09/09/2014
Novorossia : SITREP des combats du 08.09.2014
Ukraine/Novorossia :
SITREP des combats du 08.09.2014
Synthèse des articles parus sur « NationsPresse.info », « Tradition ! » et « Gaidéclin / Bertrand du Donbass », vous pouvez lire les articles dans leur intégralité, en cliquant sur les liens ci-dessous.
NationsPresse.info
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Gaidéclin / Bertrand du Donbass
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Tradition !
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Le cessez-le-feu n’est pas respecté, mais une accalmie relative règne sur l’ensemble de la poche du Donbass, hormis à Mariupol et surtout au Nord et à l’Ouest de Donetsk, alors que les troupes ukrainiennes se renforcent au Nord de Lugansk, au Sud-Ouest de Donetsk et à Mariupol. Mais ces renforts ne suffiront pas, les pertes énormes en hommes et en matériels ces dernières semaines ont totalement saigné les troupes dont dispose la junte.
Aussi, le 7 septembre, Yuri Lutsenko, haut conseiller à la président ukrainien Petro Porochenko, a affirmé que les Etats-Unis, la France, l’Italie, la Pologne et la Norvège avait accepté de fournir des armements modernes au pouvoir en place, lors du sommet de l’OTAN au Pays de Galles. Les pays de l’OTAN démentent… mollement. Avec quoi Kiev va donc payer tout cet arsenal, sinon avec l’argent des contribuables des pays cités ?
L'état-major des forces de la perdition...
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Le Poro Show & Co à Mariupol
On annonçait en cours de journée la venue de Porochenko à Mariupol. Ce soir, le maître de Kiev est arrivé en hélicoptère, profitant du cessez-le-feu, et a fait son show dans… un abri antiaérien aménagé pour l’occasion… Il s’agit d’une visite éclair… hyper rapide. Le dictateur ukrainien est tout sourire : les pertes effroyables de ses troupes, les sacrifices consentis, son peuple qui souffre, son pays déchiré par sa politique « proeuropéenne », la situation politique, militaire, économique et sociale alarmante, tout cela ne le touche pas.
Une visite uniquement destinée aux médias d’autant facilitée que les forces ukrainiennes ont profité de la trêve relative pour ouvrir un corridor de soutien tactique et logistique à l’Ouest de la ville. Respectant le cessez-le-feu, les FAN n’ont pas pu contre-attaquer pour empêcher ce désenclavement momentané du port du Donbass. Pour autant, Kiev refuse toujours que les civils évacuent l’agglomération pour fuir la guerre. Ils serviront de boucliers humains en cas de besoin. Le potentat kievien entend diriger lui-même la défense de la ville, ça promet !
Les échanges de prisonniers ont commencés, mais les chiffres donnés sont contradictoires, Porochenko affirme que 1200 prisonniers ukrainiens auraient été rendus par les FAN, alors que Lysenko, le porte-parole du ministère de la défense prétend que :"20 citoyens ukrainiens ont été libérés et nous travaillons à la préparation de 100 libérations supplémentaires". Du coté des FAN, le vice premier ministre de la RPD Andreï Purgine a affirmé à ITAR-TASS qu'un accord d'échange de 30 prisonniers avait été conclu :"30 contre 30 pour l'instant et ensuite nous verrons."
Le reste du Donbass en alerte
On sait que la trêve ne tiendra pas et qu’elle est quasi inexistante sur bien des secteurs. Chacun en Nouvelle Russie s’attend à une contre-offensive de Kiev, au plus tard vers le 12 septembre. Seules les forces de Nouvelle Russie la respecte, la visite de Porochenko à Mariupol en est la preuve.
Les forces ukrainiennes ont continué de pilonner la banlieue de Donetsk à l’aide de l’artillerie lourde et de mortiers. Ce soir, on signale un repositionnement d’une batterie de lanceurs de missiles balistiques Tochka-U sur Artemivsk.
Le « groupe de choc » d’Arsen Pavlov dit Motorola est devenu une « sous-division », une brigade d’assaut. Cette unité, commandée par un vétéran de la deuxième guerre de Tchétchénie particulièrement charismatique, a récemment donné l’assaut à Ilovaïsk et chassé les unités ukrainiennes jusqu’à Komsomolske, 25 km plus au Sud-Ouest.
L’unité tient maintenant Komsomolske, pour ne pas laisser les Ukrainiens prendre à nouveau Starobecheve, plus au Nord et qui verrouille la voie secondaire TO508 qui mène au Sud jusqu’à la mer d’Azov en parallèle avec la frontière russe et la voie rapide H20 plus à l’Ouest.
