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26/11/2015

Turquie, les 17 secondes de vérité

Un magnifique coup de gueule comme on les aime...
Signé du toujours excellent Slobodan Despot
(Souvenez-vous... Le syndrome Tolstoïevsky)

N'oubliez pas d'ajouter son blog à vos favoris ! 

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Turquie, les 17 secondes de vérité

« J’ai personnellement donné l’ordre », dit le Premier ministre turc 

Le Malin ricane. Le premier ministre turc vient d’assumer la responsabilité de la destruction du SU-24 par l’aviation turque. Lors d’une assemblée de son parti, il a déclaré qu’il avait personnellement donné l’ordre de l’abattre.

Or son gouvernement lui-même a affirmé que le bombardier russe n’avait traversé son espace aérien que durant 17 secondes. (Ce alors que le pilote survivant conteste avoir même effleuré la Turquie.) Dans ces 17 secondes, l’information aurait donc remonté la chaîne de commandement, suivie de l’ordre de tir en sens inverse. Dans ces 17 secondes — enfin, beaucoup moins — le chef d’un gouvernement membre de l’OTAN aurait donc eu le temps de soupeser une décision susceptible de conduire à une guerre mondiale. Cette revendication venant du plus haut lieu ne peut logiquement signifier que deux choses : soit les dirigeants turcs sont fous, soit ils sont menteurs.L’hypothèse la plus crédible, au vu des justifications de leur geste, demeure celle du mensonge hypocrite. 

Auquel cas le ministre russe des Affaires étrangères aurait eu pleinement raison d’affirmer que cette attaque était un «acte prémédité». Et s’il s’agissait d’un acte prémédité, en vue de quoi était-il prémédité, sinon en vue d’une escalade incontrôlable du conflit ? (Escalade que la Russie a vu venir et soigneusement éludée.) 

Il est fascinant de penser que ce régime prédateur, corrompu, fanatique et hypocrite, qui vante publiquement la légitimité de l’Etat islamique, est en alliance de guerre, et donc de sang, avec les couperosés buveurs de bière allemands, les joyeux bâfreurs belges, les drogués bataves, les bobos français et diverses lavettes scandinaves. Et que par conséquent — et par contrat — toute cette belle Atlantide-Europe boboïsée devrait se confronter demain à la machine de guerre russe parce que MM. Erdogan et Davutoglu se seraient cachés sous ses jupes après avoir délibérément excité l’ours.

Chers amis, chers voisins, chers héritiers d’Aristote, de Villon, de Cromwell et des Lumières, êtes-vous complètement cinglés, ou seulement endormis pour mille ans par un mauvais sortilège ?

Slobodan Despot

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Syrie, Russie, Turquie, OTAN...

Syrie, Russie, Turquie, OTAN...

La Russie anéantit des groupes terroristes près de la frontière turque

Le ministère russe de la Défense et l'armée turque ont rompu tous contacts, la Russie a rappelé le représentant de sa Marine en Turquie qui était chargé de coordonner les activités des militaires des deux pays, a annoncé jeudi le porte-parole du ministère russe de la Défense, Igor Konachenkov.
"Le ministère russe de la Défense et les Forces armées turques ont rompu jeudi tous les contacts conformément à une décision prise mardi", a indiqué M.Konachenkov devant les journalistes. "Cette décision concerne également la ligne directe établie pour éviter des incidents aériens lors de l'opération antiterroriste en Syrie", a-t-il précisé.

Selon lui, les troupes syriennes et l'aviation russe ont anéanti des troupes terroristes qui opéraient près de la frontière turque, dans le secteur où avait été sauvé le pilote survivant du crash du Su-24 abattu mardi par la Turquie.

L'armée syrienne a en outre bloqué les livraisons transfrontalières d'armes au groupe terroriste Etat islamique (EI) dans les régions montagneuses de la province syrienne de Lattaquié. "Les frappes portées par l'aviation russe contre les terroristes ont permis aux troupes gouvernementales syriennes de prendre le contrôle des régions montagneuses dans le nord de la province de Lattaquié et de démanteler les filières de transport d'armes, de munitions et d'autres matériels aux terroristes dans cette province", a noté M.Konachenkov.
Qui plus est, "notre aviation contrôle toutes les voies de transport d'armes, de munitions et de matériels aux terroristes de l'EI dans les autres régions du nord de la Syrie", a-t-il ajouté.

Le ministère russe de la Défense a annoncé jeudi sur Twitter que le croiseur lance-missiles russe Moskva était arrivé au large de la province de Lattaquié pour soutenir la défense antiaérienne locale.

Les relations russo-turques traversent une période de crise suite au crash d'un bombardier Su-24 russe abattu par un chasseur turc en Syrie. Le bombardier est tombé sur le territoire syrien, à 4 km de la frontière avec la Turquie. Un des pilotes du bombardier russe a été tué depuis le sol alors qu'il effectuait un vol en parachute après s'être éjecté. Le second pilote a été sauvé par les unités spéciales russes et l'armée syrienne, il est sain et sauf. Le pilote rescapé a indiqué n'avoir reçu aucune sommation ni mise en garde avant que son avion soit abattu.

Sputnik

1018548086.jpgPhoto : Alexander Vilf

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Les S-400 russes fermeront le ciel de la Syrie à l'Otan

La Russie a décidé de déployer des missiles sol-air S-400 en Syrie en réaction à la chute d'un de ses Su-24, abattu par un chasseur turc dans l'espace aérien syrien.

Les avions de l'OTAN devront obtenir le feu vert de Moscou pour survoler la Syrie suite au déploiement des missiles sol-air russes S-400 Triumph dans ce pays, a rapporté la chaîne de télévision américaine CNN. Les missiles S-400 ont une portée suffisante pour couvrir l'ensemble de la Syrie ce qui signifie un contrôle total de l'espace aérien de ce pays par Moscou, note le correspondant de la CNN Matthew Chance.

Le radar du système S-400 est capable de viser simultanément 300 cibles, et possède une capacité antimissile. 72 missiles peuvent y être chargés simultanément. 

L'Etat-major général russe a annoncé mercredi matin sa décision de déployer des missiles sol-air S-400 à la base militaire de Hmeimim, en Syrie, après la chute mardi de son bombardier Su-24 abattu par un chasseur turc dans l'espace aérien syrien. Il a en outre envoyé le croiseur lance-missiles Moskva, équipé de systèmes antiaériens près de la province de Lattaquié, dans le nord-ouest de la Syrie, et a annoncé que ses bombardiers voleraient désormais sous la protection de chasseurs. 

Ankara et Moscou connaissent de fortes tensions au lendemain de la destruction de l'avion russe. Mais le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a annoncé mercredi que la Russie n'avait pas l'intention de faire la guerre à la Turquie suite à cet incident.

Un bombardier russe Sukhoi Su-24 engagé dans l'opération contre le groupe terroriste Etat islamique (EI) en Syrie s'est écrasé mardi sur le territoire syrien, à 4 km de la frontière turque. Selon le président russe Vladimir Poutine, le Su-24 a été abattu dans l'espace aérien syrien par un missile air-air tiré par un chasseur turc F-16. La Turquie affirme que l'avion russe a violé son espace aérien. D'après le ministère russe de la Défense, l'avion se trouvait en Syrie, à un kilomètre de la frontière turque.

