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13/11/2015

« Nous avons une bonne relation avec Azov », explique Muslim...

« Nous avons une bonne relation avec Azov »...

Rencontre avec Muslim, le commandant tchétchène
qui se bat en Ukraine contre les séparatistes pro-Russes

Note de K. : Un article signé Jack Losh, et publié sur Vice « poubelle » News en date du 12 août dernier. M’avait échappé jusqu’à présent, vu que je ne suis pas vraiment client de ce site de merde… mais j’en viens presque à le regretter !?! C'est du petit lait !
Muslim et ses « copains de goûter » de chez Azov et Secteur Droit
Copains comme cochons… les porcs.

* * * * * *

Le fait de savoir que le gâteau au caramel saupoudré de graines de pavot, a été confectionné par un groupe de volontaires locaux, a rassuré le commandant de la milice tchétchène — il ne sera pas empoisonné pendant son goûter. « Pour tout le reste, » dit-il en tendant une petite boîte en carton contenant un compteur Geiger, « Je vérifie le niveau de radioactivité. »

Habillé en tenue de combat, portant fièrement une impressionnante barbe noire et blanche, l'exilé tchétchène est connu sous le nom de guerre de « Muslim ». Nombre de ses anciens partenaires ont été empoisonnés par les services secrets russes, explique-t-il, et il n'est pas près de les rejoindre. Il a survécu jusqu'ici pour atteindre la quarantaine, malgré deux guerres dévastatrices entre la Tchétchénie et la Russie dans les années 1990, une décennie à vivre dans les montagnes du Nord Caucase, et maintenant 12 mois à combattre dans l'Est ukrainien, contre les séparatistes soutenus par le Kremlin.

Muslim est à la tête du bataillon « Sheikh Mansur » — du nom d'un résistant tchétchène du 18e siècle. Il s'agit d'un des trois bataillons islamiques combattant aux côtés des forces de Kiev dans l'est de l'Ukraine. Si des Tchétchènes combattent aux côtés des Ukrainiens, ils se retrouvent face à d'autres Tchétchènes, qui sont eux dans les rangs des séparatistes pro-Russes. 

Les Tchétchènes qui se battent pour l'Ukraine seraient une centaine. De l'autre côté, des centaines de Tchétchènes, fidèles au leader du pays Ramzan Kadyrov, soutiennent les séparatistes pro-Russes. En 2004, le président russe Vladimir Poutine avait fait confiance au jeune chef de guerre Kadyrov pour éteindre l'insurrection locale en Tchétchénie et lui a permis de diriger ce pays détruit par plusieurs conflits.

En plus de combattre des Tchétchènes et pour l'Ukraine, l'unité de Muslim a une autre particularité. Si en Europe occidentale, on associe souvent des groupes d'extrême droite avec l'islamophobie, le bataillon Sheikh Mansur se retrouve allié avec Secteur Droit, un mouvement paramilitaire ukrainien d'extrême-droite. Partout ailleurs, ces deux groupes seraient des ennemis naturels — mais ici, cette alliance est née d'une haine commune d'un ennemi : la Russie. 

(…)

Le groupe du Sheikh Mansur combat aussi aux côtés du Bataillon Azov, un mouvement pro-Kiev, dont les supposées tendances néonazies ont obligé les États-Unis à interdire aux soldats américains d'entraîner et d'armer ses membres (Note de K : mais oui mais oui... et c'est la marmotte qui met le chocolat dans le papier alu') . Le groupe nie tout projet extrémiste, tout en adoptant le symbole du Wolfsangel (crochet de loup) que l'on a associé avec la période de l'Allemagne nazie (plusieurs unités SS arboraient le symbole). Muslim assure que les milices disparates qui combattent pour l'Ukraine sont totalement unies.

« Nous avons une bonne relation avec les bataillons volontaires, dont Azov », explique Muslim à VICE News. « Nous combattons ensemble sur le front, partageons de nombreuses amitiés, et la religion ou l'appartenance ethnique ne sont jamais des sujets de tension. »
« Il n'y a rien de surprenant dans notre alliance — nous avons un ennemi commun qui se fiche de nous ou de nos territoires. Les hommes de mon unité sont juste des musulmans et n'ont aucun intérêt à convertir qui que ce soit. »

De tous les bataillons volontaires qui combattent avec les Ukrainiens, Muslim est sans doute celui qui parle le plus affectueusement de Secteur Droit. « Ils existent en dehors du système et combattent seulement pour leur territoire, pas pour l'argent, » ajoute Muslim. « Nous partageons cette vision. Ceux qui sont dans le système sont un peu différents de nous. En ce qui nous concerne, les combattants de Secteur Droit peuvent faire ce qu'ils veulent — nous sommes seulement ici pour nous battre contre la Russie. »

Dans le baraquement que Sheikh Mansur et Secteur Droit partagent, qui se trouve à une heure de route de la ligne de front, un combattant torse nu de Secteur Droit se prélasse au soleil derrière un voile couleur camouflage. Il partage la vision de Muslim quant à l'étonnante alliance, mais est un peu moins loquace sur la question. « Tchétchènes, Secteur Droit, » a commencé Vyjak en frappant son poing droit dans la paume de la main gauche, « Poutinekaput. »

Sergiy Vasilovich, le chef de la branche politique de Secteur Droit au Donbass, a développé un argumentaire identique, interrogé sur la relation de son groupe avec Sheikh Mansur. « Les bataillons volontaires sont comme un poing serré, totalement uni dans le patriotisme », nous dit-il. 

(…)

Après sept années en exil, apparemment entre la France et l'Ukraine, Muslim a rencontré en 2014 un autre rebelle tchétchène, le Général Isa Munayev — un personnage de premier plan chez les Tchétchènes qui combattent en Ukraine. Munayev a été blessé en 2006 lors d'une attaque contre-insurrectionnelle en Tchétchénie. II avait été emmené en Europe illégalement pour être soigné. Le Danemark lui avait alors accordé l'asile politique, où il a dirigé un groupe militant pour l'indépendance de la Tchétchénie — jusqu'à ce que les événements en Ukraine se présentent comme l'opportunité parfaite pour continuer son combat contre la Russie.

Il s'est rendu en Ukraine au printemps dernier, où il a été reçu par des officiers militaires de Kiev, qui cherchaient absolument des combattants expérimentés. Armé et équipé, Munayev a formé le bataillon Dzhokhar Dudayev — du nom d'un ancien président tchétchène et ancien leader de l'indépendance. Nombre de ses compatriotes faisaient partie du groupe armé — dont Muslim, qui restera à ses côtés quelques mois avant d'aller former le Sheikh Mansur — ainsi que des Azéris, des Géorgiens, des Ingouches et des Tatars.

En février, Munayev a été tué alors qu'il combattait aux côtés des forces ukrainiennes lors de la terrible bataille pour la ville de Debaltseve (Note de K : Debaltsevo en fait... vu qu'on parle Russe, dans cette ville, et non l'espèce de patois Ukrainien qui se veut une langue ! Mais bon, le journaliste est de chez Vice News...). Adam Osmayev, un Tchétchène anglophone (Note de K. : "anglophone" !?! Sans déconner... quelle surprise ! Etudes à Langley ?), l'a depuis remplacé, et Muslim a continué à opérer avec son propre bataillon. 

(…)

Dans ses rangs, le bataillon Sheikh Mansur compte des hommes qui ont combattu avec les forces anti-gouvernementales en Syrie. « Ils sont partis pour venir ici, parce que c'était devenu compliqué là-bas, » précise Muslim. 

(...) 

Jack Losh / Article source

meet-muslim-the-chechen-commander-battling-russia-with-some-unlikely-allies-body-image-1439296924.jpgGoûter et thé avec « Muslim » (Photo par Jack Crosbie)
Note de K : Ohlala, dis donc… le "p’tit goûter" avec Muslim…
C’est vraiment trop mignon ! Trooooop mignon !  