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Sur la "route de la mort", de Komsomolsk à Novokaterinovka,
interminable cimetière de matériel militaire ukrainien,
avec Motorola et son escouade de choc.
Dans ce reportage de VICE news, nous pouvons voir une colonne médicale ukrainienne se rendant sur les lieux d'une embuscade ou les troupes de Kiev (Bat. "Dniepr") ont subit de lourdes pertes. On voit que le convoi est contrôlé sommairement par les FAN qui vérifient si, conformément au drapeau blanc qu'elle arbore, cette unité n'est pas du genre de celle décrite plus haut.
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Deux sources différentes annoncent la mort de Dmitri Yaroch. Le "Fuhrer" de Secteur Droit serait décédé des suites d'une grave blessure au cou subie à Ilovaisk. Si cette nouvelle venait à être confirmée, on ne doute pas que quelques bouchons de champagne devraient sauter dans les bureaux de Porochenko à Kiev.
( N.de K : Ah ça c'est clair ! Mais bon, perso, je ne le regretterai pas non plus ! )
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Mort d’un pourri
Ce matin, on annonçait pour la troisième fois la mort de Dmytro Yaroch… Il est vrai qu’on ne l’entend plus beaucoup ces derniers temps. Mais il en est un qui, lui, est bien et bien passé de vie à trépas : le neveu de Mykola Lebed, un des successeurs de Bandera et agent de la CIA. Un nom qui ne dira rien à personne, et pourtant en Ukraine bandérisée, c’est une information importante et une grosse perte symbolique. Mark Paslavsky, 55 ans, officier des Etats-Unis diplômé de West Point, a terminé ses jours en Ukraine en combattant dans les rangs du « bataillon Donbass » à Ilovaisk. Il a été tué le 20 août, ce qui a suscité des pleurs et des regrets aussi bien outre-Atlantique (source) que dans le Banderistan.
Ce mercenaire atlantiste, dont le pseudonyme était « Franco », détestait farouchement les Russes et les Slaves orthodoxes en général. Sa haine avait des racines bien précises, et sans aucun lien avec le moindre sentiment patriotique.
Mark Paslavsky était le neveu du célèbre chef banderiste et criminel de guerre Mykola Lebed. Lors de la Guerre froide, ce dernier émargeait aux listes des supplétifs anticommunistes de la CIA, en tant que fondateur d’un « bureau » de renseignement sur l’Ukraine dans le cadre de l’opération Prologue qui supervisait, notamment, les oripeaux de l’Armée insurrectionnelle ukrainienne, l’UPA, dans les années 50 et 60. Farouche défenseur et proche collaborateur de Stepan Bandera, intégré dès juin 1941 à l’éphémère gouvernement collaborationniste pro-hitlérien, il fut le cerveau du « nettoyage » de la population polonaise en Ukraine, et responsable en particulier du tristement célèbre massacre de Volyn. En 1934, déjà, il avait activement participé aux préparatifs de l’assassinat du ministre polonais de l’Intérieur, Bronislaw Pieracki. Mykola Lebed, depuis 1949, vivait réfugié aux États-Unis, il était placé sous l’aile protectrice des services secrets américains. Il épousa Sophia Gunchak, sœur du professeur et historien Taras Gunchak, un des intellectuels proches de Bandera.
Avec la disparition de Paslavsky, c’est une page d’histoire qui se tourne et c’est une ère qui s’achève, celle du temps où l’ennemi était à l’Est et parlait le russe. Mais à Kiev, on n’a toujours pas compris cela. Dans le Banderistan, on a 70 ans de retard sur l’évolution du monde. C’est là tout le problème.
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Saur Mogyla, Les gens du Donbass sont venus
rendre hommage aux victimes des combats.
