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31/08/2015

Kiev (Ukraine) : émeutes près du parlement.

Ukraine: 

 

Explosion devant le parlement à Kiev...

 

31.08.2015

 

 

Environ 50 membres de la Garde nationale blessés dans les heurts qui se sont déroulés lundi devant le Parlement ukrainien. Selon certains rapports, le nombre total des blessés s'élève à 90 personnes.

14.40 —Au moins 90 membres des forces de l'ordre ont été blessés lundi dans les heurts devant le Parlement ukrainien à Kiev, a indiqué le ministre de l'Intérieur Arsen Avakov qui a accusé les membres du parti d'extrême droite Sboboda d'avoir provoqué la police.

 

"Près de 90 personnes ont été blessées devant le Parlement", a écrit M. Avakov sur sa page Facebook, accusant les nationalistes du parti Svoboda d'avoir lancé "plusieurs engins explosifs" sur les forces de l'ordre.

 

 

Selon le conseiller du ministre ukrainien de l'Intérieur Anton Guerachtchenko, une grenade a été jetée sur les militaires déployés autour du parlement. "Plusieurs membres de la Garde nationale ont été grièvement blessés. Leurs vies sont en danger", a indiqué M.Guerachtchenko sur sa page Facebook.

 

Le maire de Kiev Vitali Klitschko a pour sa part constaté "des morts" dans les accrochages devant le parlement ukrainien.

 

Auparavant, un groupe de protestataires a tenté de faire irruption dans le parlement ukrainien après l'adoption en première lecture d'un projet de réforme constitutionnelle qui octroie davantage d'autonomie aux territoires de l'Est.

 

Le Parlement ukrainien a adopté lundi en première lecture un projet de réforme constitutionnelle qui octroie davantage d'autonomie aux territoires de l'Est. 265 députés, contre un minimum requis de 226, ont voté en faveur de cette décision lors d'une séance houleuse accompagnée de protestations de la droite devant le Parlement.

 

Après l'adoption du document, les manifestants ont tenté de pénétrer dans le bâtiment parlementaire avant d'être repoussés par les forces de l'ordre. Les policiers ont eu recours aux gaz lacrymogènes.

La décentralisation du pouvoir en Ukraine s'inscrit dans le cadre des accords de Minsk visant à mettre fin au conflit dans le Donbass ukrainien, signés en février 2015. (...) 

 

 

Sputnik, le 31 août 2015.

http://fr.sputniknews.com/international/20150831/1017879611.html

 

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Photo : REUTERS/ Valentyn Ogirenko

 

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Sur le même sujet, lire aussi :

 

 

EN DIRECT :

 

Emeutes près du parlement à Kiev,

au moins un policier mort et une centaine de blessés.

 

 

http://francais.rt.com/international/6252-ukraine-kiev-emeutes-decentralisation

 

 

RT en français, 31 août 2015

 

 

09/02/2015

Les FAN continuent d’évacuer les civils...

Ukraine / Donbass :

Les FAN continuent d’évacuer les civils

du chaudron de Debaltsevo.

 

Porochenko, Hollande et Merkel pleurnichent pour un cessez-le-feu, alors qu’Obama « réfléchit » à fournir des armes sophistiquées à Kiev pour continuer de massacrer les populations du Donbass. Des rumeurs font état d’un possible coup de force contre le potentat kievien. La situation est explosive en Ukraine et pas seulement sur la ligne de front dans le Donbass qui n’a pas changée de manière significative. Et le 13e convoi humanitaire de Russie vient d’arriver dans le Donbass.

 

Comme le soulignait dernièrement Sergeï Lavrov, le chef de la diplomatie russe, « maintenant, le problème est dans le fait que le président de l’Ukraine a perdu son monopole de l’usage de la force, il y a des bataillons privés qui ont été créés, qui sont payés beaucoup mieux que l’armée régulière ». Aussi, la stabilisation en Ukraine du régime, mis en place il y a un an par la force et la corruption, sans la participation des États-Unis, sera difficile à réaliser, voire impossible. Or, l’omniprésence de « conseillers » américains de toutes sortes en Ukraine béhachélisée rend impossible toute solution dans ce pays sans le retrait des États-Unis. Si la Russie n’a, bien évidemment, pas envahi l’Ukraine, il n’en est pas de même des USA.

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D’ailleurs, les méthodes US consistant à faire une guerre sale, meurtrière et particulièrement inhumaine en privilégiant de frapper avant tout les populations, sont largement mises en œuvre par les forces de l’entité kiévienne depuis de printemps dernier. L’armée ukrainienne utilise des bombes à fragmentation dans le Donbass, a reconnu jeudi dernier le sénateur néocon américain John McCain à l’agence Sputnik à Washington. Un John McCain qui a réaffirmé son souhait de faire la guerre à la Russie jusqu’au dernier Ukrainien.

La commission spéciale de suivi de l’OSCE a confirmé que l’armée de Kiev avait employé des bombes à fragmentation lors des tirs du 27 janvier dernier contre les quartiers résidentiels de la ville de Lugansk. L’emploi de telles armes est interdit par les conventions internationales.

 

 

Ajout Fiertés EuropéennesTraduction & Subtitles by Kazzura 

[eng subs] DPR dept corps commander Eduard Basurin morning briefing 09/02/15 - demonstration of the banned munition used against the Donetsk and answers on questions regarding the powerful explosions after the UAF strike at Donetsk last night.