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Vice News est une chaîne d'information mondiale qui diffuse des documentaires sur des sujets d'actualité. Elle a été fondée en décembre 2013 en tant que filiale de la société Vice Media. Vice News diffuse des reportages sur différents sujets, y compris des événements non couverts par d'autres sources d'information. Vice News et sa société mère sont basés à New York, bien qu'elle ait beaucoup de bureaux dans le monde entier. (Wikipedia)

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A lire également !
(Cliquez sur le titre en bleu ci-dessous) 

Chechens and other islamists fight for kiev

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In the mosque ; the main Chechen leaders in Ukraine,
Adam Osmaev, second from left, and beside « Muslim » Cheberloevky.

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« Muslim » Cheberloevky and
Dmytro Yarosh
 
finished eating in any area in the front of Shirokino

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Dmytro Yarosh ( Note de K : chef du Secteur Droit / Pravy Sektor) 
and « Muslim » Cheberloevky 
posing with Sheikh Mansour Battalion members...

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Les copains de chambrée du bataillon Azov.
Mislamthropiques...

11/08/2015

Pologne, la chasse au Pravy Sektor est ouverte !

Les nationalistes polonais déclarent 

la chasse au Secteur Droit (Pravy Sektor) ouverte.

 

10.08.2015

 

 

Les militants du mouvement national-radical polonais Falanga ont commencé à patrouiller le long de la frontière avec l'Ukraine pour empêcher les membres du groupe néonazi ukrainien Secteur Droit (Pravy Sektor) de pénétrer en Pologne.

 

Les militants de Falanga ont annoncé leur intention de tuer les adeptes actuels de Stepan Bandera (nationaliste ukrainien ayant collaboré avec l'Allemagne nazie durant la Seconde Guerre mondiale), ainsi que les combattants des groupes paramilitaires ukrainiens, rapporte le site d'information polonais zmianynaziemi.pl.

 

Les experts polonais avaient antérieurement indiqué que des membres du groupe Secteur Droit auraient pénétré en Pologne pour échapper aux poursuites lancées à leur encontre par les forces de l'ordre ukrainienne suite à la fusillade de Moukatchevo. Le 11 juillet, des combattants de Secteur droit ont attaqué au mortier des policiers de cette ville située dans l'ouest de l'Ukraine.

Kiev a ouvert une procédure pénale contre les assaillants.

 

Le mouvement Falanga se prononce pour la sortie de la Pologne de l'Union européenne et le renforcement de l'influence de l'Eglise catholique dans le pays.

 

 

Sputnik

http://fr.sputniknews.com/international/20150810/1017465597.html

 

02/08/2015

Kiev intensifie les bombardements du Donbass

Ukraine/Donbass :

 

Kiev maintient la pression contre les civils.

 

 

Nous sommes bientôt à la moitié de l’été et la ligne de front ne semble pas évoluer d’un pouce, sauf à de très rares endroits et de façon anecdotique ou presque. Il y a un an, à la même époque, les forces républicaines étaient en sérieuses difficultés sur bien des secteurs, alors qu’un corps d’armée mécanisée ukrainien était encerclé près de la frontière russe. Rien, ou bien peu de choses, ne laissait présager une offensive d’été majeure et un encerclement sans précédent à Ilovaïsk suivie d’une débandade totale de forces ukrainiennes, pourtant supérieures en nombre, en soutien et en matériels. Il est possible que le même type de scénario se reproduise cet été. La propagande médiatique kiévienne annonce une offensive à venir… Hier matin, vers 10h30 (heure locale), le 34e convoi humanitaire de la Fédération de Russie est arrivé à Makeevka dans la banlieue de Donetsk, avec environ 550 tonnes de nourriture et de médicaments. La Russie n’oublie pas le petit peuple martyr du Donbass.

 

Les grands secteurs où la pression kiévienne est maintenue restent le nord et le nord-est de Lugansk, le nord et l’ouest de Gorlovka, la zone allant du sud d’Avdeevka à Marinka en passant par Spartak, l’aéroport de Donetsk et Peski, le secteur de Volnovakha au sud de Donetsk et bien sûr l’est de Mariupol. On ne note aucune attaque majeure, juste des accrochages d’intensité variable et, bien entendu, des frappes de l’artillerie lourde ukrainienne essentiellement contre des zones résidentielles dans le but de terroriser les civils.

 

enfants-sous-le-feu.jpg

 A leur retour de Crimée, les enfants de Gorlovka ont failli être tué

sous les tirs de l’artillerie ukrainienne (source)

 

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 On notera que les forces de Kiev ont recommencé leurs frappes nocturnes (surtout contre Donetsk et Gorlovka), afin de maintenu une pression quasi continue contre les civils. Chaque jour, des non combattants sont blessés, parfois tués. Depuis le début de l’année, pour la seule ville de Yasinuvata (ville ouvrière de 38.000 habitants avant guerre, se situant nord-est de Donetsk et juste à l’est d’Avdeevka), 28 civils ont payé de leur vie l’acharnement kiévien. 164 civils, dont 16 enfants, ont été tués dans les zones résidentielles de Gorlovka suite aux pilonnages de la ville de janvier à juillet à 2015 par les forces de Kiev. Et 501 personnes ont été blessées dans la même période, dont 42 enfants. Aujourd’hui, presque tous les quartiers ont été touchés par des salves de l’artillerie ukrainienne, y compris une église. Des civils ont encore été blessés, dont des enfants. Certains sont dans un état grave.

 

Renforts et pressions ukrainiennes

 

Le secteur le plus à l’est et au nord-est de Lugansk, allant de Popasna-Zolotoe jusqu’à Frunze-Krymskoe-Trehizbenka, semble avoir dernièrement reçu des renforts du côté ukrainien : on y trouve notamment un bataillon mécanisé de la 92e brigade du colonel Nikolyuk), un « bataillon police spéciale ‘Zolotyye vorota’ » sous les ordres du major Provolovsky et des éléments de la 54e brigade mécanisée (QG : Artemovsk). A noter que cette dernière unité a reçu, il y a quelques jours, des renforts en moyens médicaux et d’évacuation sanitaire. Il est probable qu’une attaque d’envergure se prépare sur cette zone du front nord.

 

Ces dernières 72 heures, la pression des forces ukrainiennes sur la zone se situant entre Spartak et Peski, incluant l’aéroport de Donetsk, a été telle que des positions tenues par le bataillon mécanisé renforcé « Somali » semblent avoir été perdues, selon un compte rendu d’Aleksandr Matyushin, chef d’état-major adjoint au 5e bataillon de la garde de Donetsk. Selon nos sources, la perte de terrain ne serait pas très significative. L’aéroport de Donetsk reste un des points les plus chauds du Donbass.
Sur l’est de Peski, les unités de la garde républicaine de Donetsk et de la brigade « Vostok » empêchent toujours les forces de Kiev de progresser ou de contourner l’aéroport par le sud-ouest. Le verrou établit par les FAN sur cette zone semble solide.

 

 

Pression accentuée sur Marinka

 

 

Une section républicaine de mortiers de 82

riposte aux tirs kiéviens sur Marinka-Krasnogorovka

 

 

Sur le secteur de Marinka-Krasnogorovka, à l’entrée ouest de la grande agglomération de Donetsk, la pression quotidienne ne faiblit pas, sans pour autant que les lignes républicaines cèdent. Au contraire : elle semble augmenter depuis le début de la semaine.

Des « contractors » anglophones, et sans doute aussi polonais et baltes, sont signalés une fois de plus dans la zone opérationnelle de Volnovakha au sud de Donetsk. Certains d’entre eux ont été logés dans le bâtiment de l’orphelinat situé dans le village de Novotroitskoe près de la ligne de contact. Cet établissement social était destiné aux enfants issus de familles pauvres et défavorisées avant-guerre. Préalablement, ses murs abritaient une cinquantaines de paramilitaires de la garde nationale.

