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03/04/2015

Ukraine/Donbass : les articles de Jacques Frère / 29 mars - 02 avril 2015.

Ukraine / Donbass : 02 avril

 

On savait le potentat kiévien, pleutre... 

 

Porochenko-Obama-weeding-Ukraine-300x195.jpgOn savait Porochenko, le potentat kiévien, pleutre. On ne savait sans doute pas à quel niveau de lâcheté, ce dictateur de carnaval était capable de s’abaisser. Il vient, ni plus ni moins, de donner aux néonazis et autres néobandéristes la corde pour le pendre, en faisant du mouvement paramilitaire de Dmytro Yarosh, le "Führer" de Praviy Sektor, une "organisation de défense territoriale".

Il est évident que le Département d’Etat (Note de K : américain) y est pour beaucoup dans ces basses manœuvres de lutte de pouvoir au sein de la junte. Washington a tout intérêt à ce que la situation dégénère en Ukraine et que la guerre dure. Du reste, au cas où cela se passerait mal pour le camp de hyperpuissance US, les Américains peuvent très bien lâcher l’affaire du jour au lendemain, comme ils le firent en de multiples occasions par le passé, abandonnant sans états d’âmes à leur triste sort leurs alliés d’un instant.

 

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 Batterie lourde ukrainienne de 152 Giatsint-B tirant sur les positions républicaines

 

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Depuis le 31 mars, on ne note aucun changement significatif sur la ligne de front du Donbass. Les accrochages et les frappes de l’artillerie ukrainienne se situent toujours dans la zone de l’aéroport de Donetsk, vers Peski, vers Spartak, vers le sud-est d’Avdevvka, sur la zone de Shirokino (Est de Mariupol) et au niveau de la « Piste Bahmutka » au nord-ouest de Lugansk. D’une manière générale, les forces ukrainiennes continuent de tirer de façon régulière avec leurs batteries lourdes au niveau la ligne de contact et de renforcer leur dispositif. 

Les deux parties s’observent et cherchent les intentions de l’autre.

 

 

Clashes at Spartak settlement (close to Donetsk airport area),

DPR positions attacked by the UAF.

[eng subs by Kazzura]

 

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En ce printemps 2015, on estime les forces de Nouvelle Russie entre 35 et 40.000 hommes, alors que les troupes ukrainiennes dans le Donbass, 2e et 3e échelons compris, varieraient entre 60 à 65.000. D’ici juin, les FAN espèrent rassembler quelque 57 à 62.000 combattants en plusieurs brigades autonomes, alors que Kiev pense aligner 80 à 85.000 militaires et paramilitaires. Mais la qualité au feu penchera forcément encore du côté des FAN, même si les moyens matériels resteront du côté ukrainien (surtout en artillerie).

A noter que la supériorité antiaérienne des forces de Nouvelle Russie rendra les sorties aériennes des forces de Kiev très risquées…

 

Quant au moral des troupes, du côté des forces de Kiev, il ne faut pas s’attendre à des miracles : les échecs successifs ont laissé des traces, y compris dans le corps des officiers, le manque de motivation croissant des recrues, les dégradations des conditions de vie dans l’Ukraine « pro-européenne » et le manque de perspectives en l’avenir, ne contribuent pas à améliorer la situation de sitôt. En revanche, dans le Donbass, civils et combattants savent désormais que Kiev ne peut plus gagner, du moins militairement. Un élément essentiel qui comptera dans les semaines et les mois à venir.

 

Il est très probable que les hostilités à grande échelle reprendront dans le courant de ce mois. Tout y contribue : le renforcement des troupes de Kiev, l’achèvement de leurs ravitaillement et des compléments d’effectifs, les missions de reconnaissance, les provocations qui se multiplient… 

En attendant, le 23e convoi humanitaire russe était annoncé ce matin dans le Donbass et faisait mouvement en deux colonnes dans la direction de Donetsk et de Lugansk.

 

(…)

 

En Nouvelle Russie, on profite de l’accalmie très relative pour renforcer les unités, les recompléter, en former de nouvelles, s’entraîner et faire un peu de ménage au sein des effectifs. Le président de la République populaire de Donetsk, Aleksandr Zakharchenko, vient d’émettre un décret selon lequel toutes les milices d’irréguliers ont jusqu’au 4 avril pour se conformer à l’homogénéisation des forces de Nouvelle Russie. Et cela, afin d’éviter la constitution de bandes armées incontrôlables comme il en existe tant et plus dans le camp d’en face. Nous assistons ainsi à une nette évolution des forces armées de Nouvelle Russie, depuis plusieurs mois, afin d’en faire une organisation militaire régulière sous commandement unifié et coordonné.

On note dans ce contexte l’arrivée de nombreux volontaires étrangers, dont des Français (voir ici le compte-rendu d’Erwan Castel qui est sur place).

 

Cadeau de Pâques pour Yarosh

 

Loin d’être démantelée ou tout simplement affaiblie, l’organisation paramilitaire d’extrême droite Praviy Sektor vient de sortir renforcée de la crise qui oppose la présidence ukrainienne à son bailleur de fonds Ihor Kolomoïsky. L’organisation qui se revendique de collaborateurs galiciens du IIIe Reich s’intégrera désormais pleinement au sein de la défense territoriale de l’Ukraine sous la forme d’une structure autonome, avec le financement et les moyens adéquates.

Le chantage de Yarosh à Porochenko (qu’il menaçait d’un nouveau Maïdan) de même que l’appui des milieux néoconservateurs américains qui contrôlent une bonne partie du Département d’Etat à Washington, ont donc permis à ce chefaillon d’une bande de nervis déjantés d’imposer, au-delà de ce qu’il pouvait espérer il y a un an juste après le coup d’Etat, ses quatre volontés.

 

En accord avec l’état-major général, Yarosh a décidé de maintenir ses troupes dans le Donbass. Les groupes paramilitaires désignés sous l’appellation de Corps de volontaires de l’Ukraine (DUK) se trouvent actuellement à l’ouest de Peski, près de l’aéroport de Donetsk, sur Artemovsk, au niveau de positions proches de Volnovakha et au nord de Shirokino. Il ne s’agit-là que du corps constitué sous la désignation DUK, il est bien évident que des centaines de membres de Praviy Sektor sont intégrés au sein d’autres unités de la garde nationale (Dnepr-1 », « Azov », « OUN »…) et même dans les rangs de formations de l’armée de terre ukrainienne comme la 93e brigade mécanisée et la 95e aéromobile.

 

Dmytro Yarosh se dit prêt à transformer le « bataillon » DUK en une « brigade d’assaut » (sic) des forces armées ukrainiennes. A voir… Il y a sans doute 11 « compagnies » se revendiquant du Corps des volontaires de l’Ukraine et qui forment le « bataillon », chacune comprenant une centaine de combattants, parfois moins. Ce qui reviendrait à un millier de combattants tout au plus, donc loin des effectifs d’une « brigade ». Quant à leur valeur opérationnelle, elle est quasiment nulle ; ces éléments sont comparables aux routiers et autres grandes compagnies moyenâgeuses qui donnèrent du fil à retordre à Bertrand du Guesclin. D’ailleurs, leur tableau de chasse est édifiant puisqu’il comprend essentiellement des actes de pillage, des assassinats de civils, des viols, du brigandage…

 

En permettant à Yarosh et à ses nervis, pourtant affaiblis après les désastres successifs sur le front du Donbass et le coup de force présidentiel contre Kolomoïsky, Petro Porochenko a montré le niveau de sa couardise. On pouvait penser qu’il profiterait du succès contre l’ex gouverneur de Dniepropetrovsk en épurant les paramilitaires d’extrême-droite qui représentent la plus grande menace du moment pour lui. Il a fait exactement ce qu’il ne fallait surtout pas faire et, de facto, il a précipité son régime au bord de l’abîme…

 

Cet octroi d’un statut d’autonomie à Praviy Sektor rend Yarosh plus puissant que jamais, et rien ne garantit que le « Führer » de Secteur droit coupera le cordon ombilical avec Kolomoïsky. 

 

Jacques Frère, pour NationsPresse.info, le 02 avril 2015.

 

Pour lire l'article dans son intégralité, cliquez sur : 

http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/ukraine-donbass-le-beau-cadeau-de-porochenko-aux-neonazis

 

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 Lire également : L’Ukraine mafieuse, Igor Kolomoïsky en embuscade

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Igor Kolomoïsky

 

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Ukraine / Donbass : 31 mars

 

L’attente d’une offensive de printemps...

 

Du côté de Kiev, on continue de recevoir les premiers lots de matériels lourds US et de nouveaux « instructeurs » occidentaux (principalement américains) sont annoncés pour courant avril. En ce début de printemps dans le Donbass, le calme aléatoire qui règne préfigure sans doute une déchainement de fer et de feu d’ici peu. Chacun semble s’y préparer.

 

(…)

 

Entrainement et matos US pour une armée de bras cassés

 

Une nouvelle livraison de Humvees blindés vient d’arriver en Ukraine (sur les 230 promis) et la trentaine déjà livrée il y a une semaine. Les Etats Unis ont déjà fourni à ce jour pour 120 millions de dollars d’assistance au régime putschiste, et doivent encore fournir pour 75 millions de dollars d’équipement divers, y compris des drones, les radars de contre-batterie, des dispositifs de vision nocturne, et de l’assistance médicale. Il est aussi vraisemblable que des postes antichars guidés de type Javelin soient livrés d’ici peu.

Ces HMMWV devront prochainement être retirés des effectifs des forces US, selon une décision prise en 2012. En effet, le Pentagone a annoncé une modernisation massive de ses véhicules légers de type Hummer, dont les performances en Afghanistan comme en Irak furent des plus décevantes, l’engin ayant dû subir moult modifications et autres revalorisations depuis 2002 afin d’être opérationnel sur le terrain.

 

Selon Arsen Avakov, le ministre des Affaires intérieures de l’Ukraine, 290 paras américains de la 173e brigade aéroportée (173rd Airborne Brigade Combat Team « Sky Soldiers ») vont débuter un cycle de formation dans la région de Lviv, au camp de Yavoriv, à partir du 20 avril : il s’agit de former certaines des unités les plus extrémistes du régime de Kiev, y compris des néonazis. Selon Avakov, les Américains auraient l’intension de mettre à disposition de la garde nationale de l’équipement dernier cri question communication et détection nocturne ou pas mauvais temps. Quelque 900 paramilitaires sont concernés par cet entraînement. Il s’agirait d’éléments des unités « Azov », « Jaguar », « Omega » et des unités des régions de Kiev, de Kharkov, de Zaporozhye, d’Odessa, de Lviv, d’Ivano-Frankivsk et de Vinnitsa.

 

Une formation sans doute bien utile (mais dont l’efficacité restera à démontrer) puisqu’on apprend que plus de la moitié des effectifs de la 4e mobilisation en Ukraine ne seraient pas aptes pour le service en raison de troubles mentaux ou nerveux (dépressions nerveuses, troubles du comportement…), selon le service de presse du « Bloc Porochenko ».

 

Au final, s’il y a des troupes étrangères sur le sol ukrainien, c’est bien du côté de Kiev qu’elles se trouvent.

 

L’appel du jihad néonazi… au nom du fric !

 

1c33abb294c000872b17863c7545fc30.jpgD’aucuns semblent être quelque peu dubitatifs quant à la présence d’islamistes avérés au sein des « bataillons » idéologiques présents dans la garde nationale. L’histoire de Zaky Mallah aurait de quoi faire réfléchir. Cet islamiste qui vivait en Australie, après s’être engagé dans les rangs jihadistes en Syrie, puis avoir été emprisonné pour terrorisme en Australie, a déclaré vouloir rejoindre le « bataillon Azov », suite à une campagne de recrutement de l’unité néonazie liée à l’Assemblée nationale sociale – Patriotes ukrainiens et, par là-même, à Svoboda.

Notre jihadiste de 30 ans, originaire de Sydney, a été repéré dans ses démarches, il y a quelques mois par le Daily Mail, un journal britannique apparemment plus au fait des aller et venues d’islamistes américano-compatibles que les propres services de sécurité des pays de l’Alliance atlantique et de l’Australie.

 

Mais alors pourquoi choisir « Azov » et pas une autre formation comme « Aydar » ou « Donbass » ? C’est le « Führer » des Patriotes ukrainiens et chefaillon du « régiment » (sic), Andriy Biletsky, qui l’a expliqué il y a peu : ses troupes de « volontaires » sont « officiellement » payées 6.000 hryvnia (316 $) par mois, mais en fait leur solde avoisinerait les 10.000 hryvnia (ce qui est considérable en Ukraine, le salaire moyen étant de 218 hryvnia, soit moins de 43 dollars, en février 2015, pour plus de 320 euros à la veille du putsch - source). Et beaucoup plus pour les « volontaires » étrangers, surtout s’ils possèdent une solide expérience du terrain comme Zaky Mallah. Ces fonds proviendraient en partie du ministère des Affaires intérieures, mais surtout de la galaxie oligarchique de Kolomoïsky.

 

Mais ce n’est pas pour des raisons financières que le « bataillon Donbass » (ou ce qu’il en reste) vient d’être retiré de la zone des combats. Selon son commandant par intérim, Anatoly Vinogrodsky, les résidus de cette unité (une compagnie tout au plus qui se trouvait sur Shirokino) n’ont pas été jugés suffisamment fiables en l’état pour être maintenus en première ligne. « Donbass » faisait partie de la douzaine d’unités répressives et politiquement très orientées formées et financées par Ihor Kolomoïsky, juste avant son éviction du siège de gouverneur de l’oblast de Dniepropetrovsk.

 

Sur Shirokino, justement, pour couper court aux inepties du camp kiévien concernant la ligne de contact dans ce secteur, la mission de l’OSCE vient de préciser que le village était bel et bien sous le contrôle des forces de Nouvelle Russie et que la ligne de front passait par l’ouest immédiat de la petite agglomération côtière.

 

C’est à cet endroit que, le 29 mars, un projectile antichar tiré à partir des positions kiéviennes a totalement détruit un véhicule civil Tavria, blessant grièvement ses deux occupants (L’un d’eux est mort depuis, le second est aux urgences). L’OSCE enquête, ce qui lui donnera l’occasion de rédiger un nouveau rapport, puis de le classer.

 

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DPR DM sitrep : UAF troops destroyed civilian car with ATGM shot. [Eng subs by Kazzura]

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Tortures, violences et nettoyage ethnique

 

(…) Dans une interview pour le journal ukrainien Obozrevatel publiée dimanche 29 janvier, Yarosh déclare sans ambages vouloir pratiquer une politique de nettoyage ethnique sur l’ensemble du territoire du Donbass, et même au-delà. Il affirme que les résidents de l’est de l’Ukraine qui seront jugés « indisciplinés » devront être expulsés et privés de leurs droits. Yarosh affirme qu’une grande partie du Donbass serait peuplée par des « Sovoks », un terme d’argot dérivé du mot « soviétique » et désignant les russophones. Pour ce fanatique stipendié avec l’argent des Occidentaux et de Kolomoïsky, les événements de Konstantinovka, où toute une population a violemment protesté suite à la mort d’une petite fille de 8 ans écrasée par un blindé piloté par des soldats ukrainiens ivres, est un exemple de la nécessité d’éradiquer cette « indiscipline » au sein d’une population civile condamnée à l’éradication physique.

Devant un tel discours de cinglé, on comprend que, partout dans le Donbass et même bien au-delà, des combattants courageux se lèvent pour affronter un régime qui a fait de l’innommable son quotidien.

 

La guerre des partisans sur les arrières du front de l’Est est en plein essor. Dans la nuit du 29 au 30 mars, à Kharkov, une ou plusieurs explosions (selon les sources) ont endommagé une partie du réseau ferré et un convoi de carburant destiné aux forces répressives dans le Donbass.
Une autre explosion s’est produite la nuit dernière, toujours dans l’agglomération de Kharkov sur la zone ferroviaire, vers 3h00 (heure locale), ce qui aurait endommagé plusieurs mètres du réseau ferré.

