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13/11/2015

« Nous avons une bonne relation avec Azov », explique Muslim...

« Nous avons une bonne relation avec Azov »...

Rencontre avec Muslim, le commandant tchétchène
qui se bat en Ukraine contre les séparatistes pro-Russes

Note de K. : Un article signé Jack Losh, et publié sur Vice « poubelle » News en date du 12 août dernier. M’avait échappé jusqu’à présent, vu que je ne suis pas vraiment client de ce site de merde… mais j’en viens presque à le regretter !?! C'est du petit lait !
Muslim et ses « copains de goûter » de chez Azov et Secteur Droit
Copains comme cochons… les porcs.

* * * * * *

Le fait de savoir que le gâteau au caramel saupoudré de graines de pavot, a été confectionné par un groupe de volontaires locaux, a rassuré le commandant de la milice tchétchène — il ne sera pas empoisonné pendant son goûter. « Pour tout le reste, » dit-il en tendant une petite boîte en carton contenant un compteur Geiger, « Je vérifie le niveau de radioactivité. »

Habillé en tenue de combat, portant fièrement une impressionnante barbe noire et blanche, l'exilé tchétchène est connu sous le nom de guerre de « Muslim ». Nombre de ses anciens partenaires ont été empoisonnés par les services secrets russes, explique-t-il, et il n'est pas près de les rejoindre. Il a survécu jusqu'ici pour atteindre la quarantaine, malgré deux guerres dévastatrices entre la Tchétchénie et la Russie dans les années 1990, une décennie à vivre dans les montagnes du Nord Caucase, et maintenant 12 mois à combattre dans l'Est ukrainien, contre les séparatistes soutenus par le Kremlin.

Muslim est à la tête du bataillon « Sheikh Mansur » — du nom d'un résistant tchétchène du 18e siècle. Il s'agit d'un des trois bataillons islamiques combattant aux côtés des forces de Kiev dans l'est de l'Ukraine. Si des Tchétchènes combattent aux côtés des Ukrainiens, ils se retrouvent face à d'autres Tchétchènes, qui sont eux dans les rangs des séparatistes pro-Russes. 

Les Tchétchènes qui se battent pour l'Ukraine seraient une centaine. De l'autre côté, des centaines de Tchétchènes, fidèles au leader du pays Ramzan Kadyrov, soutiennent les séparatistes pro-Russes. En 2004, le président russe Vladimir Poutine avait fait confiance au jeune chef de guerre Kadyrov pour éteindre l'insurrection locale en Tchétchénie et lui a permis de diriger ce pays détruit par plusieurs conflits.

En plus de combattre des Tchétchènes et pour l'Ukraine, l'unité de Muslim a une autre particularité. Si en Europe occidentale, on associe souvent des groupes d'extrême droite avec l'islamophobie, le bataillon Sheikh Mansur se retrouve allié avec Secteur Droit, un mouvement paramilitaire ukrainien d'extrême-droite. Partout ailleurs, ces deux groupes seraient des ennemis naturels — mais ici, cette alliance est née d'une haine commune d'un ennemi : la Russie. 

(…)

Le groupe du Sheikh Mansur combat aussi aux côtés du Bataillon Azov, un mouvement pro-Kiev, dont les supposées tendances néonazies ont obligé les États-Unis à interdire aux soldats américains d'entraîner et d'armer ses membres (Note de K : mais oui mais oui... et c'est la marmotte qui met le chocolat dans le papier alu') . Le groupe nie tout projet extrémiste, tout en adoptant le symbole du Wolfsangel (crochet de loup) que l'on a associé avec la période de l'Allemagne nazie (plusieurs unités SS arboraient le symbole). Muslim assure que les milices disparates qui combattent pour l'Ukraine sont totalement unies.

« Nous avons une bonne relation avec les bataillons volontaires, dont Azov », explique Muslim à VICE News. « Nous combattons ensemble sur le front, partageons de nombreuses amitiés, et la religion ou l'appartenance ethnique ne sont jamais des sujets de tension. »
« Il n'y a rien de surprenant dans notre alliance — nous avons un ennemi commun qui se fiche de nous ou de nos territoires. Les hommes de mon unité sont juste des musulmans et n'ont aucun intérêt à convertir qui que ce soit. »

De tous les bataillons volontaires qui combattent avec les Ukrainiens, Muslim est sans doute celui qui parle le plus affectueusement de Secteur Droit. « Ils existent en dehors du système et combattent seulement pour leur territoire, pas pour l'argent, » ajoute Muslim. « Nous partageons cette vision. Ceux qui sont dans le système sont un peu différents de nous. En ce qui nous concerne, les combattants de Secteur Droit peuvent faire ce qu'ils veulent — nous sommes seulement ici pour nous battre contre la Russie. »

Dans le baraquement que Sheikh Mansur et Secteur Droit partagent, qui se trouve à une heure de route de la ligne de front, un combattant torse nu de Secteur Droit se prélasse au soleil derrière un voile couleur camouflage. Il partage la vision de Muslim quant à l'étonnante alliance, mais est un peu moins loquace sur la question. « Tchétchènes, Secteur Droit, » a commencé Vyjak en frappant son poing droit dans la paume de la main gauche, « Poutinekaput. »

Sergiy Vasilovich, le chef de la branche politique de Secteur Droit au Donbass, a développé un argumentaire identique, interrogé sur la relation de son groupe avec Sheikh Mansur. « Les bataillons volontaires sont comme un poing serré, totalement uni dans le patriotisme », nous dit-il. 

(…)

Après sept années en exil, apparemment entre la France et l'Ukraine, Muslim a rencontré en 2014 un autre rebelle tchétchène, le Général Isa Munayev — un personnage de premier plan chez les Tchétchènes qui combattent en Ukraine. Munayev a été blessé en 2006 lors d'une attaque contre-insurrectionnelle en Tchétchénie. II avait été emmené en Europe illégalement pour être soigné. Le Danemark lui avait alors accordé l'asile politique, où il a dirigé un groupe militant pour l'indépendance de la Tchétchénie — jusqu'à ce que les événements en Ukraine se présentent comme l'opportunité parfaite pour continuer son combat contre la Russie.

Il s'est rendu en Ukraine au printemps dernier, où il a été reçu par des officiers militaires de Kiev, qui cherchaient absolument des combattants expérimentés. Armé et équipé, Munayev a formé le bataillon Dzhokhar Dudayev — du nom d'un ancien président tchétchène et ancien leader de l'indépendance. Nombre de ses compatriotes faisaient partie du groupe armé — dont Muslim, qui restera à ses côtés quelques mois avant d'aller former le Sheikh Mansur — ainsi que des Azéris, des Géorgiens, des Ingouches et des Tatars.

En février, Munayev a été tué alors qu'il combattait aux côtés des forces ukrainiennes lors de la terrible bataille pour la ville de Debaltseve (Note de K : Debaltsevo en fait... vu qu'on parle Russe, dans cette ville, et non l'espèce de patois Ukrainien qui se veut une langue ! Mais bon, le journaliste est de chez Vice News...). Adam Osmayev, un Tchétchène anglophone (Note de K. : "anglophone" !?! Sans déconner... quelle surprise ! Etudes à Langley ?), l'a depuis remplacé, et Muslim a continué à opérer avec son propre bataillon. 

(…)

Dans ses rangs, le bataillon Sheikh Mansur compte des hommes qui ont combattu avec les forces anti-gouvernementales en Syrie. « Ils sont partis pour venir ici, parce que c'était devenu compliqué là-bas, » précise Muslim. 

(...) 

Jack Losh / Article source

meet-muslim-the-chechen-commander-battling-russia-with-some-unlikely-allies-body-image-1439296924.jpgGoûter et thé avec « Muslim » (Photo par Jack Crosbie)
Note de K : Ohlala, dis donc… le "p’tit goûter" avec Muslim…
C’est vraiment trop mignon ! Trooooop mignon !  

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Vice News est une chaîne d'information mondiale qui diffuse des documentaires sur des sujets d'actualité. Elle a été fondée en décembre 2013 en tant que filiale de la société Vice Media. Vice News diffuse des reportages sur différents sujets, y compris des événements non couverts par d'autres sources d'information. Vice News et sa société mère sont basés à New York, bien qu'elle ait beaucoup de bureaux dans le monde entier. (Wikipedia)

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A lire également !
(Cliquez sur le titre en bleu ci-dessous) 

Chechens and other islamists fight for kiev

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In the mosque ; the main Chechen leaders in Ukraine,
Adam Osmaev, second from left, and beside « Muslim » Cheberloevky.

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« Muslim » Cheberloevky and
Dmytro Yarosh
 
finished eating in any area in the front of Shirokino

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Dmytro Yarosh ( Note de K : chef du Secteur Droit / Pravy Sektor) 
and « Muslim » Cheberloevky 
posing with Sheikh Mansour Battalion members...

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Les copains de chambrée du bataillon Azov.
Mislamthropiques...

18/06/2015

Donbass : le bras de fer avant la tempête !

Ukraine/Donbass :

 

Le bras de fer avant la tempête

 

Kiev compte sur l’option militaire afin d’éviter un effondrement inéluctable. Cet été sera encore très chaud dans les steppes du Donbass, et si la situation globale pour toute la ligne de front est maintenant statique, il ne fait aucun doute que les préparatifs pour la grande offensive vont bon train. Nous considérions, lors des attaques et contre-attaques sur Marinka, il y a un peu plus d’une semaine, que cette offensive tant attendue avait débuté. L’état de la situation militaire sur la ligne de front, même statique, nous donne toujours raison. L’offensive d’été des forces de Kiev a bien commencé, mais le front ne bouge pas pour autant… pour le moment. Une tension savamment entretenue par les forces de Kiev afin de faire prolonger les sanctions contre la Russie. D’ailleurs, aujourd’hui, les pays membres de l’Union européenne ont affiché un « consensus » pour prolonger lesdites sanctions jusqu’à fin janvier 2016.

 

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Élu, il y a un an avec 54,7% des voix, le potentat de Kiev, l’oligarque Porochenko, n’en aurait plus que 13,6%, selon les derniers sondages. L’heure est donc à la mobilisation totale des forces ukrainiennes pour maintenir une tension énorme sur les républiques du Donbass afin de conserver tant bien que mal le régime en place. Mais les esprits ne sont plus au sacrifice, ni pour les oligarques, ni pour « l’Europe ». Par exemple, dans la région de Kharkov, la cinquième vague de mobilisation n’a recueilli que 54,3% des effectifs prévus. En raison de ces mauvais résultats, de nombreux commissaires militaires ont été sanctionnés. Partout en Ukraine on refuse d’être engagé dans une guerre perdue d’avance et très meurtrière (on évoque plus de 10.000 tués dans les rangs des forces de Kiev depuis le début du conflit). Mais sur le terrain, les commandements militaires continuent d’obéir aux ordres, jusqu’à sacrifier inutilement leurs troupes.