Sputnik

Lire également : La Russie déploiera un système antiaérien S-400 en Syrie.

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Minute de silence pour la France... des milliers de supporters turcs sifflent et chantent "Allahu akbar" !

Les amis et alliés de la France dans l'OTAN...
Pendant la minute de silence du match Turquie-Grèce.

Vu sur : http://www.terreetpeuple.com/

24/11/2015

Revue d’actualité(s) d’un monde en perdition / Part.01

Revue d’actualité(s) d’un monde en perdition / Part.01

Ils la veulent leur troisième guerre mondiale…
Ces empafés de l’OTAN !

24 Novembre 2015, Syrie…

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Un avion russe abattu en Syrie,
près de la frontière Turque !

Un avion russe Su-24 s'est écrasé en Syrie près de la frontière turque après avoir été abattu, a annoncé le ministère russe de la Défense.
Selon le ministère, le Su-24 volait exclusivement au-dessus du territoire syrien.
"L'avion se trouvait à 6.000 mètres d'altitude. Le sort des pilotes est en train d'être déterminé. Selon des données préliminaires, ils ont réussi à s'éjecter. (Note de K : Ce qui ne semble pas avoir été suffisant, malheureusement, comme le prouvent ces imagestournées par les porcs !) On étudie également les circonstances de la chute de l'avion russe. Le ministère de la Défense souligne que pendant toute la durée du vol, l'avion se trouvait exclusivement au-dessus du territoire de la Syrie. Ceci est fixé par les moyens objectifs de contrôle", a ajouté le ministère.
Sputnik

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Pour suivre l’affaire en Continu sur "RT en français", cliquez sur :

EN CONTINU :
Un bombardier russe abattu en Syrie,
près de la frontière turque.

(Vidéos)

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Vladimir Poutine :
« Attack on Russian Su-24 is a Stab in the Back »
( L’attaque contre le SU-24 est un coup de couteau dans le dos )

Russia's President Vladimir Putin called the downing of an Su-24 fighter jet in Syria a stab in the back at a meeting with the King of Jordan Abdullah II in Sochi.
The Russian Su-24 military aircraft that crashed in Syria earlier in the day was downed by an air-to-air missile from a Turkish plane, Russia's President Vladimir Putin said Monday. « The attack on Russia's Su-24 jet is a stab in the back », the president said. 

Vladimir Putin stressed that Russian pilots were in no way a threat to Turkey :
« This is an obvious fact ».

Russia's president stated that the Su-24 incident in Syria steps over the boundary in the conventional war against terrorism. 
« This event goes beyond the fight against terrorism. Of course, our servicemen are engaged in a heroic struggle against terrorism, not sparing themselves or their own lives. But today's loss is related to a stab in the back, carried out against us by accomplices of terrorists (un coup de couteau dans le dos, porté contre nous par des des complices des terroristes) I cannot otherwise describe what happened today », Putin said at a meeting with Jordan's King Abdullah II.

According to the Russian leader, the aircraft was around a kilometer (0.6 miles) from Turkey when it was hit. « Our aircraft was shot down over Syrian territory by an air-to-air missile from a Turkish F-16. It fell on Syrian territory, four kilometers from the border with Turkey. When attacked in the air, it was flying at an altitude of 6,000 meters, one kilometer away from Turkish territory », Putin said.

Abdullah II expressed his condolences and stressed the need to join forces in the fight against the Islamic State.

Article source

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Selon le président tchèque Milos Zeman, l'incident viendrait à l'appui de l'hypothèse selon laquelle la Turquie collabore avec le groupe terroriste Etat islamique (EI).

« On entend de temps en temps des suppositions concernant la coopération entre la Turquie et l'Etat islamique. L'aviation russe lutte contre l'EI et l'attaque contre un avion militaire russe est une mesure trop radicale qui ne fera qu'aggraver la situation dans la région », a indiqué le président cité par la télévision tchèque. (X)

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Avion Russe abattu :
Réunion extraordinaire de l’OTAN,
à la demande de la Turquie.

L'Otan va tenir une "réunion extraordinaire" à Bruxelles, à la demande de la Turquie, afin que celle-ci "informe les Alliés" au sujet de l'avion russe abattu mardi.
"A la demande de la Turquie, le Conseil de l'Atlantique Nord", principal forum de consultation politique de l'Otan, "tiendra une réunion extraordinaire à 17H00 (heure de Bruxelles)", soit 16h00 UTC, a indiqué à l'AFP un responsable de l'Alliance.

Sputnik

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Vladimir Poutine : La Russie ne tolérera aucun crime
comme celui perpétré contre le Su-24.

Selon Vladimir Poutine, l'incident avec l'avion russe abattu aura des conséquences sérieuses" pour les relations entre Moscou et Ankara. Le chef du Kremlin a estimé que cet incident constituait un "coup dans le dos" de la Russie. 
"La Russie a toujours traité la Turquie non seulement en voisin, mais en ami. Je ne sais pas qui avait besoin (d'un tel incident, ndlr), mais pas nous", a indiqué Vladimir Poutine. "Au lieu d'établir un contact immédiat avec la Russie après l'incident avec le Su-24, la Turquie s'est adressée à l'Otan, comme si c'était la Russie qui avait abattu leur avion", a déclaré le président russe.

(Note de K : L’ambassadeur de Turquie aux Etats-Unis a même tweeté (à 13h19 CET) de façon plutôt agressive : « Maintenant vous devez comprendre que les paroles et les avertissements de la Turquie doivent être pris au sérieux. Ne testez pas sa patience, essayez de conquérir son amitié »).

En outre, Vladimir Poutine a comparé le recours turc à l’OTAN à la création d’une alliance pro-Etat Islamique.
"Je comprends que chaque Etat a ses propres intérêts régionaux, et nous les traitons toujours avec respect. Mais nous ne tolérerons jamais que des crimes pareils aient lieu", a déclaré le président russe.

Sputnik

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Lire aussi :

Avion russe abattu par la Turquie :
« Une manière de marquer l’hostilité
à la coalition contre Daesh ».

Le fait que la Turquie a abattu un avion militaire russe sur le territoire syrien relève d'un «acte délibéré d'hostilité» selon l'écrivain et journaliste Dominique Jamet.

RT France : Est-ce que le fait que la Turquie ait abattu l’avion est justifié, alors que l’avion n’a fait que se rapprocher de la frontière et que la Turquie était au courant des opérations militaires russes dans cette région ?

Dominique Jamet : En tout état de cause, les autorités turques et l’armée turque ne peuvent pas ignorer que, jusqu’à preuve du contraire, Daesh ne possède aucun avion militaire et, Dieu merci, n’a pas la maîtrise du ciel. Donc, la Turquie ne pouvait pas ignorer que l’avion, probablement identifié comme un avion militaire, ne pouvait appartenir qu’à la coalition anti-Daesh. C’est donc un acte délibéré au nom de la souveraineté et de la non-violation de l’espace aérien turc permis, autorisé n’est-ce pas, par les lois internationales. Mais, c’est un acte délibéré d’hostilité et qui est aggravé par le fait que très probablement les militaires turcs avaient identifié cet avion comme un avion russe.

