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28/11/2015

La France a besoin d’une nouvelle génération pour combattre le mal.

La France a besoin d’une nouvelle génération
pour combattre le mal. 

D’une façon parfaitement certaine, Bossuet  avait raison de mettre cette maxime dans ses « Oraisons funèbres ». Charles Pasqua, lui, doit s’en retourner dans sa tombe, car le drame parisien n’est qu’une reprise de l’attentat à la bombe de Saint-Michel de 1995 lorsque le brave Corse était à la tête de l’Intérieur. Pourtant, la politique molle et asexuée d’un François Hollande n’est pas pour autant la preuve d’un laisser-aller généralisé au sein de l’Administration, mais plutôt une autre approche de la problématique terroriste qui, malheureusement, vient de faire long feu.

Je vais donc me livrer à la plaidoirie des socialistes ce qui est pour moi presqu’un acte contre nature compte tenu de mon optique monarchique et religieuse. Il se trouve que les socialistes sont une démonstration des plus flagrantes de la philosophie de notre siècle rongée par l’usure. Selon ce système commercial, tout est à vendre et à acheter: femmes, enfants, territoire, armée, paix, etc. Il existe des sanctuaires qu’il est interdit de brader dont les Etats-Unis mais tout le reste doit faire objet d’un troc sans limites. Les stratèges mondiaux se livrent donc au démontage de l’ancienne société pour en charpenter une autre, un peu à la bolchévique. Cette société doit être pourvue d’un contingent de main d’oeuvre qualifiée et cosmopolite, sans religion ni préférences ethnico-nationales. Le concept est toujours celui de Nietzsche, à savoir création d’un nouvel être qui peut être généré aussi bien par la méthode nazie ou communiste que libérale. La tolérance… intolérable des Etats-Unis à l’égard de DAESH répond bien à cette logique, car DAESH sert à pousser les immigrés en direction de l’Europe ce qui sert d’adjuvant pour accélérer la création d’une nouvelle société mondiale. L ‘expérience est, sans aucun doute, audacieuse mais osée. Pourtant les têtes chercheuses de cette cabale internationale ne s’arrêtent devant rien: ils vont jusqu’à enlever les enfants du foyer conjugal pour les placer sous la tutelle de l’Etat et les matraquer idéologiquement jusqu’à ce qu’ils deviennent porteurs de la nouvelle idéologie.

Alors les attentats en Europe ou la guerre au Proche-Orient ne sont point la cause mais juste l’effet de ce qui se passe à un niveau beaucoup plus élevé. Comme les pays du Vieux-Monde résistent à ce déblaiement du terrain, on les corrige à coups d’actes terroristes comme on corrige les musulmans pour ne pas vouloir accepter les mêmes avatars de modernité chez eux. Le problème de l’opposition est loin d’être le duel entre la chrétienté et l’islam: il s’agit plutôt d’une opposition civilisationnelle. Le monde est désespérément malade et il lutte de toutes ses forces contre le virus de la soi-disant modernité qui est en train de le ronger. Les guerres civiles qui éclatent marquent justement les points de résistance contre le Mal. Quand les Américains essayèrent de changer l’Egypte, la junte militaire refit immédiatement surface pour massacrer les terroristes. Comme résultat, nous avons une Egypte relativement stable. Quand les Tchétchènes se laissèrent entraîner par un islamisme fanatique, l’Etat de Russie réagit avec une violence propre à la situation, saluée par Israël. Quand Israël se fit attaquer par les Etats limitrophes, les canons ont encore tonné pour imposer l’ordre. Tout ça veut dire que les Etats ne luttent pas contre le chaos mais contre un plan, un concept, une approche idéologique nourrie par l’élite supranationale ce que Thierry Meyssan, par exemple, sans citer d’autres noms, se tue à répéter tous les jours. (Note F.E : Voir ici). 

