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27/01/2016

Invasion de l’Europe : le bateau est en train de couler !

Invasion de l’Europe :
Le bateau est en train de couler ! 

Un article signé Sam Gerrans, pour RT en français, 26 janvier 2016.
https://francais.rt.com/opinions/14648-invasion-europe-bateau-coule

Sam Gerrans est un écrivain britannique, traducteur, consultant et militant. Il a également une expérience professionnelle dans les médias, la stratégie et les technologies de communication. Il est animé par un objectif ultime et se concentre sur une approche authentique de la Révélation et de la Realpolitik. Il est le fondateur du site Quranite.com où le Coran est étudié non pas sur les bases de la tradition, mais plutôt sur celles de la raison. 

Il est incroyable de voir les prétendus capitaines du navire que tes ancêtres ont construit pendant des milliers d’années, en briser les cloisons et percer de grands trous dans la coque tout en déclarant qu’il n’y a rien qu’on aurait pu faire.

Le modèle des stades de la crise de Kübler-Ross décrit l’évolution émotionnelle de chaque Européen qui s’intéresse à la protection de ce que ses ancêtres ont créés contre la perfidie des dirigeants nationaux, dont les actions remettent en question sa propre existence et celle de ses enfants.

Au début, il y avait la négation : Angela Merkel ne saurait certainement pas être assez bête pour faire couler le bateau européen ?

Ensuite est venue la colère, lorsque des informations faisant état d’attaques organisées contre des femmes blanches par de soi-disant demandeurs d’asiles ont filtré à travers les principaux médias dominants.

Après ce fut l'étape des négociations, quand les gens pensaient qu'on allait fixer des restrictions quantitatives pour que la vague soit arrêtée.

Et maintenant nous sommes au stade d’une acceptation forcée : la vague ne va pas s’arrêter – alors habituez-vous à ça – avec Jeremy Corbyn par exemple, qui appelle à ce que le Royaume-Uni accueille le même nombre de réfugiés que l’Allemagne.

Si vous sentez que vous n’avez voté pour rien de tout ça, c’est parce que tel est bien le cas. Votre opinion ne vaut même pas le papier sur lequel elle est écrite. Ce sont des gens comme George Soros qui prennent ces décisions. Quant à vous, votre travail consiste à vous taire, payer les impôts et apprendre comment participer à cette nouvelle étape d’ingénierie sociale et de nettoyage ethnique.

Mais, maintenant que toute personne intelligente a compris que la décision était déjà prise, il est intéressant de voir que les politiciens disent que la poussière est déjà retombée sur la nouvelle réalité.

Parce que parler, c’est la seule chose qu’ils peuvent faire. Nous sommes à un point de basculement. Et une fois qu’on aura basculé, vous pouvez être sûr que le navire coulera.

Positionnement politique

Le premier ministre français Manuel Valls a, par exemple, réussi, bien que tardivement, à comprendre ce qui était en train de se passer : la crise des réfugiés est en train de déstabiliser l’Europe.

Mais, attention, il a une notion de l’Europe différente de vous et moi, qui représente pour nous nos pays, nos nations, nos langues et nos histoires. C’est un membre du club de Bilderberg, donc il a au moins une certaine compréhension du plan en cours, mais ne se préoccupe pas des choses qui sont chères aux gens qui votent pour lui. Ce qu’il entend par «Europe» c’est l’Union des républiques socialistes soviétiques européennes, l’oligarchie de Bruxelles en d’autres termes.

Dans un article du Guardian, on lit : «Il a dit que le message aux réfugiés qui disait "Venez, vous êtes bienvenus" avait provoqué des changements majeurs dans la population». Sa compréhension du fait qu’il est trop tard à présent pour faire quoi que ce soit est impressionnante.

Le Premier ministre allemand Mark Rutte a dit que l’Europe était proche du point de rupture : «Nous avons besoin de comprendre ce phénomène dans les six à huit prochaines semaines ». Mais il a continué : «Personne ne veut détruire Schengen, mais si ce système ne fonctionne que par beau temps, alors il ne pourra pas survivre.»

Lire aussi : Pour la police allemande, les agressions du Nouvel An seraient une nouvelle forme de criminalité

Geert Wilders est décrit par la presse libérale comme un homme politique hollandais d’extrême droite. Cela veut dire qu’il est resté à peu près à l’époque de nos grands-parents alors que tous les autres ont été façonnés par le marxisme culturel. Geert Wilders a appelé à enfermer dans les centres d’asile les hommes qui sont en train d’envahir, de piller l’Europe ; et à considérer la sécurité des femmes et des jeunes filles hollandaises comme une priorité. Quelle idée originale !

Ce n’est pas de l’extrême droite. C’est tout simplement du bon sens. Mais, nous le savons déjà, cela n’aura jamais lieu.

RT a interviewé Hansjoerg Mueller du parti Alternative pour l'Allemagne. Il a dit : «L’Allemagne est à présent quelque part au bord de l’anarchie et glisse vers une guerre civile ou se prépare un avenir de «république bananière sans aucun gouvernement».

Il a continué en disant : «La Bavière est la première région car nous sommes les plus touchés. Nous vivons à la frontière avec l’Autriche d’où provient l’afflux des réfugiés. Mais, les deuxièmes régions d’Allemagne où cela se passe sont la Saxe et la Thuringe. Tout d’abord, ils ont, eux, des frontières avec la République tchèque, c’est la première raison. Et la deuxième raison est que dans l’ex Allemagne de l’Est, les gens savent encore ce que c’est de vivre sous une dictature. Ils ressentent parfaitement que notre soi-disant démocratie tend de plus en plus vers un État totalitaire.

Ses paroles sont intéressantes et objectivement correctes. Mais, encore une fois, Mueller n’a pas de réel pouvoir.

De son côté, Donald Tusk, un chef apparatchik de la machine soviétique européenne, a du pouvoir lui. Il avertit à présent que nous n’avons que deux mois pour mettre les choses sous contrôle. Cela signifie bien évidement que lorsque, dans les deux mois, l’invasion n’aura fait qu’empirer, on devra accepter la situation comme un fait accompli.

Tusk a également une sainte vénération pour l’absurdité connue sous le nom d’accord de Schengen et a prévenu que si l’Europe ne parvenait pas à faire fonctionner cette stratégie, nous serions «confrontés à de graves conséquences, comme l’effondrement de Shengen», la zone de circulation sans passeport pour les 26 nations.

A quel point est-ce grave ?

Il n’y a rien de sacré à l’accord de Schengen. Le Royaume-Uni n’en fait pas partie, par exemple. Mais, les dirigeants européens l’évoquent comme si c’était quelque chose de compliqué à révoquer.

Ça ne l’est pas.

Schengen n’est qu’une idée. L’invasion de l’Europe et la destruction des vieilles cultures qu’elle abrite est en revanche très réelle.

S’il n’y avait pas eu des «réfugiés» mais des fantassins (même non armés) en provenance de, disons par exemple, la Corée du Nord, le problème n’en serait pas arrivé au premier stade.

C’est une invasion. Mais parce qu’elle est revêtue d’une tenue que l’Europe choisit à chaque fois, la langue de compassion, nous vivons à présent dans une situation ou les Européennes ne peuvent plus marcher dans les rues de leurs pays sans être agressées, ni accéder aux piscines publiques sans être exposées à des humiliations.

S'il y avait une volonté politique, ce problème aurait pu être réglé lors d’une conversation de cinq minutes, au maximum : le temps d’une conversation de groupe par Skype. Le fait que cela ne se produit pas masque la réalité : la décision est prise et les hommes politiques tels que Valls et les apparatchiks tels que Tusk essaient de se distancer des retombées inévitables. Voilà pourquoi ils disent les choses qu’ils pensent que les gens ont envie d’entendre, non parce qu’ils vont faire un pas en avant et faire ce qui est nécessaire, mais parce qu’ils ne veulent pas que le chaos annoncé soit attaché à leurs noms.

La solution est évidente, arrêter de «sauver» tous les bateaux arrivant en Europe, mettre des agents de police dotés de réels pouvoirs aux frontières et expulser immédiatement de l’Union européenne toute personne qui rentre sans passeport ou une autre pièce d’identité valide. Ainsi expliquer clairement aux gardes-frontières, à la fois aux périphéries de chaque pays et à celles de l’Union européenne elle-même, en quoi consiste leur travail : protéger ce qui se trouve derrière eux de ce qui est devant eux.

Si la rémunération des gardes-frontières de l’Union européenne avait été inversement indexée sur le nombre de personnes qui entrent l’Union européenne illégalement et si la police intérieure avait des incitations équivalentes, ce problème aurait pu être résolu en un mois.

Si l’on a vraiment affaire à des cas légitimant l’octroi d’asile, sur la base du cadre légal existant, les discussions doivent avoir lieu à la frontière de l’Union européenne, pas à l’intérieur.

Prétendre traiter le problème

L’Allemagne a suivi la Suisse sur la confiscation des biens des «réfugiés» dépassant une certaine valeur, annoncée comme une somme à quatre chiffres en moyenne. Le seul effet que cela aura est que la prochaine vague viendra sans rien, ou fera expédier ses biens ultérieurement par colis.

Les véritables raisons de l’invasion résident dans le néo-colonialisme et dans le cartel bancaire qui le soutient - les «philanthropes» tels que Soros - et le génocide de l’OTAN contre la Libye, ainsi que le meurtre de Kadhafi qui retenait les vannes de l’immigration pour nous.

L’OTAN n’a aucun scrupule à tuer des gens en très grand nombre lorsque cela convient à l’ordre du jour des banquiers. Mais alors que l’armée européenne marche à pas de loup tandis que nous avons besoin de soldats pour faire leur unique travail légitime, celui de défendre nos frontières, tout d’un coup, tout le monde devient Albert Schweitzer. L’affaire est tellement simple que même une jeune fille allemande de seize ans ne s’intéressant pas précédemment à la «politique» arrive à la comprendre.

Toute personne qui suggère de prendre des mesures efficaces est qualifiée d’«extrême droite» par les médias libéraux qui cèdent à ceux dont les esprits sont détournés par les mots déclencheurs  tels que la «compassion».

Mais, l’image du navire est juste. Lorsqu’un navire coule, il n’y a jamais assez de canots de sauvetage. Les marins sont formés à repousser avec vigueur ceux qui sont encore à la mer une fois le canot de sauvetage est rempli. S’ils ne le font pas, tout le monde meurt. C’est ça la véritable compassion.

S’il y a un bon côté dans cette histoire de corruption et de perfidie c’est que la justification par un libéral de ses crimes contre son propre peuple par la «compassion» ne passe plus. Les gens ont en assez. Le désir de sauver votre famille et votre culture ne fait pas de vous un méchant.

