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10/08/2016

Bataillon Tornado - Les enfants victimes de la descente de l'Ukraine dans les abysses de la folie collective.

Ignobles parmi les ignobles ! 

Bataillon Tornado - Les enfants victimes de la descente de l'Ukraine dans les abysses de la folie collective.

Chaque jour voit de nouvelles révélations dans l'affaire du bataillon Tornado.
Rappelons que depuis le 2 août, le procès du chef de ce bataillon et de sept de ses hommes s'est ouvert à Kiev, pour crimes de guerre.

Non pas que Kiev ait réellement décidé de faire le ménage dans les rangs de ses bataillons spéciaux si utiles sur le front du Donbass, mais ceux-là commettaient des crimes tellement voyants qu'il fallait bien sauver les meubles face à la communauté internationale. On arrête donc le chef et quelques soudards, puis on redéploie les autres dans d'autres bataillons aussi criminels que le bataillon Tornado, et on lance la machine judiciaire.

Sauf que les autres soldats de ce bataillon, et d'autres aussi nauséabonds que le bataillon Tornado, ont décidé de ne pas laisser faire la justice. Manifestations violentes et menaces contre les autorités de Kiev n'ont pas manqué pour exiger la libération de ces « héros de l'Ukraine » (et au vu des crimes de ces personnes ce titre a de quoi donner envie de vomir).

Si jusqu'au procès, les crimes reprochés publiquement à ces soldats rassemblaient la cohorte classique des crimes de guerre (pillages, enlèvements, tortures, viols, meurtres), depuis le cinq août et les révélations du procureur militaire, la galerie des horreurs a vu s'ajouter les viols sur mineurs, y compris de très jeunes enfants. Confiants dans leur impunité, ces hommes se sont comporté pire que des animaux.

Les preuves de ces crimes sans nom ont été fournies par les téléphones portables des accusés, et ont été révélées afin de calmer les ardeurs des défenseurs de ce bataillon criminel. D'ailleurs au vu de l'horreur de leurs crimes, la député ukrainienne du parti Front Populaire Tatiana Chernovol a déclaré à la télé ukrainienne que « le député qui défend ces bêtes devrait lui aussi être mis en prison ».

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Lors d'une émission sur la chaîne TV "112 Ukraine", Tatiana Tchornovol, députée de la Rada du parti "Front populaire", est revenue sur l'affaire Tornado - bataillon de volontaires ukrainiens - qui défraie à nouveau la chronique kiévienne, et dont le procès en cours révèle l'horreur des crimes commis par les psychopathes de ce bataillon spécial engagé par Kiev sur le front du Donbass. / Thalie Thalie

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Mais pour huit soldats actuellement jugés, combien d'autres peuvent continuer leurs crimes en toute impunité ? D'autant plus qu'après l'appel de Nadia Savchenko à demander pardon aux gens du Donbass, Rouslan (Ruslan) Onishchenko, le chef du bataillon Tornado, a enregistré un message vidéo dans lequel il admet que lui et ses hommes ont utilisé leurs armes non seulement contre les soldats des deux Républiques Populaires, mais aussi contre leurs femmes, leurs mères, et leurs enfants.
Pour ce fou furieux et ses sbires, tous sont des séparatistes qu'il a considéré comme des traîtres et tué sans hésiter.

Il faut vraiment avoir touché le fond des abysses de la folie collective, pour considérer des enfants comme des terroristes ou des séparatistes tout juste bons à être violés et/ou éliminés. 

Combien d'enfants ont ainsi été assassinés par les membres de ce bataillon sous prétexte d'avoir été des séparatistes ? Et combien le sont encore à l'heure actuelle par les membres de ce bataillon encore libres ou ceux des autres bataillons aux principes « éthiques » comparables ? Seuls ces fous furieux le savent, et à la fin de cette guerre nous risquons fort de découvrir des charniers innombrables où les victimes de ces criminels seront retrouvées.

Il est temps pour l'ONU, les médias occidentaux et la communauté internationale de réagir (avec autre chose que de jolies paroles) devant de telles horreurs qui sont plus que prouvées, et qui ont lieu dans un pays ayant signé la charte des droits de l'homme et la convention des droits de l'enfant. Faute de quoi l'histoire, ainsi qu'un tribunal pénal international, jugeront ces pays, leurs journalistes et les institutions internationales comme complices volontaires de ces crimes, aux côtés des criminels qu'ils auront laissé faire par leur silence.

Christelle Néant, pour DONI Press.

Sources :

http://en.news-front.info/2016/08/08/tornado-militants-ad...
https://dninews.com/article/combatants-ukrainian-nazi-bat...
http://alawata-rebellion.blogspot.de/2016/08/la-psychopathie-ukrainienne-6.html

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Vidéo de leur procès, avec des éléments de leurs crimes,
sous-titrée en anglais (activer les sous-titres), âmes sensibles d'abstenir (-18) :

Novorossia, Donbass, Ukraine, armée ukrainienne, bataillon Tornado, crimes de guerre, torture, viols d'enfants, salopards, Rouslan Onishchenko, Semen Semenchenko, fils de truies, ignobles parmi les ignobles
Les fils de truies...

14/11/2015

Fabius : le Front al-Nusra « fait du bon boulot sur le terrain ».

Un commentaire aperçu sur le site Boulevard Voltaire
Tout (y) est dit !

* * * * *

Le 29 mai 2012, Fabius a déclaré que la France interviendrait contre le régime syrien.
Le 17 août 2012, Fabius a déclaré que le président syrien Bachar al-Assad « ne mérite pas de continuer à vivre sur la terre ».
Le 14 décembre 2012, s’élevant contre la décision de l’administration Obama de désigner le Front al-Nusra comme un groupe terroriste, Fabius a objecté que le Front al-Nusra « fait du bon boulot sur le terrain ».
Le 13 mars 2013, Fabius a annoncé que la France et la Grande-Bretagne allaient livrer des armes aux rebelles.
Apparemment, al Nosra fait aussi "du bon boulot" en France.

Marie-José Virchaux, Neuchâtel.

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Lire également : 

Carnage en plein Paris : au moins 127 morts et près de 200 blessés

Massacre en plein Paris : ce n’est qu’un tout début

13/11/2015

« Nous avons une bonne relation avec Azov », explique Muslim...

« Nous avons une bonne relation avec Azov »...

Rencontre avec Muslim, le commandant tchétchène
qui se bat en Ukraine contre les séparatistes pro-Russes

Note de K. : Un article signé Jack Losh, et publié sur Vice « poubelle » News en date du 12 août dernier. M’avait échappé jusqu’à présent, vu que je ne suis pas vraiment client de ce site de merde… mais j’en viens presque à le regretter !?! C'est du petit lait !
Muslim et ses « copains de goûter » de chez Azov et Secteur Droit
Copains comme cochons… les porcs.

* * * * * *

Le fait de savoir que le gâteau au caramel saupoudré de graines de pavot, a été confectionné par un groupe de volontaires locaux, a rassuré le commandant de la milice tchétchène — il ne sera pas empoisonné pendant son goûter. « Pour tout le reste, » dit-il en tendant une petite boîte en carton contenant un compteur Geiger, « Je vérifie le niveau de radioactivité. »

Habillé en tenue de combat, portant fièrement une impressionnante barbe noire et blanche, l'exilé tchétchène est connu sous le nom de guerre de « Muslim ». Nombre de ses anciens partenaires ont été empoisonnés par les services secrets russes, explique-t-il, et il n'est pas près de les rejoindre. Il a survécu jusqu'ici pour atteindre la quarantaine, malgré deux guerres dévastatrices entre la Tchétchénie et la Russie dans les années 1990, une décennie à vivre dans les montagnes du Nord Caucase, et maintenant 12 mois à combattre dans l'Est ukrainien, contre les séparatistes soutenus par le Kremlin.

Muslim est à la tête du bataillon « Sheikh Mansur » — du nom d'un résistant tchétchène du 18e siècle. Il s'agit d'un des trois bataillons islamiques combattant aux côtés des forces de Kiev dans l'est de l'Ukraine. Si des Tchétchènes combattent aux côtés des Ukrainiens, ils se retrouvent face à d'autres Tchétchènes, qui sont eux dans les rangs des séparatistes pro-Russes. 

Les Tchétchènes qui se battent pour l'Ukraine seraient une centaine. De l'autre côté, des centaines de Tchétchènes, fidèles au leader du pays Ramzan Kadyrov, soutiennent les séparatistes pro-Russes. En 2004, le président russe Vladimir Poutine avait fait confiance au jeune chef de guerre Kadyrov pour éteindre l'insurrection locale en Tchétchénie et lui a permis de diriger ce pays détruit par plusieurs conflits.

En plus de combattre des Tchétchènes et pour l'Ukraine, l'unité de Muslim a une autre particularité. Si en Europe occidentale, on associe souvent des groupes d'extrême droite avec l'islamophobie, le bataillon Sheikh Mansur se retrouve allié avec Secteur Droit, un mouvement paramilitaire ukrainien d'extrême-droite. Partout ailleurs, ces deux groupes seraient des ennemis naturels — mais ici, cette alliance est née d'une haine commune d'un ennemi : la Russie. 

(…)

Le groupe du Sheikh Mansur combat aussi aux côtés du Bataillon Azov, un mouvement pro-Kiev, dont les supposées tendances néonazies ont obligé les États-Unis à interdire aux soldats américains d'entraîner et d'armer ses membres (Note de K : mais oui mais oui... et c'est la marmotte qui met le chocolat dans le papier alu') . Le groupe nie tout projet extrémiste, tout en adoptant le symbole du Wolfsangel (crochet de loup) que l'on a associé avec la période de l'Allemagne nazie (plusieurs unités SS arboraient le symbole). Muslim assure que les milices disparates qui combattent pour l'Ukraine sont totalement unies.

« Nous avons une bonne relation avec les bataillons volontaires, dont Azov », explique Muslim à VICE News. « Nous combattons ensemble sur le front, partageons de nombreuses amitiés, et la religion ou l'appartenance ethnique ne sont jamais des sujets de tension. »
« Il n'y a rien de surprenant dans notre alliance — nous avons un ennemi commun qui se fiche de nous ou de nos territoires. Les hommes de mon unité sont juste des musulmans et n'ont aucun intérêt à convertir qui que ce soit. »

De tous les bataillons volontaires qui combattent avec les Ukrainiens, Muslim est sans doute celui qui parle le plus affectueusement de Secteur Droit. « Ils existent en dehors du système et combattent seulement pour leur territoire, pas pour l'argent, » ajoute Muslim. « Nous partageons cette vision. Ceux qui sont dans le système sont un peu différents de nous. En ce qui nous concerne, les combattants de Secteur Droit peuvent faire ce qu'ils veulent — nous sommes seulement ici pour nous battre contre la Russie. »

Dans le baraquement que Sheikh Mansur et Secteur Droit partagent, qui se trouve à une heure de route de la ligne de front, un combattant torse nu de Secteur Droit se prélasse au soleil derrière un voile couleur camouflage. Il partage la vision de Muslim quant à l'étonnante alliance, mais est un peu moins loquace sur la question. « Tchétchènes, Secteur Droit, » a commencé Vyjak en frappant son poing droit dans la paume de la main gauche, « Poutinekaput. »

Sergiy Vasilovich, le chef de la branche politique de Secteur Droit au Donbass, a développé un argumentaire identique, interrogé sur la relation de son groupe avec Sheikh Mansur. « Les bataillons volontaires sont comme un poing serré, totalement uni dans le patriotisme », nous dit-il. 

(…)

Après sept années en exil, apparemment entre la France et l'Ukraine, Muslim a rencontré en 2014 un autre rebelle tchétchène, le Général Isa Munayev — un personnage de premier plan chez les Tchétchènes qui combattent en Ukraine. Munayev a été blessé en 2006 lors d'une attaque contre-insurrectionnelle en Tchétchénie. II avait été emmené en Europe illégalement pour être soigné. Le Danemark lui avait alors accordé l'asile politique, où il a dirigé un groupe militant pour l'indépendance de la Tchétchénie — jusqu'à ce que les événements en Ukraine se présentent comme l'opportunité parfaite pour continuer son combat contre la Russie.

