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16/10/2014

Jusqu’à ce que la guerre soit le seul choix possible...

La Russie et la Chine vont-elles retenir leur puissance de feu

Jusqu’à ce que la guerre soit le seul choix possible ? 

Par Paul Craig Roberts

 

Mardi 7 octobre 2014, par Comité Valmy

http://www.comite-valmy.org/spip.php?article5107

 

Un billet de Paul Craig Roberts…

Je rappelle que cet économiste et journaliste paléoconservateur américain a été sous-secrétaire au Trésor dans l’administration Reagan (1981-1982), et est un des pères fondateurs des Reaganomics. Il a également été rédacteur en chef adjoint au Wall Street Journal. Sa vision décape, en général… Je n’adhère pas à toute, bien évidemment, mais elle permet à chacun d’aiguiser son esprit critique…

C’est toujours intéressant de voir un conservateur libéral américain de premier plan, anticommuniste primaire, tenir des propos de bons sens que nos belles âmes (néo-conservatrices) de gôche sont bien incapables de comprendre…

CV pour comité-valmy.org

 

Le discours d’Obama, du 24 septembre, aux Nations Unies (Note de K. : cliquez sur "la chose"; juste après, pour voir la vidéo) est la chose la plus absurde que j’ai entendue de toute ma vie. Il est absolument stupéfiant que le Président des États-Unis puisse se présenter devant le monde entier pour tenir des propos que tout un chacun sait être de fieffés mensonges, tout en faisant simultanément la démonstration des doubles standards de Washington et de sa conviction que, de par le caractère exceptionnel et indispensable des États-Unis, Washington seul dispose du droit de violer toutes les lois.

 

Il est encore plus stupéfiant qu’aucune personne présente ne se soit levée pour quitter l’assemblée.

En fait, les diplomates du monde entier sont restés assis et ont écouté les mensonges éhontés du pire terroriste mondial. Ils ont même applaudi pour montrer leur approbation.

 

Le reste du discours n’était que pure foutaise : « Nous sommes à la croisée des chemins », « jalons du progrès », « risques réduits de guerre entre puissances majeures », « des centaines de millions tirés hors de la pauvreté », et tandis qu’ebola ravage l’Afrique, « nous avons appris à soigner la maladie et dompter l’énergie du vent et du soleil ». Désormais nous sommes Dieu. Ce “nous” est constitué de ce “peuple exceptionnel” – les Américains. Personne d’autre ne compte. Il n’y a que “nous”.

 

Il est impossible de choisir la déclaration la plus absurde du discours d’Obama, ou le mensonge le plus révoltant. Serait-ce celui-ci ? « L’agression russe en Europe nous rappelle les jours où les grandes nations piétinaient les petites pour satisfaire leurs ambitions territoriales ».

 

Ou bien celui-là ? « Après le lancement de manifestations populaires et d’appels à réformes par le peuple d’Ukraine, leur président corrompu a pris la fuite. La Crimée a été annexée contre la volonté du gouvernement de Kiev. La Russie a déversé des armes dans l’est de l’Ukraine, alimentant un mouvement séparatiste violent et un conflit qui a fait des milliers de morts. Lorsqu’un avion de transport civil a été abattu à partir de territoires que ces milices contrôlaient, elles ont refusé l’accès au site du crash pendant des jours. Lorsque l’Ukraine a commencé à reprendre le contrôle de son territoire, la Russie a cessé de faire semblant de se contenter de soutenir les séparatistes et a fait franchir la frontière à ses troupes. »

 

Le monde entier sait que Washington a renversé le gouvernement ukrainien élu, que Washington refuse de divulguer ses photos satellite de la destruction de l’avion de ligne malaisien, que l’Ukraine refuse de divulguer les instructions de son contrôle aérien à l’avion, que Washington a empêché une véritable enquête sur sa destruction, que les experts européens présents sur place ont témoigné que les deux côtés du cockpit de l’appareil montraient des traces de mitraillage, signes que l’avion a été abattu par les jets ukrainiens qui le suivaient. De fait, il n’y a eu aucune explication des raisons pour lesquelles deux jets ukrainiens talonnaient un avion de ligne guidé par un centre de contrôle aérien ukrainien.

 

Le monde entier sait que si la Russie avait eu des ambitions territoriales, alors lorsque l’armée russe, lors de l’attaque de l’Ossétie du Sud, avait vaincu l’armée géorgienne, entraînée et équipée par les Américains, elle aurait gardé la Géorgie et l’aurait réintégrée à la Russie, où elle fut durant des siècles.

