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02/02/2015

L’enfer dans le chaudron de Debaltsevo !

Ukraine/Donbass :

L’enfer dans le chaudron de Debaltsevo ! 

 

Il y a urgence à Kiev : John Kerry débarque la semaine prochaine. Le régime est tenu en échec sur le front du Donbass et contesté à sa basse : la 4e conscription forcée fait un flop, même dans l’ouest, et à Kiev les manifestations de paramilitaires hostiles à Porochenko se multiplient. Pour les forces ukrainiennes prises au piège dans le chaudron de Debaltsevo, il n’y a pas d’autre alternative que de se rendre ou mourir. Les combats d’aujourd’hui sont soit des barouds d’honneur, soit des affrontements désespérés. Aucun secours digne de ce nom n’est venu de Kiev pour ces hommes enfermés dans une logique de guerre dont seuls les prédateurs mondialistes ont le secret. Déjà, les FAN préparent d’autres opérations : Dzerzhynsk, Artomovsk, Lisichansk, Volnovakha, Mariupol, pour ne citer que ces agglomérations. Elles doivent elles aussi être libérées, bientôt, très bientôt.

 

Dans les autres secteurs du front, on assiste essentiellement à des affrontements de positions, principalement via des duels d’artillerie, alors que l’armée ukrainienne continue de pilonner massivement les agglomérations les plus importantes pour augmenter les pertes parmi la population civile.

Sur Pospasna, au nord-est de la poche de Debaltsevo, les forces de la brigade « Prizrak » de Mozgovoi sont, une fois de plus, engagées dans d’intenses combats de rues pour reprendre la ville. Depuis ce matin, les affrontements se poursuivent, les forces républicaines étant appuyées par plusieurs batteries positionnées vers Pervomaïsk. Les quartiers les plus à l’est de Popasna seraient atteints, mais le centre-ville est totalement verrouillé. En fait seules les premières rues à l’est de la ville seraient contrôlées par les FAN. De plus, les Ukrainiens auraient reçu des renforts conséquents depuis deux jours.

La prise de Pospana menacerait directement Artemovsk, plus à l’ouest, et de facto, permettrait aux FAN de bousculer une grande partie du dispositif ukrainien sur le front nord.

On signale plusieurs accrochages d’une intensité variable au niveau des positions des cosaques vers Krasny Pakhar et Trotskoe, au nord-est du chaudron. Les forces de Kiev cherchent à maintenir ouverte cette poche.

 

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Un chaudron en ébullition

 

La situation dans la poche de Debaltsevo, après deux journées et deux nuits d’affrontements sans précédent, est confuse. Les forces de Kiev ont perdu beaucoup de positions, d’hommes, de matériels, une partie d’entre elles semble désorganisée, alors que d’autres éléments résistent. Deux gros points de résistance fortifiés se situent légèrement plus au sud : sur les bourgs de Bulavinskoe et d’Ilyinka – Olhovatka. Ces secteurs serviront de replis aux troupes qui se trouvent encore plus au sud quand les FAN décideront de pousser plus avant leur avantage dans ce secteur de la poche. Au sud-est, les combats hier sur Nikishino ont été particulièrement intenses. Le bataillon « Août » aurait eu des pertes sévères. Les troupes de Kiev ont été contraintes d’abandonner leurs positions à l’ouest de Nikishino (20 km de Debaltsevo).

Les forces de Nouvelle Russie ont réussi à bloquer partiellement l’autoroute M03 entre Artemovsk et Debaltsevo, mais le chaudron n’est toujours pas refermé hermétiquement. Deux colonnes de ravitaillement carburant – munitions ont été empêchées par les FAN d’atteindre Debaltsevo dans la journée ; alors que trois convois sanitaires ukrainiens ont pu rejoindre Artemovsk cours de cette même journée. Les FAN laissent partir les éclopés, pour ne pas avoir à en soigner de trop lors de la prise totale du chaudron.