Il s'est rendu en Ukraine au printemps dernier, où il a été reçu par des officiers militaires de Kiev, qui cherchaient absolument des combattants expérimentés. Armé et équipé, Munayev a formé le bataillon Dzhokhar Dudayev — du nom d'un ancien président tchétchène et ancien leader de l'indépendance. Nombre de ses compatriotes faisaient partie du groupe armé — dont Muslim, qui restera à ses côtés quelques mois avant d'aller former le Sheikh Mansur — ainsi que des Azéris, des Géorgiens, des Ingouches et des Tatars.

En février, Munayev a été tué alors qu'il combattait aux côtés des forces ukrainiennes lors de la terrible bataille pour la ville de Debaltseve (Note de K : Debaltsevo en fait... vu qu'on parle Russe, dans cette ville, et non l'espèce de patois Ukrainien qui se veut une langue ! Mais bon, le journaliste est de chez Vice News...). Adam Osmayev, un Tchétchène anglophone (Note de K. : "anglophone" !?! Sans déconner... quelle surprise ! Etudes à Langley ?), l'a depuis remplacé, et Muslim a continué à opérer avec son propre bataillon. 

(…)

Dans ses rangs, le bataillon Sheikh Mansur compte des hommes qui ont combattu avec les forces anti-gouvernementales en Syrie. « Ils sont partis pour venir ici, parce que c'était devenu compliqué là-bas, » précise Muslim. 

(...) 

Jack Losh / Article source

meet-muslim-the-chechen-commander-battling-russia-with-some-unlikely-allies-body-image-1439296924.jpgGoûter et thé avec « Muslim » (Photo par Jack Crosbie)
Note de K : Ohlala, dis donc… le "p’tit goûter" avec Muslim…
C’est vraiment trop mignon ! Trooooop mignon !  

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Vice News est une chaîne d'information mondiale qui diffuse des documentaires sur des sujets d'actualité. Elle a été fondée en décembre 2013 en tant que filiale de la société Vice Media. Vice News diffuse des reportages sur différents sujets, y compris des événements non couverts par d'autres sources d'information. Vice News et sa société mère sont basés à New York, bien qu'elle ait beaucoup de bureaux dans le monde entier. (Wikipedia)

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A lire également !
(Cliquez sur le titre en bleu ci-dessous) 

Chechens and other islamists fight for kiev

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In the mosque ; the main Chechen leaders in Ukraine,
Adam Osmaev, second from left, and beside « Muslim » Cheberloevky.

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« Muslim » Cheberloevky and
Dmytro Yarosh
 
finished eating in any area in the front of Shirokino

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Dmytro Yarosh ( Note de K : chef du Secteur Droit / Pravy Sektor) 
and « Muslim » Cheberloevky 
posing with Sheikh Mansour Battalion members...

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Les copains de chambrée du bataillon Azov.
Mislamthropiques...

11/10/2015

Ne laissant derrière eux que cadavres et désolation...

Les djihadistes reculent en Syrie,

ne laissant derrière eux que cadavres et désolation.

 

10 octobre 2015.

 

 

Le 9 octobre l’armée syrienne aidée de l’aviation russe a libéré le village d’Al-Bahsa des terroristes, dans le nord de la province de Hama. L’équipe de RT s’y est rendue pour voir de ses propres yeux ce qu’ont laissés les combattants derrière eux.

Les terroristes qui se sont emparés du village appartiennent au Front Al-Nosra, affilié à Al-Qaïda en Syrie. Ils ont reculé devant l’avancée de l’armée syrienne, soutenue par l’aviation russe.

 

 

 

Le correspondant de RT Mourad Gazdiev, qui est allé dans le village libéré, a constaté la mort et les destructions que les terroristes ont laissé dans leur sillage.

Après s’être rendu sur place, le correspondant a découvert le village pratiquement désert. Une habitante du village en a expliqué la raison. « Dès l’arrivée des terroristes, ils ont commencé à abattre les villageois sans distinction », a-t-elle confié. Cependant, certains ont réussi à s’enfuir et se sauver dans un village voisin alors que plusieurs n’ont pas eu cette chance.

 

 

 

Les troupes syriennes stationnées sur place ont accompagné l’équipe de RT dans un site où des atrocités ont été commises par les djihadistes à Al-Bahsa.

En atteignant le site, l’odeur repoussante émanant des cadavres était difficilement supportable. « On dirait que c’est un jeune homme, ses mains attachées devant lui. D’après le sang recouvrant son visage, je dirais qu’il a reçu une balle dans la tête », a noté le correspondant en faisant savoir que d’autres corps se trouvaient alentour. Ils ont évidemment été tués lorsque les djihadistes occupaient cette petite ville.

 

La Russie a entamé une campagne militaire en Syrie à la demande de Damas, avec pour objectif d’éradiquer les terroristes du pays. Pour l’instant, l’armée russe a effectué près de 200 frappes sur les positions de l’EI en éliminant des camps d’entraînement, des nœuds de communications, des entrepôts de munition et d’autres cibles de Daesh

 

RT en françaisArticle source

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 Su-34

 

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Opération russe en Syrie,

deux chefs terroristes et 200 combattants abattus.

 

09 octobre 2015

 

 

Des avions russes Su-34M et Su-25SM ont réalisé 67 missions en 24h depuis la base de Hmeimim, détruisant au total 60 sites appartenant aux terroristes de l'Etat islamique, a annoncé le vice-directeur de l’état-major de l’armée russe, le général Igor Makouchev.

 

"Au cours des dernières 24 heures, 67 vols ont été effectués depuis la base aérienne de Hmeimim. Des avions Su-34M, Su-25SM ont frappé 60 sites des terroristes", a précisé le général. 

 

L'aviation russe a attaqué les postes de commandement et de communication, les dépôts et les bases d'entraînement des terroristes dans les provinces syriennes de Raqqa, de Lattaquié, de Hama, d'Idlib et d'Alep, a-t-il poursuivi.

 

Les avions ont détruit au total six postes de commandement et de communication, six dépôts de munitions et de carburant, 17 camps et bases d'entraînement des terroristes, a précisé le responsable.

 

Lors des frappes contre l’état-major du groupe terroriste Liwa al-Haqq, deux commandants et environ 200 combattants ont été abattus. En outre, suite à l'attaque contre une base des terroristes et un dépôt de munitions près d'Alep, une centaine de combattants ont été anéantis, a-t-il ajouté.

 

Sputnik / Article source.

 

 

 

11/07/2015

Des bataillons islamistes contre Donetsk et Lougansk.

Des bataillons islamistes

contre Donetsk et Lougansk.

 

Plusieurs bataillons islamistes sont engagés, côté ukrainien,

contre les Républiques populaires de Donetsk et Lougansk. 

 

Selon le New York Times, il s’agirait des bataillons Cheikh Mansour et Djokhar Doudaïev, composés principalement de Tchétchènes venant de Géorgie et d’Ouzbékistan et du bataillon Crimée, composé de Tatars [1]. Ces groupes sont liés aux nazis de Pravy Sektor et ne touchent aucun salaire du gouvernement ukrainien, précise le journal.

Le quotidien n’a pas trouvé de trace d’une implication états-unienne. 

 

Pourtant, comme Thierry Meyssan l’a révélé il y a plus d’un an [2], la CIA coordonne les nazis et les islamistes depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. Concernant l’Ukraine, la CIA avait organisé un « Congrès anti-impérialiste » (comprendre anti-Russe), le 8 mai 2007, à Ternopol (ouest de l’Ukraine), auquel participaient déjà les nazis ukrainiens et les islamistes du Caucase. La coordination qui fut créée ce jour-là porta Dmytro Yarosh (le chef du Pravy Sektor) à sa présidence et reçut la bénédiction de Dokou Oumarov (le cinquième président de l’Émirat islamique d’Itchkérie, puis l’émir du Caucase).

 

En décembre 2013, des islamistes tatars étaient soudainement revenus du Proche-Orient, où ils combattaient contre la République arabe syrienne, afin d’encadrer la révolution colorée de la place Maïdan [3].

 

Par ailleurs, actuellement les officiers de l’Émirat islamique en Irak et au pays de Cham ont largement été remplacés par des Tchétchènes, au point que le russe est devenu la langue de l’état-major de Daesh en remplacement de l’arabe.

 

Réseau Voltaire, 08 juillet 2015

http://www.voltairenet.org/article188093.html   

 

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[1] “Islamic Units Help Ukraine Battle Rebels. Stocked With Chechens Eager to Defy Russia”, Andrew E. Kramer, The New York Times, July 8, 2015.

 

[2] « La CIA coordonne nazis et jihadistes », par Thierry Meyssan, 

Al-Watan (Syrie), Réseau Voltaire, 19 mai 2014.

 

[3] « Des jihadistes assurent le service d’ordre des manifestations à Kiev », 

Réseau Voltaire, 4 décembre 2013.

 

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27/05/2015

Mozgovoï assassiné !

Ukraine, Novorossiya, Macédoine…

Retour sur l’actu’ des derniers jours. 

 

( Désolés d’avoir été peu présents sur nos blogs durant la dizaine écoulée,

nous reprendrons un « rythme de croisière » passé début juin )

 

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25 mai 2015

 

Jacques Frère, pour NationsPresse.info

 

Ukraine / Donbass :

 

"Covert Action" contre la Nouvelle Russie

 

Selon des informations du service de renseignement de l’Armée orthodoxe russe (entre autres), une Covert Action (opération clandestine ou action sous couverture) nommée Sledge Hammer serait en cours, encadrée par des « conseillers » US et des contractors, appuyée sans aucun doute par la CIA, la DIA et d’autres « agences » occidentales, contre les républiques indépendantistes du Donbass.

Cette manœuvre subversive aurait pour objectif l’élimination des principales têtes militaires et politiques de la Nouvelle Russie et serait secondée par une autre opération : Vent du Nord, ciblant les moyens économiques, les infrastructures et les communications de deux régions sécessionnistes. Cela expliquerait le retard pris par le commandement ukrainien pour lancer son offensive (prévue initialement début avril). Une fois la Nouvelle Russie décapitée et désorganisée, l’attaque pourrait alors être lancée sur une vaste échelle.

Reste à savoir comment les FAN vont réagir et surtout de quelle manière en Russie on traitera le problème. Car il s’agit bien là d’une aide militaire directe des USA et de l’OTAN au régime de Kiev.  

 

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L’ancien chef du service de renseignement extérieur ukrainien, Mykola Malomuzh (photo ci-dessus), a reconnu que le commandant de la brigade « Prizrak », Alexei Mozgovoï, a été éliminé par la « guérilla ukrainienne » qui « n’est pas sous le contrôle des forces armées de l’Ukraine ». Comme il n’y a pas de « guérilla ukrainienne » à l’intérieur des républiques indépendantistes, on l’aura compris, ce sont des contractors qui ont fait le boulot. La thèse des mercenaires chasseurs de primes, que nous évoquions il y a deux jours, s’étoffe.

Ajoutons aussi que l’inénarrable néonazi Igor Mosiychuk, des Patriotes ukrainiens, a déclaré qu’il connaît « personnellement ceux qui ont tué » Mozgovoï… A vérifier !

Ce général ukrainien a expliqué à la télévision kiévienne que de telles opérations allaient se poursuivre. Les craintes du renseignement de Nouvelle Russie, que nous évoquions hier, sont donc bel et bien fondées.

Les troupes ukrainiennes continuent néanmoins d’utiliser la « trêve » pour continuer de se préparer pour une attaque de grande envergure. Cependant, en raison du moral très bas des troupes, du manque d’aguerrissement et de l’impréparation du personnel militaire, l’objectif principal des autorités de Kiev se concentre en ce moment sur l’emploi de mercenaires contre les unités des forces armées indépendantistes, en plus des pilonnages réguliers de zones urbaines pour toucher des civils et la destruction de l’infrastructure du Donbass.

