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13/11/2015

« Nous avons une bonne relation avec Azov », explique Muslim...

« Nous avons une bonne relation avec Azov »...

Rencontre avec Muslim, le commandant tchétchène
qui se bat en Ukraine contre les séparatistes pro-Russes

Note de K. : Un article signé Jack Losh, et publié sur Vice « poubelle » News en date du 12 août dernier. M’avait échappé jusqu’à présent, vu que je ne suis pas vraiment client de ce site de merde… mais j’en viens presque à le regretter !?! C'est du petit lait !
Muslim et ses « copains de goûter » de chez Azov et Secteur Droit
Copains comme cochons… les porcs.

* * * * * *

Le fait de savoir que le gâteau au caramel saupoudré de graines de pavot, a été confectionné par un groupe de volontaires locaux, a rassuré le commandant de la milice tchétchène — il ne sera pas empoisonné pendant son goûter. « Pour tout le reste, » dit-il en tendant une petite boîte en carton contenant un compteur Geiger, « Je vérifie le niveau de radioactivité. »

Habillé en tenue de combat, portant fièrement une impressionnante barbe noire et blanche, l'exilé tchétchène est connu sous le nom de guerre de « Muslim ». Nombre de ses anciens partenaires ont été empoisonnés par les services secrets russes, explique-t-il, et il n'est pas près de les rejoindre. Il a survécu jusqu'ici pour atteindre la quarantaine, malgré deux guerres dévastatrices entre la Tchétchénie et la Russie dans les années 1990, une décennie à vivre dans les montagnes du Nord Caucase, et maintenant 12 mois à combattre dans l'Est ukrainien, contre les séparatistes soutenus par le Kremlin.

Muslim est à la tête du bataillon « Sheikh Mansur » — du nom d'un résistant tchétchène du 18e siècle. Il s'agit d'un des trois bataillons islamiques combattant aux côtés des forces de Kiev dans l'est de l'Ukraine. Si des Tchétchènes combattent aux côtés des Ukrainiens, ils se retrouvent face à d'autres Tchétchènes, qui sont eux dans les rangs des séparatistes pro-Russes. 

Les Tchétchènes qui se battent pour l'Ukraine seraient une centaine. De l'autre côté, des centaines de Tchétchènes, fidèles au leader du pays Ramzan Kadyrov, soutiennent les séparatistes pro-Russes. En 2004, le président russe Vladimir Poutine avait fait confiance au jeune chef de guerre Kadyrov pour éteindre l'insurrection locale en Tchétchénie et lui a permis de diriger ce pays détruit par plusieurs conflits.

En plus de combattre des Tchétchènes et pour l'Ukraine, l'unité de Muslim a une autre particularité. Si en Europe occidentale, on associe souvent des groupes d'extrême droite avec l'islamophobie, le bataillon Sheikh Mansur se retrouve allié avec Secteur Droit, un mouvement paramilitaire ukrainien d'extrême-droite. Partout ailleurs, ces deux groupes seraient des ennemis naturels — mais ici, cette alliance est née d'une haine commune d'un ennemi : la Russie. 

(…)

Le groupe du Sheikh Mansur combat aussi aux côtés du Bataillon Azov, un mouvement pro-Kiev, dont les supposées tendances néonazies ont obligé les États-Unis à interdire aux soldats américains d'entraîner et d'armer ses membres (Note de K : mais oui mais oui... et c'est la marmotte qui met le chocolat dans le papier alu') . Le groupe nie tout projet extrémiste, tout en adoptant le symbole du Wolfsangel (crochet de loup) que l'on a associé avec la période de l'Allemagne nazie (plusieurs unités SS arboraient le symbole). Muslim assure que les milices disparates qui combattent pour l'Ukraine sont totalement unies.

« Nous avons une bonne relation avec les bataillons volontaires, dont Azov », explique Muslim à VICE News. « Nous combattons ensemble sur le front, partageons de nombreuses amitiés, et la religion ou l'appartenance ethnique ne sont jamais des sujets de tension. »
« Il n'y a rien de surprenant dans notre alliance — nous avons un ennemi commun qui se fiche de nous ou de nos territoires. Les hommes de mon unité sont juste des musulmans et n'ont aucun intérêt à convertir qui que ce soit. »

De tous les bataillons volontaires qui combattent avec les Ukrainiens, Muslim est sans doute celui qui parle le plus affectueusement de Secteur Droit. « Ils existent en dehors du système et combattent seulement pour leur territoire, pas pour l'argent, » ajoute Muslim. « Nous partageons cette vision. Ceux qui sont dans le système sont un peu différents de nous. En ce qui nous concerne, les combattants de Secteur Droit peuvent faire ce qu'ils veulent — nous sommes seulement ici pour nous battre contre la Russie. »

Dans le baraquement que Sheikh Mansur et Secteur Droit partagent, qui se trouve à une heure de route de la ligne de front, un combattant torse nu de Secteur Droit se prélasse au soleil derrière un voile couleur camouflage. Il partage la vision de Muslim quant à l'étonnante alliance, mais est un peu moins loquace sur la question. « Tchétchènes, Secteur Droit, » a commencé Vyjak en frappant son poing droit dans la paume de la main gauche, « Poutinekaput. »

Sergiy Vasilovich, le chef de la branche politique de Secteur Droit au Donbass, a développé un argumentaire identique, interrogé sur la relation de son groupe avec Sheikh Mansur. « Les bataillons volontaires sont comme un poing serré, totalement uni dans le patriotisme », nous dit-il. 