 

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L’évacuation des civils de Debaltsevo a été utilisée par les forces ukrainiennes pour livrer du ravitaillement militaire (armes, munitions, carburant) à certaines de leurs unités et afin de procéder à l’évacuation de leurs soldats blessés ; mais certainement pas pour protéger les populations dont la junte n’a que faire. La population, d’ailleurs, a majoritairement refusé d’être déportée en zone kievienne, notamment vers Slaviansk, préférant de loin rejoindre les territoires sous contrôle républicain, d’autant que les troupes ukrainiennes n’ont jamais stoppé leurs tirs d’artillerie sur le secteur de Debaltsevo pour faciliter les évacuations, malgré l’accord passé entre Kiev et les indépendantistes. Une fois de plus, cela démontre que la parole des représentants de la junte n’a aucune valeur.

Les équipes d’urgence de la République populaire de Lugansk n’ont jusqu’alors pas été en mesure d’évacuer la totalité des résidents de Chernukhino, en raison de la permanence des tirs des forces de Kiev.

 

 

L’évacuation de civils de Chernukhino par les hommes du bataillon « Août »

 

Mise à jour F.E : ajout de la vidéo traduite et sous-titrée (eng) par Kazzura. 

 

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Au-delà de la zone des combats, l’artillerie ukrainienne maintient la pression sur les civils. Ainsi, le 7 février Pervomaïsk a été encore une fois pilonnée, au moins six fois par une batterie Grad. Plusieurs résidents locaux ont été blessés et le seul hôpital de la ville a été partiellement anéanti, les malades et les blessés étant réfugiés dans le sous-sol du bâtiment. Le personnel et les patients ont dû être transportés d’urgence à Stakhanov.

Les effectifs des forces républicaines sur le chaudron de Debaltsevo sont estimés entre 3 à 3.500 combattants, tandis que les estimations des forces ukrainiennes varient entre 7 et 9.000 militaires et paramilitaires.

Ce rapport de force totalement déséquilibré en faveur des assiégés, surtout dans les batailles offensives, est totalement incohérent, même avec la plus grande motivation des troupes. Il explique en grande partie pourquoi l’offensive s’est arrêtée net la semaine dernière. Mais, selon certaines sources, il ne s’agirait que d’une pause opérationnelle.

 

Ça se réchauffe au sud de la Seversky Donets

 

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BMP-2 ukrainien détruit vers Trehizbenkoy, sur la rivière Donets, à 6 km à l’est de Krymskoe

 

Après une accalmie, qui a permis à la partie ukrainienne d’opérer quelques relèves de ses troupes très affligées par les dernières semaines de combats et les revers subis, les affrontements se sont de nouveau intensifiés. Les forces de Kiev ont repris leurs pilonnages sur la « Piste Bahmutka » (notamment contre les points forts 31 et 29).

La situation dans le village de Frunze (sud du point fort 31) reste tendue. Chaque jour, la petite agglomération reçoit son lot d’obus et de roquettes, le village est presque entièrement détruit. Dernièrement, les forces de Nouvelle Russie ont constaté un accroissement des drones d’observation ukrainiens.

 

Debaltsevo : une poche et un chaudron

 

Selon les informations collectées par le renseignement militaire républicain, notamment auprès de prisonniers de la 25e brigade de parachutistes, le but du commandement ukrainien sur la poche de Debaltsevo est de contrôler les infrastructures du nœud ferroviaire entre Lugansk et Donetsk. Pour Kiev, il est nécessaire d’empêcher la possibilité de reprendre la communication ferroviaire entre les deux républiques indépendantistes, qui aurait pour avantage de faciliter la logistique entre les deux armées de RPD et RPL et d’unifier de facto les FAN sur le terrain, donc de les rendre plus efficaces opérationnellement.

(...) 

La matinée du 7 février a commencé, près de Debaltsevo, par un duel d’artillerie. La situation reste très difficile dans le secteur sud-est de Debaltsevo, sur le village de Chernukhino, où de violents combats perdurent. Les FAN reconnaissent « de grandes pertes » : jusqu’à 10 combattants tués par jour (ce chiffre est même monté jusqu’à 37), alors que les forces de Kiev sont en train de perdre une moyenne 40 combattants par jour (parfois 80). Les combats se font rue par rue, maison par maison, étage par étage. Dans ce village, les combats des derniers jours ont été acharnés, mais ils ont permis d’aboutir au retrait quasi complet des éléments kieviens qui s’y accrochaient en prenant la population en otage.

 

 

Ajout Fiertés Européennes / Traduction & Subtitles by Kazzura 

[eng subs] 07/02/14 Combat footage :

NAF troops entering Tchernukhino and seizing positions there

 

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Les FAN ont également réussi à faire sortir du village de Nizhne-Lozovogo, à 5 km au nord de Debaltsevo, les troupes ukrainiennes. Il s’agit d’une petite agglomération voisine de la M03, ce qui ferme définitivement la partie sud du chaudron.

(...) 

Pressions ukrainiennes maintenues sur Donetsk

 

Vers 12h00 (heure locale), le 7 février, Gorlovka a encore reçu des tirs massifs de l’artillerie lourde ukrainienne. Les duels d’artillerie ces dernières 72 heures ont permis d’éliminer au moins deux positions ukrainiennes (vers Dzerzhynsk), dont une aurait été complètement détruite : une batterie d’automoteurs d’artillerie et un poste d’appui d’infanterie de 1er échelon. (...) 

Les forces ukrainiennes, dans Avdeevka, ont expulsé les patients de cliniques et les ont déportés vers Beletskoe au nord de Krasnoarmisk. Les bâtiments réquisitionnés serviront de casernement à la soldatesque kievienne. (...) 

 

Hier, dans l’agglomération de Donetsk, les forces de sécurité républicaines ont éliminé 11 saboteurs ukrainiens infiltrés et ont faits deux prisonniers. Comme sur le secteur de Lugansk, ces petits éléments infiltrés sont une plaie pour les forces de Nouvelle Russie qui doivent mobiliser des moyens qui seraient bien utiles ailleurs.