Pour lire la suite > cliquez ici

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Lire aussi :

Du Pétrole livré par l’Etat Islamique détecté en Turquie.

La Russie a remarqué depuis longtemps l'afflux sur le territoire turc d'importantes quantités de pétrole provenant des gisements contrôlés par le groupe terroriste Etat islamique (EI), a déclaré mardi le président russe Vladimir Poutine.
Pour lire la suite > cliquez ici

1019342519.jpgPhoto : Sergio Russo / Flickr

20/10/2015

La politique migratoire de l'Europe mènera cette dernière vers sa destruction...

Une troisième Guerre mondiale risque d’éclater en Europe...

 

 

La Russie a agi de manière intelligente en intervenant militairement en Syrie, et la politique migratoire de l'Europe mènera cette dernière vers sa destruction, estime un parlementaire hongrois.

 

L'UE récolte les fruits de l'aide qu'elle a fournie aux USA dans la déstabilisation du nord de l'Afrique et de l'Ukraine, a estimé dans une interview donnée à Sputnik Gyöngyösi Márton, vice-président du Groupe interparlementaire du Parlement hongrois et vice-président du parti Jobbik.

 

"Ce sont les conflits en Syrie, en Libye, en Afghanistan et en Irak qui ont provoqué cet afflux de migrants. Les USA ont provoqué ce problème et désormais, ils se sont mis de côté et critiquent l'inefficacité de l'Europe dans cette question", a-t-il indiqué.

 

La Hongrie n'a pas envie de recevoir les immigrés d'Afrique subsaharienne et du Proche-Orient, a souligné le responsable. Selon lui, il n'y a aucune garantie que ces migrants ne fassent pas partie de groupes terroristes comme le Front al-Nosra ou l'EI, et qu'ils ne viennent pas pour commettre des actes terroristes en Europe.

 

"La politique migratoire d'accueil en Europe nous mènera vers la destruction de l'Europe", a martelé le parlementaire.

 

Concernant l'expansion de l'Otan en Europe, il a indiqué : "L'affirmation de l'Otan selon laquelle l'Alliance installe ses missiles en Europe pour tenir tête à l'Iran, en prétextant le danger nucléaire est l'affirmation la plus aberrante que j'aie jamais entendue. Tout le monde sait que les missiles iraniens ne peuvent même pas atteindre Israël… encore moins l'Europe. Cela a été un alibi cousu de fil blanc pour y installer des missiles. Toute cette affaire est liée avec la Russie, et non avec l'Iran".

 

Après la chute du rideau de fer et de l'URSS, l'objectif de l'Otan a toujours été d'étendre toujours plus son influence vers l'est, est-il convaincu.

 

Selon lui, l'Alliance ne cache plus ni son caractère agressif, ni ses intentions provocatrices et démonstratives contre la Russie. En effet, l'Otan a décidé d'ouvrir huit centres de commandement à travers plusieurs pays européens. "Ce n'est que le début d'une grande opposition et compétition militaire. On en voit l'illustration en Ukraine et en Syrie", prévient le responsable.

 

"Si jamais la Russie riposte, l'Europe souffrira tandis que les USA sont loin, de l'autre côté de l'océan. C'est en Europe qu'on risque d'avoir la 3e guerre mondiale. La Hongrie doit dire haut et fort qu'elle ne veut pas participer à cette politique agressive".

 

"Si jamais cette déclaration n'est pas prise au sérieux, la Hongrie doit quitter l'Otan pour rester neutre", pense M. Márton.

 

La Russie a agi de manière intelligente en intervenant militairement en Syrie pour combattre Daech avec l'Iran. "La Russie a posé un choix devant les pays occidentaux, en leur demandant de choisir un camp dans cet affrontement. La Russie et l'Iran veulent combattre le mal incarné, mais l'Occident freine dans cette lutte… Pourquoi? Peut-être, parce qu'ils ont peur d'y perdre leur investissements?", s'interroge l'homme politique.

 

"Je considère que les USA sont pleinement responsables de cette situation. On connaît leur détermination à construire un monde unipolaire", a-t-il ajouté.

 

"L'EI est la créature de l'Occident. L'EI ne serait jamais né si l'Occident n'avait pas déstabilisé l'Irak", a encore martelé le parlementaire.

 

Sputnik, 15 octobre 2015.

 

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© AP Photo/ MTI,Szilard Koszticsak

 

 

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L'Alliance des Jeunes de Droite-Mouvement pour une meilleure Hongrie, communément appelé Jobbik, est un parti politique hongrois eurosceptique fondé en 2003 et présidé par Gábor Vona. Jobbik est l'acronyme de Jobboldali Ifjúsági Közösség, et signifie également en hongrois "le meilleur".

11/10/2015

Les véritables commanditaires du terrorisme dans le monde...

L’opération russe en Syrie révèle les véritables commanditaires du terrorisme dans le monde.

 

Fort Russ / Traduit du russe en anglais par Kristina Rus, 6 octobre 2015. 

 

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L’opération russe en Syrie a débuté il y a moins d'une semaine, mais les premiers résultats sont là. Les pertes terroristes se comptent en milliers, des infrastructures sont détruites et, en outre, la Russie a montré au monde entier qui sont les parrains du terrorisme mondial, ont dit des experts à hакануне.ru. 

 

L'opération militaire des troupes russes en Syrie contre les miliciens de l’ISIL a commencé il y a moins d'une semaine, mais même en ce court laps de temps un certain nombre d'événements marquants se sont produits. Il y a d'abord la déclaration conjointe de sept pays, France, Allemagne, Qatar, Saoudie, Turquie, Royaume-Uni et USA, se préoccupant du renforcement de la Russie dans la région. Un certain nombre de pays, en particulier les USA, ont pondu des déclarations passablement agressives à propos de la mission russe en Syrie. 

 

« Il est trop tôt pour tirer des conclusions, mais le ton est clair. Voici le point : En réalité toutes les déclarations faites aux USA corroborent que l’ISIL est une subdivision informelle de leur pays. Cette armée terroriste a été créée pour éviter les forces de défense (notamment les forces nucléaires), afin de mener des opérations à différents endroits du globe. Dès que l'armée de l'air russe a commencé à infliger des coups sérieux, les Américains ont commencé à piquer une crise, les miliciens de l’ISIL leur demandant de l’aide. Au moment de notre intervention, les agissements américains ont montré qui fournit la « couverture » et qui a besoin de ce cancer terroriste. Le monde entier a vu le visage des parrains du terrorisme mondial et constaté que la coalition dirigée par les USA est une imposture sur la toile de fond de la scène mondiale », a observé sur hакануне.ru l’expert militaire, le colonel Alexander Zhilin. 

 

Il a relevé que jusqu'à présent, l'avancée de l’ISIL en Irak et Syrie était due en grande partie au fait que personne n’opposait de résistance à ses combattants, qui ont à leur disposition l'espace, le renseignement et l'analyse militaro-technique américains. Frappant des cibles insignifiantes ou le désert, même les missions officielles de la coalition anti-ISIL ressemblent à une simulation. Dans leurs efforts de la semaine dernière, les pilotes américains luttant contre le terrorisme se sont montrés pitoyables, leurs raids ayant détruit deux tractopelles de l’ISIL. 