La France, elle, a cédé et ouvert grand ses portes. Le scénario décrit par Jean Raspail dans son « Camp des Saints » ou encore par Michel Houellebecq ou encore Hélène Tchoudinova est en train de s’étoffer. Mais si le pire n’est pas toujours sûr, bien malheureusement, il est encore à venir. Les soi-disant terroristes ne sont qu’une infime parcelle d’un tout diabolique qui se met en marche. Si l’Europe calque sur la Russie qui sut juguler les réformistes néo-libéraux, si l’Europe essayait de s’en retourner donc à ses traditions, alors là elle verra l’éclat du fer dans toute sa terreur. Les pauvres hères menés en France comme les moutons à l’abattoir des 4 coins du monde, seront obligés de combattre pour ne pas succomber à un manque d’espace et des denrées. Si demain la cote de l’euro s’écroule, la France n’aura même pas les moyens de nourrir tout son monde car elle ne produit pas assez de vivres. C’est alors que nous verrons les vrais problèmes commencer.

Quant à l’acte qui vient d’ébranler la Cinquième République, il ne représente que les prémisses du même scénario que celui de Kosovo ou de Donbass. Une vraie sale guerre civile, sans avions, très souvent à l’arme blanche ou automatique, avec les massacres de la population civile – tout ça est à craindre dans un avenir qui nous est désormais très proche. Et n’allez pas me dire qu’il faut plus de 50% d’islamistes en France pour qu’un tel scénrio se produise. Si vous révisez le bon vieux Lénine, vous aurez fait vite de constater qu’il suffit de 1,5% de population active pour renverser un pays. Les masses aveugles suivront presqu’automatiquement parce que trop apeurées de représailles.

Mon petit doigt me dit que nombreux d’entre vous préféreront appeler vos enfants par des prénoms non-européens et les convertir à l’islam, manger hallal à la cantine scolaire pourvu que la violence épargne votre famille. Les islamistes le savent très bien. Et il faudra que beaucoup de sang soit encore versé pour que la vraie Résistance française s’organise et qu’un vrai leader national fasse son apparition.

La victoire ne s’achète qu’à l’aune du sang versé et les Français ne sont pas encore prêts à verser leur dîme pour la survie de la République, mais les islamistes, eux, meurent déjà au nom d’Allah. Je donne au moins 20 voire 30 ans à la France pour qu’elle renaisse de ses cendres mais pour ce faire il faudra une autre génération digne de celle qui a engendré l’OAS.

Alexandre Artamonov

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Lire également : 
Porochenko veut décorer le pilote turc !

16/08/2014

Ukraine / Donbass : ça va mal pour Kiev !

Ukraine / Donbass :

ça va mal pour Kiev !

 

Jacques Frère, pour NationsPresse.info, 15 août 2014.

Source : http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/ukraine-donbass-ca-va-mal-pour-kiev

 

Vladimir Kanonov.jpgLe colonel Vladimir Kanonov dit « Tsar » est désormais le chef d’état-major des forces de Nouvelle Russie. A Slaviansk, Igor Girkin en avait fait le chef de sa force spéciale d’intervention, puis commandant du 1er bataillon de la milice. Pendant la bataille de Shakhtarsk, il a réussi à repousser l’assaut du 2e bataillon de la 25e brigade de parachutistes.

 

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Ça va mal dans le Donbass. Les journalistes occidentaux ont bien raison : ça va mal comme tout, ça devient même inquiétant ! Ça va mal pour le « bataillon Aydar » qui vient d’émettre dans la nuit une série de SMS alarmistes, coincé dans une poche entre Lugansk et la frontière russe, avec des éléments de la 1re brigade ; ça va mal pour les unités des 24e, 30e et 95e brigades, qui se retrouvent sous Krasny Luch et Antartsyt, dans un nouveau chaudron ; ça va mal pour la bande de Praviy Sektor de Yaroch, qui vient de se prendre une tôle à Stepanivka au Sud-Est dudit chaudron ; ça va mal aussi pour les 26e et 55e brigades d’artillerie qui viennent de se faire piquer quelques Tulipes et autres Ouragans…