(…)

Après sept années en exil, apparemment entre la France et l'Ukraine, Muslim a rencontré en 2014 un autre rebelle tchétchène, le Général Isa Munayev — un personnage de premier plan chez les Tchétchènes qui combattent en Ukraine. Munayev a été blessé en 2006 lors d'une attaque contre-insurrectionnelle en Tchétchénie. II avait été emmené en Europe illégalement pour être soigné. Le Danemark lui avait alors accordé l'asile politique, où il a dirigé un groupe militant pour l'indépendance de la Tchétchénie — jusqu'à ce que les événements en Ukraine se présentent comme l'opportunité parfaite pour continuer son combat contre la Russie.

Il s'est rendu en Ukraine au printemps dernier, où il a été reçu par des officiers militaires de Kiev, qui cherchaient absolument des combattants expérimentés. Armé et équipé, Munayev a formé le bataillon Dzhokhar Dudayev — du nom d'un ancien président tchétchène et ancien leader de l'indépendance. Nombre de ses compatriotes faisaient partie du groupe armé — dont Muslim, qui restera à ses côtés quelques mois avant d'aller former le Sheikh Mansur — ainsi que des Azéris, des Géorgiens, des Ingouches et des Tatars.

En février, Munayev a été tué alors qu'il combattait aux côtés des forces ukrainiennes lors de la terrible bataille pour la ville de Debaltseve (Note de K : Debaltsevo en fait... vu qu'on parle Russe, dans cette ville, et non l'espèce de patois Ukrainien qui se veut une langue ! Mais bon, le journaliste est de chez Vice News...). Adam Osmayev, un Tchétchène anglophone (Note de K. : "anglophone" !?! Sans déconner... quelle surprise ! Etudes à Langley ?), l'a depuis remplacé, et Muslim a continué à opérer avec son propre bataillon. 

(…)

Dans ses rangs, le bataillon Sheikh Mansur compte des hommes qui ont combattu avec les forces anti-gouvernementales en Syrie. « Ils sont partis pour venir ici, parce que c'était devenu compliqué là-bas, » précise Muslim. 

(...) 

Jack Losh / Article source

meet-muslim-the-chechen-commander-battling-russia-with-some-unlikely-allies-body-image-1439296924.jpgGoûter et thé avec « Muslim » (Photo par Jack Crosbie)
Note de K : Ohlala, dis donc… le "p’tit goûter" avec Muslim…
C’est vraiment trop mignon ! Trooooop mignon !  

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Vice News est une chaîne d'information mondiale qui diffuse des documentaires sur des sujets d'actualité. Elle a été fondée en décembre 2013 en tant que filiale de la société Vice Media. Vice News diffuse des reportages sur différents sujets, y compris des événements non couverts par d'autres sources d'information. Vice News et sa société mère sont basés à New York, bien qu'elle ait beaucoup de bureaux dans le monde entier. (Wikipedia)

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A lire également !
(Cliquez sur le titre en bleu ci-dessous) 

Chechens and other islamists fight for kiev

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In the mosque ; the main Chechen leaders in Ukraine,
Adam Osmaev, second from left, and beside « Muslim » Cheberloevky.

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« Muslim » Cheberloevky and
Dmytro Yarosh
 
finished eating in any area in the front of Shirokino

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Dmytro Yarosh ( Note de K : chef du Secteur Droit / Pravy Sektor) 
and « Muslim » Cheberloevky 
posing with Sheikh Mansour Battalion members...

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Les copains de chambrée du bataillon Azov.
Mislamthropiques...

25/07/2015

Les Etats-Unis retournent leur veste.

22 juil. 2015

 

Une nouvelle révolution à venir en Ukraine ?

Les Etats-Unis retournent leur veste.

 

Un nouveau chapitre dans la révolution ukrainienne s’ouvre; les radicaux de Secteur droit promettent d’organiser un vote de défiance des citoyens à l’encontre des autorités actuelles. Washington de son côté, change d’attitude.

 

Près de 6 000 personnes ont assisté à cette démonstration de force qui avait pour but d’appeler à un changement de pouvoir. Le chef du groupe ultra-nationaliste Arsen Avakov a annoncé ce qu’il désigne comme une «nouvelle étape de la révolution ukrainienne», disant que le Secteur droit se posera comme une «force révolutionnaire disciplinée».