 

Des fusiliers marins à Mariupol

 

Ces derniers jours, on a constaté sur Mariupol et à l’est de la grande agglomération portuaire d’importants mouvements d’équipement lourd ukrainiens : chars (T-64B1M initialement destinés à l’exportation), blindés divers, véhicules de combat d’infanterie, etc. Il pourrait s’agir du 1er bataillon de Feodosia et du 501e bataillon de fusiliers marins de Kerch, composés chacun de 3 compagnies d’infanterie sur BTR-80, d’une batterie de mortiers (120 mm 2S12 Sani), d’une section de reconnaissance et d’une compagnie de commandement et de logistique. Ils forment, avec d’autres unités d’appui et de soutien, la 1re brigade d’infanterie de marine « Konstantin Olshansky » depuis le 11 juillet 2014. Ces T-64 appartiennent à 1re brigade opérationnelle de la garde nationale qui a été formée en juillet 2014 au centre de Novi Petrivtsi. Il y aurait en tout une douzaine de chars de cette version dans les rangs des forces de Kiev, soit une compagnie.

 

 

Des T-64B1M initialement destinés à l’exportation arrivent dans Mariupol

sur des porte-chars MAZ-537G. La fumée noire âcre qui s’échappe

du premier porte-chars n’indique rien de bon quant à l’état du moteur…

 

A l’arrière

 

Alors que les États-Unis imposent de nouvelles sanctions à la Russie, l’US Army et des unités militaires pays de 16 autres membres de l’Alliance atlantique mènent de vastes manœuvres conjointes en Ukraine dénommées Saber Guardian/Rapid Trident 2015, ce qui est une criante violation des accords de Minsk-2. D’une ampleur sans précédent, impliquant 1.800 soldats, ces exercices se sont achevés ce 31 juillet sur le polygone Yavorovsk, près de la frontière polonaise, où quelque 350 parachutistes américains forment déjà depuis avril des unités ukrainiennes.

La guérilla républicaine sur les arrières des forces de Kiev est toujours aussi active, même si nous avons eu tendance à l’oublier ces derniers temps. On apprend ainsi qu’un groupe armé des partisans de Kharkov aurait détruit un poste de contrôle ukrainien près d’Izym (important nœud routier entre Kharkov et Slaviansk sur la M03 empruntée par les colonnes de renforts et de logistique des forces de Kiev), tuant une douzaine de militaires kiéviens. Il y aurait eu des blessés parmi les assaillants.

 

(…)

 

Jacques Frère, pour NationsPresse.info, le 31 juillet 2015.

 

Pour lire l’article dans son intégralité, cliquez sur :

http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/ukraine-donbass-kiev-maintient-la-pression-contre-les-civils#more-241133

 

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L'Ukraine va-t-elle exploser de partout ? 

La "révolution" de Maïdan, qui semblait unir tous les partisans de la répression du Donbass et était tant admirée par l'UE, perdrait-elle de son éclat ? Les putschistes de Maïdan, présentés comme si unis, semblent n'avoir plus besoin de "séparatistes pro-russes" pour créer le chaos dans leur pays. 
Rivalités internes, clans criminels rivaux qui s'accusent mutuellement, milices armées tantôt chéries par le pouvoir et tantôt reniées, telle est la trame de fond sur lequel apparaissent de nouveaux conflits en Ukraine, cette fois en Transcarpatie.

Ici il est question à nouveau du mouvement paramilitaire Pravy Sektor et d'une lutte armée dans le village de Moukatchevo... Après un bref rappel du passé de Pravy Sektor et de ce qu'on en disait, découvrez une petite analyse de la situation actuelle (étoffée de suppositions), tirée d'une vidéo (ci-dessous) de politrussia.com
Source: http://www.youtube.com/watch?v=SU9Amk...

L'analyse ne prétend pas faire de révélations mais tente d'envisager les causes possibles et la suite prévisible de ces événements avérés, rapportés aussi bien à la TV ukrainienne et à la TV russe que dans la presse occidentale...

Vincent Parlier

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Kiev intensifie les bombardements du Donbass.

 

01.08.2015

 

 

La nuit dernière, la ville de Gorlovka a subi les bombardements les plus violents effectués par les troupes pro-Kiev depuis l'instauration de la trêve dans le Donbass.

 
Les bombardements de Gorlovka effectués la nuit dernière par l'armée ukrainienne ont été les plus violents depuis la conclusion du cessez-le-feu entre les insurgés et les autorités de Kiev en février dernier, a annoncé samedi aux journalistes un porte-parole des forces d'autodéfense de la ville.

 

"Il s'agit des bombardements les plus violents depuis l'instauration de la trêve. Les tirs, bien que chaotiques, visaient les quartiers d'habitation. Près de 500 mines et obus ont frappé les zones résidentielles. Il convient de noter que le pilonnage a été effectué avec différentes munitions. Nous avons découvert des queues de mines, des éclats d'obus d'artillerie et des empennages typiques des obus de chars", a déclaré le porte-parole.

 

Le pilonnage de Gorlovka mené la nuit dernière a fait cinq blessés parmi les civils. Quatre d'entre eux se trouvent dans un état très grave. Au total, sept civils ont été tués et 19 autres blessés en juillet par les bombardements ukrainiens de la ville.

 

D'après le responsable des forces d'autodéfense, ces bombardements se sont intensifiés depuis le retrait par les rebelles des armes de calibre inférieur à 100 millimètres.

 

Sputnik

http://fr.sputniknews.com/international/20150801/1017332555.html

 

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© Sputnik. Irina Gerashchenko

 

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Voir également : 

 

 http://cassad.net/ukraina/ukrainskiy-krizis/15633-obstrely-gorlovki...

 

et : 

http://cassad.net/ukraina/ukrainskiy-krizis/15687-voennye-prestupleniya...

 

(Attention, images dures !)

 

25/07/2015

Les Etats-Unis retournent leur veste.

22 juil. 2015

 

Une nouvelle révolution à venir en Ukraine ?

Les Etats-Unis retournent leur veste.

 

Un nouveau chapitre dans la révolution ukrainienne s’ouvre; les radicaux de Secteur droit promettent d’organiser un vote de défiance des citoyens à l’encontre des autorités actuelles. Washington de son côté, change d’attitude.

 

Près de 6 000 personnes ont assisté à cette démonstration de force qui avait pour but d’appeler à un changement de pouvoir. Le chef du groupe ultra-nationaliste Arsen Avakov a annoncé ce qu’il désigne comme une «nouvelle étape de la révolution ukrainienne», disant que le Secteur droit se posera comme une «force révolutionnaire disciplinée».

 

Après que ce mouvement radical a joué un rôle clé dans le coup d’Etat de 2014, il a continué à se battre dans l’est de l’Ukraine. Ils demandent maintenant l’abolition des accords de Minsk.

 

Le Secteur droit est récemment devenu un véritable casse-tête pour le gouvernement ukrainien. Il y a plus d’une semaine que les radicaux ont été impliqués dans une fusillade avec la police à Moukatchevo, qui a fait trois morts et onze blessés. Le groupe a refusé de déposer les armes malgré l’appel du président Porochenko qui a exigé que tous les groupes illégaux devaient être désarmés.

 

L’appel a été soutenu par Washington. « Le recours à la force et aux armes doit être réservé exclusivement au gouvernement ukrainien et aux institutions du gouvernement », a indiqué l'ambassadeur américain en Ukraine Jeffrey Pyatt en commentant la fusillade lors de sa visite de la région concernée par les événements.

