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08/09/2014

Le Conseil de sécurité de l’Empire du Chaos...

[L'OEIL ITINÉRANT] L’OTAN ATTAQUE !

 

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Source : NATO attacks !, Asia Times, 03-09-2014

 

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D’abord et avant tout, faisons voler en éclats tous les mythes. L’Organisation du traité de l’Atlantique nord n’est rien d’autre que le Conseil de sécurité de l’Empire du Chaos.

Pas besoin d’être un nouveau Foucault féru des pratiques orwello-panoptiques pour siffler d'admiration devant cet « anneau d’acier » [1] hyper-démocratique, entourant routes, parcs et même remparts d’un château, pour « protéger » des dizaines de chefs d’État et ministres des pays membres de l’Otan, leurs 10 000 faire-valoir et 2 000 journalistes, contre le monde réel ; à Newport, au pays de Galles, et au-delà.

Le sommet de l’Otan au pays de Galles donne aussi l’occasion au Secrétaire-général sortant, Anders « Fogh la Guerre » Rasmussen, de balancer tout son répertoire de chien d’attaque. C’est comme s’il auditionnait pour un premier rôle dans une reprise du film Mars attaque ! [2].

Fogh la Guerre multiplie les apparitions [3] et parle de « pré-positionner des fournitures et de l’équipement », un euphémisme pour désigner de l’armement ; de renforcer les bases et les quartiers généraux dans les pays hôtes ; et de constituer un « fer de lance » [4], une force de réaction rapide formée de quelque 10 000 hommes pour contrer « l’agression » russe, qui pourra être déployée en cinq jours tout au plus.

Au même moment, le président sortant de la Commission européenne, Manuel Barroso, qui se démarque par sa médiocrité, emploie la technique du bon et du méchant en révélant que le président russe Vladimir Poutine lui a dit au téléphone, à la fin de la semaine dernière, qu’il pourrait prendre Kiev en quinze jours s’il le voulait.

Il pourrait le faire. S’il le voulait. Mais il ne veut pas. Ce qui importe, c’est ce qu’il a dit à la chaîne de télévision d’État Rossiya, à savoir que Kiev devrait promouvoir des pourparlers inclusifs concernant le futur statut de l’est de l’Ukraine. Une fois de plus, le battage occidental a voulu nous faire croire qu’il prônait la naissance de la Novorossia comme État. Dans l’article indiqué en note [5], le Saker analyse en détail les implications de ce que la Russie veut vraiment et de ce que les forces armées de la Novorossia veulent vraiment.

Fort du soutien de la présidente lituanienne Dalia Grybauskaité, qui rabâche sans surprise que la Russie est « en guerre contre l’Europe », et du premier ministre britannique David Cameron, qui évoque rien de moins que Munich 1938 (Chamberlain apaisant Hitler), Fogh la Guerre a toutes les munitions nécessaires pour vendre ses Einsatzgruppen. On peut pardonner aux cyniques de croire que le « fer de lance » de l’Otan est en fait le calife de l’EI et ses brutes qui sont en train de mettre la « Syrak » à feu et à sang.

Pareil bellicisme, cependant, n’est pas facile à faire accepter dans une UE frappée par la crise. Non seulement l’Allemagne, mais aussi la France, l’Italie, l’Espagne, la Roumanie, la Hongrie et même la Pologne ont exprimé leur « réserve », d’une façon ou d’une autre, à soutenir la stratégie de l’Otan visant une présence plus « énergique » dans l’est de l’Europe et dans les pays baltes. Qui plus est, l’Empire du Chaos et son partenaire minoritaire british, qui forment la « relation spéciale », insistent pour que tous crachent plus de liquide (au moins 2 % du produit intérieur brut), au moment même où l’UE est en proie à rien de moins qu’une troisième récession en cinq ans.

Ce qui ressort, c’est qu’il n’y aura plus de rotation sur le front est de l’Otan. Sur le plan juridique, le déploiement ne peut être qualifié de « permanent », ce qui va à l’encontre de l’Acte fondateur Otan-Russie de 1997. Mais il sera tout de même permanent. Cela s’applique au soi-disant Corps multinational nord-est (terre, mer, air), basé à Szczecin, en Pologne, près de la mer Baltique. À toutes fins pratiques, l’Estonie et la Lettonie sont présentées comme les « prochaines cibles de Poutine » et la nouvelle ligne rouge de l’Otan est de défendre ces pays contre « l’agression russe ».

En outre, la Finlande et la Suède pourraient signer des accords de Soutien fourni par le pays hôte, qui autoriseraient les forces de l’Otan à passer par leur territoire pour se rendre où se feront ce qui est vaguement appelé des « opérations ». Il n’en demeure pas moins que le déploiement de forces étrangères doit être approuvé par les parlementaires, ce qui devrait faire sourciller plus d’un Suédois et Finnois.

 

Pas de R2P pour toi mon ami

Malgré toute cette hystérie digne de Mars Attaque !, l’Otan ne devrait pas en théorie aborder la question ukrainienne en détail au pays de Galles, ou évoquer une R2P (« responsabilité de protéger ») imminente en Ukraine contre « l’Empire du mal » (droits d’auteur à Ronnie Reagan) remixé. Mais il y aura des « consultations militaires » et un peu d’argent pour les militaires de Kiev, qui se font solennellement botter leur arrière-train collectif (en faillite) par les forces fédéralistes/séparatistes dans l’est de l’Ukraine, de la même façon que l’Otan s’est fait botter le sien par une bande de Pachtounes armés de kalachnikovs  en Afghanistan.

Soit dit en passant, le 1,4 million de dollars US que le Fonds monétaire international a déboursé en Ukraine (un prêt usuraire digne de gangsters, qui fera mal beaucoup plus tard) sera utilisé par Kiev, qui est déjà en faillite, pour payer principalement les chars d’assaut T-72 achetés à la Hongrie. Si j’avais un char, ça changerait ma vie… [6]

L’Ukraine, il est important de le souligner, n’est pas membre de l’Otan. Du point de vue technique, tout bon bureaucrate de l’Otan à Bruxelles reconnaît qu’un pays candidat doit faire une demande d’adhésion. Sauf que les contrées embourbées dans des différends internationaux ne sont pas admises. L’Ukraine ne pourrait donc être acceptée que si Kiev renonçait à la Crimée. Ça n’arrivera pas.

Pourtant, l’obsession qu’a Washington d’annexer l’Ukraine à l’Otan continuera de faire son chemin (pour ce qui est de l’accession, par contre, il faut s’attendre à un « non » catégorique de la part de l’Union européenne). Le premier ministre sortant, Arseni « Yats » Iatseniouk, tout comme le président Porochenko, souhaitent désespérément une intervention de l’Otan, ou du moins l’acceptation de l’Ukraine comme alliée privilégiée. Yats s’attend à « des décisions majeures de la part de nos partenaires occidentaux à ce sommet », mais en vain.

L’Otan est en quelque sorte déjà présente en Ukraine. Un groupe responsable d’un cybercentre de l’Otan est déjà à Kiev depuis mars, dans les locaux du Conseil national de sécurité et de défense. C’est donc un groupe de bureaucrates de l’Otan qui se charge du fil de l’actualité en Ukraine et de la diabolisation incessante de tout ce qui est russe.

L’Ukraine a tout à voir avec l’Allemagne à ce moment-ci. Berlin veut une solution politique, et vite. Berlin veut que le gaz naturel russe soit acheminé de nouveau via l’Ukraine, et vite. Berlin ne veut pas de bouclier antimissile dans l’est de l’Europe [7], même si les pays baltes le réclament à hauts cris. La dernière manie de Porochenko (Invasion ! Invasion ! Invasion !) n’est rien d’autre qu’une preuve du désespoir d’un humble vassal ruiné de l’Empire du Chaos. Ce qui n’empêche pas bien sûr Fogh la Guerre, qui doit son emploi à l’Otan pour avoir été un meneur de claque enthousiaste du viol de l’Irak, de continuer à vociférer contre « l’Invasion ! » jusqu’à ce que tous les golden retrievers danois rentrent au bercail.