Selon le ministère de la Défense de la RPD, les forces ukrainiennes ont perdu dans les combats de ces denriers jours un millier d’hommes (tués, blessés, capturés). On note que plusieurs dizaines de prisonniers, dont plusieurs officiers ukrainiens, ont été capturés ou se sont rendus d’eux-mêmes. Du côté des FAN, on estime les pertes à quelque 300 hommes (tués, blessés). Les forces républicaines auraient engagé une quinzaine de chars lourds (T-64BV et T-72B1V), en plus de dizaines de véhicules blindés et plusieurs batteries d’artillerie dont un bataillon de BM-21). Les combats sont visiblement nettement plus intenses que ceux qui permirent la libération totale de l’aéroport de Donetsk il y a quelques semaines.

 

Konstantin Grishin dit Semen Semenchenko est vivant, finalement, mais néanmoins dans un triste état. Hier, lors d’une tentative de son « bataillon » (une compagnie renforcée en tout) de porter secours au « bataillon Svityaz » sur Uglegorsk, la colonne a été touchée de plein fouet par une salve de BM-21 Grad de l’artillerie républicaine. 11 autres paramilitaires ont été blessés, 4 évacués sur Kharkov, et le reste est à l’hôpital d’Artemovsk. Semenchenko aurait une commotion cérébrale, selon sa page Facebook personnelle, son état aurait empiré. Il aurait eu les côtes brisées et des éclats de shrapnels (roquette de 122 mm de BM-21) auraient percé son poumon gauche. Les deux paramilitaires qui l’accompagnaient dans le véhicule sont morts.

 

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Vue de l’endroit où la colonne de « Donbass » a été détruite par l’artillerie républicaine, à 1 km de l’entrée est d’Uglegorsk : on reconnaît la G-Wagen 461 Mercedes avec l’AGS-17 qui avait été filmée à l’entrée de la poche plus au nord la veille.

 

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(…) Alors que deux groupes tactiques de la 3e brigade d’infanterie motorisée de Gorlovka sont engagés contre la poche de Debaltsevo, un troisième groupe continue de positionner ses forces dans la partie sud-est de Dzerzhynsk, afin de consolider les bases d’une future attaque en règle de la localité. Comme Gorlovka, l’agglomération de Donetsk continue d’endurer les frappes de l’artillerie lourde ukrainienne.

 

On notera que des munitions américaines (obus de mortiers de 120 notamment, mais aussi des obus de 155 pour M109A1 utilisés sur Gorlovka - Note de K. : voir vidéos ajoutées en bas de note - Les Ukrainiens auraient-ils des M109 ?) ont été découvertes sur les positions ukrainiennes prises par les forces républicaines. Une preuve de plus de l’engagement militaire US contre les populations du Donbass.

 

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MT-LB avec ZU-23/2 des forces de Kiev, embossé et… détruit vers Uglegorsk

 

Frappes prioritaires sur la logistique et les postes de commandement ukrainiens

(…) L’artillerie lourde des forces républicaines s’en prend désormais en priorité aux centres de commandement et de logistique de 2e et de 3e échelons des troupes de Kiev (dépôts de carburants, de munitions, postes de commandement, ateliers de campagne…). L’apparition, ces derniers jours vers Makeevka, de moyens d’artillerie extrêmement puissants comme ces quelques lanceurs Smerch (roquettes de 300 mm) et automoteurs 2S7 Pion (obusiers de 203 mm) aux couleurs des FAN pourrait expliquer ces frappes précises et destructrices depuis 72 heures qui portent un coup terrible aux capacités des forces ukrainiennes. Nous savions, depuis l’été dernier, que les FAN disposaient de quelques Uragan et Smerch pris aux forces de Kiev et jusqu’alors placés en réserve stratégique. A l’évidence, ils viennent d’être engagés avec une efficacité redoutable.
Ainsi, une importante base logistique ukrainienne à Kalchik-Zarya (district de Volodarsky à 15 km au nord de Mariupol) a été frappée de plein fouet vers 04h30 par l’artillerie de Nouvelle Russie. Les pertes seraient importantes. Plusieurs sources signalaient en outre la présence d’au moins une batterie Smerch ukrainienne sur zone. Dernièrement, au sud-ouest de Gorlovka, c’est un autre centre logistique de l’armée ukrainienen qui avait été détruit de la sorte.