 

Notez que les bombardements et invasions de sept pays en treize ans par Washington sans déclaration de guerre ne constituent pas une agression. Il y a agression lorsque la Russie accepte le résultat du référendum des habitants de la Crimée qui ont voté à 97 % en faveur d’une réunification avec la Russie, dont la Crimée a fait partie pendant des siècles, avant que Krouchtchev ne la greffe à la République Socialiste Soviétique d’Ukraine en 1954, alors même qu’Ukraine et Russie ne formaient qu’un seul pays.

 

Et le monde entier sait que, comme l’a déclaré le leader séparatiste de la République de Donetsk, « Si des unités militaires russes combattaient avec nous, ce n’est pas la chute de Marioupol qui ferait la Une mais celle de Kiev et de Lviv. »

(Note de K. voir ici > http://road-to-kamarg.tumblr.com/post/96181351255/if-russia

 

Quel est « le cancer de l’extrémisme violent » : l’EIIL, qui a décapité quatre journalistes, ou bien Washington, qui a bombardé sept pays au cours du XXIe siècle, assassinant des centaines de milliers de civils et causant des millions de réfugiés ?

 

Qui est le pire terroriste : l’EIIL, un groupe qui redessine les frontières artificielles créées par les colonialistes britanniques et français, ou bien Washington et sa doctrine Wolfowitz, à la base de la politique étrangère des États-Unis, qui proclame que l’objectif principal de Washington est l’hégémonie américaine sur le monde ?

 

L’ElIL est la création de Washington. L’EIIL est formé des djihadistes dont Washington s’est servi pour renverser Kadhafi en Libye puis a envoyé en Syrie pour renverser Assad. Si l’ElIL est une « nébuleuse de la mort », un « étendard du mal » avec lequel toute négociation est impossible, comme Obama le déclare, c’est une nébuleuse de la mort créée par le régime d’Obama lui-même. Si l’ElIL est la menace qu’Obama proclame, comment le régime qui a créé cette menace peut-il être crédible en menant la guerre contre elle ?

 

Obama n’a jamais évoqué dans son discours le problème majeur qu’affronte le monde. Ce problème est l’incapacité de Washington à accepter l’existence de puissances indépendantes telles que la Russie et la Chine. La doctrine néoconservatrice Wolfowitz impose aux États-Unis de maintenir son statut d’unique superpuissance. Cette tâche nécessite que Washington « empêche toute puissance hostile de dominer une région dont les ressources pourraient êtres suffisantes pour générer une puissance mondiale si elles étaient placées sous un contrôle unifié ». Une “puissance hostile” est n’importe quel pays qui a suffisamment de pouvoir ou d’influence pour être en mesure de limiter l’exercice de la puissance de Washington.

 

La doctrine Wolfowitz cible explicitement la Russie : « Notre objectif primordial est d’empêcher la ré-émergence d’un nouveau rival, aussi bien sur le territoire de l’ancienne Union soviétique qu’ailleurs. » Est défini comme « rival » tout pays capable de défendre ses intérêts ou ceux de ses alliés contre l’hégémonie de Washington.

 

Dans son discours, Obama a dit à la Russie et à la Chine qu’elles pouvaient faire partie de l’ordre mondial défini par Washington, à condition d’accepter l’hégémonie de Washington et de n’interférer en aucune manière avec son contrôle. Quand Obama déclare à la Russie que les États-Unis coopéreront avec elle « si la Russie change de cap », Obama entend par là que Moscou doit accepter la primauté des intérêts de Washington sur les siens propres.

Cette position est très clairement inflexible et irréaliste. Si Washington s’y tient, alors la guerre avec la Russie et la Chine en découlera.

 

Obama a dit à la Chine que Washington entendait continuer à être une puissance dans le Pacifique au sein de la sphère d’influence chinoise, « en soutenant la paix, la stabilité et la liberté des échanges commerciaux entre les nations » grâce à la construction de nouvelles bases militaires américaines, aériennes et navales, des Philippines au Vietnam, de sorte que Washington puisse contrôler les échanges de ressources dans le Sud de la Mer de Chine et isoler la Chine à loisir.

Pour autant que je puisse en juger, ni le gouvernement russe ni le gouvernement chinois n’ont pris la mesure de la menace que représente Washington. La volonté américaine d’hégémonie mondiale semble trop farfelue pour que les Russes et les Chinois la prennent au sérieux. Mais elle est bien réelle.

 

En refusant de prendre la menace au sérieux, la Russie et la Chine n’ont pas eu les réactions qui auraient été susceptibles de mettre fin à la menace sans recours à la guerre.

 

Par exemple, le gouvernement russe pourrait très probablement détruire l’OTAN en signifiant aux gouvernements européens qu’en réponse aux sanctions imposées par Washington et l’UE, la Russie ne vendrait pas de gaz naturel aux membres de l’OTAN. Au lieu d’utiliser ce pouvoir, la Russie a sottement laissé l’UE accumuler des stocks historiques de gaz naturel qui sont suffisants pour permettre aux habitations et à l’industrie de passer l’hiver prochain.

