Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

06/02/2015

Islamo-terrorisme : France Police dénonce l’incurie des pouvoir publics.

Islamo-terrorisme : 

Un proche d’Amedy Coulibaly en couple avec une sous-officier de gendarmerie spécialisée dans le renseignement

 

Selon "Le Canard Enchaîné", un homme de l’entourage du terroriste islamiste Admédy Coulibaly, recherché pour trafic d’armes, était fiancé avec une femme gendarme, agent du renseignement.

 

« Amar R., un individu recherché pour trafic d’armes, avait été suivi par les enquêteurs de la direction du renseignement de la préfecture de police (DRPP) dès le lendemain de l’assassinat par Amédy Coulibaly de la policière municipale à Montrouge. Quelques heures avant la prise d’otages de l’Hyper Cacher, Amar R. est vu en compagnie de l’assassin.

Selon Le Canard enchaîné de ce mercredi, le service de renseignement avait poursuivi la filature d’Amar R. et constaté qu’il avait ses entrées au fort de gendarmerie de Rosny-sous-Bois (93).

Sa fiancée, selon l’hebdo satirique, est sous-officier du renseignement dans ce centre d’élite de la gendarmerie. Amar R. a pu entrer et sortir de cette forteresse avec et sans sa compagne. Il faisait pourtant l’objet d’un mandat d’arrêt européen. Il a finalement été interpellé le 23 janvier. Jusqu’à présent, sa fiancée n’a pas été inquiétée. »

Source

 

Victor De Bann, Pour NationsPresse.info, le 04 février 2015.

Article source : 

http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/un-proche-damedy-coulibaly-en-couple-avec-une-sous-officier-de-gendarmerie-specialisee-dans-le-renseignement

 

-----------------------------------

 

Islamo-terrorisme :

France Police dénonce l’incurie des pouvoir publics

 

Communiqué du Syndicat France Police (SFP)

 

SFP-France-Police.pngLa sémantique utilisée par l’Establishment pour désigner l’attentat perpétré par Moussa Coulibaly contre trois militaires français à Nice est de nature à minimiser la réalité des faits et à tromper l’opinion publique sur la réalité de la situation.

L’expression « attentat terroriste islamiste » est bannie du langage public pour être remplacée par le terme plus consensuel « d’agression de militaires ».

Et pour cause, les pouvoirs publics sont directement responsables de la présence de Moussa Coulibaly à Nice en l’ayant empêché de partir rejoindre les rangs de Daesh en Syrie et en ne prenant pas à son encontre de mesures de privation de liberté.

Madame Taubira et consorts veillent à préserver les libertés publiques des terroristes jihadistes.

Il s’est ainsi produit et il se reproduira ce que France Police annonce depuis des mois ; un jihadiste empêché de partir faire le jihad en Syrie le fera en France.

 

Rien depuis les attentats de Charlie Hebdo n’a changé hors mis avoir renforcé le plan Vigipirate, mesure d’ailleurs très critiquable.

Avoir opté pour une présence visible devant les lieux sensibles est absurde. D’abord parce que désormais les emplacements de tous les lieux sensibles sont clairement identifiés, ensuite parce que cette présence ne dissuade en rien les passages à l’acte, l’attentat de Nice en est la preuve.

Le ministère de l’Intérieur aurait pu opter pour une sécurisation des points sensibles avec des personnels armés en tenues civiles et véhicules banalisés pour plus de discrétion et d’efficacité. Mais politiquement mettre des militaires à la vue du public rapporte plus dans les urnes, peu importe le bilan final.

Cette incurie des pouvoirs publics à prendre des mesures pour assurer la sécurité des Français est aggravée par une situation bien plus inquiétante encore, une possible infiltration de notre appareil de sécurité intérieure et extérieure.

 

Amar R., complice d’Amédy Coulibaly lui-même co-auteur de la vague d’attentats des 7, 8 et 9 janvier 2015 entretiendrait une relation amoureuse avec Emmanuelle, sous-officier du renseignement de la gendarmerie nationale convertie à l’islam depuis deux ans.

Le sous-officier Emmanuelle, qui porte le niqab hors service, aurait permis à Amar R. de pénétrer à plusieurs reprises au sein du fort de Rosny, un lieu qui n’a rien d’anodin. Notre sens des responsabilités nous interdit d’indiquer ici l’ensemble des services qui utilisent ces locaux ; la presse ne l’ayant fait que partiellement.

Accessoirement, Amar R., interpellé le 23 janvier dernier, connu pour trafic de stupéfiants et trafic d’armes faisait l’objet d’un mandat d’arrêt européen.

Réactions de la gendarmerie ? Aucune.

La gendarmerie estime qu’il n’y a pas de signe de radicalisation chez Emmanuelle et qu’aucune infraction n’a été relevée contre elle.

Côté ministère ? Rien non plus. Le ministre est-il seulement au courant ?

 

France Police demande à Monsieur Bernard Cazeneuve une enquête administrative transparente en co-saisine police / gendarmerie pour faire toute la lumière sur ces faits ainsi que la suspension immédiate du sous-officier de la gendarmerie impliquée en attendant les conclusions de l’enquête.

Si les faits sont avérés, Emmanuelle ainsi que les membres de sa chaîne hiérarchique impliqués par leur inaction doivent être évincés de la gendarmerie nationale.

Le placement en garde à vue de Bernard Petit, patron de la PJ parisienne, ne doit pas nous détourner des vraies menaces.

 

Sarah Jay, Pour NationsPresse.info, le 05 février 2015.

Article source.

http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/islamo-terrorisme-france-police-denonce-lincurie-des-pouvoir-publics

coulibaly-3082163-jpg_2697848_652x284 (1).JPG

Amédy Coulibaly

05/02/2015

NUJNA, le site qui navre les faux-culs...

Après un bref passage/hébergement sur la « Meute Arverne » (un excellent blog, malheureusement « mis en sommeil » par son géniteur il y a peu), NUJNA.com est de retour sur la toile en tant qu’entité indépendante.

Ne manquez pas d’y mener vos pas.  Actualité ou sujets encyclopédiques… des heures et des heures de saines lectures vous y attendent !

http://www.nujna.com/accueil/intro/index.php

http://www.nujna.com/actualites/ukraine/ukraine-combats.php

http://www.nujna.com/actualites/annexes/novorussie.php

http://www.nujna.com/actualites/anglo-islam/syrie-irak.php

http://www.nujna.com/actualites/euro-valets/europe-gaz-russe.php

http://www.nujna.com/actualites/amerique/index.php

Etc… etc…

Novorossia-470x364.jpg

04/02/2015

Viktoria Shilova, députée ukrainienne.

03 févr. 2015

Viktoria Shilova est leader du mouvement ukrainien "Antiguerre", députée du conseil régional de la région de Dniepropetrovsk. Elle et son mouvement s'opposent à la mobilisation (malgré les pressions), militent pour la fin du conflit et accusent le pouvoir en place de crimes de guerre. 