 

L’arrière des forces de Kiev progressivement déstabilisé

L’action des groupes de partisans sur les arrières des forces de Kiev ne faiblit pas, elle aurait même tendance à s’accentuer. La dernière date de ce début d’après-midi, quand une importante déflagration a eu lieu dans un camp militaire près du village de Krasnyy Chaban dans l’oblast de Kherson. Selon les premiers éléments diffusés, 10 paramilitaires du « bataillon Ternopil » de la garde nationale auraient été tués (Kiev parle de 6 tués), 11 seraient blessés et il y aurait 10 disparus. Un dépôt de munitions aurait été touché, Kiev évoque une erreur de manipulation de grenade, ce qui ne correspond nullement aux dégâts très importants évoqués par le ministère de la Défense de Kiev.

 

L’extrême droite paramilitaire s’agite : elle demande désormais la démission du Président de l’Ukraine, Petro Porochenko. Ceux qui se définissent comme étant la « Chambre des soldats volontaires du peuple», ont tenu une réunion sur la Place de l’Indépendance (Maidan) dans le centre de Kiev. Quelque 500 individus, pour la plupart vêtus de tenues militaires, entendaient ainsi dénoncer, selon eux, le manque de moyens alloués à la guerre dans le Donbass. Une manifestation qui fait suite à l’annonce de la dissolution d’« Aydar ». Ces chiens de garde du régime pro-US, ardents défenseurs du « parti de la guerre » au sein de la junte (Yatsenyuk, Turchinov), commencent à montrer les dents contre celui qu’ils sont censés défendre. La venue très prochainement du chef de la diplomatie US à Kiev permettra, à n’en pas douter, de donner une feuille de route détaillée à ces laquais du mondialisme pour les mois à venir. 

 

Jacques Frère, pour NationsPresse.info, le 01er février 2015

Pour lire l'intégralité de l'article, regarder les vidéos, etc. : cliquez ici

 

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Ajout Fiertés Européennes : 

 

[eng subs] NATO shell rounds usage detected in Gorlvoka ! 

 

ukraine,novorossia,donbass,porc'ochenko,ihor kolomoïsky,igor kolomoïsky,obama,fabius,les ignobles,france sous commandement américain,monde en perdition

 Trad & Subs by Kazzura 

 

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[eng subs] Trophies left by the UAF in Nikishino

 


 

29/12/2014

Le projet secret d’un « deuxième Israël » en Ukraine

Le projet secret d’un « deuxième Israël » en Ukraine

par Wayne Madsen, pour Réseau Voltaire International

Le rôle joué par les personnalités juives et l’État d’Israël dans la crise ukrainienne n’est pas passé inaperçu, sachant que cette communauté représente moins d’un pour cent de l’ensemble de la population. Cependant, l’administration Netanyahou a en sa possession un rapport confidentiel confirmant que les juifs ashkénazes ne sont pas originaires du Levant, mais sont les descendants des Khazars, ce peuple mal connu fondateur d’un empire juif au dixième siècle sur les rives de la mer Noire. Ceci explique pourquoi certains sionistes voient en l’Ukraine un possible second Israël.

Réseau Voltaire International / Washington D.C / 28 décembre 2014.

