d’une base militaire, un sniper a tiré sur des gens. Deux hommes ont péri : un officier ukrainien et un membre russe des brigades d’autodéfense. Le lendemain, leurs cercueils étaient placés côte à côte et les habitants de Simferopol les inondaient de fleurs. Le Russe s’appelait Rouslan Kazakov, il venait de Volgograd et c’était un cosaque. Quand la fusillade a commencé, il s’est jeté devant le corps de son camarade blessé afin de le couvrir. On ne sait pas si c’est son sacrifice qui a calmé les esprits, mais les militaires ukrainiens et les habitants pro-russes de Crimée n’ont pas levé les armes. Le sniper a échoué dans son geste de provocation : le carnage fratricide n’a pas eu lieu.

 Rouslan Kazakov.jpgRouslan Kazakov. Crédits: VK.com

 

Puis, nous avons vu les cosaques en Ukraine, dans le Donbass : la photo de l’un d’entre eux a même été présentée par Jen Psaki, représentante officielle du Département d’État américain, en guise de preuve de la présence de forces spéciales russes en Ukraine. Mme Psaki a présenté au Conseil de sécurité de l’ONU deux photos d’hommes barbus en tenue de camouflage : l’un des clichés avait été pris en Géorgie en 2008, l’autre en Ukraine, en avril 2014. Selon Psaki, il s’agissait du même homme mais les journalistes ont vite trouvé l’erreur : sur le cliché géorgien figurait Khamzat Gaïrbekov, chef du bataillon Vostok, et sur l’autre, Alexandre Mojaev, cosaque du Kouban, venu en Ukraine « afin d’aider ses frères à libérer la terre russe ».

 

Faut-il plus de preuves pour démontrer que ce sont les Russes qui sèment le trouble en Ukraine ?, diront certains. Effectivement, les cosaques russes sont présents sur le territoire ukrainien et ils ne cherchent pas à le dissimuler. Mais s’agit-il de perfides espions de la Direction générale du renseignement de l’état-major russe, ou d’hommes simples, qui se sont soudain sentis concernés par ce qui se passe au Donbass ? – chacun en décidera pour lui-même.

 

Ce qui saute aux yeux, quand on les écoute, c’est en tout cas que pour ces cosaques, comme pour beaucoup d’habitants de l’Est de l’Ukraine, la terre russe ne s’arrête pas à la frontière russo-ukrainienne. Elle s’étend jusqu’au Dniepr. Une vidéo circule actuellement sur le Net, montrant Mikhaïl Khodorkovski en train de discuter avec les habitants de Donetsk. L’homme d’affaires explique aux gens que, vu la situation économique difficile, la Russie n’a aucun intérêt à intégrer le Donbass.

 

« Mais c’est quoi, la Russie ? répondent-ils en chœur à l’oligarque déchu. Vous croyez que c’est la seule Fédération de Russie ? Mais nous aussi, nous sommes la Russie, nos terres sont tout aussi russes. La vérité, il faut la chercher non dans l’économie mais dans la conscience juste. »

Une affirmation qui fera froid dans le dos de certains – ces Russes savent-ils seulement respecter les frontières ?! – mais qu’il est indispensable de prendre en considération dès lors que l’on souhaite comprendre ce qui se passe réellement en Ukraine.

La crise en Ukraine a en effet l’avantage de briser les mythes : sous nos yeux, l’image glacée des shows télévisés se met à déteindre, et derrière, nous découvrons une clairière dans les bois, où des hommes armés sentant la sueur et l’acier envoient valser toutes nos représentations. Nous avions pris l’habitude de croire que les frontières tracées en 1991 par Eltsine, Kravtchouk et Chouchkievitch à travers les forêts biélorusses étaient inébranlables, que la décision des trois chefs d’État nouveau-né ne pourrait jamais être revue. Et voilà qu’à la première secousse importante dans l’espace post-soviétique, on voit revenir sur l’avant-scène ceux que l’on croyait évanouis il y a longtemps : des personnages de contes à dormir debout, des inspirateurs séculaires de révoltes populaires, des cosaques. Et voilà que le monde entier découvre que ces hommes ont leur vision propre des frontières, et qu’ils sont prêts à la défendre les armes à la main.

 

Parce que l’Ukraine, malgré toutes ses tentatives de se positionner comme l’État unitaire de la nation ukrainienne, ne l’est pas. L’Ukraine actuelle est constituée de deux parties inégales, au passé foncièrement différent : les provinces de l’Ouest ont longtemps fait partie de l’empire austro-hongrois, qui s’était fixé pour mission de cultiver chez les populations locales l’esprit d’un nationalisme ukrainien virulent – afin de contrer l’influence russe.