 

La vraie partie

Notons aussi les récentes performances de l’Otan. Une défaite ignominieuse en Afghanistan. Un bombardement « humanitaire » qui a réduit un pays qui était stable, la Libye, en un État en déliquescence misérable plongé dans l’anarchie totale et ravagé par des milices enragées. C’est assez raté comme campagne de relations publiques faisant voir l’avenir de l’Otan comme une coalition à « vocation » mondiale, capable de mener des guerres avec une force expéditionnaire partout sur la planète, et qui se donne l’apparence d’un consensus militaire et politique reposant sur – Quoi d’autre ? – une doctrine de l’Empire du Chaos : le « concept stratégique » approuvé lors du sommet de Lisbonne de 2010 (voir l’article indiqué en note [8]).

Depuis les années à gogo sous la présidence de « Bubba » Clinton, en passant par l’époque de la guerre « préventive » de « Debeliou » Bush, jusqu’à la folie de la R2P en cours des méduses guerrières d’Obama (Rice, Power, Hillary), le Pentagone rêve d’une Otan omniprésente, un Robocop accaparant tous les rôles revenant à l’ONU et à l’Union européenne en matière de sécurité. Cela n’a absolument rien à voir avec la défense collective prônée à l’origine par les signataires de l’Otan contre d’éventuelles attaques de leur territoire. Oh, c’est vrai ! Nous avons oublié les attaques de missiles à ogive nucléaire (qui n’existent pas) déployés par l’Iran la vilaine.

Le champ de bataille ukrainien a au moins le mérite de montrer l’alliance sous son vrai jour. Pour le Pentagone et sa domination tous azimuts, ce qui importe avant tout, c’est d’assurer la poursuite de ce qui se passe depuis la chute de l’Union soviétique, soit l’expansion illimitée de l’Otan à la frontière occidentale de la Russie.

La vraie partie qui se joue en ce mois de septembre n’est pas au sommet de l’Otan. C’est au sommet  de l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS). Attendez-vous à un bouleversement tectonique proverbial affectant les plaques géopolitiques au cours de ce sommet, un bouleversement d’une portée aussi considérable que lorsque l’Empire ottoman a frappé un mur aux portes de Vienne en 1683. À l’initiative de la Russie et de la Chine, au cours de ce sommet, l’Inde, le Pakistan, l’Iran et la Mongolie seront invités à devenir membres permanents de l’OCS. Les lignes de bataille sont tracées : Otan c. OCS. Otan c. BRICS. Otan c. hémisphère sud.

Autrement dit, l’Otan attaque ! [9]

 

Pepe Escobar

 

Notes

[1] Lockdown in Cardiff : City turned into high security « prison » with 10 mile « ring of steel » ahead of Nato conference, Daily Mail, 26-08-2014

[2] Mars Attacks!, YouTube, 19-05-2010

[3] Pre-Summit Press Conference by NATO Secretary General Anders Fogh Rasmussen at Residence Palace, Brussels, site de l’Otan, 01-09-2014

[4] NATO to create new « spearhead » force to respond to crises, Reuters, 01-09-2014

[5] Novorossia : independent, associated or (con)federated ?, The Vineyard of the Saker, 01-09-2014 (anglais, en cours de traduction en français)

[6] Dans le texte original, Pepe Escobar fait un jeu de mot avec le titre d’une chanson du groupe Dire Straits, Money for nothing. Nous avons rendu ce jeu de mot par le titre d’une chanson de 1978 du chanteur québecois Stephen Faulkner, Si j’avais un char, ça changerait ma vie. (char signifiant une voiture en québecois…).

[7] Baltic Fears : NATO Debates Directiong Missile Shield against Russia, Der Spiegel, 25-08-2014

[8] US a kid in a NATO candy store, Asia Times, 25-11-2010

[9] Mars Attacks!, YouTube, 11-10-2011

 

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Traduit par Daniel pour vineyardsaker.fr

> http://www.vineyardsaker.fr/2014/09/05/loeil-itinerant-lotan-attaque/

 

Source : NATO attacks !, Asia Times, 03-09-2014

 

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Pepe Escobar est l’auteur de Globalistan: How the Globalized World is Dissolving into Liquid War (Nimble Books, 2007), Red Zone Blues: a snapshot of Baghdad during the surge (Nimble Books, 2007), et de Obama does Globalistan (Nimble Books, 2009).

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05/09/2014

Giulietto Chiesa sur l'Ukraine : la désinformation est totale

http://www.voltairenet.org/article185189.html

04/09/2014

Mistral perdant...

MISTRAL PERDANT : LA HONTE D’ÊTRE FRANÇAIS

 

Nous avions pu conserver, sinon de l’admiration, du moins un certain respect pour ceux qui nous gouvernent lorsque, il y a quelques semaines, François Hollande, suivi de Laurent Fabius, avait répondu face aux pressions d’Obama et de Cameron qu’un contrat était un contrat, et qu’il n’était pas question pour la France de renier tant son engagement juridique que le minimum de bonnes relations devant régner entre États qui ne sont pas en guerre.

C’était trop attendre. En prévision des vitupérations américaines, annoncées pour le prochain sommet de l’Otan au Pays de Galles, notre gouvernement a choisi de se coucher avant l’heure. Dès ce soir, Hollande a annoncé que le contrat concernant les deux Bâtiments de projection et de combat (BPC) signé avec la Russie serait suspendu, en attendant très vraisemblablement d’être totalement violé par un refus définitif de livrer le Vladivostok, déjà pourvu d’un équipage russe, et le second porte-hélicoptère, en cours d’assemblage (avec une poupe russe) dans les Chantiers de St-Nazaire, les deux navires, rappelons-le, ayant déjà été payés par les Russes.

Et cela pour « punir » Poutine de vouloir contribuer à l’officialisation de l’autonomie des provinces russophones de l’Ukraine, rebaptisées déjà par les autonomistes, avec un soutien affirmé de la population, la Novorussia. Rappelons pourtant qu’il ne s’agirait là que d’une mesure de bon sens, recommandée dès le début du conflit par un homme aussi modéré que Hubert Védrine, modéré mais que n’aveugle pas l’hystérie antirusse.

Or cette hystérie, qui n’était pas dans la nature des Français, est en permanence alimentée par Obama. Nous avons plusieurs fois rappelé que le désir profond d’Obama et du lobby militaro-industriel américain a toujours été d’anéantir la Russie en tant qu’État, le tort de Moscou étant de posséder un arsenal nucléaire équivalent à celui de l’Amérique. Certes, Obama, prudent, ne va pas prendre le risque d’affronter militairement les Russes. Il pousse par contre en avant les gouvernements décervelés de Pologne et des États Baltes, qui sont prêts à prendre les risques d’une guerre mondiale pour affronter la Russie, sans même se poser la question de savoir si la Russie d’aujourd’hui mérite encore d’être traitée en ennemi héréditaire.

Obama à Tallin, alors pourquoi pas Hollande à Ferguson ?

Aujourd’hui mercredi, Obama, dans un cortège de courbettes, est venu à Tallinn, en Estonie, pour une visite destinée à « rassurer les Baltes », qui, prétend-il, craignent pour leur sécurité (comme si Poutine pourrait prendre le risque insensé d’y envoyer des chars russes). On aurait espéré que l’Allemagne, la France et les pays latins, moins intoxiqués par la propagande antirusse que ne le sont nos voisins de l’est-européen, auraient expliqué à Obama qu’il n’avait rien à faire dans cette partie du monde. Qu’il aille plutôt traiter les problèmes à répétition que l’Amérique rencontre chez elle. Mais les éclairs au chocolat qui nous gouvernent ont préféré prendre les devants. Dans ces conditions, le sommet de l’Otan qui démarre aujourd’hui s’annonce sous les meilleurs auspices. Tous les membres pourront à l’unanimité prendre des dispositions militaires à l’encontre de la Russie, lesquelles ressembleront fort à des déclarations de guerre.

Nous avons honte d’être Français. Que de Gaulle n’est-il encore vivant, lui qui avait pris la décision historique de sortir de l’Otan ? Demain, auréolée de sa décision de suspendre les contrats concernant les BPC, et fière de sa résignation à en supporter les innombrables conséquences internationales, par exemple en ce qui concerne le contrat indien Rafale tant espéré, qui apparaît dorénavant très fragilisé, la carpette en chef qu’est devenue la France pourra peut-être recevoir sa récompense. Quelque chose comme le commentaire condescendant par lequel Obama a dit hier soir, mercredi 3 septembre, « la féliciter pour une décision qui s’imposait ».

 

Jean-Paul Baquiast, 4 sept. 2014, pour The French Saker.