 

Kiev cherche à impliquer l’OTAN directement dans le conflit

 

Après les récentes tentatives visant à modifier à leur avantage la ligne de front près de Marinka, à l’ouest immédiat de Donetsk, les forces de Kiev maintiennent une énorme pression vers Volnovakha-Elenovka (sud de Donetsk), sur l’aéroport, sur Spartak, sur Gorlovka, sur la partie nord de l’ancien chaudron de Debaltsevo, sur la ligne allant de Pervomaïsk à Lugansk et, bien entendu, sur l’est de Mariupol. Une pression qui s’agrège aux préparatifs offensifs que le régime de Porochenko ne cherche même plus à cacher des observateurs de l’OSCE.

Les forces ukrainiennes tenteront donc d’ici peu de faire bouger les lignes du front par de nouvelles attaques en force, mais il y a fort à parier que ce seront certainement les dernières tentatives de l’emporter sur les forces indépendantistes : comme le soulignait très récemment Erwan Castel, qui est sur place, du côté de la junte les ressources tant militaires (humainement et matériellement) que politiques arrivent à épuisement et, surtout, la lassitude de ce conflit fratricide, très meurtrier et totalement inutile, gagne non seulement les troupes mais aussi et surtout l’arrière.

Et de conclure : « L’ultime chance pour Kiev de survivre à sa propre folie est d’entraîner l’OTAN dans la guerre et de lui passer le relais… » (source).

 

Déjà en Géorgie, le dictateur atlantiste Mikhaïl Saakachvili, qui vient d’être nommé gouverneur d’Odessa, en jetant de l’huile sur le feu en Ossétie du Sud, avait tenté à l’été 2008 d’entraîner l’OTAN dans une guerre contre la Russie.

 

Pour ce qui est des forces républicaines, les moyens alignés semblent insuffisants pour une contre-attaque d’envergure. Nous reprenons l’analyse d'Erwan Castel quant aux capacités offensives des FAN. Même si elles disposent d’unités d’artillerie capables de saturer un secteur fermé (comme un chaudron par exemple) les FAN manquent d’une force blindée importante et d’une aviation d’attaque au sol permettant une offensive large et profonde du front.

Les combats pour reprendre des localités seront forcément coûteux en hommes, en temps et en munitions, avec la présence délicate à gérer d’une population civile imbriquée. C’est le cas de Mariupol, véritable « Festung » (forteresse en allemand) organisé par Kiev (certains parlent de 2.000 hommes retranchés sur des lignes disposant de bunkers et couvertes par des champs de mines) qui a le désavantage de présenter une population prise en otage. Une attaque frontale serait suicidaire tant pour les forces républicaines que pour la population. Aussi seul un enveloppement de ce port stratégique est envisageable, mais à moins d’un nouvel effondrement de l’armée de Kiev, cela risque de demande du temps et des moyens importants.

 

 

Entretien avec des volontaires français

engagés dans les forces de Nouvelle Russie, dont Erwan Castel

 

Le bras de fer continue

 

Pour l’heure, nous en sommes encore au bras de fer entre belligérants.

La zone la plus au nord de la ligne de front, au-delà de l’axe Pervomaîsk – Lugansk, connaît toujours une intense activité, tant en accrochages qu’en tirs d’artillerie de tous calibres. (...) 

 

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La compagnie d’assaut "Fenix" de la brigade "Prizrak" tient le poste 31 sur la "Piste Bahmutka".

A 2 km au nord-est, ce sont les positions du 4e "bataillon"

de défense territoriale "Zakarpathya", sur la cote 175,9.

 

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L’artillerie lourde ukrainienne a encore été sérieusement renforcée ces derniers jours, sur l’ensemble de la ligne de front, surtout avec l’arrivée de nouvelles batteries, notamment des automoteurs. Ainsi, vers Artemovsk une batterie de 152 mm 2S5 Giatsint-S (photo) a été repérée par le renseignement des FAN de même qu’une nouvelle batterie de BM-21 Grad. L’accumulation de moyens lourds, notamment en artillerie, sur cette partie nord du front du Donbass est certainement due à une préparation d’attaque destinée à leurrer l’effort principal de l’offensive ukrainienne (même limitée) contre le nord-ouest et le sud-est de Donetsk. En maintenant une importante pression sur le nord de l’ancien chaudron de Debaltsevo, les forces de Kiev espèrent ainsi immobiliser une grande partie des troupes mécanisées des FAN qui pourraient se porter vers Gorlovka ou Volnovakha.

 

On note aussi, depuis le début du mois de juin, une nette intensification de l’activité des DRG républicains sur les arrières des unités de Kiev : repérages, renseignements, embuscades, sabotages, etc. rien n’est épargné aux forces d’occupation de la part de ces petits groupes très mobiles et très efficaces.

 

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Batterie kiévienne d’obusiers automoteurs lourds de 203 mm 2S7 Pion

en route pour le front vers Donetsk

 

La grande ville de Donetsk continue de vivre sous les tirs d’artillerie concentrés, notamment contre les quartiers nord et ouest. (...) Pour le seul secteur de Donetsk, du 6 au 12 juin, pas moins de 24 personnes ont été tuées, 6 femmes et 18 hommes. 18 ont été hospitalisées avec des blessures de gravité variable, 15 civils et 3 soldats.

(...) En fin d’après-midi, une frappe de roquettes de 300 mm tirées d’une batterie BM-30 Smerch près de Kurakhovo, à environ 30 km de Donetsk, a touché le quartier Kuibyshev, causant une énorme déflagration dans une usine. Les dégâts semblent énormes et il y aurait de nombreuses victimes. Il y aurait aussi eu un tir de missile tactique OTR-21 Tochka-U sur le même secteur.

 

 

 

Dans l’aéroport de Donetsk, le 9 juin,

avec les combattants du bataillon « Somali »

 

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Sur l’ensemble de la ligne de front de la République populaire de Donetsk, la situation est très tendue. Les combats se poursuivent dans les zones de l’aéroport de Donetsk et à l’est immédiat de Marinka, tenu pour l’essentiel par les troupes de la brigade « Pyatnaska» qui vient d’être admise au sein de la garde républicaine de Donetsk.

 

 

Un détachement de la brigade « Pyatnaska» sous le feu (17 juin au matin)

 

Cette nuit encore, comme hier, de violents affrontements ont eu lieu vers Marinka-Krasnogorovka, la partie ukrainienne accusant ce matin les FAN d’avoir « tenté » un assaut avec une trentaine de combattants contre ses lignes. Face aux FAN, ce sont des éléments du « bataillon Dnepr-1 » et de ce qui reste de « Kiev-1 », en plus d’un bataillon de la 28e brigade mécanisée qui tiennent les positions retranchées. Une dizaine de soldats de cette unité auraient été blessés cette nuit lors d’un énième accrochage. Ce matin, à l’aube, une nouvelle reconnaissance en force ukrainienne a été stoppée par les hommes de la « Pyatnaska ».

 

« Sur le front ouest, note Erwan Castel, le secteur de Marinka devient un enjeu de plus en plus important, à la fois porte d’entrée ouest de Donetsk et verrou nord de la ligne de front entre la cité rebelle et Mariupol. Dans cette région parsemée de bornes industrielles, les forces kiéviennes accumulent depuis plusieurs semaines des moyens lourds, notamment en artillerie et blindés. Par ailleurs, l’énergie déployée par Kiev pour conserver Marinka contredit leurs déclarations récentes où cette petite ville en lisière de Donetsk, était décrite comme un ‘objectif secondaire’ ».

 

Selon le renseignement militaire républicain, ces dernières 48 heures on note une activité soutenue à l’hôpital central du district de Volnovakha concernant des évacuations sanitaires de combattants de la 72e brigade mécanisée. L’intensité des derniers accrochages entre le sud de Donetsk et le nord-est de Mariupol, là où est entre autres positionnée la 72e, est à l’origine de cette situation inquiétante pour les forces de Kiev.

Ce soir, on notait l’arrivée de deux sections de blindés ukrainiens devant les positions républicaines de Dokuchaevsk en provenance de Berezovoe, à 3 ou 4 km plus à l’ouest…

La nuit risque d’être encore agitée.

 

 

Tirs de mortier automatique de 82 mm 2B9 Vasilek

 

Shirokino reste un point extrêmement chaud, alors que la ligne de front refuse obstinément de bouger. Chaque jour, on décompte plusieurs frappes de batteries d’artillerie, les FAN ripostant sans engager leurs moyens lourds et, bien entendu, plusieurs accrochages d’intensité variable.

Samedi dernier, autour de 17h00, les durs affrontements qui se poursuivent sur Shirokino ont causé la mort d’un sniper du « bataillon Donbass » : Vladimir Dmitrievitch Pobedinskiy dit « Krot » (taupe) semble avoir été victime d’un tir de « counter sniping » républicain…

 

Les néonazis d’ « Azov » sur la sellette

 

 

Grosse fâcherie entre le boucher de Kiev (Note de K : alias petro Porc'Ochenko) et son chef de la police politique (SBU), Valentin Nalivaïtchenko, un individu qui possède un passeport US et qui entretient une proximité douteuse avec la mouvance néonazie et néobandériste de Galicie. L’administration présidentielle a ainsi interdit au chef du SBU de quitter le pays : alors que ce dernier prévoyait une visite aux USA, il a été invité à se présenter au parquet pour s’expliquer au sujet de l’incendie d’une envergure sans précédent qui a frappé un site de réserves d’hydrocarbures près de Kiev. Selon Sputnik, Nalivaïtchenko a promis de s’y rendre, mais seulement avec le soutien des forces d’élite du SBU.

Un Nalivaïtchenko qui disposait jusqu’alors du soutien sans faille des faucons américains, comme McCain. Mais il n’est pas certain que cela continue ainsi...

 

En effet, le sénateur néoconservateur John McCain a demandé à ce que le Service de sécurité de l’Ukraine présente des preuves d’une prétendue implication de la Russie dans le conflit en Ukraine. Demande surprenante quand on sait que Washington a, à plusieurs reprises, affirmé avoir ces « preuves », mais n’a jamais été en mesure de les rendre publiques. De plus, il s’avère que le président du Comité des services armés du Sénat américain, McCain himself, a demandé à plusieurs reprises que son pays fournisse des armes défensives pour renforcer la sécurité du régime de Kiev, sur la base d’une prétendue « invasion russe » (source). Sommes-nous à la veille d’un retournement de veste très opportuniste du côté des pires va-t-en guerre russophobes US ?

 

Une question qui mérite réflexion, en effet, quand on sait qu’à l’occasion des discussions sur les crédits de la défense US pour l’année 2016, la Chambre des représentants a approuvé des amendements destinés à bloquer tout transfert financier et militaire en direction, notamment, du groupe de paramilitaires néonazis « Azov », affilié à la garde nationale ukrainienne. Les élus américains refusent de fournir des missiles antiaériens portables de dernière génération, comme les Etats-Unis en avaient fourni aux Taliban dans les années 80 pour lutter contre l’occupation soviétique de l’Afghanistan, armes qui ont été retournées contre leurs fournisseurs après.