Découvert via / Trduction et sous-titres par Thalie Thalie.

03/02/2015

Alexandre Zakharchenko answers to US state dept and US media...

 

[eng subs] DPR PM Zakharchenko answers to US state dept and US media

---------------------------------------

La conférence de presse dans son intégralité. 

[eng subs] Press conference of DPR PM Zakharchenko and LPR PM Plotnitsky regarding the Minsk negotiations, Debaltsevo "cauldron", US mass media and other things

-------------------------------------------------------

Traduction et sous-titres : Kazzura 

28/01/2015

Oleg Tsarov talks about US preparations for civil war in Ukraine, November 2013.

[eng subs] Oleg Tsarov talks about US preparations for civil war in Ukraine, November 2013

Oleg Tsarov (People's deputy of Ukraine then, head of the Speaker of the Novorossia Unity Parliament now) talks in Verkhovna Rada (UA parliament) about the preparations done by the US.

Watch the video on original translator's channel: https://www.youtube.com/watch?v=y9hOl...

--------------------------------

20 Novembre 2013, Kiev : Oleg Tsarov (ou Tsarev, tout dépend des traducteurs), alors député Ukrainien, tente d'expliquer à ses "collègues" (mais malheureusement pour lui, la plupart d'entre-eux sont d'ores et déjà américano-lobotomisés ou en attente d'un gros chèque) que les USA vont organiser un coup d'état et déclencher une guerre civile en Ukraine.

Le lendemain, 21 Novembre, débutait "l'Euromaïdan" !!!  

Source

-------------------------------------------

Lire également :

Ihor Kolomoisky offers $ 1 million to murder Oleg Tsarev 

ukraine,rada,20 novembre 2013,oleg tsarov,euromaïdan,coup d'état,usa

25/01/2015

24 janvier 2015, Un jour clé dans le conflit ukrainien ?

Un jour clé dans le conflit ukrainien ?

 

Par Alexander Mercouris, le 24 janvier 2015, Source vineyardsaker

 

Ce jour pourrait se révéler critique dans l’évolution du conflit ukrainien.

 

1. Le Conseil de sécurité russe s’est réuni aujourd’hui. Nous n’avons (évidemment) pas de compte rendu complet mais un site web de Poutine a fourni quelques détails.

De façon saisissante, Poutine a mentionné la junte comme Kiev officiel et non comme le gouvernement ukrainien ou le côté ukrainien [démarquant ainsi Kiev de l’Ukraine]. Il a aussi désigné les deux républiques ukrainiennes de l’Est comme la République populaire de Donetsk et la République populaire de Lugansk.

C’est la première fois que Poutine déclare que la junte n’a pas d’autorité légitime dans le Donbass et que celle-ci est transférée aux deux républiques dissidentes depuis l’élection de Porochenko.

 

2. Poutine a aussi d’une manière significative mentionné des ordres criminels venant de Kiev officiel.

 

3. Poutine a aussi eu une conversation téléphonique avec Lukashenko [président du Belarus], qui est un partenaire clé dans le conflit ukrainien. Là encore nous n’avons que des informations fragmentaires sur ce qui a été discuté, mais Poutine aura certainement voulu s’assurer que Lukashenko restait à bord. Je m’attends à un appel téléphonique à Nazarbayev bientôt.

 

4. Nous savons maintenant par des commentaires émis par Shuvalov [vice-premier ministre russe de Medvedev] à Davos que Pékin est consulté en permanence. Le point clé de ce qui s’est dit à Davos, où Shuvalov à été absolument clair, est le suivant : la Russie ne se soumettra pas aux sanctions et Kostin [directeur de la banque VTB, deuxième banque russe], a donné un avertissement limpide contre n’importe quelle tentative d’exclure les banques russes du système de paiements SWIFT. Le Financial Times publie un bon résumé des commentaires faits par Shuvalov et Kostin (voir ci-dessous).

 

5. Le ministère de la Justice russe a, en attendant, formellement banni un certain nombre d’organisations ukrainiennes incluant le parti néonazi Secteur droit. Certains d’entre nous se sont étonnés qu’il ne l’ait pas fait plus tôt.

 

6. Zakharchenko, premier ministre de la République du Donetsk, a dit que le Mémorandum de Minsk ne s’appliquait plus. Ceci n’est pas le même document que le Protocole de Minsk, qui était l’accord de cessez-le-feu original accepté le 5 septembre 2014. C’est plutôt le document technique de suivi prétendant établir la ligne de cessez-le-feu et prévoyant le retrait des armes lourdes, qui a été accepté le 19 septembre 2014.

Ni le Protocole de Minsk ni le Mémorandum de Minsk n’ont jamais été mis en œuvre. En disant que le Mémorandum de Minsk ne s’applique plus, Zakharchenko a autorisé la NAF [Armée des forces de Novorussie]  à poursuivre ses opérations offensives, ce qu’elle fait actuellement.

 

7. Finalement, Zakharchenko a aussi répété que la décision des deux républiques de Donetsk et de Lugansk de se séparer de l’Ukraine est définitive.

Maintenant il se peut que toutes ces discussions, conversations et commentaires soient non coordonnés et n’aboutissent à rien. Peut-être n’y a-t-il eu aucun changement de la politique russe. Cependant cela ressemble vraiment à un durcissement de position et donne peut-être des indices que les Russes ont, au moins pour l’instant, abandonné tout espoir dans l’approche diplomatique.

Ils suggèrent aussi de fermer les écoutilles, dans le cas où un autre tour de sanctions serait en préparation.

 

-----------------------------------------

 

Du Financial Times :

 

Un des principaux banquiers de Russie a averti vendredi qu’une exclusion du pays du système de paiement bancaire SWIFT équivaudrait à une déclaration de guerre.

La suggestion que la Russie puisse être exclue du système SWIFT, lancée par des politiciens occidentaux l’été dernier, à déclenché une alarme qui s’est répandue dans la communauté financière de Moscou.

Les banques russes s’appuient lourdement sur ce système basé en Belgique pour leurs paiements tant domestiques qu’internationaux. Cependant, on a, à l’époque, considéré cette proposition comme étant une sanction trop punitive, décrite comme l’option nucléaire.

 

En parlant dans un séminaire à Davos vendredi, Andrei Kostin, le directeur général de VTB, la deuxième banque russe, a dit : « S‘il n’y a pas SWIFT, il n’y a pas d’opérations de banque… ni de relations, cela signifie que les pays sont au bord d’une guerre, chaude ou froide. » (...) « Le jour suivant, les ambassadeurs russes et américains devraient quitter les capitales, » a-t-il ajouté.

Les commentaires de M. Kostin font apparaître à quel point le régime de sanctions de l’Ouest suscite un sentiment de colère et de défi au sein de l’élite politique et économique russe.