> http://www.vineyardsaker.fr/2014/09/04/mistral-perdant-honte-detre-francais/

 

Post-Scriptum : Concernant les Mistral russes à Saint Nazaire, observons, détail révélateur, que depuis l’arrivée de l’équipage russe, les autorités françaises avaient imposé à la population de St-Nazaire de se comporter avec lui d’une façon bien plus froide qu’elle ne le faisait avec les marins de la Kriegsmarine pendant la guerre. Les gens de mer s’en scandalisaient, comme d’ailleurs les syndicats des Chantiers. Jamais dans un port, de telles non-réceptions avaient été réservées à des équipages étrangers.

 

Pour approfondir sur le sujet de ces contrats :

Ce n’est pas seulement le Mistral qui est visé par les USA, mais le Rafale 

(vineyardsaker, français, 23-07-2014)

Livraison des Mistral à la Russie : un enjeu de souveraineté nationale pour la France (vineyardsaker, français, 22-07-2014)

 

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> http://www.vineyardsaker.fr/ 

> http://www.jean-paul-baquiast.fr/index.html

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12/08/2014

Ukraine / Donbass : du 08 au 11 août...

Donbass : 08 août - 11 août

 

Via : NationsPresse.info & Realpolitik.tv 

 

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11 août

 

Kiev tente toujours d’encercler Donetsk

 

Ce soir, il semblerait qu’un accord soit sur le point d’être conclu afin qu’un convoi humanitaire, associant la Russie et le CICR, puisse gagner le Donbass assiégé par les forces de Kiev et dont la situation humanitaire est catastrophique. Sur le plan opérationnel, l’armée ukrainienne tente toujours d’encercler Donetsk, malgré ses pertes énormes, tout en concentrant ses tirs sur les populations et les infrastructures de la grande ville du Donbass, malgré les promesses de Porochenko, il y a un mois, de ne pas le faire. Pour les forces de Nouvelle Russie, la situation n’est ni alarmante, ni réjouissante : il faut tenir, coûte que coûte, car le temps joue pour les indépendantistes.

 

Dans l’Ukraine « proeuropéenne » les libertés fondamentales ne sont plus qu’un lointain souvenir. Le sort du reporter photographe de l’agence Rossiya Segodnya, Andreï Stenine, qui travaillait dans l’est du pays, et qui ne donne plus aucun signe de vie depuis le 5 août, est édifiant à ce sujet. Il serait entre les griffes du SBU, peut-être confié à un groupe de Praviy Sektor… Il est aussi possible qu’il soit mort. Ce qui ne serait pas étonnant dans ce pays devenu en quelques mois ce qu’il faut bien désigner par le néologisme de Banderistan. Et la vidéo ci-dessous montrant les méthodes assez nauséeuses d’une élue de Svoboda dans une école maternelle auprès de très jeunes enfants, en dit long sur l’état d’esprit déplorable qui secoue l’Ukraine. Souhaitons, pour ce pays, que la majorité de ses citoyens réagissent enfin sainement et dénoncent cette dérive inquiétante qui ne peut mener l’Ukraine que dans un gouffre sans fond.

 

 

 

Iryna Farion, députée de Svoboda, celle qui applaudissait sur Facebook quand Praviy Sektor et l’UNA-UNSO assassinaient les opposants à Odessa (« Bravo Odessa, que les démons brûlent en enfer ! »), celle-là même qui veut envoyer dans des camps de rééducation la moitié de la population de l’Ukraine, vient dans les écoles maternelles y faire de la discrimination raciale. S’en prendre à des enfants est particulièrement immonde.

Il est beau le Banderistan « proeuropéen »… Cette Galicienne aux origines douteuses a été formée dans sa jeunesse dans les rangs du Komsomol, les jeunesses communistes, comme Oleh Tyanibok, le chef de Svoboda. Ceci expliquant sans doute ses outrances continuelles.

 

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(…) Lire l’intégralité de l’article ici : http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/ukraine-donbass-kiev-tente-toujours-dencercler-donetsk

 

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Des Javelin comme aide humanitaire de Washington

 

Dans la région de Kharkov, une colonne de ravitaillement de l’armée passant par Izyum, qui transportait des munitions à destination de la 1re brigade de chars, qui est positionnée au nord de Lugansk, a été attaquée. Quatre camions chargés ont explosé. Le cinquième camion a été capturé par des miliciens : il contenait des obus de 125 mm pour les chars et des lots de systèmes antichars américains FGM-148 Javelin.

Il est possible que ces missiles antichars aient été amenés sur le sol ukrainien dans le dernier C-17 Globemaster III qui a atterri la semaine dernière à Kharkov. Information à confirmer, tout de même.

 

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Pour ceux qui agitent la peur tchétchène dans les rangs indépendantistes, en voici qui ont rejoints le camp ukrainien. Il est vrai que, parmi les paramilitaires de Praviy Sektor et autres Svoboda, un certain nombre d’entre eux ont été des volontaires du côté des islamistes lors des deux guerres de Tchétchénie.

 

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Mais il en faudra sans doute plus pour remotiver une bonne partie de l’armée ukrainienne. Ainsi, après le développement du mouvement de contestation de la conscription forcée, voilà que ce sont les troupes régulières qui protestent. Après 53 jours au feu, et une bonne partie dans le chaudron, les soldats de la 24e brigade mécanisée ont refusé de retourner sous 10 jours en première ligne. Des éléments du 2e bataillon sont en train de négocier, à la gare de Zaporizhzhye, avec le commandement militaire sur leur retour à l’avant.

Dans la région de Kharkov, les réservistes n’ont été que 20% à répondre au rappel. Partout la colère gronde en raison des conditions d’engagement des troupes dans le Donbass. Aussi, pour préserver une partie des effectifs, le commandement ukrainien mise sur l’artillerie.
Donetsk a encore connu une nuit entière et une journée sous les obus et les salves de roquettes.
Les batteries d’artillerie de Kiev visent non seulement les zones urbaines, l’ensemble des infrastructures, les écoles, les hôpitaux, mais aussi les lieux de culte, surtout si ces derniers ne sont pas en adéquation avec le programme politique de la junte. Le patriarcat de Moscou déplore les « tirs aveugles » contre les églises : une église en bois a été complètement détruite par les flammes à la suite d’un bombardement de l’armée ukrainienne à Gorlivka. La veille, l’armée ukrainienne avait également touché l’église de l’Icône de la Mère de Dieu dans le centre de Lugansk. L’éradication de la chrétienté orthodoxe du patriarcat de Moscou fait partie du programme de Svoboda et est en grande partie appliqué par le gouvernement de Kiev qui a mis en place, dès mars, des mesures discriminantes à l’encontre de ces chrétiens. Plusieurs lieux de culte ont même été pris d’assaut et endommagés par les nervis de Svoboda et de Praviy Sektor.

Lors des derniers pilonnages, plus de 100 prisonniers se sont évadés d’une prison de haute sécurité de la ville de Donetsk après avoir été la cible de tirs d’artillerie, laissant au moins un mort et 18 blessés. Dans la soirée du 10 août, 106 prisonniers se sont ainsi échappés, mais ce matin certains d’entre eux sont rentrés…

Du côté de la résistance, depuis la semaine dernière, on note une nette intensification des actions de guérilla dans les territoires sous contrôle des forces de Kiev. Un regain d’activité partisane est ainsi observée dans les régions de Kharkov et de Zaporizhzhye, de même que vers Mariupol et à Slaviansk et Kramatorsk. Il s’agit de porter atteinte à la logistique des forces ukrainiennes et de démontrer à Kiev que le conflit ne se déroule pas seulement dans la poche du Donbass.

Et pendant ce temps, les obus ukrainiens continuent de s’abattre régulièrement sur le territoire russe…

 

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10 août > http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/ukraine-donbass-situation-humanitaire-alarmante-kiev-une-nouvelle-fois-dans-une-impasse 

 

9 août > http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/ukraine-donbass-nouvel-echec-de-loffensive-kievienne-un-cessez-le-feu-en-discussion

 

 

 

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8 août 

 

Kiev part à la dérive, l’OTAN s’affole

 

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Les combattants indépendantistes ne s’agenouillent que devant Dieu et sa Sainte Mère et personne d’autre. Surtout pas devant ceux qui sont venus sur leurs terres pour tout détruire et qui se battent pour les oligarques et les mondialistes.

