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20/07/2015

Mesures tactiques

« Le cessez-le-feu en Ukraine et les accords de Minsk ne sont que des mesures tactiques »

19 juil. 2015 / 20:00

RT : A votre avis, pourquoi Kiev accuse les rebelles de violer le cessez-le-feu alors qu’ils retirent leurs armes du front ?

Alexandre Pavic, analyste politique (A.P.): Parce que la guerre ne s’est jamais vraiment arrêtée. Même le cessez-le-feu et les accords de Minsk ne sont que des mesures tactiques. Le gouvernement de Kiev n’a pas changé son objectif stratégique. Il veut contrôler toute l’Ukraine. Il a fait des concessions quand il a été obligé d’en faire. Mais fondamentalement, il n’a pas la volonté de conclure un accord pondéré qui satisferait toutes les parties. Le dernier exemple en date, c’est ce récent amendement à la Constitution qui doit être présenté devant la Cour suprême ukrainienne. Les représentants des républiques de Donetsk et de Lougansk ne faisaient pas partie de la commission, ce qui ne fait que démontrer qu’on assiste davantage à un grand jeu qu’ à de véritables efforts pour conclure la paix.

RT : Donetsk a été bombardée samedi quelques heures après l’annonce du retrait des armes légères de la ligne de front par les rebelles. Ces deux événements, sont-ils liés ?

A.P. : Bien sûr, tout est lié. Il y a la carotte et le bâton, il y a des stratégies alternatives. Il y a des forces qui ne seraient pas sous le contrôle de Kiev, comme les radicaux de Secteur droit, etc. qui ont en fait publiquement annoncé qu’ils renonçaient à obéir à Kiev. Et lorsque ces derniers attaquent ou bombardent, Kiev peut nier son implication. C’est une recette pour continuer la guerre. Cela me rappelle de très près la situation dans l’ex-Yougoslavie il y a 20 ans. Des dizaines de trêves ont été conclues mais elles ne servaient qu’à gagner du temps pour réarmer, pour réorganiser les troupes et être prêt à la prochaine offensive militaire. Ce qui est vraiment nécessaire, c’est une décision ferme de la part de Kiev, disant : c’est assez ! Nous voulons une Ukraine dans laquelle les population de l’Est et de l’Ouest du pays puissent se reconnaître. Et jusqu’à cela se produise, on aura des offensives suivies de trêves tactiques .

RT : Les rebelles ont retiré toutes leurs forces de la principale zone de conflit dans la région de Donetsk, le village de Chirokino. Mais des paramilitaires refusent de quitter la zone même si Kiev a ordonné le retrait. Y-a-t-il des risques que les paramilitaires restent ?

A.P. : Ils peuvent jouer un rôle très important. Qui peut dire que cela n’a pas été convenu secrètement, à l’avance, entre Kiev et les soi-disant forces radicales ? C’est très plausible. Il faut prendre ces choses au sérieux. Kiev a assez de poids politique, assez de soutien international et de puissance militaire pour écraser ces extrémistes, ces forces radicales s’il le veut. Les faits montrent qu’une telle volonté n’existe pas et c’est là qu’est le problème. Les objectifs ne sont pas affichés de manière transparente et honnête. Si Kiev voulait contrôler Secteur droit, il le ferait.

RT en français

http://francais.rt.com/opinions/4552--cessez-feu-ukraine-accords

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Secteur droit manifeste à proximité de l’administration présidentielle à Kiev / Source: RIA NOVOSTI

Les FAN retirent leurs armes... Kiev bombarde !

Les rebelles du Donbass retirent leurs armes du front, Kiev ne bouge pas

19 juil. 2015, 19:41.

41 chars et 84 véhicules tous terrains sont les armes que les forces des républiques autoproclamées du Donbass ont aujourd’hui retirées de la ligne de front. Les forces ukrainiennes n’ont, elles, pas reçu d’ordre similaire.