 

Jacques Frère, pour NationsPresse.info, le 31 mars 2015.

 

Pour lire l'article dans son intégralité, cliquez sur : 

http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/ukraine-donbass-lattente-dune-offensive-de-printemps

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Ukraine / Donbass : 29 mars

 

Le temps des grandes manœuvres.

 

L’OTAN continue de se renforcer dans les pays frontaliers de l’Ukraine : après les États baltes, voici des blindés américains en Roumanie, à quelques kilomètres seulement de la Moldavie et de la Transnistrie. Officiellement, il ne s’agit que de simples « manœuvres ». Cela ne trompe personne : Washington positionne des troupes, au cas où… le régime de Kiev viendrait à s’effondrer en raison de la situation catastrophique du pays, dont il est le seul responsable, et des règlements de comptes internes à la junte. (…) Sur le front du Donbass, si l’augmentation de l’intensité des accrochages laisse légitimement penser qu’une offensive se prépare, pour le moment, une mise en alerte totale des forces de Nouvelle Russie n’est pas à l’ordre du jour. Les FAN sont aussi en manœuvres, elles s’entraînent chaque jour et par tous les temps.

 

 

 

Entrainement du bataillon « Sparta ». Chaque jour et par tous les temps,

les hommes de cette unité de choc s’entrainent pour défendre le Donbass.

( M.a.j F.E : ajout de la version sous-titrée par Kazzura

 

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La mort de Roman Voznik, député de la RPD, n’est pas due à un tir d’artillerie, comme nous le supposions précédemment, mais à un attentat à l’arme à feu commis de la part d’un groupe subversif kiévien (ou occidental) infiltré dans la ville de Donetsk. Jeudi 26 mars, moins d’une semaine après la tentative d’assassinat du lieutenant-colonel « Givi », commandant du bataillon « Somali », des tueurs ont frappé à nouveau au cœur de Donetsk entre 23h00 et 23h15… Roman Voznik était également « Gypsy », le commandant du bataillon «Mirazh» et cela fait de lui le troisième officier supérieur à être visé en quelques jours, après Mozgovoï et Givi ! Comme le souligne Erwan Castel, qui est présent sur place, « nul doute que cela fait partie d’un programme d’assassinat visant à décapiter l’appareil militaire de la Novorossiya, au moment où les soupçons d’une prochaine offensive ukrainienne sont chaque jour un peu plus confirmés. »

 

Et cela alors qu’un groupe de partisans vient de se former dans la région de Nikolaev et que la résistance armée à la dictature de Kiev se renforce presque partout en Ukraine. A Odessa, vendredi soir, une très forte déflagration a eu lieu près des locaux d’une organisation soutenant la répression dans le Donbass. Des inconnus ont fait exploser un engin explosif sans faire de victime, juste des dégâts matériels dans l’enceinte du local visé.

 

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Lanceur Smerch à l’aéroport de Kramatorsk. Selon les accords de Minsk, ce type de lance-roquettes lourd devrait se trouver à au moins de 140 km de ligne de front. Kramatorsk n’est qu’à 45 km de la ligne de front.

 

(…)

 

Sur Mariupol, le « mur de l’Atlantique » local version Porochenko semble avoir quelques difficultés à être réalisé en bordure de mer. Des vents forts ont occasionné des marées plus importantes que d’habitude, à tel point que des tranchées et des bunkers ont été inondés… L’inénarrable Turchinov, le secrétaire du Conseil national de sécurité et de défense, n’est pas Rommel. Mais ça, on le savait déjà !

Grandes manœuvres de caniveau à Kiev

 

C’est la débandade de la junte au sein de l’opinion publique ukrainienne, un an seulement après le coup d’Etat du Maïdan. D’après l’Institut international de sociologie de Kiev (source), le Front populaire du Premier ministre Arseny Yatseniuk s’est effondré dans les sondages, il n’est plus qu’à 4% (22,14% aux élections législatives de l’année dernière). Petro Porochenko et son bloc présidentiel est en tête avec 16%, suivi par le maire de Lviv Andriy Sądowy (10%), Yulia Timochenko Patrie (7%), le Block d’opposition (6,2 %) et Oleg Lyachko et son parti radical (5%).
Qu’à cela ne tienne, le régime «pro-européen » continue sur sa lancée criminogène et mortifère : quelque 900 officiers de l’armée ukrainienne ont été formés en Pologne pour une somme évaluée à plusieurs dizaines de milliers d’euros (sans plus de précisions). Il semblerait que ce soit l’Union européenne qui a financé cela.

 

Mais l’heure est grave pour le régime antidémocratique, mis en place par la corruption, la subversion, le crime et la violence il y a un peu plus d’un an. Washington pourrait cesser de soutenir le président Petro Porochenko et commencer à miser sur l’ex-gouverneur de Dniepropetrovsk, l’oligarque israélo-chyprioto-ukrainien Ihor Kolomoïsky, estiment les Deutsche Wirtschafts Nachrichten. 

Aux États-Unis, les partisans de la ligne dure envers la Russie, tels que le sénateur néocon John McCain ou encore la très néocon Victoria Nuland du Département d’État, pourraient donner leurs préférences à Kolomoïsky, du moment que ce dernier est, selon Washington, leur meilleur partenaire dans la lutte contre la Russie, écrit le journal allemand. Plusieurs jours se sont écoulés depuis le limogeage de l’oligarque Kolomoïsky par Porochenko.

Jusqu’à présent, il n’est pas clair si les Américains continuent de soutenir le président en place ou bien s’ils commencent à pencher pour Kolomoïsky.

 

En attendant, du côté des « bataillons », on en est encore aux négociations avec la présidence. Dmytro Yarosh semble vouloir se faire désirer pour accepter le poste offert par Porochenko au ministère de la Défense. Gerachenko, le fameux « conseiller » du ministère de l’Intérieur très proche des néonazis et des néobandéristes, et Boris Filatov, le bras droit de Kolomoïsky à Dniepropetrovsk, l’assistent dans ces tractations. Il entend bien négocier cher son ralliement, s’il se rallie…

Même attitude du côté de Svoboda et de l’Assemblée nationale sociale – Patriotes ukrainiens qui voient l’occasion de peser sur l’avenir de l’Ukraine assujettie à l’hyperpuissance US, en jouant la carte collaborationniste à fond.

 

(…)Jacques Frère, pour NationsPresse.info, le 29 mars 2015.

 

Pour lire l'article dans son intégralité, cliquez sur : 

http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/ukraine-donbass-le-temps-des-grandes-manoeuvres

 

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Nikolaev, Le 28 mars 2015 : "Honte! Assassins!"

 

Les habitants de Nikolaev ( brandissant des drapeaux de l'Ukraine et de l'armée rouge, 

qui a libéré la ville en 1944 ), ont hué les troupes ukrainiennes lors de la célébration

du 71ème anniversaire de la libération … 

 

Source : Thalie Thalie

 

 

Zina from Donetsk…

28/03/2015

Du matériel lourd américain livré à Kiev...

Ukraine/Donbass : 

 

Du matériel lourd américain livré à Kiev

 

e5f7f75dc911f80f5c5a5c1dfe30d425-300x200.jpegL’Ukraine risque de perdre l’aide du FMI en raison de son créancier russe. La cause : un défaut de l’Ukraine sur les 3 milliards de dollars dus à la Russie d’ici à la fin de l’année. Voilà qui n’arrange pas les affaires d’un Porochenko confronté à l’affaire Kolomoïsky et à la gestion des groupes paramilitaires peu contrôlables. 

Mais son suzerain états-unien lui accorde toujours un soutien indéfectible. Cela suffira-t-il à mâter la rébellion du Donbass ? Nous en doutons toujours.

 

Washington ne lâchera pas Kiev de sitôt, puisque des contrats faramineux sont en préparation. Ainsi, la société américaine Monsanto, spécialisée dans les OGM alimentaires, projette de construire une usine de semences en Ukraine en 2016. Cela a été discuté lors d’une réunion à Washington entre le ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation de l’Ukraine Oleksiy Pavlenko et des représentants de Monsanto. Les produits de cette usine devraient être destinés aux pays de l’Union européenne. Demain, grâce à BHL et à ses semblables, on mangera des OGM américains Made in Ukraine ! On notera que c’est juste au moment de la crise avec Kolomoïsky, alors que le potentat kiévien a plus que besoin de ses « amis » américains, que Monsanto finalise une négociation à son avantage qui avait débutée au lendemain du putsch du Maïdan quand le ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation était un membre de Svoboda.

 

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Du matériel lourd américain est en route pour l’Ukraine vassalisée, une partie de celui-ci est même déjà arrivé, comme des Hummers. Le chef du parti libéral autrichien, Heinz-Christian Strache, a posté sur sa page Facebook le 25 mars des photos montrant les premiers blindés américains (environ 50, soit un bataillon mécanisé complet) sur des plateaux ferroviaires en route pour l’Ukraine. Ces M2/M3 Bradley sont passés en Autriche par la gare de Linz (photo & source).

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Un autre (ou le même ?) convoi ferroviaire de Bradleys a été repéré près de Budapest (source)

 

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Espérons, au moins, qu’ils fonctionnent un peu mieux que les Saxons britanniques livrés dernièrement au régime de Kiev par la Grande-Bretagne. En vertu d’un contrat signé en 2013, une société privée britannique a fourni à l’Ukraine une vingtaine de blindés Saxon et compte lui en procurer encore 55 autres. Le secrétaire du Conseil de sécurité nationale et de défense, Oleksandr Turchinov, a annoncé que ces blindés légers devraient être modifiés, car ils avaient été livrés sans armement. Mais, déjà, des doutes existent quant à leur fiabilité. Précédemment, un Saxon s’est renversé sur la route reliant Kiev à Kharkov, causant la mort du conducteur. Une enquête a été ouverte par l’armée ukrainienne suite à l’incident.

 

 

 

Du matériel américain pour Kiev

 

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Mais avoir du matériel de guerre est une chose, savoir s’en servir à bon escient en est une autre. Les forces de Kiev poursuivent leurs renforcements et leur réorganisation après le désastre de Debaltsevo. Leurs brigades mécanisées ont désormais complété leurs dotations en moyenne de 80 à 85% pour le matériel, et jusqu’à 90% pour le personnel. En revanche, au sein des « bataillons » de la garde nationale, pour la plupart d’entre eux, les pénuries d’effectifs et de matériels perdurent, sauf peut-être pour « Azov » qui a largement été pourvu en engins blindés ces derniers temps.

 

Du côté du commandement opérationnel kiévien, on étudie les retours d’expérience des combats dans la poche Debaltsevo. Outre la nécessaire amélioration de la qualité de la chaîne de commandement et du renseignement opérationnel, on note de sérieuses carences à l’échelon de la coordination de combat entre la brigade, les bataillons et les compagnies. Les forces de Kiev manquent d’officiers confirmés et même de sous-officiers. De plus, elles ont toujours sous-estimé l’adversaire et n’ont jamais été capables de s’adapter à des situations non-prévues, ni d’anticiper les réactions des forces républicaines.

 

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Concentrations schématisées des moyens lourds kiéviens

qui n’ont pas été retirés de la ligne de front selon les exigences des accords de Minsk.

 

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Affrontements sur la ligne de front

 

Si l’intensité des combats est retombée de toute évidence, les tirs d’artillerie et les affrontements se poursuivent néanmoins, essentiellement sur les secteurs de Donetsk, de Gorlovka, de Lugansk et à l’est de Mariupol.

 

Quatre personnes ont été tuées et 21 autres ont été blessées (dont une petite fille de 9 ans) dans un bus suite au déclenchement d’une mine à proximité d’un point de contrôle des forces de Kiev près de la ville d’Artemovsk (zone nord du front). Un accident tragique, comme ce fut le cas pour le bus près de Volnovakha il y a deux mois.

 

Hier, les forces de Kiev, au nord de Lugansk, ont perdu le contrôle de la rive nord de la Seversky Donets près de Stanitsa Luganskaya. Les forces républicaines ont même réussi à y construire un poste de contrôle fortifié. Les troupes ukrainiennes sont maintenant retranchées dans Stanitsa Luganskaya. Ce n’est pas la première fois que les FAN réussissent à repousser au-delà de la vallée de la rivière les troupes ukrainiennes, mais cela n’était jamais arrivé depuis le début de la trêve. Plus à l’ouest, la zone des points de contrôle numérotés au sud de Krymskoe semble elle aussi se réchauffer sérieusement.

 

Au nord et au nord-ouest de Gorlovka, les forces de Kiev ont renforcé leurs équipements lourds et déplacé une partie de leurs batteries d’artillerie. Depuis plusieurs nuits, sur ce secteur au nord de Donetsk, on remarque d’importants mouvements de véhicules et de blindés, ce qui augure des préparatifs militaires importants en vue d’une attaque.

Dans Dzerzhynsk, au nord-ouest de Gorlovka, on signale la présence de deux compagnies de chars lourds qui auraient dû être retirées de la ligne de contact, en plus de la trentaine de canons automoteurs d’artillerie de tous types (y compris des 2S7 Pion de 203 mm) qui n’ont jamais été éloignés du front.

 

Avant-hier et encore hier, plusieurs accrochages ont eu lieu au nord-ouest de Gorlovka, vers Maïorsk, occasionnant des pertes en véhicules du côté des forces de Kiev (plusieurs camions et des BMP).

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Dans le centre de Donetsk, des frappes d’artillerie (apparemment) ont tué le commandant adjoint de la RPD Roman Voznik (photo ci-dessus) dit « Mirazha » (Mirage), sans plus de précisions

 

La zone de l’aéroport de Donetsk est désormais constamment l’objet de tirs d’artillerie, y compris avec des munitions incendiaires. Sur Peski, à l’ouest, on se renforce du côté ukrainien et on contrôle même de nouveau une partie du centre du village après en avoir été chassé courant janvier.

 

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Images prises d’un drone de reconnaissance des FAN dans la partie ouest et centre de Peski, à proximité de l’axe principal (M04) qui mène à Donetsk. On y voit distinctement des BMP et divers véhicules qui laissent à penser qu’une compagnie mécanisée des forces kiéviennes occupe encore le secteur. Le gros des troupes se situe au niveau de la zone industrielle et du carrefour routier E50/M04 (qui était en chantier avant-guerre) à l’ouest du gros village. On y distingue même des tranchées.

 

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Sur Shirokino, les affrontements sont devenus quotidiens et semblent même monter en intensité depuis quelques jours. Aujourd’hui encore, il y a eu des affrontements à l’arme légère et aux mortiers.

 

Vers la mise au pas des paramilitaires ?

 

Porochenko cherche désormais à isoler Kolomoïsky sur l’échiquier ukrainien. Les arrestations « mains propres » dernièrement au cours de la réunion du cabinet ne concernaient que des fonctionnaires ayant réalisé des contrats publics avec des sociétés de Kolomoïsky. Le maître de Kiev a temporairement réussi à neutraliser Parubiy et Turchinov, à obtenir le soutien du chef de la police politique, Valentin Nalivaychenko, et il cherche aussi à s’accorder les bonnes grâces des « bataillons » répressifs. Et tout cela avec l’aval de l’Administration Obama, bien entendu.

 

La crise commence à avoir des conséquences directes sur l’ordre de bataille des forces de Kiev. Les paramilitaires liés à Praviy Sektor, dont le « bataillon »  DUK qui se composerait d’au moins 11 compagnies (chaque compagnie ayant de 50 à 75 éléments, pas plus), a reçu l’ordre du commandement ukrainien de s’éloigner de la ligne de contact, au plus tard le 1er avril. Les commandants d’unité ont été mis en garde de « ne pas désobéir ». Yarosh (photo ci-dessous) a protesté, en vain semble-t-il. Mais Porochenko s’est empressé de lui faire une offre alléchante : un poste important au ministère de la Défense. Cela a été annoncé hier par le conseiller au ministère des Affaires intérieures de l’Ukraine Anton Gerashchenko, un individu qui n’a jamais caché sa proximité avec les milieux néonazis et néobandéristes. C’est aussi une manière de s’accorder les bonnes grâces de nombre de « bataillons » répressifs, d’enterrer momentanément le projet de commandement opérationnel bis et sans doute aussi de ne pas insulter l’avenir avec des bandes de nervis difficilement contrôlables que l’on a armés et entraînés depuis un an maintenant.