 

Des « blindés russes » auraient « traversé la frontière », affirment depuis ce matin les agences de presse occidentalo-américanisées. Bigre ! Et pas une vidéo, pas une photo pour appuyer ces inepties. Dans la nuit, un certain nombre de correspondants de presse occidentaux, prétendant être présents sur place, comme un journaliste britannique du Guardian, ont lancé cette rumeur sur Twitter, sans en apporter la moindre preuve bien entendu. Il y aurait même une colonne blindée russe qui aurait été détruite par la puissante, la très puissante même, armée ukrainienne. C’est CNN qui le dit, donc c’est vrai ! Puis dans la matinée, une journaliste américaine du Financial Times, basée à Moscou, a fait courir le bruit que le convoi humanitaire était à moitié vide… Depuis, tout cela devenu parole d’Évangile qu’il est dès lors obligatoire de croire au sein de toutes les rédactions aux ordres. Garde à vous petits soldats de l’OTAN !

 

 

 

Pour les sots, les bornés et les naïfs : ce soldat de la 72e brigade mécanisée, rescapé du chaudron, explique que l’armée ukrainienne a subi de lourdes pertes et que trois (3 !) brigades ont bien été détruites…

 

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La situation ce soir : 2 chaudrons, c’est mieux qu’un !

  

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En septembre ou en octobre, l’Ukraine pourrait se retrouver sans électricité et, aujourd’hui, le pays semble n’avoir seulement que 10% de ses réserves de charbon. Des révélations faites au cours d’un point presse, par le représentant du groupe parlementaire « Pour la paix et la stabilité », Vitaly Grushevskii. On comprend encore mieux pourquoi la junte au pouvoir insiste pour écraser Donetsk et Lugansk sous les pilonnages d’artillerie.

 

 

 

Tirs d’artillerie avec des munitions au phosphore, cette nuit

 

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Deux nouveaux chaudrons dans le Sud-Est

 

2464989176.jpg Ooooh, le joli SUV payé par « Tonton Ihor » (Kolomoisky) : il est tout cassé !

 

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La reprise de Stepanivka et de Marinyvka se précise, au regard de vidéos qui datent tout au plus de 24 heures. En plus des éléments des 30e et 95e brigades, un « bataillon », composé d’éléments de Praviy Sektor, était sur place. Il y a aussi des unités de la 24e brigade mécanisée. On peut donc considérer, au regard de ces derniers éléments, qu’un nouveau chaudron s’est mis en place dans le Sud-Est de la poche du Donbass. Reste à savoir pour combien de temps.

Mais compte tenu de l’importance du carrefour de Krasny Luch, le groupe composé d’éléments des 30e et 95e brigades ukrainiennes sera détruit priorité par la milice.

 

 

 

Un atelier de réparation et d’entretien de la 95e brigade aéromobile de Zhytomyr.

On notera les sacs de terre et les grilles anti projectiles antichars,

censées apporter un peu de protection supplémentaire aux BTR-80.

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 Marinyvka sous contrôle des indépendantistes : le chaudron est bouclé !

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 Les soldats du 5e « bataillon » composé d’éléments de Praviy Sektor blessés dans le feu de l’action,

le 9 août 2014, dans le village de Stepanivka non loin de Saur-Mogila.

A la fin, on aperçoit Dmytro Yaroch fumant une cigarette.

Il s’est remis de sa blessure à la jambe, mais il a la tête des mauvais jours…

 

 

 

Éléments de l’armée ukrainienne détruits vers Stepanivka :

on voit distinctement des véhicules et des blindés de la 95e brigade aéromobile (Hummer, BTR-80)

et de la 30e brigade mécanisée (BMP-2, BM-21).

Le BTR-70 devait appartenir à une unité de la garde nationale.

On aperçoit aussi des restes de l’ancien chaudron : 122 D-30, BMP-2, Ural, BMD et GAZ-66 calcinés,

et beaucoup de matériels et armements lourds récupérés par la milice.