«Il n y a pas de document, d’ordre qui nous obligerait de retirer des armes à une distance définie [il s’agit des armes de calibre inférieur à 100 mm], nous n’avons pas reçu de tels ordres», a déclaré le porte-parole du quartier général des Forces armées de l’Ukraine, Vladislav Selezniov. Il a ajouté qu’une décision précise sur cette question pourrait être prise le 21 juillet, lors d’une rencontre du groupe de contact pour l’Ukraine.

Ces propos ont été prononcés alors que les dirigeants des républiques populaires autoproclamées de Donetsk et de Lougansk ont initié un processus important. Dans la soirée du 28 juillet, ils ont témoigné de leur bonne volonté en ordonnant le retrait à trois kilomètre de la ligne de front de leurs armes légères dans le but de montrer leur «engagement pour les accords de Minsk». C’est du moins ce qu’a déclaré Alexandre Zakhartchenko, leader de la république autoproclamée de Donetsk.

«C’est notre nouveau pas unilatéral vers la paix. Nous montrons à tout le monde que nous mettons en œuvre les accords de Minsk et d’autres ne font qu’imiter ce processus», a constaté le chef du corps de la milice populaire de la République autoproclamée de Lougansk, Serguei Kozlov. Il est à noter que, selon les chiffres du ministère de la défense de la République autoproclamée de Donetsk, les forces armées ukrainiennes ont violé 40 fois le cessez-le-feu en utilisant des armes anti-aériennes, des lance-grenades et des armes de petit calibre au cours de la seule journée du 18 juillet.

Voir juste au dessous et/ou ici 

Le 19 juillet le représentant porte-parole des rebelles de la région de Donetsk, Edouard Bassourine, a présenté le nombre total qui avaient été retirées du front au cours des dernières 24 heures. Il a mentionné 41 chars et 84 véhicules blindés de transport de troupes. Selon lui, Kiev a ignoré une lettre que les rebelles avaient adressée aux autorités ukrainiennes pour leur proposer de superviser le retrait. Ces dernières ont simplement répondu qu’elles n’étaient pas certaines de la véracité des déclarations rebelles concernant le retrait des armes légères de la ligne de front, après celui des armes lourdes, entamé il y déjà plusieurs mois.

L’OSCE, qui a pour tâche de surveiller la zone de retrait de trois kilomètres, a supervisé le processus de retrait. Selon l’agence RIA Novosti, les représentants de l’OSCE ont relevé les plaques d’immatriculation des chars et les insignes de reconnaissance.

«Toutes les armes de calibre inférieur à 100 mm ont été retirées du front, à l’exception de la zone du village de Schastie, où la situation reste tendue», a déclaré un représentant de la milice populaires de Lougansk. «Malheureusement, pour l’instant, nous n’avons pas réussi à constater des actions similaires de la part des forces ukrainiennes, leurs armes de calibre de moins 100 mm restent sur leur positions», a-t-il ajouté.

RT en français

http://francais.rt.com/international/4518-rebelles-lugansk-retirent-leurs-armes-du-front

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Alexander Ermochenko / Reuters

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Kiev bombarde Donetsk : un civil tué, un hôpital endommagé.

18 juil. 2015, 19h01

Au moins une personne a été tuée et plusieurs autres blessées à Donetsk, lors du bombardement d’un quartier résidentiel par Kiev. Selon un de leur porte-parole, les rebelles ont répertorié près de 50 violations du cessez-le-feu le 18 juillet.

Samedi, l’armée ukrainienne a procédé au bombardement d’un quartier résidentiel de Donetsk au cours duquel, selon les autorités de la ville, un hôpital a été touché, blessant du même coup un médecin et plusieurs patients.

Edouard Basourine, porte-parole de la république autoproclamée de Donetsk, a rapporté que «des maisons habités ont été touchées…Les services d’urgence de la république sont en route vers le site du bombardement où des incendies se sont déclarés».