 

Raison distincte de la réaction agressive des USA, le niveau technique plus haut que prévu des unités russes.

 

« Je vais vous donner un exemple. Plus de 50 aéronefs ont été envoyés en Syrie. Plus de 2 mille personnes ont été amenées par les voies aériennes. Et pas un radar de l'OTAN, dont se font gloire la Turquie, la Bulgarie et d'autres pays, n’a pu les remarquer. Aujourd'hui, les Américains ne voient pas ce que font nos gars. Nous avons développé une technique telle de système de couverture, que le Pentagone en devient tout simplement dingue : Nous les voyons, mais eux sont incapables de nous voir. Il est clair que tous leurs plans ont échoué », a expliqué l'expert. 

 

Pendant ce temps, les pilotes suivent strictement l'ordre du président Poutine, tandis qu’à New York, il proposait de diviser le ciel du Moyen-Orient en secteurs de contrôle. L'incident avec les pilotes israéliens repoussés par les pilotes russes de leur zone, a démontré cela sans ambiguïté. 

 

« Nous avons montré le sérieux de nos intentions, dans l’intervalle, sans perfidie, nous avons alerté tout le monde, y compris Netanyahu, les Américains, etc. Il me semble que nos « partenaires » pensent que la Russie veut, par un coup de poing de morveux, leur couper le souffle. Non, ce temps est révolu. Le niveau du travail de nos équipes est juste un choc total pour les Américains. La bombe de 500 kg lâchée d'une hauteur de 5000 mètres est rentrée par la fenêtre d'un bunker. C’est inconcevable. Je dirais que, grâce à nos équipages qui tournent comme des horloges, nous avons monté un bon spectacle pour tout le monde », a dit Zhilin. 

 

Autre résultat de la première semaine de bombardements sur les miliciens, il a été montré au monde de manière concluante que la Russie possède des armes de précision de haute technologie, et qui plus est, elle est capable de s’en servir professionnellement. 

 

Quant aux pertes des miliciens à la suite des frappes aériennes russes, même les chiffres prudents sont très impressionnants en si peu de temps. Zhilin a cité des chiffres du renseignement israélien et américain, d’après ses propres sources. Selon ces données, pendant les cinq premiers jours de l'opération, plus de 2173 terroristes ont été liquidés. Dans le contexte des déclarations répétées de Barack Obama au sujet de l’« inefficacité » des forces militaires spatiales russes, ces chiffres peuvent être sous-estimés. 

 

Selon le professeur Igor Panarin, analyste politique, au 5 octobre, le nombre de tués, blessés, disparus et désertés se monte à 9389 individus. L'expert explique cette avalanche par le nombre de déserteurs, environ la moitié du nombre total, « les déserteurs fuyant l'Irak, la Turquie, la Jordanie. » 

 

« Le fait qu'ils s’enfuient dans toutes les directions montre une chose : Ils ne combattent pas pour l'islam. Ce sont les mercenaires puants habituels qui se battent pour de l'argent. Des gens peuvent mourir pour leur foi, mais pour ceux qui se battent pour l'argent, cela n’a aucun sens de mourir », dit Zhilin.

 

Parmi les infrastructures détruites le professeur Panarin a cité 13 postes de commandement, 10 dépôts de munitions, cinq camps d'entraînement, cinq dépôts de carburant, cinq nœuds de communication, une base terroriste cachée, le centre de formation spéciale des miliciens, un champ de dépôts de munitions, quatre mini-fabriques d’armements. En outre, un certain nombre de véhicules blindés et systèmes d'armes ont été détruits : 19 chars T-55, 19 BMP, 18 véhicules blindés, quatre lanceurs multiples de roquettes, trois pièces d'artillerie et 16 véhicules. 

 

Autre point important qu’il faut souligner à propos de La propagande occidentale en lien avec le premier raid et la mort d’enfants et de civils :  « La Russie est le seul pays du monde où les soldats sont tenus responsables de leur action militaire à l'étranger. Installé sur les avions, des moyens de contrôle concrets surveillent l’action des équipages, y compris quand ils frappent des cibles. Notre pays s’est en principe engagé à cela, tandis que tous les autres pays, l'OTAN et les USA en particulier, laissent les mains libres à leur armée et ne sanctionnent même pas les mutilations. Ces bandits n’ont rien à nous reprocher concernant tout ce qui touche l’armée », a déclaré Alexander Zhilin. 

 

Fort Russ / Traduit du russe en anglais par Kristina Rus, 6 octobre 2015. 


Original :
 fortruss.blogspot.ca/2015/10/russian-operation-in-syria-revealed.html 
Traduction Petrus Lombard.

 

Via : http://www.alterinfo.net/L-operation-russe-en-Syrie-revele-les-veritables-commanditaires-du-terrorisme-dans-le-monde_a117864.html  

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26/08/2015

L’armée russe commence à s’engager en Syrie.

L’armée russe commence à s’engager en Syrie.

Par Thierry Meyssan Article source

C’est un changement profond et significatif qui vient de s’opérer au Levant : l’armée russe commence à s’engager contre le terrorisme en Syrie. Alors qu’elle est absente de la scène internationale depuis la dissolution de l’Union soviétique et bien qu’elle avance avec prudence, elle vient de constituer une Commission russo-syrienne, de livrer des armes et du renseignement, et d’envoyer des conseillers. Tout ceci plus ou moins coordonné avec la Maison-Blanche.

RÉSEAU VOLTAIRE | DAMAS (SYRIE) | 24 AOÛT 2015 

http://www.voltairenet.org/fr

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La Russie qui avait négocié une alliance régionale contre l’Émirat islamique impliquant l’Arabie saoudite, la Syrie et la Turquie a dû changer de stratégie après le revirement turc. Ankara a en effet décidé de rompre avec Moscou, annulant sans motif réel le contrat du gazoduc Turkish Stream, créant avec l’Ukraine une Brigade islamique internationale pour déstabiliser la Crimée [1], et venant en renfort de l’Émirat islamique contre les Kurdes du PKK et de l’YPG.

Identiquement, la Maison-Blanche a dû changer de stratégie après les manœuvres du général John Allen qui s’était engagé auprès du président Recep Tayyip Erdoğan a créer une « zone de sécurité » pour l’Émirat islamique au Nord de la Syrie [2].

En définitive, Moscou et Washington ont coordonné 

- le retrait des missiles Patriot stationnés en Turquie ; 

- la création d’une Commission militaire russo-syrienne.

La fin de la zone d’exclusion aérienne.

Les missiles Patriot avaient été installés à partir de janvier 2013 par l’Otan en Turquie afin d’empêcher l’armée de l’air syrienne de se déployer à la frontière. De la sorte, les jihadistes du Front al-Nosra (al-Qaïda) avaient pu s’emparer du Nord du pays. À partir de l’été 2014, cette zone impossible à survoler avait été occupée par l’Émirat islamique.

Ainsi, lors de la bataille de Kobané, l’armée de l’air syrienne n’avait pu bombarder l’Émirat islamique et avait été contrainte de tenter une percée terrestre pour sauver la ville. Comme elle ne parvenait pas à franchir les 30 derniers kilomètres, la presse atlantiste présenta les forces kurdes du YPG comme indépendantes de Damas, alors que la République arabe syrienne lui avait fourni ses armes et payait ses soldats.