 

Après que ce mouvement radical a joué un rôle clé dans le coup d’Etat de 2014, il a continué à se battre dans l’est de l’Ukraine. Ils demandent maintenant l’abolition des accords de Minsk.

 

Le Secteur droit est récemment devenu un véritable casse-tête pour le gouvernement ukrainien. Il y a plus d’une semaine que les radicaux ont été impliqués dans une fusillade avec la police à Moukatchevo, qui a fait trois morts et onze blessés. Le groupe a refusé de déposer les armes malgré l’appel du président Porochenko qui a exigé que tous les groupes illégaux devaient être désarmés.

 

L’appel a été soutenu par Washington. « Le recours à la force et aux armes doit être réservé exclusivement au gouvernement ukrainien et aux institutions du gouvernement », a indiqué l'ambassadeur américain en Ukraine Jeffrey Pyatt en commentant la fusillade lors de sa visite de la région concernée par les événements.

 

Cependant, aucune déclaration similaire n’avait été prononcée au cours de la révolution en 2014. Malgré l’existence de plusieurs vidéos de manifestants utilisant des armes, Washington continuait à insister que le mouvement anti-gouvernemental était pacifique.

 

« Les courageux Ukrainiens sont descendus dans les rues afin de s’opposer de manière pacifique à la tyrannie et demander la démocratie », avait déclaré John Kerry, le Secrétaire d’Etat américain en mars 2014, lors d’une visite en Ukraine.

 

Le président américain, à son tour, a dit l’année dernière « nous tenons le gouvernement ukrainien pour responsable de s’assurer qu’il a affaire à des manifestants pacifiques ».
L’analyste politique Daniel McAdams, interrogé par RT, estime que les principes de Washington varient selon leurs intérêts du moment.

 

Jeffrey Pyatt, Victoria Nuland et le porte-parole du département d’Etat américain ont tous trois dit la semaine dernière que « c’est une question nationale, et c’est aux Ukrainiens de régler la situation avec le Secteur droit, peu importe la façon, cela nous convient », a dit l’intéressé.

 

L’analyste a aussi souligné que le message actuel des représentants de l’administration Obama est bien différent de celui qu’on entendait l’année dernière. « Tous ceux qui comptent sur la cohérence de la politique étrangère des Etats-Unis mourront rapidement, parce que celle-ci est basée sur une éthique de situation », a expliqué l’expert.

 

RT en français

 

http://francais.rt.com/international/4686-revolution-ukraine-secteurdroit

 

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23.07.2015

 

Bloomberg : L'Ukraine soupçonne Obama 

d'avoir conspiré avec Poutine.

 

Leonid Bershidsky, écrivain et chroniqueur russe chez Bloomberg, a publié un article d'analyse, où il se livre à des conjectures sur le rapprochement d'intérêts de la Russie et des Etats-Unis survenu ces derniers temps sur fond de crise ukrainienne.

 

Dans son article, Leonid Bershidsky se base sur ses propres recherches et les déclarations de certains hommes politiques ukrainiens radicaux, accusant Washington de conspirer avec Moscou.

 

Ainsi, lors de sa récente visite à Kiev, la sous-secrétaire d'Etat américaine, Victoria Nuland, a exhorté les députés ukrainiens à adopter des amendements à la Constitution, donnant aux régions de Donetsk et de Lougansk des droits à l'autonomie inscrits dans la Loi fondamentale du pays, ce qui représente, selon les hommes politiques ukrainiens radicaux, des libertés inacceptables pour le Donbass et pourrait provoquer dans l'avenir la séparation légalisée des "régions pro-russes" de l'Ukraine.

 

Selon la vice-présidente de la Rada d'Ukraine, Oksana Syroyid, la persévérance de Mme Nuland s'explique par le fait que les Etats-Unis souhaitent se débarrasser de l'obligation de soutenir l'Ukraine, en lui imposant l'inscription dans la Constitution du statut spécial du Donbass.

 

L'ancien député ukrainien Taras Stetskiv soupçonne que les Etats-Unis et la Russie se sont entendu "dans le dos" de Kiev et ont troqué l'Ukraine contre le consentement de Moscou de signer un accord sur l'abandon par l'Iran de son programme nucléaire. En outre ces derniers temps la presse occidentale est devenue de moins en moins préoccupée par les problèmes ukrainiens.

 

Selon Leonid Bershidsky, Kiev a exagéré, en réclamant l'aide de l'Occident, et est finalement devenu un fardeau pour ce dernier. En outre, l'Ukraine continue à être un pays très criminalisé et corrompu avec en plus une économie à genoux. C'est pourquoi, il est dans l'intérêt de Washington de se détourner de l'Ukraine, estime le journaliste.

 

Sputnik 

 

http://fr.sputniknews.com/analyse/20150723/1017199937.html

 

1014560041.jpg© Sputnik. Alexei Nikolsky

 

 

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23.07.2015

 

Sans le Pravy Sektor, 

Kiev aurait trouvé un accord avec le Donbass.

 

La menace d'une contre-révolution pèse sur l'Ukraine.