D’une manière générale, l’agglomération de Donetsk subit toujours d’intenses pilonnages de l’artillerie ukrainienne contre ses zones résidentielles, l’aéroport et le centre-ville. (...)  

Avant-hier, une frappe de l’artillerie ukrainienne contre l’hôpital de Dokuchaevsk a causé 15 blessés, et partiellement détruit la maternité. (...)  

 

Echec de la 4e conscription et renforcement des paramilitaires

 

Le régime de Kiev n’a pas réussi à mobiliser suffisamment de conscrits, selon le commandant adjoint des forces armées de l’Ukraine, Vladimir Talaylay. 78.000 citoyens avaient été appelés le mois dernier, mais seulement 46.000 nouvelles recrues ont pu être enrôlées. La junte entend bien recourir à la mobilisation de femmes… Les Femens ne devraient-elles pas se porter volontaires ?
Un échec pour la junte qui s’explique aussi par la campagne de désobéissance civique lancée depuis plusieurs mois en Ukraine bandérisée, et qui porte ses fruits maintenant. D’ailleurs, les moyens répressifs du régime ne s’y sont pas trompés. Le journaliste Ruslan Kotsaba, qui avait appelé au boycott de la mobilisation forcée, a été arrêté arbitrairement par la police politique (SBU) et détenu pendant 36 heures avant de passer devant le tribunal. Pas de réaction de Reporters sans frontières…

 

Et comme Porochenko a une trouille bleue de se faire renverser par les « bataillons » de paramilitaires d’extrême droite, il a décidé de les armer tant et plus, même les néonazis… C’est d’une logique ubuesque ! Mais le potentat kievien donne des gages au »parti de la guerre » qui domine son gouvernement et la Rada.

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Le « régiment » (sic) néonazi « Azov » vient de recevoir des KrAZ « Spartan », petits blindés de reconnaissance équipés d’un système de défense avec missiles antichars de moyenne portée. (...) Progressivement, les véhicules bricolés sont remplacés par des matériels neufs et performants : « Azov » possédait déjà une section de reconnaissance de KrAZ Kuguar ou Cougar. 19 véhicules blindés de transport de troupes KrAZ (sans doute des Raptor) devraient bientôt être livrés pour une des deux compagnies de combat. Posséder des matériels neufs et performants est une chose, avoir une troupe de combattants efficaces et capables en est une autre.

L’ensemble de la troupe est bien évidemment encadrée par des mercenaires géorgiens (29 mercenaires de la « Légion géorgienne » formés par l’US Army) et tchétchènes (islamistes), des « contractors » occidentaux ou des mercenaires néonazis de pays membres de l’OTAN (comme le Britannique Chris Garret, repéré dans une vidéo à Mariupol, il y a quelques semaines). Mais « Azov » n’est pas une unité de combat pour autant et à proprement parler. L’unité n’a jamais affronté directement une force comparable à elle, elle n’a jusqu’alors été impliquée que dans des accrochages de faible intensité. Lors de la bataille d’Ilovaisk à l’été dernier, le « bataillon Azov » avait été retiré des premières lignes par le commandement opérationnel kievien dès que les premières difficultés s’étaient faites sentir.

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Comme le régime s’avère incapable de lever une armée en bonne et due forme, les extrémistes tentent de mobiliser par eux-mêmes. Le parti d’extrême droite Svoboda, proche de la mouvance néonazie, vient de monter une formation paramilitaire nommée « Légion Svoboda », qui comprendra environ 500 volontaires pour mener à bien le nettoyage ethnique des populations du Donbass. Cet escadron de la mort devrait être adjoint au « bataillon » spécial de police « Sich », formé essentiellement d’extrémistes proches de Svoboda. Est-il utile d’ajouter que parmi ces 500 « volontaires », il n’y aura pas un seul haut responsable de Svoboda, ni la moindre de leurs progénitures pour aller se faire trouer la peau pour Washington et les oligarques ?

 

Jacques Frère, pour NationsPresse.info, le 08 février 2015. 

 

Pour lire l'intégralité de l'article, voir les autres vidéos, etc., cliquez sur : 

http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/ukraine-donbass-les-fan-continuent-devacuer-les-civils-du-chaudron-de-debaltsevo#more-239119

 

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[eng cc subs] 09/02/15 Petrovsky bridge shelled, Donetsk city

14/11/2014

Donbass : progressions républicaines... à petits pas.

Ukraine / Donbass :

Progressions républicaines à petits pas

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L’armée ukrainienne a un urgent besoin de chars lourds. Par conséquent, un contrat conclu avec la République démocratique du Congo, pour la fourniture de 50 T-64BM1M, vient d’être dénoncé.

Le T-64BM1M est une sous-version du T-64BM Bulat. Ces blindés rejoindront a priori les rangs de la garde nationale, sans plus de précisions. Reste à savoir, si leur destination est bien la garde nationale, combien de temps serait alloué aux équipages pour leur formation.

 

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« L’ONU redoute une guerre totale » apprend-on aujourd’hui en lisant la presse aux ordres de la propagande de l’Alliance atlantique. Les Occidentaux redoutent surtout une nouvelle débandade militaire du régime de Kiev face aux forces armées de Nouvelle Russie qui marquent des points chaque jour sur le terrain et se renforcent. Aujourd’hui, le front nord, au-delà de Pervomaïsk – Lugansk, a encore connu de sensibles progressions républicaines, alors qu’au sud-ouest de Donetsk, les affrontements semblent affaiblir les forces de Kiev sur Pesky et Marinka.

