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11/03/2015

Nettoyage ethnique à Mariupol / Les USA se préparent à étendre le conflit...

Ukraine/Donbass :

 

Les Américains se préparent à étendre le conflit

 

La situation sur la ligne de front du Donbass, dans l’ensemble, reste stable. Même si, à nouveau, il y a des violations du cessez-le feu, essentiellement dans la zone de l’aéroport de Donetsk. Au sud, l’est de Mariupol, et plus particulièrement sur Shirokino, le secteur est toujours sous tension extrême. Pendant ce temps, l’OTAN se prépare à un affrontement direct avec les forces de la Fédération de Russie. Plusieurs milliers de GI’s sont annoncés en renforts dans les pays baltes, d’autres troupes de pays membres de l’Alliance devraient les y rejoindre d’ici peu. La marche vers une guerre régionale avance d’un pas cadencé.

 

Le régime de Kiev n’entend pas respecter les principaux points des accords de Minsk. Aucun échange de prisonniers de guerre n’a pu être réalisé, jusqu’alors, de manière satisfaisante, les frappes de l’artillerie ukrainienne perdurent et montrent que le retrait des moyens lourds de la par des Ukrainiens n’est qu’une vue de l’esprit, comme le retrait de l’ensemble de ses forces de la ligne de contact.

Les forces de Nouvelle Russie viennent d’augmenter leurs capacités militaires en hommes, de 60 000 à 70 000 unités, en plus d’une réserve de 20 000 combattants. Les brigades des FAN se renforcent et se structurent, on s’entraîne aussi pour les combats du printemps qui arrive à grands pas. Car, n’en doutons pas : le plus dur reste encore à venir.

En face, Kiev continue d’accumuler des renforts sur des points clés comme Kramatorsk-Slaviansk, Volnovakha, Kostantinovka, Lisichansk-Severodonetsk et bien entendu Artemovsk. Sur cette dernière agglomération au niveau du front nord, on signale d’inquiétantes concentrations de forces ukrainiennes : il y a actuellement plus de 200 véhicules blindés, une batterie de 9 lanceurs Uragan et plusieurs batteries d’artillerie de 122 et de 152 mm.

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L’armée des États-Unis a commencé à déployer 3.000 soldats dans les pays baltes.

 

Près de 750 véhicules et équipements sont arrivés par bateau à Riga dans le cadre de ce déploiement de la 3e division d’infanterie américaine. Un premier détachement de 300 hommes est arrivé, mais au total 3.000 GI’s vont être dépêchés sur place dans les prochaines semaines.

Le déploiement doit durer environ 90 jours, dans un exercice multinational du 17 mai au 6 juin. Les équipements comprennent notamment des chars M1A2 Abrams, des véhicules de combat Bradley M2 et M3, et des Humvees, ainsi que des hélicoptères et une unité de reconnaissance du 1st Squadron du 91st Cavalry Regiment (173rd Airborne Brigade Combat Team).

Il s’agit en fait pour l’essentiel d’éléments de l’US Army qui étaient, il y a encore quelques mois, déployés en Afghanistan. Le retrait d’Afghanistan, comme nous le pressentions alors, était bien un moyen de redéployer des forces contre la Russie. Précédemment, des éléments américains de la 1st Cav. Div. (1st Brig. Combat Team) montés sur Strickers ont été déployés en Estonie, en compagnie de forces hollandaises et britanniques.

Le déploiement s’inscrit dans le cadre de l’opération Atlantic Resolve (Détermination atlantique), lancée par les Etats-Unis dans le cadre de l’OTAN pour prépositionner des forces à quelque 150 km de Saint-Pétersbourg.

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(...) Signalons en outre le déploiement très prochainement d’un bataillon de la 173rd Airborne Brigade Combat Team en Galicie pour la formation et l’encadrement des paramilitaires. L’équipement militaire que l’OTAN achemine en ce moment dans les pays baltes est susceptible d’être, dans les deux prochains mois, transféré à l’Ukraine.

 

 

Les Saxons britanniques (20 auraient été livrés pour le moment),

offerts si généreusement par la Perfide Albion au régime de Kiev, font déjà parler d’eux…

 

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Shirokino sous le feu

 

Outre quelques accrochages au nord-ouest de Lugansk, sur la zone de Donetsk et sur le nord-ouest de Gorlovka, toujours avec des tirs de l’artillerie ukrainienne, l’essentiel des affrontements se concentre encore à l’est de Mariupol, sur Shirokino.

Après des affrontements d’hier qui ont duré presque toute la journée et une partie de la nuit, l’intensité des combats semble s’être maintenue. On signalait dans la matinée des frappes sporadiques de mortiers de 120 sur le village.

(...) 

 

Suicides en série

 

Dans l’Ukraine pro-européenne et béhachélisée, on remarque, ces derniers temps, une surprenante augmentation des « suicides » chez les anciens partisans de Yanoukovitch.

Hier encore, le député Stanislav Melnik, du parti des Régions, a été retrouvé suicidé « de manière soudaine » à 53 ans, selon l’expression des médias kiéviens. C’est le sixième prétendu suicide en deux mois, les cinq autres étant :

26 janvier : Mykola Serhiyenko, ancien patron d’Ukrzaliznytsia, nommé par l’ex Premier ministre Azarov, « s’est tiré une balle avec un fusil »…

29 janvier : Oleksiy Kolesnyk, ex chef du gouvernement régional de Kharkov, « s’est pendu »…

25 février : Sergey Walter, ex maire de Melitopol (partid es Régions), « s’est pendu »…

26 février : Oleksandr Bordyuh, ex chef adjoint de la police de Melitopol, « s’est pendu »…

28 février : Mykhaylo Chechetov, vice-président du parti des Régions, « a sauté par la fenêtre de son appartement » (il devait y avoir pénurie de corde)…

A qui le tour ?

 

Jacques Frère, pour NationsPresse.info, le 10 mars 2015.

 

Pour lire l'article dans son intégralité, regarder les autres vidéos, etc..., cliquez sur : 

http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/ukraine-donbass-les-americains-se-preparent-a-etendre-le-conflit

 

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Ukraine/Donbass :

 

Intensification des combats à l’est de Mariupol

 

L’Union européenne n’est pas prête à renforcer les sanctions contre la Russie, le front occidental se lézarde. Pourtant Jean-Claude Juncker se verrait bien grand chef d’une armée européiste, à condition d’avoir le feu vert de Washington, ce qui n’est pas gagné. Sur place, le front semble se calmer quelque peu et une partie des armements lourds des forces de Kiev auraient, enfin, été éloignés de la ligne de feu. Mais pas partout, car le régime « proeuropéen » refuse clairement de retirer l’ensemble de ses batteries, comme l’y oblige l’accord de Minsk. A l’est de Mariupol, en revanche, l’intensité des combats ne baisse pas, elle aurait plutôt tendance à croître.

 

Comme les Etats-Unis, le Canada, les Etats baltes, la Pologne, le Royaume-Uni est en guerre contre la Russie, par Ukraine interposée. Le pays de Sa gracieuse majesté prévoit d’envoyer des équipements et du matériel militaire en Ukraine pour l’armée de Porochenko, d’un montant de £ 850 000. (Environ 1,3 million de dollars).

Parmi les fournitures militaires, on trouve 2.000 casques en kevlar, 150 systèmes de vision nocturne, 200 navigateurs GPS, 220 ordinateurs portables et 1.000 kits de première urgence.

(...) 

Hier, nous évoquions la forte probabilité d’une augmentation de l’intensification des combats à l’est de Mariupol, du fait de l’arrivée sur zone de renforts d’« Azov ». Ce matin, les médias kiéviens se plaignaient que les forces républicaines avaient attaqué à l’AGS-17 et au mortier des positions vers Shirokino. L’attaque aurait débuté vers 9h30, heure locale, contre des positions tenues par une compagnie du « bataillon Donbass ».

L’accrochage a été confirmé par l’ex commandant de « Donbass » Konstantin Grishin dit Semen Semenchenko. A 11h30, on signalait que le village était pilonné aux mortiers lourds de 120, plusieurs maisons étaient en feu. Dans la mesure où la petite agglomération est en secteur indépendantiste, il ne s’agit bien évidemment pas d’une attaque républicaine, mais bien d’une tentative d’infiltration ukrainienne. Les forces de Kiev cherchent à profiter de l’éloignement des batteries lourdes des FAN conformément aux accords de Minsk pour prendre l’avantage.

 

Vers 16h00 (heure locale), sur Shirokino, on notait encore plusieurs accrochages impliquant des paramilitaires de « Donbass » et des militaires ukrainiens contre les positions républicaines. Il y aurait eu des blessés du côté des forces de Kiev, mais aucun de « Donbass », semble-t-il. Un char lourd T-64BV aurait été engagé par les FAN pour repousser l’assaut.