 

Un armement, du reste, bien inutile puisque les forces de Nouvelle Russie ne disposent pas d’hélicoptères et que leur aviation est symbolique (2 ou 3 appareils tout au plus).

 

 

 

Alors que même les USA ont voulu éviter de se compromettre de façon trop voyante

et ont préféré se distancer par rapport au « bataillon Azov » (incluant des volontaires

extrémistes étrangers), le gouvernement de Kiev a organisé des cérémonies

officielles à la gloire de cette formation paramilitaire ouvertement néonazie. 

 

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La réaction de la partie ukrainienne a été hystérique. Le conseiller du ministre ukrainien de l’Intérieur, Anton Gerashchenko, lui aussi proche de la mouvance néonazie et néobandériste, a même menacé d’enquêter sur les élus américains à l’origine de ces décisions, leur reprochant des accointances «communistes» et «pro-russes» (sic).

 

Du côté de Moscou, le ministère des Affaires étrangères s’est contenté de rappeler certaines vérités affligeantes : « Il a fallu plus d’un an au congrès américain pour voir que ce groupe représentait un ramassis de nazis arborant les symboles des troupes SS et se comportant comme des punisseurs sur un territoire occupé. Mieux vaut tard que jamais. La prochaine étape logique serait de reconnaître que le coup d’État de Kiev de l’an dernier, soutenu activement par Washington, a été commis par ces mêmes énergumènes nazis. Il est évident que les unités de la garde nationale ukrainienne ne se distinguent en rien d’ « Azov ». Les crimes sanglants des nationalistes ukrainiens, qui ont brûlé vif des habitants d’Odessa et continuent de tuer des femmes et des enfants dans le Donbass, parlent d’eux-mêmes depuis longtemps. La question est seulement de savoir quand Washington acceptera de le voir » (source).

(...)

 

 

 

Brian Boyenger, un "contractor" (note de K., traduire par : salopard d'enfoiré d') américain

engagé dans les rangs des paramilitaires néonazis à l’est de Mariupol. 

Sa mission : sniper, tireur embusqué ! 

 

 

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Bruits de bottes atlantistes des pays baltes à la Transnistrie

 

Le Pentagone a lancé une opération de « containment » militaire contre la Fédération de Russie en prépositionnant d’énormes stocks de matériels et armements lourds dans les pays membres de l’OTAN (ou proches de l’Alliance) à proximité de la Russie (Etats baltes, Pologne…). A l’annonce de cette opération, Moscou a mis en garde Washington, qu’en cas d’installation de troupes et d’unités en permanence à ses frontières, le Kremlin répliquera dans des proportions similaires. Le ministre de la Défense de la Fédération de Russie, Sergeï Shoïgu, a demandé aux forces armées russes de se préparer à une éventuelle confrontation contre les forces de Kiev, voire contre l’OTAN.

La création de dépôts de matériels militaires et de stocks de munitions est courante avant le déclenchement d’une agression armée, et cela permet à l’État agresseur de limiter les dépenses inhérentes à la logistique, tout en maintenant des troupes prêtes à passer à l’action (voir plus ici). C’est de cette manière que la Wehrmacht, au printemps 1941, avait préparé le plan Barbarossa d’invasion de l’Union soviétique.

 

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Le site hongrois Karpathir, lié à la communauté hongroise en Transcarpatie, a publié il y a quelques jours des photos prises par un garde-frontière, montrant une colonne de véhicules militaires américains passant le poste frontière de Záhony le 9 juin à midi du côté hongrois (ci-dessus). Ce convoi spécial venait d’Ukraine : plusieurs camions HEMTT de transport logistique, des camions tactiques lourds à mobilité élargie, des Humvees, des citernes. Depuis plusieurs semaines, voire plusieurs mois, ce type de convoi militaire semble fréquent aux frontières de l’Ukraine avec des pays membres de l’OTAN comme la Roumanie, la Pologne et la Hongrie.

 

Dans le même esprit, la décision de Kiev de déployer des systèmes de défense antiaérienne S-300PMU-1 dans la région d’Odessa menace directement les avions russes en Transnistrie et au dehors. Selon Stratfor, société états-unienne privée de renseignement liée à la CIA, cela augmente les risques d’une confrontation militaire entre la Russie et l’Occident.

 
Bien que les batteries S-300PMU1 utilisées par l’Ukraine soient largement obsolètes, et que les militaires les servant aient à l’évidence une formation insuffisante pour les rendre quelque peu efficaces, il n’en demeure pas moins que de telles armes déployées dans la partie occidentale de la région d’Odessa s’avèrent problématiques en raison de la présence d’un contingent de quelque 1.400 soldats russes de maintien de la paix en Transnistrie. Cette mission de paix avait été établie dans la région conformément à l’accord de cessez-le-feu de 1992 suite à la guerre de Transnistrie de 1990-1992. Nul doute que Moscou saura répondre avec mesure à cette énième provocation de la junte et de ses soutiens atlantistes.
 
Jacques Frère, pour NationsPresse.info, le 17 mai 2015. 
 
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07/04/2015

Yarosh, petit commissaire politique de Washington...

Ukraine/Donbass :

 

Yarosh, petit commissaire politique de Washington,

à l’état-major de l’armée de Kiev

 

Un an après le déclenchement du mouvement indépendantiste dans le Donbass qui allait créer les républiques populaires de Lugansk et de Donetsk et entraîner une guerre atroce à l’initiative des putschistes « pro-européens » de Kiev, l’Ukraine est économiquement exsangue, le pays a été placé sous tutelle du FMI, il est déchiré de toutes parts, envahi à tous les niveaux par des « conseillers » américains (ou leurs alliés), les libertés individuelles et collectives ne sont plus qu’un vague souvenir et un extrémiste admirateur des jihadistes du Caucase et des collaborateurs ukrainiens du IIIe Reich vient d’être intégré au sein du commandement de l’armée de ce qui reste de l’Ukraine. Mais il y a fort à parier que ce qu’on désigne encore sous le dénominatif d’Ukraine n’ait toujours pas touché le fond.

 

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Le Pentagone a désormais son petit commissaire politique au sein de la direction de l’armée ukrainienne. Dmytro Yarosh, le « Führer » de Praviy Sektor, vient d’accepter le poste que lui avait proposé le potentat de Kiev au ministère de la Défense. La presse occidentale aux ordres le présente comme un « ultranationaliste », ce qui ne veut rien dire. Il ne s’agit ni plus ni moins que d’un néonazi atlanto-compatible, un pion servile de la stratégie US en Europe centrale, un laquais du mondialisme. Une fois hors d’usage, il sera éliminé. D’autres comme lui, en Croatie dans les années 1990 notamment, ont eu le même destin pathétique : abattus au coin d’une ruelle ou à un barrage routier (souvenez-vous de Blaz Kraljevic, le « général » néo-oustachi du HOS), accidentés, suicidés, internés en psychiatrie ou encore expédiés à La Haye.

 

Son chantage au coup de force a donc bien fonctionné vis-à-vis de l’administration Porochenko. Désormais, il va pouvoir fliquer un peu plus les militaires ukrainiens, jouer les mouchards auprès du SBU, la police politique assujettie à l’antenne kiévienne de la CIA, et faire profiter ses milices paramilitaires des moyens de l’armée, sans pour autant avoir l’obligation de s’éloigner de son soutien naturel Ihor Kolomoïsky.

 

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Dmytro Yarosh : la belle vie à l’hosto… pendant que certains de ses potes

se faisaient écrabouiller dans le chaudron de Debaltsevo. Gloire à l’Ukraine !

 

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Officiellement, il coordonnera les formations de « volontaires ». Mais, à peine intégré au ministère de la Défense, voilà que Yarosh a proposé de dissoudre et de réformer l’état-major général de l’armée…
Les bandes armées de Secteur droit, sous la désignation de Corps des volontaires de l’Ukraine (DUK), font désormais partie intégrante des forces militaires de l’Ukraine. Il est possible que l’embryon de « brigade de choc » qu’elles entendent devenir commence à voir le jour d’ici quelques semaines.

 

Pour ce qui est des autres formations néo-bandéristes et néonazies non encore intégrées dans la garde nationale ou dans l’armée de terre, leur insertion devrait se faire d’ici peu : le « bataillon OUN » (120 paramilitaires) devrait faire partie de la 93e brigade mécanisée, sous la forme d’une unité semi autonome. Une autre partie des effectifs de paramilitaires de Praviy Sektor devraient être transférés à la 79e brigade aéromobile, bien mal en point depuis ses premiers engagements dans le Donbass il y a un an (il ne lui reste qu’un seul bataillon d’infanterie aéromobile sur les 4 qu’elle comptait avant guerre, avec en plus des compagnies de commandement, de logistique et d’appui). D’ailleurs, à l’origine, une grosse partie des effectifs de cette unité basée dans l’ouest de l’Ukraine était connue pour ses sentiments néo-bandéristes.

 

Au final, cela ne changera pas grand-chose au cours des opérations militaires à venir : ces irréguliers sont de piètres soldats, plus portés sur la beuverie, le pillage, les viols et les règlements de comptes qu’autre chose. Ces derniers mois, ils ont même donné du fil à retordre aux commandants locaux, comme à Konstantinovka. Ce qui change, en revanche, c’est la puissance et la capacité de nuisance de la mouvance dirigée par Yarosh envers le pouvoir présidentiel. Cette nomination irresponsable précipitera d’ici peu les forces répressives dans un abyme de violence, d’exactions et de crimes en tous genres, non seulement contre les civils et les troupes de Nouvelle Russie, mais aussi contre les Ukrainiens jusqu’alors loyaux au régime putschiste. C’est la guerre civile dans la guerre civile qui s’annonce.

 

Le quotidien de la ligne de front…

 

Les accrochages sur la zone nord-ouest de Gorlovka se poursuivent à un rythme régulier. Les forces de Kiev tentent de tâter le terrain vers Maïorsk, tenu par les FAN, des pertes sont signalées de leur côté. Même situation à l’ouest et au nord-ouest de Donetsk, où le correspondant de guerre russe Andrei Filatov a été blessé non loin de l’aéroport près du village de Spartak. Suite à une salve d’artillerie ukrainienne, le journaliste a été touché au bras et à l’abdomen ; il a été transporté à l’hôpital de Donetsk dans la nuit du 3 au 4 avril.

Les frappes d’artillerie ukrainiennes contre des positions républicaines à l’ouest de Donetsk sont signalées chaque jour, et réalisées y compris au moyen de batteries de 152, de jour comme de nuit. Dans la zone d’Avdeevka – Krasnoarmeysk (nord-ouest de Donetsk) occupée par l’armée ukrainienne, un bataillon d’artillerie composé de 18 pièces n’a toujours pas été retiré comme les accords de Minsk l’imposent.

 

Les accrochages quotidiens se poursuivent sur Shirokino, à l’est de Mariupol, toujours tenu par les FAN. Hier matin, près du village, une mine antichar a détruit un SUV, 2 paramilitaires ukrainiens ont été tués et un autre a été blessé. Ce matin, , vers 5h00, un tir de mitrailleuse lourde en provenance des lignes kiéviennes a endommagé un véhicule utilitaire léger GAZ « Gazelle , 2 miliciens ont été blessés.