La Russie a-t-elle sacrifié ses intérêts nationaux pour l’argent ?

 

L’axe du pouvoir de Washington et de son hégémonie financière repose sur le rôle du dollar comme monnaie de réserve mondiale. La Russie et la Chine ont été lentes, voire négligentes du point de vue de la défense de leur souveraineté, à profiter des occasions d’affaiblir ce pilier du pouvoir de Washington. Par exemple, les palabres des BRICS sur l’abandon du système de paiement en dollars a davantage consisté en paroles qu’en actes. La Russie ne demande même pas aux états européens vassaux de Washington de payer leur gaz naturel en roubles.

 

On pourrait penser qu’un pays comme la Russie, qui subit cette hostilité extrême et cette diabolisation par l’Occident utiliserait au moins ses ventes de gaz pour soutenir sa propre monnaie plutôt que le dollar de Washington. Si le gouvernement russe continue à soutenir les économies de pays qui lui sont hostiles et à permettre aux populations d’Europe de ne pas geler cet hiver, est-ce que la Russie, en échange de cette extraordinaire aide financière à ses ennemis, ne devrait pas au moins soutenir sa propre monnaie en demandant des paiements en roubles ? Malheureusement pour la Russie, elle est infestée d’économistes néolibéraux formés par l’Occident, qui représentent les intérêts de l’Occident et non ceux de la Russie.

 

Quand l’Occident constate une aussi extraordinaire faiblesse de la part du gouvernement Russe, Obama peut aller à l’ONU et dire les mensonges les plus flagrants au sujet de la Russie sans aucune conséquence pour les États-Unis ou l’Europe. L’inaction russe alimente la diabolisation de la Russie. La Chine n’a pas mieux réussi que la Russie à exploiter cette occasion de déstabiliser Washington. Par exemple il est avéré, comme Dave Kranzler et moi l’avons plusieurs fois démontré, que la Réserve Fédérale utilise ses agents bancaires du COMEX (“bullionbanks”) pour faire chuter le cours de l’or et ainsi protéger la valeur du dollar du résultat des politiques de la Réserve Fédérale. La méthode consiste à faire vendre à découvert d’énormes quantités par ces banques durant les périodes où le volume de transaction est faible ou inexistant afin de faire baisser le cours de l’once [NdT : et provoquer une ruée bancaire sur le dollar].

 

La Chine ou la Russie, voire les deux, pourraient tirer avantage de cette tactique en achetant toutes les positions de ventes à découvert ["naked shorts"], plus toutes les positions de ventes couvertes ["covered shorts"], s’il y en a, et exiger leur livraison plutôt que conclure les contrats en cash. Ni le New York Comex, ni le marché londonien ne pourraient en faire livraison, et le système imploserait. La conséquence de cette incapacité pourrait être catastrophique pour le système financier Occidental, mais au moins, elle démontrerait la corruption des institutions financières occidentales.

 

Ou bien la Chine pourrait envisager un coup plus fatal. Choisissant un moment d’effervescence ou d’instabilité des marchés financiers américains, elle pourrait déverser sur le marché les bons du Trésor qu’elle détient pour plus de mille milliards de dollars, ou encore vendre toutes ses parts d’instruments financiers américains. La Réserve Fédérale et le Trésor pourraient essayer de stabiliser les cours des dits instruments en créant l’argent nécessaire à leur rachat. Cette création monétaire augmenterait les inquiétudes sur la valeur réelle du dollar, et la Chine pourrait alors remettre sur le marché les plus de mille milliards de dollars produits par la vente de ses bons du Trésor. La Réserve Fédérale ne pouvant pas imprimer de monnaies étrangères pour acheter ses dollars, la valeur d’échange du dollar s’effondrerait et, avec elle, son usage comme monnaie de réserve mondiale. Les États-Unis deviendraient juste un pays ruiné de plus et incapable de payer ses importations.

 

On peut penser que Washington pourrait obtenir du Japon et de la Banque Centrale Européenne l’impression des yens et euros nécessaires pour racheter massivement les dollars déversés. Mais cela coulerait probablement le yen et l’euro avec le dollar.

 

Il y aurait alors une fuite vers les monnaies chinoises et russes, et l’hégémonie financière quitterait l’Occident.

 

Par leur retenue, la Russie et la Chine encouragent l’agressivité de Washington à leur encontre. La semaine dernière, Washington a envoyé des milliers de ses agents travaillant dans des ONG dans les rues de Moscou pour protester contre « la guerre de Poutine en Ukraine ». Sottement, la Russie a permis à des capitaux étrangers d’acquérir ses journaux, qui maintenant mettent continuellement en accusation Poutine et le gouvernement russe auprès des lecteurs russes.