 

 

Secteur de Dmitryvka, à moins de 5 km de la frontière russe :

beaucoup de voitures civiles détruites par les forces ukrainiennes, mais aussi des chars ukrainiens détruits. 

De nombreux civils qui tentaient de s’échapper ont été tués dans leurs voitures par l’armée de Kiev.

 

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Miusynsk a été complètement nettoyé par le groupe de choc de Motorola…

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 Miusynsk : au cours d’échanges intensifs de tirs,

une grand-mère qui voulait aller voir ses petits-enfants, s’est un peu trop exposée.

Le milicien Topolyu a dû prendre sa grand-mère sous le bras pour la mettre hors de danger…

 

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Dans ce même chaudron, la milice vient de rendre totalement non-opérationnel le « bataillon » de la garde nationale « Goryn », formé dans la région de Rovno, qui a accusé ces dernières 48 heures d’énormes pertes en tués, blessés et capturés, et dont la quasi-totalité de l’équipement a été détruit. Se trouvant dans le secteur de Marinyvka, cette unité a été prise sous des tirs de BM-21 des forces de Nouvelle Russie, ce qui a entraîné sa perte.

 

Le convoi humanitaire passera

 

Le convoi humanitaire russe passera. La milice a combattu ces dernières heures au Sud-Est de Lugansk dans ce but. Dans la banlieue de Lugansk, la milice a capturé un groupe de saboteurs appartenant à la garde nationale de l’Ukraine, qui s’apprêtait à commettre un attentat contre le convoi humanitaire russe. Le groupe était composé de trois hommes dans un SUV Chevrolet Niva.

 

Un nouveau chaudron est apparu vers Novosvitlivka-Khryashchuvate, entre Krasnodon et Lugansk, sur la voie expresse M-04 qui mène à la frontière russe. Profitant d’une faiblesse relative de la milice dans ce secteur, un groupe mécanisé composé essentiellement d’éléments de la 1re brigade blindée (10 T-64BM Bulat) et du « bataillon Aydar » avec quelques blindés a mené un raid il y a deux jours. Il s’agit d’une crise locale qui sera résolue assez rapidement, dans la mesure où ce groupe de combat se retrouve totalement isolé du reste des forces de Kiev qui se situent au Nord de Lugansk, hormis les éléments épars du 3e régiment spetsnaz encerclés dans une partie de la zone aéroportuaire et vers Lutuhyne.

 

De plus, la confirmation de cet encerclement provient du « bataillon Aydar » qui a lancé un SOS après s’être retrouvé pris au piège, avec déjà 22 tués et 30 blessés.
L’info a été donnée en pleine nuit, au moment où les combats dans le secteur s’intensifiaient.

 

« Bataillon ‘Aydar’ en état de siège, les terroristes ont déjà fauché de nombreux combattants. ‘Aydar’ désespérément besoin d’aide, du soutien de l’armée. Battre l’alarme !!! »

 

Et sur sa page Facebook, le « bataillon » confirme ces pertes et cette situation préoccupante.

Ce soir, un hélicoptère Mi-8, qui venait à leur secours, a été abattu. Leurs messages SMS et sur Twitter affirment qu’ils seraient attaqués sur trois côtés à la fois. « Nous tenons nos positions, mais nous avons beaucoup de blessés », lancent-ils, en ajoutant vouloir un appui d’artillerie de BM-21 et une force de secours terrestre. Pour seul soutien, Kiev a réfuté l’information comme quoi cette unité rencontrait des difficultés et était encerclée.

 

Des « Ouragans » et des « Tulipes » pour la milice !

 

Au Sud de Gorlivka et au Sud-Est, les forces ukrainiennes, qui devaient encercler ce secteur, ont perdu des dizaines de véhicules blindés et, en fait, toute capacité offensive. Cela est dû aussi aux contre-attaques répétées des groupes de Mosgovoi, plus à l’Est sur Debaltseve qui ont mobilisé ces dernières heures un grand nombre de moyens ukrainiens.