(…)

  

Un an de crimes « pro-européens »

 

Bientôt un an de pouvoir pour le boucher de Kiev, Petro Porochenko, un an de guerre, de tueries, de massacres en tous genres, de déportations de populations, de destructions à tous les niveaux, de divisions de ce qui reste de son pays, d’écroulement économique et social, un an de gâchis « proeuropéen ». Porochenko est arrivé au pouvoir le 7 juin 2014, à la suite d’élections contestables le 25 mai où quelque 7 millions de ses compatriotes en étaient tout bonnement exclus de facto car ces russophones et chrétiens orthodoxes sont considérés comme des « sous-hommes », selon l’expression de son Premier ministre Arseny Yatseniuk, donc indésirables dans l’Ukraine « proeuropéenne ». Avec la mise sous tutelle US, l’objectif premier du régime mis en place de force en février 2014 est l’éradication de 7, tout d’abord, puis 20 millions de personnes en Ukraine au final, par une galicisation culturelle et linguistique à outrance, accompagnée de conversions de force à la secte uniate, à défaut par une expulsion généralisée ou par un génocide… reconnu officiellement par Yatseniuk auprès d’un journaliste français il y a peu.

 

Note de Kurgan,  pour plus de détails, cliquez sur :

>http://gaideclin.blogspot.fr/2015/05/apres-sa-rencontre-avec-valls.html

(…)

 

Jacques Frère

 

Pour lire l’intégralité de l’article, regarder les vidéos, etc…

Cliquez sur : http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/ukraine-donbass-covert-action-contre-la-nouvelle-russie

 

 

Le district Kievsky de Donetsk, a été bombardé dans la nuit du 18 au 19 mai 2015 vers .

Un civil a été tué dans son appartement, d'autres ont été blessés.

( Voir à ce sujet : https://www.youtube.com/watch?v=nXjUy... )

Les médias ukrainiens ont de nouveaux accusés les "terroristes" qui "s'auto-bombardent" et "s'auto-tuent".

Sauf que… un autre reportage fut diffusé par un de leurs confrères dans la soirée du 19…Mince alors…

Vidéo de Anatoly Shariy: https://www.youtube.com/watch?v=fDqHq...

Sous-titres / source : Thalie Thalie

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25 mai 2015, Erwan Castel

 

Cet après midi, un pope orthodoxe est venu bénir les combattants de l'unité, tandis qu'à l'horizon les nouvelles et les grondements de l'artillerie ukrainienne, de plus en plus sombres, annoncent le retour prochain des orages d'acier...

Les visages des volontaires, éclairés par les flammes des cierges tenus entre leurs mains jointes, étaient graves et sereins et les ombres de lumière dansant sur les mâchoires fermées donnaient à ces silhouettes au regard de feu, semblance à ces statues héroïques émergeant de la pierre des vieilles cathédrales...

L'assassinat de Mozgovoï, le commandeur du bataillon "Prizrak", semble bien porter la marque infecte d'un commando ukrainien, et que d'autres leaders de Novorossiya seraient les prochaines cibles d'une liste noire précédant l'offensive...

Sur le terrain, les reconnaissances ukrainiennes se font de plus en plus offensives, générant des combats nocturnes d'une violence et d'une durée sans cesse en augmentation...

La nuit dernière, tandis que les bombardements s'intensifiaient sur Gorlovka, les "ukrops" menaient de violents assauts sur Avdeevka et Peski. Les hôpitaux de Donetsk tournent désormais à plein régime...

La guerre va reprendre très bientôt, quand, où et comment ? nul ne le sait, mais le front ressemble désormais à un mortel élastique qui se tend chaque jour un peu plus : il va casser, c'est inévitable, mais quand c'est la question...

Ce qui est sûr c'est que les accords de Minsk, aujourd'hui ne veulent plus rien dire à part une nouvelle fois avoir été une billevesée diplomatique destinée à sauver l'armée ukrainienne après la déroute de Debaltcevo et de la faire renaître de ses cendres.

Porochenko et sa clique d'assassins veulent entraîner l'Europe dans une guerre totale pour tenter de sauver leur navire au gouvernail cassé, ils n'ont plus rien à perdre, car ils "ne passeront pas l'été"...

Seul les dieux sont autorisés à juger nos ennemis, mais nous organiserons le rendez-vous, et le compte à rebours semble être engagé...

 

Erwan Castel

http://alawata-rebellion.blogspot.fr/

 

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24 mai 2015

 

Jacques Frère, pour NationsPresse.info

 

Ukraine / Donbass :

 

Pas de guerre sans haine pour Kiev

 

Il n’y a pas de guerre sans haine dans le Donbass, surtout pas du côté de Kiev.

Le régime « pro-européen» fait la guerre à tout un peuple, et de la manière la plus odieuse qui soit : pilonnages des zones résidentielles sans objectif militaire, exécutions sommaires, assassinats collectifs, déportations de civils, pillages et même élimination physique de chefs militaires en pleine « trêve ».

C’est une politique de terre brûlée que la junte pratique à l’encontre des deux régions sécessionnistes, accompagnée de nettoyage ethnique génocidaire.

Face à la barbarie kiévienne, les habitants du Donbass n’ont donc pas vraiment le choix : fuir en Russie ou se battre jusqu’à la victoire.

 

Le renseignement militaire des forces de Nouvelle Russie croit savoir que Kiev est prêt à déployer 85 groupes subversifs sur les territoires indépendantistes, incluant des mercenaires étrangers, afin de déstabiliser le Donbass. Quelques jours avant l’assassinat de Mozgovoï et de ses accompagnateurs, ce même renseignement signalait de possibles attaques de la part de groupes subversifs infiltrés.

Ces commandos impliqueraient des éléments des forces spéciales de pays membres de l’OTAN, dont des États-Unis, de même que de la Géorgie et les États baltes.

Ces éléments subversifs seraient camouflés en miliciens ou en civils. Leurs objectifs seraient, entre autres, la destruction des infrastructures de transport, économiques et sociales des républiques indépendantistes et l’élimination de commandants d’unités de combat et de chefs politiques.

 

Attention, images très dures (+18)

 

 

 

Attention, images très dures (+18)

Voilà comment Kiev fait la guerre : assassinat d’un milicien et de sa femme enceinte,

probablement par des éléments du « bataillon Donbass »

 

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Kiev derrière l’assassinat de Mozgovoï ?

 

L’assassinat du colonel Alekseï Borisovich Mozgovoï, 40 ans, semble bien être l’œuvre d’un groupe de mercenaires chasseurs de primes travaillant pour le camp kiévien. Même si nous en sommes encore au stade de l’hypothèse, plusieurs sources russophones et ukrainiennes mettent en avant des informations pertinentes depuis 24 heures sur le drame qui a eu lieu en fin de journée d’hier. Le convoi était composé de trois véhicules (un SUV Toyota noir, une camionnette blanche et un SUV Chevrolet vert). Au passage des véhicules, une première mine a explosé, stoppant le convoi, puis une seconde, ce qui a permis de déclencher l’embuscade sur quatre angles de tirs différents. Mozgovoï et ses accompagnateurs n’avaient donc aucune chance de s’en sortir. L’assaut a été donné vers 17h30 (heure locale) dans les environ de Mikhaïlovka, un carrefour sur l’axe Perevalsk – Lugansk (M04), à 6 km à l’est d’Alchevsk.

L’explosion a immédiatement tué Mozgovoï ses trois accompagnateurs (dont sa porte-parole Anna), les trois autres ont été éliminés à l’AK-74.

 

> https://www.youtube.com/watch?v=Mx31_vn6-i8

 

Attention images très dures

 

Aleksandr Gladky, le chef du groupe Tini (Les ombres) qui aurait commis cet attentat, revendique une récompense de 300.000 euros. 100.000 euros auraient déjà été offerts pour les informations ayant permis l’embuscade. Ces montants devraient être transférés au fonds de défense de l’Ukraine.
Il reste des interrogations surprenantes qui sont pour le moment sans réponse au sujet de la mort de Mozgovoï.

Précédemment, il avait survécu à plusieurs tentatives d’assassinat, dont la dernière fin de mars qui était une évidente provocation visant à déstabiliser la situation politique au lendemain de la chute de la poche de Debaltsevo. Il semble étrange qu’il ait été tué presque exactement au même lieu de cette précédente tentative.

Le fait que ses assassins semblent avoir tendu leur embuscade à cet endroit suggère un degré de connaissance de l’intérieur des lignes républicaines suffisamment affiné (ce qui impliquerait sans doute le renseignement de pays de l’Alliance atlantique) ou une faille de sécurité du dispositif défensif des FAN pour le moins très inquiétante.

Il y a aussi quelques indications troublantes comme quoi Mozgovoï aurait eu une certaine forme de prémonition qu’il allait être tué.

Certes, c’est incontestablement un coup dur à la fois pour les forces de Nouvelle Russie et pour ceux qui entendent rester autonomes vis-à-vis de manœuvres destinées in fine à corrompre tous les espoirs d’indépendance dans le Donbass et au-delà. Mais, finalement, ce crime ne remet pas en cause l’existence des républiques de Donetsk et de Lugansk, comme il aurait pu le faire il y a un an.

 

Vers l’offensive d’été…

(…)

 

Plusieurs observateurs et experts planchent en ce moment sur le ou les scenarii les plus probables quant à la confrontation dans le Donbass cet été.

Voici ce que nous pouvons globalement retenir :

 

- L’objectif principal des forces ukrainiennes reste immanquablement Donetsk pour son symbole politique fort. Les troupes d’assaut de Kiev tenteront de reprendre l’aéroport par une attaque frontale, puis perceront en direction du centre-ville par trois axe : au nord par Avdeevka, à l’ouest par Peski-Marinka, au sud par une progression à partir de Volnovakha en remontant la N20.

- Aussi, une percée sur Shirokino (au sud) et une autre vers Lugansk-Pervomaïsk (au nord) semblent être des objectifs secondaires destinés plutôt à leurrer l’adversaire.

- Comme à l’été dernier, les forces de Nouvelle Russie laisseront les troupes ukrainiennes progresser, sans doute s’enfoncer un peu dans leur dispositif, afin de contre-attaquer, de les encercler et de les anéantir dans un chaudron.

Mais pas partout :

 

. Sur le nord et l’ouest de Donetsk, les FAN maintiendront un coup d’arrêt, ou des manœuvres de freinage (selon la situation tactique), profitant de la configuration très urbanisée de cette zone pour éliminer les unités mécanisées ukrainiennes les unes après les autres.

. Au sud, par contre, nous sommes en terrain découvert. Il est donc probable que les FAN opèrent une manœuvre de freinage du groupe tactique d’assaut ukrainien progressant du sud-ouest vers le nord-est, lui permette de s’enfoncer, avant de contre-attaquer par le flanc Est avec leurs forces positionnées au préalable vers Starobeshevo, afin d’isoler puis d’encercler cette force mécanisée au niveau de Volnovakha – Dokuchaevsk, puis de la réduire à néant comme pour la poche d’Ilovaïsk en août dernier.

 

- Il n’est pas exclu que deux ou trois autres contre-attaques se développent à partir de Makeevka et de Gorlovka pour prendre à revers le groupe tactique ukrainien sur Avdeevka, l’encercler et le réduire lui aussi. On peut aussi envisager une percée républicaine sur Peski-Marinka comme manœuvre de dégagement afin de faciliter les contre-attaques au nord et au sud de Donetsk.

- Du côté de la République populaire de Lugansk, une attaque en direction de Lisichansk-Severodonetsk et/ou d’Artemovsk (avec percée préalable sur Popasna) peut être envisagée ; l’effort se portant ensuite en direction de Slaviansk.

- Au sud, dans un second temps, il n’est pas exclu pour les FAN d’attaquer les lignes de défenses ukrainiennes au niveau de Pavlopol-Granitnoe au moyen d’un groupe tactique positionné au préalable vers Telmanovo. Puis, une fois la percée réalisée, il s’agirait d’encercler Mariupol.

 

La puissance stratégique globale des forces de Nouvelle Russie est incontestablement plus élevée que celles de Kiev. Après plus d’une année de conflit, ces dernières ont perdu énormément de leurs capacités, tant en matériels qu’en combattants aguerris.