 

« Azov » lance un appel officiel afin de recruter des « instructeurs étrangers ».

Comprendre : des mercenaires occidentaux, des « contractors ». Ils seront dans un premier temps intégrés dans une base opérationnelle à Kiev appartenant au ministère des Affaires intérieures. Ils doivent avoir moins de 35 ans, disposer d’une solide expérience militaire et parler « une des trois langues officielles » dans l’unité néonazie : l’anglais, l’ukrainien et… le russe ! Rappelons au passage que les néonazis d’ « Azov » prônent notamment l’éradication de la langue russe sur le territoire de l’Ukraine « pro-européenne »… Et on apprend ainsi que « pour la première fois, le régiment a ouvert ses portes aux citoyens américains ».

Pour ceux qui n’auraient pas encore compris qui commande vraiment « Azov »…

 

Jacques Frère, pour NationsPresse.info, le 06 avril 2015.

 

Pour lire l'article originel, regarder les vidéos, etc., cliquez sur : 

http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/ukraine-donbass-yarosh-petit-commissaire-politique-de-washington-a-letat-major-de-larmee-de-kiev

 

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Last 16 UAF POWs handed over to Ukraine by DPR as a gesture of good will

[eng subs by Kazzura]

01/03/2015

Ukraine/Donbass : les articles de Jacques Frère / 26-28 février 2015.

Ukraine/Donbass :

 

Washington prépare sa revanche

 

US-Poutine-Nemtsov-300x162.jpgLes efforts de la banque centrale du pays ne font aucun effet sur le cours de la hryvnia, victime de l’accumulation des facteurs négatifs dans l’économie nationale depuis l’année dernière.

L’économie ukrainienne file directement vers la banqueroute (voir l’analyse ici). Dans ce contexte, on comprend mieux pourquoi l'un des principaux opposants à Vladimir Poutine vient d’être assassiné, juste sous les fenêtres du Kremlin, une mise en scène hollywoodienne qui désigne de facto les véritables commanditaires de ce crime provocateur. L’Ukraine « pro-européenne » semble bien incapable de vaincre militairement l’insurrection dans le Donbass, aussi ses maîtres occidentaux intensifient la pression contre son soutien russe sur les fronts politiques, économiques et diplomatiques. Washington a vécu comme un affront la débâcle de Debaltsevo. Les Américains préparent déjà leur revanche.

 

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Quelle belle prise de vue : le corps de la victime sous les lampadaires avec le Kremlin juste derrière. Une superbe mise en scène à la Tom Clancy… La campagne de désinformation occidentale pour accuser Vladimir Poutine et déstabiliser la Russie ne fait que commencer.

 

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2513682.pngDes représentants d’une société militaire privée de l’Oklahoma, Green Group, se sont récemment rendus à Kiev avec une délégation de l’armée américaine, afin de préparer le terrain pour la livraison d’armements modernes aux forces ukrainiennes et aux paramilitaires. Les États-Unis maintiennent leur idée de fournir des moyens offensifs à Kiev, mais souhaitent obtenir l’appui des leurs alliés européens. Washington entend bien confier à des sociétés militaires privées occidentales des contrats liés directement à la lutte armée contre les indépendantistes du Donbass. Pour ce que nous en savons, ce type de contrat existe déjà en Ukraine, mais ces démarches démontrent qu’ils pourraient se développer de manière exponentielle dans les mois à venir. Si l’Ukraine est aujourd’hui le nouveau terrain de jeu de l’US Army et de ses « contractors », il se pourrait bien que demain ce pays soit le principal théâtre opérationnel du Pentagone en matière de moyens engagés. Nous sommes tout à fait dans une configuration d’engagement de type Vietnam, juste avant la désignation à la Maison Blanche de Lyndon Johnson qui avait franchit un point de non retour dans l’engagement US. Mais avant cela, il avait fallu éliminer Kennedy… Les Américains ont finalement perdu la guerre du Vietnam.

 

Sur le front, rien de nouveau…

 

Les résidents de Debaltsevo et d’Uglegorsk sont très nombreux à rejoindre l’armée de Nouvelle Russie : jusqu’à présent plus 600 personnes se sont présentées aux centres de recrutement. Le fait d’avoir été sous le joug kiévien pendant des mois est le meilleur argumentaire que l’ont puisse trouver pour enrôler des volontaires chez les FAN.

Il n’y a toujours pas de cessez-le-feu à Donetsk : au cours de la nuit, les forces de Kiev ont effectué un pilonnage massif avec leurs batteries Grad contre la zone de l’aéroport. Autour de 01h40 (heure locale), les FAN ont riposté contre des positions d’artillerie ukrainiennes à l’ouest de Donetsk.

(…)

 

Les chiens de garde du capital

 

La guerre des oligarques continue : les paramilitaires du « bataillon Dnepr » ont fait irruption dans une usine de tracteur de Rovno, dans l’ouest de l’Ukraine, pour «protéger les intérêts de certaines sociétés autrichiennes», qui revendiquent des parts dans l’entreprise (source).

L’utilisation d’unités spéciales de police, dépendantes du ministère des Affaires intérieures d’Avakov, à des fins crapuleuses ou pour briser des grèves et faire pression sur des ouvriers est devenu courant dans l’Ukraine « pro-européenne ». Avant son élimination physique, le fameux activiste néonazi Sashko Biliy s’adonnait à ce genre de pratique, mais pour son propre compte. Dans le même ordre d’idée, il y a un peu moins d’un an, des paramilitaires néonazis de ce qui allait devenir le « bataillon Aydar » avaient fait irruption dans plusieurs entreprises du pays, armés et menaçants, afin d’en prendre le contrôle et de faire signer sous la contrainte des documents aux dirigeants afin qu’ils lèguent leurs biens au groupe de Kolomoïsky (photo ci-dessous). Les paramilitaires d’ « Azov » ont fait de même, ils ont même été utilisés comme briseurs de grèves.

(…)

 

Jacques Frère, pour NationsPresse.info, le 28 février 2015.

 

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Ukraine/Donbass :

 

Washington se prépare à une guerre longue

 

En Ukraine, dans le Donbass, 5 millions de personnes ont besoin d’aide, selon les chiffres de l’ONU. Avec la poursuite de la guerre par Kiev, ils seront bien plus nombreux dans les mois qui viennent. Les manœuvres américaines pour faire échouer tout plan de paix ne laissent aucun doute quant au devenir de ce pays déchiré. D’ailleurs, sur le terrain, les affrontements continuent puisque la junte continue de traîner des pieds pour retirer son armement lourd et mène même des attaques localisées au nord-ouest de Lugansk et à l’est de Mariupol.

 

 

Debaltsevo après la bataille : le quotidien des civils soumis à l’arbitraire kiévien pendant des mois, les tortures, les sévices, le pillage, les assassinats, puis la débâcle ukrainienne, les résidus d’une armée de supplétifs atlantistes en déroute… Ce reportage à lui seul explique pourquoi nous devons être avec les républiques de Donetsk et de Lugansk et non du côté de la racaille « proeuropéenne » ou faussement « nationaliste ».

 

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Coverts Actions & Black Ops

 

CIA-Clandestine-Operations_v135-2_400x.gifL’assassinat par balles sous les murs du Kremlin à Moscou de l’opposant Boris Nemtsov est une évidente provocation qui s’ajoute à toutes celles déjà entreprises contre la puissance russe depuis ce renouveau de guerre froide qui ne dit pas son nom.

Nemtsov était une des principales figures de la fameuse 5e colonne américano-occidentale, certes. Mais Poutine n’avait aucun intérêt à vouloir sa mort, avec 85% d’opinion favorable, le président russe en bon joueur d’échec savait que Nemtsov, ou un autre, était en mis échec en un seul coup.  Finalement, tout cela fleure bon la bonne vieille provoc’ qui s’inscrit dans la politique d’agression que mène l’hyperpuissance US depuis plus d’un an à l’encontre de la Fédération de Russie et de ses alliés (voir une analyse plus poussée ici).

 

L’événement est un réel coup dur pour Poutine et la Russie. Il va permettre dans les semaines à venir une dangereuse montée de la russophobie en France. Déjà, il y a quelques semaines, nous ressentions déjà son augmentation dans les médias français, mais la population était clairement en train de pencher en faveur du Président Poutine et de la Russie. La bataille médiatique était en train d’être perdue, à cause du caractère ignoble des bataillons de tueurs nazis en Ukraine, les nombreux faux pas des médias. Comme en novembre dans le magazine Elle qui présentait une néo-nazie de 19 ans comme une blanche colombe, ou encore hier dans les ondes de France Info où les soudards racistes et antisémites du bataillon Azov étaient présentés comme des héros. Cette sauce ne prenait pas ou mal. Avec ce meurtre, qui sera indubitablement mis sur le dos du président russe, toute la donne des cartes internationales vole en éclat. Elle donnera raison au régime de Porochenko, aux va-t’en guerre nationalistes nazis de Svoboda et du Pravy Sektor et à toute la horde des Je Suis Charlie de France et d’ailleurs qui sera lancée et poussée par une propagande savamment menée dans une hystérie de russophobie. Lorsque Jean Jaurès tombait frappé à mort sur une terrasse de café parisien, c’était le dernier rempart vers la haine viscérale « du boche » qui chancelait. Vous pouvez imaginer ce que cela donnera pour la mort de Boris Nemtsov.

 

Et pour ceux qui douteraient de notre approche, nous leur rappelons que les services spéciaux des USA sont les seuls dans les pays dits démocratiques à avoir éliminé un de leurs présidents en exercice, sans que ni les responsables de cet assassinat planifié, ni leurs commanditaires, n’aient à rendre des comptes. C’était à Dallas en novembre 1963.

 

Les Etats-Unis d’Amérique ne veulent pas la paix et entreprennent tout ce qu’ils peuvent pour mettre à feu et à sang une partie du continent européen, comme ils ont mis le chaos au Proche et au Moyen Orient depuis le début des années 1990. Cet assassinat est désormais un moyen, aussi, de faire pression sur le Congrès. En effet, le Congrès américain va examiner un projet de loi qui autoriserait une « assistance militaire » à l’Ukraine, y compris la fourniture d’armes. Il est proposé d’allouer 1 milliard de dollars destinés « à fournir une assistance, y compris la formation, l’équipement, les armes dans but défensif, le soutien logistique, l’approvisionnement, la maintenance, le support technique des forces armées et de sécurité de l’Ukraine. »

Si le projet de loi passe, le Pentagone pourra lancer l’opération jusqu’au 30 septembre 2017. Il ne sera alors plus possible de parler de paix en Ukraine.

Il s’agit en fait d’une opération qui est déjà bien en cours : après l’US Army, l’armée canadienne et la British Army, voilà que les forces polonaises prévoient à leur tour l’envoi d’un contingent d’ « instructeurs » à destination des forces de Kiev et surtout de leurs paramilitaires.