En fait, ces accrochages interviennent au moment où une compagnie d’ « Azov » (et sans doute d’autres unités) monte en ligne afin de renforcer les positions kiéviennes à l’ouest de Shirokino. Les FAN ont utilisé des mini drones civils, au cours des dernières 24 heures, afin d’observer ces mouvements de troupes inquiétants sur l’ouest de Shirokino, vers Mirnoe, Volodarskoe, Nikolaevka, Grigorevka et Berdyanskoe. Selon le renseignement militaire républicain, un grand nombre de batteries d’artillerie ukrainiennes n’ont toujours pas été déplacées sur le secteur.

 

 

Des volontaires français sur le secteur de Shirokino –Novoazovsk,

aux côté des paysans et des mineurs du Donbass.

 

A la demande de la police politique, le SBU, intégralement contrôlée par la CIA, une centaine de médias russes vont être interdits en Ukraine. Dans ce pays soumis à l’arbitraire « proeuropéen », les libertés avancent…

 

Jacques Frère, pour NationsPresse.info, le 10 mars 2015.

 

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http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/ukraine-donbass-intensification-des-combats-a-lest-de-mariupol#more-239558

 

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Ukraine/Donbass :

 

Nettoyage ethnique à Mariupol,

tentative d’assassinat contre Mozgovoï. 

 

mozgovoi-300x196.jpgKiev profite de la trêve pour se renforcer militairement, pour repositionner des troupes, mais aussi pour mener des opérations de nettoyage ethnique dans les zones du Donbass contrôlées par ses unités de militaires et de paramilitaires. Ainsi, dans la grande ville portuaire de Mariupol sur la mer d’Azov, depuis plusieurs jours des opérations de ratissage et des rafles sont opérées par les paramilitaires néonazis et les forces spéciales de la police politique, l’ensemble étant encadré par des « contractors » occidentaux.

A quelques heures seulement d’avion de Paris, on épure ethniquement en toute impunité et avec la bénédiction de la « Communauté internationale », de l’ONU et de l’Union européenne. Et au nord du front du Donbass, on vient de tenter de tuer un des plus prestigieux commandants d’unité de combat : Alekseï Mozgovoï (photo ci-contre).

 

L’enquête sur l’assassinat de Boris Nemtsov avance. Au lendemain de l’arrestation, samedi 7 mars, de deux suspects, les services russes chargés de l’enquête ont annoncé qu’ils avaient maintenant interpellé au total cinq personnes. Parmi elles, Zaour Dadaïev, ancien commandant adjoint du bataillon tchétchène « Sever » arrêté en Ingouchie, et Goubachev, un employé d’une société privée de sécurité à Moscou. En outre, un homme tué dans une confrontation avec la police samedi soir à Grozny était aussi impliqué dans l’assassinat. La thèse de la filière tchétchène serait donc privilégiée par le FSB, la sécurité intérieure russe. Dadaïev, 32 ans, aurait reconnu les faits. Reste maintenant à connaître les commanditaires et ceux-là ne sont ni tchétchènes, ni russes…

 

 

Nettoyage ethnique à Mariupol

 

Affrontements à Shirokino depuis 24 heures. Comme nous l’annoncions précédemment, la remontée en ligne d’une partie du « régiment » (sic) néonazi « Azov » a été l’occasion pour la partie ukrainienne de retenter une percée sur le village, appuyé par l’artillerie et une section de chars lourds de l’armée ukrainienne. Les forces républicaines ont riposté, en envoyant notamment à leur tour leurs chars. Bilan de cet affrontement : un tué du côté de la compagnie affaiblie de « Donbass » qui est encore sur zone et plusieurs blessés.

 

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Vue satellite du village côtier de Shirokino : en rouge, les zones tenues par les FAN

 

[eng subs] Report from NAF forefront positions at Shirokino / Kazzura

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Sur Mariupol, Kiev a lancé depuis plusieurs jours une opération de purification ethnique. Au moins une compagnie d’ « Azov » et 300 spetsnaz du SBU (unité « Sokyl » -photo-) ont été engagés dans cette opération de ratissage des quartiers résidentiels où plus de 100 personnes ont été arrêtées sans le moindre motif et sont désormais retenues en otages. L’ensemble de cette opération étant encadré et coordonné par des « contractors » occidentaux et autres « conseillers » anglophones.

La secrétaire d’Etat de la « politique d’information » de Kiev, Tatyana Popova, a lancé un «projet pilote de l’administration civile et militaire» dans la ville, alors que la « loi sur les administrations civiles et militaires» vient à peine d’être promulguée par le maître de Kiev, Petro Porochenko, le 26 février.
Il s’agit pour le moment de trouver tous les éventuels opposants à la politique de la junte, de les éliminer, puis de s’en prendre progressivement aux russophones et aux chrétiens orthodoxes du patriarcat de Moscou, soit plus des trois quarts d’une population qui comptait avant-guerre un peu plus de 460.000 âmes. Une fois « évacués », ces civils, qualifiés de « sous-hommes » par le régime, seront bien vite remplacés par de « bons » Ukrainiens, comprendre : des Galiciens et autres Polonais russifiés.

 

Provocations et maraudages

 

Les forces de Kiev continuent leurs provocations contre les représentants de la mission de l’OSCE dans le Donbass. Aujourd’hui, à un point de contrôle près de Volnovakha (sud de Donetsk), un convoi d’observateurs a été bloqué et empêché de se rendre en zone contrôlée par les FAN, à Elenovka, au prétexte qu’il y avait des affrontements dans cette localité, ce qui était faux. C’est la quatrième fois en trois jours, que les forces ukrainiennes empêchent les fonctionnaires internationaux de faire leur travail quand ils ne leur tirent pas dessus au canon de 23 mm ou au mortier de 120 comme sur l’aéroport de Donetsk. Jusqu’à présent, l’OSCE n’a jamais mis en garde Kiev contre ces agissements qui sont contraire au droit international.

En 1998-1999 au Kosovo, la mission de l’OSCE servait à camoufler des agents des services de renseignements de pays membres de l’OTAN et était menée par un agent de la CIA.

 

 

Pillage et maraudage des forces de Kiev révélés par le journaliste ukrainien Anatoliy Shariy

 

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Il ne reste quasiment plus rien qui puisse tenir debout du « bataillon Tcherkassy» de la garde nationale et de la 17e brigade de chars de l’armée ukrainienne : les médias ukrainiens ont rapporté que samedi 7 mars ce qui reste encore valide du « bataillon » de Tcherkassy de retour du Donbass après être passé par Volnovakha puis par Avdeevka, tenait dans seulement deux bus et deux UAZ (photo ci-dessus). Et dans la nuit du 6 au 7 mars à Krivoï Rog, ce qui a réussi à sortir debout du chaudron de Debaltsevo pour la 17e brigade se résumait à environ une cinquantaine de soldats, plus une colonne de camions. Tout le reste est à l’hôpital ou au cimetière.

 

Tentative d’assassinat contre Alekseï Mozgovoï

 

 

Alexei Mozgovoi interview about assassination attempt on him, 08/03/2015.

"I'm not going to yield to any provocations" / Eng subs by Kazzura

 

 

07/03/15 ,an attempt to blow up Alexei's car was made at the Mikhailovka checkpoint.

Luckily he only suffered light injuries.

 

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Le 7 mars, vers 17h00 (heure locale), de retour de Lugansk près du point de contrôle de Mikhailovka, trois engins explosifs en bordure de route (peut-être des mines MON) ont explosé au passage du véhicule dans lequel Alekseï Mozgovoï, le commandant de la brigade « Prizrak » et ses deux accompagnateurs se trouvaient. Tous trois ont été blessés, Mozgovoï a eu l’oreille arrachée. En état de choc, il a été brièvement hospitalisé.

Mozgovoï est un des rares commandants d’unité opérationnelle qui tente de maintenir sa brigade intacte et relativement indépendante face aux restructurations des forces de Nouvelle Russie qui, en raison de la mise en place progressive d’un commandement intégré commun aux forces des Républiques de Lugansk et de Donetsk, entendent gommer les particularismes de certains corps historiques de la Nouvelle Russie.

Il est intéressant de constater, dans les vidéos ci-dessus, que Mozgovoï semble réticent à désigner ceux qui seraient à l’origine de cette tentative d’assassinat. Il est possible qu’il s’agisse d’éléments infiltrés de Kiev, comme certaines sources ukrainiennes le laissent penser, mais aussi que cet épisode tragique s’inscrive dans la sourde lutte de pouvoir qui a cours dans le Donbass au cœur des réseaux pro-russes et indépendantistes, comme ce fut le cas pour l’élimination d’Aleksandr Bednov dit Batman et d’Evgeny Ishchenko, le maire de Pervomaïsk.