10:52 Publié dans Blog, Guerriers, Histoire européenne, Les ignobles, Ukraine / Novorossiya | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : novorossia, novorossiya, donbass, donetsk, lougansk, marioupol, fan, république populaire du donetsk, motorola, saur mogyla, ukraine, usa, piètre porochenko, otan, dmytro yaroch, yarosh, mykola lebed, salopards, mort d'un pourri
07/08/2014
Nouvelle phase
NationsPresse.info, le 6 août 2014…
Les articles de NationsPresse.info sont libres de copie et de diffusion,
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Ukraine / Donbass :
Le conflit entre dans une nouvelle phase
La guerre est entrée dans une nouvelle phase, même Varsovie, membre de l’OTAN, le reconnaît, alors que la présence de troupes étrangères, sous une forme ou sous une autre, au sein des forces répressives de l’Ukraine, est désormais de notoriété publique. Ce qui n’arrange pas les affaires du gouvernement polonais qui sait parfaitement que plusieurs centaines, peut-être plusieurs milliers, de « conseillers » polonais et autres contractors sont présents sur le territoire ukrainien, bien intégrés au cœur du dispositif offensif dans le Donbass. Et, pendant ce temps, on reproche à la Russie de faire des manœuvres sur son propre sol…
La peur d’un conflit militaire ouvert entre des pays membres de l’OTAN et la puissance russe est désormais d’actualité. En Occident, les médias aux ordres jouent les va-t-en-guerre, bien planqués dans leurs confortables rédactions. Sur place, le pion de Washington n’arrive toujours pas à se dépêtrer d’une situation qu’il a lui-même contribué largement à mettre en place. En cherchant absolument à écraser une mouche avec un marteau pilon, Kiev s’est mis en échec face aux troupes de Nouvelle Russie.
Les effets de la guerre dans le Donbass voulue par la junte au pouvoir commencent sérieusement à se faire sévèrement ressentir au sein du pays. Outre la contestation grandissante contre la conscription forcée, voilà que l’on s’en prend au quotidien des petites gens : hausse des prix, suppressions d’acquis sociaux, de prestations et du peu qu’il restait de protection sociale, etc. Kiev sera privé d’eau chaude jusqu’en octobre. Même sous l’ère communiste, on n’avait jamais vu une telle situation en tant de paix.
Des dispositions ouvertement antisociales sont à l’étude dans les ministères afin de pressuriser encore et toujours plus le citoyen lambda. Les mesures drastiques imposées par les européistes ne cessent de pleuvoir sur l’Ukraine « proeuropéenne ». La privatisation mondialiste du système judiciaire est en marche : le ministre de la Justice a annoncé que le gouvernement envisageait de licencier purement et simplement 30 à 50% de ses fonctionnaires. Ils seront donc remplacés par des contractuels privés qui imposeront un système judiciaire essentiellement basé sur l’argent. Ceux qui n’en ont pas les moyens ne pourront donc plus se défendre… Une mesure qui, à l’évidence, doit être aussi destinée à ne pas améliorer la situation, déjà catastrophique, de l’emploi dans le pays. Et en plus de ces calamités, on demande aux Ukrainiens d’aller se faire tuer pour Washington et Bruxelles.
Un vrai paradis européen !
Gros reportage de la télévision ukrainienne sur le secteur sud-est (Saur-Mogila, sud de Snizhne), là où sont positionnés les éléments d’un bataillon de la 95e brigade aéromobile de Zhytomyr et ceux de la 51e brigade mécanisée qui continuent leur assaut ce soir pour tenter de percer la poche du chaudron.
Yaroch : toujours vivant (a priori) !
Dmytro Yaroch ou Dmitri Anatolievitch Yaroch, de son nom de naissance, né le 30 septembre 1971 à Dniepropetrovsk, était donné pour mort, hier soir, des suites de ses blessures (sur la table d’opération à Mariupol) occasionnées lors d’un accrochage avec un détachement de reconnaissance et de sabottage du Bataillon Vostok, à une bonne quinzaine de kilomètres à l’ouest de Donetsk, alors qu’il dirigeait un groupe de combat de Praviy Sektor intégré à une compagnie du « bataillon Dnepr », compagnie détruite lors de cet affrontement.
Ancien cadre de l’organisation Trident, d’idéologie bandériste, ex-volontaire dans les rangs des islamistes tchétchènes, le fondateur et dirigeant de l’organisation néonazie Secteur droit est intégré, depuis le coup d’Etat de février dernier, aux organismes de répression de l’Etat kievien. A ce titre, il est en contact permanent avec l’antenne de la CIA installée dans les locaux de la direction du SBU à Kiev, la police politique. Il est aussi en contact avec l’oligarque véreux Ihor Kolomoisky qui finance une grande partie des escadrons de la mort de l’extrême droite néo-bandériste. Yaroch est de ceux qui croient qu’en exterminant plusieurs millions de leurs compatriotes en Ukraine, ils apporteront la paix et la prospérité à leur pays.
Un démenti de sa mort a été formulé dans la journée par son mouvement, il se remettrait d’une balle dans la jambe.
(...)
