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28/10/2015

Lilia, 24 ans, une jambe arrachée, elle sauve son petit garçon...

Le quotidien du Donbass…

 

Des articles de notre ami Laurent Brayard, parus sur http://dnipress.com/fr/

 

Lilia, 24 ans, une jambe arrachée,

elle sauve son petit garçon.

 

Elle n’a que 24 ans et c’est en claudiquant avec des béquilles qu’elle arrivait dans nos bureaux la semaine dernière. Elle s’appelle Lilia, elle était caissière dans un magasin et n’avait jamais quitté sa ville natale, Donetsk. Elle n’avait pas cru à la guerre, elle n’avait pas voulu rompre et n’a pas rompu avec ses amis dans l’Ouest de l’Ukraine. C’est calmement qu’elle m’expose son histoire, celle d’une jeune femme comme il en existe partout dans le monde. Sa sœur aînée vit à Rostov, elle-même réside avec son petit garçon qui n’a pas encore deux ans avec sa mère près du front non loin de Mariinka, l’un des coins les plus chauds du Donbass. Le 22 janvier 2015, un obus ukrainien frappait de plein fouet son trolleybus. Son petit garçon n’avait que 11 mois, il ne pleure ni ne crie durant toute la tragédie. Lilia avait eu le réflexe de se coucher sur lui pour le protéger de son corps, l’instinct maternel. De fait, Kirill ne fut pas blessé. Mais lorsqu’elle veut se relever c’est impossible… il lui manque à la jambe gauche « un os sur cinquante centimètres ».

 

 

Les passants viennent à son secours, il y a des cadavres partout, ce sont des civils, il n’y avait aucun objectif militaire dans le secteur. Elle ne perdra pas connaissance malgré l’abondance de sang perdu. Elle est emmenée d’urgence à l’hôpital où elle subira l’amputation de ce qui restait de sa jambe gauche et restera sous la surveillance des médecins pendant trois semaines. C’est grâce à la médiatisation de ce drame par Graham Philips, que son histoire émeut, essentiellement en Russie mais aussi dans le monde anglophone. Les gens se mobilisent, les donateurs rassembleront assez d’argent pour payer sa future prothèse qu’elle attend avec impatience. Elle a été plusieurs fois en Russie à Moscou en consultation avec un spécialiste pour définir « sa nouvelle jambe » comme elle le dit elle-même. « Plus tard je veux retourner au travail, peut-être faire autre chose, par exemple aider les gens comme le fait Elena (une humanitaire russe qui s’occupe d’elle) ».

 

La tranquillité qui se dégage de la jeune femme m’impressionnera durant toute l’interview. Aucune émotion négative ne ressort de l’entretien, elle raconte son histoire calmement, d’un ton uniforme, donnant les informations précises sans s’émouvoir. Elle semble presque gênée d’être là et ne se libérera d’une sorte de défensive que lorsque nous prendrons un café après notre longue conversation. Sa dignité a été grande dans les réponses, ces dernières sont emplies d’humanité. Elles font la différence entre le peuple d’Ukraine et le gouvernement, précisant que beaucoup de bonnes gens se trouvent dans ce pays ainsi que des amis d’enfance. Pour ne pas se fâcher définitivement avec eux, ils ont décidé de mettre de côté le sujet de la guerre dans le Donbass « mais c’est dur » répond-elle. Elle termine son discours par l’opinion que pour le Donbass le mieux serait que cela devienne une partie de la Russie.

Elle vit toujours dans le même quartier de Donetsk proche de Mariinka… un endroit toujours bombardé et dangereux avec son petit garçon. A tout moment, malgré les paroles légères des grands politiciens du jeu international, elle peut y laisser sa vie, celle de son fils, un proche… ou une autre jambe.

 

Ce sont les largesses de l’Union européenne (de la France !), des USA, du FMI, les vieux stocks des pays de l’ancien Pacte de Varsovie donnés en cadeau à l’Ukraine de Porochenko qui ont permis de tuer des milliers de civils dans le Donbass et d’en blesser des dizaines de milliers, comme c’est le cas de Lilia. Pour l’aider ainsi que des centaines d’autres, le groupe Doni est en train de mettre en place avec ses partenaires un réseau humanitaire officiel qui sera implanté en Russie.