 

Pour certains stratèges occidentalistes, la guerre faite au peuple du Donbass est comparable à celle entreprise par les Occidentaux et leurs alliés salafistes en Syrie au régime laïc de Bachar al-Assad, et ce n’est pas John McCain qui dira le contraire. Après l’élimination d’un chef islamiste tchétchène et de son fils sur l’aéroport de Donetsk, voilà qu’une Britannique, convertie à l’islam et recherchée pour terrorisme, Samantha Lewthwaite, connue aussi sous le nom de Sherafiyah Lewthwaite ou la veuve blanche, aurait été liquidée près de Lugansk, il y a environ deux semaines, par un sniper des forces de Nouvelle Russie (source). Elle aurait été intégrée à ce qui reste du « bataillon Donbass » dont le chef, Semen Semenchenko, est justement en voyage officiel à Washington pour y rencontrer McCain.

Elle était l’épouse du jihadiste Jermaine Lindsay qui s’était fait sauter dans le métro de Londres en 2005. Après la mort de son mari, elle s’était rendue en Somalie, où elle est devenue membre du groupe terroriste « al-Shabab ». Puis, elle avait organisé une attaque contre un centre commercial à Nairobi (Kenya), qui a tué de nombreux civils, dont des femmes et des enfants.
A qui le tour ?

 

Échec d’une contre-attaque ukrainienne au nord-est de Lugansk

Au sud-est de Shachtye, sur la partie la plus à l’est du front nord, les forces de Kiev ont tenté une contre-attaque sur Stanitsa Luganskaya, alors que les progrès enregistrés sur Shachtye de la part des FAN sont confirmés. Le village tenu par les cosaques n’a pu être repris par les troupes ukrainiennes qui ont perdu une douzaine de véhicules blindés. En riposte, les forces de Kiev ont tiré des salves de mortiers de 120 et de Grad sur Olhovoe et vers la station ferroviaire de Kondrashevska, au nord-est de Lugansk.

Shachtye est désormais quasi encerclée, il ne reste que son flanc nord-ouest avec la route principale qui lui sert d’artère logistique vitale qui n’est toujours pas sous le contrôle des DRG. Désormais, les tirs d’artillerie des FAN se font plus précis contre les positions ukrainiennes sur cette agglomération.
Sur le secteur Lugansk – Pervomaïsk, la ligne de front est désormais accolée à la vallée de la Seversky Donets (jusqu’au village de Nizhnee) et le poste 31 se retrouve très isolé plus au sud, de même que le poste n°29 qui est lui aussi encerclé.

Les combats se sont dernièrement orientés au niveau de la vallée de la rivière Donets, vers Krymskoe qui subit un harcèlement quotidien par l’artillerie des deux camps, et plus spécifiquement des salves de mortiers de 120 et de Grad. Krymskoe est encore très disputée par les belligérants mais ne saurait rester entre les mains des Ukrainiens du fait de la forte poussée des troupes indépendantistes dans ce secteur et le manque de réactivité du commandement de Kiev qui, mis à part un appui-feu conséquent, n’apporte aucune aide concrète à ses unités prises au piège. De plus, légèrement plus à l’est, les villages de Sokolniki et Zhnamenka sur la rivière sont désormais entre les mains des FAN qui exploitent leur avantage plus au nord, au-delà de la Seversky Donets.

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(...) 

 

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Joker de McCain

 

Svoboda, le mouvement extrémiste néo-bandériste issu du parti social-national pan-ukrainien, claque la porte du gouvernement. Tous les membres de ce mouvement qui faisaient partie du cabinet, ainsi que les chefs des administrations régionales et de districts, ont décidé de démissionner. Mais Svoboda a déjà placé quelques pions au sein même des organes du régime, comme au SBU, la police politique placée sous tutelle de la CIA.

Laminé lors des dernières législatives Svoboda n’a désormais plus qu’un seul allié auquel s’accrocher : la branche la plus russophobe du département d’Etat américain. La formation d’Oleh Tyahnybok (en photo avec McCain) reste donc une carte que les Nuland, Kagan et autres McCain peuvent jouer pour peser sur la politique intérieure et extérieure de ce qui reste de l’Ukraine.

 

Jacques Frère, 13 novembre, pour NationsPresse.info

 

Lire l'intégralité de l'article : 

http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/ukraine-donbass-progressions-republicaines-a-petits-pas

 

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Ukraine / Donbass :

Encore des progrès républicains

au nord de Lugansk et de Donetsk

 

Kiev prévoit de se prendre une nouvelle raclée. L’ambassadeur ukrainien à l’ONU a assuré que la Russie prévoyait une « une invasion à grande échelle » de son pays. C’est l’excuse toute trouvée afin de justifier à la fois la politique criminelle consistant à effectuer des tirs continus contre les civils et une possible débandade dans les semaines à venir des forces engagées sur le terrain. On nous a déjà fait le même coup à l’été dernier. Le niveau alerte du côté des forces républicaines reste très élevé, et on cherche à anticiper d’éventuelles provocations de la partie adverse, y compris une éventuelle attaque surprise. Les deux faits marquants du jour restent la situation sur Avdeievka (nord de Donetsk) et sur Shachtye (nord de Lugansk) où les forces de Kiev sont en situation très défavorable, du fait des actions conjointes des DRG et des frappes d’artillerie des FAN sur leurs arrières.

 

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La nuit dernière, Kharkov a encore une fois connu une série d’explosions au centre-ville. La situation dans la ville préoccupe maintenant les médias ukrainiens qui peuvent difficilement passer sous silence l’action grandissante des groupes opérationnels de partisans dans cette zone, pourtant éloignée du front du Donbass.

L’administration régionale a été évacuée suite à une fausse alerte à la bombe. Désormais, c’est un sentiment de panique qui est en train de s’imposer dans les esprits de ceux qui sont chargés dans cette région de faire régner l’ordre kievien. Un sentiment né du fait que les forces de l’ordre ukrainiennes ne peuvent plus assurer pleinement la sécurité en ville et dans la région.