Je ne pense pas que la situation changera, même si vous « pressez encore plus la Russie, » a-t-il dit, indiquant que le pays avait décidé de réduire sa dépendance aux systèmes de paiement occidentaux comme SWIFT. « Nous avons déjà créé une alternative domestique au système SWIFT … et nous devons créer des alternatives au niveau international. »

Il a attiré l’attention sur les efforts en cours de la Russie et de la Chine pour créer une plate-forme d’échange financiers indépendante, à l’abri du contrôle occidental.

 

Igor Shuvalov, le vice-premier ministre de Russie, a répercuté ce thème. « Nous développons notre vecteur oriental« , a déclaré M. Shuvalov, indiquant que bien que les efforts pour construire des liens avec la Chine aient été en cours avant la crise, ils s’étaient radicalement intensifiés depuis le début des sanctions, étant donné que la Russie à cherché des alternatives à l’Ouest.

M. Shuvalov a dit que les pays appelées les Brics (le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud) étaient aussi prêts à s’entraider en cas de crise financière. « Des grands investisseurs chinois arrivent chez nous« , a-t-il affirmé.

Le pivot vers l’Asie est devenu une partie clé de la politique étrangère de Vladimir Poutine depuis la panne dans ses relations avec l’ouest sur l’Ukraine. Bien que plusieurs accords vedettes aient été signés, comme le contrat de 400 milliards de dollars pour fournir du  gaz russe en Chine pendant trente ans en mai dernier, peu de décideurs ou hommes d’affaires russes croient que la Chine puisse sauver l’économie russe d’une récession douloureuse.

 

« La situation présente donne l’impression d’être plus douce que [la crise financière de 2008-2009], mais nous entrons dans une longue situation de crise , » a dit M. Shuvalov. Il a toutefois ajouté que la pression étrangère ne parviendrait pas à modifier la direction politique du pays.

« Nous survivrons à n’importe quelle privation dans le pays – nous mangerons moins de nourriture, et utiliseront moins d’électricité, » a-t-il dit.

Selon Alexei Kudrin, un ancien ministre des Finances respecté, la Russie pourrait voir des sorties de capitaux de 90 milliard de dollars cette année après un record de 151 milliard de dollars en 2014. « Nous devrions clairement comprendre le prix que nous payons pour les sanctions », a-t-il affirmé.

 

Traduit par Jefke relu par jj et Diane pour le Saker Francophone

http://lesakerfrancophone.net/un-jour-cle-dans-le-conflit-ukrainien/

 

Igor-Shuvalov_photo_46686.jpg 

Igor Shuvalov

11/01/2015

Guillaume Faye : Pour une grande politique russe de la France

Pour une grande politique russe de la France

La stratégie de provocation anti-russe

Refusons d’abord la propagande qui vend l’idée d’un régime russe dictatorial dirigé par le monarque Poutine qui serait, en outre, un fauteur de guerre. Les fauteurs de guerre sont du côté du gouvernement de Kiev, de ses milices financées par des oligarques (bataillons Dnipro et Aïdar), du Department of State et des dirigeants européens qui les soutiennent. Les crimes de guerre contre les populations civiles (voir autres articles de ce blog), notamment par bombardements contre des zones résidentielles s’ajoutent aux tortures infligées par les troupes et milices du gouvernement de Kiev (je ne dis pas ”ukrainiennes”) envers leurs prisonniers. Ils sont superbement ignorés par les médias et les gouvernements occidentaux pour lesquels tous les torts sont du côté russe. Vladimir Poutine a raison de dire que l’Europe (et la France) ne sont pas indépendantes et suivent la politique étrangère des USA, contraires à leurs propres intérêts.

Le but logique et compréhensible de Washington est d’affaiblir à la fois la Russie et l’Europe péninsulaire. Encercler la première (d’où l’élargissement de l’Otan aux anciens pays du bloc communiste), neutraliser la seconde, interdire toute ”Maison commune” euro-russe.  C’est une stratégie naturelle de la thalassocratie américaine – et de son supplétif britannique– ainsi que d’empêcher la naissance d’un concurrent géostratégique et géoéconomique  euro-russe. Réchauffer l’ancienne guerre froide (1949-1991), c’est le but. La contradiction des gouvernements américains, depuis la fin de la terrible guerre de Sécession, c’est, sous le prétexte d’un ordre pacifique international, d’avoir sans cesse besoin du bellicisme – à ne pas confondre avec lemilitarisme. Pour des raisons à la fois morales et économiques. Ce bellicisme est légitimé par le concept de ”leadership”, nécessairement moral et positif (le sheriff mondial), qu’on pourrait traduire par le néologisme dirigeance (aptitude légitime à diriger) dont le ”soft power”  est le centre.

Robert Steuckers, dans plusieurs textes géopolitiques et historiques, a été le meilleur analyste de ce ”soft power” US, qui se transforme d’ailleurs aisément et maladroitement en ”hard power”, avec l’US Air Force et les interventions armées. Steuckers a démontré la puissance de ce ”soft power” qui, par des moyens culturels et économiques, financiers, diplomatiques, n’a de cesse – surtout depuis la fin de l’URSS – que de poursuivre trois buts : 1) empêcher la remontée en puissance de la ”nouvelle Russie” post-soviétique  et la forcer à redevenir une puissance régionale limitée, ”non-patriote” ; 2) interdire à l’Europe toute velléité d’indépendance économique et géostratégique et notamment de se doter d’un système de défense commun hors OTAN ou d’un espace économique continental protégé ; 3) contrer à tout prix une union euro-russe, en particulier dans les domaines commerciaux, techno-militaires, énergétiques, diplomatiques. 

Les provocations anti-russes continuent donc : non seulement il est question d’alourdir les sanctions économiques, alors que Poutine ne se livre à aucun acte hostile contre Kiev et qu’il propose au contraire toutes les fournitures de gaz pour l’hiver et qu’en décembre il a reconnu l’intégrité territoriale de l’Ukraine, mais le gouvernement ukrainien et les cercles atlantistes  accélèrent les négociations pour le processus d’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN. Ce qui est évidemment inacceptable pour Moscou ; et ce qui revient à une déclaration de guerre soft. Complètement irresponsable, le gouvernement de Kiev – en particulier le Premier ministre extrémiste Iatseniouk – provoque Moscou. Il espère, il veut un affrontement avec la Russie et aimerait y entraîner les Occidentaux.

La grande erreur de l’Allemagne de Mme Merkel

L’Allemagne est beaucoup trop soumise aux Etats-Unis parce que Mme Merkel est russophobe du fait de ses souvenirs de la RDA ; elle confond l’URSS et la Russie.  De Gaulle avait compris, à l’inverse, que l’URSS n’était ni plus ni moins que la Russie impériale. Willy Brandt et Schröder avaient  saisi que l’Ostpolik est indispensable à l’Allemagne et à l’Europe. Angela Merkel qui, au début de la provocation ukrainienne, était réticente aux sanctions contre la Russie, a cédé aux injonctions de Washington. Elle a confirmé le fait que, comme la Grande-Bretagne, l’Allemagne s’aligne sur la diplomatie décidée sur les rives du Potomac. Cette position de Mme Merkel nous indique que, si elle a une bonne vision des solutions économiques pour l’Europe sur le désendettement et l’orthodoxie, elle se méprend sur la politique étrangère. 