(SaveDonbassPeople)

 

A l’approche de l’hiver qui s’est déjà invité à Donetsk (-3 °C cette nuit), de nombreux civils restent dans des situations de vie extrêmement précaires et si l’aide humanitaire russe pallie à beaucoup de choses, elle n’est pas suffisante.

La France comme de nombreux pays européens a préféré lancer des appels aux dons pour une « aide humanitaire à l’Armée ukrainienne comme dans cet ignoble article de Paul Gogo pour le journal Libération. 

La vie des gens du Donbass, comme celle des Tchèques en 1938 et 1939 ne compte pour rien tant que les caves du palais de l’Elysée sont pleines… et que les piges sont grasses !

 

Article source 

 

 

Note F.E : Laurent a donné 5000 roubles à cette jeune femme - sur l'argent récolté en France - puisse ce don l'aider du mieux possible... et vous encourager, vous aussi, à faire un geste. 5000 roubles c'est à peine 75 €uros, trois fois rien ici, mais beaucoup là-bas, ou cette somme représente en gros 2,5 fois le montant d'une pension d'invalidité mensuelle ! Voir ici ). 

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L’hôpital de traumatologie de Donetsk

lance un appel à l’aide.

 

27 octobre 2015

 

Sous une pluie battante nous approchons de l’hôpital spécialisé dans la traumatologie de Donetsk. Le bâtiment est l’un des plus beaux de la ville, il fut certainement construit au début du XXe siècle. Sous ses colonnes vénérables se cachent pourtant d’importants drames qui vont bientôt nous être décrits par le professeur et médecin en chef, Vadim Onoprienko. C’est un solide personnage qui nous attend, autoritaire mais bienveillant et qui nous accueille dans le cadre agréable de son hôpital. La discussion est franche et nous entrons vite dans le vif du sujet.

 

L’homme a la quarantaine, trois enfants, un fils déjà à l’Université de médecine et déjà dans le service des internes pour suivre les traces de son père. Il a également deux petites filles encore à l’école primaire et tout ce petit monde vit dans un quartier sévèrement menacé et bombardé par l’Armée ukrainienne. Sa maison a été sauvée par un bâtiment beaucoup plus haut que son logement, les obus sont venus frapper ce bouclier, conservant jusqu’à présent le fruit de toute une vie de travail. Le bombardement avait été mené avec un engin lanceur de rockets Grad. « Je n’ai jamais eu l’intention de quitter la ville, je suis né dans ce pays, mes parents, mes grands-parents et lors des ordres d’évacuations j’ai refusé de partir. Comment en effet s’enfuir au moment le plus grave, laisser tous ses gens dans la détresse, tous ces blessés, cela aurait été contraire à toutes mes convictions ».

 

 

« Nous fonctionnons désormais avec un petit budget très insuffisant, nous avons de grands besoins. Songez que nous avons soigné et reçu plus de 1.800 blessés au plus fort des combats, uniquement pour l’année 2014, les chiffres de l’année 2015 ne sont pas encore établis. Nous avons besoin d’argent, nous avons besoin de matériels, de consommables, d’essence pour les ambulances. Kiev a coupé les vivres, les gens meurent, nous n’avons pas eu de salaires pendant un temps et nous avons utilisé notre argent personnel pour faire fonctionner l’hôpital. Heureusement nous avons reçu une aide précieuse d’un important politicien d’un parti de la Fédération de Russie. Je le remercie car grâce à lui, nous avons pu recevoir plusieurs centaines de milliers de roubles, acheter du matériel, notamment un bloc opératoire mais nous aurions besoin de trois unités de plus ».

