11/02/2015
Tornade sur Kramatorsk !
Ukraine / Donbass :
Tornade sur Kramatorsk !
A la veille d’une énième réunion à Minsk, les provocations kiéviennes se multiplient, comme les succès opérationnels des forces de Nouvelle Russie. L’étranglement des troupes ukrainiennes coincées dans le chaudron de Debaltsevo se poursuit, à l’est de Mariupol, les néonazis d’ « Azov » veulent rejouer la bataille des Ardennes et à Kramatorsk, le QG opérationnel des forces répressives de la junte n’est plus… opérationnel, pour le moment. Frappe républicaine ou provocation ? Pour notre part nous avons tout de même tranché pour la première option, mais nous devons rester très prudents, quitte à revenir sur ce choix.
Tornade sur le QG opérationnel kiévien à Kramatorsk
Vers midi, plusieurs salves de roquettes de 300 mm tirées par des lanceurs BM-30 Smerch (Tornade) ont touché de plein fouet le site militaire de l’aéroport de Kramatorsk, de même qu’une partie de l’agglomération du même nom faisant 7 tués et des dizaines de blessés parmi les civils et un nombre non encore divulgués de victimes parmi les militaires présents sur zone. L’aérodrome de Kramatorsk abrite depuis le printemps dernier (en fait quelques semaines après le retrait des troupes de Strelkov), l’état-major opérationnel des forces ukrainiennes dans le Donbass. C’est aussi un très important élément de la logistique des forces de Kiev et une base héliportée et aéromobile.
Immédiatement, à l’occasion d’une séance de la Rada, le président ukrainien Petro Poroshenko a déclaré que le tir avait été effectué par un système Smerch « russe », accusant à la fois les forces de Nouvelle Russie et Moscou d’être la cause de cette frappe.
Belle salve de Smerch ! On comprend que cela puisse effrayer la jeune maman
qui filme cette scène du haut de son immeuble. Mais, bientôt, ils seront libérés.
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Selon plusieurs sources, si une partie du secteur résidentiel a été effectivement touché, l’essentiel des frappes a atteint la zone militaire, faisant des dégâts considérables et de nombreuses victimes parmi le personnel militaire.
Une frappe destructrice et inédite qui intervient au lendemain de la montée en puissance de l’activité ukrainienne sur l’aéroport de Kramatorsk avec un ballet remarqué d’avions cargo An-26.
C’est de ce site que les ordres des opérations répressives en cours sont partiellement décidées et surtout mises en œuvre, c’est de là que les tirs de missiles tactiques Tochka-U frappent régulièrement les villes du Donbass depuis le printemps dernier et c’est encore de cet aérodrome que le soutien dont bénéficie la junte de la part de pays de l’OTAN sur le front du Donbass arrive. D’ailleurs, sur ce site, il y avait environ une centaine de « contractors » polonais juste au moment du pilonnage.
Du côté des forces de Nouvelle Russie, on dément toute frappe d’artillerie sur Kramatorsk. Pourtant, nous savons depuis cet été (confirmé par plusieurs vidéos depuis) que les FAN possèdent au moins deux lanceurs Smerch de prise et remis en conditions pour être opérationnels. Kramatorsk est à moins de 70 km à vol d’oiseau des secteurs tenus par les FAN vers Gorlovka susceptibles d’accueillir en toute sécurité des lanceurs Smerch le temps d’une ou plusieurs frappes. Or, ce que nous voyons sur la vidéo nous laisse à penser que pas plus de 2 lanceurs ont dû être utilisés pour cette frappe (chaque engin pouvant tirer à la fois 12 roquettes de 300 mm). La munition à fragmentation 9M528 ayant une capacité de frappe jusqu’à 90 km (jusqu’à 70 km pour d’autres munitions), il est donc tout à fait plausible techniquement qu’une section de BM-30 des FAN ait pu frapper l’aérodrome de Kramatorsk.