Après les attentats de Moukatchevo, le Pravy sektor (Secteur droit, dont l'activité est interdite en Russie) a déclaré que la révolution n'était pas terminée dans le pays.

 
Le chef du mouvement ultranationaliste, Dmitri Iaroch, a proposé de faire démissionner le président ukrainien Piotr Porochenko et d'organiser un vote de confiance. Il demande au gouvernement de rejeter les accords de Minsk et de légaliser les bataillons de volontaires.

 

Pierre Lorrain, journaliste et écrivain français, spécialiste de la Russie et de l'espace post-soviétique, dresse un parallèle entre le Pravy sektor en Ukraine et Daesh au Proche-Orient. Selon lui, cette organisation constitue un nouveau point chaud aux portes de la Russie et présente un danger pour toute l'Europe.

 

Le Pravy Sektor et le soutien du public à travers le pays

 

Actuellement, Dmitri Iaroch n'a pas de soutien populaire ni électoral, constate l'expert. En revanche, il a des troupes, des bataillons de volontaires qui se réunissent sous des emblèmes « qui sont, qu'on le veuille ou non, des emblèmes nazis ». « Dès lors qu'il perd sa puissance militaire, le Pravy sektor n'est plus rien du point de vue électoral, du point de vue politique, affirme Pierre Lorrain. Aujourd'hui, il a une grande importance parce qu'il comprend une partie des troupes de la garde nationale ukrainienne. Il essaie de jouer sur cela. »

 

Les manifestations étaient prévisibles parce que la situation économique en Ukraine est bien pire qu'en Grèce au niveau de la dette et du chômage. Les gens commencent à réfléchir sur ceux qui sont responsables du coup d'Etat, à savoir, les Etats-Unis et l'Union européenne. Quant au Pravy sektor, il a largement contribué à l'installation du régime pro-occidental. Maintenant, Piotr Porochenko se retrouve à lutter contre les gens qui l'ont amené au pouvoir. Tout cela va apporter encore plus de chaos.

 

Le Pravy sektor VS l'Etat islamique

 

« Je crois qu'aussi bien Daesh que le Pravy sektor sont des organisations terroristes parce qu'ils ne peuvent exister que par la peur qu'ils induisent auprès de la population, selon Pierre Lorrain. Il y a, néanmoins, une différence. Si en Ukraine, toute la société civile n'est pas favorable à l'organisation et peut se lever contre, « il est impossible que les populations de Syrie ou d'Irak se lèvent d'une manière cohérente contre Daesh. »

 

Le parallèle est très net. Primo: le désastre économique en Ukraine pousse les gens vers l'extrémisme. Secundo: les Etats-Unis, d'après la déclaration du président Barack Obama, ont financé les l'extrême droite pour renverser le pouvoir de Victor Ianoukovitch. On voit la même chose au Proche-Orient. Selon un rapport récemment déclassifié, la DIA (Agence américaine du renseignement de la défense) avait prévu l'émergence de l'Etat islamique déjà en 2012 afin d'obtenir un changement de régime en Syrie. Résultat: on fait face au grave problème que constitue l'Etat islamique au Proche-Orient et le Pravy sektor en Ukraine.

 

Le Pravy sektor — un danger pour l'Europe

 

Après les attentats de Moukatchevo, les pays frontaliers avec l'Ukraine ont peur de ce qui en train de se passer en Transcarpatie avec les agissements du Pravy sektor. Les contrôles de sécurité des citoyens ukrainiens ont été renforcés à la frontière de la Hongrie, puis, de la Slovaquie. « Le Pravy sektor constitue un véritable danger pour l'Ukraine, mais également pour le reste de l'Europe dans la mesure où on ne sait pas ce que peut devenir une organisation de cet ordre, une organisation à la fois militaire et terroriste qui peut conclure des alliances dans d'autres pays », précise Pierre Lorrain.

 

Le Pravy sektor VS la Russie et l'Ukraine

 

Initialement un bataillon des volontaires, le Pravy sektor n'est officiellement contrôlé ni financé par personne. « C'est très difficile de juger s'il a été réellement subventionné de l'extérieur ou s'il a pu obtenir des financements locaux, c'est-à-dire de certains oligarques qui avaient beaucoup d'intérêt à créer des situations conflictuelles en Ukraine », dit Pierre Lorrain. A l'opposé du parti Svoboda qui n'existe plus aujourd'hui, le Pravy sektor qui avait non seulement une idéologie, mais était aussi une organisation militaire très bien construite, continue à durer parce qu'il ne reposait pas sur une logique électorale comme Svoboda.