Les missiles Patriot, initialement déployés par l’Allemagne et les Pays-Bas, sont aujourd’hui allemands et espagnols. Ils seront d’abord révisés et modernisés, puis redéployés en Lithuanie, à la frontière russe.

L’entrée de l’armée russe dans la guerre contre la Syrie.

Alors que depuis le début du conflit, la Russie s’est abstenue de participer aux opérations militaires, elle vient de créer une Commission militaire russo-syrienne. Pourtant, l’Otan a organisé l’ensemble des événements dit du « Printemps arabe », dont la guerre contre la Syrie, et a coordonné les groupes jihadistes étrangers et leurs collaborateurs libyens et syriens, dits « rebelles », depuis la base turque d’Izmir [3], devenue depuis le siège du LancCom (commandement des forces terrestres des 28 États membres de l’Alliance atlantique).

En quelques semaines, de nombreux conseillers militaires sont arrivés à Damas. On évoque la possibilité d’ouvrir un second port militaire russe.

Six Mikoyan-Gourevitch MiG-31 ont été livrés. Ces avions sont les meilleurs intercepteurs au monde. Ils avaient été achetés en 2007, mais ce contrat avait été bloqué. Leur livraison ne tombe pas sous le coup de l’embargo sur les armes car ils ne peuvent pas être utilisés à des opérations de maintien de l’ordre, mais uniquement à la Défense nationale, en l’occurrence face aux incursions d’Israël ou de la Turquie. Sous des prétextes divers, ces deux États sont intervenus de multiples fois au cours de la guerre pour soutenir les jihadistes lorsqu’ils étaient en difficulté.

Ainsi, le 30 janvier 2013, Tsahal bombardait le Centre de recherches militaires de Jemraya, sous prétexte de détruire des armes destinées au Hezbollah. Il s’agissait en réalité de détruire une mallette de communication des données satellitaires de l’Otan, saisie par l’Armée arabe syrienne, avant que celle-ci n’en perce le système de cryptage [4]. L’opération avait été conduite par l’armée de l’Air israélienne en coordination avec l’Armée syrienne libre, elle même encadrée par des officiers de la Légion étrangère française sous la supervision du LandCom de l’Otan. Depuis, les opérations communes se sont succédé. Le 21 août, alors qu’al-Qaïda attaquait au sol et Israël depuis les airs la base militaire syrienne de Quneitra (limite du Golan), la Défense syrienne a été en mesure d’abattre un des avions de la Coalition jihadistes/Israël.

Simultanément, l’armée russe vient de fournir, pour la première fois, des images satellitaires à la Syrie. Cette décision, attendue depuis cinq ans, renverse la situation militaire. En effet, jusqu’ici les jihadistes échappaient souvent à l’armée arabe syrienne grâce aux images satellitaires que l’Otan leur fournissait en temps réel. Même si, depuis un semestre, il semble que l’Otan ne partage plus ses renseignements avec l’Émirat islamique, mais uniquement avec le Front al-Nosra (al-Qaïda).

Enfin, les conseillers militaires russes rassemblent de nombreuses informations de manière à étudier la possibilité d’un déploiement international sous l’égide des Nations unies. Ils devraient présenter un rapport au Kremlin qui étudiera aussi bien la possibilité d’une opération russe que celle d’une opération conjointe de l’Organisation du Traité de sécurité collective (OTSC). Celle-ci se réunira au Tadjikistan, à Douchanbé, le 15 septembre. Un déploiement de l’OTSC avait déjà été envisagé, en juin 2012 lors de la préparation de la « Conférence de Genève 1 » [5]. En effet, cette alliance militaire comprend trois États à population musulmane, le Kazakhstan, le Kirghizistan, et le Tadjikistan, plus aptes que la Russie à lutter contre des terroristes se réclamant de l’islam. Cependant à l’époque, l’OTSC n’avait pas d’accord avec l’Onu pour effectuer des opérations de paix. Ceci a été réglé le 28 septembre 2012 et pourrait être appliqué aussi bien en Afghanistan qu’en Syrie [6].

Les limites de la coopération entre le Kremlin et la Maison-Blanche.

Quoi qu’il en soit, la coopération entre le Kremlin et la Maison-Blanche a ses limites : la Russie souhaite éradiquer les jihadistes avant qu’ils ne se retournent contre elle, tandis que les États-Unis espèrent bien que certains d’entre eux pourront être activés dans d’autres conflits, comme ce fut le cas précédemment en Afghanistan, en Bosnie-Herzégovine, en Tchétchénie et au Kosovo.

D’ores et déjà, quelques éléments de Daesh sont arrivés à Kherson (Ukraine), où se trouve déjà un prétendu « gouvernement de Crimée en exil ».

Il est évident que, du côté états-unien, le retrait des Patriot est un piège. Washington serait enchanté que la Russie réduise le nombre de jihadistes, mais ne serait pas mécontent non plus si elle s’enlisait en Syrie. C’est pourquoi l’ours russe avance avec prudence.

Thierry Meyssan

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[1] « L’Ukraine et la Turquie créent une Brigade internationale islamique contre la Russie », parThierry Meyssan, Réseau Voltaire, 12 août 2015.

[2] « Clinton, Juppé, Erdoğan, Daesh et le PKK », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 3 août 2015.

[3] “Izmir base likely to become NATO’s Land Component Command”, Today’s Zaman, 6 juin 2011.

[4] « L’ASL et Israël attaquent un Centre de recherche syrien »,Réseau Voltaire, 31 janvier 2013.

[5] « Syrie : Vladimir Poutine propose une Force de paix de l’OTSC »,Réseau Voltaire, 3 juin 2012.

[6] « L’OTSC pourra déployer des « chapkas bleues » sur mandat de l’ONU », Réseau Voltaire, 29 septembre 2012.

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Originaire du Tatarstan, le général Valéri Guérassimov, chef d’état-major des forces armées de la Fédération de Russie et vice-ministre de la Défense, connait bien l’islam. En outre, il a réprimé des crimes commis par d’autres militaires russes en Tchétchénie et combattu victorieusement les jihadistes de l’Émirat islamique d’Itchkérie.

21/08/2015

Donbass, les analyses de Françoise Compoint.

L’impasse donbassienne, marqueur des faiblesses de l’Empire.

Août 20, 2015.