 

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Il aura fallu plus de deux longs mois pour que les forces de Kiev parviennent à faire sortir, à pied et dans la confusion la plus totale, à peine un millier de ses soldats et gardes frontières (avec aussi quelques contractors occidentaux, polonais notamment, et des gardes nationaux), laissant sur place tout leur matériel lourd qui s’est très vite retrouvé un nouveau propriétaire qui saura en faire bon usage. 5 à 6.000 hommes, 4 brigades de l’armée, une brigade de gardes frontières et des éléments de la garde nationale ont ainsi été laminés dans ce qu’il faut bien appeler un Stalingrad ukrainien. Kiev persiste à pilonner Lugansk et maintenant surtout Donetsk pour les transformer en « paysage lunaire » (selon les vœux de Svoboda), à défaut de pouvoir venir à bout des forces de Nouvelle Russie. Et l’OTAN s’affole. L’aide en sous-main ne semble plus suffire pour colmater des trous qui sont devenus des gouffres dans le dispositif offensif kievien. Et les C-17 Globemaster, comme celui qui vient d’atterrir aujourd’hui à Kharkov, ne suffisent plus pour apporter les millions de dollars de fret démocratique très particulier destiné à réprimer dans l’Est du pays les populations récalcitrantes qui en sont venues à prendre les armes pour se défendre. Mais que fera l’OTAN contre les mécontents qui, déjà, s’amoncèlent une nouvelle fois sur le Maidan ?

 

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 La situation le 7 août au soir ( Cliquez sur la carte pour l'agrandir )

 

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L’armée ukrainienne et l’ensemble des forces répressives sont en total délitement. C’est ce qui ressort de ces dernières semaines d’affrontements, qui ont vues pas moins de 4 brigades de l’armée et des unités de gardes frontières être totalement annihilées aux portes de la Russie, encerclées dans un chaudron dans lequel le commandement des opérations les y avaient poussées de façon bien stupide. Igor Strelkov avait réussi à sauver 80 à 90% de son potentiel militaire (hommes, blindés, véhicules et armements), en une matinée, par une sortie audacieuse de l’encerclement de Slaviansk-Kramatorsk. A Kiev, on est incapable de faire la même chose, en dépit des moyens considérables alloués par l’Oncle Sam et des « conseillers » militaires US qui pullulent dans les états-majors de l’Ukraine « proeuropéenne »…

Par manque de matériel de guerre, et à cause des pertes énormes, Kiev en est à ressortir des vieux engins placés sous « cocons » depuis des lustres, comme les antiques BTR-60PB, afin de remplacer les BTR-80 et les tous nouveaux BTR-3 et 4 endommagés ou détruits dans les combats. Et par manque de troupes, les soldats de la 72e brigade qui s’étaient rendus en Russie, avant de revenir en Ukraine, ont à peine eu le temps de se changer : ils sont désormais tous envoyés en première ligne ! Kiev leur avait pourtant promis une semaine pour se requinquer…

Résultat : ce soir, l’OTAN se dit prête à renforcer son « assistance » à l’Ukraine face à l’« agression » russe. Un moyen pour, une fois de plus, chercher à ce que Moscou intervienne militairement dans le Donbass ; ce qui entrainerait une réaction en chaîne des pays membres de l’OTAN et pousserait ainsi Washington à entrer en guerre et sauver un régime dont l’idéologie n’a rien de démocratique.

 

La vérité, c’est le mensonge

 

Un groupe d’élus de la Verkhovna Rada, appelé «Pour la paix et la sécurité», a annoncé que 10.000 personnes au total auraient été tuées depuis le début de l’opération dite « antiterroriste » contre les populations des régions de Lugansk et de Donetsk. Ils ne sont pas russes, ni agents du SVR ou autre GRU, ce ne sont pas les « séparatistes », ils sont Ukrainiens et élus du peuple. Ils s’appuient sur des sources officielles et des documents qui émanent d’organismes d’Etat. Ils affirment que lors des deux premières semaines de juillet, quelque 2.500 militaires auraient été tués et plus de 5.000 blessés. La confirmation de ces chiffres permettrait enfin de démontrer publiquement que le pouvoir en place camoufle ses pertes délibérément, tout comme il tente de cacher les conséquences désastreuses de son opération de répression, et que l’armée ukrainienne est dans un état de délitement avancé. Un régime qui s’accroche désespérément aux mensonges qui sont à la base de son existence et de la légitimité.

 

Comme la théorie du Boeing abattu par un missile Buk indépendantiste ne semble pas avoir les effets escomptés, Kiev propose une nouvelle version du crash de l’appareil de la Malaysia Airlines. Le chef du service de sécurité de l’Ukraine (SBU), le très américanophile Valentyn Nalivaïtchenko, a déclaré hier que la Russie voulait abattre un avion de la compagnie aérienne russe Aeroflot « pour justifier l’invasion » de l’Ukraine, mais avait détruit par erreur le Boeing 777. Nalivaïtchenko n’a pour le moment pas mis en ligne sur Internet des enregistrements audio de Poutine donnant directement l’ordre au pilote de l’avion russe d’abattre le Boeing, afin que l’ensemble de la presse occidentale, Le Monde en tête, puisse nourrir avec suffisance leurs articles vengeurs. Mais cela ne saurait tarder. Une version qui intervient justement au moment où la théorie du Boeing abattu par un chasseur Sukhoi prend de l’intérêt, aux dépends de la version du Buk-M1. La suite, à la prochaine version de Kiev…

 

Lire l'intégralité de l'article > http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/ukraine-donbass-kiev-part-a-la-derive-lotan-saffole

 

 

 

La brutalité, l’arbitraire et la barbarie au quotidien dans les zones « libérées » : ici, un détachement du « bataillon Dnepr », le même qui est chargé de mâter les émeutiers du Maidan, à l’œuvre dans une bourgade du Donbass. Comme lors de la Terreur sous la Révolution française, l’individu interpellé violemment est «suspect d’être suspect»… L’homme, kidnappé sur cette vidéo, serait maintenant décédé.

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Le député radical « proeuropéen » Oleg Lyachko, désormais célèbre pour sa façon particulière de mettre en scène les séances de tortures qu’il pratique sur les opposants, venu encourager les paramilitaires de « Shakhtarsk » qui est sous son contrôle, dans la région de Donetsk. Il leur raconte comment il aurait menacé le maire de Mariupol, un « traitre », un « salaud » qui a porté le ruban de St-Georges, avec un revolver sur la tempe pour le faire parler. Hilarité générale. « Vous êtes les futurs policiers, juges et procureurs ! », proclame-t-il. Applaudissements…

 

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République bananière d’Ukraine / Saison 3 :

L’empire du mensonge

 

Par Xavier Moreau, analyste géopolitique spécialiste de la Russie et de l’Europe centrale.

 

Situation sur le terrain

 

Pour le détail de la situation, nous recommandons les analyses de Jacques Frère, parfaitement documentées et précises. Nous retiendrons de ces 15 derniers jours d’affrontements les éléments suivants :

 

- L’armée ukrainienne a lancé une offensive immédiatement après de la chute du Boeing malaysien en en profitant pour faire un carnage à Lougansk, le jour suivant.

- L’armée ukrainienne a obtenu d’excellents résultats en matière de destruction des civils et des infrastructures avec l’objectif, désormais évident, de transformer Lougansk puis Donetsk en Slaviansk géant. Les villes se trouvent privées, tout ou partie, d’électricité, d’eau, de nourriture et de médicaments. En ce sens l’offensive de Kiev est un succès.

 

- En revanche, du point de vue militaire, l’armée ukrainienne continue de se faire tailler en pièces depuis 15 jours, tandis que les désertions se multiplient.

- Le conseil de sécurité ukrainien et les généraux ukrainiens se comportent à l’évidence comme les plus mauvais chefs bolchéviques de 1941 et 1942. Ils comptent sur des vagues humaines mal entraînées pour compenser leur incompétence. Le rôle du NKVD est, cette fois, tenu par le « Pravy Sektor » qui, faute de se battre correctement, est chargé d’abattre les « traîtres » ou les hésitants et de punir au besoin ceux des soldats ukrainiens qui, à court d’eau, de vivres, de munitions et d’ordres ont trouvé refuge en Russie. Le travail ne devrait pas leur manquer puisque 438 soldats ont traversé la frontière, le 3 août dernier.