 

Il est important de souligner que tout cela n’est que pures théories et spéculations. A la guerre, ce sont très souvent les hypothèses que l’on n’ose imaginer qui se révèlent être les bonnes.

(…)

 

Shirokino, village martyr.

 

Seuls 35 civils, dont un adolescent de 14 ans, restent dans Shirokino, où environ 60% des maisons sont complètement détruites et l’ensemble des infrastructures hors de service. Pour l’essentiel, ce sont des gens âgés de plus de 50 ans. Il y a des personnes de 80 ans.

La bataille pour ce village dure depuis près de trois mois. Il est très difficile de trouver même 5 m² de terrain sans impacts de balles ou éclats d’obus.

Dans l’ouest immédiat de Shirokino, les affrontements ponctués de pilonnages à l’artillerie lourde ne cessent pas. Les FAN ont renforcé leurs positions, mais elles déplorent de nombreux blessés. En face, outre les paramilitaires néonazis « d’Azov », les mercenaires islamistes tchétchènes et les oripeaux de « Donbass », il y a des « contractors » de sociétés militaires privées anglophones, baltes et polonaises. C’est grâce à eux que la pression sur ce petit village côtier peut être maintenue depuis si longtemps.

Dans la journée, les accrochages se sont soldés, du côté ukrainien, par un combattant de ce qui reste de la dernière compagnie de « Donbass » qui a été grièvement blessé.

Et pour terminer, le bon sens vient encore une fois de Moscou. Le président russe, Vladimir Poutine, a promulgué samedi une loi qui permet aux autorités d’interdire les organisations installées en Russie financées par l’étranger, car considérées comme « indésirables » puisqu’il s’agit pour l’essentiel d’entités destinées à nuire à la stabilité du pays.

(…)

 

Jacques Frère

Pour lire l’intégralité de l’article, regarder les vidéos, etc…

Cliquez sur : http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/ukraine-donbass-pas-de-guerre-sans-haine-pour-kiev

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23 mai 2015

 

Jacques Frère, pour NationsPresse.info

 

Ukraine / Donbass :

 

Aleksei Mozgovoi, a été abattu ! 

 

Dans la journée de ce samedi 23 mai, le commandant de brigade mécanisée « Prizrak » Aleksei Mozgovoi a été abattu par des hommes armés circulant dans une voiture non identifiée sur la périphérie de Mikhailovka près d’Alchevsk. En tout il y a eu 7 tués, dont 3 hommes de sa garde, y compris son chef du service de sécurité. Le groupe voyageait dans trois véhicules qui ont heurté une mine puis ont été pris sous des tirs nourris d’armes automatiques. Le SUV Toyota Sequoia qui transportait Mozgovoï est criblé d’impacts, y compris de tirs de mitrailleuses. Une enquête est en cours.

 

Le procureur général adjoint de la République populaire de Lugansk, Sergueï Gorenko, a confirmé la mort de Mozgovoï. Il était l'un des derniers commandants d'unité réellement indépendant. Après la chute de la poche de Debaltsevo, il avait déjà échappé à une tentative d’assassinat. Mozgovoï était un des plus prestigieux et des plus efficaces commandants d’unité des forces de Nouvelle Russie.

Ayant conservé son franc-parler et son indépendance politique, Alekseï Mozgovoï n’hésitait pas à afficher parfois sa réprobation de certains actes qu’il jugeait abusifs ou nuisibles à la Nouvelle Russie, comme la mise sous tutelle d’une partie des unités indépendantes, comme la sienne, dans le cadre de la réorganisation des forces armées des deux républiques indépendantistes. Il pouvait donc gêner certaines personnes et aurait donc eu le sort d’Aleksandr Bednov, chef du groupe spécial « Batman » et de la 4e brigade, abattu il y a quelques mois par un groupe armé lié à la présidence de la RPL.

Il était aussi un des chefs militaires les plus craints des forces de Kiev. A ce titre, il représentait une cible privilégiée pour le commandement ukrainien et les forces spéciales des pays qui soutiennent le régime de Kiev.

Selon le vice-commandant de la milice, Sergey Kozlov, l’assassinat a été commis par des groupes de sabotage et de reconnaissance des forces ukrainiennes.

Mozgovoï et un des chefs cosaques du Don, Pavel Dremov, venaient conjointement de signer un appel pour que la Fédération de Russie soutienne plus activement le combat de la Nouvelle Russie. Cette déclaration avait été envoyée le 19 mai, au président de la Douma, Sergueï Narychkine (un proche de Poutine), et au président du Conseil de la Fédération de Russie Valentin Matvienko.

 

Principale source

 

Via : http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/ukraine-donbass-le-chef-de-la-brigade-prizrak-aleksei-mozgovoi-abattu

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Erwan Castel, 23 mai 2015.

http://alawata-rebellion.blogspot.fr/2015/05/un-homme-vient-dentrer-dans-la-legende.html

 

Mozgovoï assassiné !


De retour du front, où, dans notre secteur, toute la nuit durant les forces ukrainiennes ont bombardé les positions républicaines au Nord de Marienka, la plus grande déflagration nous attendait à notre base lorsque nous apprenions avec tristesse la disparition d'Alekseï Mozgovoï, victime d'un lâche attentat ce samedi 23 mai.

Mozgovoï incarnait dans toute sa dimension passionnelle et même libertaire cet engagement total pour la défense d'un sanctuaire. Ce chef de guerre incontesté, par delà les critiques (inévitables) que provoquaient ces prises de position et son franc parler, vient de sceller de son sang une pierre d'angle de l'Histoire de la Novorossiya...

Que les dieux des combats l'accueillent comme il le mérite au banquet du Walhalla, car cet homme, cet insoumis qui a fait don de sa personne à sa patrie, mérite notre respect éternel et n'en doutons pas, son esprit planera toujours et encore au dessus de nos champs de bataille, nous apportant alimentant notre courage devant les monstres qui viennent pour mourir sur nos remparts...

 

Erwan Castel

 

Est-ce cette intuition qui caractérise les grands combattants ou cet appel de la Camarde qui rodait depuis des mois, de plus en plus pressante autour de lui, qui poussa Mozgovoï à écrire lui-même son épitaphe ? 


Не плохо в мае умереть,
Могильщику копать удобно.
И соловьи всё будут петь,
В последний раз, так бесподобно.

Под грохот первых майских гроз,
Вместо унылых отпеваний...
И дождь, прольётся вместо слёз,
Он смоет грусть воспоминаний.

Могильный холмик приютит,
Под покрывалом трав зелёных.
Пусть даже крест там не стоит,
Среди берёзок утомленных.

Под шелест листьев молодых,
Что только к жизни потянулись.
Пока ещё нет трав седых,
А только, только всё проснулось.

Не плохо в мае умереть...
Остаться в свежести весенней.
И хоть не смог я всё успеть,
Но не осталось уж сомнений...
Не плохо, в мае умереть...

Алексей Мозговой. 
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Mourir en mai n’est pas si mal
La tombe est facile à creuser
Que chantent encore les rossignols
Une dernière fois, incomparable

Le fracas des premiers orages
Au lieu de tristes funérailles…
Qu’en fait de larmes coule la pluie
Des souvenirs lave la peine.

La petite butte de ma tombe
Sous l’herbe verte m’abritera
Pas la peine d’y planter la croix,
Parmi les bouleaux alanguis.

Sous le murmure des jeunes feuilles
Qui s’ouvrent tout juste à la vie
L’herbe n’a pas encore blanchi,
Tout vient seulement de s’éveiller.

Mourir en mai n’est pas si mal…
Rester dans la fraîcheur du printemps.
Sans avoir pu tout accomplir,
Au moins j’ai fini de douter…

Mourir en mai n’est pas si mal…

Alexeï Mozgovoï
 

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[eng subs] LPR briefing on Alexei Mozgovoi assassination / Kazzura

 

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22 mai 2015

 

Roland Machefer, pour NationsPresse.info

 

Tentative de déstabilisation US de la Macédoine

 

Alors que l’on vient d’apprendre que l’avion du Premier ministre macédonien vient de faire un atterrissage d’urgence à Zürich, il est utile de rappeler que la Macédoine est victime d’une opération de déstabilisation à grande échelle depuis plusieurs semaines. D’un côté, les bandes armées islamo-mafieuses et ballistes (extrémistes de droite) de l’UCK et de ses dérivés cherchent à la fois à sécuriser leurs corridors de narcotrafiquants, à conquérir le pouvoir et rattacher la Macédoine à la « Grande Albanie » comme au Kosovo. De l’autre, les USA entendent bien refaire le coup de Maïdan qu’ils ont réussi à Kiev pour empêcher ce pays de basculer dans le camp russe, alors qu’un projet de gazoduc russe est en cours et contre les intérêts de grosses firmes US en Europe du Sud-Est.

 

En raison d’un sabotage délibéré du projet de gazoduc South Stream par l’Union européenne, sous pression américaine, la Russie a modifié son plan : faire arriver le gaz en Grèce en passant par la Macédoine. Aussi, Washington a immédiatement réagi et a lancé un processus de déstabilisation de la Macédoine. Conduit par des terroristes de l’Armée de libération du Kosovo (UCK) et d’autres acteurs des « révolutions de couleur », cette opération noire (Covert Action) se déroule sous la supervision de la sous-secrétaire d’État américaine pour les Affaires européennes et l’Eurasie, Victoria Nuland. La même qui avait supervisé le putsch de Kiev en janvier-février 2014.

Cette opération de déstabilisation vise à la fois à mettre la main définitivement sur l’ensemble des Balkans, et à saboter le gazoduc « Turkish Stream », qui doit transporter du gaz russe vers la Turquie puis en Grèce, et ensuite en Serbie en passant par la Macédoine, projet auquel s’oppose le Département d’État. Mais le gouvernement américain vise plus largement à empêcher les pays européens à opter pour une politique indépendante de Washington.

(…)

 

Pour lire la suite, cliquez sur :

http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/tentative-de-destabilisation-us-de-la-macedoine

 

Sur le sujet, lire également : http://www.voltairenet.org/article187566.html

 

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02/05/2015

Ukraine : Provocations, répression, rafles et tortures « pro-européennes »...

Ukraine/Donbass :

 

Provocations, répression, rafles

et tortures « pro-européennes » ! 

 

Selon l’hebdomadaire britannique The Economist, l’économie ukrainienne a affiché en 2015 les pires résultats au niveau mondial. Voilà où a mené le coup d’Etat «pro-européen» du Maïdan : la misère, la guerre, les déchirements de toutes parts, l’anéantissement prévisible d’un pays. Aussi, le pouvoir multiplie les provocations de toutes sortes, accentue la répression contre toute forme d’opposition, torture, rafle, tue les habitants du Donbass avec son artillerie lourde. La bête, blessée, est devenue particulièrement méchante et dangereuse. Son agonie sera terrible…

 

Alors que Kiev cherche à tout prix à provoquer une riposte de grande ampleur de la part des forces de Nouvelle Russie sur la ligne de front, afin d’inciter l’OTAN à finalement intervenir directement, la Russie a affirmé ne pas pouvoir accepter de casques bleus dans le Donbass sans le consentement de toutes les parties impliquées dans ce conflit. Or, pour le régime « proeuropéen », seule la partie « ukrainienne » a droit de cité dans les négociations, Kiev refusant de reconnaître les droits les plus élémentaires aux populations du Donbass. Et c’est justement pour tenter d’impliquer encore plus l’Alliance atlantique dans ce conflit, et l’étendre de facto à l’ensemble de la région, que des « instructeurs » américains, polonais, canadiens, britanniques et même géorgiens sont présents sur le sol ukrainien. D’ailleurs, les GI’s se sont déjà distingués pour leur savoir-faire…

 

A peine les instructeurs de la 173e brigade de parachutistes US ont-ils pris leurs quartiers en Ukraine dans le cadre d’une période de manœuvres et de formations d’unités de l’armée et de paramilitaires, qu’ils se sont permis de s’illustrer dans une discothèque de Lviv (Galicie) en la saccageant, ivres et arrogants, molestant les clients, les injuriant. C’est sans doute cela que le maître de Kiev, Porochenko, qualifiait d’ «expérience inestimable» quand il a accueilli en vassal servile ces représentants de la soldatesque états-unienne.