(...) 

 

Jacques Frère, pour NationsPresse.info, le 10 mars 2015.

 

Pour lire l'article dans son intégralité, regarder les autres vidéos, etc..., cliquez sur : http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/ukraine-donbass-nettoyage-ethnique-a-mariupol-tentative-dassassinat-contre-mozgovoi

 

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Mise à jour du 10 mars 2015 :

 

Investigation of assassination attempt on Alexei Mozgovoi.

 

Traduction & eng subs by Kazzura

 

 

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DPR DM sitrep 10/03/15

 

 

 

06/10/2014

Novorossia : Donetsk, l’aéroport international aux mains des troupes indépendantistes.

Ukraine / Donbass :

Kiev dans l’attente de contre-attaquer,

d’autres massacres découverts.

 

Un article originellement paru sur NationsPresse.info, le 05 octobre 2014.

> http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/ukraine-donbass-kiev-dans-lattente-de-contre-attaquer-dautres-massacres-decouverts

 

BTR-4K.jpg Un BTR-4K de la garde nationale, capturé par la Brigade « Vostok » et réemployé !

 

 

L’abcès purulent qu’était devenu au fil des mois l’aéroport international occupé par les forces ukrainiennes, ce qui leur permettait d’ajuster leurs tirs d’artillerie contre l’agglomération de Donetsk, est enfin aux mains des troupes indépendantistes. Mais le prix à payer a été élevé : des dizaines de tués du côté des FAN, des centaines de blessés, et des combats sporadiques se poursuivent encore aux abords Nord et Sud-Ouest du site. Après cette nouvelle défaite, Kiev a donné l’ordre de renforcer encore tant et plus deux points de résistance importants sur le front du Donbass : le saillant de Delbatseve au Nord et Mariupol au Sud. L’automne risque bien d’être aussi chaud que l’été.

La première chose que l’on remarque depuis la reprise de la zone de l’aéroport de Donetsk, c’est l’absence totale d’action offensive de la part de Kiev, alors que des renforts sont présents en nombre au Nord et à l’Ouest de ce secteur. Une compagnie du 3e régiment des forces spéciales est même arrivée d’urgence de Kirovograd au centre du pays.

 

Kiev sur la défensive

Les Ukrainiens ont échelonné leur dispositif en profondeur, afin de pouvoir riposter à une éventuelle poussée des forces républicaines après la bataille de l’aéroport. Un premier groupe de combat interarmes se trouve à l’Ouest de Donetsk et au Sud-Ouest de l’aéroport vers Marinka – Pisky, un autre plus au Nord se situe dans la partie la plus à l’Ouest d’Avdiivka. En tout, ce seraient près de 10.000 combattants, avec des blindés divers, des chars lourds et de l’artillerie en nombre qui attendraient une éventuelle attaque massive des FAN.

Face à eux, outre la brigade « Motorola » qui continue de nettoyer l’aéroport, on trouve la brigade « Kalmius » et la brigade « Vostok », appuyées par une unité d’artillerie mécanisée indépendante. Hier, les combats ont détruit ou endommagé jusqu’à 20 chars et blindés divers ukrainiens, et même 5 lanceurs Uragan, et ont tué et blessé des dizaines de soldats et gardes nationaux. Hier soir et encore aujourd’hui, les forces ukrainiennes ont riposté en pilonnant certains quartiers résidentiels de Donetsk avec des obus au phosphore (vidéo ci-dessous).

 

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Le régime « proeuropéen » a classé « secret défense » la comptabilité de ses pertes, tant en hommes qu’en matériels, de même que celle des victimes civiles, depuis le début de l’opération dite « antiterroriste » menée contre les populations du Donbass à partir du printemps dernier. C’est ce qu’à annoncé un porte-parole du régime le 1er octobre, alors que plusieurs sources, de chefs paramilitaires d’extrême droite comme Semenchenko ou Lyachko notamment, de journalistes ukrainiens et de témoins, font état de milliers de tués dans les rangs des forces de Kiev, notamment durant la contre-offensive indépendantiste de l’été dernier (par exemple dans la poche d’Ilovaisk, il y aurait eu de 800 à 1.000 tués).

Une information qui confirme ce que nous savons déjà : la situation géostratégique n’est pas bonne pour la junte.

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La situation hier au soir

Une unité cosaque ukrainienne de la garde nationale, le 11ème « bataillon » de reconnaissance territoriale « Kyivan Rus », est arrivée dans le réduit fortifié de Debaltseve, à l’Est sur le bourg de Chormukhyne, afin d’y mener des opérations de renseignement. Le commandement opérationnel ukrainien continue de renforcer son dispositif dans ce saillant afin de pouvoir l’employer le moment venu, lors d’une attaque planifiée.

Même chose plus au Sud à Mariupol où la ville ressemble à un camp retranché et où la loi martiale s’y applique. On enregistre depuis 72 heures une augmentation substantielle des moyens d’artillerie et de génie défensif.

 

Marioupol_Sacsdesable.jpgAutour de Mariupol, les forces ukrainiennes renforcent leurs positions :

le port est un véritable camp retranché maintenant et la population est mise à contribution

pour édifier des fortifications : ceux qui refuseraient, disparaitraient…

 

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Kiev aveugle et sourd

 

Valentyn-bandera.jpgValentyn Nalyvaichenko devant un fanion à l’effigie de Stepan Bandera, extrémiste galicien russophobe, qui collabora avec l’Allemagne hitlérienne et émargea même sur les listes des auxiliaires du SD-Ausland de Walter Schellenberg (service de renseignement à l’étranger des SS), avant que son organisation des nationalistes ukrainiens (OUN-B) passe sous la coupe de l’Abwehr de l’amiral Canaris.

 

Le commandement opérationnel de Kiev a un sérieux problème en matière de renseignement, ce qui l’handicape gravement depuis le début des opérations de répression et cela en dépit de l’assistance technique de la CIA dont il bénéficie : en effet, 30% des forces spéciales du SBU « Alpha » ont fait défection et se battent maintenant du côté des forces républicaines (dont l’ex chef du groupe « Alpha » de Donetsk qui commande actuellement la brigade « Vostok ») ; et plus de 90% des employés du SBU ont été remplacés par des novices, depuis le coup d’Etat du Maidan et la prise de fonctions de Valentyn Nalyvaichenko, un proche de l’Administration US (source).


Et cet incapable justifie ses choix ubuesques par une volonté d’adéquation entre ses fonctionnaires et les lois répressives contre l’opposition et les populations du Donbass décidées dès février dernier par la junte, sans pour autant se donner les moyens de faire face à une contestation armée pourtant bien prévisible. Force est de constater que, depuis fin février, le SBU a été en dessous de tout : il n’a pas été en mesure d’anticiper le retour de la Crimée dans le giron russe, ni le niveau de contestation de la politique russophobe de Kiev au sein de l’opinion des populations des régions de Lugansk et de Donetsk, ni les capacités d’organisation et de résistance des milices, encore moins leurs aptitudes opérationnelles et logistiques, jusqu’à la catastrophe de la contre-offensive d’août dernier où, la encore, le SBU n’a rien vu venir.

Protégé par ses amis américains, Nalivaychenko n’aura pas droit, à son tour, à la « lustration ». Le régime préfèrera maintenir à la tête de sa police politique un incompétent arrogant, plutôt que d’affronter le courroux de Washington. Car Nalivaychenko ne sait faire qu’une chose, hormis les assassinats d’opposants : de la désinformation, manipuler et fabriquer des faux, comme lors de l’affaire du crash du Boeing de la Malaysia Airlines (fausses interceptions de conversations de chefs indépendantistes, images photoshopées, etc.). C’est sans doute ce pourquoi la CIA le juge encore utile… Les fautes stratégiques hallucinantes commises, à défaut de renseignement fiable, par le commandement de l’opération « antiterroriste » sont donc destinées à se renouveler très rapidement.

 

« Guerre ethnique » pour angliciser l’Ukraine

Le potentat ukrainien, Petro Porochenko, a proposé vendredi de faire de l’anglais la deuxième langue « obligatoire » dans les écoles ukrainiennes à la place du russe, à l’occasion d’un discours à l’Université de Lviv, bastion galicien des extrémistes néobandéristes et autres néonazis. Il a cité à titre d’exemple Singapour, où le gouvernement a imposé dans les années 1950 l’anglais comme deuxième langue officielle. Autant dire qu’il fut applaudi chaudement : Svoboda et Praviy Sektor agissant comme des chevaux de Troie de l’impérialisme de la sous-culture anglo-saxonne dans cette région d’Europe centrale. En mars, juste après le coup d’Etat « proeuropéen », le régime putschiste avait prohibé l’usage de la langue et de la culture russes sur l’ensemble du territoire ukrainien, ce qui avait déclenché des velléités séparatistes en Crimée et dans le Donbass. Dernièrement, Porochenko a fait adopter une législation assouplissant légèrement cette interdiction.

