24/04/2015
Un conflit en pleine mutation
Ukraine/Donbass : Un conflit en pleine mutation
La présence militaire étrangère en Ukraine « pro-européenne » n’a fait que se renforcer ces derniers mois. Il y aurait désormais plus de 15.000 « instructeurs » et autres « conseillers » sur le sol ukrainien, sans compter les « contractors » engagés dans les unités de combat. Le conflit du Donbass est en train de muter progressivement en un affrontement plus régionalisé. Washington cherche à faire durer la guerre et s’investit encore plus dans ce pays déchiré en proie à une dictature effroyable motivée par une idéologie criminogène d’un autre âge. C’est sans compter la réaction de la Russie qui, n’en doutons pas, a toujours les « blancs ».
Alors qu’il est venu pleurnicher à Paris, Petro Porochenko, le boucher de Kiev, fort de la terreur que son régime fait régner sur son pays, a déclaré vouloir organiser un référendum sur l’adhésion de l’Ukraine à l’Alliance atlantique. On connaît déjà les résultats : ce sera un « oui » à près de 90%… Les dernières consultations électorales en Ukraine béhachélisée furent édifiantes quant à la manière dont la junte manie avec dextérité la fraude électorale, la corruption et la désinformation. En Ukraine « pro-européenne », la liberté d’opinion n’est qu’un vague souvenir (...).
Vers une vietnamisation du conflit en Ukraine ?
Selon les rapports du renseignement militaire des forces républicaines, dans la zone de Volnovakha tenue par les Ukrainiens, quelque 70 « contractors » de la société «Academi» (ex-Blackwater) seraient sur place et encadreraient des unités kiéviennes. A l’hiver dernier, sur le même secteur géographique, on signalait des mercenaires polonais. Sur l’ensemble du territoire ukrainien (frontières d’avant-guerre), il y aurait actuellement quelque 15.000 « instructeurs » occidentaux issus des armées des pays membres de l’OTAN, sans compter les « contractors » (de sociétés de guerre privées telles que Academi, ASBS Otago, Greystone…) et autres « conseillers » de toutes origines (y compris dans la police politique qui est directement soumise à l’antenne de la CIA à Kiev).
En plus de cette présence inquiétante qui est une véritable ingérence dans les affaires intérieures de l’Ukraine, on peut aussi souligner le fait que le Pentagone fourni régulièrement du renseignement militaire au commandement opérationnel de Kiev, en plus de la livraison de matériels militaires de tous ordres, y compris de moyens lourds (Hummers, radars de contre-batterie…), et de la fourniture par des Etats membres de l’Union européenne de matériels militaires, y compris des blindés (Saxons britanniques, vieux stocks de blindés et d’hélicoptères polonais, hongrois, tchèques, etc.). Il faut aussi ajouter l’inquiétante concentration en Europe centrale d’unités mécanisées de l’armée américaine.
Afin que la situation militaire évolue en faveur du régime de Kiev, l’effort des « conseillers » et autres instructeurs » occidentaux devra se porter vers une nette amélioration de la logistique, du renseignement, du traitement des informations et des transmissions aux commandements opérationnels au sein des unités engagées sur le front du Donbass. Mais ces mutations nécessaires seront forcément lentes et ne correspondent sans doute pas à l’agenda de Washington. Par contre l’implication étrangère dans ce conflit va progressivement se renforcer dans les semaines et les mois à venir, au point de voir la guerre du Donbass se muter en un affrontement Russie – Occident aux conséquences incalculables. Pour l’instant, la présence de « contractors » dans les rangs d’unités extrémistes affiliées ou non à la garde nationale (comme les compagnies DUK, les unités « Azov », « Dnepr-1 », etc.) est sans doute le moyen le plus approprié et sans doute le moins coûteux pour juguler tant bien que mal la puissance grandissante de ces paramilitaires néobandéristes et néonazis au sein de la politique intérieure du pays, influence néfaste dont même le journal allemand Die Zeit s’inquiétait dernièrement.
Au fil des mois, cet accroissement significatif de la présence militaire étrangère en Ukraine et son implication dans l’ensemble des structures défensives du pays, va mener à une situation qui commence à ressembler aux scenarii des guerres de Corée et du Vietnam.
Renforts de part et d’autre sur le front
Le nombre de bénévoles qui rejoignent les rangs des forces de Nouvelle Russie dépasse actuellement la capacité des FAN à les équiper convenablement et à les armer. En face, on continue à acheminer des renforts : vers Konstantinovka, nord-ouest de Donetsk, ce matin, un grand convoi militaire a été aperçu faisant route vers le sud. On enregistre aussi un net renforcement des moyens d’artillerie comme pour préparer une offensive dans la zone à l’ouest de Peski, au nord-nord-ouest de Donetsk, et sur Avdeevka. De plus, on signale l’arrivée, au nord-ouest de Slaviansk, de deux convois militaires ferroviaires.
Sur la partie nord du front du Donbass, la nuit dernière, un très important accrochage a duré 4 heures au niveau de Schachtye. Il semblerait que des groupes tactiques ukrainiens ont tenté de percer en pleine nuit les lignes républicaines. Si des tirs de harcèlement aux mortiers de 120 et de 82 sont toujours constatés au niveau de Schachtye contre les positions de Nouvelle Russie, l’essentiel des accrochages ces dernières 48 heures se porte sur la cote 175,9 (tenue par les forces de Kiev) au nord-ouest de Lugansk et au sud de la rivière Donets, face à Krymskoe, de même que sur les positions de la milice vers le point fort 31.
Plusieurs attaques kiéviennes ont eu lieu, ces dernières 24 heures, avec des blindés et même des chars lourds en appui. Toutes ont échoué, mais il semblerait que les forces ukrainiennes se limiteraient à tester le dispositif des FAN et leurs capacités de réaction. Toute la zone de la « Piste Bahmutka » a été dernièrement renforcée d’éléments mécanisés en prévision d’une possible reconnaissance offensive des unités ukrainiennes.
A Chernukhino, à l’est de Debaltsevo, on a ressorti une partie de l’artillerie lourde (photo) en prévision d’attaques massives éventuelles des forces ukrainiennes. Sur Alchevsk et Syakhanov, plusieurs groupes tactiques mécanisés républicains sont en attente de monter en ligne en cas de coup dur sur le secteur Pervomaïsk–Delbaltsevo. Car sur Popasna, les forces de Kiev se sont considérablement renforcées depuis la chute de la poche de Debaltsevo. Au moins deux compagnies d’infanterie motorisée, appuyées par deux compagnies de chars lourds et un bataillon d’artillerie lourde ont été signalés. C’est beaucoup trop pour un simple dispositif défensif sur cette zone.
La région de Gorlovka, et notamment le secteur nord-ouest, est toujours sous la pression de l’artillerie lourde ukrainienne. Autour de 03h00 le 22 avril, d’intenses pilonnages ont eu lieu contre la périphérie nord de la ville. Il est possible que les Ukrainiens aient utilisé à cette occasion des batteries de 152 mm. On sait que des batteries Giatsint-S et Giatsint-B sont dans ce secteur. Les pilonnages ont repris la nuit dernière. (...)
Si les frappes de l’artillerie ukrainienne peuvent être estimées comme étant « de moyenne intensité», pour ce qui en est de la partie ouest de l’agglomération de Donetsk, la situation de l’aéroport s’est elle en revanche aggravée depuis le 20 avril au soir. A Peski, près de l’aéroport, plusieurs attaques au mortier ont eu lieu contre la ligne de défense des FAN à l’est du village. Plusieurs accrochages ont été déclenchés par les Ukrainiens, sans possibilité pour ces derniers de percer. Ils auraient même eu des pertes significatives. Il semblerait que des éléments du « bataillon Dnepr-1 » soient désormais sur zone, en renfort au bataillon de la 93e brigade mécanisée qui tient ce secteur, en plus d’une compagnie affaiblie d’ « OUN » (jointe à la 93e et d’une compagnie 5-DUK (pas encore intégrée aux forces armées) arrivée dernièrement sur zone. Au moins une compagnie de « Dnepr-1 » était jusqu’alors sur Granitnoe, au nord-est de Mariupol.
On évoque depuis peu une possible « démilitarisation » du secteur est de Mariupol et notamment du village côtier de Shirokino, toujours tenu par les FAN. Kiev, avec le concours de l’OSCE, espère ainsi faire reculer les forces républicaines là où ses unités de combat ont été mises constamment en échec. Un plan souhaité, semble-t-il, par le ci-devant pasteur baptiste Oleksandr Turchinov, le secrétaire du Conseil national de sécurité et de défense, très introduit chez les Américains, un chaud partisan de la guerre à outrance contre les Russes et les russophones du Donbass, un proche des milieux néonazis et néobandéristes. Autant dire que ce projet ne sent pas bon du tout…
Ce secteur reste une zone sous tension où les accrochages se succèdent aux tirs d’artillerie, y compris avec des obusiers lourds pour la partie kiéviennes. Le village côtier est aujourd’hui détruit à 90% pour ce qui concerne ses infrastructures, et seulement 37 civils y vivent encore tant bien que mal. En temps de paix, Shirokino avait plus de 1.200 résidents locaux, la plupart de la population vivant de la pêche et de la transformation du poisson dans de petites usines.
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Reportage de la télévision ukrainienne sur le « régiment » (sic) de néonazis « Azov » à l’ouest de Shirokino. Le MT-LB a été filmé sur Berdyanske au sud-ouest de Shirokino. Il pourrait appartenir à la compagnie mécanisée du bataillon.
On notera à 1 mn les caisses contenant des « 9M113 K » des missiles guidés antichars Konkurs (AT-5 Spandrel en code OTAN) et à 1 mn 42 l’insigne d’épaule du paramilitaire : « NATO Legion ». A savoir qu’ « Azov » ne maintient jamais l’ensemble de ses effectifs en première ligne, mais une seule compagnie d’infanterie (sur trois) à la fois qui tourne régulièrement.
Combattants du bataillon de choc « Sparta » de Motorola photographiés sur la mer d’Azov près de Shirokino. Si la présence du bataillon « Sparta » est confirmée sur ce secteur, cela signifie que le commandement opérationnel des FAN pourrait avoir décidé d’en finir avec les fanfaronnades des néonazis « d’Azov ». Mais « Sparta » est habituellement positionné au niveau de l’aéroport de Donetsk qui connaît un regain d’affrontements ces dernières semaines.
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Sur les arrières des forces de Kiev, les opérations de harcèlement et de sabotage des groupes infiltrés et des partisans ne faiblissent pas. Dernièrement à Kharkov, le 21 avril à 03h40 (heure locale), dans la rue des Cosmonautes, un véhicule Opel Frontera de couleur camouflé, a été signalé en feu. Il appartenait au ministère des Affaires intérieures de la région de Kharkov.
A l’extérieur de l’agglomération de Kharkov, on note l’apparition de lignes de défense avec casemates et tranchées aménagées, notamment sur la partie ouest, et sud-ouest de la ville. Ces dernières semaines, on signale en outre l’augmentation de patrouilles de paramilitaires et de policiers dans les régions d’Odessa, de Dniepropetrovsk, de Kharkov et même de Kiev.
Jacques Frère, pour NationsPresse.info, le 23 avril 2015
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Putsch en Ukraine / Eurodéputé polonais :
« Les snipers de la place Maïdan, c’était notre opération »
La vérité sur les snipers qui ont tiré sur la place Maïdan à Kiev en février 2014 éclate au grand jour grâce aux révélations d’un eurodéputé.
Le député au Parlement européen et candidat à l’élection présidentielle polonaise du 11 mai prochain Janusz Korwin-Mikke a déclaré que les snipers qui ont tiré sur la place Maïdan à Kiev en février 2014 avaient été entraînés en Pologne, rapporte Wiadomosci.
« Maïdan, c’est notre opération. Je siégeais au Parlement européen à côté du ministre estonien des Affaires étrangères Urmas Paet. Dans un entretien avec la chef de la diplomatie européenne de l’époque, Catherine Ashton, ce dernier a reconnu que c’étaient nos hommes qui en réalité ont tiré sur la place Maïdan, et non ceux du président russe Vladimir Poutine ou de l’ancien chef de l’Etat ukrainien Viktor Yanukovitch », a raconté l’eurodéputé.
Et d’ajouter que 40 manifestants et 20 policiers avaient alors été tués pour provoquer les désordres.
« Nous le faisons pour gagner la bienveillance de Washington », a répondu le politicien, interrogé sur les mobiles de Varsovie.
Par ailleurs, M. Korwin-Mikke a dit qu’il voudrait voir une Ukraine indépendante, mais la plus faible possible.
Jacques Frère, pour NationsPresse.info, le 22 avril 2015
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Syrie : Bachar al-Assad accuse la France
de soutenir les islamo-terroristes
Interviewé dans le 20 heures de France 2, lundi soir, le président syrien se défend notamment d’utiliser des armes chimiques et accuse la France de soutenir les terroristes.
Imperturbable. Alors que son pays est depuis quatre ans en proie à une rébellion armée et jihadiste, Bachar al-Assad a assuré à plusieurs reprises que la France soutenait les «terroristes» en Syrie. «Dès les premières semaines du conflit, des terroristes se sont infiltrés en Syrie avec l’appui d’Etats occidentaux et régionaux», a-t-il affirmé d’emblée alors que David Pujadas lui demandait qu’elle était sa responsabilité dans la guerre qui ravage son pays. Puis d’insister un peu plus tard au cours de l’entretien alors que le journaliste de France 2 lui demande s’il serait prêt à renouer le dialogue avec la France : «C’est vous qui avez aidé les terroristes (…) Comment peut-on avoir un dialogue avec un pays qui soutient les terroristes ? (…) Que le gouvernement français cesse son appui aux terroristes dans mon pays.»