La Chancelière a rompu avec la politique de Schröder d’ouverture vers la Russie. Elle a sacrifié les intérêts économiques allemands, au nom de bonnes relations avec une Pologne dominée par un gouvernement russophobe et atlantiste et par crainte d’affronter le suzerain américain. Mme Merkel défend une vision de l’Allemagne beaucoup trop atlantiste et, de plus, complètement inconsciente vis-à-vis du péril démographique et migratoire. Elle n’a pas compris que son cher pays est en train de mourir, tous doucement.  

La crise ukrainienne a déjà une conséquence catastrophique : affaiblir les relations et les projets, notamment économiques, diplomatiques et stratégiques entre l’UE (surtout l’Allemagne et la France) et la Russie. Le projet de ”l’axe Paris-Berlin-Moscou” s’estompe. La Russie, échaudée par les sanctions économiques  de l’Occident, se lance dans une ”Ostpolitik” en direction de la Chine, de l’Asie centrale, de l’Iran, de l’Inde. Or l’intérêt de la France et de l’Allemagne est non seulement de développer un flux  d’investissements en Russie mais de privilégier les fournitures d’hydrocarbures russes par rapport à celles des Arabes du Moyen Orient.  L’idée de ”Maison commune”, d’espace euro-russe, qui est pourtant notre géopolitique naturelle, s’efface. Fedor Loukianov, politologue, écrit : « la Russie ne rompt pas avec l’Europe. Toutefois, le tournant qu’elle opère vers l’Est et l’Asie est inévitable, d’autant plus que l’Occident la pousse dans cette direction » (1) Les sanctions économiques contre la Russie, ordonnées par Washington,  sont globalement pénalisantes pour la France, l’Allemagne et la zone euro mais favorisent l’économie US. C’est une erreur économique majeure.

La France aux abonnés absents

Vis-à-vis de la Russie, depuis le début de la crise (”provocation”) ukrainienne, la politique étrangère française a été inexistante. Elle s’est alignée sur les injonctions US et a cédé aux pressions de Bruxelles et à celles de l’Allemagne et de la Pologne.  François Hollande a essayé de calmer le jeu, notamment en rencontrant Poutine le 6 décembre pour négocier et redonner vie au cessez-le-feu (protocole de Minsk de septembre dernier)  mais, en même temps, il ne parvient pas à décider de la livraison des BPC de la classe Mistral. Cette lamentable affaire des Mistral démontre de manière claire la dramatique perte d’indépendance de la France. Qui, en décidant de surseoir à la livraison des navires, rompant un contrat signé et payé, a cédé aux pressions américaines, dont l’objectif depuis les années 60 est de casser l’outil militaro-industriel français concurrent. Notamment en faisant obstacle, avec acharnement, aux exportations militaires françaises, y compris au sein de l’UE.

L’historien russe Alexandre Verchinine résume la situation : « Que voyons-nous en 2014 ? Un effondrement de grande ampleur de tout l’édifice des relations entre la Russie et l’Occident. Avec ou sans les Mistral, Paris n’est déjà plus un médiateur ». (2) En obéissant à Washington sur l’affaire des Mistral et des sanctions anti-russes, Paris a perdu son crédit de puissance indépendante que De Gaulle avait forgé.

L’affaire de la vente des Mistral était un scandale pour Washington et tous les gouvernements atlantistes de l’UE (dont les Polonais et les Baltes) car « à travers cet accord, Moscou a pénétré au cœur du saint des saints du bloc occidental : la coopération militaro-technique, considérée comme la forme la plus élevée de collaboration entre les États », poursuit Alexandre Verchinine.  Une coopération militaro-industrielle entre la France et la Russie est inacceptable pour les Anglo-Saxons comme pour la Pologne et les pays baltes. Avoir cédé sur ce plan enlève à la France une partie de son statut international.

La réintégration de la France dans le commandement intégré de l’OTAN, initié par Chirac –prototype du pseudo-gaulliste–  a été une erreur majeure, une bourde dévastatrice de politique étrangère. Et ce, au moment même où l’URSS disparaissait ainsi que le Pacte de Varsovie ! Les conséquences de cette gaffe monumentale furent triples : 1) compromettre un rapprochement historique avec la Russie et la construction d’un axe continental  Paris-Berlin-Moscou qui aurait pu naître progressivement, ainsi que la possibilité d’un système de défense européen indépendant  ; 2) sonner le glas d’une politique étrangère française autonome ; 3) détruire l’image de la France comme puissance non-alignée sur l’américanosphère et donc  nuire à sa position économique et stratégique.

Les trois dangers pour la France, qui peuvent signer sa disparition au XXIe siècle sont 1) Une islamisation et une invasion migratoire de colonisation ; 2) une soumission à la politique étrangère de Washington ; 3) un système socio-économique de type collectiviste (État Providence exsangue, surendetté, surfiscaliste ) dans un écosystème européen et mondial concurrentiel, ce qui paralyse l’économie et paupérise la société.

La Russie réelle

Présenter la Russie comme un danger est donc un absurde mensonge. Un faux problème. Tout d’abord, l’idée que la Russie post-communiste n’est pas démocratique, dirigée par un néo-Tzar nommé Poutine qui serait un clone soft de Staline, est une position étrange, défendue par d’anciens gauchistes (trotskistes ou maoïstes) reconvertis dans les ”Droits de l’Homme”.

La Russie est en réalité un pays démocratique (contrairement à la Chine et aux pétro-monarchies du Golfe) qui a réussi à se libérer du communisme soviétique sans crise majeure, un exploit historique, mais dont l’État de Droit fonctionne de manière autoritaire – bien moins que sous la monarchie et le communisme d’ailleurs – ce qui correspond à la tradition russe et ce qui est inévitable dans un pays de dimension continentale. La Russie a surmonté la période communiste et son système économique obsolète mais son problème majeur est la construction d’une économie diversifiée qui ne repose plus uniquement sur le pétrole et le gaz, aux ressources fluctuantes.

Dans l’histoire récente, à aucun moment la Russie n’a attaqué les autres. Au contraire elle a été agressée à deux reprises, d’abord par la France napoléonienne puis, en 1854 en Crimée par les forces franco-britanniques,  et enfin par l’Allemagne hitlérienne ; elle a vaincu à chaque fois. Ni Napoléon, ni Hitler n’avaient pris conscience que la Russie est invincible. Du fait de l’immensité de son territoire et de la ténacité de son peuple ; mais aussi de la particularité de sa langue et de sa culture. Washington a décidé de mener une guerre ”soft” contre la Russie., en réanimant la guerre froide. Il ne s’agit plus de lutter contre le ”communisme”, disparu, mais d’empêcher la reconstitution d’une grande puissance. 