 

Il s’agit in fine de mesures destinées à corrompre l’identité ukrainienne, avec l’assentiment de ceux qui entendent massacrer leurs compatriotes russophones au nom d’une « guerre ethnique » (dixit Iryna Farion de Svoboda) soi-disant pour préserver de cette identité mythifiée.

On remarquera aussi que tous ceux qui défendent les sacro-saints principes du respect des minorités linguistiques et identitaires, et notamment la Charte des langues régionales, approuvent un régime qui a retiré tout statut officiel à la langue russe, au bénéfice de l’ukrainien qui en est très proche mais qui demeure une autre langue, et cela alors même que le russe est parlé par presque toute la population et qu’il est l’expression linguistique unique d’un bon tiers des individus de ce pays. Mais cela ne les gêne nullement dès lors que la victime est la minorité russophone de l’Ukraine… Une minorité russophone considérée officiellement par le régime en place comme des « sous-hommes », selon l’expression du Premier ministre Arseny Yatseniuk.

 

 

 

Vers Bilorichenskyi, un village qui se situe à plus de 10 km au Sud-Ouest de Lugansk, les restes d’une femme et d’un adolescent (la mère et son fils ?) ont été retrouvés par les habitants, gisant dans un fossé. Les chiens errants ont sérieusement endommagé les cadavres. Ils semblent avoir eu les mains liées derrière le dos et leurs crânes sont percés d’un trou caractéristique d’une blessure par balle derrière l’oreille. Ce secteur, durant de longues semaines, avait été occupé par le « bataillon Aydar » de la garde nationale, lié à Svoboda, et par des éléments de la 1re brigade blindée. Attention, images très dures !

 

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La politique génocidaire du régime de Kiev n’a pas fini de livrer ses horreurs après le départ forcé de nombre d’unités répressives dans la poche du Donbass : à Nyzhnya Krynka encore, bourg à l’Est de Donetsk, on a retrouvé un autre charnier. Les premières exhumations de corps des victimes font apparaître les dépouilles de cinq hommes, abattus sur les postes de contrôle des forces ukrainiennes, et simplement jetés dans une fosse préalablement creusée. Le secteur était tenu par une compagnie de parachutistes de la 25e brigade, il ya environ 2 semaines, et par des paramilitaires du 41e « bataillon » de la garde nationale.

On en apprendra sans doute plus d’ici peu sur le massacre du 30 mai, à Dobropillya à une dizaine de kilomètres au Nord de Krasnoarmiisk, quand la 2e compagnie du « bataillon Dnepr-1 » a « nettoyé » 37 civils dont 19 d’entre eux étaient des juifs… 

(N.de K : Une sacrée "bavure" pour un bataillon financés par un milliardaire sioniste !!! Du genre de celles qui font très nettement chuter la cote de popularité de "Benya" Kolomoisky à Tel-Aviv ! M'est avis qu'ils ne vont pas/plus tarder à le lâcher !?! ).   

Un échange de courriels le 7 septembre dernier, interceptés entre 10h21 et 11h20, entre Boris Filatov, le bras droit de Kolomoisky à Dniepropetrovsk (le financier du « bataillon Dnepr ») et Oleg Pankevich, un des responsable de Svoboda pour les « relations extérieures » du parti, député et (apparemment) superviseur officieux du financement de certaines unités de paramilitaires, en dit long sur ce crime.

 

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Trafics d’organes confirmés

 

Après les bombardements massifs et aveugles contre les populations et les villes, puis les massacres de masse, les exécutions sommaires de prisonniers et d’otages, voilà que le summum de l’horreur se confirme… comme au Kosovo. Les rumeurs concernant de possibles prélèvements d’organes humains de la part d’entités dépendantes du régime de Kiev sont désormais une réalité : des corps dépourvus organes ont été découverts dans les charniers du Donbass. L’information a été confirmée par des observateurs de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) en Ukraine. Une commission spéciale avec la participation d’experts internationaux doit être créée pour enquêter sur les causes et les circonstances de ces crimes. Madina Djarboussynova, déléguée de l’OSCE pour la lutte contre le trafic d’êtres humains, a authentifié cette information à la télévision ukrainienne. Elle a déclaré que la situation demandait une enquête soigneuse avec la participation d’experts internationaux. Selon Alexandre Karassev, expert de l’Institut du slavisme de l’Académie des sciences de Russie, les représentants de l’organisation n’excluent des « transplantations clandestines » en Ukraine. Ce n’est pas le premier scandale lié au trafic d’organes humains. En été, alors que l’opération répressive battait son plein, des corps sans organes avaient été découverts pendant l’enterrement de soldats ukrainiens tués dans l’Est (source).

 

Ces crimes supposés (Note de K. : m'est avis qu'ils sont tout sauf "supposés", au vu et à l'écoute de certaines conversations !!!) semblent désormais sérieusement gêner Washington : l'organisation Human Rights Watch (HRW), réputée proche des réseaux liés à l'administration US, a appelé à une « enquête immédiate » sur les corps des civils retrouvés dans les fosses communes dans la région de Donetsk, a indiqué le 1er octobre sa directrice adjointe en Europe Rachel Denber.

On retrouve la même attitude du côté d’Amnesty international qui dénonçait en septembre des crimes commis par les unités d’extrême droite de la garde nationale liées à Svoboda et Secteur droit (« Aydar », « Azov »…) comparables à ceux commis par Daech en Irak et en Syrie (« ISIS style war crimes »). Mais il est vrai qu’entre Svoboda et les jihadistes salafistes de Daech, il y a un lien qui passe par Washington et McCain…

 

Pour que ce type d’ONG en vienne à mentionner ces atrocités commises contre le peuple du Donbass de la part d’unités idéologiques soutenues ouvertement par le régime de Kiev , c’est que cela doit être très grave. Un revirement qui n’augure rien de bon pour la dictature imposée de force à l’hiver dernier qui, jusqu’alors, bénéficiait de tous les soutiens possibles et imaginables en Occident, y compris celui des ONG humanitaires stipendiées.
 
Jacques Frère
 
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Fosses communes.JPG
Des fosses communes emplies de cadavres vidés de leurs organes !

12/08/2014

Ukraine / Donbass : du 08 au 11 août...

Donbass : 08 août - 11 août

 

Via : NationsPresse.info & Realpolitik.tv 

 

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11 août

 

Kiev tente toujours d’encercler Donetsk

 

Ce soir, il semblerait qu’un accord soit sur le point d’être conclu afin qu’un convoi humanitaire, associant la Russie et le CICR, puisse gagner le Donbass assiégé par les forces de Kiev et dont la situation humanitaire est catastrophique. Sur le plan opérationnel, l’armée ukrainienne tente toujours d’encercler Donetsk, malgré ses pertes énormes, tout en concentrant ses tirs sur les populations et les infrastructures de la grande ville du Donbass, malgré les promesses de Porochenko, il y a un mois, de ne pas le faire. Pour les forces de Nouvelle Russie, la situation n’est ni alarmante, ni réjouissante : il faut tenir, coûte que coûte, car le temps joue pour les indépendantistes.

 

Dans l’Ukraine « proeuropéenne » les libertés fondamentales ne sont plus qu’un lointain souvenir. Le sort du reporter photographe de l’agence Rossiya Segodnya, Andreï Stenine, qui travaillait dans l’est du pays, et qui ne donne plus aucun signe de vie depuis le 5 août, est édifiant à ce sujet. Il serait entre les griffes du SBU, peut-être confié à un groupe de Praviy Sektor… Il est aussi possible qu’il soit mort. Ce qui ne serait pas étonnant dans ce pays devenu en quelques mois ce qu’il faut bien désigner par le néologisme de Banderistan. Et la vidéo ci-dessous montrant les méthodes assez nauséeuses d’une élue de Svoboda dans une école maternelle auprès de très jeunes enfants, en dit long sur l’état d’esprit déplorable qui secoue l’Ukraine. Souhaitons, pour ce pays, que la majorité de ses citoyens réagissent enfin sainement et dénoncent cette dérive inquiétante qui ne peut mener l’Ukraine que dans un gouffre sans fond.