Ce n’est pas un jeu, c’est terriblement sérieux. Et si on ne peut pas arracher la tête de ceux qui sont décidés à faire couler le bateau, c’est le moment pour ceux qui ont conservé leur bon sens et en ont les moyens de se diriger tranquillement vers la sortie.

Sam Gerrans 

RT en français
https://francais.rt.com/

56a76e31c461887e7d8b458f (1).jpgPhotographie : Alexandros Avramidis / Reuters

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DU MÊME AUTEUR, 10 janvier 2016 :

L’Europe : démoralisée, envahie et violée

La vague massive d’immigrés qui s’abat sur les côtes européennes laissées sans défense s’apparente à une invasion. Nos dirigeants dont la mission est de protéger nos frontières semblent être préoccupés par une seule chose : limiter les dégâts.

Alors que les médias libéraux tentent de limiter les dégâts au moment où, dans les endroits comme Cologne, les vents violents de la réalité emportent comme de la poussière de fée leurs illusions d’enfants, le moment est venu pour les nations européennes de se demander si elles croient en leur droit intrinsèque à l’existence.

Ce n’est pas parce que les libéraux européens ont été culturellement castrés dans la période qui a suivi la Seconde Guerre mondiale que les armées des jeunes hommes qui arrivent des pays arabes et de l’Afrique sub-saharienne l’ont été aussi.

Les libéraux sont dans le déni du décalage existant entre leurs thèses et la réalité, tentant de limiter les dégâts – ou tout simplement de blâmer les victimes pour compenser cette insuffisance.

Mais, le viol et le pillage, tels qu’on les a vus à travers l’Europe, c’est ce que font les armées d’invasion. C’est ce que font nos armées d’invasion, pourquoi serait-ce différent pour les autres ? Les jeunes hommes eux-mêmes comprennent très bien ce qu’il est en train de se passer, mêmes si les fous autours d’eux ne le comprennent pas.

Pendant ce temps-là, les pauvres Européens blancs ont tellement peur d’appeler les choses par leur nom, que cela oblige ceux qui sont issus de la seconde génération d’immigrés de le faire à leur place.

La démoralisation européenne

Une idée populaire – du moins parmi les libéraux européens – c’est que l’influence des Européens dans le monde a été un mal absolu. L’autre idée qui en découle, c’est que tout instinct de survie parmi ceux qui se revendiquent de la culture européenne est aussi un mal.

Il est vrai que la Grande-Bretagne, par exemple (ainsi que d’autres pays européens importants) avait un Empire et que bien des choses accomplies par ces Empires (peut-être même trop) a été mauvais, mais en aucun cas ces pillages n’ont profité à l’homme ordinaire.

La réalité est que la Grande-Bretagne a été gérée par un cartel de banques depuis la création de la Banque d’Angleterre et que son propre peuple a été fauché par millions dans des guerres menées pour remplir les coffres des riches. Un nombre indéterminé de Britanniques se sont également tués à la tâche dans des champs et dans des mines.

C’était le modèle d’affaires de l’époque, on inculquait à la population les notions de «nous» et «eux» – membres du clan et ceux qui n’en font pas partie – parce que c’était utile à ceux qui régnaient.

A présent, l'ingéniosité et le travail acharné des hommes européens n’a plus tellement la cote. Le monde que l’on connaît a été conquis et les banques le possèdent entièrement, à l’exception de quelques résistants et de ceux qu’on bombarde actuellement. Mais le plus dur a été assez bien fait à la fin de la Seconde guerre mondiale.

A cette époque-là, une nouvelle doctrine avait été établie. Selon elle, les Européens n’avaient plus aucune raison de vivre en «tribus» distinctes. Les guerres, bien sûr, n’étaient pas dues à l’oligarchie bancaire qui possédait alors le monde entier, principalement grâce au travail et à l’ingénuité des Européens. Non, les guerres ont été provoquées par les peuples européens eux-mêmes.

Donc, plutôt que de choisir soigneusement ses amis et ses ennemis comme avant, le monde est devenu Dale Carnegie-isé.

La nouvelle pensée édictait qu’il fallait simplement refuser de reconnaître qu’il y avait des différences entre votre groupe de personnes et un autre jusqu’à ce qu’il soit possible de «se faire des amis et d’influencer des gens», jusqu’à ce que le monde un grand buffet joyeux autour duquel tout le monde se tient par la main en cercle, en chantant Kumbaya et en partageant un Coca.

C’est ce que croient les libéraux, par définition. Ils pensent que si l’on défend assez longtemps  ce que l’on veut la réalité soit, le loup finira par se coucher à côté de l’agneau et qu’il partageront dans l’allégresse un bon repas végétarien.

Cette image n’est-elle pas superbe ? Chaleureuse, câline et sentimentale ? Un peu comme le dénouement d’un film pour filles à la saccharine.

Mais, il y a un problème. Et le problème est que tout cela est complètement insensé.

Même nos dirigeants doivent l’admettre parce que de temps en temps, grâce aux médias qu’ils possèdent, ils nous tirent des rafales de nationalisme à chaque fois qu’il faut procéder rapidement (ou moins rapidement) à un génocide quelque part pour démonter un pays, installer une banque centrale accommodante et faire en sorte que ce pays recommence à verser ses actifs aux banques plutôt qu’à son propre peuple. Dans ce cas, le tribalisme est parfait.

Le tribalisme encadré durant la Coupe du monde de football est parfait, puisqu’il offre aux males la chance d’activer leur instinct de protection envers leurs semblables d’une manière bruyante, stérile, inutile mais maîtrisée.

Mais, le reste du temps si vous osez souligner une différence entre vous et un autre groupe, le politiquement correct fera de vous un paria social ou, de plus en plus souvent, vous fera perdre votre emploi, avant de vous envoyer en prison.

Si l’on revient à notre image du loup et de l’agneau, cela signifie que vous êtes devenu l’agneau, que toutes les dents que vous aviez ont été arrachées et que vous êtes secrètement devenu végétarien après avoir lu des livres que Deepak Chopra vous a prêtés.

En savoir plus : Gaz lacrymogène et canons à eau contre les manifestants de PEGIDA à Cologne

Et à présent, alors que vous vous pelotonnez contre le loup, toute votre stratégie de survie suppose que le loup ait lu les mêmes livres que vous et qu’il ait interprété ce qu’il a lu de la même façon que vous.

L’invasion européenne

Si je souhaite aller en Nouvelle Zélande, par exemple, il y a des procédures à suivre. Assez rigoureuses. Et si j’arrive dans ce pays sans que mes papiers soient en règle, alors on ne me laissera pas entrer.

Mais, en Europe c’est différent. Du moins, pour le moment.

Il y a d’authentiques demandeurs d’asile dans le monde. Et des processus pour étudier leurs demandes existent.

Mais, ce n’est pas comme ça que ça se passe. Les nations européennes ont été prises au piège des politiques de leurs propres gouvernements et occupées par des gangs des jeunes inconnus, dont beaucoup ont tout simplement suivi le mouvement, juste parce qu’on dit que les Européens ont perdu la volonté de se battre.

Mais, tout le monde ne profite pas des frontières poreuses ni du soutien financier offert à ceux qui parviennent à rentrer. Le gouvernement britannique interdit aux épouses de près de 18.000 citoyens britanniques de rejoindre leurs époux au Royaume-Uni si elles ne viennent pas de l’Union européenne.

Cette «compassion» est donc extrêmement sélective.

Les lois de la physique légale ont été suspendues par magie. Et les gouvernements, dont le premier devoir et la justification même de leur existence, est de garantir l’intégrité des frontières d’une nation semblent impuissants.

Je n’ai pas besoin que les grands médias m’expliquent ce qui va se passer alors que je peux le voir. Chaque fois que je vois une armée de jeunes hommes marcher sur un pays étranger à la barbe d’une armée abattue et vaincue, qui a perdu sa volonté ou sa vivacité d’esprit pour défendre les intérêts de ceux qui paient leur salaire, alors je sais ce qu’il se passe : une invasion est en cours.

Comme d’habitude, pour justifier cette démence, on utilise cette même «compassion» qui est devenue à la fois de rigueur et défendue par la loi dans tous les pays où résident des Européens, mais nulle part ailleurs, semble-t-il.

Nos dirigeants n’ont pas de scrupules à assassiner un million d’Irakiens, de bombarder Falloujah avec des bombes au phosphore ou encore, de fournir un soutien médiatique et financier pour l’éradication des Palestiniens, mais à présent, tout d’un coup, on nous demande d’être sensibles : «on ne peut tout simplement pas laisser les portes fermées ; il faut aider».

Cette nouvelle forme de compassion, contradiction flagrante, nous dit tout ce qu’il faut savoir : on est dans le pétrin. L’Europe est vouée à être nettoyée ethniquement.

Personne n’a voté pour cela. Peu de gens le veulent. Mais tout le monde doit va pourtant payer pour cela. Et en attendant que les gouvernements remplissent leur mission et protègent leur peuple de l’invasion, je ne comprends pas pourquoi il n’y a pas de révolte fiscale.

Les guerres contre la Syrie et l’Irak sont criminelles. Ainsi, que le manquement au devoir de base des gouvernements européens de garantir l’intégrité de nos frontières. Ceux qui ont le pouvoir de décision dans les deux scénarios marchent à un rythme que nous n’avons aucune chance de pouvoir influencer.

C’est pourquoi, il faut l’admettre, nous vivons sous une tyrannie.

La folie libérale

L’insistance libérale politiquement correcte pour que les choses soient comme, en fait, certains groupes de réflexion socialistes auraient peut-être préféré qu’elles soient, dépasse la limite de la folie tolérable ; cela revêt l’aspect d’une volonté de mourir ; d’une purification ethnique imposée et financée des peuples européens indigènes. Et plaider la compassion ne rendra pas cette réalité publique.

Si l’on cherche les causes des crimes perpétrés contre la Syrie et l’Irak, on les trouvera dans la nature et dans l’acceptation de l’usure et des politiques de groupes de réflexion qui ont pour but de promouvoir les intérêts d’une infime minorité de personnes.

La grande majorité des Européens ne sont à l’origine d’aucun de ces deux problèmes. Ils n’en ont à coup sûr pas profité. Il n’y a aucune raison pour qu’ils doivent aujourd’hui en payer le prix.

Les ancêtres de ma nation ont donné leur vie par millions pour défendre leur terre. Je ne crois pas que je suis le seul à considérer comme néfaste, criminelle, traîtresse et diabolique, cette collision entre les politiques, l’éducation, les médias et le monde des affaires qui qualifient tout instinct de survie émanant des peuples européens comme inutile et de mauvais goût.

Les voix de la raison commencent à se lever, en provenance de la Hongrie et de la Slovaquie, par exemple. On ferait bien de les écouter.