Ni l’Ukraine, ni la Pologne, ni les pays baltes n’ont quoi que soit à craindre de la Russie. Ils sont victimes d’une propagande qui leur fait très habilement croire le contraire. La Russie ne possède aucun intérêt à agresser ses voisins, ni à annexer les oblasts de Donetsk et de Louhansk, régions pauvres qui grèverait le budget. Bien sûr, la Russie connaît d’immenses faiblesses ; mais qui n’en a pas ? Mais sa force – que la France devrait posséder – c’est qu’elle est patriote. 

Les 7 axes d’une politique russe de la France

Dans ces conditions, quelle devrait être la politique étrangère de la France vis-à-vis de la Russie ? Cela supposerait d’abord une vision claire et constante d’une politique étrangère, ce qui, depuis De Gaulle et Pompidou, n’est plus le cas. Et ensuite de manifester un peu de courage et moins de pleutrerie.  Voici les sept axes que je propose

1) Refuser de valider et de s’associer à toute sanction économique (financière et commerciale) imposée par l’UE et les USA contre la Fédération de Russie même au prix d’un désaccord majeur avec la Chancellerie de Berlin. Après tout, une ”crise” avec Berlin, les fonctionnaires de Bruxelles, Washington et Varsovie serait moins graves qu’une brouille durable avec la Russie. L’intérêt de la France et celui de l’Europe passe avant le fait de plaire ou de déplaire à tels ou tels gouvernements ou oligarchies. 

2) S’opposer définitivement et clairement à toute extension de l’OTAN à de nouveaux membres, en particulier l’Ukraine ou la Géorgie. La France n’a pas été claire sur ce point.

3) Opérer un retrait français du commandement intégré de l’OTAN (retour à la doctrine gaullienne) et  œuvrer pour un système de défense européen commun qui aura vocation à moyen terme à associer la Russie. Il s’agit de construire progressivement un système continental euro-russe de sécurité et de défense communes.    

4) Initier une vaste coopération techno-militaire entre la France et la Russie. Et essayer d’y associer l’Allemagne et d’autres partenaires européens. Il faut non seulement livrer les Mistral mais poursuivre la coopération et les projets communs dans les autres domaines, militaires et civils de pointe, aéronautiques, spatiaux, numériques, etc.

5) Plutôt que le pacte de libre-échange avec les USA, en préparation, et qui ressemblera aux ”traités inégaux” jadis passés au XIXe siècle avec la Chine, il faut négocier un traité de libre échange avec la Russie et les pays membres de la CEI. L’objectif final, à long terme, est la constitution d’un espace semi autarcique euro-russe de co-développement diversifié.

6) La France doit reconnaître le rattachement de la péninsule de Crimée à la Fédération de Russie comme on a reconnu en 1918 le retour de l’Alsace-Lorraine à la France. Et elle doit aussi organiser une conférence internationale pour régler une fois pour toutes le problème de l’Ukraine qui, comme jadis celui de l’Irlande du Nord – mais en plus grave–  est un  furoncle infecté.

7) Réinstaurer une Commission permanente franco-russe, sur le modèle créé par De Gaulle de la ” grande Commission franco-soviétique”.

Conclusion : Pax europeana et ”hérisson géant ”.

Serait-ce une provocation contre les États-Unis ? Non, car cela ne menacerait nullement leur sécurité mais seulement leur hégémonie, cette dernière n’ayant aucune légitimité. Les Etats-Unis ne doivent pas être considérés comme un ennemi mais seulement comme un adversaire et un compétiteur. Ils ne sont forts et dominants que de la faiblesse soumise des Européens, entièrement responsables de leur sort. D’autre part, face à une alliance déterminée euro-russe, Washington ne commettrait pas la folie de s’y opposer frontalement. Il négocierait et, au final, coopérerait. Car l’ ”impérialisme américain” n’est efficace qu’envers les faibles. Seule la force génère la paix.

Une telle politique de coopération stratégique et économique euro-russe, initiée par la France (et ses partenaires de l’UE) ne pourrait être que très progressive. Elle devrait rassurer la Pologne, les trois pays baltes et d’autres d’Europe centrale qui se méfient de la Russie, ainsi que l’Ukraine : une alliance euro-russe globale, à la fois stratégique, diplomatique, économique, militaire, technologique serait la meilleure garantie d’une pax europeana au sein de la Maison commune. Il faut rappeler l’expression parlante inventée par Robert Steuckers de « hérisson géant » pour désigner l’alliance euro-russe à venir : une puissance globale, inattaquable, dissuasive, pacifique, protégée et respectée pour sa force tranquille. Qui s’y frotte s’y pique.

Il s’agirait, pour une véritable grande politique étrangère française, de persuader nos partenaires européens de trois choses absolument essentielles : 1) notre sécurité ne dépend que de nous-mêmes, peuples apparentés, de l’Ibérie à la Sibérie, et de notre entente ; et elle sera mieux assurée si nous pactisons entre nous. 2) Les gouvernants US ne pourront et ne voudront jamais être notre protecteur naturel. 3) La véritable menace ne provient pas de la Russie mais de cette réalité archéofuturiste que vous avez sous les yeux, cette marée qui monte à vos portes – surtout en Europe de l’Ouest–  et qui va constituer le principal problème : les flux migratoires incontrôlés ; qui vont dissoudre notre identité en moins d’un siècle.

Menace russe ou chance russe ? La Russie est l’exemple d’un peuple et d’un État à la force profonde qui, en dépit du communisme a su conserver l’identité et le patriotisme. Les Américains ? À terme, l’intérêt  des USA est de s’aligner sur une position euro-russe.  Et de coopérer avec nous.  L’Amérique, en tant que telle, a vocation, contre son propre gouvernement, à s’entendre avec l’alliance euro-russe. Nos racines ethno-cuturelles profondes ne sont-elles pas exactement les mêmes, en dépit de différences mineures ?   

Guillaume Faye, le 05 janvier 2015.

http://www.gfaye.com/ 

--------------------------

(1) Fedor Loukianov, Président  du Conseil pour la politique étrangère et la politique de défense.« Un demi-siècle après, une nouvelle ”Ostpolitik”, mais conçue à Moscou » In Rossiykaya Gazeta, 17/12/2014, distribué parLe Figaro. 

(2) Alexandre Verchinine : « Mistral : précédent à méditer » Ibidem.France, Russie, axe Paris-Berlin-Moscou, OTAN, USA, Russie réelle, Pax europeana, hérisson géant, Guillaume faye

Retour au tragique

Charlie Hebdo, retour au tragique

Par Eric Delcroix, juriste, écrivain, essayiste.

« C’est bien le Système qui est frappé à travers un groupe emblématique de la décadence à laquelle il préside ».