Edouard Basourine, porte-parole de la république autoproclamée de Donetsk, a rapporté que «des maisons habités ont été touchées…Les services d’urgence de la république sont en route vers le site du bombardement où des incendies se sont déclarés». Il a ajouté que le ministère de l’intérieur de Donetsk avait répertorié, aujourd’hui seulement, 49 violations du cessez-le-feu conclu à Minsk en février dernier, expliquant que l’armée ukrainienne bombardait un quartier contrôlé par les forces rebelles.

Le correspondant de RT à Donetsk, Mourad Gazdiev, annonce que ce bombardement est l’un des plus importants de ces derniers mois. S’appuyant sur les témoignages des combattants, des armes d’un calibre supérieur à 100mm auraient été utilisées. Une violation des accords de Minsk qui prévoient leur retrait à au moins 50 km de la ligne de front.

«Il ne s’agit pas d’un ou deux obus qui ont été tirés accidentellement, nous avons compté des dizaines 

RT en français

http://francais.rt.com/international/4510-forces-ukrainiennes-bombardent-donetsk-patients

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Source photos

18/03/2015

Accords de Minsk : communiqué du Ministère russe des Affaires étrangères

Communiqué du Ministère russe des Affaires étrangères.

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Communiqué du Ministère russe des Affaires étrangères concernant la mise en œuvre des accords de Minsk.

16-03-2015

Les propositions du Président ukrainien Piotr Porochenko soumises au Parlement ukrainien sur le statut de certains territoires des régions de Lougansk et de Donetsk, instaurant un régime particulier d'autonomie, suscitent de sérieuses questions et préoccupations.

Durant toutes les étapes des négociations dans le cadre du Groupe de contact et du "quartet Normandie" il était uniquement question du fait que Kiev devait déterminer les territoires concrets où serait appliquée la loi - déjà adoptée par le Parlement ukrainien - sur le régime d'autonomie locale de certains territoires des régions de Lougansk et de Donetsk. Cette approche a été également fixée dans les documents convenus à Minsk le 12 février 2015, approuvés par les représentants de Kiev, de Donetsk et de Lougansk, ainsi que par la Russie, l'Allemagne, la France et l'OSCE.

Les propositions du Président ukrainien Piotr Porochenko soumises au Parlement ukrainien vont à l'encontre de cet engagement et changent l'essence même des accords de Minsk, ajoutant à l'entrée en vigueur de la loi ci-mentionnée de nombreuses conditions supplémentaires jamais évoquées auparavant. En particulier, il tente de relier l'entrée en vigueur de la loi à la reconnaissance des résultats des élections municipales sur certains territoires des régions de Donetsk et de Lougansk, dont l'organisation est formulée de manière péremptoire et soumise à de nombreuses exigences non prévues par les accords de Minsk. Ces propositions ignorent complètement les termes des accords de Minsk en ce qui concerne les modalités d'organisation des élections municipales, tout comme le futur statut de certains territoires des régions de Lougansk et de Donetsk, qui doit faire l'objet d'un dialogue avec les représentants du Donbass.

Ces actes des autorités de Kiev prouvent une nouvelle fois qu'elle veulent saboter le processus de Minsk, ce qui se manifeste déjà dans les appels à l'Occident d'accroître les fournitures d'armes aux militaires ukrainiens, dans les menaces de régler le problème du Donbass par la force militaire, dans la réticence obstinée à créer des mécanismes fonctionnels du Groupe de contact pour remplir tous les aspects des accords de Minsk, y compris la réforme constitutionnelle et le recouvrement intégral des liens socio-économiques. Au lieu de cela, non seulement Kiev maintient mais renforce le blocus du Donbass, limitant rigoureusement la communication des habitants des territoires contrôlés par les insurgés avec le reste de l'Ukraine, ainsi que leurs relations transfrontalières avec les régions russes, bafouant les termes fixés dans les accords de Minsk.