Sam Gerrans 

https://francais.rt.com/opinions/13603-europe-demoralisee-envahie-violee

56926032c36188e27b8b4597.jpgPhotographie : Alexandros Avramidis / Reuters

28/11/2015

Un deal Merkel-Erdogan : arrêt de mort pour l'Europe ?

Un deal Merkel-Erdogan :
arrêt de mort pour l'Europe ?

Les chefs européens se rendront, ce dimanche, en Turquie pour discuter affaires: des milliards d'euros en échange du règlement de la crise migratoire. Une UE impuissante convoite un règlement rapide et voit en Recep Erdogan un sauveteur. Pourtant, c'est une grande illusion, selon Deutsche Wirtschafts Nachrichten.

Or il semble que les faits concernant la coopération turque avec Daech suffisent largement pour rendre la rencontre des chefs des pays-membres de l'UE avec le président turc Recep Tayyip Erdogan impossible, fait remarquer le journal allemand Deutsche Wirtschafts Nachrichten. Pourtant, la chancelière allemande Angela Merkel montre de plus en plus sa bienveillance à l'égard d'Ankara, bien que cette affaire soit déjà profitable pour M. Erdogan. Outre l'argent du contribuable européen, il aura un énorme bonus: le silence de la chancelière allemande sur tous les thèmes embarrassants. 
 
Plus de questions embarrassantes.
 
Ainsi, le président pourra éviter les questions sur les raisons des frappes sur l'avion russe, ce qui a exacerbé la colère dans le monde. Il ne sera pas non plus obligé de s'expliquer sur les liens qu'entretient sa famille avec Daech et son financement, ni sur ce qui est arrivé aux journalistes qui avaient découvert la coopération d'Ankara avec Daech. Personne ne se posera plus la question de savoir sur quels fondements la Turquie demande de l'accueillir au sein de l'UE. Et, ce qui est le plus important, personne ne se souciera de savoir si les milliards de l'UE seront bien destinés aux besoins des refugiés, explique l'auteur de l'article. 
 
Mme Merkel ne peut pas garantir que son deal avec M. Erdogan, compte tenu de toutes ses relations opaques avec les djihadistes, ne transformera pas les citoyens européens l'ignorant en sponsors indirectes de Daech. L'accord avec Ankara, s'il a lieu, signera l'arrêt de mort de toutes ces personnes qui pourraient souffrir d'une nouvelle résurgence du terrorisme, déplore Deutsche Wirtschafts Nachrichten. Voilà pourquoi Angela Merkel doit éviter cette faute avant qu'il ne soit trop tard, conclut l'auteur.
 
Le 18 octobre, Mme Merkel s'était déjà rendue à Istanbul, où elle s'est entretenue sur la crise migratoire avec Recep Tayyip Erdogan et le premier ministre Ahmet Davutoglu. Selon le plan rendu public après le sommet, la Turquie devrait jouer un des rôles principaux dans la résolution de la crise migratoire.
 
Sputnik
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Dessin en provenance de : the real SyrianFreePress Network

09/10/2015

L'aviation russe a détruit 27 sites de l’EI en une nuit / L’administration Obama aurait renoncé à son programme d’entraînement des rebelles syriens.

08 octobre :

 

Syrie : l’aviation russe a détruit 27 sites de l’EI

en une nuit.

 

 

L’aviation russe a frappé dans la nuit de mercredi à jeudi 27 sites appartenant aux terroristes en Syrie au cours de 22 raids, a annoncé le général Igor Konachenkov, porte-parole officiel du ministère russe de la Défense.

 

"Les bombardiers ont attaqué huit points d’appui des terroristes dans la province de Homs. Des ouvrages fortifiés des combattants ont été détruits", a déclaré le général devant les journalistes.

En outre, a-t-il précisé, les frappes ont visé 11 zones hébergeant des camps de formation des terroristes de Daech dans les provinces de Hama et Raqqa.

 


"Suite aux frappes, l’infrastructure utilisée par les terroristes a été détruite",

a poursuivi le porte-parole.

 

 

D'après M.Konachenkov, les Su-25 des Troupes aérospatiales russes ont détruit des sites souterrains de l'EI près des localités d'Arafit et de Salma (province de Lattaquié), ainsi qu'une base cachée dans une forêt.

 

 

"Des bombes pénétrantes ont anéanti des abris souterrains de terroristes repérés antérieurement par les satellites de reconnaissance près d'Arafit et de Salma", a indiqué le général.

 

Sputnik / Article source

 

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Pour suivre l’intervention Russe en Syrie heure par heure :

 

cliquez ici

 

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07 octobre :

 

La Russie a bombardé les positions de Daesh,

en Syrie, depuis la Caspienne.

 

 

« Quatre navires de guerre ont lancé 26 missiles de croisière contre 11 cibles. Selon des données de contrôle des objectifs, toutes les cibles ont été détruites. Aucun objet civil n’a été endommagé », a déclaré le ministre russe de la Défense.

 

 

Les missiles ont dû survoler près de 1 500 kilomètres avant d’atteindre leurs cibles et de démontrer leur efficacité. Cette offensive s’est déroulée depuis la mer Caspienne, près de la côte iranienne. Les attaques ont selon toute vraisemblance nécessité la coopération de l’Iran et de l’Irak, parce que les missiles ont dû survoler leur territoire avant d’atteindre la Syrie.

 

La marine de guerre russe avait joué un rôle clé dans le déploiement des avions de combat russes en Syrie, pour la livraison des équipements dont la base aérienne de Lattaquié et la vieille base navale de Tartous avaient besoin.

 

RT en français / Article source

 

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08 octobre :

Les forces armées syriennes

lancent une vaste offensive contre Daesh.

 

 

Les militaires syriens ont annoncé une vaste offensive visant à reprendre les villes et les régions clé contrôlées par les terroristes, à la suite des bombardements russes contre les positions djihadistes.

 

Les forces gouvernementales "envisageaient cette initiative depuis des années" a déclaré le général Ali Abdoullah Ayyoub, chef de l’état-major syrien en annonçant l’offensive. 

 

D’après les militaires syriens, l’opération est enfin devenue possible grâce au soutien militaire de la Russie. "Les raids des forces aériennes russes ont endommagé les capacités de Daesh, l’organisation terroriste internationale, et d’autres groupes", a souligné le général.

 

Les avions russes ont lancé leurs attaques contre les positions terroristes la semaine dernière, en touchant de nombreuses cibles à travers le pays. Selon le vice-ministre syrien des Affaires étrangères Fayçal Mekdad, la Russie « a obtenu plus de résultats significatifs en quelques jours que la coalition internationale au cours d’une année ».

 

 

 

Plus tôt, les medias syriens ont rapporté que les forces gouvernementales avaient été déployées dans plusieurs provinces syriennes alors que l’opération la plus importante a eu lieu à Hama, à quelque 50 kilomètres, samedi et s’est conclue par la prise de plusieurs villes et bastions, dans les montagnes, qui étaient aux mains des combattants du Front al-Nosra, la branche d’Al-Qaïda en Syrie et d’autres groupes terroristes dans la région.

 

En savoir plus : avions russes en Syrie, le bilan de la première semaine

 

Les forces syriennes gouvernementales ont également lancé une offensive dans la région d’Idlib.

 

 

RT en français / Article source

 

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Et du coup :

 

L’administration Obama aurait renoncé à son

programme d’entraînement des "rebelles syriens".

 

 

Washington a mis fin au programme de 500 millions de dollars du ministère de la Défense qui avait pour but d'entraîner les rebelles syriens, a avoué un responsable cité par The New York Times. Barack Obama donnera bientôt son avis à cet égard.

 

Sous le couvert de l'anonymat, un responsable du Pentagone a fait savoir que le recrutement des "rebelles syriens modérés" qui reçoivent un entraînement en Jordanie, en Arabie saoudite et aux Emirats arabes unis touchera bientôt à sa fin.

 

Selon le responsable, un centre beaucoup plus petit sera ouvert en Turquie où un certain nombre de combattants (les leaders des groupes d’opposition, en fait), seront formés à des manœuvres opérationnelles, comme l’identification et la localisation de cibles, pour déclencher des raids aériens.

 

Washington "n'est pas heureux"...

 

A la suite de la publication de l'article, le ministre américain Ashton Carter a dit pendant une conférence de presse avec son homologue britannique, vendredi à Londres qu’il "n’était pas heureux des premiers efforts" de ce programme en ajoutant que Washington "a envisagé plusieurs options".

 

"Je pense que vous entendrez très bientôt le commentaire du président Obama sur ces propositions qu’il a approuvées et sur nos prochaines actions", a dit Carter lors de sa rencontre avec Michael Fallon.

 

Qu'en est-il du budget ?

 

Cette nouvelle est apparue un jour seulement après la ratification, mercredi, du nouveau budget américain pour 2016 par le Sénat américain.

 

Ce budget consacre 600 millions de dollars à un programme d’aide aux rebelles syriens "approuvés", c'est-à-dire combattant à la fois le gouvernement de Damas et Daesh. 

Comme cela figure dans la section 1225 du document, 531,5 millions sont prévus pour équiper et entraîner des combattants sur place. Les 25,8 et 42,8 millions restants devant respectivement aller à l’armée américaine et aux forces aériennes afin de couvrir leur frais de participation.

 

On ne sait pas, pour l’instant, à quoi sera alloué cet argent et si l’entraînement cessera. Sera-t-il destiné à d’autres opérations ou aux armes pour les rebelles ? Mais Obama n’ayant pas encore signé ce projet de loi, on peut encore s’attendre à des modifications.

 

Fortement critiqué...

 

Mais ce programme suscite depuis longtemps de nombreuses critiques.

En septembre, un général avait indiqué au Congrès que seulement "quatre ou cinq" rebelles entraînés par les Etats-Unis luttaient toujours sur le terrain ce qui avait poussé le sénateur Jeff Sessions a qualifier ce programme "d’échec total".

Le porte-parole de la Maison-Blanche a lui-même reconnu que ce petit nombre de rebelles "suscite des questions légitimes sur le type des modifications […] pour améliorer le programme".

 

Aller plus loin : https://francais.rt.com/international/7298-rebelles-syriens-usa...

 

Le programme d’entraînement a connu plusieurs revers. Le premier groupe de recrues entraînées s’est dissous peu de temps après avoir été envoyé au combat alors que certains ont été capturés ou tués. Le second groupe n’a fourni qu’un petit nombre de combattants. Le plan original, élaboré en 2014, prévoyait 5400 combattants la première année et 15.000 au cours des trois années suivantes.

 

RT en français / Article source

 

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Photo : Reuters

 

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Et re-du-coup :

 

09 octobre :

 

Juncker : Washington doit cesser de dicter

les relations entre l’U.E et la Russie.