 

La Russie a-t-elle vendu son âme et sa communication pour des dollars ? Est-ce que quelques oligarques ont bradé la Russie pour des dépôts bancaires en Suisse ou à Londres ?

 

Tant la Chine que la Russie ont des populations musulmanes où la CIA œuvre en encourageant le séparatisme, la rébellion et la violence. Washington a l’intention de fragmenter la Fédération Russe en pays plus petits et plus faibles qui ne pourraient pas barrer la route à son hégémonie. La crainte, chez les Chinois et les Russes, de mouvements de dissension au sein de leurs populations musulmanes, a poussé les deux gouvernements à faire la très sérieuse erreur stratégique de s’aligner sur Washington contre l’EIIL et donc sur sa politique visant à protéger le statu quo de Washington dans le monde musulman. [...]

 

La Chine fait l’objet de toutes sortes d’attaques. La Fondation Rockefeller recrute des agents dans les universités chinoises, comme m’en informent des universitaires chinois. Les entreprises américaines localisées en Chine forment des comités d’administration chinois où elles installent des parents de membres officiels locaux ou régionaux du parti. La loyauté au gouvernement central est ainsi reportée sur l’argent américain. En outre, il y a en Chine de nombreux économistes formés aux États-Unis qui sont imprégnés par l’économie néolibérale représentant les intérêts de Washington.

(Note de K., voire/lire également cet article)

 

Il y a tant, en Russie qu’en Chine, de pourcentages significatifs de leur population qui souhaiteraient être occidentales. L’échec du communisme dans les deux pays et le succès de la propagande américaine de la guerre froide ont engendré des loyautés vis-à-vis de l’Amérique, plutôt que vis-à-vis de leurs propres gouvernements. En Russie, ils sont connus sous le terme d’« intégrationnistes atlantistes ». Il s’agit de Russes qui souhaitent être intégrés à l’Occident. Je connais moins bien leurs équivalents chinois, mais parmi les jeunes, le matérialisme occidental et l’absence de contraintes en matière sexuelle sont attrayants.

 

L’incapacité des gouvernements russes et chinois à résoudre la menace que pose pour leur existence d’États souverains l’insistance néo-conservatrice à réaliser une hégémonie mondiale américaine augmente le risque de conflit nucléaire. Si la Russie et la Chine entrent trop tard dans la partie, la seule alternative sera la guerre ou la soumission à l’hégémonie de Washington. Comme il est impossible que l’OTAN puisse envahir et occuper la Russie et la Chine, la guerre ne peut être que nucléaire.

 

Pour éviter cette guerre, qui, comme la plupart des experts l’ont démontré, mettrait un terme à la vie sur terre, les gouvernements russes et chinois doivent rapidement adopter une position beaucoup plus réaliste dans leur estimation du mal qui réside dans ce que Washington a transformé en pire État terroriste du monde : les États-Unis.

 

Il est possible que la Russie, la Chine et le reste du monde soient sauvés par l’effondrement de l’économie américaine. L’économie des États-Unis est un château de cartes. Le vrai revenu médian [terme technique statistique] des ménages est en déclin à long terme. Les universités produisent des étudiants qui ont un diplôme et de lourdes dettes, mais pas d’emploi. Le marché des bons du Trésor est truqué par la Réserve Fédérale, qui a besoin de truquer les marchés des lingots pour protéger le dollar. Le marché boursier est truqué par le déversement d’argent de la Réserve Fédérale, par la Plunge Protection Team et par les sociétés qui rachètent leurs propres titres. Le dollar est soutenu par la tradition, l’habitude et les swaps de devises.

 

Le Château de Cartes américain reste debout uniquement du fait de la tolérance du monde pour une corruption et une désinformation immenses et de l’avidité satisfaite par l’argent provenant d’un système truqué.

 

La Russie et/ou la Chine pourraient balayer ce Château de Cartes dès lors que l’une d’entre elles ou les deux aurait un leadership qui en serait capable.

Paul Craig Roberts

 

Source :
Paul Craig Roberts, 
PaulCraigRoberts.org, 25/09/2014.

 

Via : http://www.comite-valmy.org/spip.php?article5107

 

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03/10/2014

A lire sur le blog "Tradition !"

A lire (absolument), sur le blog Tradition !

( Cliquez sur les titres – en bleu – pour accéder aux articles )

 

>>> Quand le Nouvel Ordre Mondial s'adresse à ses esclaves ! 

  & > L'appel à la croisade de Zbigniew Brzezinski 

 

>>> Karkhov : un volcan qui se réveille ! 