Baisse d’intensité des combats, mais…
Au Nord, à plus de 20 km de Debaltseve, Popasna est l’objet d’âpres combats depuis 48 heures ; on ne sait pas très bien qui contrôle en ce moment ce gros bourg, sans doute un peu des deux belligérants. Les combats ont duré toute la nuit et jusque dans la matinée, un accalmie est intervenue en fin de journée.
Au Sud-Est, une attaque de chars sur Snizhne et Dmitryvka destinée une nouvelle fois à briser l’encerclement ce qui reste comme troupes dans le chaudron, a échoué.Durant toute la journée, les forces ukrainiennes, notamment de la 51e brigade mécanisée, ont attaqué par groupes des 5 à 7 chars couverts par des unités d’infanterie et appuyés par de l’artillerie. Ce soir, les positions indépendantistes semblent encore tenir, bien qu’il soit très difficile, en raison des coupures d’électricité dans la région et du réseau Internet, d’avoir des nouvelles de première main. Snizhne semble menacé, mais il n’y aurait pas pour le moment de pénétration des forces ukrainiennes dans le chaudron. Les combats risquent de durer toute la nuit.
Au Nord-Est de Shakhtarsk, les unités qui avaient un temps formées une poche de résistance, ont complètement abandonné le terrain, la milice a passé le plus clair de cette journée à nettoyer la zone abandonnée ce matin par les forces de Kiev.
Au Nord-Ouest de Donetsk, un détachement de reconnaissance et d’appui a atteint la périphérie d’Avdiivka. Au cours des combats d’hier, le Bataillon Vostok a détruit cinq chars ukrainiens dans ce secteur. A l’Ouest, le secteur de Marinka est sous le feu ukrainien. La milice a dû se retirer pour éviter les pertes.
Les forces ukrainiennes continuent de masser leurs forces au Sud et au Sud-Ouest de Donetsk.
Au Sud de Lugansk, la brigade « Prizkaz » (Spectre) a détruit deux dépôts de munitions de l’armée ukrainienne qui se situaient dans la zone de l’aéroport encore sous contrôle des troupes encerclées.
Donetsk, comme Lugansk depuis plusieurs semaines, est sous le feu de l’artillerie et de l’aviation ukrainiennes qui ciblent essentiellement les zones à forte densité résidentielle. On utilise même des lance-roquettes multiples de 220 et 300 mm, de même que des bombes à forte capacité explosives comme des FAB-500.
Et pour terminer, le message de ce chef de bataillon de la 72e brigade, le major (commandant) Vitaly Dubinyaka, qui s’est rendu avec plus de 400 soldats et gardes frontières ukrainiens, il y a quelques jours, sur le territoire russe. Il a été étonné, et même ému, de l’accueil et de la prise en charge par l’armée russe de lui et de ses frères d’armes, au point d’évoquer l’existence « de relations fraternelles » entre soldats des deux armées.
« Ici, nous avons subi un examen médical, on a aidé nos blessés, on nous a nourri. Nous avons pu prendre une douche pour la première fois en un mois. On nous a donné des vêtements et créé toutes les conditions de repos. Je peux dire avec certitude, comme tous ceux qui sont passés par cette boucherie, la prochaine fois, nous n’irons pas !
Ce commandant de bataillon a également admis que les combats dans le sud-est se sont transformés en une guerre civile. Et d’ajouter : « Je ne sais pas comment je vais regarder dans les yeux les mères de ces garçons morts. Mais je sais que ce carnage doit être arrêté. J’ai vu assez de larmes chez les résidents locaux et leurs enfants. »18:33 Publié dans Blog, Guerriers, Histoire européenne, Monde en perdition, Politique / économie, Ukraine / Novorossiya | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ukraine, novorossia, donetsk, donbass, andriy parubiy, cia, igor kolomoisky, sbu, mobilisation forcée, dmytro yaroch, contractors, otan
Crise ouverte à Kiev / offensive de la dernière chance.