Ce soir, le QG avancé des forces ukrainiennes dans le Donbass n’est plus opérationnel. Pour notre part, et au risque de nous tromper, nous pensons qu’il s’agit de la réponse des forces de Nouvelle Russie à des mois de crimes contre les populations du Donbass.
Pour un œil les deux yeux, pour une dent, toute la gueule !
L’étranglement des forces de Kiev dans le chaudron
Sur l’ensemble du pourtour de l’ex saillant de Debaltsevo, devenu depuis chaudron, la pression des FAN ne faiblit pas.
D’après des sources ukrainiennes, même la position fortifiée kievienne de Troitskoe (nord-est) aurait désormais des difficultés de ravitaillement.
La nuit dernière a été chaude sur la M03 au nord-nord-est de Debaltsevo et même ailleurs puisque vers 23h00 (heure locale), les batteries kiéviennes ont pris pour cible Uglegorsk. Autour de 01h00 des tirs d’artillerie des FAN ont détruit une batterie kievienne sur Novogrigorovka (nord immédiat de Debaltsevo). A partir de 01h25 sur le secteur Novogrigorovka-Nizhne Lozovoe, un sérieux accrochage impliquant de l’artillerie et des chars a opposé plusieurs compagnies des FAN et des renforts kieviens, jusqu’au matin. Dans la journée, les FAN ont encore dû repousser avec succès les attaques dans le village de Logvinova. Hier, lors d’un accrochage sur la M03 avec une colonne ukrainienne venue en renforts, deux colonels kiéviens ont été abattu, pris par surprise dans une UAZ-469 à l’inscription caractéristique « Ukrop ». L’un de ces officiers était en possession de documents importants.
Un groupe du 40e « bataillon » d’infanterie mécanisée « Krivbas »
dirigé par le commandant adjoint de l’unité, Vladimir Sarychev,
s’est constitué prisonnier sur la M03 Debaltsevo-Artemovsk.
Mise à jour F.E : Ajout de la vidéo sous-titrée (eng) par Kazzura.
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La reddition de Vladimir Sarychev, officier adjoint du 40e « bataillon Krivbas », marque un tournant dans la bataille de la poche. Selon les renseignements collectés auprès des prisonniers, le commandement de l’armée ukrainienne aurait donné l’ordre de tirer sur les détachements de soldats en retraite ou désirant se rendre.
Chernukhino semble désormais vide de toute présence kiévienne, tout comme Kamenka et même Maloorlovka, même si un sérieux nettoyage doit être entrepris dans ces deux localités. Ce matin, à l’aube, Debaltsevo était presque reconquis de moitié. Le DRG « Ryazan » serait même en opération à l’intérieur du centre-ville (photo ci-dessous).
Selon la partie ukrainienne, vers 13h00, la zone Svetlodarsk (nord-ouest de l’entrée de la poche) un accrochage avec appui de l’artillerie signalait la progression des forces républicaines sur ce secteur.
Plus tôt, on apprenait que le village de Mironovsky était vide de troupes ukrainiennes.
Donetsk et Gorlovka toujours sous les tirs de l’artillerie ukrainienne
Si les accrochages perdurent entre Gorlovka et Dzerzhynsk (où une batterie de mortiers ukrainienne a été détruite), notamment vers Maïorsk, c’est essentiellement contre le centre-ville de Gorlovka que les batteries ukrainiennes continuent de concentrer leurs tirs.
Mêmes constatations sur Donetsk avec en plus la menace de commandos infiltrés.
Dans le quartier Zaperevalny, le 10 février, l’un d’entre eux a été neutralisé par l’unité SOBR : il avait mené des attaques la veille au mortier contre des bâtiments, des hôpitaux et des écoles. Ce petit groupe se déplaçait dans un minibus blanc Volkswagen Transporter, habillé en miliciens. La plupart de ces saboteurs n’ont pas eu la vie sauve…
Plus au sud-ouest de Donetsk, le secteur de Krasnogorovka est désormais sous pression constante des FAN, que ce soient des DRG ou des frappes de contre-batterie. D’ailleurs, une batterie ukrainienne de quatre obusiers a été neutralisée.