 

« Je ne fais pas de politique mais je ne comprends pas la position de l’Union européenne, de la France. Je suis allé dans de nombreux pays d’Europe occidentale, j’aime l’Italie, la France, l’Allemagne. Vous voyez que je suis peintre à mes heures perdues et que tous les tableaux sont des paysages de l’Italie et des plus beaux endroits de l’Europe. Si vous saviez comme on se trouve impuissant lorsqu’un enfant, un adolescent arrive ici démantibulé par un obus ou une mine, le 22 octobre, trois enfants ont sauté sur une mine. Alors les voir mourir entre nos mains impuissantes, c’est une chose terrible et je ne souhaite à aucun pays, je ne souhaite pas à la France d’avoir un jour à vivre ce que nous vivons aujourd’hui. Dans cette guerre, les Ukrainiens font énormément plus de victimes civiles que parmi les forces républicaines. Je ne partirai pas, et je lance un appel à la France, à toutes les structures humanitaires occidentales de songer aux principes d’Humanité qui normalement devrait être celui de votre Peuple. N’oubliez pas, ne nous oubliez pas, aidez-nous par tous les moyens possibles, il s’agit de sauver des vies, de sauver des enfants, des civils qui ressemblent en tout point à vos enfants, à vos parents. Utilisez toutes les voies possibles, cet appel s’adresse à tout le peuple français et d’Occident, à vos politiques, à nos collègues médecins, à tous ceux qui estiment la vie humaine supérieure à toute chose, loin des agitations politiciennes et partisanes. Je suis médecin, je ne fais pas la guerre ici, je fais mon devoir, je fais ce que j’ai à faire mais donnez-nous les moyens de sauver ces vies ».

 

Le discours est un fleuve, mais il est concis, sans fioritures, exact et surtout fort, fort en convictions, fort dans sa teneur. Des centaines de patients sont soignés dans ses murs, des milliers de blessés ont été reçu et remis sur pied, certain célèbre comme Iouri Iourtchenko, poète et dramaturge franco-russe mari de l’actrice de cinéma et surtout de théâtre, Dany Kogan. « Je passe le bonjour à Iouri, passez lui mes amitiés et bons souvenirs ! ». Le visage de l’homme s’illumine lorsqu’après l’interview nous abordons les différents aspects de l’aide que je peux apporter avec DONi Press à l’hôpital. Nous signons immédiatement un accord pour que je verse 10.000 roubles, argent collecté dans mes réseaux en France et prenons rendez-vous avec différentes délégations à venir dans le Donbass pour tenter de briser le blocus que l’Union européenne impose au Donbass, notamment sur l’aide humanitaire et médicale, ce qu’aucun média occidental ne relate. Seule la Croix Rouge et encore dans des proportions extrêmement modeste a pu aider cet hôpital. Nous reviendrons pour un grand reportage dans un futur proche et nous demandons à tous les Français de relayer cet appel poignant.

 

Laurent Brayard / article source

 

http://dnipress.com/fr/

 

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Donetsk international press center, donbass, Donetsk, Dnipress, Novorossia 

13/07/2015

Histoires d'hommes : Laurent Brayard, journaliste français dans le Donbass

Mai 2015 : Laurent Brayard, journaliste français a été invité dans le Donbass où il a séjourné quelques jours et s’est rendu à la rencontre de la population, de combattants, de journalistes locaux, de politiciens et d’activistes. Il a été suivi pendant son séjour par une équipe de tournage du canal Novorossia.TV de Donetsk. Avec eux, il s’est rendu sur le terrain et a pu voir de ses propres yeux la situation réelle dans le Donbass.

Accompagné de Sergeï au début de son voyage, il a retrouvé sur place Svetlana Kissileva, présidente en France de l’association Novopole. Durant un séjour hélas trop court, il a cependant pu mesurer la détresse des populations les plus démunies, le courage des habitants, leur dignité et sentir quelle injustice est faite aux russophones de la région, les oubliés de l’histoire, ceux qui se battent pour ne pas subir le sort de milliers de leurs concitoyens… morts, emprisonnés en Ukraine ou vivant sous la botte des bataillons de mercenaires et de volontaires des partis néo-nazis ukrainiens Pravy Sektor et Svoboda. 