 

 

 

Iryna Farion, députée de Svoboda, celle qui applaudissait sur Facebook quand Praviy Sektor et l’UNA-UNSO assassinaient les opposants à Odessa (« Bravo Odessa, que les démons brûlent en enfer ! »), celle-là même qui veut envoyer dans des camps de rééducation la moitié de la population de l’Ukraine, vient dans les écoles maternelles y faire de la discrimination raciale. S’en prendre à des enfants est particulièrement immonde.

Il est beau le Banderistan « proeuropéen »… Cette Galicienne aux origines douteuses a été formée dans sa jeunesse dans les rangs du Komsomol, les jeunesses communistes, comme Oleh Tyanibok, le chef de Svoboda. Ceci expliquant sans doute ses outrances continuelles.

 

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(…) Lire l’intégralité de l’article ici : http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/ukraine-donbass-kiev-tente-toujours-dencercler-donetsk

 

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Des Javelin comme aide humanitaire de Washington

 

Dans la région de Kharkov, une colonne de ravitaillement de l’armée passant par Izyum, qui transportait des munitions à destination de la 1re brigade de chars, qui est positionnée au nord de Lugansk, a été attaquée. Quatre camions chargés ont explosé. Le cinquième camion a été capturé par des miliciens : il contenait des obus de 125 mm pour les chars et des lots de systèmes antichars américains FGM-148 Javelin.

Il est possible que ces missiles antichars aient été amenés sur le sol ukrainien dans le dernier C-17 Globemaster III qui a atterri la semaine dernière à Kharkov. Information à confirmer, tout de même.

 

Tchétchènes dans l'armée ukrainienne.jpg

Pour ceux qui agitent la peur tchétchène dans les rangs indépendantistes, en voici qui ont rejoints le camp ukrainien. Il est vrai que, parmi les paramilitaires de Praviy Sektor et autres Svoboda, un certain nombre d’entre eux ont été des volontaires du côté des islamistes lors des deux guerres de Tchétchénie.

 

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Mais il en faudra sans doute plus pour remotiver une bonne partie de l’armée ukrainienne. Ainsi, après le développement du mouvement de contestation de la conscription forcée, voilà que ce sont les troupes régulières qui protestent. Après 53 jours au feu, et une bonne partie dans le chaudron, les soldats de la 24e brigade mécanisée ont refusé de retourner sous 10 jours en première ligne. Des éléments du 2e bataillon sont en train de négocier, à la gare de Zaporizhzhye, avec le commandement militaire sur leur retour à l’avant.

Dans la région de Kharkov, les réservistes n’ont été que 20% à répondre au rappel. Partout la colère gronde en raison des conditions d’engagement des troupes dans le Donbass. Aussi, pour préserver une partie des effectifs, le commandement ukrainien mise sur l’artillerie.
Donetsk a encore connu une nuit entière et une journée sous les obus et les salves de roquettes.
Les batteries d’artillerie de Kiev visent non seulement les zones urbaines, l’ensemble des infrastructures, les écoles, les hôpitaux, mais aussi les lieux de culte, surtout si ces derniers ne sont pas en adéquation avec le programme politique de la junte. Le patriarcat de Moscou déplore les « tirs aveugles » contre les églises : une église en bois a été complètement détruite par les flammes à la suite d’un bombardement de l’armée ukrainienne à Gorlivka. La veille, l’armée ukrainienne avait également touché l’église de l’Icône de la Mère de Dieu dans le centre de Lugansk. L’éradication de la chrétienté orthodoxe du patriarcat de Moscou fait partie du programme de Svoboda et est en grande partie appliqué par le gouvernement de Kiev qui a mis en place, dès mars, des mesures discriminantes à l’encontre de ces chrétiens. Plusieurs lieux de culte ont même été pris d’assaut et endommagés par les nervis de Svoboda et de Praviy Sektor.

Lors des derniers pilonnages, plus de 100 prisonniers se sont évadés d’une prison de haute sécurité de la ville de Donetsk après avoir été la cible de tirs d’artillerie, laissant au moins un mort et 18 blessés. Dans la soirée du 10 août, 106 prisonniers se sont ainsi échappés, mais ce matin certains d’entre eux sont rentrés…

Du côté de la résistance, depuis la semaine dernière, on note une nette intensification des actions de guérilla dans les territoires sous contrôle des forces de Kiev. Un regain d’activité partisane est ainsi observée dans les régions de Kharkov et de Zaporizhzhye, de même que vers Mariupol et à Slaviansk et Kramatorsk. Il s’agit de porter atteinte à la logistique des forces ukrainiennes et de démontrer à Kiev que le conflit ne se déroule pas seulement dans la poche du Donbass.

Et pendant ce temps, les obus ukrainiens continuent de s’abattre régulièrement sur le territoire russe…

 

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10 août > http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/ukraine-donbass-situation-humanitaire-alarmante-kiev-une-nouvelle-fois-dans-une-impasse 

 

9 août > http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/ukraine-donbass-nouvel-echec-de-loffensive-kievienne-un-cessez-le-feu-en-discussion

 

 

 

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8 août 

 

Kiev part à la dérive, l’OTAN s’affole

 

Miliciens_Donbass_Icone.jpg

Les combattants indépendantistes ne s’agenouillent que devant Dieu et sa Sainte Mère et personne d’autre. Surtout pas devant ceux qui sont venus sur leurs terres pour tout détruire et qui se battent pour les oligarques et les mondialistes.

 

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Il aura fallu plus de deux longs mois pour que les forces de Kiev parviennent à faire sortir, à pied et dans la confusion la plus totale, à peine un millier de ses soldats et gardes frontières (avec aussi quelques contractors occidentaux, polonais notamment, et des gardes nationaux), laissant sur place tout leur matériel lourd qui s’est très vite retrouvé un nouveau propriétaire qui saura en faire bon usage. 5 à 6.000 hommes, 4 brigades de l’armée, une brigade de gardes frontières et des éléments de la garde nationale ont ainsi été laminés dans ce qu’il faut bien appeler un Stalingrad ukrainien. Kiev persiste à pilonner Lugansk et maintenant surtout Donetsk pour les transformer en « paysage lunaire » (selon les vœux de Svoboda), à défaut de pouvoir venir à bout des forces de Nouvelle Russie. Et l’OTAN s’affole. L’aide en sous-main ne semble plus suffire pour colmater des trous qui sont devenus des gouffres dans le dispositif offensif kievien. Et les C-17 Globemaster, comme celui qui vient d’atterrir aujourd’hui à Kharkov, ne suffisent plus pour apporter les millions de dollars de fret démocratique très particulier destiné à réprimer dans l’Est du pays les populations récalcitrantes qui en sont venues à prendre les armes pour se défendre. Mais que fera l’OTAN contre les mécontents qui, déjà, s’amoncèlent une nouvelle fois sur le Maidan ?

 

Carte_07-août_12023_original.jpg

 La situation le 7 août au soir ( Cliquez sur la carte pour l'agrandir )

 

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L’armée ukrainienne et l’ensemble des forces répressives sont en total délitement. C’est ce qui ressort de ces dernières semaines d’affrontements, qui ont vues pas moins de 4 brigades de l’armée et des unités de gardes frontières être totalement annihilées aux portes de la Russie, encerclées dans un chaudron dans lequel le commandement des opérations les y avaient poussées de façon bien stupide. Igor Strelkov avait réussi à sauver 80 à 90% de son potentiel militaire (hommes, blindés, véhicules et armements), en une matinée, par une sortie audacieuse de l’encerclement de Slaviansk-Kramatorsk. A Kiev, on est incapable de faire la même chose, en dépit des moyens considérables alloués par l’Oncle Sam et des « conseillers » militaires US qui pullulent dans les états-majors de l’Ukraine « proeuropéenne »…

Par manque de matériel de guerre, et à cause des pertes énormes, Kiev en est à ressortir des vieux engins placés sous « cocons » depuis des lustres, comme les antiques BTR-60PB, afin de remplacer les BTR-80 et les tous nouveaux BTR-3 et 4 endommagés ou détruits dans les combats. Et par manque de troupes, les soldats de la 72e brigade qui s’étaient rendus en Russie, avant de revenir en Ukraine, ont à peine eu le temps de se changer : ils sont désormais tous envoyés en première ligne ! Kiev leur avait pourtant promis une semaine pour se requinquer…

Résultat : ce soir, l’OTAN se dit prête à renforcer son « assistance » à l’Ukraine face à l’« agression » russe. Un moyen pour, une fois de plus, chercher à ce que Moscou intervienne militairement dans le Donbass ; ce qui entrainerait une réaction en chaîne des pays membres de l’OTAN et pousserait ainsi Washington à entrer en guerre et sauver un régime dont l’idéologie n’a rien de démocratique.