Victor De Bann, pour NationsPresse.info, le 21 avril 2015.
Crédit photo : AFP
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Les vidéos sous-titrées par Kazzura
[eng subs] Militia positions at Spartak settlement
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[eng subs] EU funded "Donetsk Guantanamo"
New Ukrainian government started building these objects right away after they came to power in early 2014, they were built in short terms, 2-3 months, but were abandoned as the frontline formed around Donetsk in July 2014...
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DPR def. ministry: 70 "Academi" mercenaries spotted in Volnovakha
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[eng subs] Spartak settlement combat footage.
Attacked NAF troops request permission to fire back…
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[eng subs] NAF sniper routine.
17:18 Publié dans Blog, Histoire européenne, Monde en perdition, Politique / économie, Ukraine / Novorossiya | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ukraine, donbass, novorossia, usa, mercenaires, snipers, maïdan, bachar el-assad, syrie, islamo-terrorisme, monde en perdition
17/04/2015
Le jeu du chat et de la souris dans le Donbass, et après ?
Le jeu du chat et de la souris...
L’Occident a décidé la fin de la partie contre la Russie, comment celle-ci va-t-elle répondre ?
Après réflexion, ce qui me frappe le plus, suite à ma visite à Donetsk, la semaine dernière, c’est l’absence totale de la Russie, à tous égards. Évidemment, il n’y a aucun signe de matériel militaire russe ni de personnel ; mais pas seulement, la Russie ne participe pas à la construction de l’État de Donetsk, en aucune façon. La Russie n’a même pas bougé pour alléger le blocus économique imposé par les Ukrainiens, ce qu’elle pourrait faire en reconnaissant les documents douaniers émis par les autorités de Donetsk. La seule présence russe est l’aide humanitaire qui est périodiquement apportée par des convois de camions blancs.
On a l’impression que la Russie est pleinement engagée à faire tout de son propre côté pour assurer la mise en œuvre des accords de Minsk, à tout prix, en usant de son influence sur la milice populaire pour les faire respecter aussi.
Une fois de plus, la Russie a choisi l’approche légaliste en adhérant aux accords. Beaucoup sont déconcertés par cette approche, sachant que l’autre partie, c’est à dire l’Occident et son gouvernement fantoche à Kiev, s’en foutent. Certes, la Russie doit savoir qu’elle ne peut pas impressionner l’Occident de quelque façon que ce soit avec un tel respect des accords. Quoi qu’elle fasse, elle sera continuellement accusée de violation des accords et d’incursions en Ukraine.
Il me semble que la Russie est motivée par d’autres préoccupations que la réaction occidentale prévisible. Principalement, la Russie semble être intéressée à voir réellement appliqués les accords de Minsk, et d’autre part à faire juger son cas devant la communauté mondiale, plutôt que seulement devant l’Occident. Les vrais amis de la Russie, la Chine, les autres pays du BRICS, les nombreux pays d’Asie, d’Amérique du Sud et l’Afrique doivent être convaincus que la Russie veut la paix.
Il convient de noter, cependant, que les accords de Minsk n’imposent aucune obligation à la Russie; pour elle il s’agit juste de s’abstenir de mesures qui pourraient être considérées comme favorables au séparatisme. La clé de la mise en œuvre du plan de paix est à Kiev. Cessation des hostilités militaires, retrait des armes lourdes, imposés à la fois à Kiev et aux gouvernements rebelles. Les troupes de Donetsk et de Lougansk ont mis en œuvre ces conditions pour leur part, mais les militaires de Kiev continuent d’attaquer les lignes de front et de bombarder copieusement Donetsk. J’ai vécu cela de première main en visitant le quartier près de l’aéroport avec un groupe de journalistes jeudi dernier. Il y avait un grondement constant de tirs d’artillerie en arrière-plan.
Outre le retrait militaire, toutes les obligations sont carrément et uniquement sur Kiev, qui doit faire des réformes constitutionnelles pour accorder l’autonomie à certaines régions de Donetsk et Lougansk et faire voter d’autres actes juridiques tels que décrits dans le protocole de Minsk. Jusqu’à présent, Kiev est en violation flagrante de ces obligations et il ne semble pas y avoir de volonté de les respecter. La date limite pour faire passer les réformes constitutionnelles selon les procédures constitutionnelles ukrainiennes est sur le point d’être atteinte.
C’est un jeu d’attente. La Russie et les autorités du Donbass doivent mettre en avant toutes les échéances des accords de Minsk. Laquelle des parties intéressées veut-elle voir les accords de cessez-le-feu échouer? Si le cessez le feu échoue, comme c’est probable, les républiques de Donetsk et de Lougansk prendront les mesures finales pour créer leur État et la Russie sera légalement libre de les soutenir.
En attendant, les nuages sombres de la guerre s’amoncellent en Europe. Le système de sécurité s’est considérablement détérioré, en particulier dans l’évolution de chaque côté de la mer Baltique. Cela pourrait pousser la Russie à reconsidérer son rôle dans le Donbass. Les gouvernements de Pologne, de Lituanie et d’Estonie réclament plus de troupes de l’Otan sur leurs territoires sous le couvert de la peur frénétique d’une invasion russe imminente. Sur l’autre rive de la Baltique, les médias finlandais ont attisé l’hystérie guerrière, fournissant un prétexte au gouvernement dans ses efforts pour inviter les troupes de l’Otan en Finlande. Dans le plus grand secret et en violation de la constitution qui en fait un pays neutre, la Finlande a signé avec l’Otan, en septembre 2014, un prétendu accord de soutien, qui dans la pratique allie la Finlande à l’Otan.
Dans le même temps la Suède a également abandonné sa neutralité officielle avec la signature d’un accord similaire avec l’Otan. L’accord énonce directement que son but est de mettre en place les procédures pour l’établissement de bases en Finlande afin de soutenir un renforcement militaire de l’Otan. Durant l’année, la classe politique finlandaise, du président Niinistö au Premier ministre et ministre de la Défense Stubb Haglund, a progressivement monté le ton de sa rhétorique agressive et de ses déclarations provocatrices contre la Russie. Il y a quelques jours, Haglund a signé un article commun avec quatre autres ministres de la Défense des pays nordiques (scandinaves), dans un quotidien suédois, préconisant la nécessité pour les pays nordiques d’intensifier les efforts de défense communs contre l’agression russe.
Seulement, l’opinion publique, qui est farouchement opposée à l’adhésion de l’Otan, a jusqu’à présent empêché l’élite finlandaise de demander une adhésion directe; mais sans aucun doute, c’est seulement une question de temps avant que l’excuse nécessaire soit inventée pour passer outre à l’opposition du public après les élections parlementaire du 19 avril. Et en effet, le but de ces provocations constantes de la direction politique finlandaise et de la presse est précisément d’enflammer la situation de manière à produire le casus belli pour justifier l’adhésion à l’Otan.
Il semble qu’un retour en arrière soit impossible. En conséquence, avec 1 340 km de frontière, la Finlande a maintenant la plus longue frontière directe entre la Russie et l’Otan, ce qui pose à nouveau une menace militaire directe sur Saint-Pétersbourg et la route vers Moscou.
Il est clair que l’Occident a commencé une finale contre la Russie, et celle-ci doit répondre. Comme plus de troupes seront nécessaires dans le Nord, je ne vois pas comment la Russie pourrait laisser tomber le Donbass.
Le 13 avril 2015 – Source : Russia Insider
Traduit par jj, relu par Diane pour le Saker Francophone.
http://lesakerfrancophone.net/le-jeu-du-chat-et-de-la-souris-dans-le-donbass-et-apres/
Vue d’ensemble des bases de l’OTAN.
19:08 Publié dans Blog, Histoire européenne, Politique / économie, Ukraine / Novorossiya | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : russie, ukraine, novorossia, donbass, usa, otan, finlande, géopolitique
Ambiance de veillée d’armes.
Ukraine / Donbass :
Humanitaire russe contre « guerre hybride » atlantiste,
Ambiance de veillée d’armes.
14 avril…
On « désoviétise » en Ukraine « pro-européenne ». Comprendre : on fait la chasse aux opposants, à tous les opposants sans exception, communistes ou pas, on pratique la purification ethnique et religieuse, on persécute les chrétiens orthodoxes liés au patriarcat de Moscou, et on réhabilite les collabos du IIIe Reich. (…)
Sauf que le grand frère n’est plus à Berlin (quoi que…), mais à Washington et à Bruxelles. Et afin d’arriver à leurs fins, les « pro-européens » de l’Ukraine béhachélisée entendent bien massacrer et chasser quelque 7 millions de civils jugés «indésirables » (sur des critères pseudos ethniques et religieux) dans le Donbass et partout ailleurs. Mais le gros problème c’est que, justement dans le Donbass, on n’est pas vraiment disposé à se laisser massacrer et chasser sans réagir…
Le 24e convoi humanitaire russe est arrivé dans le Donbass : plus de 30 tonnes de fournitures diverses, d’aliments, de médicaments, de produits de première nécessité, etc. Plus de 126 enfants du Donbass, blessés ou malades, auraient besoin de soins médicaux. La Fédération de Russie apporte son aide désintéressée aux populations sinistrées de Nouvelle Russie alors que les Etats-Unis acheminent en zone kiévienne leurs armements pour prolonger la guerre : le 11 avril, par exemple, un avion gros porteur militaire américain Lockheed C-5 a atterri à l’aéroport de Lviv, dans l’ouest de l’Ukraine (source).
A son bord : du matériel de guerre, des équipements pour les forces répressives de Kiev, des moyens d’espionnage contre les opposants.
L’hyperpuissance US est bien décidée à imposer son totalitarisme mondialiste face à la Fédération de Russie, par l’intermédiaire de l’atlantisme. Des documents confidentiels récemment publiés sur Internet confirment l’implication des pays de l’Alliance atlantique dans la « guerre hybride » en Ukraine. Les pays membres de l’OTAN sont derrière l’offensive de propagande menée au nom de Kiev par des organisations non-gouvernementales dans le sud-est du pays, révèle drakulablog.com.
Selon ces documents, une réunion consacrée au « problème ukrainien » a été organisée par le Centre d’excellence de l’OTAN (CEO) à Riga le 19 février dernier. Les participants à cette réunion ont notamment évoqué « l’incapacité des médias ukrainiens d’obtenir un accès suffisant aux régions du sud et de l’est du pays », « le vaste accès aux médias russes » et « le manque de confiance populaire envers les autorités de Kiev ».
Dans ce contexte, les spécialistes de l’US Strategic Command (STRATCOM) ont proposé une série de moyens destinés à contrer l’influence russe dans le sud-est de l’Ukraine et à promouvoir la propagande occidentale.
D’autres documents publiés dévoilent l’existence d’un projet baptisé « Conflict Pool », dont le coût s’élève à plus de $ 350.000. Ce programme, supervisé par le Foreign Office, a pour objectif de faciliter « la réconciliation nationale en Ukraine » (belle expression parfaitement hypocrite) et de « contrecarrer l’influence médiatique russe » (à savoir, interdire toute contestation du régime de Kiev par les médias).
Outre les activités informationnelles en Ukraine, un des documents appelle à déstabiliser la situation politique en Russie, notamment en soutenant les mouvements séparatistes (y compris les islamistes du Nord Caucase), et en discréditant les autorités du pays. Parmi les personnalités à dénigrer figurent notamment le président de la fédération Vladimir Poutine, le ministre de la Défense Sergueï Choïgou et bien sûr le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov. Ce projet est réalisé par des organisations « ukrainiennes », dont l’Institut « ukrainien » pour la politique internationale (UIIP), le Centre analytique des études géopolitiques Borisfen, et le Département pour la coopération militaro-civile, toutes financées par des fonds américains ou occidentaux (source).
© Sputnik. Maksim Blinov
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Phase de pré-offensive kiévienne
Depuis le week-end pascal orthodoxe, on sent nettement sur la ligne de front que les forces ukrainiennes sont passées en phase de pré-offensive. Mis à par sur le secteur nord et nord-ouest de Lugansk, où règne une accalmie très relative, si l’on excepte la zone de la « Piste Bahmutka » et près du village de Stanitsa Luganskaya, les principaux secteurs de la ligne de front (Gorlovka, Donetsk, Volnovakha et Mariupol) se sont progressivement embrasés depuis les 11 et 12 avril. A l’ouest, au nord et au sud-ouest de Donetsk, les forces républicaines supportent depuis 72 heures une évidente augmentation de l’intensité des attaques des forces ukrainiennes, y compris avec l’utilisation d’armes lourdes qui n’ont jamais été retirées de la ligne de front en dépit des exigences des accords de Minsk. (…)
Des frappes tactiques qui interviennent alors que dans la périphérie nord de Donetsk les combats se sont intensifiés ces dernières 24 heures, un soldat ukrainien a même été capturé, blessé, il est à l’hôpital. L’épicentre des combats se situe au niveau de Spartak, juste au nord-nord-est de l’aéroport. A plusieurs reprises, l’artillerie kiévienne a employé des obusiers de 152 pour frapper cette zone.