 

>>> Fidélité à son passé, exemple pour notre avenir 

 

Paul Craig Roberts.jpg 

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Blog Tradition ! :

 

http://alawata-tradition.blogspot.fr/

 

04/09/2014

Ce qu’Obama va laisser en héritage...

Ce qu’Obama va laisser en héritage :

Des « conneries » !

 

Quand les gens voient ce qui se passe en Ukraine, l’agression de la Russie envers ses voisins et la façon dont elle finance et arme les séparatistes ; ce qui se passe en Syrie, le ravage causé par [le président Bachar el-]Assad contre son propre peuple ; l’incapacité d’amener les sunnites, les chiites et les Kurdes à un compromis en Irak, bien que nous essayons de voir s’il est possible de former un gouvernement pouvant fonctionner ; les menaces terroristes récurrentes ; ce qui se passe en Israël et à Gaza ; une partie de leur inquiétude est liée au sentiment que, dans le monde, le vieil ordre ne tient plus et que nous n’en sommes pas encore tout à fait où nous devrions être en matière de nouvel ordre, qui s’appuie sur des principes différents, qui s’appuie sur notre humanité commune, qui s’appuie sur des économies avantageuses pour tout le monde.

Barack Obama

 

On dirait bien que le président des États-Unis, Barack Obama, a fait tout un gâchis de ce que son maître à penser, Zbigniew « grand échiquier » Brzezinski, lui a enseigné.

Zbig reprend constamment les trois grands impératifs de la géostratégie impériale de Sir Halford John Mackinder, qui sont d’empêcher les collusions et maintenir les vassaux dans une relation de dépendance en matière de sécurité, de faire en sorte que les tributaires restent dociles et protégés, et d’empêcher l’alliance des barbares.

Après avoir brièvement tenté de « diriger en arrière-plan », ce qui n’allait nulle part, M. Obama a finalement fait un Mackinder de lui avec sa brillante doctrine en matière de politique étrangère, qui consiste à « ne pas faire de conneries » [1].

Il n’en reste pas moins que la toujours vive Hillary Clinton, ex-secrétaire d’État, a dit que « ne pas faire de conneries » n’est pas un principe d’organisation de la politique étrangère » [2]. Pourtant, tout ce que l’équipe chargée de la politique étrangère de M. Obama sait faire, ce sont des « conneries » justement.

À commencer par M. Obama, qui traite le président de la Russie Vladimir Poutine de la même manière que l’époux d’Hillary traitait le tonneau de vodka Boris Eltsine. Puis est venue la décision, sans le moindre débat public, de bombarder de nouveau l’Irak, et la Syrie y goûtera prochainement. Que le bombardement de la Syrak commence !

« Protéger » les Yézidis, oui. Protéger les Gazaouis, non.

« Protéger » la bande de néo-nazis, de fascistes et d’oligarques véreux, oui (Note de K. : "disons plutôt "une bande d'abrutis façon supporters du Dynamo Kiev, haïssant de façon viscérale les Russes et la Russie ; accompagnés de quelques victimes de lobotomies américano-médiatiques et de chefs aux ordres d'oligarques sionisto-véreux", cette A.O.C là me semble plus juste !). Protéger les Russophones dans l’est de l’Ukraine, non.

On a aussi commencé par protéger Erbil, déjà sous la protection de la déesse sumérienne Ishtar depuis des millénaires, puis par protéger Erbil et Bagdad, puis par protéger tous les lieux « stratégiques » en Irak.

Le général à la retraite Carter Ham, ancien commandant des forces américaines en Afrique (Africom), présent lors du fameux « Nous sommes venus, nous avons vu, il est mort », a maintenu de manière catégorique qu’il sera « très difficile » d’assurer autant de protection avec seulement quelques avions de combat. Des drones seront donc nécessaires, tout comme des troupes au sol.

On passe ainsi de la protection d’ExxonMobil et de Chevron au double bombardement de la Syrak. Le Retour des morts-vivants (néo-conservateurs) s’en frotte les mains, et pour cause. Le Grand Moyen-Orient est de nouveau sur la sellette. Et devinez qui fera partie de la coalition des volontaires prêts à se battre contre le calife ? La Grande-Bretagne, l’Australie, la Turquie, la Jordanie et les piliers du Conseil de coopération du Golfe (CCG) que sont le Qatar, l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis.

C’est pratiquement la même bande (cinq sur sept) qui a rendu possible la montée de l’État islamique en Irak et au Levant (EIIL), avec son « Assad doit partir », puis ses « bons » et « mauvais » djihadistes, pour finir par l’EIIL (devenu depuis l’État islamique), territoire tentaculaire du calife Ibrahim, fort de l’appui de son armée privée.