« Pravy Sektor » a été rejoint par une poignée de néonazis italiens, suédois et même par un marginal français. Son ralliement à la milice de Kolomoïski est sans doute un moyen pour lui de se racheter de l’époque où il appelait au meurtre de Laurent Fabius (pour ceux qui veulent l’aider à repartir, c’est 50 €, à votre bon cœur…).

 

- L’offensive ukrainienne avait deux objectifs : prendre le contrôle de la zone du crash de l’avion malaysien pour y effacer les preuves qui pourraient incriminer Kiev et, dans le même temps, encercler Donetsk et Lougansk. La précipitation liée au premier objectif est peut-être une des raisons de l’échec catastrophique de cette offensive.

- Comme nous l’analysions précédemment, tous va se jouer sur la capacité de résistance des populations des villes de Donetsk et de Lougansk, malgré la crise humanitaire.

L’armée ukrainienne utilise désormais ouvertement des bombes au phosphore, à fragmentation et des missiles balistiques SS 21. Ces derniers, avec une ogive de 500 kg, ne sont d’aucune utilité contre une guérilla, mais feront merveilles contre les maisons, les hôpitaux ou les centrales électriques / d’épuration, qui sont les cibles fixées par les conseillers militaires américains.

 

- Certaines sources, non confirmées chez les rebelles, font état d’une « surprise » que préparerait l’état-major de Nouvelle Russie, qui pourrait constituer en une offensive rebelle dans les prochaines semaines. Cela confirmerait la montée en puissance de l’armée rebelle, sous les ordres du colonel Strelkov, qui fait désormais figure de légende en Nouvelle Russie.

 

Lire la suite sur realpolitik.tv

 

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07/08/2014

Nouvelle phase

NationsPresse.info, le 6 août 2014…

 

Les articles de NationsPresse.info sont libres de copie et de diffusion,

sous réserve de mention de la source d'origine > http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/ukra...

 

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Ukraine / Donbass :

Le conflit entre dans une nouvelle phase

 

La guerre est entrée dans une nouvelle phase, même Varsovie, membre de l’OTAN, le reconnaît, alors que la présence de troupes étrangères, sous une forme ou sous une autre, au sein des forces répressives de l’Ukraine, est désormais de notoriété publique. Ce qui n’arrange pas les affaires du gouvernement polonais qui sait parfaitement que plusieurs centaines, peut-être plusieurs milliers, de « conseillers » polonais et autres contractors sont présents sur le territoire ukrainien, bien intégrés au cœur du dispositif offensif dans le Donbass. Et, pendant ce temps, on reproche à la Russie de faire des manœuvres sur son propre sol…

La peur d’un conflit militaire ouvert entre des pays membres de l’OTAN et la puissance russe est désormais d’actualité. En Occident, les médias aux ordres jouent les va-t-en-guerre, bien planqués dans leurs confortables rédactions. Sur place, le pion de Washington n’arrive toujours pas à se dépêtrer d’une situation qu’il a lui-même contribué largement à mettre en place. En cherchant absolument à écraser une mouche avec un marteau pilon, Kiev s’est mis en échec face aux troupes de Nouvelle Russie.

 

Les effets de la guerre dans le Donbass voulue par la junte au pouvoir commencent sérieusement à se faire sévèrement ressentir au sein du pays. Outre la contestation grandissante contre la conscription forcée, voilà que l’on s’en prend au quotidien des petites gens : hausse des prix, suppressions d’acquis sociaux, de prestations et du peu qu’il restait de protection sociale, etc. Kiev sera privé d’eau chaude jusqu’en octobre. Même sous l’ère communiste, on n’avait jamais vu une telle situation en tant de paix.

Des dispositions ouvertement antisociales sont à l’étude dans les ministères afin de pressuriser encore et toujours plus le citoyen lambda. Les mesures drastiques imposées par les européistes ne cessent de pleuvoir sur l’Ukraine « proeuropéenne ». La privatisation mondialiste du système judiciaire est en marche : le ministre de la Justice a annoncé que le gouvernement envisageait de licencier purement et simplement 30 à 50% de ses fonctionnaires. Ils seront donc remplacés par des contractuels privés qui imposeront un système judiciaire essentiellement basé sur l’argent. Ceux qui n’en ont pas les moyens ne pourront donc plus se défendre… Une mesure qui, à l’évidence, doit être aussi destinée à ne pas améliorer la situation, déjà catastrophique, de l’emploi dans le pays. Et en plus de ces calamités, on demande aux Ukrainiens d’aller se faire tuer pour Washington et Bruxelles.

Un vrai paradis européen !

 

 

 

Gros reportage de la télévision ukrainienne sur le secteur sud-est (Saur-Mogila, sud de Snizhne), là où sont positionnés les éléments d’un bataillon de la 95e brigade aéromobile de Zhytomyr et ceux de la 51e brigade mécanisée qui continuent leur assaut ce soir pour tenter de percer la poche du chaudron.

 

Yaroch : toujours  vivant (a priori) !

 

Dmytro Yaroch ou Dmitri Anatolievitch Yaroch, de son nom de naissance, né le 30 septembre 1971 à Dniepropetrovsk, était donné pour mort, hier soir, des suites de ses blessures (sur la table d’opération à Mariupol) occasionnées lors d’un accrochage avec un détachement de reconnaissance et de sabottage du Bataillon Vostok, à une bonne quinzaine de kilomètres à l’ouest de Donetsk, alors qu’il dirigeait un groupe de combat de Praviy Sektor intégré à une compagnie du « bataillon Dnepr », compagnie détruite lors de cet affrontement.

Ancien cadre de l’organisation Trident, d’idéologie bandériste, ex-volontaire dans les rangs des islamistes tchétchènes, le fondateur et dirigeant de l’organisation néonazie Secteur droit est intégré, depuis le coup d’Etat de février dernier, aux organismes de répression de l’Etat kievien. A ce titre, il est en contact permanent avec l’antenne de la CIA installée dans les locaux de la direction du SBU à Kiev, la police politique. Il est aussi en contact avec l’oligarque véreux Ihor Kolomoisky qui finance une grande partie des escadrons de la mort de l’extrême droite néo-bandériste. Yaroch est de ceux qui croient qu’en exterminant plusieurs millions de leurs compatriotes en Ukraine, ils apporteront la paix et la prospérité à leur pays.

Un démenti de sa mort a été formulé dans la journée par son mouvement, il se remettrait d’une balle dans la jambe.

 

(...)

  

Baisse d’intensité des combats, mais…

 

Au Nord, à plus de 20 km de Debaltseve, Popasna est l’objet d’âpres combats depuis 48 heures ; on ne sait pas très bien qui contrôle en ce moment ce gros bourg, sans doute un peu des deux belligérants. Les combats ont duré toute la nuit et jusque dans la matinée, un accalmie est intervenue en fin de journée.

 

Au Sud-Est, une attaque de chars sur Snizhne et Dmitryvka destinée une nouvelle fois à briser l’encerclement ce qui reste comme troupes dans le chaudron, a échoué.Durant toute la journée, les forces ukrainiennes, notamment de la 51e brigade mécanisée, ont attaqué par groupes des 5 à 7 chars couverts par des unités d’infanterie et appuyés par de l’artillerie. Ce soir, les positions indépendantistes semblent encore tenir, bien qu’il soit très difficile, en raison des coupures d’électricité dans la région et du réseau Internet, d’avoir des nouvelles de première main. Snizhne semble menacé, mais il n’y aurait pas pour le moment de pénétration des forces ukrainiennes dans le chaudron. Les combats risquent de durer toute la nuit.

 

Au Nord-Est de Shakhtarsk, les unités qui avaient un temps formées une poche de résistance, ont complètement abandonné le terrain, la milice a passé le plus clair de cette journée à nettoyer la zone abandonnée ce matin par les forces de Kiev.

 

Au Nord-Ouest de Donetsk, un détachement de reconnaissance et d’appui a atteint la périphérie d’Avdiivka. Au cours des combats d’hier, le Bataillon Vostok a détruit cinq chars ukrainiens dans ce secteur. A l’Ouest, le secteur de Marinka est sous le feu ukrainien. La milice a dû se retirer pour éviter les pertes.

 

Les forces ukrainiennes continuent de masser leurs forces au Sud et au Sud-Ouest de Donetsk.

 

Au Sud de Lugansk, la brigade « Prizkaz » (Spectre) a détruit deux dépôts de munitions de l’armée ukrainienne qui se situaient dans la zone de l’aéroport encore sous contrôle des troupes encerclées.