 

Il est vrai que l’ensemble des troupes ukrainiennes présentent, dans leur majorité, un manque complet de compétence en matière de stratégie et de tactique. L’affaire du chaudron de Debaltsevo, comme les précédents cas d’encerclement dans le Donbass cet été, ont montré l’incapacité des troupes ukrainiennes, à tous les niveaux de l’échelle de commandement, à faire face à une situation critique. Quand cette dernière se présente, les troupes de Kiev, au lieu d’entamer une manœuvre de retrait en bon ordre, restent sur place jusqu’au dernier moment, puis décampent à la hâte, sans préparation, allant même jusqu’à détruire leurs propres équipements militaires ou les abandonner intacts.

 

De plus, le commandement ukrainien, y compris au niveau des compagnies de combat, a de manière récurrente sous-estimé son adversaire, refusant de mener des opérations en conformité avec la situation tactique réelle et les besoins du terrain. Il faut noter aussi, à décharge de ce commandement, que l’absence de contrôle parlementaire sur les décisions du secrétaire du Conseil national de sécurité et de défense, de même que sur la cellule opérationnelle qui dirige l’opération dite « antiterroriste », a eu des conséquences graves sur le cours des opérations depuis le printemps dernier. A aucun moment, les responsables n’ont eu de comptes à rendre, ni auprès des élus du peuple, ni dans les médias. L’ensemble des décisions opérationnelles s’est déroulé dans une opacité totale, ajouté à un affligeant déni de réalité, encore observé ces dernières semaines du côté de la junte.

(…)

 

Du renfort pour « Azov »

 

C’est une opération de grand recrutement que le « régiment Azov » a entrepris, il y a quelques semaines, en direction des pays membres de l’Union européenne. Une opération destinée aussi à renforcer le mouvement néonazi Assemblée nationale sociale – Patriotes ukrainiens, au moment où Yaroch et la mouvance Praviy Sektor sont politiquement affaiblis. Via les réseaux sociaux, les activistes des Patriotes ukrainiens et de l’UNA-UNSO lancent des appels vers les mouvances radicales et néonazies hors d’Ukraine, de même qu’en direction de jeunes issus de la diaspora ukraino-galicienne, afin de recruter des volontaires qui iront combattre dans le Donbass. Le journaliste allemand Volker Siefert dans Die Zeit cite l’exemple d’un étudiant de Munich âgé de 18 ans, qui a abandonné ses études pour participer à la guerre civile contre les russophones. Après quatre semaines passées dans un camp d’entraînement à Vinnytsia, pour y faire une préparation militaire très sommaire et y subir un endoctrinement idéologique, il est allé rejoindre les rangs d’ « Azov ».

 

Pour le moment, il y a relativement peu de crétins des pays d’Europe occidentale à avoir tenté l’aventure dans les rangs des paramilitaires néonazis, mais il n’y a aucune certitude que ce ne sera pas le cas d’ici quelques mois. Lors des guerres balkaniques dans les années 1990, les services de renseignement de pays membres de l’OTAN avaient incité, sinon carrément aidés, à ce que plusieurs centaines de volontaires aillent rejoindre les rangs des paramilitaires néo-oustachis du HOS (branche armée du parti du Droit) pour aller faire du nettoyage ethnique contre les populations serbes orthodoxes et aider les islamistes de Bosnie, du Sandjak et du Kosovo à imposer une entité musulmane américano-compatible au cœur de l’Europe du Sud-Est.

Les milieux radicaux et néonazis en Europe de l’Ouest ont toujours été particulièrement manipulables par les « services » de l’Alliance atlantique, comme l’a, entre autres, démontré l’affaire Gladio en Italie.

D’ailleurs, dans ce pays, derrière Adinolfi (et Casapound), l’extrême droite otano-consanguine s’est mobilisée depuis un an déjà pour soutenir les projets US en Ukraine.

 

( Note de Kurgan : ne soyons pas jaloux, le susdit Adinolfi "propagandise" souvent en nos vertes contrées... et les sites/blogs aux mains d'anciens attachés parlementaires UMP "reconvertis" dans l'extrême-droite pro-atlantiste ne ménagent pas leurs efforts pour tenter de "zentropiser" ou "non-conformiser" un maximum de jeune crétins ; quitte - en désespoir de cause - à aller racoler du coté des royalistes ou des métalleux décérébrés ! A force de demander à des "Azov boys" d'exhiber des drapeaux à fleur de lys dans leurs camps d'entraînement, de créer des "Pathétiques Divisions" à tous les coins de net, de rendre hystériques les groupies de Peste Noire et de programmer des Nokturnal Mortum (& Cie) à l'affiche des festivals pour imbibés à la bière de l'été... ils ne devraient pas manquer de dénicher quelques débiles sacrifiables par-ci par-là ! Pas de soucis ! )        

 

En revanche, pour celles et ceux qui veulent aller soutenir les indépendantistes, il se pourrait bien que les mêmes « services » liés à l’Alliance atlantique cherchent à les en empêcher : 8 volontaires espagnols viennent d’être interpellés dans leur pays pour s’être rendus dans le Donbass.

 

L’Ukraine à l’heure de BHL…

 

Règlements de comptes entre paramilitaires : les médias ukrainiens ont rapporté que le chef du « bataillon » de la garde nationale « Kryvbas », Nikolai Kolesnikov, avait été attaqué par des inconnus chez lui qui lui ont jeté deux grenades, qui n’ont pas explosé. Il lui est reproché d’avoir « trahi » la cause néobandériste en ne se faisant pas tuer sur place dans le chaudron de Debaltsevo.

 

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Le bonheur « proeuropéen » dans les rayons vides des supermarchés en Ukraine…

 

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Pendant ce temps, les journalistes de la Communauté des Etats indépendants (CEI) s’inquiètent des «faits de persécution de journalistes en Ukraine, principalement russes, dans l’exercice de leurs activités professionnelles. » Depuis un an maintenant, il n’est quasiment plus possible pour les journalistes russes et russophones d’exercer leur métier en zone contrôlé par le régime de Kiev. En plus des mesures coercitives à l’encontre de tout média un minimum critique contre la junte putschiste, on ne compte plus les retraits d’accréditation, les faits d’intimidation, les arrestations et détentions arbitraires, les menaces de mort, les expulsions du pays sous de faux prétextes, ainsi que la violence physique de la part de nervis ou de simples policiers contre ces représentants de la presse. Des atteintes aux droites de l’homme et à la liberté de la presse qui ne semblent pas chagriner plus que ça Reporters sans frontières. Il est vrai qu’en 1999, le secrétaire général de cette ONG bien-pensante avait approuvé le bombardement de la Radio télévision serbe à Belgrade par l’OTAN…

L’heure est à la contestation et à la violence de rue à Kiev : les forces de l’ordre ont dû charger les manifestants qui voulaient s’en prendre à la Banque nationale, occasionnant plusieurs blessés. La chute de la monnaie nationale, dernièrement, l’écroulement du niveau de vie, le marasme économique, les restrictions alimentaires et les réformes annoncées qui ne viennent toujours pas, génèrent des inquiétudes grandissantes au sein de la population. En réponse, le régime renforce ses effectifs de police et arme de plus en plus les paramilitaires.

 

Jacques Frère, pour NationsPresse.info, le 28 février 2015.

 

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http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/ukraine-donbass-washington-se-prepare-a-une-guerre-longue#more-239397

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Ukraine/Donbass :

 

Kiev rechigne à retirer ses armements lourds

 

L’US National Intelligence vient de déclarer que les combats en Ukraine se poursuivront pendant toute l’année 2015, ce qui montre clairement que les Etats-Unis et leurs alliés cherchent un affrontement direct avec la Russie au risque de faire basculer le monde dans un conflit généralisé. Le commandement ukrainien n’a toujours pas reçu l’ordre de retirer ses armements lourds de la ligne de front, conformément aux accords de Minsk, alors que les FAN viennent de l’achever en fin de journée. Ce soir, il paraîtrait que l’ordre ait enfin été donné… A voir !

 

James_R._Clapper_official_portrait.jpgLa communauté du renseignement aux États-Unis estime que les livraisons d’armes à l’Ukraine ont la capacité de provoquer une réaction négative de la Russie et d’accélérer la livraison de plus d’armes modernes aux séparatistes [les livraisons d'armes russes aux FAN sont actuellement une vue de l'esprit, ndlr], selon James Clapper (photo ci-contre), le directeur du Renseignement national à Washington. Toutefois, cela ne signifie pas, a-t-il ajouté que le renseignement américain s’oppose à fournir une aide militaire létale à l’Ukraine. Le directeur de l’Intelligence Département du Pentagone, le général américain Vincent Stewart, considère pour sa part que les livraisons d’armes ne donneront pas un avantage significatif à Kiev pour affronter les milices. Voilà qui a le mérite d’être clair : on livrera les armes, mais cela ne servira à rien, sinon à faire durer le conflit, voire à le faire déraper vers une guerre régionale, voire mondiale.

 

Les responsables du commandement militaire ukrainien affirmaient ce matin qu’ils n’avaient pas reçu l’ordre de retirer l’artillerie lourde de la ligne de contact, conformément aux accords de cessez-le-feu signés à Minsk. «Nous allons tenir nos positions, nous attendons une décision sur le retrait des armes lourdes », a déclaré Anatoliy Stelmakh lors d’une conférence de presse. De leur côté, les représentants de l’Union européenne, des Etats-Unis et les représentants ukrainiens de l’OSCE préfèrent fermer les yeux sur le non-retrait des armements lourds dans Donbass de la part des forces de Kiev.

 

ukr700.jpgMais ces dernières ne se sont pas seulement contentées de maintenir leurs armements lourds, elles continuent de se renforcer et de concentrer leurs forces sur des points précis comme Volnovakha, Mariupol, Avdeevka, Artemovsk et Dzerzhynsk. 

De même, l’artillerie ukrainienne maintient la pression sur les FAN en les harcelant sur la ligne de front, et notamment au nord-ouest de Lugansk, au nord et au nord-ouest de Gorlovka, sur Donetsk et sur l’est de Mariupol.

Les forces de la République populaire de Lugansk ont, quant à elles, retiré près de 80% de leurs armements lourds, alors que celles dépendantes de la République populaire de Donetsk sont à 90% du retrait.

 

Les forces de Kiev, refusant d’appliquer le cessez-le-feu, maintiennent une pression importante sur le nord-ouest de Lugansk. Les positions 29 et 31 tenues par la milice connaissent toujours des affrontements d’intensité variable, alors que la ligne de contact est constamment soumise aux frappes de l’artillerie kiévienne. Une attaque d’infanterie appuyée par des blindés ukrainiens a été repoussée dans la journée du 25 février par els forces de Nouvelle Russie. Les troupes de Kiev profitent du retrait des batteries d’artillerie républicaines pour tenter de reprendre l’avantage au sud de la Seversky Donets.