 

Cependant, aucune déclaration similaire n’avait été prononcée au cours de la révolution en 2014. Malgré l’existence de plusieurs vidéos de manifestants utilisant des armes, Washington continuait à insister que le mouvement anti-gouvernemental était pacifique.

 

« Les courageux Ukrainiens sont descendus dans les rues afin de s’opposer de manière pacifique à la tyrannie et demander la démocratie », avait déclaré John Kerry, le Secrétaire d’Etat américain en mars 2014, lors d’une visite en Ukraine.

 

Le président américain, à son tour, a dit l’année dernière « nous tenons le gouvernement ukrainien pour responsable de s’assurer qu’il a affaire à des manifestants pacifiques ».
L’analyste politique Daniel McAdams, interrogé par RT, estime que les principes de Washington varient selon leurs intérêts du moment.

 

Jeffrey Pyatt, Victoria Nuland et le porte-parole du département d’Etat américain ont tous trois dit la semaine dernière que « c’est une question nationale, et c’est aux Ukrainiens de régler la situation avec le Secteur droit, peu importe la façon, cela nous convient », a dit l’intéressé.

 

L’analyste a aussi souligné que le message actuel des représentants de l’administration Obama est bien différent de celui qu’on entendait l’année dernière. « Tous ceux qui comptent sur la cohérence de la politique étrangère des Etats-Unis mourront rapidement, parce que celle-ci est basée sur une éthique de situation », a expliqué l’expert.

 

RT en français

 

http://francais.rt.com/international/4686-revolution-ukraine-secteurdroit

 

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23.07.2015

 

Bloomberg : L'Ukraine soupçonne Obama 

d'avoir conspiré avec Poutine.

 

Leonid Bershidsky, écrivain et chroniqueur russe chez Bloomberg, a publié un article d'analyse, où il se livre à des conjectures sur le rapprochement d'intérêts de la Russie et des Etats-Unis survenu ces derniers temps sur fond de crise ukrainienne.

 

Dans son article, Leonid Bershidsky se base sur ses propres recherches et les déclarations de certains hommes politiques ukrainiens radicaux, accusant Washington de conspirer avec Moscou.

 

Ainsi, lors de sa récente visite à Kiev, la sous-secrétaire d'Etat américaine, Victoria Nuland, a exhorté les députés ukrainiens à adopter des amendements à la Constitution, donnant aux régions de Donetsk et de Lougansk des droits à l'autonomie inscrits dans la Loi fondamentale du pays, ce qui représente, selon les hommes politiques ukrainiens radicaux, des libertés inacceptables pour le Donbass et pourrait provoquer dans l'avenir la séparation légalisée des "régions pro-russes" de l'Ukraine.

 

Selon la vice-présidente de la Rada d'Ukraine, Oksana Syroyid, la persévérance de Mme Nuland s'explique par le fait que les Etats-Unis souhaitent se débarrasser de l'obligation de soutenir l'Ukraine, en lui imposant l'inscription dans la Constitution du statut spécial du Donbass.

 

L'ancien député ukrainien Taras Stetskiv soupçonne que les Etats-Unis et la Russie se sont entendu "dans le dos" de Kiev et ont troqué l'Ukraine contre le consentement de Moscou de signer un accord sur l'abandon par l'Iran de son programme nucléaire. En outre ces derniers temps la presse occidentale est devenue de moins en moins préoccupée par les problèmes ukrainiens.

 

Selon Leonid Bershidsky, Kiev a exagéré, en réclamant l'aide de l'Occident, et est finalement devenu un fardeau pour ce dernier. En outre, l'Ukraine continue à être un pays très criminalisé et corrompu avec en plus une économie à genoux. C'est pourquoi, il est dans l'intérêt de Washington de se détourner de l'Ukraine, estime le journaliste.

 

Sputnik 

 

http://fr.sputniknews.com/analyse/20150723/1017199937.html

 

1014560041.jpg© Sputnik. Alexei Nikolsky

 

 

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23.07.2015

 

Sans le Pravy Sektor, 

Kiev aurait trouvé un accord avec le Donbass.

 

La menace d'une contre-révolution pèse sur l'Ukraine.

Après les attentats de Moukatchevo, le Pravy sektor (Secteur droit, dont l'activité est interdite en Russie) a déclaré que la révolution n'était pas terminée dans le pays.

 
Le chef du mouvement ultranationaliste, Dmitri Iaroch, a proposé de faire démissionner le président ukrainien Piotr Porochenko et d'organiser un vote de confiance. Il demande au gouvernement de rejeter les accords de Minsk et de légaliser les bataillons de volontaires.

 

Pierre Lorrain, journaliste et écrivain français, spécialiste de la Russie et de l'espace post-soviétique, dresse un parallèle entre le Pravy sektor en Ukraine et Daesh au Proche-Orient. Selon lui, cette organisation constitue un nouveau point chaud aux portes de la Russie et présente un danger pour toute l'Europe.

 

Le Pravy Sektor et le soutien du public à travers le pays

 

Actuellement, Dmitri Iaroch n'a pas de soutien populaire ni électoral, constate l'expert. En revanche, il a des troupes, des bataillons de volontaires qui se réunissent sous des emblèmes « qui sont, qu'on le veuille ou non, des emblèmes nazis ». « Dès lors qu'il perd sa puissance militaire, le Pravy sektor n'est plus rien du point de vue électoral, du point de vue politique, affirme Pierre Lorrain. Aujourd'hui, il a une grande importance parce qu'il comprend une partie des troupes de la garde nationale ukrainienne. Il essaie de jouer sur cela. »

 

Les manifestations étaient prévisibles parce que la situation économique en Ukraine est bien pire qu'en Grèce au niveau de la dette et du chômage. Les gens commencent à réfléchir sur ceux qui sont responsables du coup d'Etat, à savoir, les Etats-Unis et l'Union européenne. Quant au Pravy sektor, il a largement contribué à l'installation du régime pro-occidental. Maintenant, Piotr Porochenko se retrouve à lutter contre les gens qui l'ont amené au pouvoir. Tout cela va apporter encore plus de chaos.

 

Le Pravy sektor VS l'Etat islamique

 

« Je crois qu'aussi bien Daesh que le Pravy sektor sont des organisations terroristes parce qu'ils ne peuvent exister que par la peur qu'ils induisent auprès de la population, selon Pierre Lorrain. Il y a, néanmoins, une différence. Si en Ukraine, toute la société civile n'est pas favorable à l'organisation et peut se lever contre, « il est impossible que les populations de Syrie ou d'Irak se lèvent d'une manière cohérente contre Daesh. »

 

Le parallèle est très net. Primo: le désastre économique en Ukraine pousse les gens vers l'extrémisme. Secundo: les Etats-Unis, d'après la déclaration du président Barack Obama, ont financé les l'extrême droite pour renverser le pouvoir de Victor Ianoukovitch. On voit la même chose au Proche-Orient. Selon un rapport récemment déclassifié, la DIA (Agence américaine du renseignement de la défense) avait prévu l'émergence de l'Etat islamique déjà en 2012 afin d'obtenir un changement de régime en Syrie. Résultat: on fait face au grave problème que constitue l'Etat islamique au Proche-Orient et le Pravy sektor en Ukraine.

 

Le Pravy sektor — un danger pour l'Europe

 

Après les attentats de Moukatchevo, les pays frontaliers avec l'Ukraine ont peur de ce qui en train de se passer en Transcarpatie avec les agissements du Pravy sektor. Les contrôles de sécurité des citoyens ukrainiens ont été renforcés à la frontière de la Hongrie, puis, de la Slovaquie. « Le Pravy sektor constitue un véritable danger pour l'Ukraine, mais également pour le reste de l'Europe dans la mesure où on ne sait pas ce que peut devenir une organisation de cet ordre, une organisation à la fois militaire et terroriste qui peut conclure des alliances dans d'autres pays », précise Pierre Lorrain.