Une colonne ukrainienne composée de chars (93e mécanisée ?) et de véhicules blindés (notamment des éléments de la 95e brigade aéromobile de Zhytomyr) a tenté de pénétrer par le nord-ouest de Donetsk, près de la grande gare de triage ferroviaire entre Yasinuvata et Donetsk, sans succès. Le groupement tactique a été intercepté et partiellement détruit, plusieurs véhicules avec leurs équipages ont été neutralisés. Les FAN auraient même fait plusieurs prisonniers, certains sont en ce moment soignés dans un hôpital.
Dans la soirée du 12 avril, on signalait sur le secteur de Peski, plus à l’ouest, l’utilisation par les forces ukrainiennes de munitions d’artillerie au phosphore contre les positions républicaines. Depuis, la situation sur Peski s’est détériorée.
Paramilitaire du « bataillon OUN » abattu près de Peski
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La pression sur l’ouest de Donetsk se maintient : l’armée ukrainienne a attaqué hier Peski, partiellement sous contrôle républicain, et l’a repris. Ce matin les forces de Nouvelle Russie ont contre-attaqué et reconquis ce qu’ils avaient perdu la veille. Il semblerait qu’au moins une section de T-72B (certaines sources évoquent des BA ou des BM) ait été employée par les FAN pour cette contre-attaque localisée. Résultat : 6 soldats ou paramilitaires ukrainiens ont été tués et douze blessés au cours des dernières 24 heures.(…)
Les combats se sont également considérablement intensifiés à l’est de Mariupol, sur le village de Shirokino. Depuis la soirée du 12 avril, en plus de tirs de batteries de 122 D-20 et 2S1 Gvozdika, les forces de Kiev emploient de nouveau des batteries de lance-roquettes multiples BM-21 Grad contre la localité côtière tenue par les FAN.
Sur les arrières des forces de Kiev, les groupes clandestins de résistance continuent d’opérer avec succès. Dernier acte en date à Kharkov : dans la nuit du mardi 14 avril, vers 4 heures du matin, un véhicules des groupes paramilitaires de la junte a été incendié.
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16 avril…
Dans l’Ukraine «pro-européenne», les opposants «disparaissent» les uns après les autres. Dans l’Ukraine béhachélisée, il faut tuer ou être tué. Là, il ne s’agit pas d’un Boris Nemtsov, opposant de papier à Poutine financé par l’Occident : toute la bien-pensance médiatico-politique se tait, et donc approuve de facto (voir ici pour plus d’infos).
Dans le Donbass, les derniers événements dans la région de Donetsk montrent que la reprise des grandes opérations militaires est pour bientôt. Le régime «pro-européen» va encore une fois tenter d’en finir avec la rébellion qui lui tient tête depuis plus d’un an. Tenter et… échouer !
L’Ukraine a refusé de façon unilatérale de rembourser une dette de 3 milliards de dollars à la Russie, conformément à une liste gouvernementale de dettes soumises à une restructuration. Ces méthodes de crapules qui consistent à emprunter ou acheter des biens à autrui et de ne pas les payer ou les rembourser se généralisent dans l’Ukraine béhachélisée.
Autres actes de la même veine : deux opposants au régime « pro-européen » viennent d’être abattus en pleine rue à Kiev. Oles Bouzina (photo ci-dessus), un journaliste ukrainien connu pour les positions anti-euromondialistes, a été tué par balle, aujourd’hui, devant chez lui. Notre confrère était rédacteur en chef du quotidien Segodnia, poste qu’il avait récemment dû quitter pour délit d’opinion. C’est le deuxième meurtre d’une personnalité de l’opposition dans la capitale ukrainienne en 24 heures, après l’assassinat, mercredi, du député Oleg Kalachnikov dans des circonstances similaires. Ces assassinats font suite à une série de « suicides » d’ex-responsables ukrainiens fidèles au régime qui a précédé le coup d’Etat antidémocratique du Maïdan.
Rotations de « bataillons » répressifs
Le commandement ukrainien a donné l’ordre de dissoudre le 40e « bataillon » de défense territoriale de Dniepropetrovsk « Kryvbas », une unité bien mise à mal dans la poche de Debaltsevo l’hiver dernier et qui n’est plus que l’ombre d’elle même. Ce qu’il en reste, soit quelques dizaines de paramilitaires, seront reversés dans les forces armées.
Le 15 avril, au moins une compagnie du « bataillon Kharkov-1 », jusqu’à récemment stationnée dans la région Kupyansk, a été envoyée sur le front du Donbass, sans plus de précisions. Voilà encore quelques troupes fraiches pour les prochaines attaques des forces de Kiev sur la ligne de front.
Un renfort bien utile puisque, apparemment, plusieurs unités éparses appartenant plus ou moins à la mouvance de Praviy Sektor rechigneraient à rejoindre les rangs de l’armée, comme en a convenu Dmytro Yarosh, le « Führer » de Secteur droit, avec Porochenko. Dans la zone de Dzerzhynsk, au nord-ouest de Gorlovka, près de Novgorodskoe (4 km au sud de Dzerzhynsk), une compagnie DUK donnerait encore du fil à retordre au commandement opérationnel local. En revanche, à l’ouest de Peski, les éléments du « bataillon OUN » auraient rejoint le bataillon de la 93e mécanisée présent sur place (à confirmer tout de même).
Ambiance de veillée d’armes sur le front du Donbass
Colonne des forces de Nouvelle Russie vers Alchevsk
sur l’axe Lugansk-Debaltsevo en direction de Debaltsevo : 2 sections de T-72B1V
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Plusieurs brigades républicaines, placées à l’arrière depuis l’application des accords de Minsk dans le Donbass, pourraient remonter en première ligne dans les 48 heures. La situation sur la ligne de front, notamment vers Donetsk ces derniers jours, pourrait justifier un possible repositionnement d’unités.
En effet, il semblerait que le commandement ukrainien se prépare à lancer une nouvelle phase d’opérations militaires de grande envergure sur le territoire de la République populaire de Donetsk. Le président de la République, Aleksandr Zakharchenko en est persuadé : son service de renseignements détient des preuves de l’augmentation significative du nombre d’unités et des équipements lourds à proximité de la ligne de contact.
Mais l’essentiel des événements, ces dernières heures, se situe toujours au niveau du nord et de l’ouest de Donetsk. La pression s’est accentuée ces derniers jours sur Spartak (nord-ouest de Donetsk) et sur Peski avec l’appui de moyens d’artillerie importants du côté de Kiev. Plusieurs attaques localisées ont eu lieu, toutes repoussées par les FAN. Hier sur le secteur de l’aéroport de Donetsk et vers Spartak plusieurs assauts des forces de Kiev ont été repoussés : 8 blindés ukrainiens ont été détruits, sans compter les tués et les blessés. Les pertes humaines décomptées sont approximativement de plusieurs dizaines de combattants des deux côtés.
Selon les interceptions radio des forces de Nouvelle Russie, les combats de ces dernières semaines vers Peski et Spartak aurait fait environ 300 blessés et tués du côté des Ukrainiens.
Dans la matinée, les forces de Kiev ont continué leurs pilonnages d’artillerie contre Spartak malgré la présence de représentants de l’OSCE.
Des éléments de la brigade « Vostok » (au moins un bataillon renforcé) a été positionné sur l’ouest de Donetsk, notamment vers Peski, suite aux tentatives de pénétrations dans ce secteur. (…)
A Mariupol, le commandement ukrainien continue la construction de lignes de défense, composées de bunkers, de tranchées et d’obstacles divers.
A l’est de la cité portuaire, il ne reste plus qu’une quarantaine de personnes dans Shirokino. Le village est toujours sous le feu de l’artillerie ukrainienne et constamment harcelé par les raids répétés de petits groupes d’ « Azov », de Praviy Sektor ou encore des forces armées.
Islamistes tchétchènes intégrés dans une compagnie DUK de Praviy Sektor, au sud-ouest immédiat de Shirokino (Berdyanske), sur le front de mer. De l’autre côté de la colline verte, c’est Shirokino. En fait ils appartiennent au « bataillon Sheikh Mansour ».
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Il n’y a toujours pas de troupes russes en Ukraine, il n’y en a jamais eu, en revanche les troupes américaines, mais aussi canadiennes et britanniques arrivent par air et par route. Plusieurs avions gros porteurs US ont été signalés sur les aérodromes de Lviv et de Kiev ces derniers jours, de même que des convois de l’armée américaine. Pour la plupart, ces sont des éléments de la 173e brigade aéroportée qui sont officiellement chargés de former la garde nationale (y compris les paramilitaires néonazis), pendant six mois.
(…)
Jacques Frère, pour NationsPresse.info, les 14 et 16 avril 2015.
Pour lire l’intégralité des 2 articles, cliquez sur :
Et : http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/ukraine-donbass-ambiance-de-veillee-darmes (16 avril)
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Les vidéos sous-titrées par Kazzura.
[eng subs] UAF attack on Spartak combat footage from militia trenches.
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[eng subs] Givi's interview regarding the recent UAF attacks on Peski and Spartak.
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[eng subs] Last Oles' Buzina's interview filmed 3 days before he was murdered.
19:04 Publié dans Blog, Guerriers, Histoire européenne, Monde en perdition, Politique / économie, Ukraine / Novorossiya | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ukraine, donbass, novorossia, novorossiya, usa, stratcom, otan, journalisme, oles bouzina, épuration, assassinats politiques, monde en perdition
09/04/2015
OSCE observers : Ukrainian forces are moving heavy weaponry...
Note F.E : Pour visualiser les sous-titres (en anglais) : pointez votre curseur (la "petite flèche") sur la vidéo pour faire apparaître la barre d'outil (bande noire) située au bas de la vidéo, puis cliquez sur le symbole "sous-titres", à savoir le petit rectangle façon "feuille de texte", situé entre l'horloge et la roue dentelée.
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OSCE observers report Ukrainian forces are moving heavy weaponry to the buffer zone in eastern Ukraine. The report says that on 6 April, observers witnessed "four newly deployed 100mm anti-tank guns with crew and four anti-personnel carriers loaded with ammunition boxes" near Mirnaya Dolina, 67km northwest of Luhansk. Furthermore, not all heavy weapons subject to pullout have been completely withdrawn from the buffer zone. The OSCE "observed three T64 tank emplacements in the area of Muratovo", 50km northwest of Luhansk. Two more T-64 tanks were seen moving "east towards the line of contact". The OSCE also reported movements of 7 infantry fighting vehicles and two battle-tanks on LPR territory. They did not say which direction these vehicles were moving.
Russia is importing 5 times less food in March 2015 compared to the same time last year, Interfax reports. This is the result of effective import substitution. Because of sanctions, Russian food companies picked up a majority share of the market, increasing food security in the country. Apparently this isn't the result the US expected when it launched the sanctions war.
In a recent interview former Polish president Lech Walesa said the Russian Federation may decay and its population reduced to 20 million people. He said “Russia has lagged behind the West by 30-50 years and has never been a free and democratic country. Russia has a minimum of 60 nations. It could break up and be left with a population of 20 million people". Let’s check this out. 146 million people live in Russia. 81% are Russians. 81% of 146 million are 118,260,000 people. Apparently mathematics isn’t the forte of Polish presidents. Or maybe he's just angry about the failure of Polish farms due to the banning of food imports by Russia. In addition, Walesa warned against Ukrainian sanctions on Russia because Ukrainian enterprises will become bankrupt as a result. Oh, yes. The Kiev government is already doing this: Blame Russians, kill the Russian-speaking population, but don't forget to ask for charity from Russia.
The British nuclear submarine HMS Talent suffered an estimated £500,000 (about $750,000 USD) in damage to its tower while tracking Russian vessels in the North Sea, The Daily Mail reported. British defense officials have refused to disclose exact details of the crash – including where or when it happened – but they were adamant the HMS Talent struck ‘floating ice’ rather than a Russian sub. Could that so-called ‘floating ice’ be the Russian fishing trawler which sank in the Sea of Okhotsk off the Kamchatka Peninsula? 56 people died and the British submarine was damaged in the same area. It’s an awful coincidence.
Source: http://southfront.info/
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07/04/2015
Yarosh, petit commissaire politique de Washington...
Ukraine/Donbass :
Yarosh, petit commissaire politique de Washington,
à l’état-major de l’armée de Kiev
Un an après le déclenchement du mouvement indépendantiste dans le Donbass qui allait créer les républiques populaires de Lugansk et de Donetsk et entraîner une guerre atroce à l’initiative des putschistes « pro-européens » de Kiev, l’Ukraine est économiquement exsangue, le pays a été placé sous tutelle du FMI, il est déchiré de toutes parts, envahi à tous les niveaux par des « conseillers » américains (ou leurs alliés), les libertés individuelles et collectives ne sont plus qu’un vague souvenir et un extrémiste admirateur des jihadistes du Caucase et des collaborateurs ukrainiens du IIIe Reich vient d’être intégré au sein du commandement de l’armée de ce qui reste de l’Ukraine. Mais il y a fort à parier que ce qu’on désigne encore sous le dénominatif d’Ukraine n’ait toujours pas touché le fond.
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Le Pentagone a désormais son petit commissaire politique au sein de la direction de l’armée ukrainienne. Dmytro Yarosh, le « Führer » de Praviy Sektor, vient d’accepter le poste que lui avait proposé le potentat de Kiev au ministère de la Défense. La presse occidentale aux ordres le présente comme un « ultranationaliste », ce qui ne veut rien dire. Il ne s’agit ni plus ni moins que d’un néonazi atlanto-compatible, un pion servile de la stratégie US en Europe centrale, un laquais du mondialisme. Une fois hors d’usage, il sera éliminé. D’autres comme lui, en Croatie dans les années 1990 notamment, ont eu le même destin pathétique : abattus au coin d’une ruelle ou à un barrage routier (souvenez-vous de Blaz Kraljevic, le « général » néo-oustachi du HOS), accidentés, suicidés, internés en psychiatrie ou encore expédiés à La Haye.