C’est accompagné par Svetlana, Sergeï, Kristina et Vyacheslav qu’il a pu vivre l'expérience particulière modestement retracée dans ce petit film, qui n’était au départ destiné qu’aux téléspectateurs du Donbass et de Russie mais que Novorossia France vous propose via sa chaîne Youtube, sous-titré en français.

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Novorossia France

https://www.youtube.com/watch?v=PxkUK7EvIyY

17/04/2015

Ambiance de veillée d’armes.

Ukraine / Donbass :

 

Humanitaire russe contre « guerre hybride » atlantiste,

Ambiance de veillée d’armes.

 

14 avril…

On « désoviétise » en Ukraine « pro-européenne ». Comprendre : on fait la chasse aux opposants, à tous les opposants sans exception, communistes ou pas, on pratique la purification ethnique et religieuse, on persécute les chrétiens orthodoxes liés au patriarcat de Moscou, et on réhabilite les collabos du IIIe Reich. (…)

Sauf que le grand frère n’est plus à Berlin (quoi que…), mais à Washington et à Bruxelles. Et afin d’arriver à leurs fins, les « pro-européens » de l’Ukraine béhachélisée entendent bien massacrer et chasser quelque 7 millions de civils jugés «indésirables » (sur des critères pseudos ethniques et religieux) dans le Donbass et partout ailleurs. Mais le gros problème c’est que, justement dans le Donbass, on n’est pas vraiment disposé à se laisser massacrer et chasser sans réagir…

 

Le 24e convoi humanitaire russe est arrivé dans le Donbass : plus de 30 tonnes de fournitures diverses, d’aliments, de médicaments, de produits de première nécessité, etc. Plus de 126 enfants du Donbass, blessés ou malades, auraient besoin de soins médicaux. La Fédération de Russie apporte son aide désintéressée aux populations sinistrées de Nouvelle Russie alors que les Etats-Unis acheminent en zone kiévienne leurs armements pour prolonger la guerre : le 11 avril, par exemple, un avion gros porteur militaire américain Lockheed C-5 a atterri à l’aéroport de Lviv, dans l’ouest de l’Ukraine (source).

A son bord : du matériel de guerre, des équipements pour les forces répressives de Kiev, des moyens d’espionnage contre les opposants.

L’hyperpuissance US est bien décidée à imposer son totalitarisme mondialiste face à la Fédération de Russie, par l’intermédiaire de l’atlantisme. Des documents confidentiels récemment publiés sur Internet confirment l’implication des pays de l’Alliance atlantique dans la « guerre hybride » en Ukraine. Les pays membres de l’OTAN sont derrière l’offensive de propagande menée au nom de Kiev par des organisations non-gouvernementales dans le sud-est du pays, révèle drakulablog.com.

Selon ces documents, une réunion consacrée au « problème ukrainien » a été organisée par le Centre d’excellence de l’OTAN (CEO) à Riga le 19 février dernier. Les participants à cette réunion ont notamment évoqué « l’incapacité des médias ukrainiens d’obtenir un accès suffisant aux régions du sud et de l’est du pays », « le vaste accès aux médias russes » et « le manque de confiance populaire envers les autorités de Kiev ».

Dans ce contexte, les spécialistes de l’US Strategic Command (STRATCOM) ont proposé une série de moyens destinés à contrer l’influence russe dans le sud-est de l’Ukraine et à promouvoir la propagande occidentale.

D’autres documents publiés dévoilent l’existence d’un projet baptisé « Conflict Pool », dont le coût s’élève à plus de $ 350.000. Ce programme, supervisé par le Foreign Office, a pour objectif de faciliter « la réconciliation nationale en Ukraine » (belle expression parfaitement hypocrite) et de « contrecarrer l’influence médiatique russe » (à savoir, interdire toute contestation du régime de Kiev par les médias).