 

 

Le président de la Commission européenne s'est prononcé pour une amélioration des relations avec la Russie, tout en fustigeant les dictats des Etats-Unis. S'agit-il d'un tournant dans les relations diplomatiques entre Bruxelles et Moscou ?

 

L'Europe devrait traiter Moscou avec plus de respect et travailler sur l'amélioration des relations avec la Russie, au lieu de céder aux dictats de Washington, a annoncé Jean-Claude Juncker lors d'un discours-surprise prononcé dans la ville allemande de Passau.

 

"Nous devons faire des efforts pour avancer vers une véritable coopération pratique avec la Russie. Ce n'est pas sexy mais cela doit être fait, nous ne pouvons pas continuer comme ça", a-t-il fait savoir.

 

Le président de la Commission européenne a souligné que les Etats-Unis devaient cesser d'influencer la politique extérieure de l'UE.

 

La Russie doit être traitée de façon décente… Nous ne pouvons pas permettre à Washington de dicter nos relations avec la Russie", a fait remarquer M.Juncker.

 

Les relations entre l'UE et Moscou se sont détériorées suite au conflit dans l'est de l'Ukraine et à l'introduction de sanctions contre la Russie par les pays occidentaux, provoquant une riposte côté russe. Pour le moment l'UE et les Etats-Unis maintiennent les sanctions. Pourtant, plusieurs experts font remarquer que la levée des sanctions dans un proche avenir est fort probable.

 

Lire : la levée des sanctions anti-russes est proche.

 

Sputnik / Article source

 

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Photo : Reuters

 

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N. de K. : M’est avis que "le vent" est

très sérieusement en train de tourner… non !?

21/08/2015

Donbass, les analyses de Françoise Compoint.

L’impasse donbassienne, marqueur des faiblesses de l’Empire.

Août 20, 2015.

Quand on se demande si la guerre otano-ukraino-donbassienne donnera lieu à une guerre plus vaste que celle à laquelle on assiste aujourd’hui, la seule réponse qui tienne véritablement est une réponse normande: ni oui ni non dans la mesure où le oui ou le non tient à la conjugaison des intérêts tant électoraux que nationaux américains. En principe, la carte moyen-orientale a déjà été jouée le nationalisme arabe ayant cédé la place au panislamisme. La Syrie, même lâchée par les “démocrates” atlantistes, mettra un temps fou à se reconstruire, l’Irak et la Libye sont détruits, l’Iran reste contrôlable via les accords sur le nucléaire signé avec Washington, le sort de la Turquie est très incertain vu les contradictions sociétales, ethniques et religieuses qui secouent l’héritière de l’Empire ottoman. Ce qui demeure intraitable – ou en tout cas ce que l’on veut nous présenter comme tel – c’est l’EI et les mouvances islamistes qui lui sont proches. Celles-ci, nombreuses, aguerries, biberonnées au pétrodollar, projetteraient une croisade contre la Russie via les réseaux salafistes du Caucase. Que la coalition ne parvienne pas à liquider une armée de fanatiques bien localisés et d’ailleurs très présents dans les zones désertiques, ce qui devrait rendre plus facile leur élimination, en dit très long sur les plans du Pentagone. Bien entendu, des voix d’opposants s’élèvent au sein du Congrès mais ne suffisent pas à changer foncièrement la donne. S’il y a un axe à briser, c’est bien l’axe eurasiatique. Comment ne pas reprendre la dernière analyse de Thierry Meyssan selon lequel la création d’un Tribunal pénal international destiné à juger les auteurs du crash du vol MH-17 avait en définitive vocation à se retourner contre Vladimir Poutine lui-même la Russie et ses “rebelles” soi-disant téléguidés ayant été automatiquement tenus pour responsables de la tragédie (voir ici). Mais Poutine n’est pas dupe. Son équipe non plus. Qu’en serait-il s’il n’avait pas apposé son veto sur l’ouverture de ce Tribunal dont les principes d’action mensongers n’auraient en rien différé de ceux qui avaient été appliqués à la Haye contre le défunt Milosevic ou au Tribunal spécial pour le Liban contre Assad? Que ce soit donc par le biais d’un avion descendu par l’on ne sait qui ou par le biais d’une nébuleuse de sectes islamistes, il s’agit d’affaiblir, de un, un partenaire économique et civilisationnel de l’Europe, de deux, détruire de l’intérieur l’OCS en décapitant l’un de ses membres clés, la Russie. Il s’agit aussi, nous l’avons vu dans nos articles précédents, de convaincre les Etats voisins de l’imminence d’une invasion russe alors donc qu’en violation de l’entente Gorbatchev-Reagan sur la non-extension des frontières de l’OTAN en échange de la réunification de l’Allemagne l’OTAN progresse bel et bien vers la Russie. En ce sens, ceux qui voient dans la Résistance du Donbass une sorte de bouclier humain ont parfaitement raison.

Cette stratégie multilatérale dont le mode de fonctionnement saute aux yeux depuis quelques bonnes années s’articule autour de trois axes:

- La mise en garde (Voyez comme tel régime est dangereux pour son peuple mais aussi pour vous, chers alliés européens!)

- La tentation (En soutenant notre action contre tel dictateur vous servez la Démocratie. On vous protègera parce que, comme vous défendez nos valeurs, vous êtes nos alliés.)

- Le chantage (Généralement exercé par la voix du Parlement bruxellois: si vous ne menez pas telle ou telle réforme, si vous n’accueillez pas autant d’immigrés, vous serez sanctionné).

L’application des ces trois principes passe par la reconnaissance tout à fait automatique de trois postulats :

- Les intérêts nationaux américains prévalent sur tous les autres.

- Les intérêts nationaux des autres Etats n’existent que s’ils n’entrent pas en contradiction avec les intérêts nationaux américains.

- Les peuples n’ont pas le droit de s’exprimer. Ce sont les oligarchies qui gouvernent. On le voit distinctement à l’exemple de l’application sélective du droit des peuples à l’autodétermination.

Le pouvoir de médiation de l’UE dans l’affaire ukrainienne aurait été en grande partie déterminant si ce n’était que les pays de l’ancienne Europe sont victimes du chantage étasunien et que celui-ci n’est possible qu’en vertu de deux facteurs: absence de Défense européenne l’OTAN étant pilotée par les USA, élites politiques vendues craignant de perdre leur place au soleil. S’il faut un exemple terriblement éloquent, il suffit de lire le rapport de Charles Rivkin, ambassadeur US à Paris entre 2009 et 2013, rapport dans lequel est décrite la façon dont il faut influencer les minorités en France (voir “Minority Engagment Strategy, 19 janvier 2010”) pour “par la suite faire progresser les intérêts nationaux américains”, pour mieux comprendre la politique suicidaire de l’UE avec l’accueil absurde de masses allogènes qu’il ne puit ni nourrir, ni loger, ni faire intégrer le marché du travail. Soit ces élites politiques, si elles agissent de leur plein gré, sont folles, soit elles ne sont pas libres de mener la politique qu’elles entendent. On peut critiquer tant qu’on veut François Hollande en considérant qu’il n’a pas la carrure d’un Président, la farce des Mistrals dessert la France sous tous les angles, surtout que les USA continuent à développer leurs échanges avec la Russie.

En définitive, ce à quoi aspirent les USA, c’est, d’une part, une Europe éternellement asservie à une dette exponentielle et à une dissolution ethnique (civilisationnelle) progressive, d’autre part, une Russie affaiblie avec des voisins baltes hostiles au nord, une Pologne hostile et une Ukraine désagrégée à l’Est, un Caucase en voie de sunnisation radicale et d’indépendantisation au sud. Il s’agit en quelque sorte d’une vision idéale réalisable dans l’imaginaire de l’Empire mais qui malheureusement pour lui ne tient pas compte de certaines réalités. A savoir:

- Tout système orwellien a ses limites. Un régime totalitaire ne peut se maintenir éternellement. Il en va de même du système de gouvernance totalitaire mondial devenu tel en 1944 suite aux accords de Bretton Woods et qui arrive à expiration vu que les moyens mis en œuvre pour faire perdurer l’hégémonie américaine commencent à coûter trop cher. Les USA ont de plus en plus de mal à gérer plusieurs zones d’influence à la fois.

- Les moyens de pression employés ( mise en garde, tentation, chantage) ont eux aussi des limites puisqu’ils agissent selon un principe rabattu, uniforme dont le résultat est totalement déconstructif. La propagande antirusse déployée par les médias atlantistes autour du dossier donbassien a beaucoup hâté ce processus de décrédibilisation.

- Il y a l’UE des technocrates bruxellois, des oligarchies supranationales et d’une intelligentsia, passez-moi l’expression, pourrie. Celle de Saint-Germain pour en revenir aux bonnes vieilles références françaises. Tout ce beau monde est en effet le meilleur allié des States. Mais il y a l’Europe des peuples souverains, majoritaire, pour qui l’Ukraine et l’immense conflit que le dossier ukrainien a entraîné avec la Russie ne réjouit que très peu. Suffit de voir l’exaspération contagieuse des agriculteurs européens ou des commentateurs du Nouvel Obs pour comprendre que le vieux monde colonisé qui s’est constitué au-delà de 1945 commence à se fissurer. Le changement de population que les USA essayent de mettre en œuvre conformément à la recette de 1925 contribuent à cette cure de désintoxication. En ce sens, le troisième postulat relatif au mutisme supposé des peuples est tout ce qu’il a de plus fragile.

Nous en venons à une contradiction intéressante puisqu’il en ressort donc que, d’une part, l’UE est prête à s’enflammer à n’importe quel moment et que, d’autre part, si elle s’enflamme, les USA qui s’y sont grandement investis devront faire marche arrière sur tous les fronts. Y compris le Donbass.

Ce schéma relativement long-termiste se double d’un pronostic plus immédiat. Les présidentielles américaines auront lieu en 2016. D’ici là, il faudra bien clore le dossier donbassien soit en trouvant un accord avec la Russie – sans l’UE qui n’a aucun poids réel ce qui invalidait dès ses débuts les deux Minsk et le format dit normand – soit en exacerbant le conflit jusqu’à le faire muter en une vaste guerre débordant des frontières actuelles et en admettant que la Russie s’en mêle. Or, il est évident que les USA ne veulent pas d’une confrontation directe avec la Russie. Dresser les Etats complexés et/ou rancuniers les uns contre les autres est une chose, s’impliquer directement en est une autre. De toute manière, quelle que soit l’option retenue, les USA perdent la partie comme d’ailleurs ils semblent la perdre en Syrie si les analyses de Thierry Meyssan (Réseau Voltaire) se confirment. Peut-être sommes-nous plus proches que jamais du déclin de l’Empire.