Son chantage au coup de force a donc bien fonctionné vis-à-vis de l’administration Porochenko. Désormais, il va pouvoir fliquer un peu plus les militaires ukrainiens, jouer les mouchards auprès du SBU, la police politique assujettie à l’antenne kiévienne de la CIA, et faire profiter ses milices paramilitaires des moyens de l’armée, sans pour autant avoir l’obligation de s’éloigner de son soutien naturel Ihor Kolomoïsky.
Dmytro Yarosh : la belle vie à l’hosto… pendant que certains de ses potes
se faisaient écrabouiller dans le chaudron de Debaltsevo. Gloire à l’Ukraine !
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Officiellement, il coordonnera les formations de « volontaires ». Mais, à peine intégré au ministère de la Défense, voilà que Yarosh a proposé de dissoudre et de réformer l’état-major général de l’armée…
Les bandes armées de Secteur droit, sous la désignation de Corps des volontaires de l’Ukraine (DUK), font désormais partie intégrante des forces militaires de l’Ukraine. Il est possible que l’embryon de « brigade de choc » qu’elles entendent devenir commence à voir le jour d’ici quelques semaines.
Pour ce qui est des autres formations néo-bandéristes et néonazies non encore intégrées dans la garde nationale ou dans l’armée de terre, leur insertion devrait se faire d’ici peu : le « bataillon OUN » (120 paramilitaires) devrait faire partie de la 93e brigade mécanisée, sous la forme d’une unité semi autonome. Une autre partie des effectifs de paramilitaires de Praviy Sektor devraient être transférés à la 79e brigade aéromobile, bien mal en point depuis ses premiers engagements dans le Donbass il y a un an (il ne lui reste qu’un seul bataillon d’infanterie aéromobile sur les 4 qu’elle comptait avant guerre, avec en plus des compagnies de commandement, de logistique et d’appui). D’ailleurs, à l’origine, une grosse partie des effectifs de cette unité basée dans l’ouest de l’Ukraine était connue pour ses sentiments néo-bandéristes.
Au final, cela ne changera pas grand-chose au cours des opérations militaires à venir : ces irréguliers sont de piètres soldats, plus portés sur la beuverie, le pillage, les viols et les règlements de comptes qu’autre chose. Ces derniers mois, ils ont même donné du fil à retordre aux commandants locaux, comme à Konstantinovka. Ce qui change, en revanche, c’est la puissance et la capacité de nuisance de la mouvance dirigée par Yarosh envers le pouvoir présidentiel. Cette nomination irresponsable précipitera d’ici peu les forces répressives dans un abyme de violence, d’exactions et de crimes en tous genres, non seulement contre les civils et les troupes de Nouvelle Russie, mais aussi contre les Ukrainiens jusqu’alors loyaux au régime putschiste. C’est la guerre civile dans la guerre civile qui s’annonce.
Le quotidien de la ligne de front…
Les accrochages sur la zone nord-ouest de Gorlovka se poursuivent à un rythme régulier. Les forces de Kiev tentent de tâter le terrain vers Maïorsk, tenu par les FAN, des pertes sont signalées de leur côté. Même situation à l’ouest et au nord-ouest de Donetsk, où le correspondant de guerre russe Andrei Filatov a été blessé non loin de l’aéroport près du village de Spartak. Suite à une salve d’artillerie ukrainienne, le journaliste a été touché au bras et à l’abdomen ; il a été transporté à l’hôpital de Donetsk dans la nuit du 3 au 4 avril.
Les frappes d’artillerie ukrainiennes contre des positions républicaines à l’ouest de Donetsk sont signalées chaque jour, et réalisées y compris au moyen de batteries de 152, de jour comme de nuit. Dans la zone d’Avdeevka – Krasnoarmeysk (nord-ouest de Donetsk) occupée par l’armée ukrainienne, un bataillon d’artillerie composé de 18 pièces n’a toujours pas été retiré comme les accords de Minsk l’imposent.
Les accrochages quotidiens se poursuivent sur Shirokino, à l’est de Mariupol, toujours tenu par les FAN. Hier matin, près du village, une mine antichar a détruit un SUV, 2 paramilitaires ukrainiens ont été tués et un autre a été blessé. Ce matin, , vers 5h00, un tir de mitrailleuse lourde en provenance des lignes kiéviennes a endommagé un véhicule utilitaire léger GAZ « Gazelle , 2 miliciens ont été blessés.
« Azov » lance un appel officiel afin de recruter des « instructeurs étrangers ».
Comprendre : des mercenaires occidentaux, des « contractors ». Ils seront dans un premier temps intégrés dans une base opérationnelle à Kiev appartenant au ministère des Affaires intérieures. Ils doivent avoir moins de 35 ans, disposer d’une solide expérience militaire et parler « une des trois langues officielles » dans l’unité néonazie : l’anglais, l’ukrainien et… le russe ! Rappelons au passage que les néonazis d’ « Azov » prônent notamment l’éradication de la langue russe sur le territoire de l’Ukraine « pro-européenne »… Et on apprend ainsi que « pour la première fois, le régiment a ouvert ses portes aux citoyens américains ».
Pour ceux qui n’auraient pas encore compris qui commande vraiment « Azov »…
Jacques Frère, pour NationsPresse.info, le 06 avril 2015.
Pour lire l'article originel, regarder les vidéos, etc., cliquez sur :
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Last 16 UAF POWs handed over to Ukraine by DPR as a gesture of good will
[eng subs by Kazzura]
19:22 Publié dans Blog, Histoire européenne, Les ignobles, Politique / économie, Ukraine / Novorossiya | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ukraine, praviy sektor, yarosh, dmitro yarosh, porc'ochenko, les ignobles, usa, azov, cia
Il paie, le peuple du Donbass...
Il paie, le peuple du Donbass.
Article publié le 23 mars 2015 sur le blogue personnel d’Oleg A. Tsariov, Président du Parlement de l’État autoproclamé de Nouvelle-Russie (Novorossia.) Il déploie sur un mode assez émotionnel la notion de Monde Russe, et le lien qui unit dans ce cadre le Donbass et la Russie. Ce texte est aussi un hommage à ses concitoyens, les « habitants du Sud-est ».
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Aujourd’hui, la Russie déploie son jeu géopolitique sur l’échiquier mondial. Elle accumule les réussites: une coalition de pays décidés de résister aux États-Unis a été formée avec succès, et les pays les plus importants d’Europe modifient leur position vis-à-vis de la Russie. On attend la victoire suivante, et surtout, on espère qu’à l’été, les sanctions européennes imposées à la Russie ne seront pas prolongées. De la confrontation en cours, la Russie sortira renforcée et les États-Unis affaiblis.
Mais ce sont les habitants du Donbass qui paient aujourd’hui pour cette victoire.
Ils paient pour la Crimée.
Il paient pour qu’une guerre ne soit pas en cours à l’intérieur des frontières de la Russie.
Ils sont en train de payer avec leur sang les futures victoires de la Russie, la renaissance de la puissance et de l’influence de la Russie, la préservation de l’intégrité de la Russie. Les habitants de Russie, les Russiens, ayant pu observer les conséquences du maïdan ukrainien, ne permettront jamais que se répète dans leur pays ce qui s’est produit en Ukraine.
Ils paient, les enfants du Donbass. Ils paient les pensionnés du Donbass. Ils paient les habitants du Sud-est qui ne se rendent pas.
Ils paient de leurs vies, ils paient par des blessures, ils paient par la destruction de leurs maisons, ils paient par leur destin défiguré.
Sur le territoire de l’Ukraine, c’est aujourd’hui une guerre pour la Russie qui se déroule. Pour la Grande Russie. Et il se fait que dans cette guerre, les soldats sont les habitants du Sud-est, que l’on n’a pu briser.
Ce sont eux qui aujourd’hui participent aux rassemblements, ce sont eux qu’on jette aujourd’hui en prison, que l’on tue, que l’on brûle vivants, comme ce fut le cas à Odessa, ce sont eux qui dans leurs villes du Donbass sont mitraillés et bombardés par l’artillerie. Ce sont leurs enfants qui se terrent dans les caves pendant les bombardements, leurs pensionnés qui survivent affamés depuis six mois, alors que leurs pensions ne sont plus payées.
Les habitants de Nouvelle-Russie se voient eux-aussi faisant partie de la nouvelle Russie en train de renaître. Ils souffrent non seulement pour la Russie, notre maison commune, mais aussi pour le droit à occuper une place dans cette maison.
Bien sûr, la Russie fournit maintenant une aide énorme. Mais dans cette guerre, la ligne de front, c’est bel et bien le Donbass qu’elle traverse. Et ce sont mes compatriotes qui essuient des pertes, énormes elles aussi. La guerre est ainsi faite ; certaines unités essaient de tenir sous les coups des forces supérieures de l’ennemi, pendant que d’autres lancent dans une autre direction les opérations qui conduiront à la destruction de l’ennemi. Il en fut ainsi lors de la Grande Guerre Patriotique. Le destin et le hasard ont placé les uns et les autres soit parmi les hommes de la Division de Panfilov, qui tombèrent devant les chenilles des chars allemands, soit parmi ceux qui atteignirent le Reichstag et jusque la fin de leur vie assistèrent aux cérémonies commémoratives.
Une autre fois, peut-être, faudra-t-il défendre le Monde Russe sur un autre territoire, et nos volontaires en seront. La Russie est un grand pays. La guerre peut arriver de n’importe quel côté. La terre russe est abondamment arrosée de sang. Cette fois, la guerre est venue de l’Occident, c’est pourquoi elle concerne le territoire de l’Ukraine. Ces derniers temps, l’ennemi arrive habituellement en Russie depuis l’Occident. Et donc, comme par le passé, la guerre est en Ukraine. Non pas contre l’Ukraine, mais pour l’Ukraine et pour la Russie.
Récemment, j’ai participé à une émission au cours de laquelle il a été demandé si la Russie devait aider à reconstruire le Donbass. Pour ma part, en tant que représentant de l’Ukraine ou de la Nouvelle-Russie, il est malaisé de m’exprimer à ce sujet. La Russie fournit déjà aujourd’hui à la Nouvelle-Russie une aide inestimable : elle abrite sur son territoire quasiment un million de réfugiés d’Ukraine. Elle envoie au Donbass des convois d’aide humanitaire, les uns après les autres. Elle exerce des pressions sur le pouvoir de Kiev pour qu’il cesse cette guerre.
J’ajouterai encore ceci. Sans la Russie, le Donbass ne pourrait tenir. Non parce que sans l’aide de la Russie, il serait détruit, mais parce que sans la Russie, notre combat n’a pas de sens. Les gens du Sud-est défendent leur droit d’être ce qu’ils sont, et ils se sentent Russes. Lorsqu’ils ont participé au referendum sur l’indépendance de la Nouvelle-Russie, ils ont considéré cela comme une étape dans le processus de réunion sinon avec la Russie, à tout le moins avec le Monde Russe. Mais à quoi rimerait le combat pour être Russe, si le Monde Russe n’existait pas ?
Reconstruire le Donbass, c’est en premier lieu à l’Ukraine que cela appartient.
Et aussi Dniepropetrovsk et Kharkov et Odessa et les autres villes. Car les mérites du Donbass sont immenses face à l’Ukraine entière, dans la lutte contre le pouvoir qui se dresse contre le peuple, de façon anti-humaine.
En réponse à la question de la participation de la Russie à la reconstruction du Donbass, je me suis exprimé clairement : Oui. Non seulement parce que le Donbass souffre aujourd’hui pour la Russie. Indépendamment de la forme administrative qui sera adoptée pour le Donbass, il a montré, non par des paroles, mais par des actes, qu’il est une partie de la Russie. En reconstruisant le Donbass, c’est une partie d’elle-même que la Russie reconstruira, une partie qui aura souffert plus que toute autre pour l’entièreté de la Russie. Pour fournir la preuve de sa qualité de partie de la Russie, le Donbass a payé un prix énorme.
Lorsque la paix reviendra, il me semble important, non seulement de reconstruire chaque ville qui a souffert les destructions, pour qu’elles devienne plus belle encore qu’avant la guerre, mais aussi de donner aux enfants du Donbass une vie heureuse, pour leur permettre d’essayer d’oublier ce qu’ils ont dû traverser. Il faudra reconstruire un pays tel que tout ce qui a été vécu ne l’ait pas été en vain. Et il faudra aussi, c’est très important, nous souvenir de tous ceux que nous avons perdus pendant ce combat. Tous ensemble, et chacun selon son nom. C’est le moins que nous pourrons et devrons faire.
Article découvert sur : Russie Sujet Géopolitique
http://www.russiesujetgeopolitique.ru/
http://www.russiesujetgeopolitique.ru/il-paie-le-peuple-du-donbass/
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18:59 Publié dans Blog, Histoire européenne, Politique / économie, Ukraine / Novorossiya | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : oleg tsariov, oleg tsarov, oleg tsarev, novorossia, novorossiya, nouvelle-russie, donbass, ukraine, usa, russie
03/04/2015
Ukraine/Donbass : les articles de Jacques Frère / 29 mars - 02 avril 2015.