 

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Une des erreurs tactiques récurrentes des forces de Kiev (et nous l’avons déjà souligné) est de concentrer en un seul et même lieu leurs batteries d’artillerie par commodité de commandement et de logistique. Cette hérésie tactique vient de coûter cher aux 26e et 55e brigades d’artillerie. Le 15 août, dans la nuit, une unité de reconnaissance et de sabotage, dépendante des forces d’Igor Bezler, sous les ordres du commandant « Bes », a capturé 4 lance-roquettes multiples BM-27 « Uragan » de 220 mm (photo), des obusiers de 122 D-30 obusiers, 2 mortiers lourds automoteurs de 240 « Tulpan », de même qu’un nombre considérable de munitions (plus de 500 roquettes et munitions diverses). Lors de l’assaut, 3 Uragan ont été détruits, 20 soldats ukrainiens tués, 6 blessés.

 

C’est un sacré coup dur pour les forces de Kiev. Avec un seul bataillon de BM-21, les troupes du Donbass font déjà un travail opérationnel redoutable contre leurs adversaires (la destruction de 3 brigades dans le chaudron est due entre autres aux BM-21), avec une batterie Uragan en plus et des Tulpan, on imagine à peine les capacités de destruction de l’artillerie de Nouvelle Russie contre les troupes ukrainiennes.

 

L'unité nationale Russe.jpg

Une unité de volontaires de l’Unité nationale russe d’Aleksandr Barkashov sur les lignes de front autour de Gorlivka. Cette formation marginale de l’extrême droite russe s’est longtemps présentée comme anti-Poutine, côtoyant même les « orange brun ». Elle est aujourd’hui auprès des indépendantistes du Donbass.

 

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Plus au Nord–Ouest, à la périphérie Debaltseve, les combats continuent et la ville n’est toujours pas aux mains des uns ou des autres. Les forces de Mozgovoi (Bataillon « Rus ») qui sont engagées sur cette zone ont pu constater, à leur grand étonnement, que le rythme de progression des forces de Kiev étaient plus faibles que prévu, et dans certains endroits, on notait de leur part une véritable « crise opérationnelle ».

 

Le Bataillon « Mrizrak » a détruit une batterie de mortiers de 120 et un radar d’acquisition de tir à Sabivka (moins de 10 km à l’ouest de Lugansk). Le fait que des unités de reconnaissance et de sabotage de la milice puissent agir dans ce secteur, à l’Ouest immédiat de Lugansk, démontre que le soit-disant axe de contournement de forces ukrainiennes par l’Ouest et le Sud-Ouest (axe Yuvileine – Lutuhyne) de l’agglomération de Lugansk, qui apparait sur certaines cartes mises en ligne, n’est qu’une vue de l’esprit. Si une telle percée avait été réalisée, les troupes de Mozgovoi ne pourraient tout simplement pas opérer sur Sabivka.

 

Néanmoins, dans le secteur de Gorlivka, au Nord-Ouest, les forces ukrainiennes conservent toujours l’initiative. Kiev cherche à encercler la ville. Les troupes de Bezler et de Mozgovoi ont mené plusieurs contre offensives sur les flancs des assaillants, afin de les freiner, voire de les isoler, en tentant de créer un autre chaudron, cette fois dans le Nord.

 

A Vuhlehirsk (Ouglegorsk), à moins de 10 km à l’Est de Gorlivka, le gros bourg est encore l’objet d’affrontements, même si Kiev affirme l’avoir conquis. Une compagnie de la 25e brigade montée sur BMD (celle qui contrôlait l’accès sud de Slaviansk et qui n’avait pas pu empêcher la sortie de la colonne de Strelkov) et des éléments de la 93e tentent d’en chasser les forces de la milice. Dans l’agglomération, les dégâts sont énormes, et on ne compte plus les victimes civiles.
 