Françoise Compoint, pour Novorossia Today.

http://novorossia.today/l-impasse-donbassienne-marqueur-des-faiblesses-de-l-empire/

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Escalade dans le Donbass. Pourquoi OTAN et CIA n’abandonnent pas la partie

Août 18, 2015.

On y avait cru aux douces heures de Minsk-1. On y avait cru aux âpres heures de Minsk-2. On n’y croit plus et l’on n’y croira plus jamais. D’ailleurs, Zakhartchenko, n’a-t-il pas certifié lui-même lors d’une récente conférence de presse qu’il n’était plus question de proroger avec ou sans nouvelles conditions des accords bafoués par les FAU avec la bénédiction tacite des puissances atlantistes bien servies par les silences sélectifs de l’OSCE. Pas de Minsk-3, 25 ou 100 à l’horizon. La solution se trouve ailleurs.

Sur le terrain, le déploiement de 90.000 militaires sur toute la ligne de front, le grondement des MLRS qui va crescendo et la recrudescence des hostilités autour de Gorlovka et Slavianoserbsk n’annoncent que ce qui a déjàété confirmé par le ministère des Affaires étrangères russe: les FAU se préparent à percer sur trois axes: Donetsk-nord coupant de facto Donetsk de Gorlovka, Donetsk-sud depuis les environs de Volnovakha et du côté de Novoazovsk depuis Marioupol bloquant ainsi toute avancée éventuelle des forces républicaines vers la mer d’Azov. S’agirait-il d’un percée supposée décisive vu l’état exsangue du budget militaire ukrainien et les réticences du FMI, de la BCE et de l’UE à continuer leur soutien matériel à Kiev? De toute façon, l’état piteux de la grivna, la chute vertigineuse et continue du PIB ukrainien, les sanctions gazières russes ainsi que le coût exorbitant d’une seule journée de guerre sont autant de facteurs qui en d’autres circonstances auraient dû mettre un terme à la guerre depuis belle lurette. Mais il n’en est rien et il n’en sera rien. Cet argent manifestement venu de nulle part et qui tue n’a d’autre prix que celui du papier et de l’encre vert grisâtre qui servent à le produire. Ce qui nourrit le brasier ukraino-donbassien n’est que la continuation de ce qui avait nourri le Maïdan sans que l’on n’ait pu croire à ses débuts qu’une révolution orange achevée dégénère in fine en guerre par procuration camouflée en guerre civile. Cette guerre par procuration qui oppose l’OTAN à la Russie, l’impérialisme universaliste au national-souverainisme, a pris les traits d’une guerre d’usure. Une guerre d’usure ne pouvant durer indéfiniment et les solutions diplomatiques proposées par le quartet de Normandie ne valant plus rien, un dénouement militaire prompt et particulièrement violent serait à prévoir. Simplement, ni les Américains ni les puissances européennes occidentales n’en voudront. L’idéal pour eux serait de faire durer la partie aussi longtemps que possible. La motivation étasunienne est la plus complexe. Elle découle de trois prémisses.

Primo, s’il est vrai que le complexe militaro-industriel US n’est pas prêt à s’endormir sur ses lauriers – premier budget mondial de la Défense avec, de trois fois inférieur, le budget chinois, et de cinq fois inférieur, le budget russe – la modernisation de l’arsenal nucléaire américain semblait avoir été repoussée aux calendes grecques sous Obama. Les négociations sur le nucléaire iranien et le retrait des troupes américaines d’Afghanistan ont fragilisé les positions des néoconservateurs. Les vetos russe et chinois en Syrie ont aussi joué leur rôle qui à son tour a été renforcé par la décrédibilisation tout à fait spectaculaire des politiques Bush-Obama au Moyen-Orient suite aux prises de distance de Daesh quant à son démiurge washingtonien. Aussi terribles fussent-ils pour les populations qui payent la note, les dérapages du néoconservatisme ont contribué au développement du modèle multipolaire car de plus en plus d’Etats européens conscients du danger regardent du côté de l’Est. Il fallait par conséquent rétablir l’image de l’Ennemi suprême en jouant sur le crédulité béate des peuples européens. La Russie réendossa ce statut relégué aux oubliettes depuis l’ère Gorbatchev son pseudo-expansionnisme devant horrifier en premier lieu les pays Baltes et la Pologne à l’exemple de l’annexion criméenne et des troupes russes sillonnant les steppes du Donbass. L’accusation en miroir a toujours été le point fort des services de propagande atlantistes. Le conflit qui sévit actuellement en DNR-LNR a redoré le blason de l’Alliance atlantique en plongeant les pays traditionnellement russophobes et les Etats occidentaux satellisés dans un état d’hystérie préventive qu’il convient d’entretenir. Cette guerre d’usure minant le Donbass et l’ensemble de l’Ukraine n’est que le reflet d’une immense guerre d’usure économique et psychologique que les USA sont en train de mener contre l’UE.

Secundo, les insuccès accumulés de la CIA et le conflit qui a opposé son chef, John Brennan, au chef de la Commission de contrôle des activités de la CIA, Dianne Feinstein, a sensiblement secoué le renseignement qui a lui aussi joué sur la menace russe en Europe. Du coup d’Etat “démocratique” réussi de Kiev aux petits bonhommes verts guerroyant contre les FAU de Marioupol à l’oblast’ de Lougansk, il a tout fait pour justifier son existence dans le format repoussant qu’on lui connaît et qui n’est pas sans repousser les Américains eux-mêmes après qu’ils aient appris que Guantanamo et ses méthodes ne relevaient pas du cas isolé. Après une telle campagne de réhabilitation, pas question de se désintéresser du dossier ukrainien lui qui offre plusieurs leviers de pression à la fois.

Tertio, n’oublions pas que pour assurer sa pérennité tout Empire tend à l’expansion. Quand il ne s’étend pas par la guerre – expansion directe – il élargit ses zones d’influence, un peu à l’image d’une pieuvre qui étend ses tentacules. La stratégie du chaos est certes une notion rabattue mais c’est la seule qui explique encore et toujours l’émergence de nouvelles zones grises autour de la puissance à neutraliser. En l’occurence, la Russie. Le cas transnistrien est celui d’un conflit gelé que l’on croyait sur le point d’être réchauffé il y a près de trois mois, avec la nomination de Saakachvili gouverneur d’Odessa, que l’on oublia durant juillet et qui resurgit la semaine dernière avec les menaces de M. Jagland à l’encontre d’une Moldavie indocile. Si l’on arrive à geler le conflit donbassien en le dégelant à l’occasion, non seulement l’Ukraine n’arrivera jamais à redresser son économie – à quoi bon puisque c’est maintenant une colonie US – mais la Russie continuera à faire des cauchemars.

S’en suit que l’aide du FMI sera assurée au compte-gouttes. Il ne s’agit pas d’en finir de sitôt avec le Donbass. La motivation de l’UE est bien différente: Bruxelles voudra bien sûr une énième version de Minsk espérant, d’une façon dirais-je miraculeuse, ne pas être impliqué. Oui, il a bel et bien soutenu le Maïdan et la quasi-totalité de ses conséquences, mais cela partait de bonnes intentions! Tout comme aujourd’hui, il espèrerait que la diplomatie l’emporte sur la barbarie pour mettre ultérieurement en relief son rôle de médiateur irremplaçable. Or, une solution radicale ne puit être qu’une solution essentiellement militaire présupposant une contre-offensive massive de la part des DNR-LNR, c’est-à-dire une exacerbation sans précédent du conflit. Déjà qu’il ne sait comment payer le lourd tribut migrationniste qui lui incombe, l’UE aura à assumer les retombées de son suivisme pro-américain en Ukraine. Si les Républiques l’emportent, Washington perdra un levier de pression extraordinaire. L’heure est grave. Avant tout pour la Novorossia ce qui s’illustre par cette conclusion sans concession de Zakhartchenko: “Nous n’avons pas d’autre choix que de remporter cette guerre. Vaincre, c’est notre devoir”.

Françoise Compoint, pour Novorossia Today.

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09/07/2015

Matteo Salvini , Ligue du Nord.

Le Premier ministre grec Alexis Tsipras a été invité, mercredi 8 juillet, à participer à une séance plénière du Parlement européen. Sa présence a suscité un débat enflammé sur l’avenir de son pays et de toute l’Union.

« Je remercie Monsieur Tsipras et le peuple grec » pour avoir eu le courage de « lancer un défi à cette cage antidémocratique qu’est l’Europe » et à la « monnaie commune que nous n’avons jamais souhaitée », a proclamé le député italien de la Ligue du Nord, Matteo Salvini. Il a condamné les traités internationaux « abominables qui ont aidé les multinationales américaines et pas nos peuples et nos ouvriers ».

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08/07/2015

Référendum grec : et ensuite ?

Référendum grec : et ensuite ?

Le bras de fer entre Athènes et ses créanciers autour de la dette grecque a rempli le champ médiatique. Rien d’étonnant: ce qui est en jeu n’est pas uniquement l’appartenance de la Grèce à la zone euro, mais l’avenir de cette dernière dans son ensemble.

Dimanche, un référendum d'ores et déjà qualifié d'historique s'est tenu dans le pays. 61% des électeurs ont dit "non" à l'ultimatum de la Troïka (UE, FMI, BCE) sur la poursuite du financement en échange de réformes. L'avenir est désormais flou, et l'on ignore quelles seront les conséquences de cet événement pour Athènes, l'UE et le monde entier.

Nouvelle donne

L'UE a réagi sans excès au référendum, se déclarant hostile à sa tenue avant le scrutin, et confirmant sa position par la suite. En Grèce, environ 150 personnes ont tenu à contester les résultats du vote. Elles ont jeté des cocktails Molotov sur la police et brûlé des poubelles, mais aucun autre dérapage n'a été constaté dans le pays.

Le référendum n'est pas juridiquement contraignant. Le président de l'Eurogroupe Jeroen Dijsselbloem insiste pour que la Grèce mène malgré tout les réformes nécessaires, quel que soit le résultat du scrutin.

Comme l'a souligné de son côté le ministre autrichien des Finances Hans Jörg Schelling, l'issue du référendum ne change pas la donne dans le pays. "Ces résultats doivent bien sûr être pris en compte. Du point de vue des projets conjoints européens, ce vote est une déception, cela ne fournira à la Grèce aucune avancée dans la situation actuelle", a-t-il indiqué dans un communiqué.

L'événement retentissant survenu au lendemain du référendum est la démission du ministre des Finances Yanis Varoufakis, qui s'était imposé comme un négociateur efficace ces dernières semaines. Selon les médias, la cause de son départ serait son conflit avec M. Dijsselbloem et la pression des créanciers, hostiles à son encontre. M. Varoufakis a indiqué que son départ visait à aider le premier ministre Alexis Tsipras à obtenir un accord optimal avec les créanciers suite au référendum, et que ses homologues de l'UE n'étaient pas favorables à sa présence lors des négociations.