 

Comme au Kosovo et en Bosnie dans les années 1990, les ONG occidentales et les journalistes de pays membres de l’OTAN fournissent les contingents les plus importants d’espions dans les zones de conflit, le Donbass n’y échappe pas, hélas ! Fin février-début mars, six membres de l’International Rescue Committee dirigés par le chef des opérations humanitaires Bryce Perry sont arrivés à Donetsk sous prétexte d’aider la population locale et ont immédiatement débuté leurs activités dans la zone de la ligne de front. L’enquête menée par les services de sécurité de la République populaire de Donetsk a permis de découvrir que les membres de cette mission avaient réuni des informations sur le potentiel militaire des indépendantistes. En outre, du matériel d’écoute électronique a été découvert dans les locaux occupés par ce groupe, des outils de travail bien surprenants pour une simple ONG « humanitaire » (source).

 

Et dans la journée, sur le secteur de Donetsk, un groupe de saboteurs potentiels a été arrêté par les forces spéciales de Nouvelle Russie.

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Carte de la situation militaire sur la ligne de front. Par rapport à la carte précédente, mise en ligne le 18 avril, on note une forte augmentation des actions des groupes tactiques mécanisés des forces de Kiev.

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Désormais, au nord de la ligne de front, la consommation et la vente aux militaires et aux paramilitaires ukrainiens de boissons alcoolisées (y compris de la bière) est prohibée. C’est une décision des autorités kiéviennes qui affrontent depuis le début des opérations répressives les aléas de l’ivrognerie proverbiale de leurs troupes, y compris en première ligne. Dernièrement, plusieurs incidents ont coûté la vie à nombre de militaires des suites de soirées (et même de matinées) bien arrosées. Outre le fait que l’on peut s’étonner que cette décision de bon sens (bien que trop tardive) ne concerne que la partie nord de la ligne de front (nord et nord-ouest de Lugansk en somme), on note en outre qu’aucun moyen efficace ne semble avoir été mis en œuvre pour garantir l’interdiction de consommation d’alcool…

 

L’offensive qui se prépare…

 

(...) Depuis plusieurs jours, les troupes ukrainiennes ont intensifié leurs pilonnages contre les zones résidentielles des grandes villes comme Gorlovka et Donetsk. Cela fait deux nuits consécutives que des tirs ont été entendus dans toute la capitale du Donbass. L’impression générale est que nous sommes revenus au même point qu’il y a trois mois. D’autant que la pression kiévienne ne faiblit pas au nord-nord-ouest de Donetsk (Spartak-Avdeevka) et à l’ouest comme au sud-ouest de la grande agglomération.

 

La milice a signalé que dans la nuit du 30 avril, à la périphérie de Donetsk, plusieurs reconnaissances offensives kiéviennes avaient été lancées. Elles ont toutes été repoussées, les troupes ukrainiennes furent contraintes de se replier sur leurs positions initiales. Le commandant de l’unité paramilitaire « Karpatska Sich » Oleg Kutsyn (lié à Svoboda) a reconnu avoir subi des pertes (des morts et des blessés) dans ses rangs. La nuit dernière, deux des sept groupes subversifs ukrainiens engagés pour pénétrer le dispositif républicain auraient été éliminés. La police de la ville et l’équipe militaire de réaction rapide (SOBR) se maintiennent en alerte.

 

(...) Autre point chaud de la ligne de front : l’est de Mariupol. Dans la soirée du 29 avril, Shirokino a encore subi une attaque d’environ 40 minutes de la part d’un détachement du « régiment » (sic) de néonazis « Azov ». Les assaillants auraient eu 3 blessés. Le 30 avril au matin, à partir de 09h10, des frappes de mortiers ont atteint le village, occasionnant des pertes parmi les rares civils qui y résident encore, dont un homme de 45 ans qui est décédé à l’hôpital.

 

Face à la permanence de ces coups de forces, essentiellement de la part d’ « Azov » et de l’unité DUK (qui comporte des islamistes tchétchènes), le commandement ukrainien du secteur de Mariupol reconnaît son impuissance à faire respecter ses consignes et évoque même, sans rire, une «troisième force». L’attaché de presse du « Secteur M », Dmitry Gorbunov, parle « de petits groupes qui agissent entre nos soldats et les séparatistes. » C’est la première fois qu’officiellement le commandement opérationnel kiévien reconnaît qu’il ne contrôle pas une partie des éléments engagés en première ligne. En revanche, ce même commandement aura bien du mal à expliquer qu’il ne contrôle pas non plus son artillerie lourde qui aurait dû être retirée de la zone : pas moins de deux batteries de 122 D-30, une batterie de 2S1 Gvozdika et une batterie de BM-21 appuient régulièrement les attaques « incontrôlées » d’ « Azov » et des Tchétchènes de Praviy Sektor. Sans cet appui-feu conséquent, il y a fort à parier que ces attaques continuelles n’auraient jamais eu lieu.

 

Actuellement, un détachement de volontaires français d’unité continentale tient toujours les positions à Zaichenko (6 km au nord de Shirokino) renforcé par les combattants du bataillon « Sparta ». Ce village se trouve à 800 mètres en contrebas de Kominternovo, sur une route secondaire stratégique reliant Mariupol à Telmanovo.

 

« Azov » n’est pas présent que sur Shirokino, il y en a même une partie qui se serait « perdue » en Crimée. Un paramilitaire néonazi de ce « bataillon » vient d’être arrêté en Crimée, selon le procureur de la République Natalia Poklonskaya. Selon elle, l’individu qui a été incarcéré est soupçonné d’implication dans l’incendie du bâtiment de la mosquée « Chukurcha » à Simferopol et de tentative d’attentat contre les locaux du parquet de Crimée. Ce provocateur stipendié devait sans doute faire partie de la « troisième force » évoquée par Gorbunov…

 

La répression s’aggrave un an après le massacre d’Odessa

 

La junte a peur... elle multiplie les arrestations et les violences.
Les nervis de Praviy Sektor s’en sont pris au conseil municipal de la ville de Berdyansk, près de Mariupol, en armes, exigeant qu’on leur livre les élus qui avaient voté pour la démission du maire de la ville mis en place sans élection par la junte au printemps dernier.

 

A un an presque jour pour jour de la commémoration du massacre d’Odessa qui a vu mourir près d’une centaine d’opposants non armés et pacifiques, pour la plupart brûlés vifs par les nervis de l’extrême droite néobandériste et néonazie dans le bâtiment abritant els syndicats de la ville, le régime multiple les rafles. Dans la matinée du 1er mai, un détachement spécial des unités Alpha provenant d’autres régions de l’Ukraine, ainsi que des paramilitaires de la garde nationale encadrés par des « contractors » anglophones, ont bloqué plusieurs quartiers de la ville et raflé plusieurs dizaines de civils. Une opération répressive qui fait suite aux arrestations arbitraires de ces derniers jours. Dans la matinée du 29 avril, le SBU avait interpellé Artem Buzila, le dirigeant de l’Assemblée populaire de Bessarabie, avec une douzaine d’autres personnes (source).

 

« Grosse erreur du régime de Kiev qui agresse ainsi cette région ethnique du sud de l’ex-Ukraine qui s’étend entre Odessa et le Pridnestrovie (Transnistrie) et a refusé à 90% la mobilisation forcée », souligne à juste titre sur sa page Facebook le géopolitologue Yves Bataille. Et de préciser : « C’est une région où la tendance séparatiste s’affirme, renforcée par la présence de communautés russes, bulgares, roumaines et gagaouzes en désaccord avec Kiev et qui marquent leur solidarité avec le Donbass. On y signale depuis peu des groupes de partisans. L’Assemblée populaire de Bessarabie proclamée récemment à Odessa fait peur à Kiev. »

 

Dans le même temps, le Conseil de l’Europe a menacé de sanctionner le Service ukrainien de sécurité (SBU) et les forces armées du pays pour les traitements inhumains et dégradants infligés à l’encontre des combattants indépendantistes faits prisonniers dans le Donbass. En janvier dernier, le Comité du Conseil de l’Europe pour la prévention de la torture avait déjà publié un rapport similaire dans lequel il constatait des cas d’utilisation disproportionnée de la force par les agents du Service ukrainien de sécurité lors de « l’opération spéciale » menée dans l’est du pays. Les cas de torture et de mauvais traitements de détenus ont été décuplés depuis un an dans l’Ukraine « pro-européenne ». Les victimes sont non seulement des opposants et des miliciens indépendantistes, mais aussi de simples civils capturés lors des nombreuses rafles opérées çà et là par les organes de répression, dont le SBU. Bien entendu, ces observations alarmantes n’ont eu aucune suite…

 

Jacques Frère, pour NationsPresse.info, le 01er mai 2015.

 

 

Pour lire l’article dans son intégralité, regarder les vidéos, etc., cliquez sur :

http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/ukraine-donbass-provocations-repression-rafles-et-tortures-proeuropeennes#more-240319
 
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Il y a un an, le 02 avril 2014... Odessa.
 

http://www.marianne.net/Pourquoi-le-massacre-d-Odessa...

http://reseauinternational.net/odessa-un-simulacre-dincendie-pour-couvrir...

http://www.parismatch.com/Actu/International/Le-massacre-d-Odessa...

http://www.alterinfo.net/ce-que-Kiev-cache...

http://www.egaliteetreconciliation.fr/Un-an-apres-le-massacre-d-Odessa...

http://fr.sputniknews.com/international/20150501/1015919189.html

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Interview about Odessa massacre with "Gambit", one of the Odessa anti-govt protesters who repelled Euromaidan attack on 2nd May and joined Slavyansk militia shortly after

[eng subs by Kazzura]

28/04/2015

La démence de Kiev

Ukraine / Donbass :

 

Le calme de la Nouvelle-Russie

face à la démence de Kiev

 

Le régime de Kiev cherche délibérément à saper les accords de Minsk depuis le début. Ce qui est une évidence depuis des mois est devenu une certitude sur le terrain depuis plusieurs semaines et encore ces dernières heures. La pression ne faiblit pas contre les positions républicaines au nord-ouest de Lugansk, sur Gorlovka et Donetsk et à l’est de Mariupol. Galvanisées par la présence américaine en Galicie, à l’occasion de « manœuvres » et de « formations », les troupes de la junte ont démultiplié ces dernières heures les frappes à l’artillerie lourde, même en présence des observateurs de l’OSCE. D’ailleurs ces derniers, mis à part rédiger des rapports de situation, semblent bien incapables d’empêcher la folie criminelle d’un régime démentiel.

 

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 Le potentat de Kiev, même à table,

est sous haute surveillance (N.de K : américaine)

 

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Les forces indépendantistes du Donbass observent avec inquiétude les concentrations d’unités et de matériels de guerre des Ukrainiens, en contradiction totale avec les principes des accords de Minsk. Denis Pouchiline, le représentant de la République populaire de Donetsk (RPD) aux négociations de Minsk, souligne que «les campagnes de mobilisation et la concentration du matériel de guerre, côté ukrainien, montrent que Kiev ne renonce toujours à une solution manu militari du conflit. Nous sommes prêts à toute éventualité, mais tiendrons jusqu’au bout pour parvenir à un règlement pacifique.» Kiev privilégie toujours une solution militaire du conflit dans le Donbass.

 

Les forces de Nouvelle Russie, face aux provocations incessantes de l’artillerie lourde de Kiev qui n’a jamais été retirée de la ligne de front malgré les obligations des accords de Minsk, n’ont pour autant pas déplacé leurs batteries vers leurs anciennes positions, contrairement à ce qu’écrivait Der Spiegel vendredi dernier. En revanche, le président de la République populaire de Donetsk, Aleksandr Zakharchenko, confirme que ce sera fait en cas d’attaque majeure.

 

 

 

 

Groupe de manifestants devant l’ambassade US à Kiev.

Sur leurs pancartes : « USA Thanks for poverty ».