Donetsk, comme Lugansk depuis plusieurs semaines, est sous le feu de l’artillerie et de l’aviation ukrainiennes qui ciblent essentiellement les zones à forte densité résidentielle. On utilise même des lance-roquettes multiples de 220 et 300 mm, de même que des bombes à forte capacité explosives comme des FAB-500.

 

Et pour terminer, le message de ce chef de bataillon de la 72e brigade, le major (commandant) Vitaly Dubinyaka, qui s’est rendu avec plus de 400 soldats et gardes frontières ukrainiens, il y a quelques jours, sur le territoire russe. Il a été étonné, et même ému, de l’accueil et de la prise en charge par l’armée russe de lui et de ses frères d’armes, au point d’évoquer l’existence « de relations fraternelles » entre soldats des deux armées.

« Ici, nous avons subi un examen médical, on a aidé nos blessés, on nous a nourri. Nous avons pu prendre une douche pour la première fois en un mois. On nous a donné des vêtements et créé toutes les conditions de repos. Je peux dire avec certitude, comme tous ceux qui sont passés par cette boucherie, la prochaine fois, nous n’irons pas !

Ce commandant de bataillon a également admis que les combats dans le sud-est se sont transformés en une guerre civile. Et d’ajouter : « Je ne sais pas comment je vais regarder dans les yeux les mères de ces garçons morts. Mais je sais que ce carnage doit être arrêté. J’ai vu assez de larmes chez les résidents locaux et leurs enfants. »
 
Source / lire l'article en entier

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21/07/2014

Moscou, coupable idéal...

Moscou, coupable idéal...

Le billet de Patrick Parment, pour Synthèse Nationale.

A l’heure même où les Israéliens mènent une énième opération militaire contre les Palestiniens à Gaza, on apprend qu’un avion de la Malaysia Airlines était abattu au-dessus du territoire ukrainien. Aussitôt la presse « occidentale » a accusé la Russie, et donc Vladimir Poutine, d’en être indirectement responsable en raison de son soutien à la résistance prorusse qui sévit dans l’Est de l’Ukraine.

Voici qui ne manque pas de nous laisser perplexe. Pour la bonne raison que l’on ne voit guère l’intérêt de Poutine dans cette affaire, pas plus d’ailleurs que celui des prorusses ukrainiens.

En revanche, plusieurs arguments militent en faveur d’une provocation « occidentale ». D’autant que le régime du plus que douteux Piotr Porochenko est entièrement à la botte de toute la clique occidentale et à son désir d’amarrer l’Ukraine à l’Europe comme le souhaitent aussi les Américains. Ce qui est un mauvais calcul et dénote du peu de discernement du pouvoir ukrainien. Passons.

On rappellera également qu’Israël a envoyé des « observateurs » à Kiev au tout début des événements qui ont entraîné la chute de Viktor Ianoukovitch et que ceux-ci ne semblent pas avoir déserté le terrain. D’autant que les Israéliens ont tout lieu d’être actif dans une guerre larvée contre la Russie en raison de son soutien à l’Iran.

Pour les Américains, ce n’est pas leur coup d’essai dans cette région du monde où leurs « services » sont très actifs. Affaiblir la Russie, déstabiliser ses « marches » parce qu’elle n’entend nullement se soumettre à la dollarisation outrancière du monde, telle est la ligne géopolitique américaine.

Hasard du calendrier, Vladimir Poutine était de retour d’une réunion des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) à Fortaleza au Brésil où ces pays ont décidé de se doter d’une banque à hauteur de 100 milliards de dollars (voire plus) afin de se mettre à l’abri des crises du marché financier. En un mot, se protéger des aléas du dollar. Ce qui n’est pas fait pour plaire à Barack Obama, on s’en doute.

Enfin, il y a l’argument technique. Pour atteindre un avion à 10.000 mètres d’altitude, il faut un missile sol-air plutôt sophistiqué. On a cité un missile du type « Buk ». Or, ce genre d’engin nécessite la participation d’une soixantaine de personnes avant de pouvoir appuyer sur le bouton meurtrier. Il ne semble pas que la résistance prorusse soit en mesure d’aligner de tels techniciens. Il semble bien que nous soyons face, une fois de plus, à une provocation « occidentale » afin de discréditer Moscou. Et pour Israël de faire diversion et de minimiser l’opération de nettoyage dans les territoires palestiniens.

Patrick Parment

Source 

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Missiles "Buk"

21/06/2014

Bombes au phosphore...

Ukraine : c’est une catastrophe humanitaire 

356 personnes ont été tuées depuis le début de l’opération lancée par l’armée ukrainienne dans les régions de Donetsk et de Lougansk au sud-est de l’Ukraine, a indiqué Gianni Magazzeni, représentant du Haut commissariat aux droits de l’homme de l’ONU, en présentant aux journalistes à Genève un rapport de la mission de surveillance du Haut commissariat en Ukraine.

Selon lui, ce chiffre tient compte aussi bien des données officielles que des informations recueillies par les employés de la mission sur place.

Entre-temps les civils continuent à périr dans l’est du pays soumis à des tirs d’artillerie par l’armée ukrainienne qui a dernièrement reçu de nouvelles pièces d’artillerie et lances-mines. Et ce, malgré les assurances de Piotr Porochenko sur un cessez-le-feu imminent.

Tous les jours les chaînes de télévision russe couvrent la situation là où se déroulent les combats. Dans des villes et villages bloqués les habitants survivent comme ils peuvent. Ils manquent d’eau, de médicaments et de nourriture. C’est une catastrophe humanitaire. L’armée ukrainienne qui est en train de fermer le cercle du blocus, suppriment les gens, détruisent les habitations – méthodiquement et sans tenir compte de rien.

« L’Europe défend le gouvernement légitime, mais c’est quoi ce gouvernement qui tue les civils pour un oui et pour un non », dit cet habitant local.

Le Bureau des droits de l’homme de Moscou a présenté un rapport sur les crimes de masse perpétrés par les autorités de Kiev contre les habitants civils de l’Ukraine à la 26e session du Conseil des droits de l’homme des Nations unies. Alexandre Brod, défenseur des droits de l’homme russe a parlé lors d’une conférence de presse à Moscou de ses contacts avec les défenseurs européens.

« J’ai eu l’impression que les gens étaient comme des zombies parce qu’ils n’avaient aucune idée de ce qui se passait en Ukraine. L’intervention de la représentante du Conseil de l’Europe a montré que la plupart de gens en Europe pensaient que le pouvoir à Kiev était en train de rétablir l’intégrité territoriale du pays et de lutter contre les séparatistes. Ils ignorent totalement quel dur prix, prix de sang, est payé pour atteindre ce but – massacre, actes de violence, élimination des civils, des enfants, des journalistes, des employés de la santé ».

Les hommes politiques et personnalités publiques de la Russie ne se lassent pas à revenir sur la nécessité d’un dialogue entre les deux parties en Ukraine ce qui n’est possible qu’après un cessez-le-feu de la part de l’armée ukrainienne. Est-ce que l’Europe les entend ? La réponse à cette question semble, hélas, négative…

Ce que les étrangers participent à des combats en Ukraine, ce n’est plus un secret pour personne. Mais les mercenaires, ce ne sont pas la seule assistance que l’Occident fourni à l’Ukraine. Dernièrement une banlieue de Slaviansk a été soumise à un tir de bombes au phosphore, bombes interdites dans le monde entier. L’armée ukrainienne n’arrive pas à prendre le dessus du peuple ukrainien et appelle à la rescousse les mercenaires alors que certains politiques occidentaux s’obstinent à y fermer les yeux.

Par La Voix de la Russie

Source : http://french.ruvr.ru/2014_06_20/Ukraine-c-est-une-catastrophe-humanitaire-6626/

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Ukraine: un car transportant des enfants attaqué à la frontière

Un car transportant des enfants a été attaqué vendredi soir sur le territoire ukrainien au moment où il allait franchir la frontière pour entrer en Russie a annoncé samedi le délégué du président russe aux droits de l'enfant, Pavel Astakhov.

"Un car transportant des enfants a été attaqué alors qu'il franchissait la frontière russo-ukrainienne. Le chauffeur a réussi à échapper aux tirs", a affirmé M. Astakhov, précisant que 36 enfants se trouvaient à bord du car. Le délégué aux droits de l'enfant a également déclaré avoir signalé cet incident au président du Comité d'enquête de Russie.