 

Le Pravy sektor VS la Russie et l'Ukraine

 

Initialement un bataillon des volontaires, le Pravy sektor n'est officiellement contrôlé ni financé par personne. « C'est très difficile de juger s'il a été réellement subventionné de l'extérieur ou s'il a pu obtenir des financements locaux, c'est-à-dire de certains oligarques qui avaient beaucoup d'intérêt à créer des situations conflictuelles en Ukraine », dit Pierre Lorrain. A l'opposé du parti Svoboda qui n'existe plus aujourd'hui, le Pravy sektor qui avait non seulement une idéologie, mais était aussi une organisation militaire très bien construite, continue à durer parce qu'il ne reposait pas sur une logique électorale comme Svoboda.

 

Face à ce mouvement ultranationaliste, Piotr Porochenko n'a pas les mains libres. D'une part, il n'a pas besoin de combattants incontrôlables. De l'autre côté, les bataillons de volontaires constituaient une base idéologique et « physique » du pouvoir kiévien. Depuis l'euro-Maïdan, ils intimidaient et terrorisaient les habitants des grandes villes, mobilisaient les populations. Sans le Pravy sektor, Porochenko n'aurait pas de forces militaires. Qui plus est, dans le casus belli, dans le cas d'un affrontement entre le gouvernement officiel de Kiev avec toute formation nazie, que ce soit Pravy sektor, Azov, Aïdar ou autre, tous les autres bataillons se lèvent contre le président.

 

« Le Pravy sektor ne peut exister que contre la Russie, ajoute Pierre Lorrain. Si l'idée que l'agression russe n'existait pas s'impose au sein de la population ukrainienne, la puissance de Pravy sektor s'effondre totalement, et plus loin: d'un point de vue plus politique, une partie de l'argumentaire du gouvernement actuel avec le premier ministre Iatseniouk et le président Porochenko s'effondre aussi. Le principal perdant de la paix, si la paix s'établissait aujourd'hui entre le Donbass et les autorités de Kiev, ce serait indiscutablement Pravy sektor ».

 

Le Pravy sektor et la paix entre Kiev et le Donbass

 

« S'il n'y avait pas eu ces groupes paramilitaires et militaires au sein de la Garde nationale ukrainienne qui sont d'extrême-droite et qui sont très virulents, des solutions auraient été déjà trouvées au conflit du Sud-Est et un dialogue réel se serait créé entre Kiev et le Donbass, conclut Pierre Lorrain. C'est impossible aujourd'hui parce que le président Porochenko, aussi bien que le premier ministre Iatseniouk, ont peur de la réaction de la Garde nationale qui est entraînée et contrôlée par Pravy sektor. » 

 

Valérie Smakhtina

 

http://fr.sputniknews.com/analyse/20150723/1017203235.html

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20/07/2015

Mesures tactiques

« Le cessez-le-feu en Ukraine et les accords de Minsk ne sont que des mesures tactiques »

19 juil. 2015 / 20:00

RT : A votre avis, pourquoi Kiev accuse les rebelles de violer le cessez-le-feu alors qu’ils retirent leurs armes du front ?

Alexandre Pavic, analyste politique (A.P.): Parce que la guerre ne s’est jamais vraiment arrêtée. Même le cessez-le-feu et les accords de Minsk ne sont que des mesures tactiques. Le gouvernement de Kiev n’a pas changé son objectif stratégique. Il veut contrôler toute l’Ukraine. Il a fait des concessions quand il a été obligé d’en faire. Mais fondamentalement, il n’a pas la volonté de conclure un accord pondéré qui satisferait toutes les parties. Le dernier exemple en date, c’est ce récent amendement à la Constitution qui doit être présenté devant la Cour suprême ukrainienne. Les représentants des républiques de Donetsk et de Lougansk ne faisaient pas partie de la commission, ce qui ne fait que démontrer qu’on assiste davantage à un grand jeu qu’ à de véritables efforts pour conclure la paix.

RT : Donetsk a été bombardée samedi quelques heures après l’annonce du retrait des armes légères de la ligne de front par les rebelles. Ces deux événements, sont-ils liés ?

A.P. : Bien sûr, tout est lié. Il y a la carotte et le bâton, il y a des stratégies alternatives. Il y a des forces qui ne seraient pas sous le contrôle de Kiev, comme les radicaux de Secteur droit, etc. qui ont en fait publiquement annoncé qu’ils renonçaient à obéir à Kiev. Et lorsque ces derniers attaquent ou bombardent, Kiev peut nier son implication. C’est une recette pour continuer la guerre. Cela me rappelle de très près la situation dans l’ex-Yougoslavie il y a 20 ans. Des dizaines de trêves ont été conclues mais elles ne servaient qu’à gagner du temps pour réarmer, pour réorganiser les troupes et être prêt à la prochaine offensive militaire. Ce qui est vraiment nécessaire, c’est une décision ferme de la part de Kiev, disant : c’est assez ! Nous voulons une Ukraine dans laquelle les population de l’Est et de l’Ouest du pays puissent se reconnaître. Et jusqu’à cela se produise, on aura des offensives suivies de trêves tactiques .

RT : Les rebelles ont retiré toutes leurs forces de la principale zone de conflit dans la région de Donetsk, le village de Chirokino. Mais des paramilitaires refusent de quitter la zone même si Kiev a ordonné le retrait. Y-a-t-il des risques que les paramilitaires restent ?

A.P. : Ils peuvent jouer un rôle très important. Qui peut dire que cela n’a pas été convenu secrètement, à l’avance, entre Kiev et les soi-disant forces radicales ? C’est très plausible. Il faut prendre ces choses au sérieux. Kiev a assez de poids politique, assez de soutien international et de puissance militaire pour écraser ces extrémistes, ces forces radicales s’il le veut. Les faits montrent qu’une telle volonté n’existe pas et c’est là qu’est le problème. Les objectifs ne sont pas affichés de manière transparente et honnête. Si Kiev voulait contrôler Secteur droit, il le ferait.

RT en français

http://francais.rt.com/opinions/4552--cessez-feu-ukraine-accords

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Secteur droit manifeste à proximité de l’administration présidentielle à Kiev / Source: RIA NOVOSTI

19/07/2015

Ukrainian military launches airstrikes against Right Sector.

July 18. 2015

Ukrainian military launches airstrikes against Right Sector.

Translated from Ukrainian by J.Hawk.

According to available information published by zakarpattya.depo.ua and mukachevo.today, at approximately 20 hours an Mi-8 helicopter equipped with anti-tank guided missile launchers delivered a group of Ukrainian soldiers to between the town of Velikoye Bereznoye and the village of Zabryd. Right Sector positions located in the forested area were subsequently subjected to an airstrike.

Source : fortruss.blogspot.fr

http://fortruss.blogspot.fr/2015/07/ukrainian-military-launches-airstrikes.html

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16/07/2015

La malédiction de l'Ukraine...

16 juillet

 

Pravy Sektor : Porochenko ne pourra pas fuir 

en cas de coup d'Etat ! 

 

 

Le mouvement ultranationaliste Pravy Sektor (Secteur Droit) est persuadé que le président ukrainien Piotr Porochenko ne pourra pas fuir le pays en cas de coup d'Etat, comme l'avait fait son prédécesseur Victor Ianoukovitch, annonce la Voix de l'Amérique, en citant le porte-parole de Pravy Sektor, Artem Skoropadskiy.

 

 

"Dans le cas d'une nouvelle révolution, le président ukrainien Porochenko et ses partisans ne pourront pas fuir le pays comme l'avait fait le président précédent. Ils ne pourront attendre rien de plus qu'une exécution dans un sous-sol sombre, qui serait menée par un groupe de jeunes militaires ukrainiens ou par des membres de la Garde nationale", a affirmé Artem Skoropadskiy dans son interview pour Voice of America (VOA) (la Voix de l'Amérique), réalisée bien avant les événements de Moukatchevo.