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Même situation sur l’ouest de Shirokino où ces éléments paramilitaires, dont « Azov », devraient quitter la zone des «opérations spéciales», selon les médias ukrainiens. Pour le « régiment » (sic) néonazi, cela reste à confirmer puisqu’il appartient déjà à la garde nationale.

Ces « bataillons » sont invités à rejoindre la garde nationale et à se placer sous le commandement opérationnel ukrainien, a déclaré le président par intérim de l’état-major général Vladislav Seleznev. S’agit-il d’une réelle mise au pas ou de gesticulations politiciennes de la part du clan Porochenko, à un moment où le potentat kiévien n’aurait que 20% d’opinion favorable ?

 

Le potentat kiévien peut désormais bénéficier de l’appui de Nalivaychenko dans sa lutte contre Kolomoïsky, puisque Washington semble avoir donné le feu vert pour éliminer, ou du moins réduire considérablement, l’influence de l’oligarque de Dniepropetrovsk dans la vie politique ukrainienne.

Le SBU a déjà lancé une « opération à grande échelle » contre « Dnepr-1 » suite à l’assassinat d’un de ses officiers. Une enquête judiciaire est ouverte contre des membres du « bataillon Aydar » qui auraient planifié des attentats contre des bâtiments administratifs kiéviens.

« Aydar » est dissous, mais une partie de ses éléments est dans la nature et une autre semble avoir été intégrée à « Azov ».

 

Il resterait aussi à éliminer les éléments de Praviy Sektor incorporés au SBU et aux forces de police comme le fameux Vadym Trojan, placé à la tête de la police de Kiev. Dans la situation où est l’Ukraine « proeuropéenne » en ce moment, cela équivaudrait à abandonner toute idée de reconquête du Donbass et à déposer les armes dans les mois qui viennent. C’est pour cela que nous émettons de sérieux doutes quant à la volonté de purge contre les éléments les plus extrémistes de la part du régime de Kiev qui reste un jouet entre les mains de Washington.

 

Vers l’extension du conflit en Transnistrie ?

 

Transnistria.jpgD’ailleurs, les intrigues géostratégiques des Etats-Unis dans la région ne sont pas terminées. Kiev souhaite « dégeler » le conflit en Transnistrie, région moldave qui ne reconnaît pas l’autorité de Chisinau, a déclaré mercredi Porochenko lors d’une conférence de presse conjointe avec son homologue roumain Klaus Iohannis, « en vue de dégeler ce conflit et d’aider la Moldavie souveraine et indépendante à rétablir son intégrité territoriale et à réintégrer la Transnistrie ».

 

Le colonel Igor Strelkov, sur la page VK qui lui est dédiée, signalait hier que « selon des résidents de la région d’Odessa, une colonne avec de l’équipement et des troupes militaires ukrainiennes progressait vers la frontière avec la Transnistrie. » Une information qui reste bien entendu à confirmer mais qui pourrait forcer les Russes à intervenir (les aéroports de Crimée sont à 350 km) et déclencher de facto un affrontement régional. Les déclarations du maître de Kiev et de son homologue atlantiste de Bucarest correspondent néanmoins à l’arrivée de renforts américains ces derniers temps en Roumanie.

 

Peuplée à 60% de Russes et d’Ukrainiens, la République moldave de Transnistrie s’est formée en 1990, un an avant la chute de l’URSS. Les régions sécessionnistes moldaves de la rive gauche du Dniestr s’étaient alarmées par les déclarations des milieux radicaux de Chisinau sur le rattachement possible de la Moldavie à la Roumanie. La Transnistrie a unilatéralement proclamé son indépendance au début des années 1990. La Moldavie a perdu le contrôle de la Transnistrie en 1992, après avoir échoué à régler le problème par la force. La paix dans la zone du conflit transnistrien est assurée par une force multinationale comprenant des contingents russe, moldave et transnistrien. La république conserve de facto son indépendance, mais n’est pas reconnue par la « Communauté internationale » (les USA et leurs alliés).

 

Cette volonté de « dégel » de conflits relativement anciens s’insère dans un contexte de choix géostratégiques américains de ces derniers temps concernant la région. Le Washington Post soulignait dernièrement que l’OTAN considèrerait le conflit ukrainien gelé aussi dangereux que les combats ; et il est peu probable que le maintien du statu quo, notamment concernant la politique actuelle des sanctions, permette une désescalade sur le terrain.

Avec le renforcement des forces de l’OTAN dans les Etats baltes et en Pologne, puis l’arrivée de troupes blindées et aéromobiles américaines dans les pays membres de l’OTAN ayant appartenu au Traité de Varsovie, il est désormais évident que nous assistons à des préparatifs militaires US destinés à faire dégénérer la situation en un conflit régional.

 

Jacques Frère, pour NationsPresse.info, le 27 mars 2015.

Pour consulter l’article originel, cliquez sur : http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/ukraine-donbass-du-materiel-lourd-americain-livre-a-kiev

 

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Les vidéos sous-titrées (eng) par Kazzura.

 

  

[eng subs] DPR army military exercises 

 

[eng subs] "Don't fear for your hide, care for your honor"

"Ghost" brigade motto

Porochenko contre Kolomoïski...

Porochenko contre Kolomoïski,

querelle de famille ou divorce sanglant ?

 

L’original russe du texte ci-dessous a été publié le 21 mars 2015 sur la page personnelle d’Oleg Tsariov sur le réseau social populaire en Russie, LiveJournal.

 

Oleg Tsariov, ingénieur de formation, est le Président du Parlement de l‘État Fédéral de Nouvelle-Russie, autoproclamé en mai 2014, et qui se présente comme la confédération des républiques populaires. Son nom est repris sur la liste des personnes sanctionnées par l’Union européenne. Des menaces de mort l’on contraint à retirer sa candidature lors des élections présidentielles de l’an dernier en Ukraine, auxquelles il se présentait en vue de défendre l’idée d’une fédéralisation du pays. Sa tête serait mise à prix par certains oligarques.

 

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Si le pétrole et le gaz appartiennent au peuple, pourquoi les leur vend-on si cher ?

 

Outre l’envie, la malhonnêteté et le manque de professionalisme des organisateurs de la « révolution orange », dans le conflit entre Porochenko et Timochenko le discrédit que celle-ci encourut a joué un grand rôle . Les Américains comprennent parfaitement cela, c’est pourquoi ils ont averti à maintes reprises les actuelles autorités ukrainiennes de ce qu’il était nécessaire d’enterrer les dissensions internes entre les représentants du pouvoir. Parmi d’autres, John Kerry a évoqué cela. Grâce à son dernier déplacement à Kiev, un troisième maïdan a été postposé. il était prévu à la date anniversaire de la victoire au maïdan. Malgré cela, la confrontation entre Porochenko et Kolomoïski est sur le point de déborder et se transformer en guerre ouverte. Kolomoïski est capable d’enterrer le projet américain à l’ordre du jour, de la même manière que la confrontation entre Porochenko et Timochenko torpilla le précédent projet.

Aujourd’hui toutefois, compte tenu de la réalité ukrainienne actuelle, cette guerre pourrait ne pas se limiter à une compétition au moyen de documents compromettants, mais pourrait se transformer en confrontation armée. Les parties concernées sont prêtes à un tel développement des événements ; c’est la raison pour laquelle on voit tant de forces spéciales dans le centre de Kiev, participant aux bataillons territoriaux Kiev1et Kiev2. Il est également notoire que les forces de sécurité intérieure sont prêtes à descendre sur Dniepopetrovsk. Igor Kolomoïski a déjà mis sur pied de guerre ses bataillons de volontaires. Je rappelle qu’aujourd’hui ceux-ci sont composés de 15000 hommes, et que voici quelques jours, Kolomoïski a donné ordre d’en tripler le nombre. Le contrôle de Ukrnaft et Ukrtransnaft présente une importance immédiate pour Kolomoïski, non seulement parce qu’il est déjà habitué à gérer ces structures d’État, qu’il considère siennes, mais parce qu’un changement de direction devrait inévitablement conduire à poser des questions concernant les multiples abus commis par son équipe. Si on laisse de côté les questions relatives à Ukrnaft, qu’ils ont spolié longuement et avec sérieux, les seuls griefs concernant Ukrtransnaft pourraient atteindre la somme de deux milliards de dollars. Bien que le montant de ce qui a été dérobé s’élève sans doute seulement à moins d’un milliards de dollars, le dommage résulte de ce qu’au lieu de pétrole, c’est de l’eau qui fut injectée dans la canalisation, de sorte qu’elle y a passé l’hiver. Selon les spécialistes, les dégâts ainsi provoqués, non seulement atteignent le milliard de dollars, mais le dépassent sans doute. L’objectif de la prise nocturne de Ukrtransneft, ce n’est pas seulement le souhait de sauvegarder la possibilité de spoliations futures, mais surtout de masquer les suites des malversations. Des témoins expliquent qu’en une nuit, on a évacué des bureaux de la compagnies plusieurs camions de documents. Comme l’expliquent les juges d’instructions lors d’enquêtes sur des infractions pénales : pas de corps, pas de délit.

Les enquêtes à propos de délits économiques deviennent extrêmement compliquées en l’absence de documents. Pour les soustraire à la justice, aussi bien les députés inféodés à Kolomoïski qu’Igor V. en personne, se sont déplacés, alors que d’habitude, les seigneurs ne mettent pas les mains dans le cambouis. Je n’ai pas le souvenir qu’il ait ainsi déjà pris part activement et publiquement à des événements, sous l’œil des caméras. Il envoyait plutôt ses vassaux. Il fallait donc une nécessité très particulière pour amener Kolomoïski à participer à cette opération spéciale, la menace de l’ouverture d’une action pénale; la menace de son arrestation dans le cadre d’une instruction pénale et de la saisie de ses actifs.

Selon les informations disponibles hier soir, un compromis aurait été trouvé en ce que la direction de Ukrtransneft, choisie par Porochenko, entrera bien en fonction, mais soit il n’y aura pas d’enquête, soit elle sera diligentée par une société internationale d’audit. Ce calcul est basé sur le fait que des auditeurs étrangers ne seront pas en mesure d’avancer rapidement dans le travail, et d’ici à ce qu’ils produisent leurs conclusions, ou «l’âne sera mort», ou un troisième maïdan aura eu lieu, ou les insurgés auront libéré Kiev, je ne sais trop. L’accord conclu, selon Kolomoïski, signifie-t-il que Yatseniouk, Porochenko et Kolomoïski vont se mettre à trois pour piller le pétrole du pays ?

L’accord sera-t-il respecté ? Seul le temps nous donnera une réponse.

Une chose est claire ; le pays s’appauvrit inexorablement. Pour préserver leurs recettes, les oligarques et les représentants du pouvoir ukrainien seront obligés d’entrer en conflit. Et le niveau de confrontation s’élèvera. Les États-Unis ne parviendront pas, et ils ne s’en cachent pas, à se dispenser d’intervenir publiquement dans la direction de l’Ukraine. Leur ambassadeur en Ukraine a annoncé qu’il a participé à la résolution du conflit [entre Porochenko et Kolomoïski N.d.T.]. Et le député Sergueï Lechenko a déclaré que l’équipe devant constituer le nouveau management de l’entreprise est arrivée de Washington.

 

Source.

 

L’original russe de l’article ci-dessus a été publié le 21 mars 2015. Le 22 mars 2015, on pouvait lire sur le portail Novosti@mail.ru, que la banque de Kolomoïski a bloqué le compte ouvert chez elle par P. Porochenko, et sur lequel serait déposée la somme de cinquante millions de dollars.

 

Article découvert sur : Russie Sujet Géopolitique

http://www.russiesujetgeopolitique.ru/

http://www.russiesujetgeopolitique.ru/porochenko-contre-kolomoiski-querelle-de-famille-ou-divorce-sanglant/

 

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Oleg Tsariov

26/03/2015

Ukraine : la tentation d’une guerre civile totale !

Ukraine/Donbass :

 

La tentation d’une guerre civile totale !

 

La Douma pourrait répondre à la demande du Congrès américain suggérant à Obama de faire parvenir officiellement des armes au régime de Kiev, en autorisant une nouvelle fois Poutine à intervenir militairement dans le Donbass si nécessaire. Nous n’en sommes pas là, mais le message a le mérite d’être clair. Par contre, un front intérieur vient de se former avec l’affaire Kolomoïsky qui pourrait faire basculer l’ensemble du territoire ukrainien dans une guerre civile totale et des plus sanglantes. Washington tente de recoller les morceaux et de sauver ce qui peut l’être encore, alors que l’agence financière Moody’s a abaissé mardi la note de l’Ukraine à un cran du défaut de paiement.

 

Une vague d’arrestations de hauts-fonctionnaires à travers toute l’Ukraine sous contrôle kiévien vient d’être lancée. Officiellement, il s’agit de lutter contre la corruption, dans les faits, il s’agit de consolider le pouvoir présidentiel de Porochenko bien mis à mal ces derniers temps. Mais l’essentiel se jouera dans les semaines qui viennent avec les choix que devront prendre les « bataillons » répressifs d’extrémistes que Kolomoïsky a financés et développés depuis un an. Où ils se rallieront, ou bien ils devront affronter les unités de la garde nationale sous contrôle de Kiev.

 

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Kolomoïsky sur la touche, l’extrême droite kiévienne et Washington inquiets

 

A Kiev, le siège du gouvernement ukrainien a été assiégé par environ 500 manifestants qui exigeaient la démission du Premier ministre Arseny Yatseniuk, suite à l’éviction du poste de gouverneur de la région de Dniepropetrovsk, Ihor Kolomoïsky.

Parmi ces manifestants, on reconnaissait des activistes de Praviy Sektor et de Svoboda.

Les radicaux du régime kiévien sont inquiets de la tournure des événements de ces dernières heures, d’autant que l’éviction de Kolomoïsky n’a pu se faire que grâce à l’aval de Washington. 

 

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Les premiers Hummers fournis à Kiev par Washington viennent d’arriver…

 

Les Etats-Unis tentent de sauver les meubles et cherchent à tout prix à éviter une guerre civile dans la guerre qui mettrait définitivement à bas tout espoir de contrôle du pays par Washington et les intérêts mondialistes colossaux qui accompagnent l’hyperpuissance US.

 

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Dmytro Yaroch, « Führer » de Praviy Sektor,a été élu grâce à Kolomoïsky à la Rada,

comme des dizaines de chefaillons néonazis et néobandéristes.

 

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La crise est grave pour l’extrême droite néobandériste et néonazie qui voit son principal soutien oligarchique mis au ban du régime « proeuropéen ». Les fameux « bataillons » punitifs se verront bientôt réaffectés vers une structure centralisée qui dépendra soit de l’armée, soit du ministère des Affaires intérieures. L’accepteront-ils ?

Si on prend par exemple le cas du « bataillon Dnepr-1 » ou « Dnipro », Kolomoïsky a investi plus de 10 millions de dollars pour cette unité de quelque 800 paramilitaires politisés, commandés par Yuriy Bereza, soit à sa botte. N’attend-il pas un retour sur investissement pour la dizaine de « bataillons » sponsorisés par son groupe Privat depuis un an ?

 

En tout état de cause, cela signifie désormais moins de moyens pour certaines unités comme « Azov » qui se sont dernièrement développées grâce à l’oligarque ukraino-israélo-chypriote (par exemple les blindés KrAZ et les BTR-3E et 4E flambants neufs auraient été payés par Kolomoïsky, de même que les équipements individuels ; le financement du recrutement de « volontaires » à l’étranger, comme les deux douzaines de Croates néo-oustachis, sortirait aussi des fonds de la galaxie Kolomoïsky). D’ailleurs, ces moyens conséquents ont bien mal été employés depuis leur affectation : l’offensive à l’est de Mariupol, lancée il y a un mois déjà, se heurte toujours à un tout petit village côtier…

 

Cela signifie sans doute aussi que le fameux commandement opérationnel bis qui devait être dirigé de Dniepropetrovsk par des individus aussi peu recommandables que Semenchenko ou Yaroch, devrait de facto disparaître. Il faut également s’attendre à ce que la pression sur l’état-major général des forces armées soit quelque peu diminuée.