Ukraine / Donbass : 02 avril
On savait le potentat kiévien, pleutre...
On savait Porochenko, le potentat kiévien, pleutre. On ne savait sans doute pas à quel niveau de lâcheté, ce dictateur de carnaval était capable de s’abaisser. Il vient, ni plus ni moins, de donner aux néonazis et autres néobandéristes la corde pour le pendre, en faisant du mouvement paramilitaire de Dmytro Yarosh, le "Führer" de Praviy Sektor, une "organisation de défense territoriale".
Il est évident que le Département d’Etat (Note de K : américain) y est pour beaucoup dans ces basses manœuvres de lutte de pouvoir au sein de la junte. Washington a tout intérêt à ce que la situation dégénère en Ukraine et que la guerre dure. Du reste, au cas où cela se passerait mal pour le camp de hyperpuissance US, les Américains peuvent très bien lâcher l’affaire du jour au lendemain, comme ils le firent en de multiples occasions par le passé, abandonnant sans états d’âmes à leur triste sort leurs alliés d’un instant.
Batterie lourde ukrainienne de 152 Giatsint-B tirant sur les positions républicaines
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Depuis le 31 mars, on ne note aucun changement significatif sur la ligne de front du Donbass. Les accrochages et les frappes de l’artillerie ukrainienne se situent toujours dans la zone de l’aéroport de Donetsk, vers Peski, vers Spartak, vers le sud-est d’Avdevvka, sur la zone de Shirokino (Est de Mariupol) et au niveau de la « Piste Bahmutka » au nord-ouest de Lugansk. D’une manière générale, les forces ukrainiennes continuent de tirer de façon régulière avec leurs batteries lourdes au niveau la ligne de contact et de renforcer leur dispositif.
Les deux parties s’observent et cherchent les intentions de l’autre.
Clashes at Spartak settlement (close to Donetsk airport area),
DPR positions attacked by the UAF.
[eng subs by Kazzura]
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En ce printemps 2015, on estime les forces de Nouvelle Russie entre 35 et 40.000 hommes, alors que les troupes ukrainiennes dans le Donbass, 2e et 3e échelons compris, varieraient entre 60 à 65.000. D’ici juin, les FAN espèrent rassembler quelque 57 à 62.000 combattants en plusieurs brigades autonomes, alors que Kiev pense aligner 80 à 85.000 militaires et paramilitaires. Mais la qualité au feu penchera forcément encore du côté des FAN, même si les moyens matériels resteront du côté ukrainien (surtout en artillerie).
A noter que la supériorité antiaérienne des forces de Nouvelle Russie rendra les sorties aériennes des forces de Kiev très risquées…
Quant au moral des troupes, du côté des forces de Kiev, il ne faut pas s’attendre à des miracles : les échecs successifs ont laissé des traces, y compris dans le corps des officiers, le manque de motivation croissant des recrues, les dégradations des conditions de vie dans l’Ukraine « pro-européenne » et le manque de perspectives en l’avenir, ne contribuent pas à améliorer la situation de sitôt. En revanche, dans le Donbass, civils et combattants savent désormais que Kiev ne peut plus gagner, du moins militairement. Un élément essentiel qui comptera dans les semaines et les mois à venir.
Il est très probable que les hostilités à grande échelle reprendront dans le courant de ce mois. Tout y contribue : le renforcement des troupes de Kiev, l’achèvement de leurs ravitaillement et des compléments d’effectifs, les missions de reconnaissance, les provocations qui se multiplient…
En attendant, le 23e convoi humanitaire russe était annoncé ce matin dans le Donbass et faisait mouvement en deux colonnes dans la direction de Donetsk et de Lugansk.
(…)
En Nouvelle Russie, on profite de l’accalmie très relative pour renforcer les unités, les recompléter, en former de nouvelles, s’entraîner et faire un peu de ménage au sein des effectifs. Le président de la République populaire de Donetsk, Aleksandr Zakharchenko, vient d’émettre un décret selon lequel toutes les milices d’irréguliers ont jusqu’au 4 avril pour se conformer à l’homogénéisation des forces de Nouvelle Russie. Et cela, afin d’éviter la constitution de bandes armées incontrôlables comme il en existe tant et plus dans le camp d’en face. Nous assistons ainsi à une nette évolution des forces armées de Nouvelle Russie, depuis plusieurs mois, afin d’en faire une organisation militaire régulière sous commandement unifié et coordonné.
On note dans ce contexte l’arrivée de nombreux volontaires étrangers, dont des Français (voir ici le compte-rendu d’Erwan Castel qui est sur place).
Cadeau de Pâques pour Yarosh
Loin d’être démantelée ou tout simplement affaiblie, l’organisation paramilitaire d’extrême droite Praviy Sektor vient de sortir renforcée de la crise qui oppose la présidence ukrainienne à son bailleur de fonds Ihor Kolomoïsky. L’organisation qui se revendique de collaborateurs galiciens du IIIe Reich s’intégrera désormais pleinement au sein de la défense territoriale de l’Ukraine sous la forme d’une structure autonome, avec le financement et les moyens adéquates.
Le chantage de Yarosh à Porochenko (qu’il menaçait d’un nouveau Maïdan) de même que l’appui des milieux néoconservateurs américains qui contrôlent une bonne partie du Département d’Etat à Washington, ont donc permis à ce chefaillon d’une bande de nervis déjantés d’imposer, au-delà de ce qu’il pouvait espérer il y a un an juste après le coup d’Etat, ses quatre volontés.
En accord avec l’état-major général, Yarosh a décidé de maintenir ses troupes dans le Donbass. Les groupes paramilitaires désignés sous l’appellation de Corps de volontaires de l’Ukraine (DUK) se trouvent actuellement à l’ouest de Peski, près de l’aéroport de Donetsk, sur Artemovsk, au niveau de positions proches de Volnovakha et au nord de Shirokino. Il ne s’agit-là que du corps constitué sous la désignation DUK, il est bien évident que des centaines de membres de Praviy Sektor sont intégrés au sein d’autres unités de la garde nationale (Dnepr-1 », « Azov », « OUN »…) et même dans les rangs de formations de l’armée de terre ukrainienne comme la 93e brigade mécanisée et la 95e aéromobile.
Dmytro Yarosh se dit prêt à transformer le « bataillon » DUK en une « brigade d’assaut » (sic) des forces armées ukrainiennes. A voir… Il y a sans doute 11 « compagnies » se revendiquant du Corps des volontaires de l’Ukraine et qui forment le « bataillon », chacune comprenant une centaine de combattants, parfois moins. Ce qui reviendrait à un millier de combattants tout au plus, donc loin des effectifs d’une « brigade ». Quant à leur valeur opérationnelle, elle est quasiment nulle ; ces éléments sont comparables aux routiers et autres grandes compagnies moyenâgeuses qui donnèrent du fil à retordre à Bertrand du Guesclin. D’ailleurs, leur tableau de chasse est édifiant puisqu’il comprend essentiellement des actes de pillage, des assassinats de civils, des viols, du brigandage…
En permettant à Yarosh et à ses nervis, pourtant affaiblis après les désastres successifs sur le front du Donbass et le coup de force présidentiel contre Kolomoïsky, Petro Porochenko a montré le niveau de sa couardise. On pouvait penser qu’il profiterait du succès contre l’ex gouverneur de Dniepropetrovsk en épurant les paramilitaires d’extrême-droite qui représentent la plus grande menace du moment pour lui. Il a fait exactement ce qu’il ne fallait surtout pas faire et, de facto, il a précipité son régime au bord de l’abîme…
Cet octroi d’un statut d’autonomie à Praviy Sektor rend Yarosh plus puissant que jamais, et rien ne garantit que le « Führer » de Secteur droit coupera le cordon ombilical avec Kolomoïsky.
Jacques Frère, pour NationsPresse.info, le 02 avril 2015.
Pour lire l'article dans son intégralité, cliquez sur :
http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/ukraine-donbass-le-beau-cadeau-de-porochenko-aux-neonazis
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Lire également : L’Ukraine mafieuse, Igor Kolomoïsky en embuscade
Igor Kolomoïsky
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Ukraine / Donbass : 31 mars
L’attente d’une offensive de printemps...
Du côté de Kiev, on continue de recevoir les premiers lots de matériels lourds US et de nouveaux « instructeurs » occidentaux (principalement américains) sont annoncés pour courant avril. En ce début de printemps dans le Donbass, le calme aléatoire qui règne préfigure sans doute une déchainement de fer et de feu d’ici peu. Chacun semble s’y préparer.
(…)
Entrainement et matos US pour une armée de bras cassés
Une nouvelle livraison de Humvees blindés vient d’arriver en Ukraine (sur les 230 promis) et la trentaine déjà livrée il y a une semaine. Les Etats Unis ont déjà fourni à ce jour pour 120 millions de dollars d’assistance au régime putschiste, et doivent encore fournir pour 75 millions de dollars d’équipement divers, y compris des drones, les radars de contre-batterie, des dispositifs de vision nocturne, et de l’assistance médicale. Il est aussi vraisemblable que des postes antichars guidés de type Javelin soient livrés d’ici peu.
Ces HMMWV devront prochainement être retirés des effectifs des forces US, selon une décision prise en 2012. En effet, le Pentagone a annoncé une modernisation massive de ses véhicules légers de type Hummer, dont les performances en Afghanistan comme en Irak furent des plus décevantes, l’engin ayant dû subir moult modifications et autres revalorisations depuis 2002 afin d’être opérationnel sur le terrain.
Selon Arsen Avakov, le ministre des Affaires intérieures de l’Ukraine, 290 paras américains de la 173e brigade aéroportée (173rd Airborne Brigade Combat Team « Sky Soldiers ») vont débuter un cycle de formation dans la région de Lviv, au camp de Yavoriv, à partir du 20 avril : il s’agit de former certaines des unités les plus extrémistes du régime de Kiev, y compris des néonazis. Selon Avakov, les Américains auraient l’intension de mettre à disposition de la garde nationale de l’équipement dernier cri question communication et détection nocturne ou pas mauvais temps. Quelque 900 paramilitaires sont concernés par cet entraînement. Il s’agirait d’éléments des unités « Azov », « Jaguar », « Omega » et des unités des régions de Kiev, de Kharkov, de Zaporozhye, d’Odessa, de Lviv, d’Ivano-Frankivsk et de Vinnitsa.
Une formation sans doute bien utile (mais dont l’efficacité restera à démontrer) puisqu’on apprend que plus de la moitié des effectifs de la 4e mobilisation en Ukraine ne seraient pas aptes pour le service en raison de troubles mentaux ou nerveux (dépressions nerveuses, troubles du comportement…), selon le service de presse du « Bloc Porochenko ».
Au final, s’il y a des troupes étrangères sur le sol ukrainien, c’est bien du côté de Kiev qu’elles se trouvent.
L’appel du jihad néonazi… au nom du fric !
D’aucuns semblent être quelque peu dubitatifs quant à la présence d’islamistes avérés au sein des « bataillons » idéologiques présents dans la garde nationale. L’histoire de Zaky Mallah aurait de quoi faire réfléchir. Cet islamiste qui vivait en Australie, après s’être engagé dans les rangs jihadistes en Syrie, puis avoir été emprisonné pour terrorisme en Australie, a déclaré vouloir rejoindre le « bataillon Azov », suite à une campagne de recrutement de l’unité néonazie liée à l’Assemblée nationale sociale – Patriotes ukrainiens et, par là-même, à Svoboda.
Notre jihadiste de 30 ans, originaire de Sydney, a été repéré dans ses démarches, il y a quelques mois par le Daily Mail, un journal britannique apparemment plus au fait des aller et venues d’islamistes américano-compatibles que les propres services de sécurité des pays de l’Alliance atlantique et de l’Australie.
Mais alors pourquoi choisir « Azov » et pas une autre formation comme « Aydar » ou « Donbass » ? C’est le « Führer » des Patriotes ukrainiens et chefaillon du « régiment » (sic), Andriy Biletsky, qui l’a expliqué il y a peu : ses troupes de « volontaires » sont « officiellement » payées 6.000 hryvnia (316 $) par mois, mais en fait leur solde avoisinerait les 10.000 hryvnia (ce qui est considérable en Ukraine, le salaire moyen étant de 218 hryvnia, soit moins de 43 dollars, en février 2015, pour plus de 320 euros à la veille du putsch - source). Et beaucoup plus pour les « volontaires » étrangers, surtout s’ils possèdent une solide expérience du terrain comme Zaky Mallah. Ces fonds proviendraient en partie du ministère des Affaires intérieures, mais surtout de la galaxie oligarchique de Kolomoïsky.
Mais ce n’est pas pour des raisons financières que le « bataillon Donbass » (ou ce qu’il en reste) vient d’être retiré de la zone des combats. Selon son commandant par intérim, Anatoly Vinogrodsky, les résidus de cette unité (une compagnie tout au plus qui se trouvait sur Shirokino) n’ont pas été jugés suffisamment fiables en l’état pour être maintenus en première ligne. « Donbass » faisait partie de la douzaine d’unités répressives et politiquement très orientées formées et financées par Ihor Kolomoïsky, juste avant son éviction du siège de gouverneur de l’oblast de Dniepropetrovsk.
Sur Shirokino, justement, pour couper court aux inepties du camp kiévien concernant la ligne de contact dans ce secteur, la mission de l’OSCE vient de préciser que le village était bel et bien sous le contrôle des forces de Nouvelle Russie et que la ligne de front passait par l’ouest immédiat de la petite agglomération côtière.