 

 

Le porte-parole de Pravy Sektor a souligné que son organisation n’appelle pas à un coup d'Etat, mais qu'il est inévitable si le gouvernement reste sourd aux demandes des combattants des bataillons et de la population, lit-on dans l'article. 

 

Malgré le fait que plusieurs experts, notamment le politologue allemand Andréas Umland, estiment que le soutien populaire de Pravy Sektor n'est pas grand, d'autres, comme le politologue américain Adrian Karatnitskiy, sont persuadés que l'auto-justice et les "mouvements d'extrême droite" sont devenus la "malédiction" de l'Ukraine et appellent les autorités de Kiev à enquêter sur Pravy Sektor, affirme VOA.

 

(...) 

 

http://fr.sputniknews.com/international/20150715/1017046202.html

 

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15 juillet 

 

Mukachevo Crisis : 

Right Sector Rehearses Uprising Against Kiev.

 

 

Ukraine teeters on the brink of a new conflict, this time in the West of the country: Right Sector nationalists tossed a challenge to the authorities, nearly declaring a war against them, Der Spiegel said. The EU is afraid that the conflict may spread to Romania, Hungary and Slovakia.

 

 

In the wake of a violent skirmish with police in the Western town of Mukachevo, the hardline union published a manifesto that practically equals to the declaration of war. On July 11, Right Sector militants engaged in a fight with local police and business structures in Mukachevo, which left three people dead and 13 injured, which Der Spiegel described as "opening the second front". Kiev declared a manhunt operation, and the Right Sector in response staged rallies in Ukrainian towns demanding the resignation of the interior minister.

 

Der Spiegel underlined the split between the Kiev regime and the nationalist union. A year and a half ago, during the Maidan unrest, Petro Poroshenko's team and the Right Sector were on the same journey, ousting legitimate president Viktor Yanukovuch and destroying Ukraine's statehood.

 

 

"The Ukrainian government armed volunteer battalions such as the Right Sector for the war in Donbass. Now the nationalists toss a challenge to the state itself."

 

 

The notorious Azov regiment, sporting Nazi symbols, decided to support the Right Sector, Der Spiegel said.

 

The Right Sector's statement labels law enforcement and other structures who attempt to detain the militants "state criminals" and  declares "readiness to start a full-scale insurgent war against the internal occupation criminal-oligarch regime".

 

 

From the Right Sector's perspective, the Maidan turmoil "did not carry the process through and could not lead to a real national revolution", and the failure lies on the leadership "that came to power through the blood of the nation", Der Spiegel explained.

 

 

The Right Sector poses a threat of further escalation. Citing the group's spokesperson, Der Spiegel said that the nationalists were ready to send two armed formations to Kiev. Two of their units are stationed in Donbass, and there are 18 or 19 more battalions awaiting orders.

 

The Right Sector's leader Dmytro Yarosh "plays the role of a prudent statesman", heading to Mukachevo "to settle down the crisis peacefully", the magazine said. However, Yarosh does not want to hide that his loyalty to the authorities has limits: in an earlier interview with Der Spiegel, Yarosh said that "our revolution is not over yet". 

He condemns the "liberal totalitarianism" in Europe and oligarchs. 

 

Petro Poroshenko, who is a billionaire, seems too soft for the right wing, Der Spiegel said.

 

The Right Sector crisis in Western Ukraine could be dangerous for adjacent European countries. EU Ambassador Jan Tambinski hopes "for a quick resolution of the crisis", as Mukachevo is just 40 km away from Hungary, 90 km away from Slovakia and 110 km away from Romania.

 

 

http://sputniknews.com/europe/20150715/1024641107.html

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13/07/2015

Ukraine en folie...

Les combattants du Secteur droit ont reçu l’ordre

d’ouvrir le feu en cas d’attaque !

 

 

Les militants du groupe-ultranationaliste qui se cachent pour l’instant dans les forêts de Mukachevo ont reçu l’ordre de riposter en cas d’attaque, a annoncé un correspondant sur place de la chaîne ukrainienne Inter.

"Les forces de la police locale et de la Garde nationale se trouvent maintenant toutes dans la région", a indiqué le correspondant. D’après lui, elles ont encerclé la montagne où les combattants de l’organisation nationaliste, qui à leur tour ont reçu l’ordre de riposter en cas d’attaque, se sont réfugiés.

 

Entretemps, le Secteur droit, a appelé les forces ukrainiennes à ne pas suivre les ordres du gouvernement concernant la dissolution du groupe ultra-nationaliste, lit-on dans un communiqué de l’organisation publié sur son site.

 

Précédemment, les militants du groupe ultra-nationaliste Secteur droit ont quitté leurs positions de la zone d’opérations spéciales dans la région de Donetsk sous l’ordre de leur leader, Dmitry Yarosh, a annoncé dimanche soir le commandant du 5e bataillon sur le site ukrainien Hromadske.tv.

"Tous les militants de l’organisation ont quitté leurs positions et se trouvent en ce moment dans leurs bases", a fait savoir le porte-parole du secteur droit Andrey Sharaskin sur la chaîne télévisée 112.

 

Plus tôt dans la journée le service de sécurité ukrainien a demandé aux combattants du Secteur droit qui se cachent dans les forêts de déposer les armes et de se rendre, en les menaçant d’une attaque en cas de refus.

 

Cependant, aucune réponse n’a suivi. Et comme l’a noté le secrétaire de presse du Secteur droit, Artem Skoropadsky, "aucun ordre de déposer les armes venant du leader de l’organisation n’a été rapporté. Donc personne ne le fera".

 

Cela intervient un jour après que la région de Mukachevo est devenue l’un des points les plus chauds du pays. En effet, samedi, des combats ont éclaté entre des militants du groupe ultra-nationaliste, la police et des entrepreneurs locaux. On a annoncé qu’au cours d’une fusillade, les combattants ont recouru à l’utilisation de lanceurs de grenades RPG-7 et d'autres armes, faisant deux morts et 11 blessés.

 

Pour le parti Secteur Droit, c'est la police, ainsi que les autorités locales, notamment dans la région de Mukachevo, qui sont à l'origine des violences. Le conflit, qui a débuté dans cette région de l'ouest de l'Ukraine, avait pour point de départ une guerre intestine entre les factions de "Secteur Droit" dans la zone, et le député de la circonscription, Mikhail Lanyo. Il a pris une dimension nationale avec la mobilisation des membres de Secteur droit dans les grandes villes du pays.

 

RT en français

> http://francais.rt.com/international/4252-combattants-secteur-droit...

 

Lire également :

http://reseauinternational.net/ukraine-de-louest-secteur-droit...

 

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Poroshenko to Summit War Cabinet 

Over Mukachevo Shootout. 

 

Ukrainian President Petro Poroshenko will gather a War Cabinet on July 13 following the shootout in the western Mukachevo, Ukrainian Presidential Press Secretary Svyatoslav Tsegolko said Monday.

 

KIEV (Sputnik) — Earlier on Saturday, the Right Sector began protests in several Ukrainian cities, including Kiev and Lviv after the movement members exchanged fire with police in the Ukrainian southwestern city of Mukachevo.

 

"The events in Mukachevo will be the main theme of a War Cabinet, which the president will hold on Monday. Let me remind you that the War Cabinet is a working body of the National Security and Defense Council of Ukraine," Tsegolko wrote in his official account on Facebook.

 

Sputnik, 13–07–2015.

http://sputniknews.com/europe/20150713/1024535784.html

 

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Armée ukrainienne : 

Un bataillon refuse d'exécuter les ordres. 