L'évolution de la situation confirme que le gouvernement ukrainien cherche à renoncer au principe fondamental du processus de Minsk, qui consiste à régler toutes les questions dans le cadre de consultations avec les représentants de Donetsk et de Lougansk. Dans ce contexte, la déclaration du Président ukrainien Piotr Porochenko faite à Berlin le 16 mars dernier, selon laquelle il n'existe "aucune alternative aux accords de Minsk", est clairement hypocrite.

Nous appelons instamment les garants de ces accords, en la personne des dirigeants de l'Allemagne et de la France, à exiger leur exécution inconditionnelle, y compris le respect honnête du contenu et de l'enchaînement des actions convenues dans les accords du 12 février dernier.

Les autorités de Kiev doivent remplir leurs engagements à la lettre et entamer un véritable dialogue politique avec les représentants du Donbass sur tous les aspects du processus de paix en Ukraine.

LE MINISTÈRE DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES
DE LA FÉDÉRATION DE RUSSIE
article source / site officiel

 

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Réponses du Ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov aux questions de l'agence Rossiya Segodnya, Moscou, le 16 mars 2015

Question: Le parlement ukrainien s'apprête à examiner un projet de requête au Conseil de sécurité des Nations unies, concernant un éventuel envoi de casques bleus en Ukraine. Nous connaissons la position de la Russie à cet égard. Quelle sera la réaction de Moscou?

Sergueï Lavrov: Nous n'avons aucune contre-indication au fait d'examiner toute proposition, mais pour cela il faut parler avec les parties en conflit – les autorités ukrainiennes et celles de Donetsk et de Lougansk. Tout cela est fixé dans les accords de Minsk du 12 février, qui stipulent que les deux parties doivent commencer à retirer les armements lourds avant de s'occuper des problèmes humanitaires, de l'échange des prisonniers, de la libération des personnes détenues de manière illégitime, de l'aide humanitaire, de l'amnistie, du processus politique, du recouvrement des liens sociaux et économiques, du paiement des retraites et des prestations sociales, et surtout de la réforme constitutionnelle. Les accords de Minsk fixent le rôle de la mission d'observation spéciale de l'OSCE en Ukraine en ce qui concerne le suivi de ces processus, ainsi que celui du Groupe de contact où sont directement représentés Kiev, Donetsk et Lougansk avec la participation de l'OSCE et de la Russie. Le rôle de la mission spéciale de l'OSCE, de l'organisation dans l'ensemble et du Groupe de contact est clairement indiqué sur tous les aspects mentionnés.

J'ai lu l'interview du Ministre ukrainien des Affaires étrangères Pavel Klimkine accordée au quotidien Kommersant. Il commente la demande à l'Onu d'envoyer des casques bleus en Ukraine. A la question de savoir pourquoi cette idée ne figurait pas dans les négociations de Minsk si les autorités ukrainiennes étaient aussi intéressées par cette mission, il a prétendu que cette question avait été soulevée. Comme tous les autres, y compris les chefs d’État, j'ai passé presque 17 heures sans dormir à Minsk et je ne me souviens pas que cette question ait été soulevée. A la question de savoir pourquoi cette idée n'était pas reflétée dans les accords de Minsk, il a répondu que tous ceux qui devaient prendre des décisions n'étaient pas présents à Minsk. Mais il n'y avait pas non plus tous ceux qui doivent prendre des décisions à l'OSCE, qui compte 57 États. Quoi qu'il en soit, c'était formulé comme une initiative des quatre dirigeants au "format Normandie" transmise à l'OSCE. La Russie et l'Allemagne ont initié la préparation d'un projet de décision à ce sujet et le nombre d'observateurs de la mission de l'OSCE a été augmenté. Bien évidemment, tous les membres du Conseil de sécurité des Nations unies n'ont pas participé aux accords de Minsk. Néanmoins la Russie, la France et l'Allemagne ont soumis un projet de résolution et le Conseil de sécurité des Nations unies a approuvé les accords de Minsk par une résolution à l'unanimité. Il n'est pas tout à fait correct de dire que tous ceux qui devaient prendre une décision sur une opération de maintien de la paix n'étaient pas présents à Minsk.