Hector Berlioz écrivait dans ses Mémoires : « Je n’ai pas besoin de dire que je fus élevé dans la foi catholique, apostolique et romaine. Cette religion charmante depuis qu’elle ne brûle plus personne a fait mon bonheur pendant sept années (…) et, bien que nous soyons brouillés ensemble depuis longtemps, j’en ai toujours conservé un souvenir fort tendre ». De fait les religions chrétiennes ne tuent plus depuis beau temps, les procès en sorcellerie sont loin et la dernière exécution perpétrée par l’Inquisition (en Espagne) remonte à 1826.

Malheureusement on ne peut pas encore en dire autant de l’islam, qui continue de façon récurrente, et de plus en plus, à tuer. Pourtant, contre ces débordements, des musulmans conscients et modernes avaient trouvé la solution, solution inspirée de l’exemple occidental. Contre la communauté des croyants (Oummah), comprise comme s’imposant sans distinction entre le spirituel et le temporel, il s’agissait d’opposer le nationalisme arabe, l’Etat profane. Sans entrer dans les détails, il en fut ainsi avec Nasser en Egypte, en Irak, en Syrie (seul Etat arabe formellement laïc, me semble-t-il) ou même en Libye avec Kadhafi. Malheureusement, avec les interventions désastreuses des Américains et de leurs vassaux, l’islam moderne a été ravagé et les métastases archaïques cantonnées çà et là sont réapparues…

La tragédie de Charlie Hebdo ou les martyrs que l’on mérite

Ne nous leurrons pas : les rédacteurs, dessinateurs et responsables de Charlie Hebdo, journal ordurier, n’étaient que les représentants les plus vulgaires du Système qui nous enjoint aujourd’hui de célébrer leur culte.

Ils n’étaient pas les parangons de la liberté d’expression que l’on encense maintenant et n’avaient cure des atteintes à celle-ci lorsque ses victimes leur déplaisaient. Chez eux, rien de voltairien ! Les persécutions contre le professeur Faurisson, et son lynchage (1989), les emprisonnements d’Alain Guionnet (1992, 1993) puis de Vincent Reynouard (2010, 2011) pour délit d’opinion (loi Pleven et Fabius-Gayssot) ou l’interdiction de Dieudonné les ont laissés de glace, voire complices. Pour eux, la liberté d’expression ne dépassait pas les besoins de la leur propre.

Les victimes du massacre de la rue Nicolas-Appert étaient des bobos exemplaires les plus sectaires de la génération soixante-huitarde et, avec eux, c’est un certain irénisme anarchiste qui disparaît. Comme l’a dit Eric Zemmour, c’en est fini du monde bisounours. « Sous les pavés la plage » ? Non : derrière Charlie Hebdo, le retour du tragique.

Du crime au conditionnement républicain

Les victimes du massacre du 7 janvier font maintenant l’objet d’un culte républicain qui, dans l’immédiateté et l’émotion, touche à la démesure. C’est bien le Système qui est frappé à travers un groupe emblématique de la décadence à laquelle il préside. Voici qui nous rappelle la mobilisation anti-Jean-Marie Le Pen en 2002. Il est essentiel de résister à ce genre de conditionnement ou alors de cesser de critiquer Kim III (Kim Jong-Un, roi communiste de Corée du Nord) et les procédés déshonorants de mise en condition des populations assujetties.

En observant, sans critique ni murmure, la minute de silence nationale du 8 janvier, les Français, au moins pour cette minute, devenus simples assujettis, se sont ravalés à un niveau indigne de ce peuple que l’on disait le plus spirituel de la terre. Et notre classe politique peut faire l’impasse dans la grandiloquence et l’emphase sur ses responsabilités. (Si Saddam Hussein et Kadhafi étaient encore de ce monde, Cabu et Cie continueraient probablement à étaler leur libre mauvais goût).

Mais c’est trop tard : l’islamisme est là. C’est trop tard : la guerre est là. Pour l’heure l’Occident joue perdant, puisque ses inhibitions morales lui interdisent même de nommer l’ennemi…

Eric Delcroix, pour Polémia.

09/01/2015.

http://www.polemia.com/charlie-hebdo-retour-au-tragique/

Syrian ambassador.jpg

29/12/2014

Le projet secret d’un « deuxième Israël » en Ukraine

Le projet secret d’un « deuxième Israël » en Ukraine

par Wayne Madsen, pour Réseau Voltaire International

Le rôle joué par les personnalités juives et l’État d’Israël dans la crise ukrainienne n’est pas passé inaperçu, sachant que cette communauté représente moins d’un pour cent de l’ensemble de la population. Cependant, l’administration Netanyahou a en sa possession un rapport confidentiel confirmant que les juifs ashkénazes ne sont pas originaires du Levant, mais sont les descendants des Khazars, ce peuple mal connu fondateur d’un empire juif au dixième siècle sur les rives de la mer Noire. Ceci explique pourquoi certains sionistes voient en l’Ukraine un possible second Israël.

Réseau Voltaire International / Washington D.C / 28 décembre 2014.

( Un article découvert via : http://lameutearverne.blogspot.ca/search/label/Ukraine )

ENGLISH / POLSKI 

-----------------------------

Wayne Madsen Ancien contractant de la National Security Agency (NSA), devenu journaliste spécialisé sur le renseignement électronique, puis sur le renseignement en général. Il a notamment été chef de rubrique de la revue française Intelligence Online jusqu’à son rachat par Le Monde. Il publie le Wayne Madsen Report et intervient régulièrement sur la chaîne satellitaire Russia Today.

--------------------------------------

1-5001-4088f-2-59a99.jpg

Le Premier ministre ukrainien Arseni Iatseniouk (Thetan opérant de niveau 6 au sein de l’Église de scientologie) en pleine discussion avec le mafieux Ihor Kolomoïsky, qu’il a nommé gouverneur de l’oblast de Dnipropetrovsk. Ce dernier est impliqué dans le massacre d’Odessa du 2 mai 2014 à la tête de sa propre armée, le bataillon Dnipro-1. Il s’est attaché les services de R. Hunter Biden (fils du vice-président états-unien Joe Biden) et de Devon Archer (président du Comité de soutien à la campagne présidentielle de l’actuel secrétaire d’État, John Kerry) en tant que membres du conseil d’administration de sa holding d’infrastructures gazières.

--------------------

Le Times of Israel, journal israélien indépendant dont le comité de rédaction compte des anciens journalistes du quotidien Ha’aretz, a publié un papier passionnant qui n’a pourtant pas fait grand bruit. L’article en provenance de Jerusalem et Zhitomir, daté du 16 mars 2014 et écris par Hirsh Ostropoler et I. Z. Grosser-Spass, correspondants russes et ukrainiens du journal, fait mention d’un rapport confidentiel remis au gouvernement israélien [1]. Ce rapport, établi par un comité d’experts en histoire juive et reposant sur des sources universitaires, parvient à la conclusion que les juifs européens descendent en réalité des Khazars, peuple guerrier d’origine mongole et tatare ayant dominé l’Ukraine et la Russie méridionale et s’étant converti en masse au judaïsme au VIIIè siècle.