L'issue du scrutin de dimanche a toutefois eu une grande résonnance, et porté un coup sérieux au prestige de la zone euro. Selon la Commission européenne, le vote approfondira le fossé séparant la Grèce et les autres pays de la zone. Tel est l'avis du vice-président de la Commission européenne chargé de l'Euro et du Dialogue social Valdis Dombrovskis. Selon lui, l'événement risque de stimuler la montée en puissance des mouvements eurosceptiques à travers le Vieux Continent.

Toutefois, certains analystes estiment que la victoire du «non» est une bonne nouvelle, aussi bien pour l'UE que pour la Grèce, qui ouvre une nouvelle page dans l'histoire du continent.

"La victoire écrasante du "non" est une excellente nouvelle pour la Grèce. Dans l'immédiat cela donne bien sûr un plus grand poids à Tsipras pour négocier (même si ce sera difficile) alors même que la plupart des médias européens se sont déchaînés contre lui et l'idée même du référendum, en annonçant avec des "sondages" que le oui allait l'emporter. C'est un désaveu cinglant des technocrates européens coupés du réel et ne disposant que d'une très faible légitimité démocratique et politique", a déclaré à Sputnik Jean-Numa Ducange, historien et maître de conférences à l'Université de Rouen.

"C'est également une bonne nouvelle pour les autres peuples de l'Union européenne. Elle montre que l'on ne peut pas indéfiniment flouer les revendications populaires, à plus forte raison lorsqu'elles sont portées par un gouvernement élu qui fait preuve d'une grande audace et redonne la dignité à un peuple méprisé et humilié par les créanciers. On ne peut souhaiter qu'un effet domino pour les prochaines élections espagnoles et, pourquoi pas, françaises. C'est peut-être le début d'une nouvelle période historique pour une autre Europe", estime-t-il.

Risque d'effet domino

La principale crainte de l'UE à l'heure actuelle est que la tentation du référendum ne contamine les autres "maillons faibles" de la zone euro. Des consultations populaires sont envisagées en Espagne, au Portugal, en Italie et en Bulgarie. De nombreux analystes y voient une menace pour l'unité de l'UE, ce qui est impensable pour les Etats-Unis et ceux qui cherchent à mettre en œuvre le projet de Partenariat transatlantique. Coïncidence ? Le New York Times qualifie ouvertement les gouvernements ayant des positions proches des autorités grecques d'«extrémistes».

L'issue du référendum a d'ailleurs inspiré certaines formations eurosceptiques en Europe. La présidente du Front national, Marine Le Pen, a chaleureusement salué un "«non» de liberté, de rébellion face aux diktats européens qui veulent imposer la monnaie unique à tout prix".

Après avoir soutenu le camp du "non", le FN, principal parti français à réclamer la dissolution de la zone euro, espère désormais récupérer les dividendes du vote grec. Selon Mme Le Pen, les pays européens doivent désormais "se mettre autour d'une table, constater l'échec radical de l'euro et de l'austérité, et organiser la dissolution concertée de la monnaie unique, condition indispensable au retour réel de la croissance, de l'emploi et au désendettement".

Retour à la drachme ?

De l'avis de certains experts, le risque est désormais que les Grecs prennent le large et décident de revenir à leur propre monnaie, la drachme.

Une telle démarche coûterait cher, car les réserves de change et de métaux précieux de la Grèce sont presque vides (les réserves d'or atteindraient 2 à 3 milliards d'euros).

Rapidement, les importations tariraient, des matières premières aux médicaments en passant par l'alimentation, les exportateurs pouvant refuser d'accepter la nouvelle devise grecque.

Afin d'éviter l'effondrement économique, le FMI et les pays de la zone euro devront débloquer 25 milliards d'euros afin que le pays puisse revenir à sa propre monnaie. Le fait est que la Grèce n'est pas en mesure de couvrir ses dépenses à l'aide des exportations, qui n'atteignent que 13% du PIB.

"Le risque est quasiment de 100%. Il est presque impossible de trouver une issue cohérente avec le maintien de la Grèce dans la zone euro. Les liquidités sont presque épuisées dans le pays. Pour payer les salaires, le gouvernement grec devra proposer ses propres obligations à la population, et ses dernières deviendront au final une nouvelle drachme. Dès qu'une nouvelle devise commencera à circuler en Grèce, vous pourrez considérer que le pays aura quitté la zone euro", a fait savoir à Sputnik Patrick Young, expert des marchés financiers.

Est-il possible d'éviter le Grexit ?

Selon certains experts, il est possible que les créanciers acceptent d'effacer la moitié des 200 milliards d'euros qui ont été accordés à la Grèce sous forme de prêts depuis 2009. Cela donnerait l'opportunité de maintenir le pays dans la zone euro.

Pourtant, les autorités du Portugal et de l'Irlande risquent de ne pas apprécier cette démarche, les deux pays n'ayant pas eu droit à de telles concessions de la part de l'UE par le passé. En plus, une bonne partie des électeurs allemands ne comprendront pas pourquoi Mme Merkel essaie d'étouffer la flamme de la crise financière grecque en y jetant de nouveaux billets.

Cependant, la chancelière allemande pourrait consoler son amour-propre à l'idée que l'adhésion à la zone euro est définitive. Elle évitera également à la Banque centrale européenne des pertes financières d'un montant de 140 milliards d'euros investis dans l'économie de la Grèce.

Et si la solution se trouvait du côté des BRICS ?

Une éventuelle adhésion au groupe BRICS pourrait constituer une bonne porte de sortie de la crise actuelle pour Athènes, estime Stephen Lendman, observateur du Centre de recherche sur la mondialisation Global Research.

Selon lui, en cas d'adhésion, la Grèce pourrait compter sur l'aide de la banque de développement qui sera prochainement créée dans l'objectif de devenir une des institutions phares dans le domaine de finances, et contrer la domination de l'Occident sur les marchés financiers.

Pour le moment, Alexis Tsipras, qui a pris l'initiative de contacter Vladimir Poutine le 6 juillet dans l'objectif d'évoquer les résultats du référendum et la coopération greco-russe, n'a pas demandé d'aide financière à la Russie.

Il est à noter que la question de la crise grecque ne figure pas à l'agenda des sommets des BRICS et de l'Organisation de coopération de Shanghai (OCS) qui se tiendront à Oufa (Russie) courant juillet.

Les BRICS, pour leur part, n'ont pas officiellement proposé de prêts. Pourtant, le groupe des émergents laisse entendre qu'il est capable d'accorder une aide suffisante pour que la Grèce puisse ensuite sortir de la crise par ses propres moyens.

Certains experts considèrent que la cession d'une partie des actifs publics aux hommes d'affaires russes et chinois pourrait être une porte de sortie pour la Grèce. Ainsi, la Russie serait intéressée par l'achat d'actions dans des ports, aéroports, chemins de fer et compagnies énergétiques.

Avenir de la Grèce et de la zone euro

Actuellement, l'avenir de la Grèce et de la zone euro semble vague, le problème majeur étant la dette publique grecque et les engagements du gouvernement auprès des créanciers occidentaux. La crise a également mis à nu les failles du mécanisme de prise de décision et de gestion au sein de l'UE.

"Le bilan du référendum a des conséquences à deux niveaux. Premièrement, il contribue à renforcer la cote de popularité de M.Tsipras qui se prononçait contre la politique de rigueur (…). Deuxièmement, il rappelle la nécessité d'élaborer une politique efficace au sein de la zone euro", a estimé Protesilaos Stavrou, économiste et analyste politique.

"Ce sont des moments historiques, rien n'est figé et la situation change à tout moment", a-t-il ajouté.

Sputnik, le 07 juillet 2015.

http://fr.sputniknews.com/actualite/20150707/1016877893.html

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Dossier : La crise financière en Grèce

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 Photo : AFP 2015, Joel Saget

27/04/2015

Monde en perdition... le vrac de la semaine.

21 avril

 

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24 avril

 

L’Union européenne autorise 19 OGM

dont 11 de Monsanto ! 

 

L’Union européenne a autorisé vendredi 24 avril l’importation et la commercialisation de 19 OGM, deux jours après avoir proposé aux Etats membres une réforme leur permettant d’interdire leur utilisation sur leur territoire.

Onze produits de la multinationale américaine Monsanto figurent au nombre des OGM autorisés, a précisé la Commission européenne dans un communiqué. Les neuf autres sont des produits de la firme américaine Dupont et des groupes allemands Bayer et BASF.

Dix-sept de ces OGM sont destinés à l’alimentation animale et humaine, deux sont des fleurs coupées.

 

Greenpeace tance Juncker

 

Ces autorisations "étaient en suspens", car les Etats membres ne sont pas parvenus à constituer une majorité pour ou contre leur commercialisation.

L'autorisation est immédiate et vaut pour dix ans. Si les gouvernements européens approuvent la réforme présentée mercredi, ils pourront interdire l'utilisation des OGM sur leur territoire.

Dans le cas contraire, les règles applicables seront celles qui ont conduit la Commission européenne à autoriser la commercialisation des OGM ne présentant aucun risque pour la santé animale et humaine dans l'ensemble de l'UE, solution réclamée par les grands groupes.

Greenpeace a accusé le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, "de ne pas avoir l'intention de rapprocher l'Europe des citoyens, comme il l'a promis, et d'agir en faveur des intérêts des Etats-Unis et de Monsanto".

 

Source : Challenge.fr (Avec AFP)

 

http://www.challenges.fr/europe/20150424.CHA5261/l-europe-autorise-l-importation-et-la-commercialisation-de-19-ogm.html

 

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24 avril

 

Illusion polonaise et affaiblissement

de notre relation avec la Russie.

 

Communiqué d’Aymeric Chauprade,

député français au Parlement européen (Front national),

membre de la commission des Affaires étrangères.

 

La sélection, par le gouvernement polonais, du système sol-air Patriot au détriment du système français SAMP/T est riche d’enseignements.

 

- Premièrement, elle démontre que Varsovie fera toujours le choix des États-Unis pour ses systèmes de défense stratégiques : avions d’armes F-16 et désormais défense sol-air de moyenne portée. La campagne de désinformation américaine contre Moscou a joué son rôle commercial en Pologne.

- Deuxièmement, elle illustre une fois encore la naïveté diplomatique de Paris qui croyait qu’en gelant le contrat des Mistral russes, il gagnerait ce contrat-clé.

 

La France aura donc perdu sur les deux tableaux, malgré la victoire de l’hélicoptériste franco-allemand sur un sujet au demeurant bien peu stratégique. Cet alignement américain de Varsovie doit servir de leçon pour l’avenir, notamment pour le programme futur de deux sous-marins.