M. Astakhov a en outre indiqué qu'il connaissait cinq cas d'assassinat d'enfants dans le sud-est de l'Ukraine où les autorités de Kiev effectuent depuis mi-avril une opération militaire d'envergure en vue de mater la révolte ayant éclaté suite au coup d'Etat du 22 février. Cette opération a déjà fait de nombreuses victimes parmi les civils.

Moscou appelle les dirigeants ukrainiens à y mettre fin immédiatement.

Moscou, 21 juin - RIA Novosti.

http://fr.ria.ru/world/20140621/201594851.html

Ukraine: un car transportant des enfants attaqué à la frontière

© RIA Novosti. Sergei Pivovarov

17/06/2014

La France, cet intrus dans un conflit made in USA...

Un article de Françoise Compoint pour : La Voix de la Russie.

L’Ukraine est coincée.

Plus que d’avoir été trompée de l’extérieur (intégration économique à l’UE), elle s’est piégée elle-même, de un, en défiant au-delà du raisonnable la Russie, de deux, en massacrant les civils des Républiques autoproclamées du sud-est.

La première erreur – et je dis erreur dans un sens essentiellement cynique – lui a valu les foudres bien méritées de Gazprom qui, désespérant d’être dédommagé de ses quatre milliards de dollars, est passé, lundi 16 juin, au système de prépaiement. La deuxième erreur – toujours au sens hyper-cynique du terme – a permis à l’ensemble de la presse indépendante dont l’auditoire ne cesse de croître de mettre un trait d’union définitif et tragique entre le bandérisme et le gouvernement actuel de Kiev. Il s’agit en l’occurrence d’une bombe à retardement, Pétain et Laval à leurs heures de gloire ne pouvant imaginer le dénouement piteux qui les attendait.

L’Ukraine de Porochenko, peut-elle arrêter le processus suicidaire lancé au moment où les manifs du Maïdan ont dégénéré ? Il semble que non l’Histoire ayant pris un tournant irréversible. Le Donbass ne se réconciliera jamais avec Kiev, or il s’agit du centre névralgique de l’industrie ukrainienne. La stabilité d’Odessa, ville portuaire de première importance stratégique, ne tient plus qu’à la politique de terreur et de désinformation déployée suite aux événements du 2 mai. La Crimée, Côte d’Azur ukrainienne offrant une ouverture privilégiée au réseau d’oléo-gazoducs reliant la Russie et l’Asie centrale à l’Europe ainsi qu’une ouverture aux mers chaudes, est retournée là où a commencé son destin historique. Il est ridicule de croire qu’elle redeviendrait ukrainienne, à moins que les illusions de M. Loukachenko ne soient contagieuses. Un grand nombre de villes et de villages dont Slaviansk, Kramatorsk, Semionovka, Sherepovka et j’en passe ont été marquées à tout jamais des crimes de guerre de l’armée ukrainienne, de la garde nationale et des mercenaires embauchés aux frais du FMI. Les jours, les mois, les années passeront et il faudra bien répondre de l’usage criminel qui a été fait des bombes à sous-munitions et du phosphore blanc contre une population le plus souvent désarmée, il faudra bien répondre des exécutions sommaires des civils de sexe masculin et des agressions perpétrées contre les bus transportant des réfugiés, pour la plupart d’entre-eux des femmes et des enfants. C’est à ce moment-là qu’il faudra payer son dû et la note risquerait d’être terriblement salée.

D’ailleurs, Kiev a déjà commencé à payer. L’UE ne veut pas de lui. Des soulèvements, certes assez modestes à l’heure qu’il est, commencent à secouer la capitale. Faute de pouvoir rembourser Moscou, Kiev ira peut-être chercher son gaz en Allemagne. Or, le malheur veut que le gaz allemand vienne lui aussi de Russie mais à un prix qui correspond au prix de marché. Entre temps, le niveau de vie des Ukrainiens chute à une vitesse vertigineuse si bien que les ouvriers polonais pourraient s’attendre à un licenciement en masse en vue du prochain débarquement d’une main d’œuvre très bon marché.

Ce tableau très noir brossé, il faut bien préciser qu’il n’a d’autre valeur que contextuelle. Des jeux d’influence de différents niveaux ont en grande partie provoqué et entretiennent sans lâcher prise le brasier en question. Un brasier aux portes de l’UE, ce qui est doublement symptomatique et ce que les dirigeants français semblent vouloir oublier au nom d’une cause qu’ils n’ont fait que s’imaginer car elle n’est en rien la leur. Ainsi, que voyons-nous ?

Primo, le plan étasunien qui est le plus gros plan de toute cette affaire ukrainienne. Les buts poursuivis par Washington sont limpides :

- Détourner l’UE de la Russie en prévenant l’axe qui aurait pu, cohérent comme il l’est sur un plan géopolitique et civilisationnel, se tracer entre une Europe revendiquant de plus en plus son passé d’Etats-nations et la Russie dont l’attractivité n’est plus à démontrer. Résultat : les dirigeants européens reprochent à la Russie d’avoir déstabilisé l’Ukraine à ses fins en allant même jusqu’à lui attribuer le massacre des civiles de Slaviansk.

- Faire avancer l’OTAN jusqu'aux frontières russes. Mais pourquoi Donetsk et Lougansk ? Valentin Vasilescu, expert militaire, éclaire bien nos lanternes là-dessus : il s’agit pour les USA de contrer la puissance nucléaire russe. Pour ce faire, ils doivent « placer leurs propres batteries antibalistiques le plus près possible des frontières russes dans un emplacement optimal situé à Lougansk (…). C’est seulement à partir de là que les silos des missiles intercontinentaux russes disposés au sud-est de Moscou entrent dans leur rayon d’action.

- Reste le facteur gazier. Il y a en effet d’importants gisements de gaz de schiste dans les Carpates, les bassins d’Azov-Kouban et ceux de Dniepr-Donetsk. S’il faut une preuve, en voici une, a contrario : les opérations dites « anti-terroristes » lancées contre le Donbass coïncident curieusement avec la visite d’Hunter Biden nommé membre du Conseil d’administration de la compagnie gazière ukrainienne Burisma Holdings, à Kiev. Ce dernier facteur pourrait à première vue expliquer l’enthousiasme d’une certaine partie de l’élite politique française. C’est un faux calcul. Croirait-elle sérieusement que les USA, soucieux de renforcer la dépendance énergétique de l’UE de leur schiste à eux, déficitaire et coûteux, laisserait l’Europe profiter à sa guise du gaz ukrainien ? On peut toujours rêver.

Les intérêts américains énumérés, un deuxième plan, bien moins évident, est à relever. Celui de la Pologne dont l’implication très active dans le dossier ukrainien n’est plus un secret pour personne. Le Réseau Voltaire nous apprend entre autres que Jerzy Dziewulski, le conseiller-sécurité de l’ancien président polonais Aleksander Kwasniewski, a récemment fait son apparition en compagnie de Tourtchinov, l’ancien président intérimaire ukrainien. M. Dziewulski est expert de la lutte anti-terroriste et entretient des liens privilégiés avec M. Sikorski, le ministre des Affaires étrangères polonais. Ce dernier a plus d’une fois démenti la présence de mercenaires polonais dans les régions de Donetsk et de Lougansk. La pratique a démontré le contraire lorsque des cadavres de mercenaires polonais ont été retrouvés dans la région de Donetsk.

Mais pourquoi la Pologne, se demande-t-on ? Il ne faut bien se dire que les vieilles rancunes et les vieux complexes ressurgissent toujours aux heures d’instabilité ambiante. C’est bien le cas du vieux complexe impérial d’une Pologne nostalgique de la République des Deux Nations aussi connue sous le nom représentatif de Pologne-Lituanie. Ayant existé un peu plus de deux siècles (1569-1795), celle-ci englobait une très grande partie de l’Ukraine.