Les sionistes prétendent depuis longtemps que la terre revendiquée d’Israël revient de droit au peuple juif, que les conquêtes successives de différents empires ont évincé et dispersé, ce que l’on a appelé la diaspora. Apporter la preuve que les ashkénazes, qui forment l’essentiel de la population israélienne, ne sont pas historiquement liés à la Palestine remettrait en question le principe même d’Israël comme étant la patrie millénaire du peuple juif.

Les journalistes israéliens ont souligné que toute discussion entre Khazars et l’État d’Israël avait toujours été méprisée par les responsables israéliens. Ils citent ainsi le Premier ministre Golda Meir, qui aurait déclaré : « Khazar, Schmazar. Il n’y a pas de peuple khazar. Je ne connais pas de Khazars à Kiev. Ni à Milwaukee. Montrez-les moi, ces Khazars dont vous parlez. » Les preuves génétiques d’une population khazare migrante venue d’Europe et qui revendique aujourd’hui des origines ancestrales en Palestine disqualifient sérieusement les prétentions sionistes sur cette terre.

L’établissement du fait que les juifs d’Europe centrale et d’Europe de l’est n’ont pas de légitimité historique en ce qui concerne leurs revendications sur la Palestine a créé bien des remous en Israël et ailleurs. La Knesset se prépare à voter une loi présentée par le gouvernement faisant d’Israël une « nation » juive. Le Premier ministre, Benyamin Netanyahou, après avoir lu le rapport confidentiel au sujet des Khazars, a déclaré qu’Israël était « l’État nation du peuple juif. » Les prétentions ashkénazes en Israël étant diminuées, pour ne pas dire plus, Netanyahou, ses amis du Likoud, ses alliés du parti orthodoxe juif comme les colons de Cisjordanie n’ont pas d’autre choix que de jouer la carte de la revendication nationaliste, non seulement pour Israël, mais aussi pour la Cisjordanie (ou « Judée-Samarie », comme l’appelle les nationalistes juifs).

Toutefois, certains juifs, en Israël comme ailleurs, ne souhaitent pas prendre de risques. Une des raisons principales pour qu’Ihor Kolomoïsky — le richissime magnat juif ukrainien et gouverneur de la province de Dnipropetrovsk, qui est aussi citoyen israélien et chypriote — dépense des dizaines de millions de dollars pour recruter des nationalistes ukrainiens de droite et des néo-nazis venus d’ailleurs en Europe pour combattre la majorité russophone de la région du Donbass en Ukraine orientale, c’est la peur de voir capoter le projet de transformation de l’Ukraine en « Israël-bis ». Les mesures de protection prises par la Russie vis-à-vis de la région du Donbass, tout comme son intégration à la Crimée par voie référendaire (cette région étant convoitée par les nationalistes khazars juifs renaissants) menacent la transformation de l’Ukraine en deuxième patrie pour les juifs ashkénazes qui, déjà, s’inquiètent au sujet de leur emprise sur la terre d’Israël.

Le papier retentissant du Times of Israel à propos des origines khazares des juifs ashkénazes a aussi mis en lumière qu’Israël, ayant conscience qu’un État palestinien est inévitable compte tenu des pressions européennes en ce sens, se prépare à déplacer ses colons ashkénazes de Cisjordanie en Ukraine. La recherche de pointe dans le domaine de la génétique en Israël a permis d’établir un lien direct entre les ashkénazes d’Israël et les Khazars qui se sont jadis dispersés en Europe de l’est et en Europe centrale après la conquête de l’empire khazar par la Russie au XIè siècle.

2-114-b9588.jpgLes Israéliens et leurs alliés sionistes du monde entier ont toujours accusés les tenants du lien génétique entre ashkénazes et Khazars d’antisémitisme primaire. Cependant, les éléments de recherche génétique contenus dans le rapport confidentiel israélien ne font que confirmer ce qu’avait révélé l’historien juif Shlomo Sand dans son livre Comment le peuple juif fut inventé. Le concept de descendance khazare, lui, avait été pour la première fois évoquée en 1976 par l’historien hongrois Arthur Koestler dans son livre La Treizième tribu.

Les journalistes du Times of Israel relayent les révélations d’un assistant anonyme de Netanyahou au sujet des projets d’émigration israélienne vers l’Ukraine. « Nous avons d’abord pensé que reconnaître être des Khazars serait une façon pour nous de contrer l’inflexibilité d’Abbas (le président de l’autorité palestinienne) sur l’impossibilité d’une présence juive dans un État palestinien. Nous tentions sans doute ce faisant de nous raccrocher à ce que nous pouvions. Mais son incapacité à accepter la chose nous a poussés à chercher des solutions plus ingénieuses. L’invitation au retour des juifs en Ukraine fut une véritable aubaine. Mais le déplacement rapide de tous les colons d’Israël n’irait pas sans poser problème au niveau logistique et économique, et Il va de soi que nous ne souhaitons pas revivre une expulsions des colons semblable au plan de désengagement de Gaza. »

Ostropoler et Grosser-Spass rapportent aussi les propos d’une source israélienne anonyme selon laquelle « Il ne s’agit pas de renvoyer tous les ashkénazes en Ukraine. Cela n’est, de toute évidence, pas faisable. Comme souvent, les médias exagèrent et font dans le sensationnel… C’est bien pourquoi il faudrait une censure militaire. »

Le Projet conjoint d’Israël et de l’Ukraine consiste à déplacer les colons de Cisjordanie en République Autonome de Crimée (Russe), et ce après une éventuelle rétrocession de la péninsule à l’Ukraine, comme ils l’espèrent. Pour les sionistes ukrainiens comme Kolomoïsky, ou leurs alliés états-uniens tels que Victoria Nuland (secrétaire d’État adjointe, déléguée aux Affaires européennes et eurasiennes) et Geoffrey Pyatt (ambassadeur US en Ukraine), l’objectif ultime consiste à établir une région juive autonome en Crimée et à redonner à la péninsule son nom khazar d’origine, Chazerai. Comme les Tatars qui vivent aujourd’hui en Crimée, et ailleurs, sont en majorité musulmans, le projet de création d’une nation khazare en Ukraine reposerait aussi probablement sur un fort prosélytisme de la part des Israéliens et des Ukrainiens déterminés à réinstaurer la Khazarie comme alternative à l’État d’Israël. Le prosélytisme juif (qui se concentre actuellement sur les « crypto-juifs » métis catholiques au Mexique, les chrétiens, hindous et bouddhistes en Inde, les orthodoxes russes et les bouddhistes de Birobidjan en Sibérie, les musulmans du Pakistan et d’Afghanistan, les chrétiens, musulmans et animistes d’Ouganda, du Ghana, du Mali du Nigeria du Zimbabwe, du Mozambique et du Malawi et sur quelque groupes de descendants juifs supposés en Chine, à Sao Tomé-et-Principe, à Tahiti, au Suriname, au Vietnam, au Brésil et au Pérou) traduisent la volonté d’Israël de renforcer la présence juive dans un but de colonisation en dehors des territoires illégalement occupés que sont le Cisjordanie et le plateau du Golan. Outre l’Ukraine, le nord de l’Irak, l’est de la Libye, la ville d’Alexandrie en Égypte, certaines parties de la Turquie, la Patagonie en Argentine ainsi que l’Ouganda sont tous des territoires qui ont été envisagés comme colonies juives en remplacement ou en complément de la Cisjordanie. Les Bnei Menashe des États de Manipour et de Mizoram au nord-est de l’Inde, ces soi-disant « tribus perdues d’Israël », sont considérées par la majorité des Indiens, non comme des juifs, mais comme des migrants économiques à la recherche d’une vie meilleure en Israël. Les expansionnistes israéliens veulent tellement gonfler leurs rangs et développer leurs prétentions territoriales qu’ils ont fait réaliser des études génétiques douteuses en vue de classer comme « tribus perdue » d’Israël les Sorbes d’Allemagne de l’est, l’ethnie Bantou Lemba (au Zimbabwe, Malawi et Mozambique) et aussi certains Italiens du sud, certains Arméniens, et certains Grecs.