Jacques Frère, pour NationsPresse.info, 15 août 2014.

Source : http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/ukraine-donbass-ca-va-mal-pour-kiev

 

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Donetsk People's Republic anthem… a rock band's version !  

03/05/2014

Ukraine / Des vérités qui peuvent déranger...

LE POINT SUR L’UKRAINE

Des vérités qui peuvent déranger

Cet article vient en prolongement du dossier « Pourquoi l’Eurasie » du n° 59 de Terre et Peuple Magazine, en raison de l’évolution de l’actualité de ce pays. On s’y référera pour connaître tous les tenants et les aboutissants de la crise ukrainienne. En bref, l’Ukraine constitue un enjeu géopolitique primordial dans la guerre politico-économique sans merci que livre l’Occident américanisé et mondialisé à la Russie identitaire de Poutine. On connaît bien les preuves de ce containment : adhésion des pays d’Europe de l’Est à l’OTAN, installation d’un bouclier antimissile aux portes de la Russie (Pologne, Roumanie, Turquie), soutien aux révolutions de couleur de toutes sortes (Serbie, Ukraine, Géorgie…) destinées à affaiblir la Russie dans son environnement direct.

Mais les Occidentaux sont allés trop loin et ont offert à Poutine l’occasion de laver l’humiliation vécue avec le bombardement des villes serbes et l’expulsion des Serbes du Kosovo en 1999. Poutine est un grand joueur d’échecs et un champion de judo, la première qualité lui donne l’avantage d’agir avec deux coups d’avance, la seconde lui permet d’esquiver les coups et d’utiliser la force de l’adversaire pour la retourner contre lui. La fessée infligée, en 2008, à la petite Géorgie trop amoureuse de l’oncle Sam, qui a permis de russifier les deux provinces séparatistes d’Ossétie du Sud et d’Abkhazie, aurait dû servir de leçon aux Occidentaux. Que nenni ! Ils ont cru pouvoir arracher l’Ukraine à l’influence du Kremlin.

La première tentative de 2004, dite « révolution orange » permet de mettre au pouvoir des pantins pro-occidentaux, Viktor Iouchtchenko et Ioulia Timochenko. L’incurie et la corruption de leur gouvernement poussent le premier à l’exil et la seconde à la prison. En 2009, par effet de balancier, le prorusse Viktor Ianoukovitch (tout aussi corrompu) revient au pouvoir à l’issue d’élections irréprochables.

Le 21 novembre 2013, Ianoukovitch refuse de signer l’accord d’association avec l’Union européenne. En fait, il n’a pas le choix : cet accord impose à l’Ukraine de pousser progressivement les forces russes hors de Crimée (où, évidemment, l’OTAN ne tarderait pas à s’installer). Dès le lendemain, comme par hasard, la place Maïdan est occupée par des manifestants pro-occidentaux, très bien encadrés. Car, il est vrai que, depuis vingt ans, nombre d’ONG américaines sont à la manœuvre. C’est Victoria Nuland, l’envoyée spéciale judéo-américaine elle-même, qui a déclaré que les Etats-Unis avaient investi plus de 5 milliards de $ dans la révolution ukrainienne et qu’il était temps d’en retirer les fruits (propos auquel elle ajouta la délicieuse phrase : « I fuck European Union » !).

Le 21 février, Ianoukovitch signe un accord avec trois plénipotentiaires de l’Union européenne, le Polonais Sikorski, l’Allemand Steinmeier et le Français Fabius. Cet accord, destiné à ramener la paix civile, met en péril le plan judéo-américain qui exige l’éviction de Ianoukovitch et son remplacement par un gouvernement fantoche. Le lendemain, la place Maïdan s’enflamme, les bâtiments officiels sont attaqués et Ianoukovitch s’enfuit. Des observateurs neutres (il ne s’agit pas des médias français…) remarquent des tireurs sur les toits qui visent systématiquement les policiers ; certaines sources dénoncent la présence d’anciens agents du Mossad pour encadrer les émeutiers (une vieille tradition israélo-étatsunienne). Les forces de l’ordre paient un prix élevé : 17 morts et près de 500 blessés. Mais la démocratie et la liberté sont passées (sic). Tous les pays de l’UE, y compris ceux qui ont signé l’accord de la veille, s’empressent de reconnaître le gouvernement provisoire, au mépris des lois internationales, car il ne s’est agi que d’un coup d’Etat qui a chassé illégalement un président légitimement élu. Qu’à cela ne tienne !