Quand on se demande si la guerre otano-ukraino-donbassienne donnera lieu à une guerre plus vaste que celle à laquelle on assiste aujourd’hui, la seule réponse qui tienne véritablement est une réponse normande: ni oui ni non dans la mesure où le oui ou le non tient à la conjugaison des intérêts tant électoraux que nationaux américains. En principe, la carte moyen-orientale a déjà été jouée le nationalisme arabe ayant cédé la place au panislamisme. La Syrie, même lâchée par les “démocrates” atlantistes, mettra un temps fou à se reconstruire, l’Irak et la Libye sont détruits, l’Iran reste contrôlable via les accords sur le nucléaire signé avec Washington, le sort de la Turquie est très incertain vu les contradictions sociétales, ethniques et religieuses qui secouent l’héritière de l’Empire ottoman. Ce qui demeure intraitable – ou en tout cas ce que l’on veut nous présenter comme tel – c’est l’EI et les mouvances islamistes qui lui sont proches. Celles-ci, nombreuses, aguerries, biberonnées au pétrodollar, projetteraient une croisade contre la Russie via les réseaux salafistes du Caucase. Que la coalition ne parvienne pas à liquider une armée de fanatiques bien localisés et d’ailleurs très présents dans les zones désertiques, ce qui devrait rendre plus facile leur élimination, en dit très long sur les plans du Pentagone. Bien entendu, des voix d’opposants s’élèvent au sein du Congrès mais ne suffisent pas à changer foncièrement la donne. S’il y a un axe à briser, c’est bien l’axe eurasiatique. Comment ne pas reprendre la dernière analyse de Thierry Meyssan selon lequel la création d’un Tribunal pénal international destiné à juger les auteurs du crash du vol MH-17 avait en définitive vocation à se retourner contre Vladimir Poutine lui-même la Russie et ses “rebelles” soi-disant téléguidés ayant été automatiquement tenus pour responsables de la tragédie (voir ici). Mais Poutine n’est pas dupe. Son équipe non plus. Qu’en serait-il s’il n’avait pas apposé son veto sur l’ouverture de ce Tribunal dont les principes d’action mensongers n’auraient en rien différé de ceux qui avaient été appliqués à la Haye contre le défunt Milosevic ou au Tribunal spécial pour le Liban contre Assad? Que ce soit donc par le biais d’un avion descendu par l’on ne sait qui ou par le biais d’une nébuleuse de sectes islamistes, il s’agit d’affaiblir, de un, un partenaire économique et civilisationnel de l’Europe, de deux, détruire de l’intérieur l’OCS en décapitant l’un de ses membres clés, la Russie. Il s’agit aussi, nous l’avons vu dans nos articles précédents, de convaincre les Etats voisins de l’imminence d’une invasion russe alors donc qu’en violation de l’entente Gorbatchev-Reagan sur la non-extension des frontières de l’OTAN en échange de la réunification de l’Allemagne l’OTAN progresse bel et bien vers la Russie. En ce sens, ceux qui voient dans la Résistance du Donbass une sorte de bouclier humain ont parfaitement raison.

Cette stratégie multilatérale dont le mode de fonctionnement saute aux yeux depuis quelques bonnes années s’articule autour de trois axes:

- La mise en garde (Voyez comme tel régime est dangereux pour son peuple mais aussi pour vous, chers alliés européens!)

- La tentation (En soutenant notre action contre tel dictateur vous servez la Démocratie. On vous protègera parce que, comme vous défendez nos valeurs, vous êtes nos alliés.)

- Le chantage (Généralement exercé par la voix du Parlement bruxellois: si vous ne menez pas telle ou telle réforme, si vous n’accueillez pas autant d’immigrés, vous serez sanctionné).

L’application des ces trois principes passe par la reconnaissance tout à fait automatique de trois postulats :

- Les intérêts nationaux américains prévalent sur tous les autres.

- Les intérêts nationaux des autres Etats n’existent que s’ils n’entrent pas en contradiction avec les intérêts nationaux américains.

- Les peuples n’ont pas le droit de s’exprimer. Ce sont les oligarchies qui gouvernent. On le voit distinctement à l’exemple de l’application sélective du droit des peuples à l’autodétermination.

Le pouvoir de médiation de l’UE dans l’affaire ukrainienne aurait été en grande partie déterminant si ce n’était que les pays de l’ancienne Europe sont victimes du chantage étasunien et que celui-ci n’est possible qu’en vertu de deux facteurs: absence de Défense européenne l’OTAN étant pilotée par les USA, élites politiques vendues craignant de perdre leur place au soleil. S’il faut un exemple terriblement éloquent, il suffit de lire le rapport de Charles Rivkin, ambassadeur US à Paris entre 2009 et 2013, rapport dans lequel est décrite la façon dont il faut influencer les minorités en France (voir “Minority Engagment Strategy, 19 janvier 2010”) pour “par la suite faire progresser les intérêts nationaux américains”, pour mieux comprendre la politique suicidaire de l’UE avec l’accueil absurde de masses allogènes qu’il ne puit ni nourrir, ni loger, ni faire intégrer le marché du travail. Soit ces élites politiques, si elles agissent de leur plein gré, sont folles, soit elles ne sont pas libres de mener la politique qu’elles entendent. On peut critiquer tant qu’on veut François Hollande en considérant qu’il n’a pas la carrure d’un Président, la farce des Mistrals dessert la France sous tous les angles, surtout que les USA continuent à développer leurs échanges avec la Russie.

En définitive, ce à quoi aspirent les USA, c’est, d’une part, une Europe éternellement asservie à une dette exponentielle et à une dissolution ethnique (civilisationnelle) progressive, d’autre part, une Russie affaiblie avec des voisins baltes hostiles au nord, une Pologne hostile et une Ukraine désagrégée à l’Est, un Caucase en voie de sunnisation radicale et d’indépendantisation au sud. Il s’agit en quelque sorte d’une vision idéale réalisable dans l’imaginaire de l’Empire mais qui malheureusement pour lui ne tient pas compte de certaines réalités. A savoir:

- Tout système orwellien a ses limites. Un régime totalitaire ne peut se maintenir éternellement. Il en va de même du système de gouvernance totalitaire mondial devenu tel en 1944 suite aux accords de Bretton Woods et qui arrive à expiration vu que les moyens mis en œuvre pour faire perdurer l’hégémonie américaine commencent à coûter trop cher. Les USA ont de plus en plus de mal à gérer plusieurs zones d’influence à la fois.

- Les moyens de pression employés ( mise en garde, tentation, chantage) ont eux aussi des limites puisqu’ils agissent selon un principe rabattu, uniforme dont le résultat est totalement déconstructif. La propagande antirusse déployée par les médias atlantistes autour du dossier donbassien a beaucoup hâté ce processus de décrédibilisation.

- Il y a l’UE des technocrates bruxellois, des oligarchies supranationales et d’une intelligentsia, passez-moi l’expression, pourrie. Celle de Saint-Germain pour en revenir aux bonnes vieilles références françaises. Tout ce beau monde est en effet le meilleur allié des States. Mais il y a l’Europe des peuples souverains, majoritaire, pour qui l’Ukraine et l’immense conflit que le dossier ukrainien a entraîné avec la Russie ne réjouit que très peu. Suffit de voir l’exaspération contagieuse des agriculteurs européens ou des commentateurs du Nouvel Obs pour comprendre que le vieux monde colonisé qui s’est constitué au-delà de 1945 commence à se fissurer. Le changement de population que les USA essayent de mettre en œuvre conformément à la recette de 1925 contribuent à cette cure de désintoxication. En ce sens, le troisième postulat relatif au mutisme supposé des peuples est tout ce qu’il a de plus fragile.

Nous en venons à une contradiction intéressante puisqu’il en ressort donc que, d’une part, l’UE est prête à s’enflammer à n’importe quel moment et que, d’autre part, si elle s’enflamme, les USA qui s’y sont grandement investis devront faire marche arrière sur tous les fronts. Y compris le Donbass.