C’est à cet endroit que, le 29 mars, un projectile antichar tiré à partir des positions kiéviennes a totalement détruit un véhicule civil Tavria, blessant grièvement ses deux occupants (L’un d’eux est mort depuis, le second est aux urgences). L’OSCE enquête, ce qui lui donnera l’occasion de rédiger un nouveau rapport, puis de le classer.
DPR DM sitrep : UAF troops destroyed civilian car with ATGM shot. [Eng subs by Kazzura]
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Tortures, violences et nettoyage ethnique
(…) Dans une interview pour le journal ukrainien Obozrevatel publiée dimanche 29 janvier, Yarosh déclare sans ambages vouloir pratiquer une politique de nettoyage ethnique sur l’ensemble du territoire du Donbass, et même au-delà. Il affirme que les résidents de l’est de l’Ukraine qui seront jugés « indisciplinés » devront être expulsés et privés de leurs droits. Yarosh affirme qu’une grande partie du Donbass serait peuplée par des « Sovoks », un terme d’argot dérivé du mot « soviétique » et désignant les russophones. Pour ce fanatique stipendié avec l’argent des Occidentaux et de Kolomoïsky, les événements de Konstantinovka, où toute une population a violemment protesté suite à la mort d’une petite fille de 8 ans écrasée par un blindé piloté par des soldats ukrainiens ivres, est un exemple de la nécessité d’éradiquer cette « indiscipline » au sein d’une population civile condamnée à l’éradication physique.
Devant un tel discours de cinglé, on comprend que, partout dans le Donbass et même bien au-delà, des combattants courageux se lèvent pour affronter un régime qui a fait de l’innommable son quotidien.
La guerre des partisans sur les arrières du front de l’Est est en plein essor. Dans la nuit du 29 au 30 mars, à Kharkov, une ou plusieurs explosions (selon les sources) ont endommagé une partie du réseau ferré et un convoi de carburant destiné aux forces répressives dans le Donbass.
Une autre explosion s’est produite la nuit dernière, toujours dans l’agglomération de Kharkov sur la zone ferroviaire, vers 3h00 (heure locale), ce qui aurait endommagé plusieurs mètres du réseau ferré.
Jacques Frère, pour NationsPresse.info, le 31 mars 2015.
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http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/ukraine-donbass-lattente-dune-offensive-de-printemps
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Ukraine / Donbass : 29 mars
Le temps des grandes manœuvres.
L’OTAN continue de se renforcer dans les pays frontaliers de l’Ukraine : après les États baltes, voici des blindés américains en Roumanie, à quelques kilomètres seulement de la Moldavie et de la Transnistrie. Officiellement, il ne s’agit que de simples « manœuvres ». Cela ne trompe personne : Washington positionne des troupes, au cas où… le régime de Kiev viendrait à s’effondrer en raison de la situation catastrophique du pays, dont il est le seul responsable, et des règlements de comptes internes à la junte. (…) Sur le front du Donbass, si l’augmentation de l’intensité des accrochages laisse légitimement penser qu’une offensive se prépare, pour le moment, une mise en alerte totale des forces de Nouvelle Russie n’est pas à l’ordre du jour. Les FAN sont aussi en manœuvres, elles s’entraînent chaque jour et par tous les temps.
Entrainement du bataillon « Sparta ». Chaque jour et par tous les temps,
les hommes de cette unité de choc s’entrainent pour défendre le Donbass.
( M.a.j F.E : ajout de la version sous-titrée par Kazzura )
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La mort de Roman Voznik, député de la RPD, n’est pas due à un tir d’artillerie, comme nous le supposions précédemment, mais à un attentat à l’arme à feu commis de la part d’un groupe subversif kiévien (ou occidental) infiltré dans la ville de Donetsk. Jeudi 26 mars, moins d’une semaine après la tentative d’assassinat du lieutenant-colonel « Givi », commandant du bataillon « Somali », des tueurs ont frappé à nouveau au cœur de Donetsk entre 23h00 et 23h15… Roman Voznik était également « Gypsy », le commandant du bataillon «Mirazh» et cela fait de lui le troisième officier supérieur à être visé en quelques jours, après Mozgovoï et Givi ! Comme le souligne Erwan Castel, qui est présent sur place, « nul doute que cela fait partie d’un programme d’assassinat visant à décapiter l’appareil militaire de la Novorossiya, au moment où les soupçons d’une prochaine offensive ukrainienne sont chaque jour un peu plus confirmés. »
Et cela alors qu’un groupe de partisans vient de se former dans la région de Nikolaev et que la résistance armée à la dictature de Kiev se renforce presque partout en Ukraine. A Odessa, vendredi soir, une très forte déflagration a eu lieu près des locaux d’une organisation soutenant la répression dans le Donbass. Des inconnus ont fait exploser un engin explosif sans faire de victime, juste des dégâts matériels dans l’enceinte du local visé.
Lanceur Smerch à l’aéroport de Kramatorsk. Selon les accords de Minsk, ce type de lance-roquettes lourd devrait se trouver à au moins de 140 km de ligne de front. Kramatorsk n’est qu’à 45 km de la ligne de front.
(…)
Sur Mariupol, le « mur de l’Atlantique » local version Porochenko semble avoir quelques difficultés à être réalisé en bordure de mer. Des vents forts ont occasionné des marées plus importantes que d’habitude, à tel point que des tranchées et des bunkers ont été inondés… L’inénarrable Turchinov, le secrétaire du Conseil national de sécurité et de défense, n’est pas Rommel. Mais ça, on le savait déjà !
Grandes manœuvres de caniveau à Kiev
C’est la débandade de la junte au sein de l’opinion publique ukrainienne, un an seulement après le coup d’Etat du Maïdan. D’après l’Institut international de sociologie de Kiev (source), le Front populaire du Premier ministre Arseny Yatseniuk s’est effondré dans les sondages, il n’est plus qu’à 4% (22,14% aux élections législatives de l’année dernière). Petro Porochenko et son bloc présidentiel est en tête avec 16%, suivi par le maire de Lviv Andriy Sądowy (10%), Yulia Timochenko Patrie (7%), le Block d’opposition (6,2 %) et Oleg Lyachko et son parti radical (5%).
Qu’à cela ne tienne, le régime «pro-européen » continue sur sa lancée criminogène et mortifère : quelque 900 officiers de l’armée ukrainienne ont été formés en Pologne pour une somme évaluée à plusieurs dizaines de milliers d’euros (sans plus de précisions). Il semblerait que ce soit l’Union européenne qui a financé cela.
Mais l’heure est grave pour le régime antidémocratique, mis en place par la corruption, la subversion, le crime et la violence il y a un peu plus d’un an. Washington pourrait cesser de soutenir le président Petro Porochenko et commencer à miser sur l’ex-gouverneur de Dniepropetrovsk, l’oligarque israélo-chyprioto-ukrainien Ihor Kolomoïsky, estiment les Deutsche Wirtschafts Nachrichten.
Aux États-Unis, les partisans de la ligne dure envers la Russie, tels que le sénateur néocon John McCain ou encore la très néocon Victoria Nuland du Département d’État, pourraient donner leurs préférences à Kolomoïsky, du moment que ce dernier est, selon Washington, leur meilleur partenaire dans la lutte contre la Russie, écrit le journal allemand. Plusieurs jours se sont écoulés depuis le limogeage de l’oligarque Kolomoïsky par Porochenko.
Jusqu’à présent, il n’est pas clair si les Américains continuent de soutenir le président en place ou bien s’ils commencent à pencher pour Kolomoïsky.
En attendant, du côté des « bataillons », on en est encore aux négociations avec la présidence. Dmytro Yarosh semble vouloir se faire désirer pour accepter le poste offert par Porochenko au ministère de la Défense. Gerachenko, le fameux « conseiller » du ministère de l’Intérieur très proche des néonazis et des néobandéristes, et Boris Filatov, le bras droit de Kolomoïsky à Dniepropetrovsk, l’assistent dans ces tractations. Il entend bien négocier cher son ralliement, s’il se rallie…
Même attitude du côté de Svoboda et de l’Assemblée nationale sociale – Patriotes ukrainiens qui voient l’occasion de peser sur l’avenir de l’Ukraine assujettie à l’hyperpuissance US, en jouant la carte collaborationniste à fond.
(…)Jacques Frère, pour NationsPresse.info, le 29 mars 2015.
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Nikolaev, Le 28 mars 2015 : "Honte! Assassins!"
Les habitants de Nikolaev ( brandissant des drapeaux de l'Ukraine et de l'armée rouge,
qui a libéré la ville en 1944 ), ont hué les troupes ukrainiennes lors de la célébration
du 71ème anniversaire de la libération …
Source : Thalie Thalie
Zina from Donetsk…
18:12 Publié dans Blog, Histoire européenne, Monde en perdition, Politique / économie, Ukraine / Novorossiya | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ukraine, donbass, novorossia, porc'ochenko, yarosh, igor kolomoïsky, prabbi sektor, shirokino, nikolaev, kharkov, partisans, monde en perdition
28/03/2015
Du matériel lourd américain livré à Kiev...
Ukraine/Donbass :
Du matériel lourd américain livré à Kiev
L’Ukraine risque de perdre l’aide du FMI en raison de son créancier russe. La cause : un défaut de l’Ukraine sur les 3 milliards de dollars dus à la Russie d’ici à la fin de l’année. Voilà qui n’arrange pas les affaires d’un Porochenko confronté à l’affaire Kolomoïsky et à la gestion des groupes paramilitaires peu contrôlables.
Mais son suzerain états-unien lui accorde toujours un soutien indéfectible. Cela suffira-t-il à mâter la rébellion du Donbass ? Nous en doutons toujours.
Washington ne lâchera pas Kiev de sitôt, puisque des contrats faramineux sont en préparation. Ainsi, la société américaine Monsanto, spécialisée dans les OGM alimentaires, projette de construire une usine de semences en Ukraine en 2016. Cela a été discuté lors d’une réunion à Washington entre le ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation de l’Ukraine Oleksiy Pavlenko et des représentants de Monsanto. Les produits de cette usine devraient être destinés aux pays de l’Union européenne. Demain, grâce à BHL et à ses semblables, on mangera des OGM américains Made in Ukraine ! On notera que c’est juste au moment de la crise avec Kolomoïsky, alors que le potentat kiévien a plus que besoin de ses « amis » américains, que Monsanto finalise une négociation à son avantage qui avait débutée au lendemain du putsch du Maïdan quand le ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation était un membre de Svoboda.
Du matériel lourd américain est en route pour l’Ukraine vassalisée, une partie de celui-ci est même déjà arrivé, comme des Hummers. Le chef du parti libéral autrichien, Heinz-Christian Strache, a posté sur sa page Facebook le 25 mars des photos montrant les premiers blindés américains (environ 50, soit un bataillon mécanisé complet) sur des plateaux ferroviaires en route pour l’Ukraine. Ces M2/M3 Bradley sont passés en Autriche par la gare de Linz (photo & source).
Un autre (ou le même ?) convoi ferroviaire de Bradleys a été repéré près de Budapest (source)
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Espérons, au moins, qu’ils fonctionnent un peu mieux que les Saxons britanniques livrés dernièrement au régime de Kiev par la Grande-Bretagne. En vertu d’un contrat signé en 2013, une société privée britannique a fourni à l’Ukraine une vingtaine de blindés Saxon et compte lui en procurer encore 55 autres. Le secrétaire du Conseil de sécurité nationale et de défense, Oleksandr Turchinov, a annoncé que ces blindés légers devraient être modifiés, car ils avaient été livrés sans armement. Mais, déjà, des doutes existent quant à leur fiabilité. Précédemment, un Saxon s’est renversé sur la route reliant Kiev à Kharkov, causant la mort du conducteur. Une enquête a été ouverte par l’armée ukrainienne suite à l’incident.
Du matériel américain pour Kiev
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Mais avoir du matériel de guerre est une chose, savoir s’en servir à bon escient en est une autre. Les forces de Kiev poursuivent leurs renforcements et leur réorganisation après le désastre de Debaltsevo. Leurs brigades mécanisées ont désormais complété leurs dotations en moyenne de 80 à 85% pour le matériel, et jusqu’à 90% pour le personnel. En revanche, au sein des « bataillons » de la garde nationale, pour la plupart d’entre eux, les pénuries d’effectifs et de matériels perdurent, sauf peut-être pour « Azov » qui a largement été pourvu en engins blindés ces derniers temps.
Du côté du commandement opérationnel kiévien, on étudie les retours d’expérience des combats dans la poche Debaltsevo. Outre la nécessaire amélioration de la qualité de la chaîne de commandement et du renseignement opérationnel, on note de sérieuses carences à l’échelon de la coordination de combat entre la brigade, les bataillons et les compagnies. Les forces de Kiev manquent d’officiers confirmés et même de sous-officiers. De plus, elles ont toujours sous-estimé l’adversaire et n’ont jamais été capables de s’adapter à des situations non-prévues, ni d’anticiper les réactions des forces républicaines.
Concentrations schématisées des moyens lourds kiéviens
qui n’ont pas été retirés de la ligne de front selon les exigences des accords de Minsk.
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Affrontements sur la ligne de front
Si l’intensité des combats est retombée de toute évidence, les tirs d’artillerie et les affrontements se poursuivent néanmoins, essentiellement sur les secteurs de Donetsk, de Gorlovka, de Lugansk et à l’est de Mariupol.