Mais le scénario occidental, si huilé est-il, n’a pas envisagé l’inenvisageable. Comme le renard de la fable « Le corbeau et le renard », Poutine annexe, sans coup férir, la Crimée, acte irréversible s’il en est. Cela lui permet de ramener à la mère-patrie la population russe de la presqu’île, mais surtout de sécuriser la base de Sébastopol et ses annexes. L’ours russe reprend donc le contrôle de la mer Noire et s’ouvre en grand la porte vers la Méditerranée (et la base syrienne de Tartous).

Pour les Ukrainiens, le bonheur promis par l’Union européenne n’est pas pour demain. Comme prévu, Gazprom augmente le prix du gaz russe de plus d’un tiers. Mais les « amis » du peuple ukrainien ne se montrent guère plus généreux : le FMI impose à l’Ukraine un régime drastique avant de verser le premier dollar. Les Ukrainiens auraient dû écouter les Grecs, les Chypriotes et les Espagnols avant de se jeter dans les bras de l’UE. L’avenir de l’Ukraine est d’être un pont entre l’Europe et la Russie, pas d’être la dernière roue de la charrette bruxelloise ou un porte-avions américain au cœur de l’Eurasie.

Voici pour l’état des lieux, en évolution permanente. Mais il faut aussi s’attarder sur quelques zones d’ombre. Les nationalistes ukrainiens sont-ils sincères et manipulés, ou bien sont-ils complices des menées occidentales ? Certains d’entre nous sont fascinés par les mouvements Svoboda ou Praviy Sektor. Les voici déchirés entre leur poutinophilie et une certaine nostalgie. Je vais donc leur permettre de régler ce dilemme. Il ne suffit pas de se promener avec des tatouages et des colifichets pour avoir une conscience politique. La question est plutôt : « dis-moi qui tu hantes et je te dirai qui tu es ».

Le 7 février, soit deux semaines avant le coup d’Etat, Oleh Tyahnibok, leader de Svoboda, parade aux côtés de Victoria Nuland, d’Arseni Iatseniouk, son poulain (futur Premier ministre du gouvernement provisoire) et accessoirement membre de la Trilatérale, et enfin de Viktor Klitschko, le boxeur président du parti UDAR, qui est soutenu par l’International Republican Institute et le National Democratic Institute, tous deux bien connus pour être des courroies de transmission du Département d’Etat américain. On ajoutera que les trois interlocuteurs de Tyahnibok sont juifs, ce qui explique sans doute le soutien indéfectible que leur prodiguent nos produits maison, Fabius et Lévy. De quoi faire se retourner dans sa tombe Stefan Bandera, fondateur de Svoboda, qui ne passait pas pour être philosémite.

Ce n’est pas la première fois que des mouvements qualifiés de populistes, et même de fascistes et de néonazis, se commettent avec les sionistes. Je rappellerai l’étrange voyage en Israël, en 2011, de 35 leaders européens des dits partis : Geert Wilders pour le PW hollandais, Filip Dewinter pour le Vlaams Belang flamand ou Heinz Christian Strache pour le FPÖ autrichien, parmi d’autres (Suédois, Allemands…). J’y ajouterai le pèlerinage de Louis Aliot, vice-président du FN, à Yad Vashem, la même année.