 

Les combattants du second bataillon de la 17ème brigade blindée

de l'armée ukrainienne ont déclaré qu'ils ne voulaient plus

exécuter les ordres du commandement.

 

Les combattants d'une brigade blindée ont appelé le président ukrainien Piotr Porochenko à en finir avec "l'arbitraire qui règne dans l'armée". Ils ont précisé qu'en un an, aucune rotation n'avait eu lieu, tandis que le chef de brigade n'a pas voulu exécuter ses fonctions et est parti en congé.

 

"Nous nous fichons de votre commandement et de vous — tout ordre sera ignoré. Nous ne rendrons pas nos armes et il est inutile d'essayer de nous désarmer. Nous sommes prêts à terminer notre service militaire, ce n'est que dans ce cas-là que nous sommes d'accord pour rendre les armes. Toutefois, si des forces spéciales essayent de nous neutraliser, ils rencontreront une résistance", ont déclaré les combattants dans un message vidéo adressé à M.Porochenko.

 

(...)

 

"Si en mars 50% de soldats ont accepté de continuer leur service militaire, aujourd'hui ce n'est plus le cas", ont-ils fait remarquer.

En juillet 2015, les autorités de Kiev ont lancé une nouvelle vague de mobilisation. Au total, entre 100.000 et 150.000 personnes seront appelées sous les drapeaux. 

Le 25 mars le président Porochenko a ordonné d'augmenter les effectifs de l'armée, dont le nombre devrait atteindre 250.000 personnes.

 

Il est à noter que chaque appel sous les drapeaux en Ukraine provoque des manifestations massives de la part des jeunes gens. Des refus ainsi que des désertions à l'étranger, notamment en Russie, sont désormais des phénomènes assez fréquents.

En réponse au refus de la population de faire la guerre dans l'est de l'Ukraine, les autorités ont renforcé les peines, qui peuvent aller jusqu'à la prison ferme.

 

Sputnik, 13 juillet 2015.

http://fr.sputniknews.com/actualite/20150713/1016971026.html

 

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12/07/2015

L'Ouest de l'Ukraine s'enflamme

Note F.E : Porc'Ochenko (et ses maîtres) auraient-ils décidé

qu'il était l'heure de se débarrasser de leurs idiots utiles ?

 

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11 juillet

 

Secteur droit menace le pouvoir de Kiev,

après la mort de plusieurs de ses membres

dans une fusillade.

 

Des combattants du Secteur droit, parti nationaliste radical, ont provoqué une fusillade dans l’ouest de l’Ukraine, près de la frontière avec l'UE, trois d’entre eux et un civil ont été tués.

Pour Kiev, il s’agit d’un acte terroriste.

 

Secteur droit a confirmé son implication dans une fusillade qui s’est produite dans la ville ukrainienne de Moukatchevo, située à une cinquantaine de kilomètres des frontières slovaque et hongroise, soit à plus de 500 km de la Russie. Trois combattants de Secteur droit et un civil ont été tués dans la fusillade. Onze autres personnes ont été blessées, dont quatre civils.

 

Selon un conseiller du chef du ministère ukrainien de l’Intérieur Anton Guerachschenko, un groupe de 15 à 20 personnes armées est arrivé sur une propriété du député ukrainien Mikhail Lanyo, un complexe sportif. « Des coups de feu ont été tirés sur place, on ignore pourquoi », a ajouté l’officiel ukrainien. Les combattants de Secteur droit ont ouvert le feu contre les policiers qui sont arrivés sur place, affirme le conseiller.

« Trois policiers et quatre civils ont été blessés. Les assaillants ont fait exploser deux voitures de police à coups de lance-grenades », a fait savoir Anton Guerachschenko.

 

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Source photo 

 

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Le parquet de la région de Transcarpatie a publié les détails des événements à Moukatchevo. « Des hommes armés en tenues de camouflage portant des inscriptions "Secteur droit" ont fixé un rendez-vous  à des habitants de la région dans un café dans le but d’étendre leur zone d’influence. Puis ces gens ont ouvert une fusillade dans l’établissement mentionné », lit-on sur le site du parquet. Des policiers qui sont arrivés sur place ont bloqué l’entrée et ont été pris pour cible. De plus, les assaillants ont fait exploser deux voitures de police à coups de lance-grenades Les combattants de Secteur droit se sont barricadés et refusent de se rendre, indique le parquet.

 

Les unités des forces spéciales de la Garde nationale ukrainienne sont déjà parties pour Moukatchevo afin d’aider à la capture des auteurs de la fusillade, annonce le service de presse de Garde nationale. 

 

Les autorités ukrainiennes ont qualifié la fusillade de Moukatchevo d’acte terroriste, a annoncé le service de presse du parquet de la région de Transcarpatie.

Une enquête pénale a été ouverte.

 

Le président ukrainien Porochenko a donné l’ordre aux forces de l’ordre de : « désarmer et d’arrêter les criminels qui ont perpétré la fusillade et tué des civils » à Moukatchevo.

Les unités des forces spéciales de la Garde nationale ukrainienne sont déjà parties pour Moukatchevo afin d’aider à la capture des auteurs de la fusillade, annonce le service de presse de Garde nationale.

 

Secteur droit a fait savoir dans un communiqué que : « les forces spéciales ont reçu l’ordre de tuer nos confrères. Si cela se passe, un processus irréversible commencera… ». Tout le mouvement militaro-politique a été mis en état d’alerte, et le groupe qualifie cet incident : « de fait majeur qui peut changer le courant de l’histoire ».

 

L’ambiance est électrique à travers toute l’Ukraine. Environ 70 membres de Secteur droit se sont rassemblés samedi soir à Kiev devant le bâtiment de l’administration présidentielle. Ils exigent la démission du ministre de l’Intérieur Arsen Avakov à cause de la fusillade de Moukatchevo. Alexeï Byk, organisateur du rassemblement, a déclaré : « ce n’est que le commencement ». De plus, le groupe nationaliste extrémiste radical organise des manifestations dans d’autres grandes villes ukrainiennes, comme Dniepropetrovsk, Kherson et Ternopol, pour exprimer son soutien aux actes perpétrés par ses combattants à Moukatchevo.

 

Secteur droit est une alliance militarisée d’organisations radicales nationalistes. En janvier et février 2014, ses combattants ont participé aux affrontements avec la police et à la prise des bâtiments administratifs lors du Maïdan à Kiev. En mars 2014, Secteur droit s’est mué en parti politique ultranationaliste. En avril de la même année, le leader du parti Dimitri Yarosh, a annoncé la formation du bataillon spécial « Donbass » avec l’objectif de « mettre de l’ordre dans la région de Donetsk ». Depuis lors, Secteur droit est également impliqué dans la lutte contre la rébellion dans l’est de l’Ukraine. Les bataillons du groupe radical sont très bien équipés. Selon les données des organisations internationales pour la Défense des droits et des libertés, ils ont à leur actif plusieurs enlèvements, arrestations illégales, vols et assassinats de civils.

 

RT en français, 11 juillet 2015.

http://francais.rt.com/international/4228-secteur-droit-mobilise-ses-troupes

 

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Des combattants du Secteur droit (© Valentyn Ogirenko Source: Reuters)

 

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Mustafa Nayyemex-journaliste maintenant député à la Rada / au parlement ukrainien : 

 

« La raison de tout cela ? Les bandes de Secteur Droit et du MVD sont en concurrence pour contrôler le flot de contrebande de cigarettes qui part vers l’ouest. Un camion qui arrive en Italie rapporte 470.000 € et il y a en moyenne jusqu’à 5 camions qui traversent la frontière à Chop sous les yeux complaisants des douaniers dont le silence est acheté tantôt par les hommes du député Victor Baloga, tantôt par ceux de Mikhaïl Lanyo et tantôt par la police elle- même. » 

 

( Source : ukraine2014.canalblog.com ) 

 

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12 juillet

 

L'Ouest de l'Ukraine s'enflamme,

les nationalistes refusent de déposer les armes ! 