 

De l’autre côté : les provinces de l’Est, ancien champ sauvage, peuplé depuis le XVIIème siècle par des colons russes, baptisé « Nouvelle Russie » et rattaché à la république socialiste d’Ukraine par Lénine en 1920. Le chef du premier État socialiste voulait ainsi diluer la population paysanne d’Ukraine dans les mineurs du Donbass, afin d’y augmenter la part des « prolétaires ». Peu importe : bien que considérées dès lors comme ukrainiennes, les populations du Donbass ont continué de parler russe et ont gardé un fort attachement à la Russie. En réalité, elles n’ont jamais pensé en être séparées, et rien ne le prouve mieux que leurs insurrections contre Kiev.

 

Ces hommes, par leur simple présence, déconstruisent une à une nos idées sur comment le monde est fait. Grâce à eux, on réalise que non, la planète entière ne veut pas « entrer dans l’UE » et vivre selon les normes européennes. Que l’Europe n’est pas un exemple pour tout le monde, qu’il est des gens qui préfèrent creuser dans la neige leur propre sentier plutôt qu’être contraint de suivre une voie qu’ils ne se sont pas choisie, même s’il s’agit d’une autoroute goudronnée. Dans l’univers de ces hommes, des choses auxquelles nous croyions avoir toujours cru – l’immunité diplomatique, la liberté de la presse, l’autorité des organisations internationales – retrouvent leur vacuité originelle. À Slaviansk et dans les alentours, ce qui compte, ce n’est pas votre passeport, mais vos intentions. Ici, les amis seront bien accueillis, mais les ennemis iront en prison, et leurs cartes de presse ou d’identité européenne n’y feront rien. Ces « talismans » perdent toute leur force dans les bois de Slaviansk. Sur ce territoire, ce sont d’autres objets qui sont sacrés.

 

Le ruban de Saint Georges, par exemple. Le bout de tissu qui servait jusqu’ici aux Russes à décorer leurs voitures pour le 9 mai est devenu, en Ukraine, le signe de distinction entre les prorusses et les pro-ukrainiens : quand les Berkout sont passés dans le camp du peuple du Donbass, ils les ont enfilés en guise de brassards.

Les protestataires qui occupent en ce moment même les bâtiments administratifs de la région de Donetsk portent eux aussi des rubans de Saint Georges. Le ruban irrite terriblement les Ukrainiens pro-européens : ils traitent ceux qui le portent de doryphores ; preuve de la puissance symbolique de l’objet.

 

L’hymne et le drapeau russes, ensuite. Il ne sera pas exagéré de dire que les Russes se sont « approprié » leur hymne post-soviétique lorsqu’ils l’ont entendu chanter par les foules de Lougansk. Qu’ils ont « acquis » leur drapeau lorsqu’ils l’ont vu flotter au sommet des parlements de Sébastopol, de Simferopol, de Donetsk, de Lougansk, de Slaviansk et d’autres à venir. Nulle surprise, dès lors, au fait que sur ces terres, les cosaques n’ont plus du tout l’air de guignols. En prenant les armes et en allant se battre pour les valeurs qui leur sont chères, ils nous ont montré que c’est nous qui vivions dans l’illusion, que c’était nous, les clowns. Que les beaux discours et les grandes causes ne valent rien tant que l’on n’est pas prêt à mourir pour eux. Irrévérencieux, bagarreurs, impétueux, les cosaques font irruption dans notre monde confortable. De leurs piques, ils en cassent les murs – et le monde entier réalise qu’ils étaient en papier.

 

On les croyait disparus, exterminés, anéantis depuis au moins 70 ans, ces gardiens des confins russes – et les voilà qui se réveillent et, mus par un instinct obscur, forment des troupes et partent à la défense du monde russe, cette conception des siècles passés, morte depuis longtemps, qui soudain, sous leurs pas lourds, dans leurs combats désespérés et par leurs sacrifices volontaires, ressuscite et retrouve son souffle, son sens et sa beauté. Comme le ruban de Saint Georges. Comme l’hymne et le drapeau. Comme la Russie même.

 

Inna DOULKINA

 

http://www.lecourrierderussie.com/2014/05/cosaques-maitres-terre-russe/

 

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[1] Note de Kurgan : qui n'ont - rappelons-le - de "nationalistes" que le nom...

puisqu'il est évident que lorsque l'on est prêt à s'allier à des intégristes musulmans

pour massacrer ses propres frères de race, et ce afin de servir les intérêts purement économiques d'un "gouvernement" à la solde des USA, d'Israël et des banksters

qui dirigent ces 2 "pseudo-états"... 

L'on ne mérite absolument pas/plus l'appellation "nationalistes" !