( Un article découvert via : http://lameutearverne.blogspot.ca/search/label/Ukraine )

ENGLISH / POLSKI 

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Wayne Madsen Ancien contractant de la National Security Agency (NSA), devenu journaliste spécialisé sur le renseignement électronique, puis sur le renseignement en général. Il a notamment été chef de rubrique de la revue française Intelligence Online jusqu’à son rachat par Le Monde. Il publie le Wayne Madsen Report et intervient régulièrement sur la chaîne satellitaire Russia Today.

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Le Premier ministre ukrainien Arseni Iatseniouk (Thetan opérant de niveau 6 au sein de l’Église de scientologie) en pleine discussion avec le mafieux Ihor Kolomoïsky, qu’il a nommé gouverneur de l’oblast de Dnipropetrovsk. Ce dernier est impliqué dans le massacre d’Odessa du 2 mai 2014 à la tête de sa propre armée, le bataillon Dnipro-1. Il s’est attaché les services de R. Hunter Biden (fils du vice-président états-unien Joe Biden) et de Devon Archer (président du Comité de soutien à la campagne présidentielle de l’actuel secrétaire d’État, John Kerry) en tant que membres du conseil d’administration de sa holding d’infrastructures gazières.

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Le Times of Israel, journal israélien indépendant dont le comité de rédaction compte des anciens journalistes du quotidien Ha’aretz, a publié un papier passionnant qui n’a pourtant pas fait grand bruit. L’article en provenance de Jerusalem et Zhitomir, daté du 16 mars 2014 et écris par Hirsh Ostropoler et I. Z. Grosser-Spass, correspondants russes et ukrainiens du journal, fait mention d’un rapport confidentiel remis au gouvernement israélien [1]. Ce rapport, établi par un comité d’experts en histoire juive et reposant sur des sources universitaires, parvient à la conclusion que les juifs européens descendent en réalité des Khazars, peuple guerrier d’origine mongole et tatare ayant dominé l’Ukraine et la Russie méridionale et s’étant converti en masse au judaïsme au VIIIè siècle.

Les sionistes prétendent depuis longtemps que la terre revendiquée d’Israël revient de droit au peuple juif, que les conquêtes successives de différents empires ont évincé et dispersé, ce que l’on a appelé la diaspora. Apporter la preuve que les ashkénazes, qui forment l’essentiel de la population israélienne, ne sont pas historiquement liés à la Palestine remettrait en question le principe même d’Israël comme étant la patrie millénaire du peuple juif.

Les journalistes israéliens ont souligné que toute discussion entre Khazars et l’État d’Israël avait toujours été méprisée par les responsables israéliens. Ils citent ainsi le Premier ministre Golda Meir, qui aurait déclaré : « Khazar, Schmazar. Il n’y a pas de peuple khazar. Je ne connais pas de Khazars à Kiev. Ni à Milwaukee. Montrez-les moi, ces Khazars dont vous parlez. » Les preuves génétiques d’une population khazare migrante venue d’Europe et qui revendique aujourd’hui des origines ancestrales en Palestine disqualifient sérieusement les prétentions sionistes sur cette terre.

L’établissement du fait que les juifs d’Europe centrale et d’Europe de l’est n’ont pas de légitimité historique en ce qui concerne leurs revendications sur la Palestine a créé bien des remous en Israël et ailleurs. La Knesset se prépare à voter une loi présentée par le gouvernement faisant d’Israël une « nation » juive. Le Premier ministre, Benyamin Netanyahou, après avoir lu le rapport confidentiel au sujet des Khazars, a déclaré qu’Israël était « l’État nation du peuple juif. » Les prétentions ashkénazes en Israël étant diminuées, pour ne pas dire plus, Netanyahou, ses amis du Likoud, ses alliés du parti orthodoxe juif comme les colons de Cisjordanie n’ont pas d’autre choix que de jouer la carte de la revendication nationaliste, non seulement pour Israël, mais aussi pour la Cisjordanie (ou « Judée-Samarie », comme l’appelle les nationalistes juifs).