Plus au sud, vers Taramchuk (nord-ouest de Dokuchaevsk), l’artillerie républicaine a « traité » un point fort de la garde nationale, détruisant deux véhicules de combat d’infanterie, des munitions et faisant des victimes parmi les paramilitaires.
Est de Mariupol : coup d’arrêt à « Azov » !
« Wacht am Rhein » version néonazis galiciens : c’est une mini reconstitution locale de la contre-offensive des Ardennes qui vient de s’achever aussi vite qu’elle a commencé. Profitant de l’effet de surprise, le « bataillon Azov » a lancé ce matin à l’aube, après une préparation d’artillerie de l’armée ukrainienne, une série d’attaques sur la ligne de front à l’est immédiat de Mariupol. Leur progression n’a pas dépassé dans le meilleur des cas 7 kilomètres.
Selon les médias ukrainiens, l’unité composée essentiellement d’activistes néonazis, d’islamistes tchétchènes, de mercenaires géorgiens et de « contractors » occidentaux aurait poussé sur les agglomérations de Pavlopol, de Shirokino et de Kominternovo, une reconnaissance offensive.
L’objectif semblait être la reprise de Novoazovsk. Les combats auraient été intenses, à en croire les réseaux sociaux pro-Kiev. En fait, ces paramilitaires semblent avoir ouvert le feu sur tout et n’importe quoi, touchant même des civils qui ont été pris en charge à l’hôpital de Novoselkovskoe.
Dans l’après-midi, l’unité prétendait avoir atteint Pavlopol, Oktyabr et Kominternovo, alors que sur Shirokino les affrontements étaient présentés comme acharnés. Le « bataillon » était appuyé par des blindés (une dizaine de T-64BV) de l’armée ukrainienne et des batteries Grad.
Opérant une manœuvre de freinage sur quelques kilomètres, les FAN les ont tout simplement laissé avancer, s’épuiser bêtement avant de les stopper net. Fin de balade hivernale !
Vers 13h20, on apprenait que sur le village de Sahanku, les paramilitaires d’« Azov » étaient tombés sur un os. Après des pertes sévères et sans doute quelques prisonniers, tout ce petit monde a fait marche arrière.
Chez Azov, les sourires du matin ...
... s'estompent vite dans l'après-midi ... au contact des FAN !
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Debaltsevo "cauldron" sealed / Steshin & Kots report.
Traduction & eng. Subtitles by Kazzura.
APC combat footage : militia APC works against UAF infantry near Tchernukhino
"Hogwarts daily routine " - DPR specops training militia recruits
11:42 Publié dans Blog, Guerriers, Histoire européenne, Ukraine / Novorossiya | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ukraine, donbass, novorossia, novorossiya, debaltsevo, kramatorsk, mariupol
06/07/2014
Ces gens-là sont d’une ignorance crasse !
Le « fascisme » de Kiev consiste juste à exterminer les pro-russes de l’Est…
La problématique ukrainienne est assez difficile à traiter. Il y a, d’un côté, le noyau dur du conflit qui se rapporte à la thèse de l’épuration ethnique et de la riposte gazière imposée à Kiev par Moscou. Mais il y a aussi, de l’autre, l’hypocrisie de circonstance de Porochenko et de sa clique, tiraillés entre leurs engagements vis-à-vis du FMI et leur prise progressive de conscience de ce que serait une rupture définitive, c’est-à-dire sans compromis, avec un Moscou qui est lui aussi en partie handicapé par les provocations récurrentes et ces derniers temps accrues de la partie étasunienne qui a besoin d’un prétexte pour entraîner l’Eurasie dans une guerre dont la dimension et l’impact ferait pâlir les deux précédentes. On a appris la veille que la Russie serait prête à introduire ses forces de maintien de la paix dans les 24 heures qui suivent, chose que l’ONU n’a jamais faite, or, cela était parfaitement dans ses compétences.