NationsPresse.info, le 5 août 2014…
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Ukraine / Donbass :
Kiev prépare une offensive de la dernière chance
Quelque 730.000 Ukrainiens ont fuit la politique « proeuropéenne » de Kiev qui consiste à assassiner purement et simplement une partie de ses concitoyens des régions de Lugansk et de Donetsk. Ce chiffre est alarmant, il provient de l’agence des Nations Unies pour les réfugiés. Pour autant, l’Occident continue de soutenir un régime dont les fondements génocidaires ne sont plus à démontrer. D’ailleurs, cette idéologie insane s’affiche sans pudeur partout dans les grandes villes, et en premier lieu dans les médias kieviens aux ordres ; et cette vidéo où un journaliste bien propre sur lui n’hésite pas à affirmer qu’il est nécessaire d’exterminer pas moins d’1,5 millions de ses compatriotes pour que l’avenir de son pays devienne radieux, n’est qu’un triste exemple parmi tant d’autres d’une société qui part à la dérive et glisse doucement mais sûrement vers l’innommable, avec le soutien des européistes et de l’hyperpuissance US. Aussi, Kiev qui semble brûler une à une ses cartouches sur le terrain stratégique et tactique du Donbass, prépare désormais une attaque frontale sur Donetsk. Un assaut qui sera particulièrement meurtrier et destructeur, et dont la junte au pouvoir n’est même pas sûre de sortir vainqueur.
Porochenko est déçu : il n’aura pas de nouveaux jouets américains pour aller massacrer ses compatriotes dans le Donbass. Washington vient de lui refuser l’envoi d’armements américains « lourds » qu’il demandait d’urgence pour poursuivre sa guerre dans le Donbass. Le Pentagone a refusé d’allouer les F-16 commandés, les bombes à guidage laser et autres armes antichars de dernière génération. Officiellement, Washington prétend ne pas vouloir s’engager dans une escalade militaire en Ukraine ; dans les faits, ces armements coûtent très chers, ils nécessitent souvent de former ceux qui les utiliseront et Kiev est incapable d’avancer le moindre dollar pour payer tout cela.
Un journaliste ukrainien « proeuropéen » propose d’exterminer 1,5 millions de personnes dans le Donbass. Et RSF ne dit rien…Après on nous affirmera benoîtement que le régime en place depuis l’hiver dernier n’est pas idéologiquement génocidaire.
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Après la reddition de la 72e brigade, les forces de Nouvelle Russie sont en négociation avec les éléments des 24e, 51e et 79e brigades qui restent dans le chaudron afin, qu’à leur tour, ils se rendent. Cela risque de prendre encore deux ou trois jours, d’autant que des « contractors » polonais se trouveraient dans les rangs des militaires encerclés, de même que des gardes nationaux très politiquement marqués. D’autres militaires encerclés refusent de déposer les armes car ils craignent pour leurs familles qui sont menacées par le régime de Kiev. Certains soldats ukrainiens qui, fin juillet, avaient rejoint le territoire de la Fédération de Russie, se retrouvent poursuivis en Ukraine pour désertion. Leurs proches risquent aussi la prison pour « complicité ».
Déjà, les forces de la milice qui encerclaient jusqu’alors les restes de la 72e brigade ont été redéployées sur Shakhtarsk et Snizhne.
Concernant l’équipement capturé, il s’agit pour l’essentiel d’une soixantaine de véhicules divers, dont des blindés, mais aussi quelques pièces d’artillerie et des ZU-23/2. Il y aurait une douzaine d’engins à réparer, mais cela nécessite de trouver des pièces de rechange et de les immobiliser dans des ateliers de réparation.
Au sud de Lugansk, sur la zone aéroportuaire encerclée, des soldats ukrainiens des forces spéciales (3e régiment spetsnaz) ont été faits prisonniers par la milice ces derniers jours. Interrogés, ils témoignent des circonstances de la guerre, de la situation politique et militaire de leur pays et vont même jusqu’à lancer un cri du cœur, celui de ceux qui sont utilisés comme chair à canon. Ces soldats professionnels ont le moral à zéro après avoir passé plus de deux mois encerclés, sans presqu’aucun ravitaillement. Ils affirment aujourd’hui qu’ils savent que cette guerre ne résoudra pas les problèmes du pays, bien au contraire. « Nous sommes de chair à canon pour ceux, pour lesquels nous nous battons », affirme l’un d’eux. Et de poursuivre : «Le pouvoir a changé, mais ce n’est pas pour les gens, un gang part et le pouvoir revient à un autre gang. » Et ces hommes de promettre un nouveau Maidan à Kiev, cette fois sous la direction de l’armée…
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Durant tout le mois de juillet, le SBU a fait prisonnier (en coordination avec les forces engagées sur place) quelque 300 miliciens indépendantistes ou prétendus tels. Seulement 11 d’entre eux étaient des Russes. Voilà qui met un bémol à la légende des forces de Nouvelle Russie essentiellement composées de « mercenaires russes ».