Toutefois, certains juifs, en Israël comme ailleurs, ne souhaitent pas prendre de risques. Une des raisons principales pour qu’Ihor Kolomoïsky — le richissime magnat juif ukrainien et gouverneur de la province de Dnipropetrovsk, qui est aussi citoyen israélien et chypriote — dépense des dizaines de millions de dollars pour recruter des nationalistes ukrainiens de droite et des néo-nazis venus d’ailleurs en Europe pour combattre la majorité russophone de la région du Donbass en Ukraine orientale, c’est la peur de voir capoter le projet de transformation de l’Ukraine en « Israël-bis ». Les mesures de protection prises par la Russie vis-à-vis de la région du Donbass, tout comme son intégration à la Crimée par voie référendaire (cette région étant convoitée par les nationalistes khazars juifs renaissants) menacent la transformation de l’Ukraine en deuxième patrie pour les juifs ashkénazes qui, déjà, s’inquiètent au sujet de leur emprise sur la terre d’Israël.

Le papier retentissant du Times of Israel à propos des origines khazares des juifs ashkénazes a aussi mis en lumière qu’Israël, ayant conscience qu’un État palestinien est inévitable compte tenu des pressions européennes en ce sens, se prépare à déplacer ses colons ashkénazes de Cisjordanie en Ukraine. La recherche de pointe dans le domaine de la génétique en Israël a permis d’établir un lien direct entre les ashkénazes d’Israël et les Khazars qui se sont jadis dispersés en Europe de l’est et en Europe centrale après la conquête de l’empire khazar par la Russie au XIè siècle.

2-114-b9588.jpgLes Israéliens et leurs alliés sionistes du monde entier ont toujours accusés les tenants du lien génétique entre ashkénazes et Khazars d’antisémitisme primaire. Cependant, les éléments de recherche génétique contenus dans le rapport confidentiel israélien ne font que confirmer ce qu’avait révélé l’historien juif Shlomo Sand dans son livre Comment le peuple juif fut inventé. Le concept de descendance khazare, lui, avait été pour la première fois évoquée en 1976 par l’historien hongrois Arthur Koestler dans son livre La Treizième tribu.

Les journalistes du Times of Israel relayent les révélations d’un assistant anonyme de Netanyahou au sujet des projets d’émigration israélienne vers l’Ukraine. « Nous avons d’abord pensé que reconnaître être des Khazars serait une façon pour nous de contrer l’inflexibilité d’Abbas (le président de l’autorité palestinienne) sur l’impossibilité d’une présence juive dans un État palestinien. Nous tentions sans doute ce faisant de nous raccrocher à ce que nous pouvions. Mais son incapacité à accepter la chose nous a poussés à chercher des solutions plus ingénieuses. L’invitation au retour des juifs en Ukraine fut une véritable aubaine. Mais le déplacement rapide de tous les colons d’Israël n’irait pas sans poser problème au niveau logistique et économique, et Il va de soi que nous ne souhaitons pas revivre une expulsions des colons semblable au plan de désengagement de Gaza. »

Ostropoler et Grosser-Spass rapportent aussi les propos d’une source israélienne anonyme selon laquelle « Il ne s’agit pas de renvoyer tous les ashkénazes en Ukraine. Cela n’est, de toute évidence, pas faisable. Comme souvent, les médias exagèrent et font dans le sensationnel… C’est bien pourquoi il faudrait une censure militaire. »