 

Face à ce mouvement ultranationaliste, Piotr Porochenko n'a pas les mains libres. D'une part, il n'a pas besoin de combattants incontrôlables. De l'autre côté, les bataillons de volontaires constituaient une base idéologique et « physique » du pouvoir kiévien. Depuis l'euro-Maïdan, ils intimidaient et terrorisaient les habitants des grandes villes, mobilisaient les populations. Sans le Pravy sektor, Porochenko n'aurait pas de forces militaires. Qui plus est, dans le casus belli, dans le cas d'un affrontement entre le gouvernement officiel de Kiev avec toute formation nazie, que ce soit Pravy sektor, Azov, Aïdar ou autre, tous les autres bataillons se lèvent contre le président.

 

« Le Pravy sektor ne peut exister que contre la Russie, ajoute Pierre Lorrain. Si l'idée que l'agression russe n'existait pas s'impose au sein de la population ukrainienne, la puissance de Pravy sektor s'effondre totalement, et plus loin: d'un point de vue plus politique, une partie de l'argumentaire du gouvernement actuel avec le premier ministre Iatseniouk et le président Porochenko s'effondre aussi. Le principal perdant de la paix, si la paix s'établissait aujourd'hui entre le Donbass et les autorités de Kiev, ce serait indiscutablement Pravy sektor ».

 

Le Pravy sektor et la paix entre Kiev et le Donbass

 

« S'il n'y avait pas eu ces groupes paramilitaires et militaires au sein de la Garde nationale ukrainienne qui sont d'extrême-droite et qui sont très virulents, des solutions auraient été déjà trouvées au conflit du Sud-Est et un dialogue réel se serait créé entre Kiev et le Donbass, conclut Pierre Lorrain. C'est impossible aujourd'hui parce que le président Porochenko, aussi bien que le premier ministre Iatseniouk, ont peur de la réaction de la Garde nationale qui est entraînée et contrôlée par Pravy sektor. » 

 

Valérie Smakhtina

 

http://fr.sputniknews.com/analyse/20150723/1017203235.html

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13/07/2015

Ukraine en folie...

Les combattants du Secteur droit ont reçu l’ordre

d’ouvrir le feu en cas d’attaque !

 

 

Les militants du groupe-ultranationaliste qui se cachent pour l’instant dans les forêts de Mukachevo ont reçu l’ordre de riposter en cas d’attaque, a annoncé un correspondant sur place de la chaîne ukrainienne Inter.

"Les forces de la police locale et de la Garde nationale se trouvent maintenant toutes dans la région", a indiqué le correspondant. D’après lui, elles ont encerclé la montagne où les combattants de l’organisation nationaliste, qui à leur tour ont reçu l’ordre de riposter en cas d’attaque, se sont réfugiés.

 

Entretemps, le Secteur droit, a appelé les forces ukrainiennes à ne pas suivre les ordres du gouvernement concernant la dissolution du groupe ultra-nationaliste, lit-on dans un communiqué de l’organisation publié sur son site.

 

Précédemment, les militants du groupe ultra-nationaliste Secteur droit ont quitté leurs positions de la zone d’opérations spéciales dans la région de Donetsk sous l’ordre de leur leader, Dmitry Yarosh, a annoncé dimanche soir le commandant du 5e bataillon sur le site ukrainien Hromadske.tv.

"Tous les militants de l’organisation ont quitté leurs positions et se trouvent en ce moment dans leurs bases", a fait savoir le porte-parole du secteur droit Andrey Sharaskin sur la chaîne télévisée 112.

 

Plus tôt dans la journée le service de sécurité ukrainien a demandé aux combattants du Secteur droit qui se cachent dans les forêts de déposer les armes et de se rendre, en les menaçant d’une attaque en cas de refus.

 

Cependant, aucune réponse n’a suivi. Et comme l’a noté le secrétaire de presse du Secteur droit, Artem Skoropadsky, "aucun ordre de déposer les armes venant du leader de l’organisation n’a été rapporté. Donc personne ne le fera".

 

Cela intervient un jour après que la région de Mukachevo est devenue l’un des points les plus chauds du pays. En effet, samedi, des combats ont éclaté entre des militants du groupe ultra-nationaliste, la police et des entrepreneurs locaux. On a annoncé qu’au cours d’une fusillade, les combattants ont recouru à l’utilisation de lanceurs de grenades RPG-7 et d'autres armes, faisant deux morts et 11 blessés.

 

Pour le parti Secteur Droit, c'est la police, ainsi que les autorités locales, notamment dans la région de Mukachevo, qui sont à l'origine des violences. Le conflit, qui a débuté dans cette région de l'ouest de l'Ukraine, avait pour point de départ une guerre intestine entre les factions de "Secteur Droit" dans la zone, et le député de la circonscription, Mikhail Lanyo. Il a pris une dimension nationale avec la mobilisation des membres de Secteur droit dans les grandes villes du pays.

 

RT en français

> http://francais.rt.com/international/4252-combattants-secteur-droit...

 

Lire également :

http://reseauinternational.net/ukraine-de-louest-secteur-droit...

 

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Poroshenko to Summit War Cabinet 

Over Mukachevo Shootout. 

 

Ukrainian President Petro Poroshenko will gather a War Cabinet on July 13 following the shootout in the western Mukachevo, Ukrainian Presidential Press Secretary Svyatoslav Tsegolko said Monday.