 

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Le régime socialiste de François Hollande va aider militairement le régime de Kiev à faire la guerre au petit peuple du Donbass. Thales Communication & Security SAS fourniront des systèmes de radiocommunication tactique, tandis qu’Airbus SAS Hélicoptères « vendra » (?) ses hélicoptères monomoteurs H125 à l’Ukraine. C’est un accord intervenu après la visite officielle du potentat kiévien dans la capitale française. Mais nul ne sait comment l’Ukraine « pro-européenne » va pouvoir payer ces fournitures… Nul doute que le contribuable français y pourvoira généreusement. Après avoir soutenu les islamo-terroristes d’al-Nosra et autres al-Qaïda en Syrie, voilà que la Hollandie appuie militairement un régime criminogène dont le fer de lance est composé d’authentiques psychopathes, voire de néonazis.

 

Pendant qu’on y est, Hollande aurait pu proposer à Kiev de payer la facture de quelque 800 millions de hryvnia pour la construction de fortifications sur sa frontière orientale, puisque la junte entend bien réinstaller au cœur de notre continent un nouveau mur de la honte.

 

Pression maintenue contre les lignes républicaines

 

Le quotidien sur la ligne de front ne change pas vraiment et l’on constate toujours un renforcement continu des forces ukrainiennes, de même que la maintient de la pression avec des reconnaissances offensives ciblées et des frappes à l’artillerie lourde, contre les positions républicaines.

 

Le 25 avril, environ 200 paramilitaires du « bataillon Poltava » et de la compagnie « Krementchug » s’en sont allés rejoindre en première ligne leurs homologues déjà sur place. On ignore pour le moment leur affectation exacte sur la ligne de front. Et on apprend que deux batteries de 6 lance-roquettes multiples BM-21 Grad en provenance de Kharkov viennent d’arriver sur Slaviansk.

 

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Les forces de Kiev rivalisent d’ingéniosité pour camoufler leurs armements lourds qui auraient dû être retirés depuis longtemps de la ligne de front, en vertu des accords signés à Minsk l’hiver dernier. Ainsi, le 27 avril, les réseaux sociaux ont fait circuler plusieurs prises de vues d’une unité d’artillerie ukrainienne, positionnée vraisemblablement à l’ouest ou au nord-ouest de Donetsk, ayant camouflé ses lanceurs BM-21 en camions bâchés anodins.

 

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Si les accrochages et les frappes de l’artillerie lourde kiévienne sur la partie nord du front ne cessent pas, notamment au niveau du nord et du nord-ouest de Lugansk, occasionnant chaque jour des pertes (surtout côté ukrainien) tant en hommes qu’en matériels, il est probable que cette tension savamment entretenue contre les lignes républicaines se propage à d’autres secteurs d’ici peu. En effet, plus à l’ouest, vers Artemovsk, les forces ukrainiennes semblent avoir renforcées et acheminées plusieurs batteries d’artillerie de 152 MSTA-B, quelques batteries antichars de 100 mm MT/T-12 Rapira et des batteries de 122 D-30.

 

Les accrochages au nord-ouest de Gorlovka, juste au sud de Maïorsk, vers l’ancienne mine qui jouxte le nœud ferroviaire, se poursuivent. Les troupes ukrainiennes utilisent pour appuyer leur infanterie, plusieurs batteries d’automoteurs d’artillerie (des Giatsint-S de 152 mm notamment), des canons de 100 mm et des mortiers lourds pour frapper indistinctement les positions républicaines supposées et le centre-ville de Gorlovka. Chaque soir, la périphérie nord-ouest de cette ville, grâce à des batteries disposées à l’ouest de Dzerzhynsk, est pilonnée plusieurs heures.

 

La nuit de samedi à dimanche, selon le journaliste ukrainien Nikita Sinitsyn qui s’exprimait sur les réseaux sociaux, les frappes kiéviennes (y compris avec des munitions au phosphore) ont duré de 18h00 à minuit (heure locale), accompagnées d’attaques concentrées sur les défenses au nord-ouest de l’agglomération.

 

Sur Avdeevka, plus au sud-ouest, des batteries de 122 se sont jointes au concert d’artillerie en ciblant Maïorsk, officiellement tenu par les forces de Kiev mais présentant des postes avancés républicains.

 

Plus au sud sur Donetsk, dans le secteur de l’aéroport, une ligne de front articulée entre la brigade « Vostok », un bataillon des cosaques du Don (où se trouvent quelques français dont Guillaume Lenormand) et le bataillon de choc Somali (du lieutenant-colonel « Givi », qui aurait été récemment blessé à la jambe gauche), tient tête au harcèlement continuel des forces de Kiev (un bataillon de la 93e mécanisée, des paras de la 79e, des éléments de Praviy Sektor, de « Dnepr-1 » et du « bataillon OUN »). Les assaillants, malgré les accords de Minsk, bombardent là aussi régulièrement les positions républicaines et mènent des reconnaissances offensives cherchant à définir et fixer le front (selon Erwan Castel qui est sur place). Sur Peski, la tension ne faiblit pas, mais la ligne de front reste inchangée. La nuit dernière, on signalait des tirs d’artillerie au moyen d’obus incendiaires contre certains quartiers de Donetsk. Et tout cela s’accompagne d’incessants survols de drones d’observation US et Ukrainiens au-dessus du Donbass.

 

Déchainements de l’artillerie ukrainienne à l’est et au nord-est de Mariupol

 

Sur le front de Mariupol, la situation continue de se dégrader progressivement. Sur Granitnoe (au nord-est de Mariupol et au sud-est de Volnovakha) secteur tenu par un bataillon mécanisé de la 72e brigade, des renforts en artillerie permettent désormais aux Ukrainiens de pilonner les forces républicaines et de frapper des villages au-delà de la ligne de contact. Dans la nuit du 24 au 25 avril, une batterie Grad a frappé le village de Novomarevka (3 km à l’est de Granitnoe), endommageant et détruisant plusieurs dizaines de maisons, et entraînant la mort d’un milicien. Une batterie de 122 mm aurait aussi été de la partie. Dans cette petite agglomération, il n’y a plus que 17 civils, avant-guerre, on comptait quelque 175 âmes.

 

Shirokino reste le point de concentration de tous les efforts ukrainiens sur ce secteur du front. Un soldat ukrainien a été tué dans la matinée du 25, deux autres ont été blessés. Le lendemain, le petit village côtier a été pilonné en milieu d’après-midi, après une nuit particulièrement agitée.
Des batteries de mortiers lourds de 120 dans le secteur de Pavlopol et sur Sopino harcèlent constamment les forces républicaines bien retranchées dans Shirokino. On note, en outre, l’utilisation de batteries de 152 ces dernières 48 heures contre ce village.

Toute la journée de dimanche, l’OSCE a constaté depuis deux postes d’observation situés à l’est et à l’ouest de Shirokino, 69 tirs de chars lourds (125 mm), 191 tirs de mortiers de 82 et 153 tirs de mortiers de 120 mm.

 

Très tôt ce matin, c’est Sakhanka (2 km au nord-est de Shirokino), tenu par les FAN, qui a été l’objet d’une attaque d’artillerie en règle. Vers 05h00, des obus de 152 mm et de 122 mm de batteries D-30 et Gvozdika ont explosé pendant près d’une heure sur ce village qui abrite 500 personnes, endommageant un monument dédié aux soldats de la Grande guerre patriotique, détruisant partiellement l’école du village et la maternelle. Il ne semble pas qu’il y ait de victimes lourdement blessées, en revanches plusieurs maisons ont été endommagées. A 4 km à l’est de Shirokino, le petit bourg de Bezymennoe a lui aussi subi le même sort.

 

Ce qui fait dire ce matin à Dmitry Gorbunov, le porte-parole du « secteur M » : « Le processus de démilitarisation de Shirokino continue, mais pas aussi vite que nous le voudrions. » Quant au secrétaire du Conseil de sécurité et de défense du régime de Kiev, Oleksandr Turchinov, il affirme que la démilitarisation du secteur de Shirokino ne signifie pas que l’armée ukrainienne quitte ses positions. Voilà qui a le mérite d’être clair.

 

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Une vidéo circule sur la toile où l’on voit, de nuit, plusieurs hommes armés en tenue de camouflage et cagoules, se revendiquant du « régiment Azov », crucifier ce qui semble être un milicien de Nouvelle Russie et l’immoler vivant. Plusieurs heures après la mise en ligne sur les réseaux sociaux de cette vidéo, le « régiment Azov » a fait une déclaration officielle en affirmant ne pas être lié à ces vidéos : « Le régiment Azov n’a aucun rapport avec les vidéos en ligne de la ‘crucifixion d’un séparatiste’ où les personnes masquées et en tenues de camouflage parlent en notre nom. » Mais quelques heures plus tard, une des branches néonazies de recrutement d’ « Azov », « Misanthropic Division », a assumé la responsabilité de cette vidéo, donc du crime perpétré contre le prisonnier.

 

Alors, provocation ou crime ?

 

Le fait est que l’unité « Azov » se revendique d’une idéologie qui ne laisse aucun doute quant à sa potentialité criminogène. En outre, l’unité est composée pour l’essentiel, outre l’encadrement de mercenaires anglophones, tchétchènes, géorgiens, etc., de cas pathologiques graves et autres asociaux, véritables rebuts d’une société ukrainienne en pleine décomposition. Il est donc tout à fait probable qu’il s’agisse d’un crime réel.

 

Braderie de la citoyenneté ukrainienne

 

La Verkhovna Rada, dominée majoritairement par des extrémistes (y compris des néonazis) et des va-t-en-guerre atlantistes vient de voter une loi permettant aux mercenaires étrangers impliqués dans les opérations répressives dans le Donbass d’acquérir la citoyenneté ukrainienne. Plusieurs milliers d’individus pourraient être concernés par cette authentique braderie de la citoyenneté d’un pays qui n’est plus que l’ombre de lui-même.

 

Cette très forte présence de mercenaires étrangers du côté de Kiev illustre l’échec des autorités ukrainiennes à imposer à leur propre peuple une guerre dont personne ne veut. Cette réticence du petit peuple ukrainien à s’engager dans une aventure criminelle n’a cessé de prendre de l’ampleur depuis un an.

 

En général, ces mercenaires viennent de Géorgie et sont intégrés aux « bataillons » territoriaux de la garde nationale, ce qui d’ailleurs est absolument interdit par la législation ukrainienne. Nul ne semble savoir qui paie leurs salaires, mis à part pour certains directement stipendiés par la galaxie oligarchique de Kolomoïsky (jusqu’à son éviction du pouvoir). En général, ces « bataillons » reçoivent assez peu de soldes, ils vivent pour l’essentiel de rapine et de vols.

 
D’après la page Facebook d’Igor Strelkov, ancien ministre de la Défense de la République populaire de Donetsk, les partisans de Nouvelle Russie ont attaqué et détruit un véhicule militaire kiévien (apparemment un camion Kamaz) avec, à son bord, des « conseillers » étasuniens. Cinq individus auraient été éliminés, dont 2 Américains (source : InfoBeez/Claude Rainaudi)…
 
(Note de K : qui n’auront donc pas "la chance" d’être naturalisés ukrainiens !)

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Jacques Frère, pour NationsPresse.info, le 27 avril 2015. 
 
 
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[eng subs] DPR DM evening sitrep 25/04/15
 
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[eng subs] "Vostok" brigade "Krasnogorovka"
recon-subversive team combat mission
 
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Ukraine. "Guantanamo" près de Donetsk [sous-titres français]
 
Le nouveau gouvernement de l'Ukraine a commencé la construction de ces sites
tout de suite après leur arrivée au pouvoir, début 2014.
Ils ont été construits en un temps record de 2-3 mois, mais ont été abandonnés
lorsque la ligne du front s'est rapprochée de Donetsk en Juillet 2014…
 
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Ukraine, Kiev, le 19 avril 2015.
Après l'assassinat de Oles Bouzina, écrivain, historien et journaliste de Kiev,
le peuple crie sa colère. Les journalistes des chaînes officielles ne sont pas les bienvenus
aux funérailles et sont chassés par la foule venue rendre
un dernier hommage à ce grand homme.
 
A voir également : 
 
Kiev en colère: "Ils veulent nous laver le cerveau ! Nous appartenons au monde russe!"
 