En Ukraine, ce prétendu « deuxième Israël », Kolomoïsky et le pouvoir de Kiev ont enrôlé des ex-membres des Forces de défense israéliennes dans leurs bataillons de volontaires, notamment le bataillon Azov. Une des unités israéliennes, commandée par un certain « Delta » est connue sous le nom des « Casques bleus de Maidan » [2]. Si Israël n’avait pas un intérêt direct à développer son influence en Ukraine, le pays pourrait facilement empêcher ces unités de se rendre sur place.

On trouve aussi en Cisjordanie des colons juifs sépharades qui sont les descendants des juifs Marranos d’Espagne sous domination musulmane, qui furent chassés de la péninsule ibérique au cours de l’inquisition espagnole et portugaise du XVè siècle et qui n’ont aucun lien avec les ashkénazes ou les khazars. Récemment, dans une démarche similaire à l’invitation des ashkénazes de Cisjordanie à venir s’installer en Ukraine, l’Espagne et le Portugal ont promulgué des lois permettant aux juifs sépharades du monde entier en mesure d’attester de leurs origines Marranos d’acquérir la nationalité dans les deux pays.

Certains russophones du Donbass en ont assez des intentions des pro-Israéliens au sein du gouvernement de Kiev. Curieusement, Kolomoïsky a fait appel à un certain nombre de néo-nazis d’Ukraine occidentale et d’Europe pour rejoindre les rangs de ses bataillons et il faut savoir que les organisations droitistes auxquelles ils appartiennent ont toujours défendu l’idée d’une « mêlée générale » opposant la Russie aux descendants des Khazars d’Israël, d’Ukraine, de Pologne et de Géorgie pour venger la victoire de l’Empire Russe sur l’empire khazar au XIè siècle.

Israël a mis à disposition du gouvernement géorgien de Mikheil Saakachvili (dont un certain nombre de représentants ont la double nationalité israélo-géorgienne et sont d’origine khazare) une aide au niveau militaire comme au niveau du renseignement dans la guerre de 2008 contre l’Ossétie du sud et L’Abkhazie. Les Israéliens ont également tissé des liens étroits avec l’Azerbaïdjan, pays qui, à l’instar de la Géorgie et de l’Ukraine, est historiquement lié à la Khazarie par le biais des Subbotniks, un groupe indigène de juifs azéris.

Les journalistes du Times of Israel racontent aussi pourquoi, selon l’assistant anonyme de Netanyahou, le gouvernement israélien s’efforce de mettre en place une implantation israélienne massive en Ukraine : « Comme l’a dit le Premier ministre, personne ne saurait dire aux juifs où ils doivent vivre en tant que peuple souverain. Il est prêt à faire d’importants sacrifices au nom de la paix, même si cela implique de renoncer à notre terre biblique de Judée-Samarie. Par contre, il faut s’attendre à ce que nous fassions valoir nos droits historiques ailleurs. Nous avons décidé que cela se ferait sur les rives de la mer Noire, là où nous fûmes un peuple autochtone pendant plus de 2 000 ans. L’historien non-sioniste Simon Dubnow lui-même a déclaré que nous étions en droit de coloniser la Crimée. Tous les livres d’histoire en parlent. Vous pouvez vérifier par vous-même. »

Cet anonyme a aussi révélé aux deux journalistes que Netanyahou avait beaucoup d’estime pour la vigueur des anciens Khazars et rapporte ces propos, qu’il aurait tenu : « Nous sommes un peuple ancien et fier dont l’histoire remonte à 4 000 ans. » Mais l’assistant ajoute : « On peut dire la même chose des Khazars… en Europe, mais pas sur une période aussi étendue. Mais jetez un œil à la carte : les Khazars n’ont pas eu à vivre dans les « frontières d’Auschwitz »....

Pour les personnes mal renseignées, dont font apparemment partie le président Barack Obama et son secrétaire d’État John Kerry, l’actuelle volonté de créer une nouvelle identité nationale israélienne est directement liée aux activités des dirigeants ukrainiens (Petro Porochenko, Arseni Iatseniouk, Ihor Kolomoïsky) et à celles de leurs soutiens états-uniens (Victoria Nuland et Geoffrey Pyatt), occupés à préparer une terre d’accueil, temporaire ou pas, pour les ashkénazes de Cisjordanie.

Grâce aux révélations du Times of Israel au sujet du rapport confidentiel sur les Khazars et l’Israël contemporain, les manœuvres des États-uniens et de l’Union Européenne visant à déstabiliser l’Ukraine sont à présent on ne peut plus évidentes.

Wayne Madsen

Traduction Erwann

Source Strategic Culture Foundation

------------------------------------ 

[1]Leaked report : Israel acknowledges Jews in fact Khazars ; Secret plan for reverse migration to Ukraine”, Jim Wald, The Times of Israel, March 16, 2014.

[2] « Des soldats israéliens étaient camouflés place Maidan », Réseau Voltaire, 3 mars 2014. 

Et « Le nouveau Gladio en Ukraine », par Manlio Dinucci (trad. Marie-Ange Patrizio), Il Manifesto (Italie), Réseau Voltaire, 18 mars 2014.  

BuIlkxkIUAAnfdZ.jpg

08/12/2014

Général Pinatel : "On a le sentiment que la France n'est plus la France!"

La France n'est plus la France !

Le 26 Novembre 2014, le Général Jean-Bernard Pinatel répondait aux questions d'Independenza Web TV sur l'actualité géopolitique internationale et la situation d'une France qu'il n'arrive plus à reconnaître.

1. "La France est totalement vassalisée aux intérêts américains"

2. "BHL c'est une Nabilla qui s'occupe de politique étrangère"

3. "On a le sentiment que la France n'est plus la France!"

------------------------------------

independenza webtv ©

Une série de vidéos découvertes sur Le Blogue Noir de Brocéliande