Le Projet conjoint d’Israël et de l’Ukraine consiste à déplacer les colons de Cisjordanie en République Autonome de Crimée (Russe), et ce après une éventuelle rétrocession de la péninsule à l’Ukraine, comme ils l’espèrent. Pour les sionistes ukrainiens comme Kolomoïsky, ou leurs alliés états-uniens tels que Victoria Nuland (secrétaire d’État adjointe, déléguée aux Affaires européennes et eurasiennes) et Geoffrey Pyatt (ambassadeur US en Ukraine), l’objectif ultime consiste à établir une région juive autonome en Crimée et à redonner à la péninsule son nom khazar d’origine, Chazerai. Comme les Tatars qui vivent aujourd’hui en Crimée, et ailleurs, sont en majorité musulmans, le projet de création d’une nation khazare en Ukraine reposerait aussi probablement sur un fort prosélytisme de la part des Israéliens et des Ukrainiens déterminés à réinstaurer la Khazarie comme alternative à l’État d’Israël. Le prosélytisme juif (qui se concentre actuellement sur les « crypto-juifs » métis catholiques au Mexique, les chrétiens, hindous et bouddhistes en Inde, les orthodoxes russes et les bouddhistes de Birobidjan en Sibérie, les musulmans du Pakistan et d’Afghanistan, les chrétiens, musulmans et animistes d’Ouganda, du Ghana, du Mali du Nigeria du Zimbabwe, du Mozambique et du Malawi et sur quelque groupes de descendants juifs supposés en Chine, à Sao Tomé-et-Principe, à Tahiti, au Suriname, au Vietnam, au Brésil et au Pérou) traduisent la volonté d’Israël de renforcer la présence juive dans un but de colonisation en dehors des territoires illégalement occupés que sont le Cisjordanie et le plateau du Golan. Outre l’Ukraine, le nord de l’Irak, l’est de la Libye, la ville d’Alexandrie en Égypte, certaines parties de la Turquie, la Patagonie en Argentine ainsi que l’Ouganda sont tous des territoires qui ont été envisagés comme colonies juives en remplacement ou en complément de la Cisjordanie. Les Bnei Menashe des États de Manipour et de Mizoram au nord-est de l’Inde, ces soi-disant « tribus perdues d’Israël », sont considérées par la majorité des Indiens, non comme des juifs, mais comme des migrants économiques à la recherche d’une vie meilleure en Israël. Les expansionnistes israéliens veulent tellement gonfler leurs rangs et développer leurs prétentions territoriales qu’ils ont fait réaliser des études génétiques douteuses en vue de classer comme « tribus perdue » d’Israël les Sorbes d’Allemagne de l’est, l’ethnie Bantou Lemba (au Zimbabwe, Malawi et Mozambique) et aussi certains Italiens du sud, certains Arméniens, et certains Grecs.

En Ukraine, ce prétendu « deuxième Israël », Kolomoïsky et le pouvoir de Kiev ont enrôlé des ex-membres des Forces de défense israéliennes dans leurs bataillons de volontaires, notamment le bataillon Azov. Une des unités israéliennes, commandée par un certain « Delta » est connue sous le nom des « Casques bleus de Maidan » [2]. Si Israël n’avait pas un intérêt direct à développer son influence en Ukraine, le pays pourrait facilement empêcher ces unités de se rendre sur place.

On trouve aussi en Cisjordanie des colons juifs sépharades qui sont les descendants des juifs Marranos d’Espagne sous domination musulmane, qui furent chassés de la péninsule ibérique au cours de l’inquisition espagnole et portugaise du XVè siècle et qui n’ont aucun lien avec les ashkénazes ou les khazars. Récemment, dans une démarche similaire à l’invitation des ashkénazes de Cisjordanie à venir s’installer en Ukraine, l’Espagne et le Portugal ont promulgué des lois permettant aux juifs sépharades du monde entier en mesure d’attester de leurs origines Marranos d’acquérir la nationalité dans les deux pays.

Certains russophones du Donbass en ont assez des intentions des pro-Israéliens au sein du gouvernement de Kiev. Curieusement, Kolomoïsky a fait appel à un certain nombre de néo-nazis d’Ukraine occidentale et d’Europe pour rejoindre les rangs de ses bataillons et il faut savoir que les organisations droitistes auxquelles ils appartiennent ont toujours défendu l’idée d’une « mêlée générale » opposant la Russie aux descendants des Khazars d’Israël, d’Ukraine, de Pologne et de Géorgie pour venger la victoire de l’Empire Russe sur l’empire khazar au XIè siècle.