Ukraine : A. Shariy sur l'assassinat de Oless Bouzina, journaliste et écrivain de Kiev 
 
Ces journalistes et opposants assassinés qu'on ignore…
 
Ukraine : Kiev. Funerailles de Oles' Bouzina. Le peuple en colère accuse.
 
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Les Roquettes qui Vous Veulent du Bien [sous-titres français]
Vidéo originale de Artem Grichanov.
 
Артём Гришанов - Добро с ракетами / Good rockets :
 
Vidéos du même auteur (sous-titrée aussi) :
 
- Ukraine. Mobilisation: pourquoi? par qui? contre qui? [sous-titres français] :
 
- Les défenseurs du Donbass: 
 
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Même les Ukrainiens détestent le bataillon Azov ! 
 
 
[eng subs] UAF troops contact DPR officers asking to shell "Azov" regiment positions...
 
Les troupes ukrainiennes contactent des officiers de l'armée de Nouvelle-Russie
pour leur demander de bombarder les positions du bataillon Azov !
 
 
"Azov" regiment car smahed by the UAF tank...
 
Un char ukrainien écrase un véhicule du bataillon Azov.

17/03/2015

Le ras-le-bol de l’occupation kiévienne augmente

Ukraine/Donbass :

 

Le ras-le-bol de l’occupation kiévienne augmente

 

La trêve se poursuit, mais le conflit continue. L’impression générale est que Kiev ne comprend pas ce qui a été signé à Minsk ou n’a pas l’intention d’honorer cet accord. Nous opterons, pour notre part, pour la seconde hypothèse. Alors que le régime « proeuropéen » prépare ce qu’il espère être une revanche pour le printemps qui arrive à grands pas, le ras-le-bol des populations du Donbass sous occupation kiévienne grandit, en même temps que grossit le nombre de mécontents dans l’Ukraine béhachélisée.

 

En même temps que les « conseillers » et « instructeurs » américains, britanniques et canadiens, les « contractors » occidentaux sont arrivés pour entrainer puis ensuite encadrer les paramilitaires ukrainiens. Hier, nous évoquions les préparatifs et manœuvres des forces armées de l’Ukraine, aujourd’hui nous pouvons affirmer que de semblables préparatifs se déroulent depuis plusieurs semaines du côté de la garde nationale, vers Kharkov et surtout en Galicie.

 

 

 

Des « contractors » anglophones encadrent l’entrainement

des paramilitaires néonazis galiciens.

( Note de K. : pas de soucis... leurs tombes sont déjà creusées ! )

 

Le ras-le-bol de l’occupation grandit

 

Sur le secteur nord de Lugansk, il est évident que la trêve est utilisée par les forces de Kiev pour renforcer non seulement ses positions, mais aussi et surtout pour accumuler des moyens potentiellement offensifs. Le renseignement militaire des forces de la République populaire de Lugansk a observé ces derniers jours sur Schachtye et Stanitsa-Luganskaya, l’arrivée d’un bataillon de 600 hommes et d’une trentaine de véhicules blindés. Cela s’ajoute aux autres arrivées ces deux dernières semaines sur cette zone.

Sur Popasna, plus à l’ouest, encore tenu par les forces de Kiev, une petite compagnie du 9e « bataillon» de défense territoriale « Vinnytsia », en tout 70 paramilitaires, vient d’arriver sur place, via Kramatorsk. Des renforts sont encore signalés sur Kramatorsk, Artemovsk, sur Konstantinovka et bien entendu sur Volnovakha. Sur Konstantinovka, un bataillon de 34 chars a été signalé faisant mouvement ce soir dans la ville.

 

Il y a même eu beaucoup d’activité ces deux dernières semaines sur Konstantinovka (plus de 30 km au nord de Donetsk). Les engins militaires s’accumulent dans l’agglomération, les troupes aussi, et même sur ses abords immédiats de la ville et, cela, de façon fort inquiétante ; à tel point qu’aujourd’hui un MT-LB est sorti de la route en plein centre-ville, causant des blessés parmi les civils et même une petite fille de 7 ans a été tuée et une femme serait aussi décédée des suites de ses blessures.

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Polina, 7 ans, tuée par la soldatesque kiévienne

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Un accident lié à l’alcoolisme du conducteur, visiblement. Cela a immédiatement provoqué une échauffourée du côté des civils, vers 20h30 (heure locale), qui sont allés protester jusque sous les fenêtres d’un casernement des forces de Kiev (dans une école !), obligeant ces dernières à tirer en l’air pour se dégager. Un bus et une camionnette des troupes d’occupation ont été brûlés, des civils ont lancé des bouteilles vides et des projectiles contre des militaires ukrainiens. Une porte d’un bâtiment occupé par la troupe a été incendiée. Des unités kiéviennes ont été appelées en renforts pour faire face à la colère légitime et spontanée de la foule. Il semblerait, ce soir, que l’attroupement de plus de 500 personnes se soit dispersé, mais la tension demeure en ville.

 

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Residents overturn cars of the Ukrainian servicemen, break windows, burn doors of the quarters of Ukrainian army, and shout anti-junta slogans. According to reports, Ukrainian soldiers opened fire by using small arms. Furious residents are not going to give up.

In the video you can hear people shouting "Faggots!", "Get the hell out!", "Donbass is strength!", "Donbass is Russia!" (Traduction & eng. subs by Kazzura)

Infos heure par heure : https://fr-fr.facebook.com/republikpopulairedudonbass 

 

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D'autres vidéos concernant Konstantinovka au bas de cette note.

 

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Depuis le début du conflit dans le Donbass, on ne compte plus les accidents de la route, divers et variés, causés par la partie ukrainienne. Cela est dû essentiellement au manque de formation et d’expérience des conducteurs d’engins, surtout pour les matériels chenillés. Il y a aussi des cas de forte consommation d’alcool en service, ce qui semble être une banalité au sein des forces de Kiev.

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Aujourd’hui encore, à Mariupol…

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Les civils des zones sous contrôle kiévien et à proximité de la ligne de front dans le Donbass supportent de moins en moins la présence oppressante des forces ukrainiennes (surtout des paramilitaires) depuis des mois. Les brutalités, le pillage, les vexations de toutes sortes de la part de militaires et surtout de paramilitaires à l’encontre des populations civiles ont engendré un ressentiment que le régime a désormais bien du mal à juguler. L’impunité dont bénéficient ces soudards qui se conduisent comme en pays conquis n’a fait que renforcer, dans les esprits, un sentiment de rejet total de ce que peut représenter un uniforme ukrainien. Le pouvoir en place à Kiev a beau faire croire, par des manifestations organisées (en faisant souvent venir des figurants de Kiev voire de Galicie comme à Mariupol dernièrement), que la population de ces agglomérations lui est toute acquise, les faits sont têtus. Il y a une hostilité de plus en plus généralisée envers la soldatesque kiévienne dans les zones sous contrôle de la junte.

 

Dans la journée, on signalait de nombreux accrochages sur l’aéroport de Donetsk, sur Spartak et sur Peski, avec l’appui de mortiers. Sur Spartak, les forces de Kiev semblent même avoir engagé de l’infanterie et des blindés. Les quartiers sud-ouest de Donetsk ont reçu au moins une salve d’artillerie en début de soirée. En de nombreux endroits, le front reste toujours sous tension, comme au nord-ouest de Lugansk, à l’ouest de Donetsk, au nord et au nord-ouest de Gorlovka et, bien entendu à l’est et au nord-est de Mariupol. Sur Shirokino, aujourd’hui, il y a encore eu des accrochages sporadiques.

 

Le dernier rempart du régime

 

3f8468ec315119795e720fb2ba81f8ca.jpgMême si nombre de groupes paramilitaires d’extrême droite posent problème, surtout en raison de leurs accointances avec le crime organisé, le narcotrafic et les ventes d’armes illégales, ils restent pour le régime l’ultime recours en cas de crise interne majeure.

Ce qui reste du « bataillon » de la garde nationale d’Ivano-Frankivsk, une compagnie tout au plus, vient de rentrer du front. Parmi eux, des activistes de Praviy Sektor. Voilà des hommes sur qui la junte peut compter pour tirer à vue contre des manifestants qui exprimeraient leur mécontentement du régime

Anton Geraschenko, un proche collaborateur du ministre ukrainien de l’Intérieur, Arsen Avakov, et qui ne cache pas sa proximité avec les néobandéristes, affirme que les citoyens ukrainiens qui refusent la pénurie, l’inflation, le chômage, la casse sociale, la corruption endémique et la guerre dans le Donbass, en somme toute la misère que le paradis « proeuropéen » leur a apporté depuis 1 an, sont des agents « payés par Poutine ». « On doit mettre fin à ces manifestations et ces rassemblements payés et truqués ! », affirme-t-il hautement sur sa page Facebook. Les rassemblements de protestation contre le pouvoir de Kiev se multiplient partout dans le pays, y compris dans la capitale. La réponse du régime risque d’être des plus nuancées puisque nombre d’unités de paramilitaires extrémistes ont été rappelées du Donbass ces derniers temps. Avakov et Geraschenko sauront les utiliser au mieux contre leurs propres compatriotes.

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Le « Führer » de Praviy Sektor, député élu à la Rada grâce à Kolomoisky et « chef » du Corps des volontaires ukrainiens (DUK), Dmytro Yarosh (ci-dessus) vient d’être nommé « conseiller » (sic) du chef de l’état-major général des forces armées de l’Ukraine. Yaroch ne connaît à peu près rien des questions militaires (il est diplômé de la fac de Philologie), même s’il fut formé jadis par les forces britanniques et qu’il fit un séjour en Tchétchénie du côté des jihadistes (mais moins long que celui du néonazi Oleksandr Muzychko dit Sashko Bily). Mais il fera un excellent commissaire politique pour fliquer les officiers supérieurs de l’armée ukrainienne et un mouchard idéal pour les « conseillers » américains, pour le chef de la police politique (SBU), l’Ukrainien à passeport américain Valentin Nalyvaychenko – dont il est un proche-, et bien entendu pour le « parti de la guerre » (Yatseniuk, Avakov, Turchinov…) qui sévit à Kiev.

 

Un flicage qui sera bien utile pour la suite des événements et qui permettra de dénicher des responsables idéaux et de faire tomber des têtes d’ici quelques mois quand, une fois les hostilités reprises pleinement, les forces de Kiev auront à subir de nouveaux échecs cuisants.

 

Le journal Le Miroir de la semaine, qui est considéré comme faisant autorité à Kiev, rapporte que le bilan de la catastrophe de Debaltsevo s’élèverait à 65% de véhicules blindés « perdus » (détruits ou capturés) et 70% pour l’artillerie (surtout la 55e brigade qui a quasiment perdu tous ses obusiers de 152 mm 2A65), selon des sources de l’état-major général. Et de préciser que les pertes des troupes ukrainiennes lors de la « retraite organisée » pour sortir du chaudron s’élèveraient à 127 véhicules blindés de tous types. Et le journal de conclure que « l’état-major fut absolument incompétent et ce gaspillage d’équipement militaire est irremplaçable pour l’Ukraine ».
 
Jacques Frère, pour NationsPresse.info, le 16 mars 2015.
 
Pour consulter l'article originel, regarder les vidéos, etc..., cliquez sur :
 
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Konstantinovka / M.à.j Fiertés Européennes.
(Traduction & eng. subs by Kazzura)
 
 
Constantinovka unrest aftermath
 
 
On 16.03.15, in the center of Constantinovka Ukrainian army armored vehicle - MTLB (presumably driven by a drunk soldier) hit several people, including 2 children, one of them - a girl, died at the scene. MTLB crew has been taken away by the Ukrainian officials, though people demanded to hand over the driver to them.
 
 
17.03.15 : Riots continue...
People demand to hand them over driver who killed a little girl
 
 
Constantinovka : report from the scene where UAF armored vehicle killed child
 

08/09/2014

Le Conseil de sécurité de l’Empire du Chaos...

[L'OEIL ITINÉRANT] L’OTAN ATTAQUE !