 

image.jpgBien sûr, Kolomoïsky peut encore sévir et user de son influence politique au travers d’individus douteux qu’il a faits élire à la Rada, même si cela semble pour le moment se limiter à un simple groupe de pression.

Pour autant, les nervis des bandes armées du Maïdan devraient toujours servir de base de recrutement pour les sales besognes du régime.

L’américano-ukrainien Valentin Nalyvaychenkochef du SBU, prépare d'ailleurs ce qu’il appelle « la prochaine étape de l’opération de lutte contre le terrorisme dans la région d’Odessa pour son complet nettoyage ». On va donc avoir besoin de bras pour rafler, tabasser, torturer et même éliminer physiquement tout ce qui peut ressembler de près ou de loin à un « opposant » ou à des « Moskali », et quoi de plus efficace que les abrutis qui forment les gros bataillons des Patriotes ukrainiens, de l’UNA-UNSO, de Svoboda ou de Praviy Sektor pour mener à bien les saloperies du régime ?

Ils viennent d'ailleurs de recevoir la bénédiction du chef de « l’Église orthodoxe ukrainienne » (la secte uniate, en fait) pour qui le meurtre de civils innocents dans le Donbass : « n’est pas contre les commandements de Dieu » (source).

Tout ceci promet un joli génocide en perspective…

 

Et, si besoin, pour finir par se convaincre de la bassesse et du niveau d’insanité mentale du régime de Kiev, on pourra lirele témoignage de Thierry Laurent-Pellet, un de nos compatriotes français détenu par le SBU et torturé par des sbires de Praviy Sektor lors de son dernier séjour en Ukraine.

 

Donetsk et Shirokino : deux gros points chauds de la ligne de front

 

Des tirs ont été entendus dans le centre de Donetsk, sur l’avenue Lénine, où un accrochage a opposé des forces républicaines et une unité ukrainienne infiltrée (semble-t-il). Trois voitures ont été atteintes par des tirs, deux ont été incendiées. Selon des rapports non confirmés, deux personnes ont été tuées.

Dans la zone de Spartak (nord-ouest de Donetsk) plusieurs accrochages ont eu lieu ces dernières 48 heures, occasionnant trois blessés dans les rangs républicains. Dans l’après-midi, Spartak a même été pilonné par l’artillerie lourde kiévienne à partir d’Avdeevka.

Les affrontements sur le village de Peski se poursuivent depuis la semaine dernière : une compagnie de Praviy Sektor (3-DUK) et une autre du « bataillon OUN » ont repris les hostilités contre les positions républicaines sur une partie de Peski et sur l’aéroport.

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 Militia recon UAV footage :

UAF heavy armament spotted in Peski, in violation of Minsk agreements

that imply withdrawal of all heavy armament from the contact line.

 

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Dans la zone de Shirokino, à l’est de Mariupol, un milicien a été blessé hier suite à des tirs de mortiers de 120 de la section de mortiers lourds d’ « Azov ». Plus de 70% des civils des villages à l’ouest de Shirokino sont partis, la plupart des habitations dans Berdyanskoe et dans Sopino (PC tactique d’ « Azov ») ont été soit les pillées, soit endommagées.

 

Le caniche préféré de Washington

 

1016990_4644837937770_448850949_n.jpgDans son édition anglophone, l’AFP note que désormais « la France remplace le Royaume-Uni comme allié militaire principal des États-Unis. La France a joué des coudes pour devenir le partenaire clef européen de l’armée américaine à la place de la Grande-Bretagne. Les liens croissants entre les deux armées ont été mis en évidence ce mois-ci lorsque le plus haut gradé français, le général Pierre de Villiers (frère de Philippe de Villiers, ndlr), a accueilli son homologue américain, le général Martin Dempsey, à bord du porte-avions de la France, le Charles De Gaulle.

Le fleuron français, qui est arrivé dans le Golfe en février pour participer à des frappes aériennes sur le groupe État islamique, opère sous commandement américain – une grande première pour les forces navales françaises. »

 

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Laurent Fabius, chef de la diplomatie hollandienne, en grande discussion à Kiev avec le chef de Svoboda, le 20 février 2014, quelques jours avant le putsch du Maïdan : Oleg Tyahnybok, un antisémite notoire, admirateur des collaborateurs galiciens du IIIe Reich et dont le programme politique prévoit de lancer une frappe nucléaire sur Moscou…

 

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Comme le souligne le Réseau Voltaire :

 

« Depuis la réintégration de la France dans le commandement militaire de l’OTAN, la France a participé activement à la destruction de la Jamahiriya arabe libyenne et à la tentative de destruction de la République arabe syrienne. En outre, elle combat au sol les touaregs du Mali et a offert au Pentagone son porte-avion Charles-De-Gaulle pour intervenir en Irak. »

 

On ajoutera que notre pays, par la voie de la hollandie, a toujours été depuis deux ans et demi en pointe pour soutenir, sinon parfois précéder, toutes les initiatives les plus bellicistes de l’hyperpuissance US, y compris en ce qui concerne le soutien au régime putschiste de Kiev et à ses sbires néonazis et néobandéristes.

 

En France, on n’a pas de pétrole, on n’a pas la moindre idée à la tête du pays, mais on y a de bons larbins…

 

Jacques Frère, pour NationsPresse.info, le 25 mars 2015.

Pour lire l'article originel, regarder les autres vidéos, etc…, cliquez sur :

http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/ukraine-donbass-la-tentation-dune-guerre-civile-totale#more-239819

 

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Poroshenko accuses "cynical Banderas" of killing SSU officer not far from Volnovakha ; 
Obviously a part of attack on Kolomoyskiy
[Traduction & eng subs by Kazzura]

[eng subs] Footage from the trophy UAF quadrocopter.

NAF forces made it to down UAF UAV over their positions and captured it. In its memory they've found videos revealing UAF positions around Donetsk airport area (near Spartak settlement).

25/03/2015

Ukraine : la guerre des oligarques fait rage !

Ukraine/Donbass :

 

La guerre des oligarques fait rage,

Kolomoïsky destitué

 

Kolomoisky-armée-Ukraine-300x180.jpgLa guerre dans le Donbass touche désormais directement les intérêts des oligarques et de leurs soutiens occidentaux.

Le président kiévien Petro Porochenko a signé un décret portant sur la démission de l’oligarque Ihor Kolomoïsky (photo) du poste de gouverneur de la région de Dniepropetrovsk.

Il y avait été placé en mars 2014, suite au putsch antidémocratique du Maïdan. Il s’agit d’un nouvel épisode des affrontements internes à la junte qui déstabilisent un peu plus le pouvoir kiévien, alors que le réchauffement de la ligne de front se confirme.

 

Depuis plus d’un an, le pays s’appauvrit inexorablement et afin de préserver leurs dividendes, les oligarques et les représentants du pouvoir ukrainien sont obligés d’entrer en conflit. Et le niveau de confrontation va très rapidement s’accentuer dans les mois qui viennent.

« Les luttes politiques en Ukraine se doublent maintenant, comme c’était prévisible, de luttes économiques. Maïdan qui devait apporter au peuple ukrainien la démocratie et la ‘prospérité européenne’ n’aura finalement été qu’un immense jeu de chaises musicales », analyse Virgile Thomas dans le journal en ligne Agoravox (source).

 

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Note de K : Le chien... meilleur ami des VRAIS hommes ! 

 

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Kolomoïsky, maître de Dniepropetrovsk, destitué

 

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La lutte des oligarques est un nouvel épisode de la lente descente aux enfers d’un pays qui a succombé aux sirènes cyniques de l’européisme et de l’atlantisme. L’Ukraine béhachélisée est en proie à une guerre économique sans précédent mettant aux prises les principaux oligarques du pays. Un bras de fer s'est engagé entre le président Petro Porochenko et l'ologarque Ihor Kolomoïsky, gouverneur de Dniepropetrovsk, deuxième fortune d'Ukraine et fourrier des pires unités répressives qui ont pignon sur rue depuis le coup d'état du Maïdan : les bataillons d'extrémistes néobandéristes et néonazis de "Azov", "Aydar", "Donbass", "Dnepr-1 & 2", les 3 bataillons d'islamistes tchétchènes et le "bataillon OUN".  

Les effectifs de toutes ces unités sont de 15.000 hommes, et il y a quelques jours Kolomoïsky a donné l’ordre d’en tripler leurs effectifs. En juillet 2014, un tribunal de Moscou avait délivré un mandat d’arrêt par contumace contre Kolomoïsky, accusé par la justice russe « d’organisation de meurtres » et « d’utilisation de méthodes et moyens de guerre prohibés » contre les populations du Donbass. La Fédération de Russie avait par la suite demandé à Interpol de lancer un avis de recherche international à l’encontre de l’oligarque ukrainien, mais cette requête a été rejetée. Résidant en Suisse, l’individu dispose de puissants appuis en Occident…

 

Comme nombre d’observateurs avertis le font remarquer, les enjeux entre les différentes parties de ce conflit interne à l’Ukraine « pro-européenne » sont énormes et vont de toute façon déboucher sur la disparition à plus ou moins court terme de l’Etat ukrainien tel qu’il existe encore aujourd’hui, au moins sur le papier.

 

L’oligarque douteux possède un atout majeur : la plus grande banque privée d’Ukraine, le groupe Privat, et l’effondrement d’un tel géant pourrait être fatal à l’économie du pays. Kolomoisky a aussi des atouts dans l’industrie pétrolière et gazière. La semaine dernière, le Parlement a modifié la loi sur les sociétés par actions faisant perdre à Kolomoisky le contrôle d’Ukrnafta et d’Ukrtransnaft. Dans la foulée, Porochenko a réussi à remplacer le directeur général de la société qui était un pion de Kolomoïsky, par un homme à lui (source).

Ce fut un premier coup dur pour Kolomoïsky, qui considère ces structures d’État comme siennes, d’autant qu’un changement de direction devait inévitablement l’obliger à rendre des comptes sur les multiples abus dont il s’est rendu coupable depuis des années (les préjudices atteindraient plusieurs milliards de dollars – source).

 

Guerre d’alliances

 

L’oligarque a immédiatement répliqué en utilisant des éléments de son « armée privée », qui sont intervenus dans les locaux de l’entreprise pour en reprendre le contrôle. La situation serait, à l’heure actuelle, gelée, grâce à l’intervention des Américains.

Mais, la crise s’est néanmoins poursuivie : dans la journée de dimanche 22 mars, l’administration régionale kiévienne de Dniepropetrovsk a annoncé l’arrestation de paramilitaires de la garde nationale suite à l’assassinat d’un officier du Service de sécurité de l’Ukraine à Volnovakha, par des éléments du « bataillon Dnepr-1 ». Le 21 mars, cet agent du SBU a été abattu dans Volnovakha en essayant d’arrêter trois camions de contrebande. Le principal mis en cause dans cette affaire est un paramilitaire de 36 ans, Denis Gordeev, paramilitaire de « Dnepr-1 », il est aussi membre de Praviy Sektor. Il s’agissait à l’évidence d’un premier signal adressé par la présidence à Kolomoïsky.


Ces affaires, comme d’autres précédemment, ont mis en exergue l’abus de pouvoir permanent exercé par l’oligarque ukraino-israélo-chypriote qui s’appuie sur ses groupes armés.
D’ailleurs, à Dniepropetrovsk, deux « bataillons » de la garde nationale de l’Ukraine sont désormais stationnés en permanence dans la ville, officiellement pour la protection de l’ordre public et sous le contrôle du ministère des Affaires intérieures. Or,
 de facto, ces unités sont aux ordres du « gouverneur » de l’oblast. De plus, ce dernier semblait avoir jusqu’à présent le soutien du « parti de la guerre », à savoir le Premier ministre Arseniy Yatseniuk, son ministre des Affaires intérieures, Arsen Avakov, le secrétaire du Conseil national de sécurité et de défense, Oleksandr Turchinov, et l’Américano-ukrainien Valentin Nalyvaychenkole, patron du SBU, la redoutable police politique du régime. Ce dernier a appelé hier soir les « groupes armés impliqués dans l’opération militaire dans l’est du pays », à rejoindre « les forces de sécurité ». Comprendre : les « bataillons » financés par l’oligarque doivent se soumettre à l’autorité de Kiev.

 

Si Kolomoïsky réussit à maintenir ces alliances d’intérêts, il l’emportera tôt ou tard contre Porochenko, à défaut son empire s’effondrera, entrainant dans sa chute tout ou partie de ce qui reste du pays. Les derniers déroulements de cet imbroglio montrent que l’oligarque véreux vient de perdre des points.

 

Pour l’heure, Kolomoïsky encourage l’agitation dans sa région et mobilise ceux qu’il a promu à la Rada dernièrement, tout en laissant courir le bruit qu’un hypothétique séparatisme de l’oblast de Dniepropetrovsk serait envisageable. Un groupe de députés qui appuient le gouverneur fraichement destitué a appelé à un rassemblement public à Dniepropetrovsk à 18 heures ce mercredi ; un appel qui semble étrangement similaire à ceux qui ont déclenché le mouvement séparatiste dans le Donbass. Mais, là encore, Washington devrait bientôt avoir son mot à dire sur cette étrange crise. Car il n’est pas évident que la destitution de Kolomoïsky amène à un recul de l’influence des « bataillons » répressifs et de leurs pendants politiques à la Rada ou dans la rue (Praviy Sektor…) au sein du pouvoir kiévien.

 

Détérioration de la situation sur la ligne de contact

 

 

Éléments de la brigade « Prizrak » sur le secteur nord

(poste 31 au nord de Frunze et au nord-ouest de Lugansk)

 

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Le 23 mars, sur l’ensemble du territoire du Donbass, on notait une accentuation de la détérioration de la situation militaire, constatation confirmée le lendemain. Si le secteur au nord et au nord-ouest de Lugansk reste encore assez agité, les forces ukrainiennes ont essentiellement intensifié leurs tirs d’artillerie sur Gorlovka et Donetsk (notamment la zone aéroportuaire et sur Peski), faisant de nouvelles victimes parmi les civils. Suite à des tirs sur le district de Petrovsky à l’ouest de l’agglomération de Donetsk, une petite fille de 10 ans a été tuée, et dans la zone de Gorlovka, un garçon de 14 ans a trouvé la mort. En outre, cinq miliciens ont été blessés.

 

A l’est de Mariupol, la ligne de front vers Shirokino est encore sous tension. Les accrochages se succèdent aux tirs de mortiers et de pièces lourdes ukrainiennes, la milice y répondant au coup par coup. Les paramilitaires ukrainiens continuent de recevoir des renforts à l’ouest du village, dans le but de donner l’assaut sur la petite agglomération. En tout cas, les FAN s’attendent à une attaque dans les heures qui viennent.

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Sur la zone ouest de Shirokino, à quelque 500 m des hauteurs qui dominent le village et sur Berdyanskoe (village côtier au sud-ouest de Shirokino), les positions du « régiment » (sic) « Azov » ont été filmées par des drones républicains une partie de la semaine dernière. On y distingue clairement des positions fortifiées, avec tranchées et abris, des pièces d’artillerie, des véhicules, y compris des blindés (dont 1 BTR et des KrAZ) et même des automoteurs d’artillerie 2S1, preuve que l’accord de Minsk n’est toujours pas respecté sur cette zone (source).