 

La vérité, c’est le mensonge

 

Un groupe d’élus de la Verkhovna Rada, appelé «Pour la paix et la sécurité», a annoncé que 10.000 personnes au total auraient été tuées depuis le début de l’opération dite « antiterroriste » contre les populations des régions de Lugansk et de Donetsk. Ils ne sont pas russes, ni agents du SVR ou autre GRU, ce ne sont pas les « séparatistes », ils sont Ukrainiens et élus du peuple. Ils s’appuient sur des sources officielles et des documents qui émanent d’organismes d’Etat. Ils affirment que lors des deux premières semaines de juillet, quelque 2.500 militaires auraient été tués et plus de 5.000 blessés. La confirmation de ces chiffres permettrait enfin de démontrer publiquement que le pouvoir en place camoufle ses pertes délibérément, tout comme il tente de cacher les conséquences désastreuses de son opération de répression, et que l’armée ukrainienne est dans un état de délitement avancé. Un régime qui s’accroche désespérément aux mensonges qui sont à la base de son existence et de la légitimité.

 

Comme la théorie du Boeing abattu par un missile Buk indépendantiste ne semble pas avoir les effets escomptés, Kiev propose une nouvelle version du crash de l’appareil de la Malaysia Airlines. Le chef du service de sécurité de l’Ukraine (SBU), le très américanophile Valentyn Nalivaïtchenko, a déclaré hier que la Russie voulait abattre un avion de la compagnie aérienne russe Aeroflot « pour justifier l’invasion » de l’Ukraine, mais avait détruit par erreur le Boeing 777. Nalivaïtchenko n’a pour le moment pas mis en ligne sur Internet des enregistrements audio de Poutine donnant directement l’ordre au pilote de l’avion russe d’abattre le Boeing, afin que l’ensemble de la presse occidentale, Le Monde en tête, puisse nourrir avec suffisance leurs articles vengeurs. Mais cela ne saurait tarder. Une version qui intervient justement au moment où la théorie du Boeing abattu par un chasseur Sukhoi prend de l’intérêt, aux dépends de la version du Buk-M1. La suite, à la prochaine version de Kiev…

 

Lire l'intégralité de l'article > http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/ukraine-donbass-kiev-part-a-la-derive-lotan-saffole

 

 

 

La brutalité, l’arbitraire et la barbarie au quotidien dans les zones « libérées » : ici, un détachement du « bataillon Dnepr », le même qui est chargé de mâter les émeutiers du Maidan, à l’œuvre dans une bourgade du Donbass. Comme lors de la Terreur sous la Révolution française, l’individu interpellé violemment est «suspect d’être suspect»… L’homme, kidnappé sur cette vidéo, serait maintenant décédé.

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Le député radical « proeuropéen » Oleg Lyachko, désormais célèbre pour sa façon particulière de mettre en scène les séances de tortures qu’il pratique sur les opposants, venu encourager les paramilitaires de « Shakhtarsk » qui est sous son contrôle, dans la région de Donetsk. Il leur raconte comment il aurait menacé le maire de Mariupol, un « traitre », un « salaud » qui a porté le ruban de St-Georges, avec un revolver sur la tempe pour le faire parler. Hilarité générale. « Vous êtes les futurs policiers, juges et procureurs ! », proclame-t-il. Applaudissements…

 

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République bananière d’Ukraine / Saison 3 :

L’empire du mensonge

 

Par Xavier Moreau, analyste géopolitique spécialiste de la Russie et de l’Europe centrale.

 

Situation sur le terrain

 

Pour le détail de la situation, nous recommandons les analyses de Jacques Frère, parfaitement documentées et précises. Nous retiendrons de ces 15 derniers jours d’affrontements les éléments suivants :

 

- L’armée ukrainienne a lancé une offensive immédiatement après de la chute du Boeing malaysien en en profitant pour faire un carnage à Lougansk, le jour suivant.

- L’armée ukrainienne a obtenu d’excellents résultats en matière de destruction des civils et des infrastructures avec l’objectif, désormais évident, de transformer Lougansk puis Donetsk en Slaviansk géant. Les villes se trouvent privées, tout ou partie, d’électricité, d’eau, de nourriture et de médicaments. En ce sens l’offensive de Kiev est un succès.

 

- En revanche, du point de vue militaire, l’armée ukrainienne continue de se faire tailler en pièces depuis 15 jours, tandis que les désertions se multiplient.

- Le conseil de sécurité ukrainien et les généraux ukrainiens se comportent à l’évidence comme les plus mauvais chefs bolchéviques de 1941 et 1942. Ils comptent sur des vagues humaines mal entraînées pour compenser leur incompétence. Le rôle du NKVD est, cette fois, tenu par le « Pravy Sektor » qui, faute de se battre correctement, est chargé d’abattre les « traîtres » ou les hésitants et de punir au besoin ceux des soldats ukrainiens qui, à court d’eau, de vivres, de munitions et d’ordres ont trouvé refuge en Russie. Le travail ne devrait pas leur manquer puisque 438 soldats ont traversé la frontière, le 3 août dernier.

« Pravy Sektor » a été rejoint par une poignée de néonazis italiens, suédois et même par un marginal français. Son ralliement à la milice de Kolomoïski est sans doute un moyen pour lui de se racheter de l’époque où il appelait au meurtre de Laurent Fabius (pour ceux qui veulent l’aider à repartir, c’est 50 €, à votre bon cœur…).

 

- L’offensive ukrainienne avait deux objectifs : prendre le contrôle de la zone du crash de l’avion malaysien pour y effacer les preuves qui pourraient incriminer Kiev et, dans le même temps, encercler Donetsk et Lougansk. La précipitation liée au premier objectif est peut-être une des raisons de l’échec catastrophique de cette offensive.

- Comme nous l’analysions précédemment, tous va se jouer sur la capacité de résistance des populations des villes de Donetsk et de Lougansk, malgré la crise humanitaire.

L’armée ukrainienne utilise désormais ouvertement des bombes au phosphore, à fragmentation et des missiles balistiques SS 21. Ces derniers, avec une ogive de 500 kg, ne sont d’aucune utilité contre une guérilla, mais feront merveilles contre les maisons, les hôpitaux ou les centrales électriques / d’épuration, qui sont les cibles fixées par les conseillers militaires américains.

 

- Certaines sources, non confirmées chez les rebelles, font état d’une « surprise » que préparerait l’état-major de Nouvelle Russie, qui pourrait constituer en une offensive rebelle dans les prochaines semaines. Cela confirmerait la montée en puissance de l’armée rebelle, sous les ordres du colonel Strelkov, qui fait désormais figure de légende en Nouvelle Russie.

 

Lire la suite sur realpolitik.tv

 

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15/07/2014

Kiev tue son peuple dans l’indifférence générale...

Ukraine / Donbass :

Kiev tue son peuple dans l’indifférence générale

 

Un article NationsPresse.info en date du 14 juillet 2014. 

Les articles de NationsPresse.info sont libres de copie et de diffusion,

sous réserve de mention de la source d'origine. 

http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/ukra...

 

L’offensive sur Lugansk, hier, avec l’appui massif de l’artillerie et de l’aviation, montre, une fois de plus, que les déclarations de bonnes intentions des tenants du pouvoir à Kiev ne sont que mensonges et postures. Le gouvernement "proeuropéen" pilonne et bombarde massivement les populations du Donbass pour arriver à ses fins, et la fin justifie les moyens ; d’autant que les réactions de la "communauté internationale" sont quasi-inexistantes ! Kiev semble avoir un blanc seing et en profite un maximum pour éradiquer les quelque 7 millions "d’indésirables" et autres "sous-hommes" qui peuplaient le Donbass avant le coup d’Etat de février.

Quel autre pays au monde pourrait tuer autant de ses civils sans que personne ne réagisse réellement ? Pour avoir fait le dixième de ce que la junte réalise dans les régions de Donetsk et de Lugansk, la Serbie a été bombardée massivement par l’OTAN pendant 78 jours au printemps 1999.

Alors pourquoi cette faveur pour l’Ukraine "proeuropéenne" ?

 

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Plusieurs sources fiables font état d’un manque de place dans les morgues des hôpitaux du pays : celles de Dniepropetrovsk, Kharkov, Tchernihiv, sont pleines à craquer. La situation dans le Donbass est alarmante pour les troupes de Kiev, qui enregistrent des progrès sensibles, mais au prix de très durs combats et d’énormes pertes.