 

Déblaiement macabre sous les tirs

 

Un groupe de trois saboteurs à la solde de Kiev a été neutralisé dans la journée sur l’agglomération de Donetsk. La chasse à d’autres petits groupes similaires se poursuit.

Sur l’aéroport de Donetsk, les équipes de déblaiement continuent de récupérer les corps des soldats ukrainiens tombés il y a plusieurs semaines. La tâche est particulièrement difficile en raison de l’état des bâtiments. De plus, les batteries kiéviennes continuent de frapper de manière régulière la zone, ce qui oblige les équipes à porter casque et gilets pare-balles en permanence. Ce 26 février, on a encore trouvé les restes d’au moins 30 soldats et paramilitaires ukrainiens.
(vidéo ci-dessous).

 

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(…)

Les paramilitaires néonazis du « bataillon Azov » sont toujours retranchés sur les hauteurs à l’ouest du village, le long de la route qui mène à Mariupol et tirent sur l’agglomération avec des mortiers de 120, positionnés quelques kilomètres plus à l’ouest. De plus, il semblerait que plusieurs snipers opèrent sur zone. L’unité dispose de l’appui de blindés de l’armée ukrainienne et de batteries lourdes situées sur Mariupol.

« Azov » recrute : l’unité a perdu beaucoup de monde ces derniers temps. Il faut donc compléter les effectifs. Sur les réseaux sociaux, l’unité néonazie précise que la « priorité est donnée aux candidats ayant une formation médicale », sans cacher qu’il s’agit aussi de mettre en place une section d’évacuation sanitaire au sein du bataillon renforcé. Et un groupe de fossoyeurs professionnels, ils y ont pensé… ? Ils devraient, cela leur sera très utile.

 

Prises de guerre

 

On peut faire une première estimation globale des prises de guerre réalisées par les forces de Nouvelle Russie dans le chaudron de Debaltsevo. Il ne s’agit que d’une évaluation, puisque certains matériels, une fois réparés et remis en état de combattre, seront opérationnels d’ici quelques semaines ou quelques mois. Ces chiffres ne tiennent pas compte des armements détruits (Source / Ici nous avons quelques éléments qui aident à l’identification des types d’armements et de matériels) :

 

- 187 chars (T-64BV et T-64 BM Bulat pour l’essentiel)... 

- 124 blindés d’infanterie et blindés légers BRDM-2, BRDM 9P148 (avec missiles antichar Fagot), BMP          1 et 2, BRM-1K, BMP-KSh, BMD, BTR 70 et 80, MT-LB ;

- 68 automoteurs d’artillerie (2S19 MSTA-S, 2S1, 2S3…) ;

- 52 tracteurs et transporteurs mécanisés MT-LB, dépanneuses de chars, etc. 

- 24 lance-roquettes multiples Grad...

- 278 mortiers de différents calibres (82, 120…) ;

- 139 camions Zil, KrAZ, Ural, Kamaz… ;

- 43 véhicules divers (essentiellement des UAZ, des SUV, et même des Hummers) ;

- 46 systèmes de détection et communication, dont un radar américain de contre-batterie.
Pas de précisions pour le moment concernant les postes de missiles antichar, les canons sans recul SPG-9, les ZU-23/2 tractés ou sur camions, l’artillerie tractée (122 D-30, 152 D-20, 152 MSTA-B, 100 mm T/MT-12 Rapira…), les matériels spécifiques comme les engins du génie (IMR, KrAZ 225B pelleteuse…) et les dépanneuses, les PC tactiques blindés (MT-LBu 1V14, P-149 BMR Kushetka-B K1Sh1 [PC tactique sur châssis de BTR-70], BTR-60 Р-145VМ…).

(…)

 

Jacques Frère, pour NationsPresse.info, le 26 février 2015.

 

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09/02/2015

Les FAN continuent d’évacuer les civils...

Ukraine / Donbass :

Les FAN continuent d’évacuer les civils

du chaudron de Debaltsevo.

 

Porochenko, Hollande et Merkel pleurnichent pour un cessez-le-feu, alors qu’Obama « réfléchit » à fournir des armes sophistiquées à Kiev pour continuer de massacrer les populations du Donbass. Des rumeurs font état d’un possible coup de force contre le potentat kievien. La situation est explosive en Ukraine et pas seulement sur la ligne de front dans le Donbass qui n’a pas changée de manière significative. Et le 13e convoi humanitaire de Russie vient d’arriver dans le Donbass.

 

Comme le soulignait dernièrement Sergeï Lavrov, le chef de la diplomatie russe, « maintenant, le problème est dans le fait que le président de l’Ukraine a perdu son monopole de l’usage de la force, il y a des bataillons privés qui ont été créés, qui sont payés beaucoup mieux que l’armée régulière ». Aussi, la stabilisation en Ukraine du régime, mis en place il y a un an par la force et la corruption, sans la participation des États-Unis, sera difficile à réaliser, voire impossible. Or, l’omniprésence de « conseillers » américains de toutes sortes en Ukraine béhachélisée rend impossible toute solution dans ce pays sans le retrait des États-Unis. Si la Russie n’a, bien évidemment, pas envahi l’Ukraine, il n’en est pas de même des USA.

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D’ailleurs, les méthodes US consistant à faire une guerre sale, meurtrière et particulièrement inhumaine en privilégiant de frapper avant tout les populations, sont largement mises en œuvre par les forces de l’entité kiévienne depuis de printemps dernier. L’armée ukrainienne utilise des bombes à fragmentation dans le Donbass, a reconnu jeudi dernier le sénateur néocon américain John McCain à l’agence Sputnik à Washington. Un John McCain qui a réaffirmé son souhait de faire la guerre à la Russie jusqu’au dernier Ukrainien.

La commission spéciale de suivi de l’OSCE a confirmé que l’armée de Kiev avait employé des bombes à fragmentation lors des tirs du 27 janvier dernier contre les quartiers résidentiels de la ville de Lugansk. L’emploi de telles armes est interdit par les conventions internationales.

 

 

Ajout Fiertés EuropéennesTraduction & Subtitles by Kazzura 

[eng subs] DPR dept corps commander Eduard Basurin morning briefing 09/02/15 - demonstration of the banned munition used against the Donetsk and answers on questions regarding the powerful explosions after the UAF strike at Donetsk last night.

 

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L’évacuation des civils de Debaltsevo a été utilisée par les forces ukrainiennes pour livrer du ravitaillement militaire (armes, munitions, carburant) à certaines de leurs unités et afin de procéder à l’évacuation de leurs soldats blessés ; mais certainement pas pour protéger les populations dont la junte n’a que faire. La population, d’ailleurs, a majoritairement refusé d’être déportée en zone kievienne, notamment vers Slaviansk, préférant de loin rejoindre les territoires sous contrôle républicain, d’autant que les troupes ukrainiennes n’ont jamais stoppé leurs tirs d’artillerie sur le secteur de Debaltsevo pour faciliter les évacuations, malgré l’accord passé entre Kiev et les indépendantistes. Une fois de plus, cela démontre que la parole des représentants de la junte n’a aucune valeur.

Les équipes d’urgence de la République populaire de Lugansk n’ont jusqu’alors pas été en mesure d’évacuer la totalité des résidents de Chernukhino, en raison de la permanence des tirs des forces de Kiev.

 

 

L’évacuation de civils de Chernukhino par les hommes du bataillon « Août »

 

Mise à jour F.E : ajout de la vidéo traduite et sous-titrée (eng) par Kazzura. 

 

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Au-delà de la zone des combats, l’artillerie ukrainienne maintient la pression sur les civils. Ainsi, le 7 février Pervomaïsk a été encore une fois pilonnée, au moins six fois par une batterie Grad. Plusieurs résidents locaux ont été blessés et le seul hôpital de la ville a été partiellement anéanti, les malades et les blessés étant réfugiés dans le sous-sol du bâtiment. Le personnel et les patients ont dû être transportés d’urgence à Stakhanov.

Les effectifs des forces républicaines sur le chaudron de Debaltsevo sont estimés entre 3 à 3.500 combattants, tandis que les estimations des forces ukrainiennes varient entre 7 et 9.000 militaires et paramilitaires.

Ce rapport de force totalement déséquilibré en faveur des assiégés, surtout dans les batailles offensives, est totalement incohérent, même avec la plus grande motivation des troupes. Il explique en grande partie pourquoi l’offensive s’est arrêtée net la semaine dernière. Mais, selon certaines sources, il ne s’agirait que d’une pause opérationnelle.

 

Ça se réchauffe au sud de la Seversky Donets

 

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BMP-2 ukrainien détruit vers Trehizbenkoy, sur la rivière Donets, à 6 km à l’est de Krymskoe

 

Après une accalmie, qui a permis à la partie ukrainienne d’opérer quelques relèves de ses troupes très affligées par les dernières semaines de combats et les revers subis, les affrontements se sont de nouveau intensifiés. Les forces de Kiev ont repris leurs pilonnages sur la « Piste Bahmutka » (notamment contre les points forts 31 et 29).

La situation dans le village de Frunze (sud du point fort 31) reste tendue. Chaque jour, la petite agglomération reçoit son lot d’obus et de roquettes, le village est presque entièrement détruit. Dernièrement, les forces de Nouvelle Russie ont constaté un accroissement des drones d’observation ukrainiens.

 

Debaltsevo : une poche et un chaudron

 

Selon les informations collectées par le renseignement militaire républicain, notamment auprès de prisonniers de la 25e brigade de parachutistes, le but du commandement ukrainien sur la poche de Debaltsevo est de contrôler les infrastructures du nœud ferroviaire entre Lugansk et Donetsk. Pour Kiev, il est nécessaire d’empêcher la possibilité de reprendre la communication ferroviaire entre les deux républiques indépendantistes, qui aurait pour avantage de faciliter la logistique entre les deux armées de RPD et RPL et d’unifier de facto les FAN sur le terrain, donc de les rendre plus efficaces opérationnellement.

(...) 

La matinée du 7 février a commencé, près de Debaltsevo, par un duel d’artillerie. La situation reste très difficile dans le secteur sud-est de Debaltsevo, sur le village de Chernukhino, où de violents combats perdurent. Les FAN reconnaissent « de grandes pertes » : jusqu’à 10 combattants tués par jour (ce chiffre est même monté jusqu’à 37), alors que les forces de Kiev sont en train de perdre une moyenne 40 combattants par jour (parfois 80). Les combats se font rue par rue, maison par maison, étage par étage. Dans ce village, les combats des derniers jours ont été acharnés, mais ils ont permis d’aboutir au retrait quasi complet des éléments kieviens qui s’y accrochaient en prenant la population en otage.

 

 

Ajout Fiertés Européennes / Traduction & Subtitles by Kazzura 

[eng subs] 07/02/14 Combat footage :

NAF troops entering Tchernukhino and seizing positions there

 

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Les FAN ont également réussi à faire sortir du village de Nizhne-Lozovogo, à 5 km au nord de Debaltsevo, les troupes ukrainiennes. Il s’agit d’une petite agglomération voisine de la M03, ce qui ferme définitivement la partie sud du chaudron.