 

Plutôt que de rembourser les avances du contrat Mistral à Moscou, Paris devrait enfin livrer les deux BPC russes, car, outre le respect de la parole donnée, il semble désormais vain d’espérer que l’annulation du contrat des BPC vaille à la France en guise de compensation le contrat des deux sous-marins en Pologne.

 

Source : NationsPresse.info

 

http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/illusion-polonaise-et-affaiblissement-de-notre-relation-avec-la-russie

 

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25 avril 15

 

Immigration clandestine :

« C’était mieux sous Kadhafi », selon Kouchner.

 

« Le désastre est devant nous ». Invité ce vendredi par Jean-Jacques Bourdin sur BFM TV, Bernard Kouchner fustige l’Europe dans l’affaire des tragiques naufrages de migrants en Méditerranée. Il qualifie même son attitude de « dégueulasse ».

 

Quand Bourdin lui rappelle que la Libye, un pays où la France est intervenue militairement en 2011, est devenue la plaque tournante du trafic de migrants, l’ancien ministre des Affaires étrangères considère aujourd’hui que « cela a été mal fait », ajoutant: « on ne vient pas pour bombarder et puis s’en aller ensuite ». Dans un élan de lucidité, il juge même que c’était mieux avant sous Kadhafi pour les migrants.

 

Pourtant en mars 2011, le French Doctor avait été l’un des premiers à applaudir Sarkozy, balayant d’un revers de main les réserves de l’Union européenne sur les bombardements de la France et de la Grande-Bretagne. « C’est toujours comme ça, il y a des gens qui mettent en garde et puis il y a des gens qui avancent… » avait-il déclaré.

 

Source : mondafrique.com

 

Via : http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/immigration-clandestine-cetait-mieux-sous-kadhafi-selon-kouchner

 

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25 avril

 

300 tonnes d'or à la poubelle

 

Faute de recyclage, trois cents tonnes de métal précieux ont été jetées à la déchèterie

 

Les spécialistes de l'Onu ont calculé qu'en 2014, les déchets de l'homme, notamment dans les déchèteries d'équipements électriques et électroniques à travers le monde, contenaient près de 300 tonnes d'or qui n'avaient pas été extraites.

Ce qui représente environ 10% de la production mondiale de ce métal précieux activement acheté ces derniers temps par les banques centrales de plusieurs pays.

 

L'an dernier, les hommes ont jeté près de 41,8 millions de tonnes d'équipements électriques et électroniques selon les estimations des experts de l'Université de l'Onu. D'après eux, ces déchets pourraient remplir 1,15 million de camions, qui formeraient une file de 23 000 km. La valeur des déchets pouvant être recyclés et réutilisés, ainsi que des matériaux pouvant être extraits des déchets, s'élève à 52 milliards de dollars. Malgré tout, moins de 1/6 de l'ensemble des déchets électroniques (e-déchets) a été recyclé.

Tous ces déchets jetés contenaient près de 300 tonnes d'or, sur une production mondiale de 3 100 tonnes en 2014. Ce qui signifie que l'équivalent de 10% de la production mondiale de ce métal précieux s'est retrouvé à la déchèterie. Et ce sachant qu'en 2014 les banques centrales ont organisé une véritable chasse à l'or, pensant visiblement qu'il valait mieux garder leurs réserves en or plutôt qu'en devises instables.

Au total, les banques centrales de plusieurs pays ont acheté 461 tonnes d'or à travers le monde en 2014, dont presque un tiers (152 tonnes) par la Banque de Russie. Il s'avère donc que nos banquiers auraient pu retrouver deux fois plus d'or dans les déchèteries qu'ils en ont acheté sur les marchés mondiaux.

 

L'or est extrait, par exemple, des circuits imprimés d'ordinateur. En particulier grâce à l'eau régale — un mélange d'acide chlorhydrique et d'acide nitrique concentrés dans une proportion de 3 volumes d'acide chlorhydrique pour 1 d'acide nitrique. Néanmoins, les technologies efficaces d'extraction d'or et d'autres métaux précieux ou rares des composants informatiques et électroniques sont relativement coûteuses, ce qui empêche leur application plus active à l'échelle mondiale.

De plus, selon les experts de l'Onu, les déchets jetés en 2014 contiennent 2,2 millions de tonnes de matériaux contenant du plomb, du mercure, du cadmium et du chrome.

Environ 60% de tous les e-déchets sont des réfrigérateurs, des machines à laver et d'autres produits ménagers. Une grande part de ces déchets est également constituée de téléphones portables, calculatrices, ordinateurs et d'imprimantes.

 

A la surprise des experts de l'Onu, ce sont les pays à haut niveau de responsabilité environnementale qui apportent la plus grande "contribution" à la production des "e-déchets" par habitant. En 2014 la Norvège en comptait 28,4 kg par habitant, la Suisse 26,3, l'Islande 26,1, le Danemark 24 et le Royaume-Uni 23,5. Les indices les plus bas sont enregistrés en Afrique avec 1,7 kg par habitant (l'ensemble du continent a produit 1,9 million de tonnes de déchets).

 

Globalement, les plus grands "pollueurs" sont les USA et la Chine (32% de l'ensemble des e-déchets), suivis par le Japon, l'Allemagne et l'Inde. Les experts de l'Onu prédisent que les quantités d'e-déchets de l'humanité augmenteront d'année en année pour atteindre 50 millions de tonnes.

Contenu réalisé à partir d'informations émanant de sources ouvertes

 

Source : sputniknews.com

 

http://fr.sputniknews.com/societe/20150425/1015834617.html

 

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26 avril

 

L’Eurodictature met les OGM dans votre assiette !

 

Communiqué de Marine Le Pen, présidente du Front national

 

L’Union européenne a autorisé hier l’importation et la commercialisation de 19 nouveaux OGM. Onze d’entre eux sont des produits de la multinationale Monsanto.

 

Alors que les peuples d’Europe, et notamment le peuple français, sont massivement opposés aux OGM alimentaires, l’Europe de Bruxelles impose ses vues et fait un nouveau cadeau aux multinationales américaines.

 

Nous voyons là une nouvelle fois les dangers très graves liés aux transferts de notre souveraineté vers l’Union européenne, une instance antidémocratique et toute entière soumise aux puissances d’argent.

 

Le Front national condamne fermement cette décision de l’Union européenne, appelle sans illusion le gouvernement français à lui désobéir immédiatement, et plus fondamentalement propose au peuple français de retrouver sa liberté par la reprise en main de sa souveraineté nationale.

 

Source : NationsPresse.info

 

http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/leurodictature-met-les-ogm-dans-votre-assiette

 

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12/11/2014

Tricheurs, profiteurs et voleurs...

Des capitalistes tricheurs, profiteurs et voleurs.

Pierre Vial

Une enquête, réalisée par un consortium de journalistes d’investigation appartenant à 40 grands media (dont Le Monde, The Guardian, Süddeutsche Zeitung, Asaho Shimbun, la télévision publique canadienne Canadian Broadcasting Corporation) révèle que des milliards d’euros de recettes fiscales  ont disparu grâce à un système d’évasion fiscale reposant sur des accords fiscaux secrets entre le Luxembourg et plus de 300 multinationales dont des géants comme Apple, Amazon, Verizon, AIG, Heinz, Pepsi, Ikea, la Deutsche Bank, Axa, le Crédit agricole, Fiat, etc… Ceci au détriment des Etats privés de ressources légitimes dont beaucoup auraient grand besoin par les temps qui courent et alors qu’une pression fiscale de plus en plus insupportable père sur les citoyens, décourageant bien souvent de petits et moyens entrepreneurs qui sont pourtant les meilleurs pourvoyeurs d’emplois.

Devant l’ampleur du scandale l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) s’est crue obligée d’intervenir auprès du Luxembourg. En vain. Celui-ci ne veut en rien renoncer à un système dont il tire profit tout autant que les tricheurs. Pierre Gramegna, le ministre des finances du Luxembourg, a eu le culot de déclarer, la main sur le cœur : « Nous devons concourir à la transparence ». Quant à Jean-Claude Juncker, le nouveau président de la Commission européenne (et ancien premier ministre du Luxembourg entre 1995 et 2013), il a déclaré qu’il « s’abstiendrait d’intervenir ». Ponce Pilate est toujours bien vivant…

Source / Terre & Peuple

Via Euro-Synergies 

Capitalisme, capitalistes, OCDE, Union Européenne, Luxembourg, voleurs, banksters

29/10/2014

Mini-retraite devant Lugansk

Ukraine/Novorossia : La mini-retraite devant Lugansk n’est pas de bon augure pour Kiev...

Un quatrième convoi humanitaire russe est en route pour le Donbass, 100 camions pour 1.000 tonnes de fret, alors que Kiev accroît la pression contre ses propres populations et prépare un assaut. Dans le Donbass, la défense continue de s’organiser : plusieurs convois motorisés et mécanisés des FAN ont été aperçus aujourd’hui entre Lugansk et Donetsk. Et le commandement militaire des FAN cherche à optimiser la logistique au sein des unités, notamment en matière de ravitaillement en nourriture. Loin du tumulte "démocratique" kievien, le Donbass s’apprête à se défendre âprement.

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Colonne de T-72BV des FAN aperçue près de Donetsk, sur la route en provenance de Lugansk.

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Retrait précipité au nord-ouest de Lugansk

L’importante reconnaissance offensive d’un groupe tactique ukrainien à l’ouest de Shchastye au-delà de la rivière, il y a quelques jours, a échoué. Le point de contrôle n°32 au sud-ouest de Smeloe sur la T1303 a dû être finalement abandonné, les troupes ukrainiennes prises au piège se sont repliées vers le point de contrôle n°31 près de Frunze, en abandonnant presque toutes leurs armes et leurs équipements. Ce n’étaient pas 50 mais environ 150 combattants que cette position contenait, des soldats des forces régulières ukrainiennes (paras du 80e régiment de Lviv) et des gardes nationaux du "bataillon" de Vinnitsa. Ce groupe de combat kievien présentait de très nombreux blessés. Pendant plusieurs semaines, ils ont manqué de munitions, de nourriture et d’eau. Beaucoup ont pris froid et nécessitent une aide médicale. Une situation qui a été confirmée en matinée par la télévision ukrainienne. Tout s’est décidé cette nuit, après qu’un véhicule blindé qui tentait de sortir de l’encerclement ait heurté une mine. Dans la soirée, il y avait déjà eu une autre tentative de sortie de ce chaudron : 6 BTR-4 et 1 BTR-80 (ou celui-là capturé selon les sources) avaient été détruits.

Désormais, avec ce retrait précipité, la zone de Smeloe est devenue une sorte de saillant à seulement quelques kilomètres à l’ouest de Shchastye.