 

Ces documents, partiellement mis en ligne (pour des raisons bien compréhensibles), montrent que :


1/ sur Berdyanskoe, une compagnie motorisée d’ « Azov » tient le village, dans des positions fortifiées disposées en hérisson, à 300 m au sud-ouest de Shirokino ;

2/ sur zone, l’appui-feu d’ « Azov » se compose de mortiers de 120 (section mortiers lourds de l’unité) et d’une batterie réduite de 122 mm 2S1 Gvozdika (4 automoteurs de l’armée ukrainienne) ;
3/ une autre compagnie sur KrAZ Raptor tient une position défensive au nord de Berdyanskoe, à 600 m à l’ouest de Shirokino ;

4/ contrairement aux allégations de la propagande d’ « Azov », l’unité est à bonne distance du village de Shirokino.

 

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Poste de commandement avancé d’ « Azov » juste au sud immédiat de l’ulitsa Tsentralnayia (rue centrale) au centre-ville de Sopino (plus de 3 km à l’ouest de Shirokino). On y distingue plusieurs véhicules légers, des KrAZ Spartan ou Kuguar, un BTR-80 revalorisé, des blindés chenillés 2S1 Gvozdika (armée ukrainienne), des camions bâchés et découverts (KrAZ, ZIL et Kamaz)…

 

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On note donc que les forces de Nouvelle Russie connaissent parfaitement les positions exactes de l’unité néonazie, renseignements qui, nous n’en doutons pas, seront utilisés à bon escient le moment opportun.

 

Jacques Frère, pour NationsPresse.info, le 25 mars 2015.

Pour consulter l’article originel, cliquez sur :

http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/ukraine-donbass-la-guerre-des-oligarques-fait-rage-kolomoisky-destitue?pfstyle=wp

14/03/2015

Washington se prépare à faire la guerre à la Russie...

Ukraine/Donbass :

Washington se prépare à faire la guerre à la Russie

( Note de K : J'aurais titré "Washington prépare l'Europe à faire la guerre à la Russie", perso'... vu qu'il est clair que les USA n'en n'ont ni les moyens militaires... ni les couilles... et qu'ils préfèrent de loin envoyer leurs gentils toutous au casse-pipe à leur place ! )  

 

Le FMI est venu à la rescousse de l’Ukraine « pro-européenne » à deux doigts de la faillite financière, après une déroute militaire rarement égalée. Cela permettra au régime de durer encore un peu, jusqu’à l’été, le temps de se préparer à une revanche militaire dans le Donbass. Washington s’y apprête dès à présent, et commence même à mettre en condition son opinion publique quant à une guerre éventuelle directement contre la Russie. Sur le terrain, l’accalmie est toute relative, et pour la 10e fois, Kiev a annoncé avoir tué Arsen Pavlov dit Motorola… Et pour la 10e fois, Arsen Pavlov est ressuscité. Cela devient une habitude chez lui…

 

ob_87252d_1015124546.jpgAfin d’inverser la situation militaire en Ukraine, il serait nécessaire de tuer le plus grand nombre de Russes possible, a osé affirmer un général américain sur Fox News, chaîne proche de l’extrême droite néo-conservatrice. Les Etats-Unis doivent aider Kiev à tuer le plus de soldats russes possible, estime le général Bob Scales, analyste de la chaîne de télévision : « Le seul moyen permettant aux Etats-Unis d’exercer leur influence et de renverser la situation dans la région est de commencer à tuer des Russes. Tuer autant de Russes qu’il faut pour empêcher les médias de Poutine de dissimuler le fait que ceux-là regagnent leur patrie dans des sacs mortuaires. […] Cependant, vu le niveau du soutien que nous apportons à l’Ukraine et la possibilité des Ukrainiens de contre-attaquer les 12.000 soldats russes retranchés sur leur territoire (sic), il est malheureusement peu probable que cela puisse arriver », a conclu Bob Scales.

(Note de K : augmenter le "soutien" n'y changerait rien ; même l'intégralité de ton "armée" de gras du bide engraissés aux cheeseburgers ne suffirait pas à déloger 12.000 soldats Russes d'où que ce soit, sac à merde... 12.000... vache, voilà un bon moment qu'ils seraient arrivés à Kiev, s'ils étaient 12.000 !!!) 

Une déclaration qui n’est pas anodine et qui explique en partie la forte présente de « contractors » et autres « conseillers » occidentaux (et plus particulièrement américains) sur le sol ukrainien. Une déclaration qui est à prendre avec la plus grande considération puisqu’elle s’insère dans une campagne de mise en condition de l’opinion publique américaine en prévision d’une possible guerre ouverte contre la Russie de la part des États-Unis. Rappelons-nous qu’à partir de fin 2001 – début 2002, de semblables propos, mêlant outrance, affabulations et désinformation, avaient été tenus sur Fox News par d’anciens militaires américains ou d’ex conseillers à la Maison Blanche et au Pentagone sur l’Irak de Saddam Hussein.

 

75 millions de dollars pour continuer la guerre

 

On peut légitimement craindre que Kiev utilise son financement spécial accordé par le FMI pour ses opérations militaires dans le Donbass. Le conseil d’administration du FMI a approuvé un programme d’assistance financière à l’Ukraine de 17,5 milliards de dollars sur quatre ans, avec une première tranche d’aide de 5 milliards de dollars. Comme l’a déclaré Christine Lagarde, au cours de l’année en cours, l’Ukraine recevra 10 milliards de dollars.

Le vice-président américain Joe Biden (Note de K : qui tient absolument à récupérer au plus vite ce Donbass qui lui a été promis... rappelons-le) en vient de confirmer à Porochenko que les États-Unis vont augmenter leur aide militaire à Kiev de 75 millions de dollars. Il est question de fournir en plus à la dictature « proeuropéenne » 30 Humvees blindés M114 et 200 autres en version classique, ainsi que des systèmes de communication, des radars de contre-batterie et d’autres équipements comme des drones. Ces matériels pourraient arriver en Ukraine dans les prochaines semaines.

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Une information qui intervient au moment où la présence de « contractors » occidentaux opérant dans les rangs des forces de Kiev est une fois de plus confirmée. Pour la période allant du 2 mai 2014 au 15 février 2015, environ 1.200 mercenaires étrangers insérés dans les rangs des troupes ukrainiennes ont été soit tués, soit blessés, dont :

- 394 Polonais de la société de guerre privée ASBS Othago ont été tués ou blessés...

- 180 mercenaires américains de Greystone ont été tués ou blessés...

De même que 269 employés d’Academi (ex Blackwater) et 25 agents de la CIA et/ou de la Sécurité Nationale des Etats-Unis.

 

En outre, environ 25% des effectifs présents avant l’offensive sur le chaudron de Debaltsevo (soit quelque 2.200 individus) étaient affiliés de près ou de loin à l’OTAN ou étaient des mercenaires étrangers. Soit : une vingtaine de militaires appartenant ou ayant appartenu aux forces spéciales (SAS, SBS…) du Royaume-Uni, une quinzaine de membres des Forces spéciales des États-Unis (Rangers, Green Berets…), une dizaine ayant appartenu à la Légion étrangère, une dizaine de Polonais, une dizaine d’Israéliens (sans doute des personnels de sociétés d’armement), une dizaine de Croates.

Ceci explique l’intense activité diplomatique des dirigeants de l’Ouest pour faire cesser, en vain, l’offensive.

 

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Tension au nord de Lugansk et à l’est de Mariupol

 

(...) Sur la ligne de front, en dépit du refus des forces de Kiev de respecter les accords de Minsk en retirant leur arsenal, on note une très relative accalmie dans les accrochages et les tirs d’artillerie. A signaler, tout de même, un renforcement des effectifs des forces de Kiev au nord du front. Près de Stanitsa Luganskaya et de Shachtye, au cours de la dernière semaine les troupes ukrainiennes ont très sérieusement augmenté d’environ 2 500 combattants et 150 à 170 équipements divers leurs capacités offensives dont 6 lanceurs Grad.

Selon les observations des forces de Nouvelle Russie, les Ukrainiens se prépareraient essentiellement à renforcer leur défense, avec la mise en place de postes de contrôle supplémentaires, de nouveaux réseaux de tranchées, de bunkers, de champs de mines.

  

Autre point chaud : la ligne de contact à l’est et au nord-est de Mariupol, passant par Pavlopol, Kominternovo et Shirokino. En milieu d’après-midi, le 10 mars, des éléments d’ « Azov » ont tenté une reconnaissance offensive sur Shirokino. L’unité néonazie a maintenant engagé trois compagnies de combat, en fait les deux compagnies d’infanterie dont dispose le bataillon et une section de reconnaissance renforcée.

Encore une preuve que les combats ne sont pas de tout repos pour les agresseurs kiéviens : le « régiment (sic) Azov » reconnaît avoir des « dizaines de pièces d’équipement endommagées » qui auraient « besoin de réparation » suite aux affrontements de ces derniers jours. L’équipe technique de l’unité aurait déjà réparé une petite partie du matériel roulant endommagé, mais manquerait de compétences et de techniciens.

 

L’artillerie lourde ukrainienne n’est toujours pas retirée de la zone d’affrontement : ainsi, les forces de Kiev au contact sur la ligne Pavlopol – Kominternovo – Shirokino bénéficient de l’appui d’au moins trois batteries de BM-21 : à Gnutovo (3 km au nord-ouest de Kominternovo) il y a 4 lance-roquettes multiples de 122 mm BM-21 ; au nord du village de Stary Krym (nord-ouest de la banlieue de Mariupol) une nouvelle batterie d’artillerie BM-21 vient d’être positionnée et à 6 km au nord-est du village Starognatovka (à 7 km au nord-ouest de Granitnoe), là encore une section de BM-21 a été mise en batterie.

 

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Dans le paradis « proeuropéen » de l’Ukraine béhachélisée…

 

Le gouverneur de la région de Dniepropetrovsk, l’oligarque israélo-ukraino-chypriote Ihor Kolomoiskyfourrier de Praviy Sekor et des « bataillons » d’extrême droite (« Azov », « Aydar », « Dnepr-1 »…), vient de lancer une opération (à grande échelle) de captation de propriétés ayant appartenu à d’anciens responsables ou proches du parti des Régions de Yanoukovitch, au risque d’entrer en conflit avec le président Petro Porochenko en personne.

La Verkhovna Rada, grâce au lobbying de députés élus grâce à l’entremise de Kolomoisky (dont nombre d’extrémistes comme Yaroch), vient de créer une commission spéciale sur les grandes privatisations destinée à remettre en cause ces dernières et, de fait, à permettre au groupe financier de Kolomoisky de s’accaparer nombre d’entreprises à bon prix. Ce dernier peut aussi compter sur ses « bataillons » pour faire pression sur le pouvoir kiévien en cas de résistance éventuelle de ce dernier.

 

Le tribunal de district d’Odessa a refusé de rendre publique les résultats de l’enquête médico-légale sur les corps de 48 victimes mortes dans des conditions tragiques lors de l’incendie du siège des syndicats le 2 mai 2014 qui avait été attaqué par des extrémistes de Svoboda, de Praviy Sektor, des Patriotes ukrainiens et de l’UNA-UNSO. L’objectif pour le pouvoir est d’enterrer cette affaire en catimini parce qu’elle met en cause nombre de personnalités politiques au pouvoir à Kiev, dont de très nombreux élus de la Rada.

 

Le régime autoritaire de Kiev entend mettre en place un vaste plan de renforcement du contrôle des médias et même des consciences d’ici quelques semaines. Avec l’intention de « contrer la propagande Russe », le pouvoir kiévien va mettre en place une politique de bourrage de crâne digne des pires dictatures du XXe siècle. C’est tout d’abord en direction des médias (du moins ceux qui sont encore tolérés dans le pays) que des « recommandations » très particulières vont être assénées, en privilégiant le modèle occidental de désinformation qui a cours.

La « matière » journalistique ne sera fournie que par le « centre de surveillance » mis en place par la junte, ce qui ne devrait pas affecter l’immense majorité des correspondants occidentaux qui ne prennent généralement pas la peine de sortir de leur hôtel de luxe pour rédiger leurs articles…

(...) 
Kiev prévoit de diffuser de plus en plus d’émissions de propagande sur ses chaînes de télévision, auxquelles s’ajouteront au moins 50% de programmes en langue ukrainienne et 50% d’autres issus de programmes de l’UE et des pays membres de l’OTAN (dont les Etats-Unis). Ces programmes devant vanter les succès de « l’intégration européenne », même si les supermarchés présentent des étales désespérément vides et que l’économie s’est effondrée en à peine un an…

(...) En matière d’information stricto sensu concernant la guerre civile à l’est du pays, seuls les « succès » (ou prétendus tels) de l’armée ukrainienne et des « bataillons » répressifs seront mis en avant et couvriront quelque 60 à 70% du temps d’antenne des journaux télévisés et des émissions politiques. Bien évidemment, les pertes subies par les troupes de Kiev et la situation militaire réelle devront être soigneusement falsifiées dans la présentation qui en sera faite.

(...) 

 

Et encore un « suicide » inopiné d’un opposant à la junte ayant été proche du pouvoir précédent ! Aleksandr Peklushenko, 59 ans, l’ex-gouverneur de la région Zaporozhye, a été retrouvé mort à son domicile dans le village de Sunny. Selon les informations préliminaires, la cause du décès serait due à une blessure par balle à la nuque. Il s’agit de la 7e mort suspecte d’un ancien dirigeant ou proche du pouvoir déchu lors du coup d’Etat du Maïdan depuis le début de cette année. Et ce n’est certainement pas le dernier.
 
Jacques Frère, pour NationsPresse.info, le 12 mars 2015.
 
Pour lire l'article dans son intégralité, cliquez sur :
http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/ukraine-donbass-washington-se-prepare-a-faire-la-guerre-a-la-russie#more-239616
 
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05/03/2015

Guerre, pénurie et baston à la Rada / Des jihadistes en Ukraine

Ukraine/Donbass :

 

Vers un printemps de guerre

 

La ligne de front s’est momentanément apaisée, même si de vives tensions sectorisées restent très présentes. Kiev et Washington se préparent pour le printemps. Pour l’heure, la junte cherche toujours à esquiver ses obligations liées à la signature des accords de Minsk, en refusant de retirer ses armements lourds de la proximité de la ligne de contact notamment. A certains endroits, ses moyens militaires ont même été renforcés. A Moscou, Boris Nemtsov a été enterré en présence de seulement quelques milliers de Russes, et surtout d’une cohorte de pleureuses occidentales à en faire pâlir d’envie Eschyle. Et à Washington, on évoque de plus en plus la possibilité de remplacer le potentat de Kiev, Porochenko, par un tyran atlantiste encore plus assujetti aux exigences de l’hyperpuissance US et encore plus cruel.

 

images.jpgL’opposant russe Boris Nemtsov, assassiné vendredi 28 février à Moscou de quatre balles dans le dos alors qu’il rentrait chez lui, a été enterré aujourd’hui en présence de nombreuses personnalités politiques et internationales dont l’omniprésent John Tefft (photo ci-contre), ambassadeur US à Moscou et spécialiste des coups d’Etat pro-occidentaux. Des officiels polonais et lettons ont affirmé s’être vu refuser l’entrée en Russie. « Plusieurs milliers » de Russes auraient assisté à ces obsèques. Au regard des 143,5 millions de citoyens que comprend la Fédération de Russie et des quelque 12 millions de moscovites, cela ne représente absolument rien. D’ailleurs, politiquement Nemtsov ce n’était rien ou presque. Mais sur l’échiquier qui oppose un Occident de plus en plus agressif face à la Russie et ses alliés, Nemtsov n’était malheureusement pour lui qu’un simple petit pion sacrifiable.

 

Le dissident américain Edward J. Snowden a même dernièrement fait remarquer à juste titre : « "Ils" ont commencé à éliminer ceux qu’ils ont subventionné pendant de longues années. Ceux qui n’ont pas su remplir leurs plans et connaissent leurs secrets ne leur sont d’aucune utilité. Le Département d’État ne s’arrêtera pas à Nemtsov, ce n’est qu’un début.»

 

On lira avec profit l’analyse de Philippe Grasset de dedefensa concernant l’affaire Nemtsov et surtout son opération de manipulation et de désinformation.