Quatre personnes ont été tuées et 21 autres ont été blessées (dont une petite fille de 9 ans) dans un bus suite au déclenchement d’une mine à proximité d’un point de contrôle des forces de Kiev près de la ville d’Artemovsk (zone nord du front). Un accident tragique, comme ce fut le cas pour le bus près de Volnovakha il y a deux mois.
Hier, les forces de Kiev, au nord de Lugansk, ont perdu le contrôle de la rive nord de la Seversky Donets près de Stanitsa Luganskaya. Les forces républicaines ont même réussi à y construire un poste de contrôle fortifié. Les troupes ukrainiennes sont maintenant retranchées dans Stanitsa Luganskaya. Ce n’est pas la première fois que les FAN réussissent à repousser au-delà de la vallée de la rivière les troupes ukrainiennes, mais cela n’était jamais arrivé depuis le début de la trêve. Plus à l’ouest, la zone des points de contrôle numérotés au sud de Krymskoe semble elle aussi se réchauffer sérieusement.
Au nord et au nord-ouest de Gorlovka, les forces de Kiev ont renforcé leurs équipements lourds et déplacé une partie de leurs batteries d’artillerie. Depuis plusieurs nuits, sur ce secteur au nord de Donetsk, on remarque d’importants mouvements de véhicules et de blindés, ce qui augure des préparatifs militaires importants en vue d’une attaque.
Dans Dzerzhynsk, au nord-ouest de Gorlovka, on signale la présence de deux compagnies de chars lourds qui auraient dû être retirées de la ligne de contact, en plus de la trentaine de canons automoteurs d’artillerie de tous types (y compris des 2S7 Pion de 203 mm) qui n’ont jamais été éloignés du front.
Avant-hier et encore hier, plusieurs accrochages ont eu lieu au nord-ouest de Gorlovka, vers Maïorsk, occasionnant des pertes en véhicules du côté des forces de Kiev (plusieurs camions et des BMP).
Dans le centre de Donetsk, des frappes d’artillerie (apparemment) ont tué le commandant adjoint de la RPD Roman Voznik (photo ci-dessus) dit « Mirazha » (Mirage), sans plus de précisions
La zone de l’aéroport de Donetsk est désormais constamment l’objet de tirs d’artillerie, y compris avec des munitions incendiaires. Sur Peski, à l’ouest, on se renforce du côté ukrainien et on contrôle même de nouveau une partie du centre du village après en avoir été chassé courant janvier.
Images prises d’un drone de reconnaissance des FAN dans la partie ouest et centre de Peski, à proximité de l’axe principal (M04) qui mène à Donetsk. On y voit distinctement des BMP et divers véhicules qui laissent à penser qu’une compagnie mécanisée des forces kiéviennes occupe encore le secteur. Le gros des troupes se situe au niveau de la zone industrielle et du carrefour routier E50/M04 (qui était en chantier avant-guerre) à l’ouest du gros village. On y distingue même des tranchées.
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Sur Shirokino, les affrontements sont devenus quotidiens et semblent même monter en intensité depuis quelques jours. Aujourd’hui encore, il y a eu des affrontements à l’arme légère et aux mortiers.
Vers la mise au pas des paramilitaires ?
Porochenko cherche désormais à isoler Kolomoïsky sur l’échiquier ukrainien. Les arrestations « mains propres » dernièrement au cours de la réunion du cabinet ne concernaient que des fonctionnaires ayant réalisé des contrats publics avec des sociétés de Kolomoïsky. Le maître de Kiev a temporairement réussi à neutraliser Parubiy et Turchinov, à obtenir le soutien du chef de la police politique, Valentin Nalivaychenko, et il cherche aussi à s’accorder les bonnes grâces des « bataillons » répressifs. Et tout cela avec l’aval de l’Administration Obama, bien entendu.
La crise commence à avoir des conséquences directes sur l’ordre de bataille des forces de Kiev. Les paramilitaires liés à Praviy Sektor, dont le « bataillon » DUK qui se composerait d’au moins 11 compagnies (chaque compagnie ayant de 50 à 75 éléments, pas plus), a reçu l’ordre du commandement ukrainien de s’éloigner de la ligne de contact, au plus tard le 1er avril. Les commandants d’unité ont été mis en garde de « ne pas désobéir ». Yarosh (photo ci-dessous) a protesté, en vain semble-t-il. Mais Porochenko s’est empressé de lui faire une offre alléchante : un poste important au ministère de la Défense. Cela a été annoncé hier par le conseiller au ministère des Affaires intérieures de l’Ukraine Anton Gerashchenko, un individu qui n’a jamais caché sa proximité avec les milieux néonazis et néobandéristes. C’est aussi une manière de s’accorder les bonnes grâces de nombre de « bataillons » répressifs, d’enterrer momentanément le projet de commandement opérationnel bis et sans doute aussi de ne pas insulter l’avenir avec des bandes de nervis difficilement contrôlables que l’on a armés et entraînés depuis un an maintenant.
Même situation sur l’ouest de Shirokino où ces éléments paramilitaires, dont « Azov », devraient quitter la zone des «opérations spéciales», selon les médias ukrainiens. Pour le « régiment » (sic) néonazi, cela reste à confirmer puisqu’il appartient déjà à la garde nationale.
Ces « bataillons » sont invités à rejoindre la garde nationale et à se placer sous le commandement opérationnel ukrainien, a déclaré le président par intérim de l’état-major général Vladislav Seleznev. S’agit-il d’une réelle mise au pas ou de gesticulations politiciennes de la part du clan Porochenko, à un moment où le potentat kiévien n’aurait que 20% d’opinion favorable ?
Le potentat kiévien peut désormais bénéficier de l’appui de Nalivaychenko dans sa lutte contre Kolomoïsky, puisque Washington semble avoir donné le feu vert pour éliminer, ou du moins réduire considérablement, l’influence de l’oligarque de Dniepropetrovsk dans la vie politique ukrainienne.
Le SBU a déjà lancé une « opération à grande échelle » contre « Dnepr-1 » suite à l’assassinat d’un de ses officiers. Une enquête judiciaire est ouverte contre des membres du « bataillon Aydar » qui auraient planifié des attentats contre des bâtiments administratifs kiéviens.
« Aydar » est dissous, mais une partie de ses éléments est dans la nature et une autre semble avoir été intégrée à « Azov ».
Il resterait aussi à éliminer les éléments de Praviy Sektor incorporés au SBU et aux forces de police comme le fameux Vadym Trojan, placé à la tête de la police de Kiev. Dans la situation où est l’Ukraine « proeuropéenne » en ce moment, cela équivaudrait à abandonner toute idée de reconquête du Donbass et à déposer les armes dans les mois qui viennent. C’est pour cela que nous émettons de sérieux doutes quant à la volonté de purge contre les éléments les plus extrémistes de la part du régime de Kiev qui reste un jouet entre les mains de Washington.
Vers l’extension du conflit en Transnistrie ?
D’ailleurs, les intrigues géostratégiques des Etats-Unis dans la région ne sont pas terminées. Kiev souhaite « dégeler » le conflit en Transnistrie, région moldave qui ne reconnaît pas l’autorité de Chisinau, a déclaré mercredi Porochenko lors d’une conférence de presse conjointe avec son homologue roumain Klaus Iohannis, « en vue de dégeler ce conflit et d’aider la Moldavie souveraine et indépendante à rétablir son intégrité territoriale et à réintégrer la Transnistrie ».
Le colonel Igor Strelkov, sur la page VK qui lui est dédiée, signalait hier que « selon des résidents de la région d’Odessa, une colonne avec de l’équipement et des troupes militaires ukrainiennes progressait vers la frontière avec la Transnistrie. » Une information qui reste bien entendu à confirmer mais qui pourrait forcer les Russes à intervenir (les aéroports de Crimée sont à 350 km) et déclencher de facto un affrontement régional. Les déclarations du maître de Kiev et de son homologue atlantiste de Bucarest correspondent néanmoins à l’arrivée de renforts américains ces derniers temps en Roumanie.
Peuplée à 60% de Russes et d’Ukrainiens, la République moldave de Transnistrie s’est formée en 1990, un an avant la chute de l’URSS. Les régions sécessionnistes moldaves de la rive gauche du Dniestr s’étaient alarmées par les déclarations des milieux radicaux de Chisinau sur le rattachement possible de la Moldavie à la Roumanie. La Transnistrie a unilatéralement proclamé son indépendance au début des années 1990. La Moldavie a perdu le contrôle de la Transnistrie en 1992, après avoir échoué à régler le problème par la force. La paix dans la zone du conflit transnistrien est assurée par une force multinationale comprenant des contingents russe, moldave et transnistrien. La république conserve de facto son indépendance, mais n’est pas reconnue par la « Communauté internationale » (les USA et leurs alliés).
Cette volonté de « dégel » de conflits relativement anciens s’insère dans un contexte de choix géostratégiques américains de ces derniers temps concernant la région. Le Washington Post soulignait dernièrement que l’OTAN considèrerait le conflit ukrainien gelé aussi dangereux que les combats ; et il est peu probable que le maintien du statu quo, notamment concernant la politique actuelle des sanctions, permette une désescalade sur le terrain.
Avec le renforcement des forces de l’OTAN dans les Etats baltes et en Pologne, puis l’arrivée de troupes blindées et aéromobiles américaines dans les pays membres de l’OTAN ayant appartenu au Traité de Varsovie, il est désormais évident que nous assistons à des préparatifs militaires US destinés à faire dégénérer la situation en un conflit régional.
Jacques Frère, pour NationsPresse.info, le 27 mars 2015.
Pour consulter l’article originel, cliquez sur : http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/ukraine-donbass-du-materiel-lourd-americain-livre-a-kiev
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Les vidéos sous-titrées (eng) par Kazzura.
[eng subs] DPR army military exercises
[eng subs] "Don't fear for your hide, care for your honor"
"Ghost" brigade motto
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Porochenko contre Kolomoïski...
Porochenko contre Kolomoïski,
querelle de famille ou divorce sanglant ?
L’original russe du texte ci-dessous a été publié le 21 mars 2015 sur la page personnelle d’Oleg Tsariov sur le réseau social populaire en Russie, LiveJournal.
Oleg Tsariov, ingénieur de formation, est le Président du Parlement de l‘État Fédéral de Nouvelle-Russie, autoproclamé en mai 2014, et qui se présente comme la confédération des républiques populaires. Son nom est repris sur la liste des personnes sanctionnées par l’Union européenne. Des menaces de mort l’on contraint à retirer sa candidature lors des élections présidentielles de l’an dernier en Ukraine, auxquelles il se présentait en vue de défendre l’idée d’une fédéralisation du pays. Sa tête serait mise à prix par certains oligarques.
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Si le pétrole et le gaz appartiennent au peuple, pourquoi les leur vend-on si cher ?
Outre l’envie, la malhonnêteté et le manque de professionalisme des organisateurs de la « révolution orange », dans le conflit entre Porochenko et Timochenko le discrédit que celle-ci encourut a joué un grand rôle . Les Américains comprennent parfaitement cela, c’est pourquoi ils ont averti à maintes reprises les actuelles autorités ukrainiennes de ce qu’il était nécessaire d’enterrer les dissensions internes entre les représentants du pouvoir. Parmi d’autres, John Kerry a évoqué cela. Grâce à son dernier déplacement à Kiev, un troisième maïdan a été postposé. il était prévu à la date anniversaire de la victoire au maïdan. Malgré cela, la confrontation entre Porochenko et Kolomoïski est sur le point de déborder et se transformer en guerre ouverte. Kolomoïski est capable d’enterrer le projet américain à l’ordre du jour, de la même manière que la confrontation entre Porochenko et Timochenko torpilla le précédent projet.
Aujourd’hui toutefois, compte tenu de la réalité ukrainienne actuelle, cette guerre pourrait ne pas se limiter à une compétition au moyen de documents compromettants, mais pourrait se transformer en confrontation armée. Les parties concernées sont prêtes à un tel développement des événements ; c’est la raison pour laquelle on voit tant de forces spéciales dans le centre de Kiev, participant aux bataillons territoriaux Kiev1et Kiev2. Il est également notoire que les forces de sécurité intérieure sont prêtes à descendre sur Dniepopetrovsk. Igor Kolomoïski a déjà mis sur pied de guerre ses bataillons de volontaires. Je rappelle qu’aujourd’hui ceux-ci sont composés de 15000 hommes, et que voici quelques jours, Kolomoïski a donné ordre d’en tripler le nombre. Le contrôle de Ukrnaft et Ukrtransnaft présente une importance immédiate pour Kolomoïski, non seulement parce qu’il est déjà habitué à gérer ces structures d’État, qu’il considère siennes, mais parce qu’un changement de direction devrait inévitablement conduire à poser des questions concernant les multiples abus commis par son équipe. Si on laisse de côté les questions relatives à Ukrnaft, qu’ils ont spolié longuement et avec sérieux, les seuls griefs concernant Ukrtransnaft pourraient atteindre la somme de deux milliards de dollars. Bien que le montant de ce qui a été dérobé s’élève sans doute seulement à moins d’un milliards de dollars, le dommage résulte de ce qu’au lieu de pétrole, c’est de l’eau qui fut injectée dans la canalisation, de sorte qu’elle y a passé l’hiver. Selon les spécialistes, les dégâts ainsi provoqués, non seulement atteignent le milliard de dollars, mais le dépassent sans doute. L’objectif de la prise nocturne de Ukrtransneft, ce n’est pas seulement le souhait de sauvegarder la possibilité de spoliations futures, mais surtout de masquer les suites des malversations. Des témoins expliquent qu’en une nuit, on a évacué des bureaux de la compagnies plusieurs camions de documents. Comme l’expliquent les juges d’instructions lors d’enquêtes sur des infractions pénales : pas de corps, pas de délit.