L’offensive qui se prépare
A bout de souffle, Kiev s’entête à vouloir absolument prendre Donetsk. Aussi, le commandement ukrainien, en dépit de la crise politique qui secoue la junte, a décidé de lancer ses maigres réserves dans l’assaut de la capitale du Donbass pour très bientôt. L’attaque devrait se dérouler conjointement au nord (entre Gorlivka et Devalsteve) et à l’ouest de Donetsk.
Les Grad de Nouvelle Russie
Le conflit est entré dans une phase décisive, les forces en présence se livrant à des combats acharnés autour de plusieurs points stratégiques qui sont les verrous de quatre secteurs bien distincts :
. A l’ouest de Donetsk, les forces ukrainiennes comptaient encore il y a quelques jours sur les « bataillons » Dnepr, Azov et Shakhtarsk, appuyés par des unités de l’armée pour prendre le contrôle des faubourgs ouest et sud-ouest de l’agglomération de plus d’1 million d’habitants, afin d’être en mesure de créer une tête de pont pour pénétrer en direction du centre-ville. Sur le secteur aéroportuaire, la situation est toujours confuse, des spetsnaz ukrainiens accompagnés de « contractors » occidentaux tiennent une partie de la zone, le reste étant sous le contrôle de la milice.
Hier, Oleg Lyachko, le député du parti radical qui aime tant interroger les opposants en les torturant, a fait son petit fanfaron sur Facebook et Twitter : selon lui le « bataillon Azov » était en train de « nettoyer » Donetsk… Rien que çà ! Ils ont été pris dans une embuscade près de Marinka à l’ouest de Donetsk (ils ne sont donc plus dans le secteur sud de Donetsk…) ; ce qui a mis hors de lui Boris Filatov, l’assistant de Kolomoisky. Bilan de l’affrontement : 1 mort, 14 blessés, dont 3 grièvement et un avec le pied arraché ! Ils sont actuellement hospitalisés à Dniepropetrovsk, à Mariupol et à Volnovakha.
Autre perte (momentanée) : le « Führer » de Praviy Sektor, recherché par Interpol, Dmytro Yaroch, a été blessé le 30 juillet lors d’un affrontement entre le « bataillon Dnepr » auquel il est rattaché et un détachement de sabotage et de reconnaissance du Bataillon Vostok, à plus de 20 km l’ouest de Donetsk dans le village de Zaporizhzhya. Au cours de ce combat, le « bataillon Dnepr » a subi d’importantes pertes, à tel point qu’il n’est plus opérationnel. Ce soir, toute la zone de Marinka (plus de 15 km à l’ouest de Donetsk) reste sous le contrôle de la milice, malgré de très sévères accrochages (...).
Destructions à Shahktarsk suite aux pilonnages d’artillerie de Kiev : les cratères sont énormes !
Source / Lire la suite : http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/ukra...
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Reddition...
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NationsPresse.info, le 4 août 2014…
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Ukraine : épuisement et usure dans le Donbass...
Crise ouverte à Kiev !
Alors que les troupes engagées dans le Donbass s’épuisent progressivement, au moment où plus de 400 soldats ukrainiennes épuisés et démoralisés se rendent aux forces russes, le pouvoir à Kiev est en pleine crise. Dans l’après-midi, on a appris l’éviction (sous la forme d’une démission) du secrétaire du Conseil national de sécurité et de défense, Andriy Parubiy, un néonazi notoire qui avait pourtant la confiance des « conseillers » américains présents sur place et de l’antenne de la CIA à Kiev.
Un homme qui en sait long sur l’affaire des faux snipers Berkut du Maidan à l’hiver dernier et dernièrement sur les circonstances du crash du Boeing de la Malaysia Airlines qui a coûté la vie à presque 300 personnes. C’est lui qui avait fait confisquer les enregistrements des vols du contrôle aérien ukrainien, et c’est aussi lui qui avait fait diffuser sur Internet, quelques heures après le crash, les enregistrements bidons de responsables indépendantistes revendiquant le tir de missile meurtrier. Parubiy évincé, la guerre ne s’arrête pas pour autant, même si la situation n’est pas au beau fixe pour le régime en place.
