09/07/2015
Matteo Salvini , Ligue du Nord.
Le Premier ministre grec Alexis Tsipras a été invité, mercredi 8 juillet, à participer à une séance plénière du Parlement européen. Sa présence a suscité un débat enflammé sur l’avenir de son pays et de toute l’Union.
« Je remercie Monsieur Tsipras et le peuple grec » pour avoir eu le courage de « lancer un défi à cette cage antidémocratique qu’est l’Europe » et à la « monnaie commune que nous n’avons jamais souhaitée », a proclamé le député italien de la Ligue du Nord, Matteo Salvini. Il a condamné les traités internationaux « abominables qui ont aidé les multinationales américaines et pas nos peuples et nos ouvriers ».
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11:21 Publié dans Blog, Histoire européenne, Politique / économie | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : alexis tsipras, grèce, europe, union européenne, matteo salvini, ligue du nord
Commentaires
Comme il l'a bien remarqué, Tsipras ne va pas jusqu'au bout de sa démarche. Mais c'est que Tsipras est avant tout quelqu'un de gauche tandis que la rébellion anti "européenne" (avec guillemets !) est forcément nationaliste.
Écrit par : Dionisio | 09/07/2015
Les nationalistes italiens étant plutôt à chercher du coté des otanistes pro-ukrainiens de chez Casapound et compagnie que du coté de la Ligue du Nord - je pense que "populiste", "anti-mondialiste", "identitaire", "régionaliste" (la Ligue du Nord se définit d'elle-même comme un parti régionaliste et fédéraliste), ou n'importe quoi d'autre dans le même genre serait plus juste et surtout plus "anti-européen" que le mot "nationaliste".
Les récents événements (de l'Ukraine à la Catalogne en passant par l'Ecosse) nous ont fort bien démontré de quel coté se trouvaient la grande majorité des "nationalistes" d'Europe.
La nation n'est que rarement liée à une réalité géographique ou géopolitique concrète, la nation est avant tout un état lié à une idéologie et, partant de là, le premier pas vers l'impérialisme.
Lorsque la nation française s'acharne à détruire, par tous les moyens, les identités bretonnes, basques ou corse, elle ne vaut pas mieux que l'Ukraine ou les Etats-Unis.
Les "nationalistes" italiens ne veulent très certainement pas de la Padanie indépendante (ou de l'Italie fédérale) pour laquelle milite la Ligue du Nord... de la même manière que les nationalistes espagnols ne veulent pas d'une Catalogne autonome... ou que les nationalistes ukrainiens ne veulent pas d'un Donbass indépendant.
Le combat contre le mondialisme n'est pas un combat "nationaliste", mais un combat identitaire... le combat de peuples voulant préserver leurs identités ! Et ce n'est qu'à travers la défense de ces identités que la rébellion anti-européenne ou anti-mondialiste pourra réellement et concrètement prendre forme et s'unir... comme dans le Donbass, où tsaristes, communistes, identitaires, orthodoxes, païens, etc. combattent côte à côte le nationalisme dévoyé (et inféodé à l'empire) de l'Ukraine, au nom d'une identité... du droit que doit avoir un peuple à parler sa langue, pratiquer sa religion et travailler la terre sur laquelle il vit depuis des siècles !
C'est la concrète réalité de l'identité française qu'un Français doit avant tout défendre ! La langue française, la culture française, le sol français, etc... et non la république française ou le royaume de France, qui ne sont eux qu'idéologie et concepts. C'est l'identité française, en tant que telle, qu'il faut avant tout sauver... et non une pseudo-démocratie ou une quelconque monarchie.
Mais pour cela, le Français doit également admettre que le Basque (par exemple) a, lui aussi, le droit de défendre son identité, sa langue, sa culture et son sol...
Et réciproquement...
Mais pour cela, le Français et le Basque doivent comprendre qu'ayant – tous deux - les mêmes ennemis, ils seront plus forts alliés qu’adversaires. Que ce n'est qu'ensemble et dans le respect l'un de l'autre qu'ils pourront gagner ce combat et préserver leurs identités réciproques de ceux qui veulent les détruire et imposer une quelconque anti-culture (bankstérisme étazunien, islam radical, etc.) à l’Europe et à la planète toute entière.
Il me semble évident qu’à l’heure actuelle les notions de gauche et de droite, d’extrême gauche et d’extrême droite, de communisme et de nationalisme (etc.) du siècle dernier sont toutes devenues complètement obsolètes… et qu’il n’y a plus qu’un seul et unique combat, opposant les forces ayant une volonté de colonisation planétaire (le mondialisme sous toutes ses formes) aux peuples soucieux de préserver leurs identités !
Écrit par : Kurgan | 10/07/2015
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