Quant à Praviy Sektor, son cas est encore plus intéressant. Né « spontanément » à l’automne 2013 de l’union de quelques groupuscules qui jugeaient Svoboda trop mou, il est subventionné par la diaspora ukrainienne des Etats-Unis (sic). Bizarrement, en mars 2014, Praviy Sektor fonde une nouvelle structure, Russian Legion, formée de Russes et destinée à lutter contre Poutine, y compris par des actes terroristes en Russie, notamment la destruction de pipelines. Pire encore, Dmitry Yarosh, le chef de Praviy Sektor, a fait alliance avec l’islamiste tchétchène Dokou Oumarov dans le but de « créer un front antirusse de l’Ukraine au Caucase ». Pour finir, j’ajouterai que Yarosh et des leaders du mouvement ont été reçus par l’ambassadeur d’Israël à Kiev, Reuven Din El, et se sont engagés à « lutter contre le racisme et l’antisémitisme ». Ce qui fait tache pour de soi-disant néonazis !

Quant à nous, notre positionnement est clair : les amis de nos ennemis (et les ennemis de nos amis) ne sont pas nos amis. Entre l’Occident (Etats-Unis, UE, Israël et quelques autres) qui veut imposer aux peuples une société mondialisée, déculturée et métissée, et un Poutine qui prône une révolution conservatrice et défend l’identité européenne et blanche, en rejetant l’immigration allogène et en réduisant l’islam conquérant, notre choix est fait.

Il y a vingt ans, j’avais tenté de convaincre mes amis croates et serbes de ne pas se tromper d’ennemis, à savoir les Bosniaques musulmans soutenus par « l’Occident ». Cela n’empêcha pas les néo-oustachis et les néo-tchetniks, les uns partisans de la Grande Croatie et les autres de la Grande Serbie, de s’entre-tuer au nom de toutes les haines accumulées. Il n’y eut que des vaincus : les Croates ne purent annexer la province d’Herceg Bosna et furent contraints de cohabiter avec les musulmans (qu’ils haïssent), et les Serbes durent abandonner la Krajina et la Slavonie, avant de perdre le Kosovo. Que ceci serve de leçon à tous les nationalistes dont le regard se limite aux rancœurs du passé, particulièrement à l’est de l’Europe !

Il serait ainsi dommage que les nationalistes ukrainiens soient aveuglés par leur russophobie, même si celle-ci est justifiée par le traitement infâme que leur ont infligé les Soviétiques pendant plus de 70 ans. Car l’Ukraine a le malheur de se situer au mauvais endroit tout en étant le « grenier à blé » de l’Europe de l’Est et un réservoir énorme de ressources naturelles. L’Ukraine a tout pour attiser les convoitises. Mais elle est aussi extrêmement fragile, car fracturée entre deux peuples inassimilables : l’Ouest catholique, dont l’histoire et la culture regardent vers la Pologne, la Lituanie et l’Autriche, et l’Est orthodoxe, qui n’a d’yeux que pour Moscou. Ce qui est donc en jeu, c’est un risque immense de guerre civile. Et pire encore. Qu’on se souvienne de ces mots de Jacques Benoist-Méchin, dans L’Ukraine, fantôme de l’Europe : « Et dans ce décor d’enfer, qui défie toute description, cinq armées différentes, venues de tous les coins de l’horizon, vont passer et repasser « comme une râpe » sur le corps sanglant de l’Ukraine : armée polonaise de Pilsudski, armée ukrainienne de Petlioura, armée blanche de Denikine et de Wrangel, armée noire des paysans anarchistes de Makhno, et enfin armées rouges de Staline et de Budienny ».

L’Histoire n’est qu’un éternel recommencement.

AC

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Article paru sur le site Terre & Peuple

http://www.terreetpeuple.com/

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Pire encore, Dmitry Yarosh, le chef de Praviy Sektor, a fait alliance avec l’islamiste tchétchène Dokou Oumarov dans le but de « créer un front antirusse de l’Ukraine au Caucase »...

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Dokou Oumarov