(...) 

Pressions ukrainiennes maintenues sur Donetsk

 

Vers 12h00 (heure locale), le 7 février, Gorlovka a encore reçu des tirs massifs de l’artillerie lourde ukrainienne. Les duels d’artillerie ces dernières 72 heures ont permis d’éliminer au moins deux positions ukrainiennes (vers Dzerzhynsk), dont une aurait été complètement détruite : une batterie d’automoteurs d’artillerie et un poste d’appui d’infanterie de 1er échelon. (...) 

Les forces ukrainiennes, dans Avdeevka, ont expulsé les patients de cliniques et les ont déportés vers Beletskoe au nord de Krasnoarmisk. Les bâtiments réquisitionnés serviront de casernement à la soldatesque kievienne. (...) 

 

Hier, dans l’agglomération de Donetsk, les forces de sécurité républicaines ont éliminé 11 saboteurs ukrainiens infiltrés et ont faits deux prisonniers. Comme sur le secteur de Lugansk, ces petits éléments infiltrés sont une plaie pour les forces de Nouvelle Russie qui doivent mobiliser des moyens qui seraient bien utiles ailleurs.

D’une manière générale, l’agglomération de Donetsk subit toujours d’intenses pilonnages de l’artillerie ukrainienne contre ses zones résidentielles, l’aéroport et le centre-ville. (...)  

Avant-hier, une frappe de l’artillerie ukrainienne contre l’hôpital de Dokuchaevsk a causé 15 blessés, et partiellement détruit la maternité. (...)  

 

Echec de la 4e conscription et renforcement des paramilitaires

 

Le régime de Kiev n’a pas réussi à mobiliser suffisamment de conscrits, selon le commandant adjoint des forces armées de l’Ukraine, Vladimir Talaylay. 78.000 citoyens avaient été appelés le mois dernier, mais seulement 46.000 nouvelles recrues ont pu être enrôlées. La junte entend bien recourir à la mobilisation de femmes… Les Femens ne devraient-elles pas se porter volontaires ?
Un échec pour la junte qui s’explique aussi par la campagne de désobéissance civique lancée depuis plusieurs mois en Ukraine bandérisée, et qui porte ses fruits maintenant. D’ailleurs, les moyens répressifs du régime ne s’y sont pas trompés. Le journaliste Ruslan Kotsaba, qui avait appelé au boycott de la mobilisation forcée, a été arrêté arbitrairement par la police politique (SBU) et détenu pendant 36 heures avant de passer devant le tribunal. Pas de réaction de Reporters sans frontières…

 

Et comme Porochenko a une trouille bleue de se faire renverser par les « bataillons » de paramilitaires d’extrême droite, il a décidé de les armer tant et plus, même les néonazis… C’est d’une logique ubuesque ! Mais le potentat kievien donne des gages au »parti de la guerre » qui domine son gouvernement et la Rada.

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Le « régiment » (sic) néonazi « Azov » vient de recevoir des KrAZ « Spartan », petits blindés de reconnaissance équipés d’un système de défense avec missiles antichars de moyenne portée. (...) Progressivement, les véhicules bricolés sont remplacés par des matériels neufs et performants : « Azov » possédait déjà une section de reconnaissance de KrAZ Kuguar ou Cougar. 19 véhicules blindés de transport de troupes KrAZ (sans doute des Raptor) devraient bientôt être livrés pour une des deux compagnies de combat. Posséder des matériels neufs et performants est une chose, avoir une troupe de combattants efficaces et capables en est une autre.

L’ensemble de la troupe est bien évidemment encadrée par des mercenaires géorgiens (29 mercenaires de la « Légion géorgienne » formés par l’US Army) et tchétchènes (islamistes), des « contractors » occidentaux ou des mercenaires néonazis de pays membres de l’OTAN (comme le Britannique Chris Garret, repéré dans une vidéo à Mariupol, il y a quelques semaines). Mais « Azov » n’est pas une unité de combat pour autant et à proprement parler. L’unité n’a jamais affronté directement une force comparable à elle, elle n’a jusqu’alors été impliquée que dans des accrochages de faible intensité. Lors de la bataille d’Ilovaisk à l’été dernier, le « bataillon Azov » avait été retiré des premières lignes par le commandement opérationnel kievien dès que les premières difficultés s’étaient faites sentir.

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Comme le régime s’avère incapable de lever une armée en bonne et due forme, les extrémistes tentent de mobiliser par eux-mêmes. Le parti d’extrême droite Svoboda, proche de la mouvance néonazie, vient de monter une formation paramilitaire nommée « Légion Svoboda », qui comprendra environ 500 volontaires pour mener à bien le nettoyage ethnique des populations du Donbass. Cet escadron de la mort devrait être adjoint au « bataillon » spécial de police « Sich », formé essentiellement d’extrémistes proches de Svoboda. Est-il utile d’ajouter que parmi ces 500 « volontaires », il n’y aura pas un seul haut responsable de Svoboda, ni la moindre de leurs progénitures pour aller se faire trouer la peau pour Washington et les oligarques ?

 

Jacques Frère, pour NationsPresse.info, le 08 février 2015. 

 

Pour lire l'intégralité de l'article, voir les autres vidéos, etc., cliquez sur : 

http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/ukraine-donbass-les-fan-continuent-devacuer-les-civils-du-chaudron-de-debaltsevo#more-239119

 

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[eng cc subs] 09/02/15 Petrovsky bridge shelled, Donetsk city

21/01/2015

Novorossia / 18-20 janvier 2015

20 janvier : les bombardements se poursuivent à Donetsk.

RT France 

Plus de deux cents bâtiments ont été endommagés ou détruits à Donetsk pendant les deux derniers jours selon les observateurs sur le terrain. Les écoles ont été fermées et beaucoup de gens ont quitté leurs maisons pour se réfugier dans un endroit sûr. Pour en savoir plus, retrouvez le correspondant de RT Roman Kossarev, un des seuls correspondants internationaux encore présents à Donetsk.

(Vidéo doublée en français )

Source : RT France 

https://www.youtube.com/watch?v=31AGuSvcCK0

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20 janvier : Kiev fait monter en ligne ses réserves.

NationsPresse.info

Les contre-attaques républicaines au nord-ouest et à l’ouest de Donetsk marquent le pas, alors que les FAN enregistrent des progrès sensibles au nord-ouest de Lugansk. L’artillerie ukrainienne vise désormais presque uniquement les civils, les destructions sur Gorlovka et Donetsk, notamment, sont très importantes et les victimes particulièrement nombreuses. Porochenko vient d’ordonner de lancer dans la bataille ses unités de réserve. Ce n’est pas un bon signe pour le régime dictatorial de Kiev.

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L’enterrement d’un enfant, tué par la junte pro-Europe et haine

Dans le Donbass, le régime imposé par la force et la corruption, il y a presque un an à Kiev, tue massivement des hommes, des femmes, des enfants, des vieillards, des malades, toute une population destinée à être éradiquée sur les principes d’une idéologie criminogène démente inspirée par des doctrinaires galiciens d’un autre siècle. Mais dans le Donbass, des hommes et des femmes courageux se sont levés, depuis presque bientôt un an, pour défendre les leurs, leurs biens, leur dignité, leur identité, leur terre ancestrale, leur religion chrétienne orthodoxe face à la barbarie « pro-européenne » et l’innommable. Ils tiennent tête, avec peu de moyens, face aux hordes d’agresseurs qui servent servilement les intérêts mondialistes. Ils sont l’espoir de l’Europe de demain.

Contre-attaque républicaine au nord-ouest de Lugansk

Batterie d’artillerie lourde des FAN sur le secteur nord du front du Donbass

Ce matin, et même cette nuit si l’on compte la préparation d’artillerie, les forces de Nouvelle Russie ont contre-attaqué au sud de Krymskoe en direction de l’ouest, les forces de l’armée ukrainienne, éprouvées par 48 heures de combats à l’est de Krymskoe, ne semblent pas en mesure de repousser l’attaque sur la « piste Bahmutka » (voie secondaire T1303). Une information confirmée par une partie des médias kieviens. Les positions ukrainiennes auraient été enfoncées sur le village de Donetskoe qui était jusqu’alors un verrou avec le point fortifié 29.

Le village de Zhelobok est tombé entre les mains des FAN. Le bataillon mécanisé de la 24e brigade engagé sur zone aurait subi des pertes conséquentes. Le poste 31 aurait été évacué sous la pression républicaine (source).

Ce qui reste du « bataillon Donbass » (soit environ une compagnie renforcée puisque l’unité n’a pas été reconstituée depuis l’été dernier) a été mis en alerte pour intervenir sur zone. Ce soir, l’artillerie kievienne, principalement massée vers Lisichansk, se déchaîne sur ce secteur.

Gorlovka subit encore et toujours la pression de l’artillerie lourde des forces de Kiev : aujourd’hui, l’agglomération a été touchée de plein fouet par des salves de roquettes de 300 mm Smerch et de 220 mm Uragan. Le pilonnage a eu lieu toute la journée, obligeant les gens à se terrer dans des caves ou des abris de fortune. Il y a de nombreuses destructions dans toute la ville. Au nord et au nord-ouest de Gorlovka, les accrochages se multiplient et on signale l’approche de renforts kieviens prêts à passer à l’assaut.

(…)

Donetsk : progressions difficiles dans Peski et sur Avdeevka

Une tentative de contre-attaque sur l’aéroport a encore échoué aujourd’hui. Un groupe de 14 soldats ukrainiens de la 93e brigade mécanisée et deux blindés ont essayé d’approcher le nouveau terminal. Ils ont été stoppés net par les éléments du bataillon « Somali ». Les deux blindés ont été détruits, 8 soldats ont été faits prisonniers et 6 ont été tués.

L’infanterie républicaine réussit non seulement à se maintenir sur les principales parties de l’aéroport, mais a aussi commencé à étendre un périmètre défensif. Des tranchées ont été creusées à la hâte et on peut penser que des mines ont été disposées aux passages obligés pour d’éventuels assaillants.

M.à.j Fierté Européenne : remplacement de la vidéo d'origine par la version sous-titrée de Kazzura...

Un des huit prisonniers capturés aujourd’hui par le bataillon « Somali » est le commandant du bataillon mécanisé de la 93e brigade qui avait serré la main à « Motorola » au début de la trêve de décembre.

(…)

Les batteries ukrainiennes continuent d’infliger des destructions massives dans presque tous les quartiers résidentiels de Donetsk. On note tout de même une accalmie en milieu de journée en raison de conditions météorologiques qui ont empêché les observateurs kieviens de régler leurs tirs sur la ville, le brouillard épais ne facilitant pas leur tâche.

L’artillerie républicaine ne chôme pas : au cours de ces trois derniers jours, les batteries d’obusiers et de lance-roquettes multiples ont détruit 5 batteries ukrainiennes, y compris des Grad, plusieurs automoteurs, et infligés des dommages importants à la logistique et au matériel ukrainien (jusqu’à 30 véhicules détruits). On relève aussi pas moins de 31 véhicules divers endommagés ou détruits au sein des unités d’assaut des forces de Kiev (garde nationale et armée) du fait des frappes républicaines. Les forces gouvernementales kieviennes ont beaucoup de difficultés avec l’accroissement de leurs blessés, leurs capacités sanitaires de 1er et 2e échelons semblent saturées. 