 

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Les accidents entre véhicules militaires ukrainiens et véhicules de civils se multiplient ces derniers temps : après divers accidents de la route impliquant des camions militaires à Kiev et Kharkov, parfois même des BTR-4E, voilà que ce sont des engins chenillés qui défoncent les automobiles… Ici à Artemovsk !

 

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Front nord : vers un chaudron sur Shachtye

Hier dans la journée, un petit groupe armé ukrainien a été découvert à Lugansk, infiltré pour y mener des actions de reconnaissance, de repérage pour l’artillerie et de sabotage. Il a été éliminé.

Nous avions laissé hier soir la partie la plus à l’est du front nord en plein affrontement au-delà de la Seversky Donets entre des unités de choc républicaines et les forces ukrainiennes positionnées au nord de Stanitsa Luganskaya, en affirmant qu’une offensive, ou du moins une avancée opérationnelle était en cours.

Les FAN disposent en appui-feu dans ce secteur au moins d’une section de BM-21 Grad.

Conjointement à l’action du 4e bataillon « Batman » plusieurs salves de Grad ont détruit hier un convoi ukrainien : au moins 10 véhicules ont été détruits et les pertes seraient importantes côté ukrainien.

 

(...)

 

Sitrep on Donetsk airport 13/11/14

 

 

 

English subtitles by Kazzura

 

(…)

 

Pour la seule période d’octobre, le nombre de crimes sexuels (N. de Kurgan : viols... appelons un chat un chat et un viol un viol !) commis par des hommes armés et la garde nationale s’élèveraient à plus de 200. Toutefois, les forces de l’ordre locales refusent d’accepter les plaintes des victimes. Cette évaluation a été présentée courant octobre lors de la conférence de presse de la police de la ville. En outre, de façon récurrente, de jeunes filles et des femmes disparaissent en ville, aux arrêts de bus, sont kidnappées dans leurs voitures de la part d’hommes armés ou se réclamant des paramilitaires du ministère de l’Intérieur comme le « bataillon Azov » de sinistre réputation. Certaines d’entre elles ne sont jamais reparues…

 

Aux ordres !

 

Les élections ukrainiennes ont permis d’envoyer siéger à la Rada un certains nombre de chefs paramilitaires extrémistes, élus sur des listes souvent « indépendantes » ou moins marquées que leurs opinions radicales. A peine élus, ces glorieux « héros » (comme ils s’appellent) s’en sont envolés s’enquérir de quelques ordres à Washington : Semen Semenchenko (« Donbass »), Yuri Birch (« Dnepr-1 ») et Andrey Teteruk (« Mirotvorets » – Pacificateur ! -) sont allés y rencontrer le sénateur néoconservateur américain John McCain, le même qui cornaquait il y a peu les responsables jihadistes de l’Etat islamique en Syrie et qui s’en glorifiait sur Fox News.

« Allah Akbar !», euh… pardon : « Gloire à l’Ukraine ! »

 

Jacques Frère, 12 novembre, pour NationsPresse.info

 

Lire l'intégralité de l'article : 

 

http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/ukraine-donbass-encore-des-progres-republicains-au-nord-de-lugansk-et-de-donetsk

 

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Teteruk, Birch et Semenchenko à l’aéroport de Kiev en partance pour Washington.

Apparemment le sémillant Semen semble s’être remis du deuxième trou du cul

que lui a collé un de ses subordonnés près d’Ilovaisk suite à un tir fratricide…

07/06/2014

Ukraine/Donbass

Ukraine/Donbass :

C'est aussi notre crime !

 

Par Erwan Castel, pour le blog Tradition !

( http://alawata-tradition.blogspot.fr/ )

 

Lire l'article complet :  

http://alawata-tradition.blogspot.fr/2014/06/ceci-est-aus... 

 

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Laissez, s'il vous plaît, un instant vos soucis de travail, d'argent, de voisinage, de couple et que sais-je encore et regardez cette vidéo… 

 

Je vous préviens, c'est INSUPPORTABLE !

 

 

 

Non pas à cause de ces images horrifiques de cette femme en train de mourir au milieu d'autres cadavres, mais plutôt parce que les meurtriers, qui ont délibérément bombardé cet après midi sa ville, sont soutenus et subventionnés par nos gouvernements !

 

Ukraine anna.JPG Elle s'appelait Inna Koukouroudzka, née le 18 juillet 1966
mariée et mère de Marina et Irina. Le 2 juin 2014, à Lugansk
l'Union Européenne a commandité son lâche assassinat

 

"Jusqu'à 3000 morts on vous couvre" avait dit en avril le président Obama à son poulain Oleksandr Turtchinov arrivé au pouvoir en février, grâce à la force et la CIA. 
Mais voilà, à la tête de sa meute de soudards du Maïdan, tel un chien de chasse partant récupérer le gibier tiré par son maître, le toutou Turtchinov est tombé sur l'os du Donbass...

 

Car 40 % des habitants de l'Ukraine sont russophones et n'ont pas voulu jouer le rôle du gibier offert sur un plateau aux ploutocrates de Bruxelles. Et lorsque les bandéristes de Kiev se sont mis en tête d'ostraciser stupidement ces populations en interdisant leur langue, leurs centres et médias culturels elles ont réagi. Ce fut la Crimée d'abord, qui referma une courte parenthèse ukrainienne de 60 ans et retourna dans le giron de la mère patrie, puis les peuples du Donbass (la région économique la plus importante de l'Ukraine), qui réclamèrent simplement une fédéralisation politique garantissant leur identité...