De stratégie, il n’y en a pas. Oh que non ! [3]

 

Bye bye pétrodollar

Penchons-nous maintenant sur les dividendes que rapporte la doctrine consistant à « ne pas faire de conneries » en Ukraine.

Ce qui nous ramène à Zbig le néo-Mackinder. Certains vassaux, les suspects habituels à l’OTAN et au CCG, mais pas tous, croient encore tirer parti de la « relation de dépendance en matière de sécurité », tandis que d’autres restent dociles mais nerveux, en se croyant, en théorie du moins, « protégés » par l’Empire du Chaos.

Puis voilà que l’Empire du Chaos a « encouragé » un coup d’État de facto et donné son feu vert à la nouvelle pègre de Kiev pour qu’elle fasse plus ou moins en Ukraine ce qu’Israël fait à Gaza. L’idée derrière l’Ukraine était d’enliser la Russie dans ses zones frontalières à l’ouest et de couper les liens économiques et commerciaux entre la Russie et l’Allemagne. Couper l’Eurasie en deux quoi !

Ensuite, M. Obama a déclenché une Guerre froide 2.0 qui risque fort de chauffer. Il a brisé les liens avec la chancelière Angela Merkel et l’Allemagne et renforcé l’alliance stratégique entre l’ours et le dragon, ce qui a amené Beijing à porter moins d’intérêt au « pivot vers l’Asie », maintenant qu’elle bénéficie d’un appui plus conséquent de la part de Moscou qui, pendant ce temps, freine les avancées de Washington en Asie centrale.

Les sanctions imposées à la Russie revigorent non seulement le marché interne, mais donnent aussi un élan à son commerce extérieur, bien loin des contrées européennes. Mais cela ne suffit pas encore pour tout brader au bénéfice de Wall Street et démolir complètement la politique étrangère des États-Unis. Avec des collaborateurs comme la conseillère à la sécurité nationale Susan Rice, le conseiller adjoint à la sécurité nationale Benjamin Rhodes, l’ambassadrice étatsunienne aux Nations-Unies Samantha Power et la secrétaire d’État adjointe Victoria Nuland, qui a besoin d’ennemis?

L’imposition hystérique de sanctions par M. Obama mène tout droit vers la fin progressive du dollar US comme monnaie de réserve et la fin du pétrodollar.

Tout est dans l’article indiqué en note [4], la nouvelle la plus importante des derniers mois après le « contrat gazier du siècle » entre la Russie et la Chine.

M. Obama ne fait qu’accélérer la chute dorénavant incontrôlée de l’Empire du Chaos. Un nouvel axe prend forme lentement mais sûrement : Beijing, Moscou et Berlin. Cet axe n’a rien de « barbare » et reçoit l’appui de la majeure partie des pays du Sud.

« Le vieil ordre ne tient plus » en effet. « Le calife est méchant. Je vais donc imposer plus de sanctions à la Russie ». Quelle belle gestion d’empire ! Bravo mon gars. Passons au pivot maintenant. Avec toi-même. Sans la moindre stratégie.

 

Pepe Escobar, 3 septembre 2014, pour The French Saker.

> http://www.vineyardsaker.fr/2014/09/03/loeil-itinerant-ce-quobama-va-laisser-en-heritage-trucs-stupides/

 

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Notes

[1] « Don’t Do Stupid Sh—(stuff) », Politico, 01-06-2014

[2] idem

[3] Obama : « We don’t have a strategy yet » for IS in Syria, USA Today, 28-08-2014

[4] Russia’s Gazprom Neft to Sell Oil for Rubles, Yuan, Ria Novosti, 27-08-2014

 

Traduit par Daniel pour vineyardsaker.fr

Source : Obama’s « stupid stuff » legacy, Asia Times, 02-09-2014

 

zbigniew brzezinski,barack obama,l'ignoble et l'abruti

02/08/2014

L’Europe marche sur la tête…

L’Europe marche sur la tête… une fois de plus

Par Patrick Parment, pour Synthèse Nationale.

« La politique de l’Union européenne ne se fonde plus aujourd’hui sur des faits vérifiés, mais elle est dictée par Washington (…) Ces sanctions anti-russes témoignent de l’incapacité de l’Union européenne à jouer un rôle autonome dans les affaires mondiales ». Voici ce que pense en substance le ministère russe des Affaires étrangères.

Et l’on ne peut que lui donner raison. L’Europe est à la botte de Washington qui est aux ordres de l’AIPAC (American Israel Public Affairs Commettee) le plus puissant des lobbies juifs américains. Barack Obama a beau s’en défendre, l’Amérique a rallumé la guerre froide contre la Russie de Vladimir Poutine pour la bonne raison que celui-ci n’a nullement l’intention de se conformer aux règles du jeu du capitalisme anglo-saxon.