 

KIEV (Sputnik) — Earlier on Saturday, the Right Sector began protests in several Ukrainian cities, including Kiev and Lviv after the movement members exchanged fire with police in the Ukrainian southwestern city of Mukachevo.

 

"The events in Mukachevo will be the main theme of a War Cabinet, which the president will hold on Monday. Let me remind you that the War Cabinet is a working body of the National Security and Defense Council of Ukraine," Tsegolko wrote in his official account on Facebook.

 

Sputnik, 13–07–2015.

http://sputniknews.com/europe/20150713/1024535784.html

 

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Armée ukrainienne : 

Un bataillon refuse d'exécuter les ordres. 

 

Les combattants du second bataillon de la 17ème brigade blindée

de l'armée ukrainienne ont déclaré qu'ils ne voulaient plus

exécuter les ordres du commandement.

 

Les combattants d'une brigade blindée ont appelé le président ukrainien Piotr Porochenko à en finir avec "l'arbitraire qui règne dans l'armée". Ils ont précisé qu'en un an, aucune rotation n'avait eu lieu, tandis que le chef de brigade n'a pas voulu exécuter ses fonctions et est parti en congé.

 

"Nous nous fichons de votre commandement et de vous — tout ordre sera ignoré. Nous ne rendrons pas nos armes et il est inutile d'essayer de nous désarmer. Nous sommes prêts à terminer notre service militaire, ce n'est que dans ce cas-là que nous sommes d'accord pour rendre les armes. Toutefois, si des forces spéciales essayent de nous neutraliser, ils rencontreront une résistance", ont déclaré les combattants dans un message vidéo adressé à M.Porochenko.

 

(...)

 

"Si en mars 50% de soldats ont accepté de continuer leur service militaire, aujourd'hui ce n'est plus le cas", ont-ils fait remarquer.

En juillet 2015, les autorités de Kiev ont lancé une nouvelle vague de mobilisation. Au total, entre 100.000 et 150.000 personnes seront appelées sous les drapeaux. 

Le 25 mars le président Porochenko a ordonné d'augmenter les effectifs de l'armée, dont le nombre devrait atteindre 250.000 personnes.

 

Il est à noter que chaque appel sous les drapeaux en Ukraine provoque des manifestations massives de la part des jeunes gens. Des refus ainsi que des désertions à l'étranger, notamment en Russie, sont désormais des phénomènes assez fréquents.

En réponse au refus de la population de faire la guerre dans l'est de l'Ukraine, les autorités ont renforcé les peines, qui peuvent aller jusqu'à la prison ferme.

 

Sputnik, 13 juillet 2015.

http://fr.sputniknews.com/actualite/20150713/1016971026.html

 

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12/07/2015

L'Ouest de l'Ukraine s'enflamme

Note F.E : Porc'Ochenko (et ses maîtres) auraient-ils décidé

qu'il était l'heure de se débarrasser de leurs idiots utiles ?

 

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11 juillet

 

Secteur droit menace le pouvoir de Kiev,

après la mort de plusieurs de ses membres

dans une fusillade.

 

Des combattants du Secteur droit, parti nationaliste radical, ont provoqué une fusillade dans l’ouest de l’Ukraine, près de la frontière avec l'UE, trois d’entre eux et un civil ont été tués.

Pour Kiev, il s’agit d’un acte terroriste.

 

Secteur droit a confirmé son implication dans une fusillade qui s’est produite dans la ville ukrainienne de Moukatchevo, située à une cinquantaine de kilomètres des frontières slovaque et hongroise, soit à plus de 500 km de la Russie. Trois combattants de Secteur droit et un civil ont été tués dans la fusillade. Onze autres personnes ont été blessées, dont quatre civils.

 

Selon un conseiller du chef du ministère ukrainien de l’Intérieur Anton Guerachschenko, un groupe de 15 à 20 personnes armées est arrivé sur une propriété du député ukrainien Mikhail Lanyo, un complexe sportif. « Des coups de feu ont été tirés sur place, on ignore pourquoi », a ajouté l’officiel ukrainien. Les combattants de Secteur droit ont ouvert le feu contre les policiers qui sont arrivés sur place, affirme le conseiller.

« Trois policiers et quatre civils ont été blessés. Les assaillants ont fait exploser deux voitures de police à coups de lance-grenades », a fait savoir Anton Guerachschenko.

 

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Source photo 

 

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Le parquet de la région de Transcarpatie a publié les détails des événements à Moukatchevo. « Des hommes armés en tenues de camouflage portant des inscriptions "Secteur droit" ont fixé un rendez-vous  à des habitants de la région dans un café dans le but d’étendre leur zone d’influence. Puis ces gens ont ouvert une fusillade dans l’établissement mentionné », lit-on sur le site du parquet. Des policiers qui sont arrivés sur place ont bloqué l’entrée et ont été pris pour cible. De plus, les assaillants ont fait exploser deux voitures de police à coups de lance-grenades Les combattants de Secteur droit se sont barricadés et refusent de se rendre, indique le parquet.