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T-64BV ukrainien capturé par le bataillon « Somali » près du pont Putilovsky le 18 janvier

(…)

Jacques Frère, pour NationsPresse.info le 20 janvier 2015. 

Lire la suite / l'intégralité de l'article 

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SITREP de l'aéroport - Donetsk 20.01.2015

Le Blogue Noir de Brocéliande

Contrairement à ce que prétendent les médias français qui répètent tels des perroquets la propagande de Kiev sans jamais rien vérifier, l'aéroport de Donetsk est entièrement sous le contrôle des FAN qui tentent en ce moment de nettoyer les localités de Peski et Avdeïevka environnantes. Les combats, violents, se poursuivent...  

Donetsk aux Charlie de Kiev [sous-titres français] : les habitants de Donetsk répondent aux manifestants de Kiev qui crient 'je suis Volnovakha' (Trad. française Y. Delville)

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Des soldats ukrainiens qui contre-attaquaient l'aéroport ont été fait prisonnier par le bataillon "Somalie" des FAN.  (Trad. ang. Kazzura)

SITREP des combats à Gorlovka par le Lt-Colonel Basurine du 18-19/01

Voir ici : http://gaideclin.blogspot.fr/2015/01/ukrainenovorossia-sitrep-de-laeroport.html

Pour lire la suite / l’article en entier, regarder les autres vidéos, le Journal de Cassad TV des 18 et 19 janvier, etc…

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19 janvier : combats acharnés dans Peski...

Comme à chaque fois que les négociations de paix s’apprêtent à prendre le dessus sur les armes, le régime criminogène de Kiev ordnne de nouveaux affrontements et des tirs massifs contre les populations dans le Donbass rebelle, accusant ensuite les indépendantistes d’en être la cause. Le boucher de Kiev vient de rejeter le nouveau plan de paix de Vladimir Poutine et relance les hostilités. Cette option militaire, visant délibérément et en tout premier lieu les civils, est destinée in fine à provoquer une escalade gravissime dans un conflit aux enjeux régionaux, continentaux et même internationaux, dont le seul et unique but est de pousser Moscou à intervenir, ce qui entrainerait mécaniquement (du moins l’espère-t-il) une intervention armée de l’OTANet des Etats-Unis.

La situation des opérations, ce lundi 19 janvier, s’est une fois de plus focalisée sur le secteur de Donetsk, même si la partie nord du front du Donbass reste particulièrement active. Et comme Kiev semble de nouveau engager ce qui lui reste d’aviation, les FAN ont ressorti leur artillerie antiaérienne…

(…)

À la périphérie ouest de Gorlovka, les reconnaissances offensives ukrainiennes d’hier se sont soldées par des échecs. Contrairement à ce que signalions dans notre compte-rendu d’hier, le passage de Su-24 ukrainiens au-dessus de l’agglomération s’est soldé par un bombardement meurtrier  contre des zones résidentielles. Les victimes sont estimées à 30 civils, dont des enfants, frappées par des bombes de 500 kg larguées d’une altitude d’environ 5.000 mètres par des Su-24M.

Donetsk : combats acharnés dans Peski et sur Avdeevka

Les principaux bâtiments en ruines de l’aéroport de Donetsk restent fermement tenus par l’infanterie républicaine. Les forces de Kiev y maintiennent la pression en tirant régulièrement des salves d’artillerie. Aucune preuve n’existe quant à la présence de leurs forces dans le secteur des terminaux, Kiev affirme le contraire mais il ne s’agit que de propagande. Rien de particulier n’est à signalé ce jour sur la zone aéroportuaire et, autour de 19h40 (heure locale), en raison d’une très mauvaise visibilité (brouillard épais), l’ensemble de la zone s’est peu à peu calmé.

La prise de l’aéroport permet aux FAN de tenir une position qui pouvait servir aux Ukrainiens à régler les tirs de leur artillerie sur les quartiers résidentiels de Donetsk. La grande agglomération du Donbass subit d’ailleurs depuis plusieurs jours des tirs quasi continus des batteries kieviennes à longue portée. Et encore durant toute cette journée, les indépendantistes ont reçu des informations sur le fait que des écoles et des hôpitaux à Donetsk avaient été touchés, y compris une maternelle. En réponse, les autorités de la République populaire de Donetsk ont ordonné de fermer toutes les maternelles, les crèches, les écoles, les collèges, les lycées techniques.

La nuit dernière, à Donetsk, fut extrêmement difficile : les bruits sourds de la contre-attaque sur Peski et celle sur Avdeevka se sont faits entendre jusqu’au petit jour. En riposte, les forces de Kiev ont continué de frapper indistinctement des infrastructures de la ville.
L’échec ukrainien sur l’aéroport ne signifie pas pour autant qu’il n’y aura pas de nouvelles tentatives pour en reprendre le contrôle.

Combats vers Spartak

Si les forces ukrainiennes ont perdu pied sur l’aéroport, malgré toutes leurs tentatives d’y revenir, elles n’ont pourtant pas perdu de menacer les positions républicaines : ainsi, on a pu constater ces dernières 48 heures une progression significative d’un groupe tactique mécanisé au nord de Donetsk, se scindant en deux. Une colonne se dirigeant vers Yasinuvata, une autre vers Spartak en passant par le pont Putilovsky (est immédiat de l’aéroport).

Hier, dans l’après-midi, une reconnaissance offensive impliquant au moins 5 chars lourds, des BMP et de l’infanterie, a approché par le nord la périphérie de Spartak et à réussi, semble-t-il, a atteindre le secteur est de l’aéroport par contournement via la voie expresse M04 qui relie Donetsk à Avdeevka. C’est le bataillon « Somali » qui s’est porté en direction de ce groupe tactique pour opérer, dans un premier temps, une manœuvre de freinage avec sa section de T-64BV, puis un coup d’arrêt. L’unité de « Givi » était appuyée par l’artillerie lourde républicaine, les frappes ont même détruit le pont qui enjambe la voie de chemin de fer.

Les combats ont duré une partie de la soirée et, aujourd’hui, « Somali » était maintenu sur zone pour sécuriser le secteur.

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M.à.j Fierté Européenne : remplacement de la vidéo d'origine par la version sous-titrée

« Givi » et son bataillon sont sur le pont Putilovsky depuis hier après-midi. A terre quelques briques de protection anti-RPG Kontakt pour T-64BV, des caisses de munitions vides, des effets personnels de combattants ukrainiens abandonnés…

(…)

Au sud et sur les arrières du front

Le secteur de Mariupol ne semble pas évoluer de manière significative, même si des duels d’artillerie sont signalés, y compris plus au nord-est vers Granitnoe. On note dans ce secteur la présence du « bataillon Dnepr-1 »  sur le bourg de Chermalyk. Avec « Azov » qui est positionné en partie sur Granitnoe, cela fait deux unités paramilitaires d’extrémistes néonazis et néobandéristes qui ont été ainsi placées en première ligne. Si les FAN décident une attaque par débordement de l’agglomération portuaire, ces deux unités de la garde nationale prendront de plein fouet la première vague d’assaut. Si cela se passe comme cet été à Ilovaisk quant le grand chef de « Dnepr-1 » avait pris la poudre d’escampette en laissant sur place ses hommes, cela risque d’être assez cocasse.

( N. de Kurgan : voir cette note, pour se rafraîchir la mémoire ! ) 

(…)

Ce 19 janvier, à Mariupol, « Azov » a encore enterré un de ses membres : le mercenaire suédois et instructeur de l’unité Leo (dit « Viking »). Un de moins…

L’action des partisans ne faiblit pas dans l’Ukraine sous contrôle du régime de la junte. Ainsi, plusieurs sources font état d’une explosion au palais de justice de Kharkov, alors que 12 personnes étaient jugées pour délit d’opinion. Six blessés ont été transportés à l’hôpital.

Jacques Frère, pour NationsPresse.info le 19 janvier 2015. 

 

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18 janvier : contre-attaques au nord et à l’ouest de Donetsk

NationsPresse.info

Il semblerait qu’une contre-attaque d’envergure au sud et au nord de l’aéroport de Donetsk vienne d’être lancée de la part des FAN ce soir, en direction de Peski et d’Avdeevka. La journée a été ponctuée par des tirs massifs de l’artillerie kievienne contre les villes de Donetsk et de Gorlovka, alors que les combats font rage au nord-ouest de Lugansk, vers Krymskoe. Vers 14h30, heure locale, un ou plusieurs Su-25 armés de roquettes S-5 ont attaqué » le quartier Petrovka de Donetsk, alors que des Su-24 ont survolé le secteur de Gorlovka. Il s’agit du grand retour de l’aviation ukrainienne sur le front du Donbass depuis septembre dernier. Les affrontements risquent de durer une bonne partie de la nuit.

Au nord de Donetsk, les combats entre l’armée ukrainienne et les forces de la milice ont touché le pont Putilovsky près de l’aéroport. Ce sont des éléments du bataillon « somali » qui ont repoussé la reconnaissance offensive mécanisée kievienne à la périphérie de Spartacus. 3 chars ukrainienssont été détruits.

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L’armée de la République populaire de Donetsk vient de lancer une nouvelle contre-offensive, cette fois contre les positions ukrainiennes de Peski et sur Avdeevka. Les brigades « Oplot », « Kalmius » et « Vostok » sont en première ligne alors que la brigade de « Motorola » et le bataillon « Somali » renforcé (au moins 3 T-64BV) de « Givi » tiennent la zone aéroportuaire. Des éléments cosaques seraient aussi engagés. Après une nouvelle reconnaissance offensive des forces mécanisées ukrainiennes, une fois de plus repoussée (pas moins de 6 attaques des forces de Kiev sur l’aéroport pour cette journée), les FAN ont lancé une contre-attaque. A l’heure actuelle, il y a des affrontements près du village de Peski à proximité de positions kieviennes. Cette contre-offensive localisée a été confirmée par le président de la RPD, Aleksandr Zakharchenko : « Nous sommes actuellement en situation d’offensive sur toute la ligne de front, de Mariupol à Gorlovka ».

(…)

Batterie BM-27 Uragan des forces de Kiev tire sur Donetsk et Gorlovka

Le pilonnage massif de l’agglomération de Gorlovka, au moyen des batteries ukrainiennes situées à la fois dans le saillant de Debaltsevo et au nord-ouest de Gorlovka, se poursuit avec une intensité soutenue. On notait, pourtant, vers 13h30 (heure locale) une légère diminution de l’intensité des frappes, mais sur la ligne de font au nord-ouest et à l’ouest la situation restait tendue, l’intensité des combats ne faiblissait pas. (…)

(…)

Jacques Frère, pour NationsPresse.info le 18 janvier 2015. 

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