Kiev n’est pas en mesure de mener avec succès l’opération de répression lancée il y a bientôt cinq mois dans l’est du pays contre sa propre population, car le commandement opérationnel n’est pas en mesure de contrôler totalement toutes les formations engagées. A l’intérieur de l’armée ukrainienne, les principes de commandement et de coordination ont été violés à maintes reprises, quant aux paramilitaires de la garde nationale, ils obéissent soit à leurs protecteurs (Kolomoisky, Lyachko…), soit directement au ministère de l’Intérieur d’Arsen Avakov, soit encore à Andriy Parubiy. Et selon leurs engagements politiques, des rivalités entre ces irréguliers ne sont pas à exclure. Sur le terrain, la plupart des commandants d’unités perçoivent les ordres reçus comme des « recommandations » et ne tiennent pas compte de la coordination opérationnelle, pas plus qu’ils ne respectent la chaine de commandement, ni les consignes d’engagement. « L’armée refuse de mener des frappes d’artillerie sur les villes » et « ne démontre pas une activité suffisante dans le nettoyage et les purges » des localités « reconquises », lit-on dans un rapport interne du Conseil national de sécurité et de défense.
Le régime est dans une impasse : au lieu de rassembler ses forces et de les préparer à une offensive décisive, bien coordonnée et disposant suffisamment de réserves, Kiev est continuellement obligé de jeter dans la bataille des unités nouvellement créées, de chercher à boucher les trous et de perdre du temps et des moyens dans des offensives insensées. Cette fuite en avant ne peut être arrêtée dans les conditions actuelles, puisque les forces de Nouvelle Russie en profiteraient immédiatement pour mener à bien une contre offensive et mettre à mal les restes des unités ukrainiennes engagées, ce qui aurait des conséquences désastreuses pour la survie du régime. Mais en envoyant en première ligne un nombre croissant de troupes de plus en plus inférieures en nombre et en qualité, Kiev ne fait que prolonger une lente agonie de ce que fut autrefois l’Ukraine, car la junte n’a plus la capacité de mener la moindre offensive décisive.
La milice du Donbass, par manque cruel de moyens et d’effectifs, est confrontée à une situation militaire où elle ne peut pas contrôler entièrement un territoire encore relativement vaste et est obligée à la fois d’organiser des systèmes locaux défensifs focalisés sur des positions clés (villes, villages, hauteurs…), tout en étant constamment obligée de faire manœuvrer, avec de très faibles réserves, des unités tactiques d’intervention très mobiles pour repousser les attaques là où elles se présentent. C’est ainsi que l’on a pu voir, dans de petites vidéos, des allers et retours de groupes motorisés composés de quelques blindés d’infanterie, de quelques chars et de quelques pièces d’artillerie se déplacer çà et là dans la poche du Donbass ces dernières semaines, au fur et à mesure des tentatives de percée des forces de Kiev. Cette tactique, certes épuisante pour ces groupes de combat mobiles, est assez efficace : elle permet à la fois de frapper en jouant sur l’effet de surprise (ce qui explique en partie les revers de situation en faveur de la milice) et d’éviter les puissants tirs d’artillerie de l’adversaire et ses raids aériens.
Patrouille de paras de la 95e aéromobile près de Stakhanov,
dans la verte campagne du Donbass. Tout se passe bien, tout roule, quand tout à coup…
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Reddition dans le chaudron
438 soldats ukrainiens, dont 164 gardes frontières, ont demandé asile à la Fédération de Russie qui leur a ouvert un corridor humanitaire. Kiev a confirmé que ce sont les derniers débris de la 72e brigade d’infanterie motorisée qui se sont rendus. Compte tenu des pertes importantes de l’aviation militaire de transport de l’Ukraine, la livraison par parachutages de conteneurs de ravitaillement divers a été pratiquement réduite à zéro, et les rares avions qui ont pu réussir à percer les défenses antiaériennes de la milice ont été contraints de larguer leurs cargaisons d’une hauteur telle qu’une grande partie est tombée sur le territoire contrôlé par les forces de Nouvelle Russie. Cependant, même si 100% du ravitaillement avait pu être livré, il n’aurait toujours pas été suffisant pour les 4 ou 5 brigades qui étaient encerclées dans le chaudron, soumises à des tirs d’artillerie constants des forces du Donbass et à des assauts réguliers. Seule une offensive d’envergure sur la partie sud-est du chaudron, vers Saur-Mogila, mobilisant les moyens employés fin juillet sur Torez – Shahtarsk au sud de la poche du Donbass et sur Devaltseve au nord, auraient peut-être été en mesure de libérer ainsi les troupes prises au piège. Cette opération n’a pas eu lieu parce que les « conseillers » américains des forces de Kiev n’en voulaient pas, préférant se concentrer sur un savant plan d’encerclement de Donetsk par l’est qui finalement a été un échec cuisant.
La lenteur de la reddition tient au fait que des mercenaires polonais seraient présents parmi ces soldats encerclés, et Kiev, Washington, et encore plus Varsovie, craignent que cela entraîne un possible scandale international.