 

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Source : NATO attacks !, Asia Times, 03-09-2014

 

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D’abord et avant tout, faisons voler en éclats tous les mythes. L’Organisation du traité de l’Atlantique nord n’est rien d’autre que le Conseil de sécurité de l’Empire du Chaos.

Pas besoin d’être un nouveau Foucault féru des pratiques orwello-panoptiques pour siffler d'admiration devant cet « anneau d’acier » [1] hyper-démocratique, entourant routes, parcs et même remparts d’un château, pour « protéger » des dizaines de chefs d’État et ministres des pays membres de l’Otan, leurs 10 000 faire-valoir et 2 000 journalistes, contre le monde réel ; à Newport, au pays de Galles, et au-delà.

Le sommet de l’Otan au pays de Galles donne aussi l’occasion au Secrétaire-général sortant, Anders « Fogh la Guerre » Rasmussen, de balancer tout son répertoire de chien d’attaque. C’est comme s’il auditionnait pour un premier rôle dans une reprise du film Mars attaque ! [2].

Fogh la Guerre multiplie les apparitions [3] et parle de « pré-positionner des fournitures et de l’équipement », un euphémisme pour désigner de l’armement ; de renforcer les bases et les quartiers généraux dans les pays hôtes ; et de constituer un « fer de lance » [4], une force de réaction rapide formée de quelque 10 000 hommes pour contrer « l’agression » russe, qui pourra être déployée en cinq jours tout au plus.

Au même moment, le président sortant de la Commission européenne, Manuel Barroso, qui se démarque par sa médiocrité, emploie la technique du bon et du méchant en révélant que le président russe Vladimir Poutine lui a dit au téléphone, à la fin de la semaine dernière, qu’il pourrait prendre Kiev en quinze jours s’il le voulait.

Il pourrait le faire. S’il le voulait. Mais il ne veut pas. Ce qui importe, c’est ce qu’il a dit à la chaîne de télévision d’État Rossiya, à savoir que Kiev devrait promouvoir des pourparlers inclusifs concernant le futur statut de l’est de l’Ukraine. Une fois de plus, le battage occidental a voulu nous faire croire qu’il prônait la naissance de la Novorossia comme État. Dans l’article indiqué en note [5], le Saker analyse en détail les implications de ce que la Russie veut vraiment et de ce que les forces armées de la Novorossia veulent vraiment.

Fort du soutien de la présidente lituanienne Dalia Grybauskaité, qui rabâche sans surprise que la Russie est « en guerre contre l’Europe », et du premier ministre britannique David Cameron, qui évoque rien de moins que Munich 1938 (Chamberlain apaisant Hitler), Fogh la Guerre a toutes les munitions nécessaires pour vendre ses Einsatzgruppen. On peut pardonner aux cyniques de croire que le « fer de lance » de l’Otan est en fait le calife de l’EI et ses brutes qui sont en train de mettre la « Syrak » à feu et à sang.

Pareil bellicisme, cependant, n’est pas facile à faire accepter dans une UE frappée par la crise. Non seulement l’Allemagne, mais aussi la France, l’Italie, l’Espagne, la Roumanie, la Hongrie et même la Pologne ont exprimé leur « réserve », d’une façon ou d’une autre, à soutenir la stratégie de l’Otan visant une présence plus « énergique » dans l’est de l’Europe et dans les pays baltes. Qui plus est, l’Empire du Chaos et son partenaire minoritaire british, qui forment la « relation spéciale », insistent pour que tous crachent plus de liquide (au moins 2 % du produit intérieur brut), au moment même où l’UE est en proie à rien de moins qu’une troisième récession en cinq ans.

Ce qui ressort, c’est qu’il n’y aura plus de rotation sur le front est de l’Otan. Sur le plan juridique, le déploiement ne peut être qualifié de « permanent », ce qui va à l’encontre de l’Acte fondateur Otan-Russie de 1997. Mais il sera tout de même permanent. Cela s’applique au soi-disant Corps multinational nord-est (terre, mer, air), basé à Szczecin, en Pologne, près de la mer Baltique. À toutes fins pratiques, l’Estonie et la Lettonie sont présentées comme les « prochaines cibles de Poutine » et la nouvelle ligne rouge de l’Otan est de défendre ces pays contre « l’agression russe ».

En outre, la Finlande et la Suède pourraient signer des accords de Soutien fourni par le pays hôte, qui autoriseraient les forces de l’Otan à passer par leur territoire pour se rendre où se feront ce qui est vaguement appelé des « opérations ». Il n’en demeure pas moins que le déploiement de forces étrangères doit être approuvé par les parlementaires, ce qui devrait faire sourciller plus d’un Suédois et Finnois.

 

Pas de R2P pour toi mon ami

Malgré toute cette hystérie digne de Mars Attaque !, l’Otan ne devrait pas en théorie aborder la question ukrainienne en détail au pays de Galles, ou évoquer une R2P (« responsabilité de protéger ») imminente en Ukraine contre « l’Empire du mal » (droits d’auteur à Ronnie Reagan) remixé. Mais il y aura des « consultations militaires » et un peu d’argent pour les militaires de Kiev, qui se font solennellement botter leur arrière-train collectif (en faillite) par les forces fédéralistes/séparatistes dans l’est de l’Ukraine, de la même façon que l’Otan s’est fait botter le sien par une bande de Pachtounes armés de kalachnikovs  en Afghanistan.

Soit dit en passant, le 1,4 million de dollars US que le Fonds monétaire international a déboursé en Ukraine (un prêt usuraire digne de gangsters, qui fera mal beaucoup plus tard) sera utilisé par Kiev, qui est déjà en faillite, pour payer principalement les chars d’assaut T-72 achetés à la Hongrie. Si j’avais un char, ça changerait ma vie… [6]

L’Ukraine, il est important de le souligner, n’est pas membre de l’Otan. Du point de vue technique, tout bon bureaucrate de l’Otan à Bruxelles reconnaît qu’un pays candidat doit faire une demande d’adhésion. Sauf que les contrées embourbées dans des différends internationaux ne sont pas admises. L’Ukraine ne pourrait donc être acceptée que si Kiev renonçait à la Crimée. Ça n’arrivera pas.

Pourtant, l’obsession qu’a Washington d’annexer l’Ukraine à l’Otan continuera de faire son chemin (pour ce qui est de l’accession, par contre, il faut s’attendre à un « non » catégorique de la part de l’Union européenne). Le premier ministre sortant, Arseni « Yats » Iatseniouk, tout comme le président Porochenko, souhaitent désespérément une intervention de l’Otan, ou du moins l’acceptation de l’Ukraine comme alliée privilégiée. Yats s’attend à « des décisions majeures de la part de nos partenaires occidentaux à ce sommet », mais en vain.

L’Otan est en quelque sorte déjà présente en Ukraine. Un groupe responsable d’un cybercentre de l’Otan est déjà à Kiev depuis mars, dans les locaux du Conseil national de sécurité et de défense. C’est donc un groupe de bureaucrates de l’Otan qui se charge du fil de l’actualité en Ukraine et de la diabolisation incessante de tout ce qui est russe.

L’Ukraine a tout à voir avec l’Allemagne à ce moment-ci. Berlin veut une solution politique, et vite. Berlin veut que le gaz naturel russe soit acheminé de nouveau via l’Ukraine, et vite. Berlin ne veut pas de bouclier antimissile dans l’est de l’Europe [7], même si les pays baltes le réclament à hauts cris. La dernière manie de Porochenko (Invasion ! Invasion ! Invasion !) n’est rien d’autre qu’une preuve du désespoir d’un humble vassal ruiné de l’Empire du Chaos. Ce qui n’empêche pas bien sûr Fogh la Guerre, qui doit son emploi à l’Otan pour avoir été un meneur de claque enthousiaste du viol de l’Irak, de continuer à vociférer contre « l’Invasion ! » jusqu’à ce que tous les golden retrievers danois rentrent au bercail.

 

La vraie partie

Notons aussi les récentes performances de l’Otan. Une défaite ignominieuse en Afghanistan. Un bombardement « humanitaire » qui a réduit un pays qui était stable, la Libye, en un État en déliquescence misérable plongé dans l’anarchie totale et ravagé par des milices enragées. C’est assez raté comme campagne de relations publiques faisant voir l’avenir de l’Otan comme une coalition à « vocation » mondiale, capable de mener des guerres avec une force expéditionnaire partout sur la planète, et qui se donne l’apparence d’un consensus militaire et politique reposant sur – Quoi d’autre ? – une doctrine de l’Empire du Chaos : le « concept stratégique » approuvé lors du sommet de Lisbonne de 2010 (voir l’article indiqué en note [8]).

Depuis les années à gogo sous la présidence de « Bubba » Clinton, en passant par l’époque de la guerre « préventive » de « Debeliou » Bush, jusqu’à la folie de la R2P en cours des méduses guerrières d’Obama (Rice, Power, Hillary), le Pentagone rêve d’une Otan omniprésente, un Robocop accaparant tous les rôles revenant à l’ONU et à l’Union européenne en matière de sécurité. Cela n’a absolument rien à voir avec la défense collective prônée à l’origine par les signataires de l’Otan contre d’éventuelles attaques de leur territoire. Oh, c’est vrai ! Nous avons oublié les attaques de missiles à ogive nucléaire (qui n’existent pas) déployés par l’Iran la vilaine.

Le champ de bataille ukrainien a au moins le mérite de montrer l’alliance sous son vrai jour. Pour le Pentagone et sa domination tous azimuts, ce qui importe avant tout, c’est d’assurer la poursuite de ce qui se passe depuis la chute de l’Union soviétique, soit l’expansion illimitée de l’Otan à la frontière occidentale de la Russie.

La vraie partie qui se joue en ce mois de septembre n’est pas au sommet de l’Otan. C’est au sommet  de l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS). Attendez-vous à un bouleversement tectonique proverbial affectant les plaques géopolitiques au cours de ce sommet, un bouleversement d’une portée aussi considérable que lorsque l’Empire ottoman a frappé un mur aux portes de Vienne en 1683. À l’initiative de la Russie et de la Chine, au cours de ce sommet, l’Inde, le Pakistan, l’Iran et la Mongolie seront invités à devenir membres permanents de l’OCS. Les lignes de bataille sont tracées : Otan c. OCS. Otan c. BRICS. Otan c. hémisphère sud.

Autrement dit, l’Otan attaque ! [9]

 

Pepe Escobar

 

Notes

[1] Lockdown in Cardiff : City turned into high security « prison » with 10 mile « ring of steel » ahead of Nato conference, Daily Mail, 26-08-2014

[2] Mars Attacks!, YouTube, 19-05-2010

[3] Pre-Summit Press Conference by NATO Secretary General Anders Fogh Rasmussen at Residence Palace, Brussels, site de l’Otan, 01-09-2014

[4] NATO to create new « spearhead » force to respond to crises, Reuters, 01-09-2014

[5] Novorossia : independent, associated or (con)federated ?, The Vineyard of the Saker, 01-09-2014 (anglais, en cours de traduction en français)

[6] Dans le texte original, Pepe Escobar fait un jeu de mot avec le titre d’une chanson du groupe Dire Straits, Money for nothing. Nous avons rendu ce jeu de mot par le titre d’une chanson de 1978 du chanteur québecois Stephen Faulkner, Si j’avais un char, ça changerait ma vie. (char signifiant une voiture en québecois…).

[7] Baltic Fears : NATO Debates Directiong Missile Shield against Russia, Der Spiegel, 25-08-2014

[8] US a kid in a NATO candy store, Asia Times, 25-11-2010

[9] Mars Attacks!, YouTube, 11-10-2011

 

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Traduit par Daniel pour vineyardsaker.fr

> http://www.vineyardsaker.fr/2014/09/05/loeil-itinerant-lotan-attaque/

 

Source : NATO attacks !, Asia Times, 03-09-2014

 

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Pepe Escobar est l’auteur de Globalistan: How the Globalized World is Dissolving into Liquid War (Nimble Books, 2007), Red Zone Blues: a snapshot of Baghdad during the surge (Nimble Books, 2007), et de Obama does Globalistan (Nimble Books, 2009).

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