 

En réponse Turtchinov leur a envoyé chars et avions de combat, a noyé leurs légitimes et naturelles prétentions dans le sang, et a métamorphosé les calmes fédéralistes en séparatistes audacieux (...)

 

Ces crimes contre l'humanité et ces crimes de guerre ont pour objectif d'écraser un peuple, de s'emparer de son territoire pour y implanter les intérêts de l'UE et les bases militaires de l'OTAN. Ce n'est pas moi qui le dit ce sont les dirigeants occidentaux eux mêmes ! (...)

 

Pendant ce temps là, les abrutis et les bobos défilent l'iPhone à la main et le cul à l'air pour hurler contre les 25% du FN, qui malgré son populisme détestable est aujourd'hui le seul parti qui dénonce la ploutocratie criminelle de Bruxelles et de ses laquais médiatiques qui regardent lâchement ailleurs, parce que leurs financeurs sont ces mêmes marchands sans foi ni loi qui veulent spéculer demain sur le cadavre de l'Ukraine. 

 

Après Odessa, Mariupol, Slaviansk, Donestk, et j'en passe, TROP C'EST TROP !

Je ne sais pas pour vous, mais moi j'ai envie de vomir et de prendre les armes...

 

Erwan Castel, le 2 juin 2014.

 

 

 

 

 

 

  

Ukraine/Donbass (suite)

Ukraine/Donbass :

 

Un proche de Porochenko descendu,

la réponse à la barbarie de Kiev

 

Par Jacques Frère pour Nations Presse.info - le 6 juin 2014

Via : http://www.scoop.it/t/koter-info-lln-wsl

 

Lire l'article entier ( et regarder les vidéos ) :

http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/ukra...

 

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Après avoir promis d’éradiquer la contestation dans le Donbass avant son investiture du 7 juin, Petro Porochenko, le potentat oligarchique choisi par l’UE et les USA, dit vouloir « rétablir l’ordre en trois mois ». Seulement trois mois ? Un proche de Porochenko liquidé au centre du pays, une répression qui n’en finit pas dans le Donbass, de l’artillerie lourde et de l’aviation massivement employées contre des cibles civiles, et les États-Unis qui soutiennent sans états d’âme la barbarie criminelle de ceux qu’ils ont mis en place. Voilà l’actualité ukrainienne…

 

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Le 5 juin, Sergei Vakarova, 48 ans, le représentant de Petro Porochenko à Nemiroff (région de Vinnitsa au centre de l’Ukraine où de nombreux jeunes extrémistes sont recrutés pour garnir les rangs des paramilitaires engagés contre les populations du Donbass) a été liquidé. Celui qui devait défendre localement les intérêts du potentat kiévien a été retrouvé tué par balles dans sa voiture dans une rue de la ville (source). C’est la réponse aux dirigeants kiéviens qui ont intensifié ces derniers temps la répression contre leur propre peuple et qui entendent « nettoyer » (selon leurs propres termes) la population de l’est et du sud-est du pays.

 

Conseillers militaires US

 

Washington va envoyer encore plus de conseillers militaires à Kiev, afin d’évaluer la situation sur place et d’encadrer la direction opérationnelle des forces de répression qui ont bien du mal à venir à bout d’une population récalcitrante. Il s’agit aussi de renforcer la mise sous tutelle des forces de défense et de sécurité dont l’extrémiste atlantiste de Svoboda, Andriy Parubiy, est le secrétaire national. Depuis fin février, l’Ukraine n’est plus une nation souveraine, mais bien une entité qui dépend de plus en plus du Département d’État américain, de l’agence de Langley et du Pentagone.

 

(…)

 

No Border !

 

L’Ukraine a décidé jeudi de fermer en partie la frontière avec la Russie dans les régions de Donetsk et de Lugansk, a annoncé le gouvernement de Kiev. Si l’on se réfère au reportage de la télé ukrainienne, pourtant sous contrôle de la censure kiévienne, ce n’est pas gagné… Après avoir reçu l’ultimatum des miliciens du Donbass, 26 soldats et officiers des gardes-frontières, et autant de réservistes, ont abandonné leur poste à Doljanski.

 

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Le 5 juin, de très nombreux civils blessés (et sans doute un mort) ont été hospitalisés à Kuybyshevo en territoire russe, à 10 km au sud de la ville ukrainienne de Dmitryvka (non loin de Marinkova), suite à un bombardement aérien du hameau frontalier de Repihovatom par l’aviation de Kiev. La junte se venge comme elle le peut (source)…

 

En ce qui concerne les raids aériens sur Lugansk de la part de l’aviation gouvernementale et les victimes civiles qu’ils ont entraînées ces derniers jours, Washington soutient l’action de Kiev et sa manière de faire la guerre à son peuple d’une façon particulièrement inhumaine, et valide ouvertement les mensonges de la clique putschiste au pouvoir, jusqu’à remettre en cause les observations vérifiées et vérifiables de l’OSCE qui soulignent pourtant que ces raids aériens contre les populations du Donbass sont en contradiction totale avec le droit international.

Afin de justifier ces crimes, l’ambassadeur américain à Kiev, Daniel Baer, a même adressé le 5 juin une lettre officielle au Conseil permanent de l’OSCE à Vienne.

 

C’est juste une honte… C’est du niveau d’une propagande des plus grossières et des plus insanes qui date d’un autre siècle. Et cela en dit long sur l’état d’esprit des dirigeants américains.

 

Par Jacques Frère pour Nations Presse.info - le 6 juin 2014

 

Via : http://www.scoop.it/t/koter-info-lln-wsl

 

Ukraine, Donbass, Petro Porochenko, Svoboda, USA, C.I.A, Langley, Pentagone, Paramilitaires, OTAN, U.E, raids aériens, crimes contre l'humanité

03/05/2014

Ukraine / Des vérités qui peuvent déranger...