Du coté des indépendantistes, la situation est un peu différente, mais finalement pas tant que cela : des fosses communes sont apparues cette nuit à Lugansk, suite aux affrontements d’hier et de cette nuit. Les pertes sont importantes dans les rangs de Nouvelle Russie, mais avec un pourcentage moins élevé que du côté des forces gouvernementales. La guerre fraiche et joyeuse promise par la junte à son bon peuple n’aura pas lieu. C’est une guerre très meurtrière, une sale guerre même par certains aspects, qui se déroule dans le Donbass.

 

 

 

« Pas de bombardements » avait affirmé haut et fort Porochenko.

Attention, images très dures.

 

Seconde vidéo : salves de roquettes de 122 Grad dans la journée sur Lugansk.

 

 

 

La prise de Lugansk a échoué

 

06E0jYUC4zc.jpgCarte approximative de la situation hier soir : les petits symboles rouges et bleus

ne correspondent pas à grand-chose. Ce qu’il faut retenir ce sont les flèches bleues

qui représentent les axes de pénétration des forces de Kiev.

 

La prise de Lugansk, prévue hier par les forces de Kiev, a échouée. On signale seulement un gain de terrain de la part des assaillants, équivalent à quelques dizaines de kilomètres et un corridor de pénétration assez étroit à l’ouest de l’agglomération dont l’intérêt stratégique reste à démontrer dans la mesure où, ce soir encore, l’aéroport international n’est toujours pas désenclavé.

 

Photo_taken_on_July_14_20.jpgL’assaut, hier, semble avoir été principalement mené par des éléments de la 24e brigade mécanisée de Yavoriv (région de Lviv), renforcés par des compagnies de la garde nationale.

L’opération aéromobile combinée, destinée à lever le siège de l’aéroport, comprenait des éléments du 3e régiment spetsnaz de Kirovograd. Ce soir, l’aéroport civil est toujours encerclé par les forces du Donbass.

En fait, il est utile de préciser qu’il y a deux aéroports au sud de Lugansk : un international où sont retranchés quelques milliers d’hommes de l’armée ukrainienne et de la garde nationale depuis plusieurs semaines, et un second qui était autrefois utilisé comme aéroport militaire et qui est sous le contrôle des séparatistes.

Le contournement des forces terrestres par l’ouest, via Oleksandrivsk dans la banlieue immédiate de Lugansk, semble avoir avorté lui aussi. La milice affirme avoir détruit 9 chars lourds et un BMP lors des affrontements d’hier sur ce secteur.

Au sud-est de la ville, la zone aéroportuaire était, ce matin, un vaste champ de bataille qui n’était contrôlé dans son ensemble par aucune des deux parties. Les combats ont duré toute la nuit, Kiev employant massivement de l’artillerie lourde contre les positions supposées des indépendantistes.

Une légère percée semble avoir été réalisée à l’ouest de Lugansk, d’Oleksandrivsk à Rozkishne, dans le but de dégager les troupes bloquées depuis des semaines sur l’aéroport au sud de la ville. Mais les traces des combats ne laissent aucun doute quant à l’âpreté des affrontements et on imagine aisément que les pertes, du côté gouvernemental, ont dû être terribles. Et Kiev, par l’intermédiaire du Conseil national de sécurité et de défense détenu par les extrémistes de droite, se limite à reconnaître seulement 7 tués et 30 blessés pour la journée d’hier. Pathétique !

Les forces gouvernementales ont cherché à avancer trop vite, ne se souciant pas de sécuriser leurs arrières, ni leur flancs. Résultat : de Dzerzhynske à Lutuhyne (villages à l’ouest et au sud-ouest immédiat de Lugansk), elles sont la plupart du temps tombées dans diverses embuscades occasionnant dans leurs rangs de nombreuses pertes tant en hommes qu’en matériels. Dans ce corridor, la milice affirme avoir détruit au moins 5 chars lourds, des BMP-2, 2 blindés (vraisemblablement des BTR) et une batterie de mortiers, sans plus de précisions.

 

 

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 Une colonne de l’armée ukrainienne de 9 véhicules a été prise sous le feu

des indépendantistes hier soir, au sud de Lugansk, vers Lutuhyne (un peu plus de 15 km) :

voilà ce qu’il en reste. On distningue un BTR-80 et un camion Ural.

 

A la mi-journée, sur Lugansk, on signalait toute une série de tirs d’artillerie de différents calibres sur les quartiers nord et ouest de l’agglomération de Lugansk, y compris des salves de mortiers lourds Tulpan de 240 mm.

pic_5eda36e57d1389d72fadafc788ac6845.jpgPlusieurs raids aériens ont eu lieu aujourd’hui au-dessus de Lugansk. Un An-26 en mission de largage de ravitaillement sur des positions de l’armée ukrainienne encerclées, elles aussi, au sud de Krasnodon – Sverdlovsk (près de la frontière russe) a été abattu près d’Izvaryne suite à au moins un tir de missile sol-air. Quatre aviateurs ont été capturés. L’appareil volant assez haut (peut-être 6.500 m) lorsqu’il a été touché, la question se pose quant au type de missile employé pour l’abattre. Il est évident que les Strela-2 et autres Igla-1 ne peuvent toucher le moindre appareil à cette altitude.

Au sud de Sverdlovsk et au sud-est de Snizhne, dans la zone du « corridor » frontalier, plusieurs affrontements ont eu lieu dans la journée. Il est confirmé que des éléments de la 72e brigade mécanisée sont isolés vers le sud de Krasnodon. Vers Dmytrivka, non loin de la colline de Saur Mogila, deux blindés de transport de troupes ont été détruits, en dépit de l’appui feu fourni par une batterie de 12 BM-21 située à Amvrosiivka. La milice dans ce secteur ne dispose que d’un seul char lourd. Le « corridor » frontalier est de plus en plus difficile à tenir pour les forces gouvernementales coincées entre la Russie et les points fortifiés de la milice.

 

Attaque au nord, Donetsk sous les tirs

Plus à l’ouest et dans la partie la plus au nord de la poche du Donbass, le secteur regroupant les agglomérations de Severodonetsk-Rubezhnoye-Lysychansk subit en ce moment plusieurs assauts appuyés massivement par de l’artillerie et de l’aviation. Ce sont des éléments de la 95e brigade aéromobile de Zhytomyr, une compagnie du 3e régiment spetsnaz de Kirovograd, le 4e bataillon de la garde nationale (sans doute une ou deux compagnies, pas plus) et un bataillon de la 24e brigade mécanisée. La bourgade de Serversk, plus à l’ouest, prétendument prise par les forces ukrainiennes, serait en ce moment l’objet de salves d’artillerie, preuve qu’il doit encore rester des unités de la milice sur place.

Un Su-25, touché par des tirs antiaériens, a fait un atterrissage forcé près de Lysychansk.

On note depuis 72 heures plusieurs opérations de guérilla sur le secteur de l’ancienne proche de Slaviansk, obligeant Kiev à maintenir sur place une forte garnison.

A l’ouest de Donetsk, le front n’évolue plus : plusieurs salves de BM-21 ont très sérieusement endommagé la petite agglomération de Krasnogorovka à moins de 10 km à l’ouest du centre-ville, alors qu’hier, 5 km plus au sud, à Mariynka, on signalait d’importantes pertes dans les rangs gouvernementaux ; une colonne d’une trentaine de véhicules aurait été touchée par des tirs de mortiers des forces du Donbass.

Au sud, dans le secteur de Mariupol, prétendument sécurisé par les néonazis du « Bataillon Azov », dans le quartier d’Azovstal (est de Mariupol), un commando de la milice a pris en embuscade un convoi de véhicules de la police des frontières de l’Ukraine, au moyen de fusils d’assaut et de lance-roquettes antichars. Cinq gardes-frontières ont été tués.

 

 

Un groupe de 8 hélicoptères d’assaut russes Mi-28 Havoc

volant en direction de la frontière avec l’Ukraine, dans la région de Voronezh

 

Depuis plusieurs semaines, des obus tombent régulièrement sur le territoire russe, en provenance de batteries d’artillerie des forces de Kiev, occasionnant des destructions matérielles et des victimes. Aussi, dorénavant, Moscou envisage la possibilité d’appliquer des représailles ciblées sur le territoire de l’Ukraine, a révélé le journal Kommersant en référence à une source proche du Kremlin.

 

Un article NationsPresse.info

 

Les articles de NationsPresse.info sont libres de copie et de diffusion,

sous réserve de mention de la source d'origine. 

http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/ukra...

14/07/2014

The US-Supported Ukrainian National Guard

Ukraine : atrocities commited by the US-Supported Ukrainian National Guard
Source : Global Research TV
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Members of the Azov battalion are financed by tycoon Igor Kolomoisky

 They kill their white slavic brothers for a zionist bankster !