 

Les unités des forces spéciales de la Garde nationale ukrainienne sont déjà parties pour Moukatchevo afin d’aider à la capture des auteurs de la fusillade, annonce le service de presse de Garde nationale. 

 

Les autorités ukrainiennes ont qualifié la fusillade de Moukatchevo d’acte terroriste, a annoncé le service de presse du parquet de la région de Transcarpatie.

Une enquête pénale a été ouverte.

 

Le président ukrainien Porochenko a donné l’ordre aux forces de l’ordre de : « désarmer et d’arrêter les criminels qui ont perpétré la fusillade et tué des civils » à Moukatchevo.

Les unités des forces spéciales de la Garde nationale ukrainienne sont déjà parties pour Moukatchevo afin d’aider à la capture des auteurs de la fusillade, annonce le service de presse de Garde nationale.

 

Secteur droit a fait savoir dans un communiqué que : « les forces spéciales ont reçu l’ordre de tuer nos confrères. Si cela se passe, un processus irréversible commencera… ». Tout le mouvement militaro-politique a été mis en état d’alerte, et le groupe qualifie cet incident : « de fait majeur qui peut changer le courant de l’histoire ».

 

L’ambiance est électrique à travers toute l’Ukraine. Environ 70 membres de Secteur droit se sont rassemblés samedi soir à Kiev devant le bâtiment de l’administration présidentielle. Ils exigent la démission du ministre de l’Intérieur Arsen Avakov à cause de la fusillade de Moukatchevo. Alexeï Byk, organisateur du rassemblement, a déclaré : « ce n’est que le commencement ». De plus, le groupe nationaliste extrémiste radical organise des manifestations dans d’autres grandes villes ukrainiennes, comme Dniepropetrovsk, Kherson et Ternopol, pour exprimer son soutien aux actes perpétrés par ses combattants à Moukatchevo.

 

Secteur droit est une alliance militarisée d’organisations radicales nationalistes. En janvier et février 2014, ses combattants ont participé aux affrontements avec la police et à la prise des bâtiments administratifs lors du Maïdan à Kiev. En mars 2014, Secteur droit s’est mué en parti politique ultranationaliste. En avril de la même année, le leader du parti Dimitri Yarosh, a annoncé la formation du bataillon spécial « Donbass » avec l’objectif de « mettre de l’ordre dans la région de Donetsk ». Depuis lors, Secteur droit est également impliqué dans la lutte contre la rébellion dans l’est de l’Ukraine. Les bataillons du groupe radical sont très bien équipés. Selon les données des organisations internationales pour la Défense des droits et des libertés, ils ont à leur actif plusieurs enlèvements, arrestations illégales, vols et assassinats de civils.

 

RT en français, 11 juillet 2015.

http://francais.rt.com/international/4228-secteur-droit-mobilise-ses-troupes

 

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Des combattants du Secteur droit (© Valentyn Ogirenko Source: Reuters)

 

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Mustafa Nayyemex-journaliste maintenant député à la Rada / au parlement ukrainien : 

 

« La raison de tout cela ? Les bandes de Secteur Droit et du MVD sont en concurrence pour contrôler le flot de contrebande de cigarettes qui part vers l’ouest. Un camion qui arrive en Italie rapporte 470.000 € et il y a en moyenne jusqu’à 5 camions qui traversent la frontière à Chop sous les yeux complaisants des douaniers dont le silence est acheté tantôt par les hommes du député Victor Baloga, tantôt par ceux de Mikhaïl Lanyo et tantôt par la police elle- même. » 

 

( Source : ukraine2014.canalblog.com ) 

 

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12 juillet

 

L'Ouest de l'Ukraine s'enflamme,

les nationalistes refusent de déposer les armes ! 

 

Le groupe ultra-nationaliste Secteur Droit a annoncé qu'il ne déposerait pas les armes sans ordres de leur leader, Dmitry Yarosh. Celui-ci a appelé à la poursuite des manifestations à Kiev et à la démission du ministre de l'Intérieur.

 

Le parti ultra-nationaliste Secteur Droit (Pravy Sektor), d'inspiration néo-nazi, qui a pris part à des affrontements meurtriers avec la police, samedi 11 juillet, a annoncé ce dimanche que ses militants ne déposeraient pas les armes, sans que l'ordre ne vienne de leur leader. Celui-ci ne semble montrer aucune volonté d'appel au calme. L'émergence de ces nouvelles tensions se situe à l'ouest du pays, à la frontière avec l'Union Européenne.