LE POINT SUR L’UKRAINE

Des vérités qui peuvent déranger

Cet article vient en prolongement du dossier « Pourquoi l’Eurasie » du n° 59 de Terre et Peuple Magazine, en raison de l’évolution de l’actualité de ce pays. On s’y référera pour connaître tous les tenants et les aboutissants de la crise ukrainienne. En bref, l’Ukraine constitue un enjeu géopolitique primordial dans la guerre politico-économique sans merci que livre l’Occident américanisé et mondialisé à la Russie identitaire de Poutine. On connaît bien les preuves de ce containment : adhésion des pays d’Europe de l’Est à l’OTAN, installation d’un bouclier antimissile aux portes de la Russie (Pologne, Roumanie, Turquie), soutien aux révolutions de couleur de toutes sortes (Serbie, Ukraine, Géorgie…) destinées à affaiblir la Russie dans son environnement direct.

Mais les Occidentaux sont allés trop loin et ont offert à Poutine l’occasion de laver l’humiliation vécue avec le bombardement des villes serbes et l’expulsion des Serbes du Kosovo en 1999. Poutine est un grand joueur d’échecs et un champion de judo, la première qualité lui donne l’avantage d’agir avec deux coups d’avance, la seconde lui permet d’esquiver les coups et d’utiliser la force de l’adversaire pour la retourner contre lui. La fessée infligée, en 2008, à la petite Géorgie trop amoureuse de l’oncle Sam, qui a permis de russifier les deux provinces séparatistes d’Ossétie du Sud et d’Abkhazie, aurait dû servir de leçon aux Occidentaux. Que nenni ! Ils ont cru pouvoir arracher l’Ukraine à l’influence du Kremlin.

La première tentative de 2004, dite « révolution orange » permet de mettre au pouvoir des pantins pro-occidentaux, Viktor Iouchtchenko et Ioulia Timochenko. L’incurie et la corruption de leur gouvernement poussent le premier à l’exil et la seconde à la prison. En 2009, par effet de balancier, le prorusse Viktor Ianoukovitch (tout aussi corrompu) revient au pouvoir à l’issue d’élections irréprochables.

Le 21 novembre 2013, Ianoukovitch refuse de signer l’accord d’association avec l’Union européenne. En fait, il n’a pas le choix : cet accord impose à l’Ukraine de pousser progressivement les forces russes hors de Crimée (où, évidemment, l’OTAN ne tarderait pas à s’installer). Dès le lendemain, comme par hasard, la place Maïdan est occupée par des manifestants pro-occidentaux, très bien encadrés. Car, il est vrai que, depuis vingt ans, nombre d’ONG américaines sont à la manœuvre. C’est Victoria Nuland, l’envoyée spéciale judéo-américaine elle-même, qui a déclaré que les Etats-Unis avaient investi plus de 5 milliards de $ dans la révolution ukrainienne et qu’il était temps d’en retirer les fruits (propos auquel elle ajouta la délicieuse phrase : « I fuck European Union » !).

Le 21 février, Ianoukovitch signe un accord avec trois plénipotentiaires de l’Union européenne, le Polonais Sikorski, l’Allemand Steinmeier et le Français Fabius. Cet accord, destiné à ramener la paix civile, met en péril le plan judéo-américain qui exige l’éviction de Ianoukovitch et son remplacement par un gouvernement fantoche. Le lendemain, la place Maïdan s’enflamme, les bâtiments officiels sont attaqués et Ianoukovitch s’enfuit. Des observateurs neutres (il ne s’agit pas des médias français…) remarquent des tireurs sur les toits qui visent systématiquement les policiers ; certaines sources dénoncent la présence d’anciens agents du Mossad pour encadrer les émeutiers (une vieille tradition israélo-étatsunienne). Les forces de l’ordre paient un prix élevé : 17 morts et près de 500 blessés. Mais la démocratie et la liberté sont passées (sic). Tous les pays de l’UE, y compris ceux qui ont signé l’accord de la veille, s’empressent de reconnaître le gouvernement provisoire, au mépris des lois internationales, car il ne s’est agi que d’un coup d’Etat qui a chassé illégalement un président légitimement élu. Qu’à cela ne tienne !

Mais le scénario occidental, si huilé est-il, n’a pas envisagé l’inenvisageable. Comme le renard de la fable « Le corbeau et le renard », Poutine annexe, sans coup férir, la Crimée, acte irréversible s’il en est. Cela lui permet de ramener à la mère-patrie la population russe de la presqu’île, mais surtout de sécuriser la base de Sébastopol et ses annexes. L’ours russe reprend donc le contrôle de la mer Noire et s’ouvre en grand la porte vers la Méditerranée (et la base syrienne de Tartous).

Pour les Ukrainiens, le bonheur promis par l’Union européenne n’est pas pour demain. Comme prévu, Gazprom augmente le prix du gaz russe de plus d’un tiers. Mais les « amis » du peuple ukrainien ne se montrent guère plus généreux : le FMI impose à l’Ukraine un régime drastique avant de verser le premier dollar. Les Ukrainiens auraient dû écouter les Grecs, les Chypriotes et les Espagnols avant de se jeter dans les bras de l’UE. L’avenir de l’Ukraine est d’être un pont entre l’Europe et la Russie, pas d’être la dernière roue de la charrette bruxelloise ou un porte-avions américain au cœur de l’Eurasie.