Read herehere, here, etc…

13/07/2014

Ukraine - Témoignages de réfugiés

Épuration ethnique dans le Donbass, les réfugiés témoignent…

 Natalia Poklonskaya est procureur de la république de Crimée. 

06/07/2014

Ces gens-là sont d’une ignorance crasse !

Le « fascisme » de Kiev consiste juste à exterminer les pro-russes de l’Est…

Intérêts obligent, la double pensée y aidant. Au-delà des horreurs que nous renvoient l’image de Slaviansk, de Kramatorsk, du village de Semionovka et de bien d’autres villages rasés par des obus et des bombes à sous-munitions se profile deux réalités : celle de la confrontation OTAN/Russie et celle du renouveau des purges ethniques en pleine Europe.

La problématique ukrainienne est assez difficile à traiter. Il y a, d’un côté, le noyau dur du conflit qui se rapporte à la thèse de l’épuration ethnique et de la riposte gazière imposée à Kiev par Moscou. Mais il y a aussi, de l’autre, l’hypocrisie de circonstance de Porochenko et de sa clique, tiraillés entre leurs engagements vis-à-vis du FMI et leur prise progressive de conscience de ce que serait une rupture définitive, c’est-à-dire sans compromis, avec un Moscou qui est lui aussi en partie handicapé par les provocations récurrentes et ces derniers temps accrues de la partie étasunienne qui a besoin d’un prétexte pour entraîner l’Eurasie dans une guerre dont la dimension et l’impact ferait pâlir les deux précédentes. On a appris la veille que la Russie serait prête à introduire ses forces de maintien de la paix dans les 24 heures qui suivent, chose que l’ONU n’a jamais faite, or, cela était parfaitement dans ses compétences.

Rédigeant ces lignes, j’ai l’impression d’enfiler des truismes. Or, au-delà des réalités factuelles, il y également la réalité d’un procédé psychologique qui consiste à répéter 36 fois par jour les mêmes mensonges jusqu’à ce que, paradoxalement, ceux-ci n’apparaissent plus comme tels à l’auditoire visé. On l’a notamment vu dans le cas de la Syrie. Le seul antidote possible est donc la réinformation systématique si même elle semble parfois redondante. Sait-on ainsi que Mikhaïl Koval a publiquement exprimé sa détermination à parquer les résidents de Donetsk et de Lougansk dans des « camps de filtration » pour ensuite les disperser à travers le pays ? Il suffit pourtant de consulter youtube pour trouver des preuves limpides de ce projet de déportation. L’Est ukrainien, connaitra-t-il le sort de Varsovie en 1944, une capitale entièrement détruite par les Allemands en réponse à la montée de la résistance polonaise connue sous le nom de l’ «Armia Krajowa » ? Ceux qui n’ont pas fui vers la Russie ou d’autres pays d’accueil éventuels, connaîtront-ils le sort des Ruthène et des Lemkos parqués, il y a cent ans de là, dans des camps de détention autrichiens ? Il arrive que l’Histoire se répète dans les circonstances sans pour autant que le dénouement soit le même. Espérons donc qu’il ne soit pas le même pour les habitants de Novorossia.

Françoise Compoint, 05 juillet 2014, pour La Voix de la Russie

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Je soumets maintenant à votre attention quelques extraits du témoignage d’Alexandre Sivov, en direct d’Odessa.

La Voix de la Russie : « Que pensent les habitants d’Odessa de ce qui se passe de l’autre côté du Dniepr ? Est-ce qu’il y a des autochtones qui prennent part aux hostilités, dans un camp ou dans un autre ?

Alexandre Sivov : Il est très difficile pour le moment de comprendre ce qu’ils pensent dans la mesure où tout le monde, sans exception, a peur de s’exprimer… notamment dans une conversation plus ou moins privée avec un inconnu. On peut en fait diviser votre question en deux parties ou même en trois parties. Premièrement, il y a bon nombre de gens mobilisés de force pour être enrôlés dans l’armée ukrainienne bien qu’il y ait un moyen, pour les plus aisés, d’y échapper, en payant 1000 dollars au commissariat du quartier. Et quand je dis plus aisés, c’est très peu dire, car ces 1000 dollars constituent le salaire annuel d’un Odessite moyen. Je vous assure que la majeure partie des conscrits ne veulent pas se battre ! 

Nous apprenons, certaines rumeurs à l’appui, que les jeunes gens qui ont pris part au conflit aux côtés du Praviy Sector ont changé de camp en se battant cette fois aux côtés des milices d’autodéfense du Donbass ! Ce genre de rumeur est particulièrement tenace mais, bien entendu, on est loin de la certitude ! Une autre rumeur, plus tenace, fait état de l’apparition d’un arsenal d’armes à feux à Odessa en vue du lancement d’une guérilla urbaine (…).

La VdlR : Peut-on établir un parallèle entre l’idéologie nazie du III Reich et l’idéologie du nouveau gouvernement kiévien ?

Alexandre Sivov : Le terme même d’idéologie sous-tend une notion extrêmement compliquée (…). L’idéologie à laquelle vous faites allusion a ses propres théoriciens que nous connaissons moins bien que les pères inspirateurs du libéralisme actuel français ou du communisme léniniste qu’il faut aller chercher au XVIII siècle. Le nazisme est en partie, en tout cas historiquement, ancré dans un esprit d’admiration de la Grèce antique ou la Rome antique. Cela étant, ceux qui en Ukraine entendent élaborer une idéologie se contentent d’ouvrir de vieux journaux remontant à l’époque où l’Ukraine était indépendante et ses élites avaient la possibilité de s’exprimer en toute liberté. C’était sous la guerre ! Sous l’occupation allemande. Il s’agissait de journaux extrêmement primitifs confessant un fascisme vulgaire ! Essayer de s’inspirer de ces journaux et d’y puiser les fondements de l’idéologie fasciste revient à essayer de comprendre l’idéologie française en se bornant à lire le Canard enchaîné ou l’idéologie communiste en lisant la Pravda ! Pareil dans le cas des élites politiques ukrainiennes. Si vous demandez aux petits fascistes ukrainiens ce qu’est le monde antique, vous n’aurez aucune réponse. (... ) Ces gens-là sont d’une ignorance crasse ! Pour eux, être fasciste signifie tout simplement exterminer les pro-russes.

La VdlR : Quels sont selon vous les pronostics à envisager dans les semaines, voire les mois qui suivent par rapport aux Républiques autoproclamées ?

Alexandre Sivov : La guerre prendra de nouvelles formes. Ce sera surtout une guerre de sabotage comme on le voit déjà à l’image des chemins de fer dynamités. On fera sauter des ponts, on lancera des guérillas urbaines qui, quoiqu’encore surtout en gestation, ne vont pas tarder à se montrer au grand jour. Ces opérations clandestines vont se multiplier. Toute l’Ukraine va se transformer en un immense champ de combat sillonné de zones d’affrontements bien organisés et de zone en proie aux guérillas villageoises et urbaines. L’avenir des gazoducs est un sujet à part … si vous pensez qu’ils resteront intacts, vous vous trompez ! Ils seront eux aussi la cible de multiples sabotages, souvent sous fausse bannière, ce qui sera un défi redoutable pour l’Europe ! Idem pour les centrales électriques. Il s’agira, autrement dit, d’une véritable guerre d’usure ».

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Commentaire de l’auteur. Dans la nuit du 3 au 4 juillet, une bombe a endommagé le bureau de recrutement militaire dans le quartier Kotovski. Il semblerait qu’il faille y voir le début de cette guérilla urbaine dont a parlé M. Sivov. Par ailleurs, ce dernier vient d’indiquer qu’un certain nombre de militants du Praviy Sector ont été lynchés, encore un symptôme d’une guerre clandestine qui n’en est qu’à son galop d’essai. On est bien loin des discours du cornichon pompeux en plein Maïdan ! On est bien loin des brioches néocoloniales de Nuland et des cris de soutien du sénateur McCain ! Ayant joyeusement mis le feu aux poudres, tout ce beau monde s’est retiré dans le petit univers arrosé de pétrodollars dont ile st issu et au nom duquel il œuvre avec autant d’acharnement et de mauvaise foi criminelle.

Source : http://french.ruvr.ru/radio_broadcast/217362642/274281897/

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Réfugiés Ukrainiens dans la région de Rostov (Russie).

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Le flux de réfugiés venant en Russie du Sud-est de l'Ukraine a augmenté de façon spectaculaire depuis juin dans un contexte de combats entre les partisans de l'indépendance du Donbass et les forces de sécurité de Kiev. 10 000 à 15 000 personnes traversent la frontière russe chaque jour.

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Photos de Valeriy Melnikov / RIA Novosti.