(...)

La fraude massive électorale est "conforme aux normes démocratiques" (sic), a déclaré Kent Harstedt, le chef de la mission de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) concernant les législatives qui viennent de se dérouler en Ukraine. Voilà qui en dit long sur l’état d’esprit de cette organisation et qui ne nous étonne guère.

L’Union européenne, pour sa part, s’apprête à payer une partie des dettes abyssales de Kiev. Voilà où va nous mener le coup d’Etat du Maïdan de l’hiver dernier : payer toujours tant et plus pour une pays qui n’a plus aucune cohésion nationale, identitaire, territoriale, politique, sociale et économique. Autant dire que nous n’avons pas fini de raquer…

Jacques Frère, pour NationsPresse.info

Lire la suite/l’intégralité de l’article > http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/ukraine-donbass-la-mini-retraite-devant-lugansk-nest-pas-de-bon-augure-pour-kiev

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Poker menteurv/s échecs ...

L’ambassadeur français aux USA Gérard Aro, prenant la parole lors d’un déjeuner de presse organisé par Bloomberg à Washington DC, concernant les événements d’Ukraine a déclaré que le Président Poutine a imposé à l’Occident de jouer à une partie de poker. Selon le diplomate, l’Occident a perdu parce qu’il avait peur de tout miser (source). Encore un qui n’a rien compris : quand l’Occident joue au poker menteur, Poutine, lui, joue aux échecs. C’est là toute la différence.

Lire la suite/l’intégralité de l’article > http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/ukraine-donbass-lassaut-de-kiev-est-attendu-de-pied-ferme

http://www.nationspresse.info/

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16/10/2014

Frans Timmermans en dit juste un peu trop...

Quand le commissaire européen Frans Timmermans

en dit juste un peu trop sur le vol MH17

 

Octobre 10th, 2014 | by Mickael - Fondateur de News360x

http://news360x.fr/commissaire-europeen-frans-timmermans-en-dit-juste-peu-trop-vol-mh17/

Le commissaire européen Frans Timmermans est un considérable politicien hollandais, c’est-à-dire un démocrate intransigeant, un moraliste rigoureux, un esprit sûr de lui qui n’est pas démuni de la suffisance propre à notre contre-civilisation occidentale ni d’une belle âme pour assurer ses vertus. Les Hollandais déploient, à cet égard, leur propre version, assurée comme l’est leur certitude d’excellence et en général exempte de doute, de l’hybris occidentaliste qui va des articles du Financial Times aux directives européennes, en passant par l’assurance que les Russes, entre Dostoïevski, Tchaïkovski et Poutine, sont une survivance dépassée et obsolète de la barbarie d’antan, qui ne mérite que mépris et haines cuits et recuits. (Comme le montre Jean-François Mattei, la modernité étendue à la postmodernité a pris soin d’instituer sa propre barbarie, dite Barbarie intérieure selon le titre de l’ouvrage qui traite du cas, ce qui permet de méditer sur l’horreur des décapitation en DVD de Daesh par comparaison à l’assassinat chic, clean et « ciblé » par drone, à partir du bureau ovale de la Maison-Blanche pour exécution à 10 000 kilomètres de là.)

… Mais cette introduction est, elle aussi, émotionnelle, ce qui nous ramène à notre sujet dont nous commencions à nous détacher. Timmermans avait fait, à l’ONU, quatre jours après la destruction du MH17 en Ukraine le 17 juillet, un discours de haute tenue morale et de grande émotion pour saluer la mémoire des 298 passagers de MH17, dont un grand nombre étaient de nationalité hollandaise, suggérant comme allant de soi que l’avion avait été abattu par un missile de fabrication absolument russe, tiré sans doute-certainement par les séparatistes (dito, les « terroristes ») et peut-être certainement-sans doute par les barbares eux-mêmes (les Russes).

 

Mais, mercredi, Mr. Le commissaire européen, irrité par des questions insistantes d’un journaliste animateur d’un talk-show où il était invité, a fait une gaffe. Pressé de questions sur certains aspects « émotionnels » de son discours de juillet et notamment ce point où il avait décrit hypothétiquement les futures victimes terrorisées et désespérées se disant adieu alors que l’avion allait vers sa tragique destinée, Mr. le Commissaire européen fut irrité et répondit, guidé par cette humeur un peu leste, en dévoilant un détail qui ne figure évidemment pas dans le rapport impartial et antirusse rédigé par les Hollandais à propos du MH17.

 

Le présentateur lui demandait comment il avait pu évoquer cette scène émouvante des victimes dans leurs derniers instants et sachant le sort qui les attendait, alors que le MH17 a été détruit comme on le sait puisqu’on le dit officiellement, quasi-instantanément à l’impact ; vraiment irrité, et on le comprend, Mr. le Commissaire répondit en clouant le bec à l’autre, en lui demandant comment il expliquait qu’on avait retrouvé des preuves que l’un ou l’autre passager portait un de ces masques à oxygène que l’équipage demande aux passagers de porter en cas d’urgence, ce qui impliquait effectivement du temps entre la connaissance du drame imminent et l’accomplissement du drame. L’argument est péremptoire, mais il révèle ce qu’on nomme un pot-aux-roses, – ou aux-tulipes en l’occurrence. Si l’avion a été détruit par un missile (selon le rapport : « high-energy objects from outside the aircraft struck the airplane as it flew at an altitude of 33.000 feet, suggesting it had been struck by a missile »), personne ne pouvait savoir que l’avion allait être détruit avant qu’il le soit quasi-instantanément, ce qui exclut que les passagers aient pu échanger leurs terribles dernières impressions après avoir, pour certains, effectué le geste mesuré et complexe de se saisir d’un masque à oxygène … Alors, on en serait plutôt conduit à examiner la version, par ailleurs substantivées par divers constats dont le rapport officiel ne s’est guère embarrassé, que le MH17 aurait pu fort bien avoir été attaqué et abattu par un ou deux avions de combat, qui ne pouvaient être qu’ukrainiens, – et là, effectivement, l’équipage et les passagers avaient le temps de réaliser ce qui les attendait…

 

L’édifice-Système du bloc BAO unanime se fissure officiellement et diablement, et d’une façon fort embarrassante, et Mr. le Commissaire a demandé qu’on le pardonne pour cette précision intempestive, qu’on oublie vite fait ce qu’il avait dit. Ce qui ne fut pas fait. ZeroHedge.comexpose longuement le cas le 9 octobre 2014, en citant notamment le Los Angeles Times du même 9 octobre 2014. (Liens en anglais).

 

On jugerait fort probable que cette « révélation » n’encombrera pas trop les unes sensationnelles des canards de référence de notre presse-Système, parce que le silence a été jusqu’ici la tactique favorite du Système face aux évidences de ses vilenies, escroqueries et impostures qu’on lui oppose avec insistance. Il n’empêche, le pas de clerc, ou lapsus linguae extrêmement élaboré du Commissaire Timmermans, a débordé sur cette presse-Système elle-même (le Los Angeles Times). Les excuses du Commissaire Timmermans sont étranges si elles sont prises pour ce qu’elles disent (« Excusez-moi d’avoir dit la vérité ») et correspondent bien à cet univers étonnant d’originalité de la fantasy-narrative développée par le bloc BAO dans l’affaire ukrainienne. Le sort du vol MH17 est bien ce qu’il était, l’évidence écrasante du cas étant désormais substantivée par les aléas des faiblesses humaines (celles de ses porte-flingue).

 

En effet, c’est bien de « faiblesse humaine » qu’il faut parler dans le chef de ce que fut le discours de juillet du Hollandais Timmermans. Les fabricants de la fantasy-narrative ont toujours de la difficulté à ne pas en rajouter dans le domaine de l’émotion, ou affectivité, qui est leur principal outil intellectuel (?) pour justifier ce qui leur sert de « politique ». Nous ne sommes même pas assurés de leur duplicité. Peut-être Timmermans, dans son parcours-vérité autour du vol MH17, croyait-il véritablement à ce qu’il disait, sans s’embarrasser des évidences de cause à effet que leurs psychologies épuisées (la sienne et celles de ses compères) prennent soin de cloisonner pour pouvoir poursuivre leur longue marche sans trop avoir à supporter le poids de la culpabilité du faussaire qui assène ses mensonges en connaissance de cause. Le cloisonnement de ces esprits permet d’ignorer sincèrement ce qu’un esprit libéré de telles contraintes se fait un honneur intellectuel de ne point ignorer.

 

Une deuxième remarque qui nous vient sous la plume poursuit en la nuançant nos considérations initiales … Car, après tout, c’est bien le présentateur du talk-show Jeroen Pauw qui a sorti le lapin du chapeau en coinçant Timmermans sur le point précis qu’on a développé. Cela fait de monsieur Jeroen Pauw un de ces journalistes et hommes de communication qui commencent à se révéler ici et là (voir les Allemands de ZDF et de ARD) comme subversifs, sinon antiSystème, en mettant en cause publiquement, dans quelques grands organes de la presse-Système, de plus en plus des éléments-bidons dont la fantasy-narrative qui nous est servie régulièrement comme une vieille soupe un peu fade, qui sent le rance, qui pue l’arnaque grossière, est encombrée comme autant de grumeaux de plus en plus visibles.

 

Bien, le Système n’en mourra pas, non plus que ses narrative et fantasy-narrative ne voleront en éclat dans une dénonciation sensationnelle par la mise au grand jour de leur imposture. Mais l’affaire participe d’une dynamique souterraine de déconstruction et de dissolution transformant subrepticement la surpuissance du Système en autodestruction. A force de coups ainsi portés au montage général de communication qui le caractérise, le Système ne peut pas ne pas sentir le poids grandissant des coups qui lui sont ainsi portés. Une fois ou l’autre, à telle ou telle occasion, ce fardeau finira pas constituer une accumulation dont le poids entraînera un basculement. L’affaire Timmermans-MH17 a sa place dans cette équipée, et même si « le Système n’en mourra pas », peut-être en mourra-t-il tout de même un peu plus. D’ailleurs, notre scepticisme sur ces effets, qui se fonde sur la prudence qu’implique l’expérience, pourrait-il être même démenti par des prolongements inattendus. N’y croyons pas trop, tout en sachant que ce n’est pas notre croyance, ou absence de croyance en l’occurrence, qui suggère le plus justement le sort du Système. Toute surprise n’est pas exclue, puisqu’il est acquis que nous aurons bien des surprises à suivre la course du Système dont la supposée invincibilité est démentie au fond de lui-même par son irrésistible tendance à l’autodestruction.

 

Mickael - Fondateur de News360x

 

Source : Sott

Via : http://news360x.fr/commissaire-europeen-frans-timmermans-en-dit-juste-peu-trop-vol-mh17/

 

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