 

Des volontaires français et serbes dans le Donbass

 

 

 

Nous avons évoqué à plusieurs reprises la présence de volontaires français, de plus en plus nombreux, dans le Donbass, aux côtés des forces de la liberté et de la démocratie en Nouvelle Russie. Russia Today a rencontré deux de ces volontaires français qui ont rejoint les forces indépendantistes de Donetsk et de Lugansk : Yannick Lozach et Guillaume. Ils témoignent de leur engagement aux côtés des FAN.

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Groupe de combattants serbes à Debaltsevo. Selon Yves Bataille, géopolitologue et observateur de la vie politique en Serbie, un nouveau groupe de serbes de Serbie et de la Republika Srpska serait en partance pour le Donbass, malgré les menaces inquiétantes du gouvernement atlantiste de Belgrade contre ces volontaires.

 

Préparation de la suite du conflit

 

Les États-Unis, l’Allemagne et la France n’excluent pas une « forte réaction » contre la Russie et la Nouvelle Russie en cas d’échec des accords signés à Minsk. Voilà ce qui ressort d’une énième conversation téléphonique entre Barack Obama, François Hollande et Angela Merkel. Kiev a donc tout intérêt à ne pas respecter la trêve et encore moins ses obligations de retrait des armements lourds.

D’ailleurs, le Pentagone envisage d’ores et déjà d’envoyer de mars à octobre au moins 300 « instructeurs » en Ukraine dans le cadre de la coopération militaire. C’est un premier contingent destiné à resserrer l’encadrement atlantiste des forces armées de ce pays. On ne connaît pas encore le nombre de « contractors » qui seront associés à ces 300 GI’s. Comme le rappelle fort justement Erwan Castel, présent sur place : « les détachements d’assistance militaire et d’instruction, sont aussi des unités de renseignement opérationnelles, chargées d’évaluer une situation et de préparer le déploiement éventuel ultérieur d’unités de combat » (source).

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Le journal polonais Rzeczpospolita craint que les armes livrées par la République tchèque puissent être utilisées par les indépendantistes du Donbass si ces dernières tombaient entre leurs mains, comme ce fut le cas, entre autres, du radar de contre-batterie de fabrication américaine livré à Debaltsevo à la 128e brigade d’infanterie mécanisée de montagne. Ou encore ces quelques Hummers américains tombés entre les mains des libérateurs de Debaltsevo (photo)… Lors de la reprise de l’aéroport de Donetsk, en janvier dernier, les FAN avaient eu la surprise de tomber sur des combattants « ukrainiens » armés de fusils d’assaut américains de type M4A2.

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Et pendant ce temps, le régime de Porochenko recrute une armée de trolls ! (voir ici) Pathétique ! D’autant que le régime de Kiev a depuis longtemps perdu la bataille de l’information sur la toile et il ne lui reste plus que les gros médias occidentaux aux ordres pour le soutenir. Autant dire que seuls les moutons et les dégénérés sont acquis à sa cause, les gens intelligents et sains d’esprit sont depuis longtemps du côté de la Nouvelle Russie.

 

 

Reportage de la brigade « Kalmius » sur une position d’artillerie mécanisée (2S1 Gvozdika) et tractée (152 MSTA-B) ukrainienne prise dans l’ex poche de Debaltsevo. Les stocks de munitions abandonnées et de matériels laissés sur place sont considérables.

 

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Le retrait par la junte est purement fictif et médiatique : le déplacement de leur équipement lourd n’est en aucun cas un moyen de respecter les accords de Minsk. Il s’agit de repositionnements. Les observateurs de l’OSCE se limitent à constater le départ de certaines batteries et unités ukrainiennes, sans faire l’effort de mettre en place un suivi de ces déplacements. Ces éléments sont alors replacés quelques dizaines de kilomètres plus loin dans des positions préparées à l’avance. De plus, les forces ukrainiennes continuent d’envoyer des renforts dans le Donbass, même si ces derniers sont d’une qualité assez médiocre. Par exemple, au nord de Lugansk, au-delà de la Seversky Donets, on note ces derniers jours un accroissement significatif de la présence des forces ukrainiennes. Et sur le secteur nord-ouest de Gorlovka, comme sur Avdeevka et Peski, les accrochages se multiplient.

 

Mais Kiev ne se contente pas de renforcer ses troupes, le régime « pro-européen » efface les traces de ses méfaits. Dans le secteur situé au nord de la ligne de front, vers Slaviansk, Krasny Liman et Kramatorsk, il semblerait qu’une fois de plus les forces de Kiev ait fait disparaître par crémation des cadavres de soldats ukrainiens tués ces derniers jours. Au printemps dernier, c’est le député d’extrême droite Oleg Lyachko, proche des paramilitaires néonazis ukrainiens, qui avait été le premier à dénoncer de tels actes destinés à camoufler les pertes réelles des forces de Kiev.

(…)

 

Maïdan An 1 : guerre, pénurie et baston à la Rada

 

Le 17e convoi humanitaire affrété par la Russie vient de franchir la frontière russe et est en ce moment à Donetsk et à Lugansk. 160 camions apportent quelque 1.800 tonnes de marchandises, comprenant environ 90% de produits alimentaires, destinées aux populations du Donbass martyrisées par la guerre que leur fait la junte depuis plus de 9 mois.

 

Plus de 6.000 personnes ont été tuées en Ukraine depuis le début des violences orchestrées par le pouvoir « pro-européen » en avril 2014, a annoncé lundi le haut-commissaire des Nations Unies. C’est évidemment beaucoup plus. Mais mettre en avant un chiffre nettement inférieur à 10.000 victimes semble important pour certains communicants. Tout comme minimiser les chiffres réels de la catastrophe économique que subit ce pays depuis le coup d’Etat du Maïdan. Bien que les indicateurs officiels situent l’inflation à 28,5%, son niveau réel est de 272%, selon l’économiste américain Matt O’Brien. Le pays est à deux doigts de la faillite. Voilà le triste bilan d’un an de régime autoritaire en Ukraine, après le coup d’Etat antidémocratique du Maïdan, et ce n’est pas fini.

 

Malgré une situation alarmante pour le pays, lors de la séance du 3 mars, les membres du Parlement de l’Ukraine ont encore trouvé une occasion de se donner en spectacle. La session a été interrompue et fermée lors que le chef du parti radical Oleg Lyachko s’en est pris physiquement au député Sergiy Melnychuk, chef du bataillon Aydar » qui est actuellement l’objet d’une enquête judiciaire de Kiev pour divers crimes et délits commis sur le front du Donbass. Gloire à l’Ukraine !

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Jacques Frère, pour NationsPresse.info, le 04 mars 2015.

 

Pour lire l'intégralité de l'article, regarder les autres vidéos, etc..., cliquez sur : 

http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/ukraine-donbass-vers-un-printemps-de-guerre#more-239485

 

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Des jihadistes en Ukraine

 

Parmi les multiples pistes suivies par les enquêteurs russes pour retrouver les assassins et les commanditaires du meurtre de Boris Nemtsov, il y a celle de la filière islamisme tchétchène, très soutenue par Kiev et surtout par les extrémistes néobandéristes et néonazis. Le nom de l’islamiste tchétchène Adam Osmaev, actuel chef du « bataillon Djokhar Dudaev », est largement cité dans la procédure. Un individu protégé par le régime ukrainien qui a également été cité dans l’affaire de la tentative d’assassinat contre Vladimir Poutine. Plusieurs sources (ici, ici et ici), dernièrement, en ont profité pour revenir sur ces « volontaires » d’Ichkérie, engagés par centaines du côté des forces de la junte contre le peuple du Donbass. Ces éléments devraient faire partie du programme de renforcement et de réarmement envisagé par Kiev et Washington dans les semaines et les mois à venir.

 

 

 

Vidéos de propagande en faveur

des islamistes tchétchènes engagés du côté des forces de Kiev. 

 

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BvO-pj8CMAASOCQ.pngTout commence au printemps dernier quand Isa Munaev (photo ci-contre), ancien chef opérationnel de la rébellion islamiste et qui a combattu les Russes lors des deux guerres de Tchétchénie, est chargé par le ministère des Affaires intérieures de Kiev de monter avec Adam Osmaev une unité de « volontaires », recrutée sur la base de la diaspora tchétchène et caucasienne.

Le noyau de l’unité dispose au départ de quelque 50 à 60 combattants, dont au moins la moitié d’entre eux bénéficie d’un passeport ukrainien. Beaucoup sont de Tcherkassy, d’autres sont venus de Tchétchénie, et la République de Kabardino-Balkarie dans le Caucase du Nord, il y a aussi des Tatars de Crimée, des Azéris et un Géorgien de Batumi. Puis, très rapidement, vont s’adjoindre des Tchétchènes arrivés en Ukraine avec un passeport turc délivré via les réseaux de l’État islamique à Istanbul. Lors des événements du Maïdan, nous avions évoqué les quelque 200 islamistes tatars venus tout exprès du territoire syrien grâce aux bons services d’Ankara pour aller prêter main forte aux émeutiers dans le centre de Kiev. Cette filière de recrutement, américano-compatible, a subsisté jusqu’à aujourd’hui.

 

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Jihad contre la Russie financé par Kolomoisky

 

Ces hommes, qui ont abandonné leur famille, leur pays et parfois même leur identité, avaient été jusqu’alors des volontaires d’Allah qui se battaient pour créer un nouveau califat, avec la bénédiction de l’administration US qui voyait en eux un moyen de renverser Bachar al-Assad, le chef d’Etat syrien.

 

L’objectif du noyau dur de cette unité présentée comme tchétchène est d’obtenir des soutiens, des moyens financiers et surtout des armes, afin de reprendre la lutte armée dans le Caucase. Avec l’avènement de Kadyrov à Grozny, puis l’intervention russe dans le nord de la Géorgie en 2008 et enfin la fin du règne du dictateur pro-occidental Saakachvili à Tbilissi, les capacités des islamistes tchétchènes se sont très sérieusement réduites, beaucoup de leurs bases arrière ont même totalement disparu.

 

De plus, les combattants de l’Ichkérie honorent une dette envers les extrémistes galiciens qui se sont engagés en nombre du côté du croissant de l’islam contre les Russes, comme le célèbre activiste néonazi de l’UNA-UNSO Oleksandr Muzychko, dit Sachko Biliy (photo ci-dessous), qui avait participé à la première guerre en Tchétchènie contre la Russie. Il avait été à la tête d’une bande armée composée d’Ukrainiens (très majoritairement des Polonais russifiés), appelée « Viking », placée militairement sous la direction des forces de Chamil Bassaev.

Pour beaucoup de ces activistes d’Allah, la guerre du Donbass n’est qu’une étape dans la lutte contre l’empire russe.

 

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Puis, comme le nombre de « volontaires » n’était pas encore suffisant, ou tardait à arriver sur le sol ukrainien, Kiev a décidé de vider les prisons. Ainsi, plusieurs dizaines de Tchétchènes, emprisonnés pour divers crimes et délits, se sont retrouvés comme Osmaev (arrêté en 2012) libérés prématurément à l’automne 2014.

Restait à trouver les fonds pour subvenir aux besoins de cette unité, pour l’armer et l’équiper. L’oligarque ukraino-israélo-chypriote Ihor Kolomoisky avait porté sous son aile financière les premiers « bataillons » d’extrémistes de tous poils depuis le printemps dernier. C’est donc, tout naturellement, qu’il mit une nouvelle fois la main à la poche, via son homme de main à Dniepropetrovsk Boris Filatov. Kolomoisky espérait ainsi pouvoir à la fois se doter d’une armée privée afin de protéger ses entreprises et ses usines locales si nécessaire et en même temps peser politiquement, par le chantage, sur le nouveau pouvoir de Kiev.

 

Gangstérisme et opérations punitives

 

Finalement, ce ne sont maintenant pas moins de trois « bataillons » de musulmans radicaux  qui opèrent aujourd’hui sur le front du Donbass. Le « bataillon Doudaev » sur le secteur de Gorlovka – Artemovsk, le « bataillon Sheikh Mansour » près de Mariupol et le « bataillon Crimée », basé à Kramatorsk, qui est pour le moment placé en retrait.

Le « bataillon Doudaev » a été tout d’abord engagé dès juin sur Gorlovka avant de se porter sur Debaltsevo à l’automne dernier. Il y est resté jusqu’à l’éradication du saillant en février. Son commandant Isa Munaev a été aperçu vivant pour la dernière fois le 26 janvier, alors qu’il menait une mission de reconnaissance sur le sud-est de Debaltsevo, à Chernukhino. Il semblerait qu’il soit tombé avec son détachement sur des éléments indépendantistes, il aurait été tué à ce moment-là. A l’annonce de sa mort, Osmaev a pris le commandement du « bataillon». L’unité a été totalement étrillée lors des derniers combats dans le chaudron, quelques dizaines de combattants islamistes ont pu seulement s’en sortir in extremis.

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Islamiste tchétchène encadrant une section d’ « Azov »

 

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Le « bataillon Sheikh Mansour » est une scission du « bataillon Doudaev » qui daterait de l’automne. Basé près de Mariupol, il opérerait conjointement avec l’unité néonazie « Azov » (qui compte d’ailleurs en son sein quelques éléments tchétchènes).

L’autre « mission » de ces « bataillons » islamistes est la mise en place d’un « groupe d’intervention directe » à Kiev, une sorte d’unité qui puisse permettre de protéger « les arrières » de ces volontaires d’Allah, comme recueillir de l’argent par des voies illégales ou effrayer une possible concurrence. Le cas échéant, cette structure semi mafieuse veillera sur les mines de Rovno, sur l’argent des casinos illégaux qui fonctionnent par centaines à Kiev… Allah interdit les jeux d’argent, sauf si c’est pour la « cause ». Gloire à l’Ukraine !

 

Jacques Frère, pour NationsPresse.info, le 03 mars 2015.

http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/des-jihadistes-en-ukraine#more-239463

 

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La guerre américaine continue

 

USA-NATO-300x171.jpgBoris Nemtsov ne détenait aucune « preuve » de l’implication militaire de la Russie dans le conflit du Donbass. D’ailleurs, s’il y en avait, elles auraient depuis bien longtemps été mises en ligne sur Internet. La CIA et le petit monde du renseignement US n’en n’ont pas non plus, parce qu’il ne peut y en avoir : la Russie est militairement absente de ce conflit. En revanche, chaque jour ou presque, nous et quelques autres sur la toile apportons des preuves accablantes de l’implication américaine dans cette guerre meurtrière faite au petit peuple du Donbass. Et nous sommes en mesure d’affirmer que ce n’est (hélas !), pas fini.

 

Kiev cherche à dénaturer la mission de l’OSCE, mais aussi à imposer des casques bleus de l’ONU dans le conflit du Donbass afin de lui permettre de souffler quelques mois pour se reconstituer une force de frappe et attaquer de nouveau. L’introduction de « soldats de la paix » dans les conflits balkaniques des années 1990 avait permis à Zagreb de se former une véritable armée qui fut utilisée, lors des offensives du printemps et surtout de l’été 1995, pour chasser plus de 300.000 Serbes de la Krajina, leur terre ancestrale. Il s’agit donc bien d’un piège que cherche à mettre en place le régime « proeuropéen », sachant d’autant plus que l’ONU obéira au doigt et à l’œil de l’hyperpuissance US dans ce conflit.

 

Propagande de guerre

 

Alors qu’on attend toujours les enregistrements satellites US concernant le crash du Boeing de la Malaisia Airlines au dessus de l’Ukraine, l’Australie a confirmé, en janvier, qu’il existe un accord secret de confidentialité sur le rapport d’enquête. Comprendre : les conclusions ne mettent pas en cause, ni le Kremlin, ni les séparatistes, elles doivent donc rester dans un placard.

C’est pourquoi, nos médias aux ordres préfèrent maintenant miser sur l’assassinat de Boris Nemtsov pour développer leur propagande noire contre la Fédération de Russie.