Ainsi, si les motivations expansionnistes et néocoloniales des USA sont aisément captables, de même que le sont les ambitions polonaises, si profondément irrationnelles soient-elles, l’arrière-plan du soutien français reste indéchiffrable. Que vient donc faire la France dans ce conflit d’intérêt particulièrement sordide sur le plan des méthodes employées ? La France qui a toujours pesé dans l’Histoire, serait-elle désormais le laquais de ceux qui la font ? En son temps, le général de Gaulle avait refusé de commémorer le débarquement du 6 juin arguant que la France avait été « traitée comme un paillasson » le débarquement ayant été annoncé « sans qu’aucune unité française n’ait été prévue pour y participer ». 70 ans plus tard, notre diplomatie suit les directives de ceux qui il y a à peine quelques mois ont dit : « Fuck the UE ». Aucune excuse ne s’est fait entendre par la suite. A quoi bon, si personne ne s’est senti humilié ?  

Françoise Compoint pour : La Voix de la Russie.

Source > http://french.ruvr.ru/radio_broadcast/217362642/273605241/

La France, cet intrus bouleversant dans un conflit made in USA

© Photo: RIA Novosti/Andrey Stenin

07/06/2014

Ukraine/Donbass

Ukraine/Donbass :

C'est aussi notre crime !

 

Par Erwan Castel, pour le blog Tradition !

( http://alawata-tradition.blogspot.fr/ )

 

Lire l'article complet :  

http://alawata-tradition.blogspot.fr/2014/06/ceci-est-aus... 

 

Ukraine lugansk bomb 00.JPG

 

Laissez, s'il vous plaît, un instant vos soucis de travail, d'argent, de voisinage, de couple et que sais-je encore et regardez cette vidéo… 

 

Je vous préviens, c'est INSUPPORTABLE !

 

 

 

Non pas à cause de ces images horrifiques de cette femme en train de mourir au milieu d'autres cadavres, mais plutôt parce que les meurtriers, qui ont délibérément bombardé cet après midi sa ville, sont soutenus et subventionnés par nos gouvernements !

 

Ukraine anna.JPG Elle s'appelait Inna Koukouroudzka, née le 18 juillet 1966
mariée et mère de Marina et Irina. Le 2 juin 2014, à Lugansk
l'Union Européenne a commandité son lâche assassinat

 

"Jusqu'à 3000 morts on vous couvre" avait dit en avril le président Obama à son poulain Oleksandr Turtchinov arrivé au pouvoir en février, grâce à la force et la CIA. 
Mais voilà, à la tête de sa meute de soudards du Maïdan, tel un chien de chasse partant récupérer le gibier tiré par son maître, le toutou Turtchinov est tombé sur l'os du Donbass...

 

Car 40 % des habitants de l'Ukraine sont russophones et n'ont pas voulu jouer le rôle du gibier offert sur un plateau aux ploutocrates de Bruxelles. Et lorsque les bandéristes de Kiev se sont mis en tête d'ostraciser stupidement ces populations en interdisant leur langue, leurs centres et médias culturels elles ont réagi. Ce fut la Crimée d'abord, qui referma une courte parenthèse ukrainienne de 60 ans et retourna dans le giron de la mère patrie, puis les peuples du Donbass (la région économique la plus importante de l'Ukraine), qui réclamèrent simplement une fédéralisation politique garantissant leur identité...

 

En réponse Turtchinov leur a envoyé chars et avions de combat, a noyé leurs légitimes et naturelles prétentions dans le sang, et a métamorphosé les calmes fédéralistes en séparatistes audacieux (...)

 

Ces crimes contre l'humanité et ces crimes de guerre ont pour objectif d'écraser un peuple, de s'emparer de son territoire pour y implanter les intérêts de l'UE et les bases militaires de l'OTAN. Ce n'est pas moi qui le dit ce sont les dirigeants occidentaux eux mêmes ! (...)

 

Pendant ce temps là, les abrutis et les bobos défilent l'iPhone à la main et le cul à l'air pour hurler contre les 25% du FN, qui malgré son populisme détestable est aujourd'hui le seul parti qui dénonce la ploutocratie criminelle de Bruxelles et de ses laquais médiatiques qui regardent lâchement ailleurs, parce que leurs financeurs sont ces mêmes marchands sans foi ni loi qui veulent spéculer demain sur le cadavre de l'Ukraine. 

 

Après Odessa, Mariupol, Slaviansk, Donestk, et j'en passe, TROP C'EST TROP !

Je ne sais pas pour vous, mais moi j'ai envie de vomir et de prendre les armes...

 

Erwan Castel, le 2 juin 2014.

 

 

 

 

 

 

  

Ukraine/Donbass (suite)

Ukraine/Donbass :

 

Un proche de Porochenko descendu,

la réponse à la barbarie de Kiev

 

Par Jacques Frère pour Nations Presse.info - le 6 juin 2014

Via : http://www.scoop.it/t/koter-info-lln-wsl

 

Lire l'article entier ( et regarder les vidéos ) :

http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/ukra...

 

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Après avoir promis d’éradiquer la contestation dans le Donbass avant son investiture du 7 juin, Petro Porochenko, le potentat oligarchique choisi par l’UE et les USA, dit vouloir « rétablir l’ordre en trois mois ». Seulement trois mois ? Un proche de Porochenko liquidé au centre du pays, une répression qui n’en finit pas dans le Donbass, de l’artillerie lourde et de l’aviation massivement employées contre des cibles civiles, et les États-Unis qui soutiennent sans états d’âme la barbarie criminelle de ceux qu’ils ont mis en place. Voilà l’actualité ukrainienne…

 

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Le 5 juin, Sergei Vakarova, 48 ans, le représentant de Petro Porochenko à Nemiroff (région de Vinnitsa au centre de l’Ukraine où de nombreux jeunes extrémistes sont recrutés pour garnir les rangs des paramilitaires engagés contre les populations du Donbass) a été liquidé. Celui qui devait défendre localement les intérêts du potentat kiévien a été retrouvé tué par balles dans sa voiture dans une rue de la ville (source). C’est la réponse aux dirigeants kiéviens qui ont intensifié ces derniers temps la répression contre leur propre peuple et qui entendent « nettoyer » (selon leurs propres termes) la population de l’est et du sud-est du pays.

 

Conseillers militaires US

 

Washington va envoyer encore plus de conseillers militaires à Kiev, afin d’évaluer la situation sur place et d’encadrer la direction opérationnelle des forces de répression qui ont bien du mal à venir à bout d’une population récalcitrante. Il s’agit aussi de renforcer la mise sous tutelle des forces de défense et de sécurité dont l’extrémiste atlantiste de Svoboda, Andriy Parubiy, est le secrétaire national. Depuis fin février, l’Ukraine n’est plus une nation souveraine, mais bien une entité qui dépend de plus en plus du Département d’État américain, de l’agence de Langley et du Pentagone.

 

(…)

 

No Border !

 

L’Ukraine a décidé jeudi de fermer en partie la frontière avec la Russie dans les régions de Donetsk et de Lugansk, a annoncé le gouvernement de Kiev. Si l’on se réfère au reportage de la télé ukrainienne, pourtant sous contrôle de la censure kiévienne, ce n’est pas gagné… Après avoir reçu l’ultimatum des miliciens du Donbass, 26 soldats et officiers des gardes-frontières, et autant de réservistes, ont abandonné leur poste à Doljanski.

 

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Le 5 juin, de très nombreux civils blessés (et sans doute un mort) ont été hospitalisés à Kuybyshevo en territoire russe, à 10 km au sud de la ville ukrainienne de Dmitryvka (non loin de Marinkova), suite à un bombardement aérien du hameau frontalier de Repihovatom par l’aviation de Kiev. La junte se venge comme elle le peut (source)…

 

En ce qui concerne les raids aériens sur Lugansk de la part de l’aviation gouvernementale et les victimes civiles qu’ils ont entraînées ces derniers jours, Washington soutient l’action de Kiev et sa manière de faire la guerre à son peuple d’une façon particulièrement inhumaine, et valide ouvertement les mensonges de la clique putschiste au pouvoir, jusqu’à remettre en cause les observations vérifiées et vérifiables de l’OSCE qui soulignent pourtant que ces raids aériens contre les populations du Donbass sont en contradiction totale avec le droit international.

Afin de justifier ces crimes, l’ambassadeur américain à Kiev, Daniel Baer, a même adressé le 5 juin une lettre officielle au Conseil permanent de l’OSCE à Vienne.

 

C’est juste une honte… C’est du niveau d’une propagande des plus grossières et des plus insanes qui date d’un autre siècle. Et cela en dit long sur l’état d’esprit des dirigeants américains.

 

Par Jacques Frère pour Nations Presse.info - le 6 juin 2014

 

Via : http://www.scoop.it/t/koter-info-lln-wsl

 

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