Israël a mis à disposition du gouvernement géorgien de Mikheil Saakachvili (dont un certain nombre de représentants ont la double nationalité israélo-géorgienne et sont d’origine khazare) une aide au niveau militaire comme au niveau du renseignement dans la guerre de 2008 contre l’Ossétie du sud et L’Abkhazie. Les Israéliens ont également tissé des liens étroits avec l’Azerbaïdjan, pays qui, à l’instar de la Géorgie et de l’Ukraine, est historiquement lié à la Khazarie par le biais des Subbotniks, un groupe indigène de juifs azéris.

Les journalistes du Times of Israel racontent aussi pourquoi, selon l’assistant anonyme de Netanyahou, le gouvernement israélien s’efforce de mettre en place une implantation israélienne massive en Ukraine : « Comme l’a dit le Premier ministre, personne ne saurait dire aux juifs où ils doivent vivre en tant que peuple souverain. Il est prêt à faire d’importants sacrifices au nom de la paix, même si cela implique de renoncer à notre terre biblique de Judée-Samarie. Par contre, il faut s’attendre à ce que nous fassions valoir nos droits historiques ailleurs. Nous avons décidé que cela se ferait sur les rives de la mer Noire, là où nous fûmes un peuple autochtone pendant plus de 2 000 ans. L’historien non-sioniste Simon Dubnow lui-même a déclaré que nous étions en droit de coloniser la Crimée. Tous les livres d’histoire en parlent. Vous pouvez vérifier par vous-même. »

Cet anonyme a aussi révélé aux deux journalistes que Netanyahou avait beaucoup d’estime pour la vigueur des anciens Khazars et rapporte ces propos, qu’il aurait tenu : « Nous sommes un peuple ancien et fier dont l’histoire remonte à 4 000 ans. » Mais l’assistant ajoute : « On peut dire la même chose des Khazars… en Europe, mais pas sur une période aussi étendue. Mais jetez un œil à la carte : les Khazars n’ont pas eu à vivre dans les « frontières d’Auschwitz »....

Pour les personnes mal renseignées, dont font apparemment partie le président Barack Obama et son secrétaire d’État John Kerry, l’actuelle volonté de créer une nouvelle identité nationale israélienne est directement liée aux activités des dirigeants ukrainiens (Petro Porochenko, Arseni Iatseniouk, Ihor Kolomoïsky) et à celles de leurs soutiens états-uniens (Victoria Nuland et Geoffrey Pyatt), occupés à préparer une terre d’accueil, temporaire ou pas, pour les ashkénazes de Cisjordanie.

Grâce aux révélations du Times of Israel au sujet du rapport confidentiel sur les Khazars et l’Israël contemporain, les manœuvres des États-uniens et de l’Union Européenne visant à déstabiliser l’Ukraine sont à présent on ne peut plus évidentes.

Wayne Madsen

Traduction Erwann

Source Strategic Culture Foundation

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[1]Leaked report : Israel acknowledges Jews in fact Khazars ; Secret plan for reverse migration to Ukraine”, Jim Wald, The Times of Israel, March 16, 2014.

[2] « Des soldats israéliens étaient camouflés place Maidan », Réseau Voltaire, 3 mars 2014. 

Et « Le nouveau Gladio en Ukraine », par Manlio Dinucci (trad. Marie-Ange Patrizio), Il Manifesto (Italie), Réseau Voltaire, 18 mars 2014.  

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06/08/2014

Le gaz de schiste de Slaviansk et Kramatorsk...

Les USA veulent-ils mettre la main

sur le gaz de schiste à Slaviansk et Kramatorsk ?