Pour résumer, je pense que c'est aux parties en conflit de s'entendre sur une forme mutuellement acceptable de suivi de la mise en œuvre des accords convenus par chacune des parties.

Question: Sommes-nous prêts à examiner cette question au Conseil de sécurité des Nations unies?

Sergueï Lavrov: Si les parties en conflit le souhaitaient. Mais certains, y compris au Conseil de sécurité des Nations unies et au sein de l'UE, s'interrogent: pourquoi, littéralement quelques jours après la signature des accords de Minsk, cette nouvelle idée est-elle apparue?

Il est bien connu que pour nuire à une cause il faut constamment apporter de nouvelles propositions et détourner l'attention. Aujourd'hui, quand les aspects militaires des accords de Minsk se règlent plus ou moins, c'est le moment de vérité: il faut passer aux réformes politiques, à la préparation des élections municipales et au reflet dans la Constitution ukrainienne, en accord avec les autorités des républiques autoproclamées, du statut particulier de ces territoires. Nous entendons de diverses sources que de nombreux dirigeants ukrainiens désapprouvent ce qui a été fait à Minsk. Ils veulent certainement diriger tous ces efforts vers de nouvelles discussions.

Une opération de maintien de la paix de l'Onu est un long processus. La mise au point d'une résolution au Conseil de sécurité des Nations unies, sa rédaction physique, l'agencement, l'élaboration du mandat, des règles de conduite: tout cela demande un certain temps. Mais le plus important dans le processus politique est d'avoir l'accord des deux parties. A ce que je sache, Lougansk et Donetsk prônent le strict respect des accords de Minsk, notamment pour l'élargissement, le renforcement et la dotation supplémentaire de la mission d'observation spéciale de l'OSCE. Les dirigeants de la Russie, de l'Ukraine, de la France et de l'Allemagne se sont prononcés en faveur de cette approche à Minsk le 12 février, ils en ont également parlé le 2 mars lors d'une conférence téléphonique. Dans les contacts des ministres des Affaires étrangères au "format Normandie" nous soulignons constamment l'importance d'une activation des efforts pour remplir les conditions des accords de Minsk.

Ces derniers jours, je me suis entretenu par téléphone avec mes homologues le Ministre allemand des Affaires étrangères Frank-Walter Steinmeier et le Ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius, qui ont confirmé la priorité de cette approche.

Question: On parle beaucoup des éventuelles livraisons d'armes américaines en Ukraine. Quels sont les plans de la Russie à ce sujet? Quelle serait la réaction de la Russie si une telle décision était prise?

Sergueï Lavrov: Nous partons du fait qu'une grande majorité des Européens considèrent ces plans comme très dangereux - même si certains pressent tout le monde pour commencer à livrer ces armes. Cette approche vise clairement à saboter les accords de Minsk. C'est une violation directe de ces accords, qui parlent au contraire du retrait des armements étrangers d'Ukraine. Ce thème date du 21 février 2014 dans les accords signés par Viktor Ianoukovitch, Vitali Klitchko, Arseni Iatseniouk et Oleg Tiagnibok, en présence et sous les garanties des ministres des Affaires étrangères de la France, de l'Allemagne et de la Pologne, qui évoquent le désarmement de toutes les formations clandestines. Cela n'a pas été fait. Comme avant, des structures comme Pravy Sektor refusent simplement d'obéir à qui que ce soit si ce n'est à eux-mêmes. Cela concerne également les bataillons "volontaires" formés et payés par les oligarques ukrainiens. Leur soumission et disposition à remplir les ordres du chef des armées suscitent de sérieuses interrogations. On a l'impression que le monopole immuable et infaillible de l'usage de la force dans un pays normal, qui incombe au chef des armées, commence à se dissiper. Ce principe fondamental pour toute démocratie n'est absolument pas respecté en Ukraine aujourd'hui.

LE MINISTÈRE DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES
DE LA FÉDÉRATION DE RUSSIE
article source / site officiel

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Sergueï Lavrov