Ce schéma relativement long-termiste se double d’un pronostic plus immédiat. Les présidentielles américaines auront lieu en 2016. D’ici là, il faudra bien clore le dossier donbassien soit en trouvant un accord avec la Russie – sans l’UE qui n’a aucun poids réel ce qui invalidait dès ses débuts les deux Minsk et le format dit normand – soit en exacerbant le conflit jusqu’à le faire muter en une vaste guerre débordant des frontières actuelles et en admettant que la Russie s’en mêle. Or, il est évident que les USA ne veulent pas d’une confrontation directe avec la Russie. Dresser les Etats complexés et/ou rancuniers les uns contre les autres est une chose, s’impliquer directement en est une autre. De toute manière, quelle que soit l’option retenue, les USA perdent la partie comme d’ailleurs ils semblent la perdre en Syrie si les analyses de Thierry Meyssan (Réseau Voltaire) se confirment. Peut-être sommes-nous plus proches que jamais du déclin de l’Empire.

Françoise Compoint, pour Novorossia Today.

http://novorossia.today/l-impasse-donbassienne-marqueur-des-faiblesses-de-l-empire/

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Escalade dans le Donbass. Pourquoi OTAN et CIA n’abandonnent pas la partie

Août 18, 2015.

On y avait cru aux douces heures de Minsk-1. On y avait cru aux âpres heures de Minsk-2. On n’y croit plus et l’on n’y croira plus jamais. D’ailleurs, Zakhartchenko, n’a-t-il pas certifié lui-même lors d’une récente conférence de presse qu’il n’était plus question de proroger avec ou sans nouvelles conditions des accords bafoués par les FAU avec la bénédiction tacite des puissances atlantistes bien servies par les silences sélectifs de l’OSCE. Pas de Minsk-3, 25 ou 100 à l’horizon. La solution se trouve ailleurs.

Sur le terrain, le déploiement de 90.000 militaires sur toute la ligne de front, le grondement des MLRS qui va crescendo et la recrudescence des hostilités autour de Gorlovka et Slavianoserbsk n’annoncent que ce qui a déjàété confirmé par le ministère des Affaires étrangères russe: les FAU se préparent à percer sur trois axes: Donetsk-nord coupant de facto Donetsk de Gorlovka, Donetsk-sud depuis les environs de Volnovakha et du côté de Novoazovsk depuis Marioupol bloquant ainsi toute avancée éventuelle des forces républicaines vers la mer d’Azov. S’agirait-il d’un percée supposée décisive vu l’état exsangue du budget militaire ukrainien et les réticences du FMI, de la BCE et de l’UE à continuer leur soutien matériel à Kiev? De toute façon, l’état piteux de la grivna, la chute vertigineuse et continue du PIB ukrainien, les sanctions gazières russes ainsi que le coût exorbitant d’une seule journée de guerre sont autant de facteurs qui en d’autres circonstances auraient dû mettre un terme à la guerre depuis belle lurette. Mais il n’en est rien et il n’en sera rien. Cet argent manifestement venu de nulle part et qui tue n’a d’autre prix que celui du papier et de l’encre vert grisâtre qui servent à le produire. Ce qui nourrit le brasier ukraino-donbassien n’est que la continuation de ce qui avait nourri le Maïdan sans que l’on n’ait pu croire à ses débuts qu’une révolution orange achevée dégénère in fine en guerre par procuration camouflée en guerre civile. Cette guerre par procuration qui oppose l’OTAN à la Russie, l’impérialisme universaliste au national-souverainisme, a pris les traits d’une guerre d’usure. Une guerre d’usure ne pouvant durer indéfiniment et les solutions diplomatiques proposées par le quartet de Normandie ne valant plus rien, un dénouement militaire prompt et particulièrement violent serait à prévoir. Simplement, ni les Américains ni les puissances européennes occidentales n’en voudront. L’idéal pour eux serait de faire durer la partie aussi longtemps que possible. La motivation étasunienne est la plus complexe. Elle découle de trois prémisses.

Primo, s’il est vrai que le complexe militaro-industriel US n’est pas prêt à s’endormir sur ses lauriers – premier budget mondial de la Défense avec, de trois fois inférieur, le budget chinois, et de cinq fois inférieur, le budget russe – la modernisation de l’arsenal nucléaire américain semblait avoir été repoussée aux calendes grecques sous Obama. Les négociations sur le nucléaire iranien et le retrait des troupes américaines d’Afghanistan ont fragilisé les positions des néoconservateurs. Les vetos russe et chinois en Syrie ont aussi joué leur rôle qui à son tour a été renforcé par la décrédibilisation tout à fait spectaculaire des politiques Bush-Obama au Moyen-Orient suite aux prises de distance de Daesh quant à son démiurge washingtonien. Aussi terribles fussent-ils pour les populations qui payent la note, les dérapages du néoconservatisme ont contribué au développement du modèle multipolaire car de plus en plus d’Etats européens conscients du danger regardent du côté de l’Est. Il fallait par conséquent rétablir l’image de l’Ennemi suprême en jouant sur le crédulité béate des peuples européens. La Russie réendossa ce statut relégué aux oubliettes depuis l’ère Gorbatchev son pseudo-expansionnisme devant horrifier en premier lieu les pays Baltes et la Pologne à l’exemple de l’annexion criméenne et des troupes russes sillonnant les steppes du Donbass. L’accusation en miroir a toujours été le point fort des services de propagande atlantistes. Le conflit qui sévit actuellement en DNR-LNR a redoré le blason de l’Alliance atlantique en plongeant les pays traditionnellement russophobes et les Etats occidentaux satellisés dans un état d’hystérie préventive qu’il convient d’entretenir. Cette guerre d’usure minant le Donbass et l’ensemble de l’Ukraine n’est que le reflet d’une immense guerre d’usure économique et psychologique que les USA sont en train de mener contre l’UE.

Secundo, les insuccès accumulés de la CIA et le conflit qui a opposé son chef, John Brennan, au chef de la Commission de contrôle des activités de la CIA, Dianne Feinstein, a sensiblement secoué le renseignement qui a lui aussi joué sur la menace russe en Europe. Du coup d’Etat “démocratique” réussi de Kiev aux petits bonhommes verts guerroyant contre les FAU de Marioupol à l’oblast’ de Lougansk, il a tout fait pour justifier son existence dans le format repoussant qu’on lui connaît et qui n’est pas sans repousser les Américains eux-mêmes après qu’ils aient appris que Guantanamo et ses méthodes ne relevaient pas du cas isolé. Après une telle campagne de réhabilitation, pas question de se désintéresser du dossier ukrainien lui qui offre plusieurs leviers de pression à la fois.

Tertio, n’oublions pas que pour assurer sa pérennité tout Empire tend à l’expansion. Quand il ne s’étend pas par la guerre – expansion directe – il élargit ses zones d’influence, un peu à l’image d’une pieuvre qui étend ses tentacules. La stratégie du chaos est certes une notion rabattue mais c’est la seule qui explique encore et toujours l’émergence de nouvelles zones grises autour de la puissance à neutraliser. En l’occurence, la Russie. Le cas transnistrien est celui d’un conflit gelé que l’on croyait sur le point d’être réchauffé il y a près de trois mois, avec la nomination de Saakachvili gouverneur d’Odessa, que l’on oublia durant juillet et qui resurgit la semaine dernière avec les menaces de M. Jagland à l’encontre d’une Moldavie indocile. Si l’on arrive à geler le conflit donbassien en le dégelant à l’occasion, non seulement l’Ukraine n’arrivera jamais à redresser son économie – à quoi bon puisque c’est maintenant une colonie US – mais la Russie continuera à faire des cauchemars.