Les enquêtes à propos de délits économiques deviennent extrêmement compliquées en l’absence de documents. Pour les soustraire à la justice, aussi bien les députés inféodés à Kolomoïski qu’Igor V. en personne, se sont déplacés, alors que d’habitude, les seigneurs ne mettent pas les mains dans le cambouis. Je n’ai pas le souvenir qu’il ait ainsi déjà pris part activement et publiquement à des événements, sous l’œil des caméras. Il envoyait plutôt ses vassaux. Il fallait donc une nécessité très particulière pour amener Kolomoïski à participer à cette opération spéciale, la menace de l’ouverture d’une action pénale; la menace de son arrestation dans le cadre d’une instruction pénale et de la saisie de ses actifs.
Selon les informations disponibles hier soir, un compromis aurait été trouvé en ce que la direction de Ukrtransneft, choisie par Porochenko, entrera bien en fonction, mais soit il n’y aura pas d’enquête, soit elle sera diligentée par une société internationale d’audit. Ce calcul est basé sur le fait que des auditeurs étrangers ne seront pas en mesure d’avancer rapidement dans le travail, et d’ici à ce qu’ils produisent leurs conclusions, ou «l’âne sera mort», ou un troisième maïdan aura eu lieu, ou les insurgés auront libéré Kiev, je ne sais trop. L’accord conclu, selon Kolomoïski, signifie-t-il que Yatseniouk, Porochenko et Kolomoïski vont se mettre à trois pour piller le pétrole du pays ?
L’accord sera-t-il respecté ? Seul le temps nous donnera une réponse.
Une chose est claire ; le pays s’appauvrit inexorablement. Pour préserver leurs recettes, les oligarques et les représentants du pouvoir ukrainien seront obligés d’entrer en conflit. Et le niveau de confrontation s’élèvera. Les États-Unis ne parviendront pas, et ils ne s’en cachent pas, à se dispenser d’intervenir publiquement dans la direction de l’Ukraine. Leur ambassadeur en Ukraine a annoncé qu’il a participé à la résolution du conflit [entre Porochenko et Kolomoïski N.d.T.]. Et le député Sergueï Lechenko a déclaré que l’équipe devant constituer le nouveau management de l’entreprise est arrivée de Washington.
L’original russe de l’article ci-dessus a été publié le 21 mars 2015. Le 22 mars 2015, on pouvait lire sur le portail Novosti@mail.ru, que la banque de Kolomoïski a bloqué le compte ouvert chez elle par P. Porochenko, et sur lequel serait déposée la somme de cinquante millions de dollars.
Article découvert sur : Russie Sujet Géopolitique
http://www.russiesujetgeopolitique.ru/
Oleg Tsariov
17:33 Publié dans Blog, Histoire européenne, Politique / économie, Ukraine / Novorossiya | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : novorossia, nouvelle-russie, novorossiya, donbass, oleg tsariov, oleg tsarov, oleg tsarev, porc'ochenko, igor kolomoïsky, ukraine, les ignobles
26/03/2015
Ukraine : la tentation d’une guerre civile totale !
Ukraine/Donbass :
La tentation d’une guerre civile totale !
La Douma pourrait répondre à la demande du Congrès américain suggérant à Obama de faire parvenir officiellement des armes au régime de Kiev, en autorisant une nouvelle fois Poutine à intervenir militairement dans le Donbass si nécessaire. Nous n’en sommes pas là, mais le message a le mérite d’être clair. Par contre, un front intérieur vient de se former avec l’affaire Kolomoïsky qui pourrait faire basculer l’ensemble du territoire ukrainien dans une guerre civile totale et des plus sanglantes. Washington tente de recoller les morceaux et de sauver ce qui peut l’être encore, alors que l’agence financière Moody’s a abaissé mardi la note de l’Ukraine à un cran du défaut de paiement.
Une vague d’arrestations de hauts-fonctionnaires à travers toute l’Ukraine sous contrôle kiévien vient d’être lancée. Officiellement, il s’agit de lutter contre la corruption, dans les faits, il s’agit de consolider le pouvoir présidentiel de Porochenko bien mis à mal ces derniers temps. Mais l’essentiel se jouera dans les semaines qui viennent avec les choix que devront prendre les « bataillons » répressifs d’extrémistes que Kolomoïsky a financés et développés depuis un an. Où ils se rallieront, ou bien ils devront affronter les unités de la garde nationale sous contrôle de Kiev.
Kolomoïsky sur la touche, l’extrême droite kiévienne et Washington inquiets
A Kiev, le siège du gouvernement ukrainien a été assiégé par environ 500 manifestants qui exigeaient la démission du Premier ministre Arseny Yatseniuk, suite à l’éviction du poste de gouverneur de la région de Dniepropetrovsk, Ihor Kolomoïsky.
Parmi ces manifestants, on reconnaissait des activistes de Praviy Sektor et de Svoboda.
Les radicaux du régime kiévien sont inquiets de la tournure des événements de ces dernières heures, d’autant que l’éviction de Kolomoïsky n’a pu se faire que grâce à l’aval de Washington.
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Les premiers Hummers fournis à Kiev par Washington viennent d’arriver…
Les Etats-Unis tentent de sauver les meubles et cherchent à tout prix à éviter une guerre civile dans la guerre qui mettrait définitivement à bas tout espoir de contrôle du pays par Washington et les intérêts mondialistes colossaux qui accompagnent l’hyperpuissance US.
Dmytro Yaroch, « Führer » de Praviy Sektor,a été élu grâce à Kolomoïsky à la Rada,
comme des dizaines de chefaillons néonazis et néobandéristes.
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La crise est grave pour l’extrême droite néobandériste et néonazie qui voit son principal soutien oligarchique mis au ban du régime « proeuropéen ». Les fameux « bataillons » punitifs se verront bientôt réaffectés vers une structure centralisée qui dépendra soit de l’armée, soit du ministère des Affaires intérieures. L’accepteront-ils ?
Si on prend par exemple le cas du « bataillon Dnepr-1 » ou « Dnipro », Kolomoïsky a investi plus de 10 millions de dollars pour cette unité de quelque 800 paramilitaires politisés, commandés par Yuriy Bereza, soit à sa botte. N’attend-il pas un retour sur investissement pour la dizaine de « bataillons » sponsorisés par son groupe Privat depuis un an ?
En tout état de cause, cela signifie désormais moins de moyens pour certaines unités comme « Azov » qui se sont dernièrement développées grâce à l’oligarque ukraino-israélo-chypriote (par exemple les blindés KrAZ et les BTR-3E et 4E flambants neufs auraient été payés par Kolomoïsky, de même que les équipements individuels ; le financement du recrutement de « volontaires » à l’étranger, comme les deux douzaines de Croates néo-oustachis, sortirait aussi des fonds de la galaxie Kolomoïsky). D’ailleurs, ces moyens conséquents ont bien mal été employés depuis leur affectation : l’offensive à l’est de Mariupol, lancée il y a un mois déjà, se heurte toujours à un tout petit village côtier…
Cela signifie sans doute aussi que le fameux commandement opérationnel bis qui devait être dirigé de Dniepropetrovsk par des individus aussi peu recommandables que Semenchenko ou Yaroch, devrait de facto disparaître. Il faut également s’attendre à ce que la pression sur l’état-major général des forces armées soit quelque peu diminuée.
Bien sûr, Kolomoïsky peut encore sévir et user de son influence politique au travers d’individus douteux qu’il a faits élire à la Rada, même si cela semble pour le moment se limiter à un simple groupe de pression.
Pour autant, les nervis des bandes armées du Maïdan devraient toujours servir de base de recrutement pour les sales besognes du régime.
L’américano-ukrainien Valentin Nalyvaychenko, chef du SBU, prépare d'ailleurs ce qu’il appelle « la prochaine étape de l’opération de lutte contre le terrorisme dans la région d’Odessa pour son complet nettoyage ». On va donc avoir besoin de bras pour rafler, tabasser, torturer et même éliminer physiquement tout ce qui peut ressembler de près ou de loin à un « opposant » ou à des « Moskali », et quoi de plus efficace que les abrutis qui forment les gros bataillons des Patriotes ukrainiens, de l’UNA-UNSO, de Svoboda ou de Praviy Sektor pour mener à bien les saloperies du régime ?
Ils viennent d'ailleurs de recevoir la bénédiction du chef de « l’Église orthodoxe ukrainienne » (la secte uniate, en fait) pour qui le meurtre de civils innocents dans le Donbass : « n’est pas contre les commandements de Dieu » (source).
Tout ceci promet un joli génocide en perspective…
Et, si besoin, pour finir par se convaincre de la bassesse et du niveau d’insanité mentale du régime de Kiev, on pourra lirele témoignage de Thierry Laurent-Pellet, un de nos compatriotes français détenu par le SBU et torturé par des sbires de Praviy Sektor lors de son dernier séjour en Ukraine.
Donetsk et Shirokino : deux gros points chauds de la ligne de front
Des tirs ont été entendus dans le centre de Donetsk, sur l’avenue Lénine, où un accrochage a opposé des forces républicaines et une unité ukrainienne infiltrée (semble-t-il). Trois voitures ont été atteintes par des tirs, deux ont été incendiées. Selon des rapports non confirmés, deux personnes ont été tuées.
Dans la zone de Spartak (nord-ouest de Donetsk) plusieurs accrochages ont eu lieu ces dernières 48 heures, occasionnant trois blessés dans les rangs républicains. Dans l’après-midi, Spartak a même été pilonné par l’artillerie lourde kiévienne à partir d’Avdeevka.
Les affrontements sur le village de Peski se poursuivent depuis la semaine dernière : une compagnie de Praviy Sektor (3-DUK) et une autre du « bataillon OUN » ont repris les hostilités contre les positions républicaines sur une partie de Peski et sur l’aéroport.
Militia recon UAV footage :
UAF heavy armament spotted in Peski, in violation of Minsk agreements
that imply withdrawal of all heavy armament from the contact line.
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Dans la zone de Shirokino, à l’est de Mariupol, un milicien a été blessé hier suite à des tirs de mortiers de 120 de la section de mortiers lourds d’ « Azov ». Plus de 70% des civils des villages à l’ouest de Shirokino sont partis, la plupart des habitations dans Berdyanskoe et dans Sopino (PC tactique d’ « Azov ») ont été soit les pillées, soit endommagées.
Le caniche préféré de Washington
Dans son édition anglophone, l’AFP note que désormais « la France remplace le Royaume-Uni comme allié militaire principal des États-Unis. La France a joué des coudes pour devenir le partenaire clef européen de l’armée américaine à la place de la Grande-Bretagne. Les liens croissants entre les deux armées ont été mis en évidence ce mois-ci lorsque le plus haut gradé français, le général Pierre de Villiers (frère de Philippe de Villiers, ndlr), a accueilli son homologue américain, le général Martin Dempsey, à bord du porte-avions de la France, le Charles De Gaulle.
Le fleuron français, qui est arrivé dans le Golfe en février pour participer à des frappes aériennes sur le groupe État islamique, opère sous commandement américain – une grande première pour les forces navales françaises. »
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Laurent Fabius, chef de la diplomatie hollandienne, en grande discussion à Kiev avec le chef de Svoboda, le 20 février 2014, quelques jours avant le putsch du Maïdan : Oleg Tyahnybok, un antisémite notoire, admirateur des collaborateurs galiciens du IIIe Reich et dont le programme politique prévoit de lancer une frappe nucléaire sur Moscou…
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Comme le souligne le Réseau Voltaire :
« Depuis la réintégration de la France dans le commandement militaire de l’OTAN, la France a participé activement à la destruction de la Jamahiriya arabe libyenne et à la tentative de destruction de la République arabe syrienne. En outre, elle combat au sol les touaregs du Mali et a offert au Pentagone son porte-avion Charles-De-Gaulle pour intervenir en Irak. »
On ajoutera que notre pays, par la voie de la hollandie, a toujours été depuis deux ans et demi en pointe pour soutenir, sinon parfois précéder, toutes les initiatives les plus bellicistes de l’hyperpuissance US, y compris en ce qui concerne le soutien au régime putschiste de Kiev et à ses sbires néonazis et néobandéristes.
En France, on n’a pas de pétrole, on n’a pas la moindre idée à la tête du pays, mais on y a de bons larbins…
Jacques Frère, pour NationsPresse.info, le 25 mars 2015.
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Poroshenko accuses "cynical Banderas" of killing SSU officer not far from Volnovakha ;
Obviously a part of attack on Kolomoyskiy. [Traduction & eng subs by Kazzura]
[eng subs] Footage from the trophy UAF quadrocopter.
NAF forces made it to down UAF UAV over their positions and captured it. In its memory they've found videos revealing UAF positions around Donetsk airport area (near Spartak settlement).
16:42 Publié dans Blog, Guerriers, Histoire de France, Histoire européenne, Les ignobles, Monde en perdition, Politique / économie, Ukraine / Novorossiya | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ukraine, novorossia, donbass, porc'ochenko, ihor kolomoïsky, igor kolomoïsky, obama, fabius, les ignobles, france sous commandement américain, monde en perdition