Voici pour l’état des lieux, en évolution permanente. Mais il faut aussi s’attarder sur quelques zones d’ombre. Les nationalistes ukrainiens sont-ils sincères et manipulés, ou bien sont-ils complices des menées occidentales ? Certains d’entre nous sont fascinés par les mouvements Svoboda ou Praviy Sektor. Les voici déchirés entre leur poutinophilie et une certaine nostalgie. Je vais donc leur permettre de régler ce dilemme. Il ne suffit pas de se promener avec des tatouages et des colifichets pour avoir une conscience politique. La question est plutôt : « dis-moi qui tu hantes et je te dirai qui tu es ».

Le 7 février, soit deux semaines avant le coup d’Etat, Oleh Tyahnibok, leader de Svoboda, parade aux côtés de Victoria Nuland, d’Arseni Iatseniouk, son poulain (futur Premier ministre du gouvernement provisoire) et accessoirement membre de la Trilatérale, et enfin de Viktor Klitschko, le boxeur président du parti UDAR, qui est soutenu par l’International Republican Institute et le National Democratic Institute, tous deux bien connus pour être des courroies de transmission du Département d’Etat américain. On ajoutera que les trois interlocuteurs de Tyahnibok sont juifs, ce qui explique sans doute le soutien indéfectible que leur prodiguent nos produits maison, Fabius et Lévy. De quoi faire se retourner dans sa tombe Stefan Bandera, fondateur de Svoboda, qui ne passait pas pour être philosémite.

Ce n’est pas la première fois que des mouvements qualifiés de populistes, et même de fascistes et de néonazis, se commettent avec les sionistes. Je rappellerai l’étrange voyage en Israël, en 2011, de 35 leaders européens des dits partis : Geert Wilders pour le PW hollandais, Filip Dewinter pour le Vlaams Belang flamand ou Heinz Christian Strache pour le FPÖ autrichien, parmi d’autres (Suédois, Allemands…). J’y ajouterai le pèlerinage de Louis Aliot, vice-président du FN, à Yad Vashem, la même année.

Quant à Praviy Sektor, son cas est encore plus intéressant. Né « spontanément » à l’automne 2013 de l’union de quelques groupuscules qui jugeaient Svoboda trop mou, il est subventionné par la diaspora ukrainienne des Etats-Unis (sic). Bizarrement, en mars 2014, Praviy Sektor fonde une nouvelle structure, Russian Legion, formée de Russes et destinée à lutter contre Poutine, y compris par des actes terroristes en Russie, notamment la destruction de pipelines. Pire encore, Dmitry Yarosh, le chef de Praviy Sektor, a fait alliance avec l’islamiste tchétchène Dokou Oumarov dans le but de « créer un front antirusse de l’Ukraine au Caucase ». Pour finir, j’ajouterai que Yarosh et des leaders du mouvement ont été reçus par l’ambassadeur d’Israël à Kiev, Reuven Din El, et se sont engagés à « lutter contre le racisme et l’antisémitisme ». Ce qui fait tache pour de soi-disant néonazis !

Quant à nous, notre positionnement est clair : les amis de nos ennemis (et les ennemis de nos amis) ne sont pas nos amis. Entre l’Occident (Etats-Unis, UE, Israël et quelques autres) qui veut imposer aux peuples une société mondialisée, déculturée et métissée, et un Poutine qui prône une révolution conservatrice et défend l’identité européenne et blanche, en rejetant l’immigration allogène et en réduisant l’islam conquérant, notre choix est fait.

Il y a vingt ans, j’avais tenté de convaincre mes amis croates et serbes de ne pas se tromper d’ennemis, à savoir les Bosniaques musulmans soutenus par « l’Occident ». Cela n’empêcha pas les néo-oustachis et les néo-tchetniks, les uns partisans de la Grande Croatie et les autres de la Grande Serbie, de s’entre-tuer au nom de toutes les haines accumulées. Il n’y eut que des vaincus : les Croates ne purent annexer la province d’Herceg Bosna et furent contraints de cohabiter avec les musulmans (qu’ils haïssent), et les Serbes durent abandonner la Krajina et la Slavonie, avant de perdre le Kosovo. Que ceci serve de leçon à tous les nationalistes dont le regard se limite aux rancœurs du passé, particulièrement à l’est de l’Europe !

Il serait ainsi dommage que les nationalistes ukrainiens soient aveuglés par leur russophobie, même si celle-ci est justifiée par le traitement infâme que leur ont infligé les Soviétiques pendant plus de 70 ans. Car l’Ukraine a le malheur de se situer au mauvais endroit tout en étant le « grenier à blé » de l’Europe de l’Est et un réservoir énorme de ressources naturelles. L’Ukraine a tout pour attiser les convoitises. Mais elle est aussi extrêmement fragile, car fracturée entre deux peuples inassimilables : l’Ouest catholique, dont l’histoire et la culture regardent vers la Pologne, la Lituanie et l’Autriche, et l’Est orthodoxe, qui n’a d’yeux que pour Moscou. Ce qui est donc en jeu, c’est un risque immense de guerre civile. Et pire encore. Qu’on se souvienne de ces mots de Jacques Benoist-Méchin, dans L’Ukraine, fantôme de l’Europe : « Et dans ce décor d’enfer, qui défie toute description, cinq armées différentes, venues de tous les coins de l’horizon, vont passer et repasser « comme une râpe » sur le corps sanglant de l’Ukraine : armée polonaise de Pilsudski, armée ukrainienne de Petlioura, armée blanche de Denikine et de Wrangel, armée noire des paysans anarchistes de Makhno, et enfin armées rouges de Staline et de Budienny ».

L’Histoire n’est qu’un éternel recommencement.

AC

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Article paru sur le site Terre & Peuple

http://www.terreetpeuple.com/

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Pire encore, Dmitry Yarosh, le chef de Praviy Sektor, a fait alliance avec l’islamiste tchétchène Dokou Oumarov dans le but de « créer un front antirusse de l’Ukraine au Caucase »...

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Dokou Oumarov