Rédigeant ces lignes, j’ai l’impression d’enfiler des truismes. Or, au-delà des réalités factuelles, il y également la réalité d’un procédé psychologique qui consiste à répéter 36 fois par jour les mêmes mensonges jusqu’à ce que, paradoxalement, ceux-ci n’apparaissent plus comme tels à l’auditoire visé. On l’a notamment vu dans le cas de la Syrie. Le seul antidote possible est donc la réinformation systématique si même elle semble parfois redondante. Sait-on ainsi que Mikhaïl Koval a publiquement exprimé sa détermination à parquer les résidents de Donetsk et de Lougansk dans des « camps de filtration » pour ensuite les disperser à travers le pays ? Il suffit pourtant de consulter youtube pour trouver des preuves limpides de ce projet de déportation. L’Est ukrainien, connaitra-t-il le sort de Varsovie en 1944, une capitale entièrement détruite par les Allemands en réponse à la montée de la résistance polonaise connue sous le nom de l’ «Armia Krajowa » ? Ceux qui n’ont pas fui vers la Russie ou d’autres pays d’accueil éventuels, connaîtront-ils le sort des Ruthène et des Lemkos parqués, il y a cent ans de là, dans des camps de détention autrichiens ? Il arrive que l’Histoire se répète dans les circonstances sans pour autant que le dénouement soit le même. Espérons donc qu’il ne soit pas le même pour les habitants de Novorossia.
Françoise Compoint, 05 juillet 2014, pour La Voix de la Russie.
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Je soumets maintenant à votre attention quelques extraits du témoignage d’Alexandre Sivov, en direct d’Odessa.
La Voix de la Russie : « Que pensent les habitants d’Odessa de ce qui se passe de l’autre côté du Dniepr ? Est-ce qu’il y a des autochtones qui prennent part aux hostilités, dans un camp ou dans un autre ?
Alexandre Sivov : Il est très difficile pour le moment de comprendre ce qu’ils pensent dans la mesure où tout le monde, sans exception, a peur de s’exprimer… notamment dans une conversation plus ou moins privée avec un inconnu. On peut en fait diviser votre question en deux parties ou même en trois parties. Premièrement, il y a bon nombre de gens mobilisés de force pour être enrôlés dans l’armée ukrainienne bien qu’il y ait un moyen, pour les plus aisés, d’y échapper, en payant 1000 dollars au commissariat du quartier. Et quand je dis plus aisés, c’est très peu dire, car ces 1000 dollars constituent le salaire annuel d’un Odessite moyen. Je vous assure que la majeure partie des conscrits ne veulent pas se battre !
Nous apprenons, certaines rumeurs à l’appui, que les jeunes gens qui ont pris part au conflit aux côtés du Praviy Sector ont changé de camp en se battant cette fois aux côtés des milices d’autodéfense du Donbass ! Ce genre de rumeur est particulièrement tenace mais, bien entendu, on est loin de la certitude ! Une autre rumeur, plus tenace, fait état de l’apparition d’un arsenal d’armes à feux à Odessa en vue du lancement d’une guérilla urbaine (…).
La VdlR : Peut-on établir un parallèle entre l’idéologie nazie du III Reich et l’idéologie du nouveau gouvernement kiévien ?