 

Le groupe ultra-nationaliste Secteur Droit a annoncé qu'il ne déposerait pas les armes sans ordres de leur leader, Dmitry Yarosh. Celui-ci a appelé à la poursuite des manifestations à Kiev et à la démission du ministre de l'Intérieur.

 

Le parti ultra-nationaliste Secteur Droit (Pravy Sektor), d'inspiration néo-nazi, qui a pris part à des affrontements meurtriers avec la police, samedi 11 juillet, a annoncé ce dimanche que ses militants ne déposeraient pas les armes, sans que l'ordre ne vienne de leur leader. Celui-ci ne semble montrer aucune volonté d'appel au calme. L'émergence de ces nouvelles tensions se situe à l'ouest du pays, à la frontière avec l'Union Européenne.

 

Par mesure de sécurité, les civils ont été évacués des alentours de la ville de Mukachevo, dans l'ouest du pays. Les militants ultra-nationalistes s'y sont regroupés, alors que les unités spéciales de la Garde Nationale, ainsi que les forces d'intervention de la police et les agents des services secrets ukrainiens (SBU) ont sécurisé les lieux. Le SBU a annoncé que « pour empêcher un massacre, les services de sécurité et le ministère de l'intérieur ont demandé à ce groupe armé illégal de déposer les armes et de se rendre ». Les autorités ont par ailleurs annoncé qu'elles feraient le nécessaire afin de désarmer et d’interpeller ce qu'elles appellent un « groupe de crime organisé ».

 

Des négociations ont eu lieu, dans la nuit de samedi à dimanche, mais aucun point d'accord n'a pu être établi. En conséquence de quoi, le SBU a annoncé que : « prenant en considération le danger pour les villageois de la zone dans laquelle les militants de Secteur Droit se sont barricadés, l'évacuation des civils, et surtout des enfants, était en cours ».

Les nationalistes, de leur côté, promettent de ne pas se rendre sans se battre. D'après Victoria Popovich, la porte-parole du procureur régional, ils sont en contact direct avec Dmitry Yarosh, le leader du parti. « Les gens en tenue de camouflage menacent de maintenir une résistance armée », a-t-elle expliqué à l'agence de presse UNIAN, précisant qu'une échéance de dépôt des armes avait été signifiée aux combattants.

 

Un conflit local et territorial

 

Les combats ont débuté localement, samedi 11 juillet, avant de prendre une tournure plus large. Dans l'après-midi du samedi, deux douzaines de combattants en tenue de camouflage et arborant les insignes du Secteur Droit avaient ouvert le feu dans des cafés, avant de s'attaquer, à l'aide de kalachnikovs, de lanceurs de grenades RPG-7 et d'autres armes, aux forces de police venues intervenir. L'organisation a fait paraître un communiqué dans la soirée de samedi, annonçant la mort de deux de ses membres et affirmant que « l'ensemble des branches militaires et politiques du Secteur Droit a été placé en état d'alerte ». Des membres de l'organisation ont entrepris de se mobiliser devant des bâtiments administratifs de Kiev, Lvov et Dnipropetrovsk. Les nationalistes exigent la démission du ministre de l'intérieur, Arsen Avakov.

 

Les autorités ukrainiennes ont immédiatement réagi aux incidents de Moukatchevo, qualifiants les actions des ultra-nationalistes « d'acte de terrorisme ». Pour le parti Secteur Droit, c'est la police, ainsi que les autorités locales, notamment dans la région de Moukachevo, qui sont à l'origine des violences. Le conflit, qui a débuté dans cette région de l'est de l'Ukraine, avait pour point de départ une guerre intestine entre les factions de Secteur Droit dans la zone, et le député de la circonscription, Mikhail Lanyo. Il a pris une dimension nationale avec la mobilisation des membres de Secteur Droit dans les grandes villes du pays.

 

« Secteur Droit », une force gênante en Ukraine

 

Le parti Secteur Droit est une force politique importante en Ukraine. Ses militants avaient notamment été en première ligne lors de la révolte de Maïdan qui avait conduit, en 2013, à la chute du président Viktor Ianoukovitch. Depuis, le parti, qui comprend une branche politique et une branche militaire, a hérité d'une forte influence dans le pays. Il dispose aujourd'hui de 10 000 militants dans tous le pays.

 

Lors du départ des insurrections, menés par les rebelles russophones, à l'est de l'Ukraine, c'est de nouveau Secteur Droit qui était intervenu en premier. Ils étaient en première ligne lorsque les combats ont commencé et ils ont encore gagné en influence. Une montée en puissance qui inquiétait, au sein de l'UE. Le président français François Hollande et la chancelière allemande Angela Merkel, notamment, avaient mis en garde l'Ukraine contre les dangers que pouvait représenter le parti pour le pays.

 

RT en français, 12 juillet 2015.

http://francais.rt.com/international/4235-louest-lukraine-senflamme-nationalistes-refusent-deposer-armes

 

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Les membres de "Secteur Droit" manifestent devant le parlement ukrainien,

à Kiev, le 11 Juillet 2015 (© Valentyn Ogirenko Source: Reuters)

 

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In English : http://rt.com/news/273184-ukraine-right-sector-standoff/ 

11/07/2015

Des bataillons islamistes contre Donetsk et Lougansk.

Des bataillons islamistes

contre Donetsk et Lougansk.

 

Plusieurs bataillons islamistes sont engagés, côté ukrainien,

contre les Républiques populaires de Donetsk et Lougansk. 

 

Selon le New York Times, il s’agirait des bataillons Cheikh Mansour et Djokhar Doudaïev, composés principalement de Tchétchènes venant de Géorgie et d’Ouzbékistan et du bataillon Crimée, composé de Tatars [1]. Ces groupes sont liés aux nazis de Pravy Sektor et ne touchent aucun salaire du gouvernement ukrainien, précise le journal.

Le quotidien n’a pas trouvé de trace d’une implication états-unienne. 

 

Pourtant, comme Thierry Meyssan l’a révélé il y a plus d’un an [2], la CIA coordonne les nazis et les islamistes depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. Concernant l’Ukraine, la CIA avait organisé un « Congrès anti-impérialiste » (comprendre anti-Russe), le 8 mai 2007, à Ternopol (ouest de l’Ukraine), auquel participaient déjà les nazis ukrainiens et les islamistes du Caucase. La coordination qui fut créée ce jour-là porta Dmytro Yarosh (le chef du Pravy Sektor) à sa présidence et reçut la bénédiction de Dokou Oumarov (le cinquième président de l’Émirat islamique d’Itchkérie, puis l’émir du Caucase).

 

En décembre 2013, des islamistes tatars étaient soudainement revenus du Proche-Orient, où ils combattaient contre la République arabe syrienne, afin d’encadrer la révolution colorée de la place Maïdan [3].

 

Par ailleurs, actuellement les officiers de l’Émirat islamique en Irak et au pays de Cham ont largement été remplacés par des Tchétchènes, au point que le russe est devenu la langue de l’état-major de Daesh en remplacement de l’arabe.

 

Réseau Voltaire, 08 juillet 2015

http://www.voltairenet.org/article188093.html   

 

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[1] “Islamic Units Help Ukraine Battle Rebels. Stocked With Chechens Eager to Defy Russia”, Andrew E. Kramer, The New York Times, July 8, 2015.

 

[2] « La CIA coordonne nazis et jihadistes », par Thierry Meyssan, 

Al-Watan (Syrie), Réseau Voltaire, 19 mai 2014.

 

[3] « Des jihadistes assurent le service d’ordre des manifestations à Kiev », 

Réseau Voltaire, 4 décembre 2013.

 

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