S’en suit que l’aide du FMI sera assurée au compte-gouttes. Il ne s’agit pas d’en finir de sitôt avec le Donbass. La motivation de l’UE est bien différente: Bruxelles voudra bien sûr une énième version de Minsk espérant, d’une façon dirais-je miraculeuse, ne pas être impliqué. Oui, il a bel et bien soutenu le Maïdan et la quasi-totalité de ses conséquences, mais cela partait de bonnes intentions! Tout comme aujourd’hui, il espèrerait que la diplomatie l’emporte sur la barbarie pour mettre ultérieurement en relief son rôle de médiateur irremplaçable. Or, une solution radicale ne puit être qu’une solution essentiellement militaire présupposant une contre-offensive massive de la part des DNR-LNR, c’est-à-dire une exacerbation sans précédent du conflit. Déjà qu’il ne sait comment payer le lourd tribut migrationniste qui lui incombe, l’UE aura à assumer les retombées de son suivisme pro-américain en Ukraine. Si les Républiques l’emportent, Washington perdra un levier de pression extraordinaire. L’heure est grave. Avant tout pour la Novorossia ce qui s’illustre par cette conclusion sans concession de Zakhartchenko: “Nous n’avons pas d’autre choix que de remporter cette guerre. Vaincre, c’est notre devoir”.

Françoise Compoint, pour Novorossia Today.

http://novorossia.today/escalade-dans-le-donbass-pourquoi-otan-et-cia-n-abandonnent-pas-la-partie/

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14/07/2015

Les pertes de l’Otan et de ses mercenaires dans le Donbass, en 2014-2015.

Les pertes de l’Otan et de ses mercenaires

dans le Donbass, en 2014-2015.

 

Cette information n'est pas de première fraîcheur, elle n'en est pas moins intéressante concernant un aspect ignoré/camouflé du déroulement des événements militaires dans le Donbass au cours des campagnes 2014-2015.

Des morts de l'ombre... sans gloire, ni reconnaissance, ni décorations.

 
 
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Le Saker Francophone 

Le 10 juillet 2015 – Source newsli.ru

 

Les pertes des légions étrangères et des mercenaires de l’Otan dans le Donbass sont enfin connues. 

Igor Panarine, professeur de nationalité russe, docteur en sciences politiques et membre de l’Académie des sciences militaires, a fait état des pertes militaires étrangères lors des prétendues Opérations anti-terroristes dans le Donbass. Ce document, a été publié sous le titre: « Pertes des troupes mercenaires étrangères et des troupes de l’OTAN dans le Donbass pour la période du 2 mai 2014 au 15 février 2015 ».

 

Suite à ses calculs, il apparaît que les mercenaires étrangers perdu environ 1 200 tués ou blessés. Les pertes les plus importantes parmi les mercenaires étrangers opérant dans les unités punitives de la junte ukrainienne ont été subies par :

 

– Pologne : mercenaires « ASB Othago » : 394 éléments tués ou blessés

– USA : mercenaires « Greystone »: 180 éléments

– USA : mercenaires « Academy » (« Blackwater » jusqu’en 2009) : 269 éléments

– Corps des Snipers féminins de la Baltique : 26 éléments

– CIA : 25 éléments

 

De surcroît, selon l’avis de plusieurs experts en statistiques, environ 25% du personnel des troupes de l’Otan et des mercenaires étrangers (approximativement 2 200 éléments), faisaient partie des combattants encerclés dans Debaltsevo.

Cela explique l’activité diplomatique frénétique des leaders français et allemands à Moscou.

 

Nous pouvons affirmer que les pertes de l’Otan et de ses alliés, morts et blessés, dans la poche de Debaltsevo se décomptent comme suit :

 

– Parachutistes britanniques (UK Airborne Service) : environ 20 éléments,

– Militaires des Forces Spéciales des États-Unis : (Spécial Opération Forces of the United States) : environ 15 éléments

– Militaires de la Légion étrangère française : 10 éléments

– Militaires polonais : 10 éléments

– Militaires israéliens (IDF) : 10 éléments

– Militaires croates : 10 éléments

 

Traduit par Gabriel, relu par jj pour le Saker Francophone

 

http://lesakerfrancophone.net/les-pertes-de-lotan...

 

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21/06/2015

Macédoine : des Américains et des Britanniques impliqués...

Macédoine :

 

Des Américains et des Britanniques impliqués

dans l’attaque terroriste de Kumanovo. 

 

 

Deux Américains et deux Britanniques auraient, non seulement, formé, mais aussi participé à l’attentat, qui a eu lieu début mai à Kumanovo, a déclaré le journaliste macédonien Mile Nedelkovski à l’agence Sputnik.

 

L’information selon laquelle des étrangers sont impliqués dans les attentats de Kumanovo a été rapportée par des membres des forces de sécurité qui ont participé à l’opération anti-terroriste, alors que les autorités macédoniennes avaient auparavant déclaré que le groupe armé était dirigé par cinq Kosovars, anciens membres de l’Armée de libération du Kosovo (UÇK).

 

Selon les hôpitaux, les morgues et la Croix-Rouge, il s’agit des quatre terroristes disposant de passeports américains ou britanniques. Trois d’entre eux sont arrivés dans le nord de la Macédoine par le camp Bondsteel, base militaire de l’OTAN au Kosovo, rapporte le journaliste macédonien.

« Les médias ont voulu créer une atmosphère délétère. Pour ce faire, ils ont écrit que samedi matin les policiers macédoniens avaient tué une jeune fille et sa mère. Bien que ce soit un mensonge, la police n’a pas démenti l’information. Samedi après-midi les terroristes albanais ont entamé des pourparlers afin de se rendre, tandis que dimanche les six ambassadeurs d’Allemagne, de France, d’Italie, de Grande-Bretagne, des Etats-Unis et de l’UE ont insisté pour que les autorités arrêtent l’opération et permettent aux insurgés de revenir au Kosovo. Cependant, le pouvoir macédonien a refusé cette demande », a déclaré M. Nedelkovski.

 

Toujours selon lui, un nombre croissant de Macédoniens est conscient que l’Occident joue un double-jeu « vile et hypocrite » dans leur pays. Il y a quelques années, 90% des citoyens soutenaient l’adhésion de la Macédoine à l’UE et à l’OTAN, aujourd’hui ils ne sont plus que 50%. Le journaliste macédonien estime que l’ambassade américaine à Skopje a un « bouton » permettant de déclencher et d’arrêter ce genre d’évènement.

 

Tous ces incidents illustrent la situation instable dans ce pays et dans les Balkans. En outre, ces incidents meurtriers interviennent alors que le gouvernement macédonien refuse de se joindre aux sanctions imposées par l’UE à la Russie et soutient le projet Turkish Stream destiné à transporter du gaz russe vers l’Europe en passant par la Turquie.

 

Roland Machefer, pour NationsPresse.info, le 17 juin 2015. 

 

Source

 

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Photo : Marko Djurica, pour Sputnik