 

Par mesure de sécurité, les civils ont été évacués des alentours de la ville de Mukachevo, dans l'ouest du pays. Les militants ultra-nationalistes s'y sont regroupés, alors que les unités spéciales de la Garde Nationale, ainsi que les forces d'intervention de la police et les agents des services secrets ukrainiens (SBU) ont sécurisé les lieux. Le SBU a annoncé que « pour empêcher un massacre, les services de sécurité et le ministère de l'intérieur ont demandé à ce groupe armé illégal de déposer les armes et de se rendre ». Les autorités ont par ailleurs annoncé qu'elles feraient le nécessaire afin de désarmer et d’interpeller ce qu'elles appellent un « groupe de crime organisé ».

 

Des négociations ont eu lieu, dans la nuit de samedi à dimanche, mais aucun point d'accord n'a pu être établi. En conséquence de quoi, le SBU a annoncé que : « prenant en considération le danger pour les villageois de la zone dans laquelle les militants de Secteur Droit se sont barricadés, l'évacuation des civils, et surtout des enfants, était en cours ».

Les nationalistes, de leur côté, promettent de ne pas se rendre sans se battre. D'après Victoria Popovich, la porte-parole du procureur régional, ils sont en contact direct avec Dmitry Yarosh, le leader du parti. « Les gens en tenue de camouflage menacent de maintenir une résistance armée », a-t-elle expliqué à l'agence de presse UNIAN, précisant qu'une échéance de dépôt des armes avait été signifiée aux combattants.

 

Un conflit local et territorial

 

Les combats ont débuté localement, samedi 11 juillet, avant de prendre une tournure plus large. Dans l'après-midi du samedi, deux douzaines de combattants en tenue de camouflage et arborant les insignes du Secteur Droit avaient ouvert le feu dans des cafés, avant de s'attaquer, à l'aide de kalachnikovs, de lanceurs de grenades RPG-7 et d'autres armes, aux forces de police venues intervenir. L'organisation a fait paraître un communiqué dans la soirée de samedi, annonçant la mort de deux de ses membres et affirmant que « l'ensemble des branches militaires et politiques du Secteur Droit a été placé en état d'alerte ». Des membres de l'organisation ont entrepris de se mobiliser devant des bâtiments administratifs de Kiev, Lvov et Dnipropetrovsk. Les nationalistes exigent la démission du ministre de l'intérieur, Arsen Avakov.

 

Les autorités ukrainiennes ont immédiatement réagi aux incidents de Moukatchevo, qualifiants les actions des ultra-nationalistes « d'acte de terrorisme ». Pour le parti Secteur Droit, c'est la police, ainsi que les autorités locales, notamment dans la région de Moukachevo, qui sont à l'origine des violences. Le conflit, qui a débuté dans cette région de l'est de l'Ukraine, avait pour point de départ une guerre intestine entre les factions de Secteur Droit dans la zone, et le député de la circonscription, Mikhail Lanyo. Il a pris une dimension nationale avec la mobilisation des membres de Secteur Droit dans les grandes villes du pays.

 

« Secteur Droit », une force gênante en Ukraine

 

Le parti Secteur Droit est une force politique importante en Ukraine. Ses militants avaient notamment été en première ligne lors de la révolte de Maïdan qui avait conduit, en 2013, à la chute du président Viktor Ianoukovitch. Depuis, le parti, qui comprend une branche politique et une branche militaire, a hérité d'une forte influence dans le pays. Il dispose aujourd'hui de 10 000 militants dans tous le pays.

 

Lors du départ des insurrections, menés par les rebelles russophones, à l'est de l'Ukraine, c'est de nouveau Secteur Droit qui était intervenu en premier. Ils étaient en première ligne lorsque les combats ont commencé et ils ont encore gagné en influence. Une montée en puissance qui inquiétait, au sein de l'UE. Le président français François Hollande et la chancelière allemande Angela Merkel, notamment, avaient mis en garde l'Ukraine contre les dangers que pouvait représenter le parti pour le pays.

 

RT en français, 12 juillet 2015.

http://francais.rt.com/international/4235-louest-lukraine-senflamme-nationalistes-refusent-deposer-armes

 

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Les membres de "Secteur Droit" manifestent devant le parlement ukrainien,

à Kiev, le 11 Juillet 2015 (© Valentyn Ogirenko Source: Reuters)

 

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In English : http://rt.com/news/273184-ukraine-right-sector-standoff/ 

10/02/2015

Attaque ukrainienne sur une usine chimique de Donetsk, Yarosh est heureux !

Ignoble parmi les ignobles !   

Une attaque sur une usine chimique de Donetsk n’a pas fait de victimes

Une usine chimique a été touchée lors d’une attaque à Donetsk. Heureusement, pour le moment, il n'y a pas de danger immédiat de diffusion des produits chimiques dans la ville. Suivez ces événements avec le correspondant de RT Roman Kossarev.

Source : RT France

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Note de Kurgan : Une usine chimique a été touchée lors d’un énième  bombardement ukrainien sur Donetsk, et l'autre enc... de fils de truie de Dmitro Yarosh, du Pravy Sektor... félicite les artilleurs !!! Lorsqu'ils tireront sur une centrale nucléaire il leur fera envoyer des chocolats... 

Ignoble parmi les ignobles !