 

Si les provocations lors de la manifestation de dimanche à Moscou en hommage à Nemtsov ont pu être évitées par des arrestations préventives, en revanche le déferlement de haine contre le pouvoir russe, et contre le peuple russe en général puisqu’il le soutient à 85%, n’en est qu’à son commencement en Occident. En février 2012, Vladimir Poutine avait mis en garde ses compatriotes d’une possible opération sous faux drapeau destinée à déstabiliser la Russie : « ‘Ils’ cibleront une personne bien connue et chercheront à en faire un martyr. Veillez donc à ne pas tomber dans un tel piège ! » (source)

 

M.a.jour F.E : Vidéo sous-titrée par Kazzura ci-dessous 

 

 

Il est quand même curieux de constater que cet assassinat a eu lieu quelques mois après la nomination d’un nouvel ambassadeur US à Moscou, John Thefft, auparavant en poste… à Kiev, au moment où éclatait le coup d’Etat du Maïdan, financé et soutenu par les USA. Il est tout aussi curieux de constater que, partout où Thefft a été en poste, des révolutions « fleuries » ou de « couleurs » se sont imposées.

De même, il tout aussi étrange de s’apercevoir que cet assassinat a eu lieu pratiquement au lendemain de l’annonce, par Washington, du licenciement du personnel russe travaillant à l’ambassade US à Moscou, qui sera remplacé «par des personnels US ayant un niveau de sécurité élevé.»

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Il est intéressant aussi de savoir qu’Аnna Duritskaya, la jeune femme de 23 ans qui accompagnait Boris Nemtsov sur le pont aux pieds du Kremlin quand il fut assassiné (sous une pluie battante en plein hiver !), a étrangement perdu la mémoire. Elle était, il n’y a pas si longtemps, liée au commandant du « bataillon » répressif ukrainien «Dnepr-1» Yuri Bereza (photo ci-dessus), une unité paramilitaire financée par Ihor Kolomoïsky, un oligarque véreux ennemi juré de Vladimir Poutine (source).

 

Comme lors des affaires mafieuses, les assassins sont souvent aux obsèques, et il n’y aura qu’à observer qui va venir jouer les pleureuses avec plus d’intensité que les autres pour avoir une petite idée du commanditaire. Nous y reviendrons à ce moment-là.…

 

Mais les théories les plus conspirationnistes viennent depuis 48 heures des médias occidentaux. Ainsi, par exemple, ce matin sur RMC, la présentatrice Apolline de Malherbe, en pleine crise de complotite aiguë, nous a sorti cette phrase qui fera date dans l’histoire de la propagande noire : « Aucune caméra de vidéosurveillance ne fonctionnait hier sur la Place Rouge, ce qui laisse soupçonner une probable implication des autorités russes… » Ce qui est absolument faux, mais passons. Pour le reste, on ira voir la compilation d’Olivier Berruyer en matière de ce qui se fait de mieux question crétinisme médiatique.

Comme quoi, il y a bien des théories du complot qui conviennent à nos médias russophobes et d’autres pas. Une presse servile, totalement sous contrôle de la finance et des lobbies atlantistes, qui ose nous faire croire qu’un chef d’Etat détenant 85% de popularité puisse assassiner un opposant qui n’a jamais dépassé 1% aux élections.

 

C’est gens-là sont aux questions internationales, ce que le Big Mac est à la gastronomie française.

(…)

 

Jacques Frère, pour NationsPresse.info, le 02 mars 2015.

 

Pour lire l'intégralité de l'article, regarder les autres vidéos, etc..., cliquez sur : 

http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/ukraine-donbass-la-guerre-americaine-continue#more-239450

 

 

Le dernier jour avant la trêve, le 14 février, ce véhicule du « bataillon Azov » a foncé

avec ses deux occupants contre le monument aux héros de la Seconde Guerre mondiale

(en hommage à l’Armée rouge, vous l'aurez compris) situé au centre de Shirokino. 

Bilan : deux tués ! 

04/09/2014

La piteuse fuite du chef de "Dniepr-1"...

Ukraine/Novorossia :

La piteuse fuite du chef de "Dniepr-1" du chaudron d'Ilovaïsk...

 

Le commandant du bataillon "Dniepr-1" de la "Garde Nationale" Yuri Bereza a réussi de justesse à s'enfuir lors de la prise d'Ilovaisk par les FAN (Forces Armées de Novorossiya), en abandonnant ses troupes menacées d'encerclement.
Sa fuite filmée a été diffusée sur la chaine TV "Star" du "patron" de Bereza, l'oligarque Kolomoisky.
La vidéo montre Bereza quitter précipitamment le "chaudron" à bord d'une voiture blindée. 

La voiture roule à vive allure, les obus tombent autour, Une vitre vole en éclats. 

"Laissez passer, s'il vous plaît !" - hurle Bereza, s'adressant à un ennemi invisible. 

 

 

Il y a quelques mois, Bereza était beaucoup plus ambitieux - il était devenu célèbre suite à sa promesse "de boire une bière sur les ruines du Kremlin, à Moscou." 

En outre, selon certaines sources, le commandant du bataillon, "Dniepr-1" pourrait être impliqué dans le crash du Boeing 777 de Malaysian Airlines dans la région de Donetsk. 

En Août, les hackers de "cyber-berkut" ont publié un enregistrement de Bereza parlant avec le gouverneur adjoint de la région de Dniepropetrovsk Sviatoslav Oleynik, où il était question que l'avion ait été abattu par un missile 'air-air' de l'aviation ukrainienne.

Source : voenkor 

Via : Gaidéclin, Bertrand du Donbass

 

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Note de K. :

"Boire une bière sur les ruines du Kremlin / Laissez passer, s'il vous plaît !"...

Putain... ces types sont aussi fous que pathétiques !

 

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Le grand guerrier Yuri Bereza, et son ami, le big boss Igor Kolomoisky !  

07/08/2014

Nouvelle phase

NationsPresse.info, le 6 août 2014…

 

Les articles de NationsPresse.info sont libres de copie et de diffusion,

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Ukraine / Donbass :

Le conflit entre dans une nouvelle phase

 

La guerre est entrée dans une nouvelle phase, même Varsovie, membre de l’OTAN, le reconnaît, alors que la présence de troupes étrangères, sous une forme ou sous une autre, au sein des forces répressives de l’Ukraine, est désormais de notoriété publique. Ce qui n’arrange pas les affaires du gouvernement polonais qui sait parfaitement que plusieurs centaines, peut-être plusieurs milliers, de « conseillers » polonais et autres contractors sont présents sur le territoire ukrainien, bien intégrés au cœur du dispositif offensif dans le Donbass. Et, pendant ce temps, on reproche à la Russie de faire des manœuvres sur son propre sol…

La peur d’un conflit militaire ouvert entre des pays membres de l’OTAN et la puissance russe est désormais d’actualité. En Occident, les médias aux ordres jouent les va-t-en-guerre, bien planqués dans leurs confortables rédactions. Sur place, le pion de Washington n’arrive toujours pas à se dépêtrer d’une situation qu’il a lui-même contribué largement à mettre en place. En cherchant absolument à écraser une mouche avec un marteau pilon, Kiev s’est mis en échec face aux troupes de Nouvelle Russie.

 

Les effets de la guerre dans le Donbass voulue par la junte au pouvoir commencent sérieusement à se faire sévèrement ressentir au sein du pays. Outre la contestation grandissante contre la conscription forcée, voilà que l’on s’en prend au quotidien des petites gens : hausse des prix, suppressions d’acquis sociaux, de prestations et du peu qu’il restait de protection sociale, etc. Kiev sera privé d’eau chaude jusqu’en octobre. Même sous l’ère communiste, on n’avait jamais vu une telle situation en tant de paix.

Des dispositions ouvertement antisociales sont à l’étude dans les ministères afin de pressuriser encore et toujours plus le citoyen lambda. Les mesures drastiques imposées par les européistes ne cessent de pleuvoir sur l’Ukraine « proeuropéenne ». La privatisation mondialiste du système judiciaire est en marche : le ministre de la Justice a annoncé que le gouvernement envisageait de licencier purement et simplement 30 à 50% de ses fonctionnaires. Ils seront donc remplacés par des contractuels privés qui imposeront un système judiciaire essentiellement basé sur l’argent. Ceux qui n’en ont pas les moyens ne pourront donc plus se défendre… Une mesure qui, à l’évidence, doit être aussi destinée à ne pas améliorer la situation, déjà catastrophique, de l’emploi dans le pays. Et en plus de ces calamités, on demande aux Ukrainiens d’aller se faire tuer pour Washington et Bruxelles.

Un vrai paradis européen !

 

 

 

Gros reportage de la télévision ukrainienne sur le secteur sud-est (Saur-Mogila, sud de Snizhne), là où sont positionnés les éléments d’un bataillon de la 95e brigade aéromobile de Zhytomyr et ceux de la 51e brigade mécanisée qui continuent leur assaut ce soir pour tenter de percer la poche du chaudron.

 

Yaroch : toujours  vivant (a priori) !

 

Dmytro Yaroch ou Dmitri Anatolievitch Yaroch, de son nom de naissance, né le 30 septembre 1971 à Dniepropetrovsk, était donné pour mort, hier soir, des suites de ses blessures (sur la table d’opération à Mariupol) occasionnées lors d’un accrochage avec un détachement de reconnaissance et de sabottage du Bataillon Vostok, à une bonne quinzaine de kilomètres à l’ouest de Donetsk, alors qu’il dirigeait un groupe de combat de Praviy Sektor intégré à une compagnie du « bataillon Dnepr », compagnie détruite lors de cet affrontement.

Ancien cadre de l’organisation Trident, d’idéologie bandériste, ex-volontaire dans les rangs des islamistes tchétchènes, le fondateur et dirigeant de l’organisation néonazie Secteur droit est intégré, depuis le coup d’Etat de février dernier, aux organismes de répression de l’Etat kievien. A ce titre, il est en contact permanent avec l’antenne de la CIA installée dans les locaux de la direction du SBU à Kiev, la police politique. Il est aussi en contact avec l’oligarque véreux Ihor Kolomoisky qui finance une grande partie des escadrons de la mort de l’extrême droite néo-bandériste. Yaroch est de ceux qui croient qu’en exterminant plusieurs millions de leurs compatriotes en Ukraine, ils apporteront la paix et la prospérité à leur pays.

Un démenti de sa mort a été formulé dans la journée par son mouvement, il se remettrait d’une balle dans la jambe.

 

(...)

  

Baisse d’intensité des combats, mais…

 

Au Nord, à plus de 20 km de Debaltseve, Popasna est l’objet d’âpres combats depuis 48 heures ; on ne sait pas très bien qui contrôle en ce moment ce gros bourg, sans doute un peu des deux belligérants. Les combats ont duré toute la nuit et jusque dans la matinée, un accalmie est intervenue en fin de journée.

 

Au Sud-Est, une attaque de chars sur Snizhne et Dmitryvka destinée une nouvelle fois à briser l’encerclement ce qui reste comme troupes dans le chaudron, a échoué.Durant toute la journée, les forces ukrainiennes, notamment de la 51e brigade mécanisée, ont attaqué par groupes des 5 à 7 chars couverts par des unités d’infanterie et appuyés par de l’artillerie. Ce soir, les positions indépendantistes semblent encore tenir, bien qu’il soit très difficile, en raison des coupures d’électricité dans la région et du réseau Internet, d’avoir des nouvelles de première main. Snizhne semble menacé, mais il n’y aurait pas pour le moment de pénétration des forces ukrainiennes dans le chaudron. Les combats risquent de durer toute la nuit.

 

Au Nord-Est de Shakhtarsk, les unités qui avaient un temps formées une poche de résistance, ont complètement abandonné le terrain, la milice a passé le plus clair de cette journée à nettoyer la zone abandonnée ce matin par les forces de Kiev.

 

Au Nord-Ouest de Donetsk, un détachement de reconnaissance et d’appui a atteint la périphérie d’Avdiivka. Au cours des combats d’hier, le Bataillon Vostok a détruit cinq chars ukrainiens dans ce secteur. A l’Ouest, le secteur de Marinka est sous le feu ukrainien. La milice a dû se retirer pour éviter les pertes.

 

Les forces ukrainiennes continuent de masser leurs forces au Sud et au Sud-Ouest de Donetsk.

 

Au Sud de Lugansk, la brigade « Prizkaz » (Spectre) a détruit deux dépôts de munitions de l’armée ukrainienne qui se situaient dans la zone de l’aéroport encore sous contrôle des troupes encerclées.

Donetsk, comme Lugansk depuis plusieurs semaines, est sous le feu de l’artillerie et de l’aviation ukrainiennes qui ciblent essentiellement les zones à forte densité résidentielle. On utilise même des lance-roquettes multiples de 220 et 300 mm, de même que des bombes à forte capacité explosives comme des FAB-500.

 

Et pour terminer, le message de ce chef de bataillon de la 72e brigade, le major (commandant) Vitaly Dubinyaka, qui s’est rendu avec plus de 400 soldats et gardes frontières ukrainiens, il y a quelques jours, sur le territoire russe. Il a été étonné, et même ému, de l’accueil et de la prise en charge par l’armée russe de lui et de ses frères d’armes, au point d’évoquer l’existence « de relations fraternelles » entre soldats des deux armées.

« Ici, nous avons subi un examen médical, on a aidé nos blessés, on nous a nourri. Nous avons pu prendre une douche pour la première fois en un mois. On nous a donné des vêtements et créé toutes les conditions de repos. Je peux dire avec certitude, comme tous ceux qui sont passés par cette boucherie, la prochaine fois, nous n’irons pas !

Ce commandant de bataillon a également admis que les combats dans le sud-est se sont transformés en une guerre civile. Et d’ajouter : « Je ne sais pas comment je vais regarder dans les yeux les mères de ces garçons morts. Mais je sais que ce carnage doit être arrêté. J’ai vu assez de larmes chez les résidents locaux et leurs enfants. »
 
Source / lire l'article en entier

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Crise ouverte à Kiev / offensive de la dernière chance.

NationsPresse.info, le 5 août 2014…

 

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Ukraine / Donbass :

Kiev prépare une offensive de la dernière chance

Quelque 730.000 Ukrainiens ont fuit la politique « proeuropéenne » de Kiev qui consiste à assassiner purement et simplement une partie de ses concitoyens des régions de Lugansk et de Donetsk. Ce chiffre est alarmant, il provient de l’agence des Nations Unies pour les réfugiés. Pour autant, l’Occident continue de soutenir un régime dont les fondements génocidaires ne sont plus à démontrer. D’ailleurs, cette idéologie insane s’affiche sans pudeur partout dans les grandes villes, et en premier lieu dans les médias kieviens aux ordres ; et cette vidéo où un journaliste bien propre sur lui n’hésite pas à affirmer qu’il est nécessaire d’exterminer pas moins d’1,5 millions de ses compatriotes pour que l’avenir de son pays devienne radieux, n’est qu’un triste exemple parmi tant d’autres d’une société qui part à la dérive et glisse doucement mais sûrement vers l’innommable, avec le soutien des européistes et de l’hyperpuissance US. Aussi, Kiev qui semble brûler une à une ses cartouches sur le terrain stratégique et tactique du Donbass, prépare désormais une attaque frontale sur Donetsk. Un assaut qui sera particulièrement meurtrier et destructeur, et dont la junte au pouvoir n’est même pas sûre de sortir vainqueur.

Porochenko est déçu : il n’aura pas de nouveaux jouets américains pour aller massacrer ses compatriotes dans le Donbass. Washington vient de lui refuser l’envoi d’armements américains « lourds » qu’il demandait d’urgence pour poursuivre sa guerre dans le Donbass. Le Pentagone a refusé d’allouer les F-16 commandés, les bombes à guidage laser et autres armes antichars de dernière génération. Officiellement, Washington prétend ne pas vouloir s’engager dans une escalade militaire en Ukraine ; dans les faits, ces armements coûtent très chers, ils nécessitent souvent de former ceux qui les utiliseront et Kiev est incapable d’avancer le moindre dollar pour payer tout cela.