Exit Parubiy !
Alors que la junte « proeuropéenne » a été incapable de soutenir ses troupes encerclées et de leur fournir les moyens nécessaires pour sortir du piège dans lequel elle les avait envoyées, les services de répression du régime (SBU, Conseil national de défense et de sécurité…) font pression sur ces soldats en menaçant leurs familles. Une campagne de presse a même été lancée par le néonazi pro-américain (N.de K. :"néonazi pro-américain" !?!?!???! Ne devions-nous pas plutôt parler de de de "pseudo-faux-nationalistes aux ordres de la CIA" ? Voire, carrément "d'agents infiltrés" !?!) Andriy Parubiy (avant sa « démission »), afin de dénigrer ces soldats qui se rendent et pour dénoncer les manifestations d’opposition à la conscription forcée qui exclut de fait d’envoyer dans le Donbass les responsables de la junte et leurs proches. Mais la situation est à ce point alarmante à Kiev que même Parubiy, qui avait largement la confiance des « conseillers » américains et autres fonctionnaires d’une certaine « agence » de Langley, a été démissionné. Dans l’après midi, on apprenait en effet qu’il avait présenté sa démission « en raison de son désaccord avec la politique du Président Peter Porochenko », Un autre serviteur docile de la même « agence », Valentyn Nalyvaychenko, le patron de la police politique l’a aussitôt remplacé par son adjoint Yuriy Stets.
Les régions de l’Ukraine touchées par les manifestations contre la conscription forcée
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Ce qui n’empêche pas l’Etat répressif de Kiev d’agir contre sa propre population, même celle qui lui est idéologiquement acquise : les peines de prison pleuvent contre ceux qui refusent d’être enrôlés de force pour aller se faire tuer pour le compte des oligarques et des européistes. A Ivano-Frankivsk, un homme vient prendre 5 mois de prison pour avoir refusé de participer aux massacres dans l’est du pays. D’autres condamnations vont suivre. Les prisons ont été vidées dernièrement des racailles qui garnissent désormais les rangs des unités paramilitaires (« Azov », « Donbass », « Kiiv », « Aydar », « Shaktarsk », « Dnepr »…), il y a donc de la place pour tous ceux qui refusent la politique « pro-européenne ». Et si cela ne suffit pas, on finira par envoyer les nervis de Praviy Sektor et d’ « Azov » tirer dans le tas, y compris en Galicie et dans le centre du pays (…)…
Une unité de Praviy Sektor éliminée à l’ouest de Donetsk
La bataille fait rage à l’ouest de Donetsk, bien au-delà de l’aéroport où une unité de mercenaires albanais est bloquée dans une dépendance. Krasnohorivka, à l’ouest de Donetsk est passé sous le contrôle des troupes ukrainiennes, mais la nuit dernière, une contre attaque de la milice a fait fuir les forces de Kiev.
Près du village de Zaporizhzhya, juste au nord d’Andriivka à environ 15 km à l’ouest de Donetsk, une compagnie de la garde nationale (« bataillon Dnepr ») aurait subi des pertes importantes. Elle a été attaquée de nuit par un commando de sabotage des forces du Donbass. Cette unité qui relève directement de Dmytro Yaroch, le « Führer » de Praviy Sektor et qui est financée par l’oligarque véreux Ihor Kolomoisky, n’est donc plus opérationnelle, d’autant que, selon nos sources, tous ceux qui ont été identifiés comme étant des « officiers » ont été promptement éliminés sans autre forme de procès. Si la milice respecte globalement les conventions internationales en matière de prisonniers de guerre, quand il s’agit de soldats des forces armées régulières, en revanche il en est tout autrement pour les paramilitaires (…)…
Le régime kievien est dans une situation si inconfortable qu’il en vient à commanditer des assassinats d’opposants politiques. Alexandre Prosselkov vient d’être assassiné de quatre balles tirées à bout portant près du bourg de Krasnodon, alors qu’il accompagnait un convoi civil d’aide humanitaire. La voiture avec le tireur a pris fuite. Le tueur a agi de manière précise et professionnelle, avec une couverture et une diversion. Prosselkov était un des resposnables du mouvement eurasiste opposé à la clique au pouvoir en Ukraine et à l’atlanto-mondialisation du continent européen.
17:54 Publié dans Blog, Guerriers, Histoire européenne, Politique / économie, Ukraine / Novorossiya | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ukraine, novorossia, donetsk, donbass, andriy parubiy, cia, igor kolomoisky, sbu, mobilisation forcée, dmytro yaroch