Alexandre Sivov : Le terme même d’idéologie sous-tend une notion extrêmement compliquée (…). L’idéologie à laquelle vous faites allusion a ses propres théoriciens que nous connaissons moins bien que les pères inspirateurs du libéralisme actuel français ou du communisme léniniste qu’il faut aller chercher au XVIII siècle. Le nazisme est en partie, en tout cas historiquement, ancré dans un esprit d’admiration de la Grèce antique ou la Rome antique. Cela étant, ceux qui en Ukraine entendent élaborer une idéologie se contentent d’ouvrir de vieux journaux remontant à l’époque où l’Ukraine était indépendante et ses élites avaient la possibilité de s’exprimer en toute liberté. C’était sous la guerre ! Sous l’occupation allemande. Il s’agissait de journaux extrêmement primitifs confessant un fascisme vulgaire ! Essayer de s’inspirer de ces journaux et d’y puiser les fondements de l’idéologie fasciste revient à essayer de comprendre l’idéologie française en se bornant à lire le Canard enchaîné ou l’idéologie communiste en lisant la Pravda ! Pareil dans le cas des élites politiques ukrainiennes. Si vous demandez aux petits fascistes ukrainiens ce qu’est le monde antique, vous n’aurez aucune réponse. (... ) Ces gens-là sont d’une ignorance crasse ! Pour eux, être fasciste signifie tout simplement exterminer les pro-russes.
La VdlR : Quels sont selon vous les pronostics à envisager dans les semaines, voire les mois qui suivent par rapport aux Républiques autoproclamées ?
Alexandre Sivov : La guerre prendra de nouvelles formes. Ce sera surtout une guerre de sabotage comme on le voit déjà à l’image des chemins de fer dynamités. On fera sauter des ponts, on lancera des guérillas urbaines qui, quoiqu’encore surtout en gestation, ne vont pas tarder à se montrer au grand jour. Ces opérations clandestines vont se multiplier. Toute l’Ukraine va se transformer en un immense champ de combat sillonné de zones d’affrontements bien organisés et de zone en proie aux guérillas villageoises et urbaines. L’avenir des gazoducs est un sujet à part … si vous pensez qu’ils resteront intacts, vous vous trompez ! Ils seront eux aussi la cible de multiples sabotages, souvent sous fausse bannière, ce qui sera un défi redoutable pour l’Europe ! Idem pour les centrales électriques. Il s’agira, autrement dit, d’une véritable guerre d’usure ».
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Commentaire de l’auteur. Dans la nuit du 3 au 4 juillet, une bombe a endommagé le bureau de recrutement militaire dans le quartier Kotovski. Il semblerait qu’il faille y voir le début de cette guérilla urbaine dont a parlé M. Sivov. Par ailleurs, ce dernier vient d’indiquer qu’un certain nombre de militants du Praviy Sector ont été lynchés, encore un symptôme d’une guerre clandestine qui n’en est qu’à son galop d’essai. On est bien loin des discours du cornichon pompeux en plein Maïdan ! On est bien loin des brioches néocoloniales de Nuland et des cris de soutien du sénateur McCain ! Ayant joyeusement mis le feu aux poudres, tout ce beau monde s’est retiré dans le petit univers arrosé de pétrodollars dont ile st issu et au nom duquel il œuvre avec autant d’acharnement et de mauvaise foi criminelle.
Source : http://french.ruvr.ru/radio_broadcast/217362642/274281897/
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Réfugiés Ukrainiens dans la région de Rostov (Russie).
Le flux de réfugiés venant en Russie du Sud-est de l'Ukraine a augmenté de façon spectaculaire depuis juin dans un contexte de combats entre les partisans de l'indépendance du Donbass et les forces de sécurité de Kiev. 10 000 à 15 000 personnes traversent la frontière russe chaque jour.
Photos de Valeriy Melnikov / RIA Novosti.
18:33 Publié dans Blog, Eurasie, Histoire européenne, Politique / économie, Sputnik France / La voix de la Russie, Ukraine / Novorossiya | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : la voix de la russie, réinformation, alexandre sivov, ukraine, donbass, novorossia, novorossiya, slaviansk, kramatorsk, semionovka, guérilla, guérilla urbaine, porochenko, épuration ethnique, pseudo-fascistes, praviy sektor, bêtise crasse !