  

Par La Voix de la Russie | La presse ukrainienne et les experts basés à Kiev accusent Moscou de soutenir des soi-disant séparatistes au Sud-est du pays, en motivant ce soutien par la présence des réserves de gaz de schiste que la Russie aurait l’intention de « mettre en valeur ». En même temps, la société Burisma Holdings, dont le fils du vice-président américain Joe Biden ainsi que plusieurs autres citoyens américains sont entrés au Conseil d’administration, a reçu l’autorisation de développer les gisements, qui se trouvent dans les environs de Slaviansk et Kramatorsk.

 

La propagande américaine et les personnalités politiques ukrainiennes mises sous sa tutelle ont opté pour une tactique bonne, mais plutôt banale, argumentant que l’attaque constitue la meilleure défense. Moscou apparaît ainsi non seulement comme un agresseur aux manières impériales, mais aussi comme un agresseur âpre au gain. Selon les Américains, pour Moscou, il ne s’agit pas d’un pays, mais d’un territoire duquel peuvent être extraites des matières premières. Dans les meilleures traditions de l’époque soviétique, les tabloïds de Kiev réalisent la commande américaine en publiant sur leurs pages des récits de l’intervention directe russe dans les affaires d'un pays indépendant. Et cette intervention n’a même pas pour but de sauver les habitants russophones, mais d’avoir uniquement le contrôle des réserves naturelles. Ce qui est d’autant plus curieux, c’est que les experts les plus radicaux ont pris la liberté de dire que le gaz de schiste en Ukraine va changer la carte énergétique du monde entier et permettra non seulement à ce pays, mais aussi à toute l'Europe, de réduire la dépendance des livraisons du gaz naturel venant de Russie. Les experts pro-américains ont tendance à oublier que la Russie possède d’énormes réserves d’hydrocarbures bon marché rien qu’en Sibérie et en Extrême-Orient. Quel pourrait-être son intérêt dans ce projet illusoire d’extraction de gaz de schiste ? Toutefois, si l’on prend en compte le projet de Washington visant à forcer le Vieux Monde à renoncer au partenariat énergétique avec la Russie, toutes les choses se mettent à leur place. C’est une équation avec que des connues, et tous les arguments sont bons pour y parvenir.

 

La proposition des Américains d’inonder l’Europe avec leurs ressources gazières s’est avérée encore plus illusoire et a lamentablement échoué. Ayant réfléchi rationnellement, les Européens n’y ont tout simplement pas cru. Maintenant, un nouveau projet dont le nom de code est « La grande révolution de schiste » a lieu en Ukraine. Selon certaines informations, les régions de Slaviansk et de Kramatorsk seraient vraiment riches en gaz de schiste, et c’est dans ces régions que se produisent les combats les plus violents dans le cadre de l’opération punitive des forces ukrainiennes. Est-ce une coïncidence ? Peu probable. N’est-ce pas pour cette raison que le conseil de direction de Burisma est composé presque uniquement de citoyens américains ? Ils envisagent sérieusement de mettre la main sur ces réserves d’hydrocarbures, et n’est-ce pas la raison pour laquelle ils blâment Moscou ?

 

Le président du conseil d'administration de cette société est l'Américain Alan Apter, et un autre membre de l'équipe de direction est un ami de la famille du secrétaire d'Etat américain John Kerry, Devon Archer. Biden Junior s’est donc retrouvé en bonne compagnie avec ses concitoyens et des partisans qui partagent ses idées. Il faut rappeler que sous le couvert de la lutte pour la sainteté de la démocratie, les Américains faisaient de bonnes affaires après les interventions militaires en ex-Yougoslavie et en Irak.

 

L’Ukraine n’a pas eu besoin d’une telle intervention, car Kiev réalise tous les ordres des Américains à la lettre. Les discours sur l’agression russe vont coïncider avec des nominations dans d’autres sociétés énergétiques ukrainiennes. L’appareil administratif de Washington est très important... et chacun de ses membres a de la famille.

N.

 

Source : http://french.ruvr.ru/2014_05_20/L-operation-a-Slaviansk-...

 

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