Sauf que dans ce bras de fer, l’Europe a nettement plus à perdre que les Américains. Et ce, en raison des liens économiques et géographiques qui nous lient à notre puissant voisin. Et ce ne sont pas les mesures de rétorsion envisagées par les Américains - et leurs vassaux européens - qui effraieront les Russes. En revanche, les Européens risquent fort d’y laisser des plumes : augmentation du prix du gaz, révision des contrats passés avec les entreprises russes, sans oublier tout le secteur agroalimentaire où ils figurent parmi nos clients privilégiés.

Car, il faut être conscient que les Russes n’ont pas d’état d’âme et qu’ils ne vivent pas comme nous depuis des décennies dans une société de surconsommation. Ils vivent dans une société frugale malgré les quelques milliardaires qui font la Une de nos journaux pipoles.

Si d’aventure on réalisait un sondage pour savoir ce que pensent les Européens, il y a fort à parier qu’ils seraient massivement contre les sanctions et plus encore pour la mise au pas de ce capitalisme financier qui est en train de nous ruiner.

D’ailleurs, de quelle Europe parle-t-on quand l’Allemagne nous pousse à abandonner nos contrats d’armement – la fourniture de navires type Mistral par exemple - quand de son côté, la mère Merkel négocie directement avec Moscou ses besoins en matière première et fournit à Israël des sous-marins furtifs de dernière génération. Sans parler du patronat allemand qui, réaliste, est hostile à toute sanction à l’égard de Moscou.

On le constate chaque jour, l’Europe est un concept de fonctionnaires bruxellois. Mais, elle existe sur un point : l’allégeance de ses capitales à Washington et à Tel-Aviv.

Pour nous Français, le drame est que nous n’avons rien à attendre de bon de la part de ce gouvernement socialiste dont le président est incapable de la moindre décision et un gouvernement constitué d’incapables qui naviguent à vue et dont le Premier ministre est obsédé par les fascistes et les antisémites qui peuplent ce pays. Et, à droite, le paysage est de la même eau. Bonsoir Madame, bonsoir Mademoiselle, bonsoir Monsieur.

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01/08/2014

Obama veut-il la guerre contre la Russie ?

OBAMA VEUT-IL LA GUERRE CONTRE LA RUSSIE ?

 

Un article signé Alain CAGNAT, originellement paru sur le site TERRE & PEUPLE.

 

En cette période de commémoration du déclenchement de la Première Guerre mondiale, on ne peut qu’être étonné de l’insistance avec laquelle le locataire de la Maison Blanche ne cesse d’invectiver Vladimir Poutine au sujet de l’Ukraine. Les Etats-Unis ont déjà réussi une grande partie de leur plan, couper durablement l’Europe de l’Ouest de la Russie. Ils ont été bien servis en cela par la servilité des dirigeants de l’UE et des Etats européens tout acquis à l’hégémonisme américain.

 

Résumons les faits. Comme l’a déclaré Victoria Nuland, plénipotentiaire judéo-américaine, les Etats-Unis ont déjà dépensé plus de 5 milliards de $ pour arracher l’Ukraine à la sphère d’influence russe. La révolution Orange de 2004 ayant tourné au fiasco à cause de l’incompétence et de la corruption du tandem Iouchtchenko-Timochenko, tout est à refaire avec l’élection du prorusse Ianoukovitch à la présidence de l’Ukraine en 2010. Diverses associations et ONG activement soutenues par les instances américaines (Département d’Etat, CIA, partis républicain et démocrate…) entretiennent un climat de contestation permanente à Kiev. En 2013, Ianoukovitch est instamment prié de signer un accord de coopération avec l’Union européenne, accord qui livre l’Ukraine pieds et poings liés au FMI et à la Commission européenne. Mais le président ukrainien préfère s’entendre avec la Russie qui lui propose un prêt de 15 milliards d’euros sans contrepartie.

 

Pour les Occidentaux, c’est une claque. Comme par hasard, et de manière tout à fait « spontanée », la place Maïdan de Kiev s’embrase violemment. Tout le gotha de la défense de la démocratie et des droits de l’homme (BHL) vole au secours des insurgés : Ianoukovitch, dont on prend soin de cacher qu’il a été démocratiquement élu et qu’il a toujours respecté la constitution, est dénoncé comme un tyran sanguinaire qui veut mettre son pays à feu et à sang. Finalement, il est obligé de se réfugier en Russie au moment où il allait être arrêté de façon tout à fait arbitraire. Entre temps, la révolution a tourné au bain de sang, sous l’action concertée de mouvements nationalistes ukrainiens manipulés par les Israéliens, d’officines américaines comme Academi (ex-Blackwater) et même du Mossad. L’Occident demeure étonnamment muet devant les massacres commis par les insurgés (40 militants prorusses brûlés vifs à Slaviansk, entre autres).