Un journaliste ukrainien « proeuropéen » propose d’exterminer 1,5 millions de personnes dans le Donbass. Et RSF ne dit rien…Après on nous affirmera benoîtement que le régime en place depuis l’hiver dernier n’est pas idéologiquement génocidaire.                                  

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Après la reddition de la 72e brigade, les forces de Nouvelle Russie sont en négociation avec les éléments des 24e, 51e et 79e brigades qui restent dans le chaudron afin, qu’à leur tour, ils se rendent. Cela risque de prendre encore deux ou trois jours, d’autant que des « contractors » polonais se trouveraient dans les rangs des militaires encerclés, de même que des gardes nationaux très politiquement marqués. D’autres militaires encerclés refusent de déposer les armes car ils craignent pour leurs familles qui sont menacées par le régime de Kiev. Certains soldats ukrainiens qui, fin juillet, avaient rejoint le territoire de la Fédération de Russie, se retrouvent poursuivis en Ukraine pour désertion. Leurs proches risquent aussi la prison pour « complicité ».
Déjà, les forces de la milice qui encerclaient jusqu’alors les restes de la 72e brigade ont été redéployées sur Shakhtarsk et Snizhne.
Concernant l’équipement capturé, il s’agit pour l’essentiel d’une soixantaine de véhicules divers, dont des blindés, mais aussi quelques pièces d’artillerie et des ZU-23/2. Il y aurait une douzaine d’engins à réparer, mais cela nécessite de trouver des pièces de rechange et de les immobiliser dans des ateliers de réparation.

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Au sud de Lugansk, sur la zone aéroportuaire encerclée, des soldats ukrainiens des forces spéciales (3e régiment spetsnaz) ont été faits prisonniers par la milice ces derniers jours. Interrogés, ils témoignent des circonstances de la guerre, de la situation politique et militaire de leur pays et vont même jusqu’à lancer un cri du cœur, celui de ceux qui sont utilisés comme chair à canon. Ces soldats professionnels ont le moral à zéro après avoir passé plus de deux mois encerclés, sans presqu’aucun ravitaillement. Ils affirment aujourd’hui qu’ils savent que cette guerre ne résoudra pas les problèmes du pays, bien au contraire. « Nous sommes de chair à canon pour ceux, pour lesquels nous nous battons », affirme l’un d’eux. Et de poursuivre : «Le pouvoir a changé, mais ce n’est pas pour les gens, un gang part et le pouvoir revient à un autre gang. » Et ces hommes de promettre un nouveau Maidan à Kiev, cette fois sous la direction de l’armée…

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Durant tout le mois de juillet, le SBU a fait prisonnier (en coordination avec les forces engagées sur place) quelque 300 miliciens indépendantistes ou prétendus tels. Seulement 11 d’entre eux étaient des Russes. Voilà qui met un bémol à la légende des forces de Nouvelle Russie essentiellement composées de « mercenaires russes ».

L’offensive qui se prépare

A bout de souffle, Kiev s’entête à vouloir absolument prendre Donetsk. Aussi, le commandement ukrainien, en dépit de la crise politique qui secoue la junte, a décidé de lancer ses maigres réserves dans l’assaut de la capitale du Donbass pour très bientôt. L’attaque devrait se dérouler conjointement au nord (entre Gorlivka et Devalsteve) et à l’ouest de Donetsk.

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Les Grad de Nouvelle Russie

Le conflit est entré dans une phase décisive, les forces en présence se livrant à des combats acharnés autour de plusieurs points stratégiques qui sont les verrous de quatre secteurs bien distincts :

. A l’ouest de Donetsk, les forces ukrainiennes comptaient encore il y a quelques jours sur les « bataillons » Dnepr, Azov et Shakhtarsk, appuyés par des unités de l’armée pour prendre le contrôle des faubourgs ouest et sud-ouest de l’agglomération de plus d’1 million d’habitants, afin d’être en mesure de créer une tête de pont pour pénétrer en direction du centre-ville. Sur le secteur aéroportuaire, la situation est toujours confuse, des spetsnaz ukrainiens accompagnés de « contractors » occidentaux tiennent une partie de la zone, le reste étant sous le contrôle de la milice.

Hier, Oleg Lyachko, le député du parti radical qui aime tant interroger les opposants en les torturant, a fait son petit fanfaron sur Facebook et Twitter : selon lui le « bataillon Azov » était en train de « nettoyer » Donetsk… Rien que çà ! Ils ont été pris dans une embuscade près de Marinka à l’ouest de Donetsk (ils ne sont donc plus dans le secteur sud de Donetsk…) ; ce qui a mis hors de lui Boris Filatov, l’assistant de Kolomoisky. Bilan de l’affrontement : 1 mort, 14 blessés, dont 3 grièvement et un avec le pied arraché ! Ils sont actuellement hospitalisés à Dniepropetrovsk, à Mariupol et à Volnovakha.

Autre perte (momentanée) : le « Führer » de Praviy Sektor, recherché par Interpol, Dmytro Yaroch, a été blessé le 30 juillet lors d’un affrontement entre le « bataillon Dnepr » auquel il est rattaché et un détachement de sabotage et de reconnaissance du Bataillon Vostok, à plus de 20 km l’ouest de Donetsk dans le village de Zaporizhzhya. Au cours de ce combat, le « bataillon Dnepr » a subi d’importantes pertes, à tel point qu’il n’est plus opérationnel. Ce soir, toute la zone de Marinka (plus de 15 km à l’ouest de Donetsk) reste sous le contrôle de la milice, malgré de très sévères accrochages (...).

Destructions à Shahktarsk suite aux pilonnages d’artillerie de Kiev : les cratères sont énormes !

Source / Lire la suite : http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/ukra...

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Reddition... 

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NationsPresse.info, le 4 août 2014…

 

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Ukraine : épuisement et usure dans le Donbass...

Crise ouverte à Kiev !

 

Alors que les troupes engagées dans le Donbass s’épuisent progressivement, au moment où plus de 400 soldats ukrainiennes épuisés et démoralisés se rendent aux forces russes, le pouvoir à Kiev est en pleine crise. Dans l’après-midi, on a appris l’éviction (sous la forme d’une démission) du secrétaire du Conseil national de sécurité et de défense, Andriy Parubiy, un néonazi notoire qui avait pourtant la confiance des « conseillers » américains présents sur place et de l’antenne de la CIA à Kiev.

Un homme qui en sait long sur l’affaire des faux snipers Berkut du Maidan à l’hiver dernier et dernièrement sur les circonstances du crash du Boeing de la Malaysia Airlines qui a coûté la vie à presque 300 personnes. C’est lui qui avait fait confisquer les enregistrements des vols du contrôle aérien ukrainien, et c’est aussi lui qui avait fait diffuser sur Internet, quelques heures après le crash, les enregistrements bidons de responsables indépendantistes revendiquant le tir de missile meurtrier. Parubiy évincé, la guerre ne s’arrête pas pour autant, même si la situation n’est pas au beau fixe pour le régime en place.

 

Kiev n’est pas en mesure de mener avec succès l’opération de répression lancée il y a bientôt cinq mois dans l’est du pays contre sa propre population, car le commandement opérationnel n’est pas en mesure de contrôler totalement toutes les formations engagées. A l’intérieur de l’armée ukrainienne, les principes de commandement et de coordination ont été violés à maintes reprises, quant aux paramilitaires de la garde nationale, ils obéissent soit à leurs protecteurs (Kolomoisky, Lyachko…), soit directement au ministère de l’Intérieur d’Arsen Avakov, soit encore à Andriy Parubiy. Et selon leurs engagements politiques, des rivalités entre ces irréguliers ne sont pas à exclure. Sur le terrain, la plupart des commandants d’unités perçoivent les ordres reçus comme des « recommandations » et ne tiennent pas compte de la coordination opérationnelle, pas plus qu’ils ne respectent la chaine de commandement, ni les consignes d’engagement. « L’armée refuse de mener des frappes d’artillerie sur les villes » et « ne démontre pas une activité suffisante dans le nettoyage et les purges » des localités « reconquises », lit-on dans un rapport interne du Conseil national de sécurité et de défense.

 

Le régime est dans une impasse : au lieu de rassembler ses forces et de les préparer à une offensive décisive, bien coordonnée et disposant suffisamment de réserves, Kiev est continuellement obligé de jeter dans la bataille des unités nouvellement créées, de chercher à boucher les trous et de perdre du temps et des moyens dans des offensives insensées. Cette fuite en avant ne peut être arrêtée dans les conditions actuelles, puisque les forces de Nouvelle Russie en profiteraient immédiatement pour mener à bien une contre offensive et mettre à mal les restes des unités ukrainiennes engagées, ce qui aurait des conséquences désastreuses pour la survie du régime. Mais en envoyant en première ligne un nombre croissant de troupes de plus en plus inférieures en nombre et en qualité, Kiev ne fait que prolonger une lente agonie de ce que fut autrefois l’Ukraine, car la junte n’a plus la capacité de mener la moindre offensive décisive.

 

La milice du Donbass, par manque cruel de moyens et d’effectifs, est confrontée à une situation militaire où elle ne peut pas contrôler entièrement un territoire encore relativement vaste et est obligée à la fois d’organiser des systèmes locaux défensifs focalisés sur des positions clés (villes, villages, hauteurs…), tout en étant constamment obligée de faire manœuvrer, avec de très faibles réserves, des unités tactiques d’intervention très mobiles pour repousser les attaques là où elles se présentent. C’est ainsi que l’on a pu voir, dans de petites vidéos, des allers et retours de groupes motorisés composés de quelques blindés d’infanterie, de quelques chars et de quelques pièces d’artillerie se déplacer çà et là dans la poche du Donbass ces dernières semaines, au fur et à mesure des tentatives de percée des forces de Kiev. Cette tactique, certes épuisante pour ces groupes de combat mobiles, est assez efficace : elle permet à la fois de frapper en jouant sur l’effet de surprise (ce qui explique en partie les revers de situation en faveur de la milice) et d’éviter les puissants tirs d’artillerie de l’adversaire et ses raids aériens.

 

 

 

Patrouille de paras de la 95e aéromobile près de Stakhanov,

dans la verte campagne du Donbass. Tout se passe bien, tout roule, quand tout à coup…

 

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Reddition dans le chaudron

 

438 soldats ukrainiens, dont 164 gardes frontières, ont demandé asile à la Fédération de Russie qui leur a ouvert un corridor humanitaire. Kiev a confirmé que ce sont les derniers débris de la 72e brigade d’infanterie motorisée qui se sont rendus. Compte tenu des pertes importantes de l’aviation militaire de transport de l’Ukraine, la livraison par parachutages de conteneurs de ravitaillement divers a été pratiquement réduite à zéro, et les rares avions qui ont pu réussir à percer les défenses antiaériennes de la milice ont été contraints de larguer leurs cargaisons d’une hauteur telle qu’une grande partie est tombée sur le territoire contrôlé par les forces de Nouvelle Russie. Cependant, même si 100% du ravitaillement avait pu être livré, il n’aurait toujours pas été suffisant pour les 4 ou 5 brigades qui étaient encerclées dans le chaudron, soumises à des tirs d’artillerie constants des forces du Donbass et à des assauts réguliers. Seule une offensive d’envergure sur la partie sud-est du chaudron, vers Saur-Mogila, mobilisant les moyens employés fin juillet sur Torez – Shahtarsk au sud de la poche du Donbass et sur Devaltseve au nord, auraient peut-être été en mesure de libérer ainsi les troupes prises au piège. Cette opération n’a pas eu lieu parce que les « conseillers » américains des forces de Kiev n’en voulaient pas, préférant se concentrer sur un savant plan d’encerclement de Donetsk par l’est qui finalement a été un échec cuisant.
La lenteur de la reddition tient au fait que des mercenaires polonais seraient présents parmi ces soldats encerclés, et Kiev, Washington, et encore plus Varsovie, craignent que cela entraîne un possible scandale international.

 

Exit Parubiy !

 

Alors que la junte « proeuropéenne » a été incapable de soutenir ses troupes encerclées et de leur fournir les moyens nécessaires pour sortir du piège dans lequel elle les avait envoyées, les services de répression du régime (SBU, Conseil national de défense et de sécurité…) font pression sur ces soldats en menaçant leurs familles. Une campagne de presse a même été lancée par le néonazi pro-américain (N.de K. :"néonazi pro-américain" !?!?!???! Ne devions-nous pas plutôt parler de de de "pseudo-faux-nationalistes aux ordres de la CIA" ? Voire, carrément "d'agents infiltrés" !?!) Andriy Parubiy (avant sa « démission »), afin de dénigrer ces soldats qui se rendent et pour dénoncer les manifestations d’opposition à la conscription forcée qui exclut de fait d’envoyer dans le Donbass les responsables de la junte et leurs proches. Mais la situation est à ce point alarmante à Kiev que même Parubiy, qui avait largement la confiance des « conseillers » américains et autres fonctionnaires d’une certaine « agence » de Langley, a été démissionné. Dans l’après midi, on apprenait en effet qu’il avait présenté sa démission « en raison de son désaccord avec la politique du Président Peter Porochenko », Un autre serviteur docile de la même « agence », Valentyn Nalyvaychenko, le patron de la police politique l’a aussitôt remplacé par son adjoint Yuriy Stets.

 

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Les régions de l’Ukraine touchées par les manifestations contre la conscription forcée

 

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Ce qui n’empêche pas l’Etat répressif de Kiev d’agir contre sa propre population, même celle qui lui est idéologiquement acquise : les peines de prison pleuvent contre ceux qui refusent d’être enrôlés de force pour aller se faire tuer pour le compte des oligarques et des européistes. A Ivano-Frankivsk, un homme vient prendre 5 mois de prison pour avoir refusé de participer aux massacres dans l’est du pays. D’autres condamnations vont suivre. Les prisons ont été vidées dernièrement des racailles qui garnissent désormais les rangs des unités paramilitaires (« Azov », « Donbass », « Kiiv », « Aydar », « Shaktarsk », « Dnepr »…), il y a donc de la place pour tous ceux qui refusent la politique « pro-européenne ». Et si cela ne suffit pas, on finira par envoyer les nervis de Praviy Sektor et d’ « Azov » tirer dans le tas, y compris en Galicie et dans le centre du pays (…)…

 

Une unité de Praviy Sektor éliminée à l’ouest de Donetsk

 

La bataille fait rage à l’ouest de Donetsk, bien au-delà de l’aéroport où une unité de mercenaires albanais est bloquée dans une dépendance. Krasnohorivka, à l’ouest de Donetsk est passé sous le contrôle des troupes ukrainiennes, mais la nuit dernière, une contre attaque de la milice a fait fuir les forces de Kiev.
Près du village de Zaporizhzhya, juste au nord d’Andriivka à environ 15 km à l’ouest de Donetsk, une compagnie de la garde nationale (« bataillon Dnepr ») aurait subi des pertes importantes. Elle a été attaquée de nuit par un commando de sabotage des forces du Donbass. Cette unité qui relève directement de Dmytro Yaroch, le « Führer » de Praviy Sektor et qui est financée par l’oligarque véreux Ihor Kolomoisky, n’est donc plus opérationnelle, d’autant que, selon nos sources, tous ceux qui ont été identifiés comme étant des « officiers » ont été promptement éliminés sans autre forme de procès. Si la milice respecte globalement les conventions internationales en matière de prisonniers de guerre, quand il s’agit de soldats des forces armées régulières, en revanche il en est tout autrement pour les paramilitaires (…)…

 

Le régime kievien est dans une situation si inconfortable qu’il en vient à commanditer des assassinats d’opposants politiques. Alexandre Prosselkov vient d’être assassiné de quatre balles tirées à bout portant près du bourg de Krasnodon, alors qu’il accompagnait un convoi civil d’aide humanitaire. La voiture avec le tireur a pris fuite. Le tueur a agi de manière précise et professionnelle, avec une couverture et une diversion. Prosselkov était un des resposnables du mouvement eurasiste opposé à la clique au pouvoir en Ukraine et à l’atlanto-mondialisation du continent européen.
 
Source / lire l'article en entier > http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/ukra...