 

La Crimée décide alors, en toute légitimité, par un référendum qui ne souffre aucune contestation, de se rattacher à la Russie. Un gros point gagnant pour Poutine. Mais l’Est de l’Ukraine se révolte également contre ce qu’il faut appeler un coup d’Etat armé. L’Occident, qui n’est pas à une énormité près, présente les Ukrainiens de l’Ouest comme des démocrates et ceux de l’Ouest comme des nervis à la solde de Moscou. La désinformation joue à plein. Les villes du Donbass qui se sont rebellées contre Kiev sont attaquées les unes après les autres par des forces ukrainiennes encadrées par des agents américains et israéliens. Poutine est, lui-même, violemment pris à partie par les Occidentaux, comme s’il s’agissait d’un tyranneau de village, et la Russie se voit accablée de sanctions économiques, comme une république bananière.

 

Mais l’affaire tourne mal. Le Donbass ne baisse pas les bras, grâce à un soutien actif de la Russie. Les pro-Occidentaux perdent de nombreux hélicoptères et avions de combat Sukhoï 25. Puis, un avion de ligne est abattu sans doute par des prorusses qui l’ont confondu avec un avion de transport militaire ukrainien (Note de K. : je pencherai plutôt pour le fait qu'il ait été abattu par un avion de chasse ukrainien perso... histoire de... enfin vous savez ! Mais bon, je pense qu'on ne connaîtra jamais la vérité !). En bref, la guerre n’est pas belle et l’on compte déjà plus d’un millier de morts. Rien ne dit que les putschistes pro-occidentaux finiront par l’emporter. Selon l’ONU, 130 000 habitants du Donbass ont fui en Russie de peur des exactions des « démocrates » de Kiev.

 

Les élites kiéviennes ont succombé aux sirènes occidentales. Rien ne sert jamais de leçon aux hommes politiques. L’histoire récente est pourtant édifiante. A chaque fois que les Occidentaux se sont mêlés des affaires des autres, cela s’est fini par le démantèlement du pays : Irak, Somalie, Soudan, Yougoslavie, Afghanistan, Géorgie, Libye, Syrie… L’Occident, puisque c’est ainsi qu’il faut appeler la mafia américano-judéo-européenne, pratique la politique de la terre brûlée vis-à-vis de tous les peuples qui lui résistent.

 

Quitte à déclencher une troisième guerre mondiale avec la Russie ? Comme les démocraties occidentales l’ont fait en 1914 contre l’Allemagne et l’Autriche-Hongrie. Rappelons-nous qu’en juin 1914, la paix paraissait si solide…

 

Maintenant nommément accusé par Obama d’avoir détruit le vol de la Malaysian Airlines, ce qui est une aberration évidente, Poutine fait preuve d’une grande patience. Mais toute patience a ses limites. Gare à sa riposte !

 

Note : on peut s’étonner d’une telle implication d’Israël dans les affaires de l’Ukraine. Mais on avait déjà fait la même observation à propos de la Géorgie de Saakachvili : n’est-ce pas son entourage israélien qui l’avait poussé à se lancer dans une folle aventure militaire face à la Russie en 2008, aventure qui s’était terminée par le démantèlement de la Géorgie ? En ce qui concerne l’Ukraine, on remarquera que tous les dirigeants de l’Ukraine pro-occidentale sont liés, de près ou de loin, à Israël : l’ex-leader de l’opposition, le boxeur Vitali Klitschko, le Premier ministre démissionnaire, Arseni Iatseniouk, et le Premier ministre intérimaire, Volodmyr Groysman. Quant au Président Petro Poroshenko, le gentil « roi du chocolat », poulain des Occidentaux (mais qui n’est en fait qu’un oligarque pourri dont la fortune, fondée sur rien, s’est construite à force de corruption, de menaces et même de crimes), il est né Waltzman et s’est fait adouber en grande pompe, le 22 avril à Tel Aviv, par Netanyahou et son ministre des Affaires étrangères, Liebeman, soit quelques jours avant son élection. Ce qui est évident, c’est qu’alors que l’Ukraine est en train de sombrer dans la guerre civile, la capitale est le lieu d’affrontement de clans judaïques qui se haïssent.

 

Alain CAGNAT, le 27 juillet 2014. (Source)

 

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Porochenko (à droite) protégé par des contractors (mercenaires) de la société Aegis...

( Puisqu’il n’a pas confiance en sa propre armée ! ) 

( Source photographique NationsPresse.info )

 

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