Outre les activités informationnelles en Ukraine, un des documents appelle à déstabiliser la situation politique en Russie, notamment en soutenant les mouvements séparatistes (y compris les islamistes du Nord Caucase), et en discréditant les autorités du pays. Parmi les personnalités à dénigrer figurent notamment le président de la fédération Vladimir Poutine, le ministre de la Défense Sergueï Choïgou et bien sûr le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov. Ce projet est réalisé par des organisations « ukrainiennes », dont l’Institut « ukrainien » pour la politique internationale (UIIP), le Centre analytique des études géopolitiques Borisfen, et le Département pour la coopération militaro-civile, toutes financées par des fonds américains ou occidentaux (source).

 

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© Sputnik. Maksim Blinov

 

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Phase de pré-offensive kiévienne

 

Depuis le week-end pascal orthodoxe, on sent nettement sur la ligne de front que les forces ukrainiennes sont passées en phase de pré-offensive. Mis à par sur le secteur nord et nord-ouest de Lugansk, où règne une accalmie très relative, si l’on excepte la zone de la « Piste Bahmutka » et près du village de Stanitsa Luganskaya, les principaux secteurs de la ligne de front (Gorlovka, Donetsk, Volnovakha et Mariupol) se sont progressivement embrasés depuis les 11 et 12 avril. A l’ouest, au nord et au sud-ouest de Donetsk, les forces républicaines supportent depuis 72 heures une évidente augmentation de l’intensité des attaques des forces ukrainiennes, y compris avec l’utilisation d’armes lourdes qui n’ont jamais été retirées de la ligne de front en dépit des exigences des accords de Minsk. (…)

Des frappes tactiques qui interviennent alors que dans la périphérie nord de Donetsk les combats se sont intensifiés ces dernières 24 heures, un soldat ukrainien a même été capturé, blessé, il est à l’hôpital. L’épicentre des combats se situe au niveau de Spartak, juste au nord-nord-est de l’aéroport. A plusieurs reprises, l’artillerie kiévienne a employé des obusiers de 152 pour frapper cette zone.

 

Une colonne ukrainienne composée de chars (93e mécanisée ?) et de véhicules blindés (notamment des éléments de la 95e brigade aéromobile de Zhytomyr) a tenté de pénétrer par le nord-ouest de Donetsk, près de la grande gare de triage ferroviaire entre Yasinuvata et Donetsk, sans succès. Le groupement tactique a été intercepté et partiellement détruit, plusieurs véhicules avec leurs équipages ont été neutralisés. Les FAN auraient même fait plusieurs prisonniers, certains sont en ce moment soignés dans un hôpital.

 

Dans la soirée du 12 avril, on signalait sur le secteur de Peski, plus à l’ouest, l’utilisation par les forces ukrainiennes de munitions d’artillerie au phosphore contre les positions républicaines. Depuis, la situation sur Peski s’est détériorée.

 

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Paramilitaire du « bataillon OUN » abattu près de Peski

 

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La pression sur l’ouest de Donetsk se maintient : l’armée ukrainienne a attaqué hier Peski, partiellement sous contrôle républicain, et l’a repris. Ce matin les forces de Nouvelle Russie ont contre-attaqué et reconquis ce qu’ils avaient perdu la veille. Il semblerait qu’au moins une section de T-72B (certaines sources évoquent des BA ou des BM) ait été employée par les FAN pour cette contre-attaque localisée. Résultat : 6 soldats ou paramilitaires ukrainiens ont été tués et douze blessés au cours des dernières 24 heures.(…)

 

Les combats se sont également considérablement intensifiés à l’est de Mariupol, sur le village de Shirokino. Depuis la soirée du 12 avril, en plus de tirs de batteries de 122 D-20 et 2S1 Gvozdika, les forces de Kiev emploient de nouveau des batteries de lance-roquettes multiples BM-21 Grad contre la localité côtière tenue par les FAN.

 

Sur les arrières des forces de Kiev, les groupes clandestins de résistance continuent d’opérer avec succès. Dernier acte en date à Kharkov : dans la nuit du mardi 14 avril, vers 4 heures du matin, un véhicules des groupes paramilitaires de la junte a été incendié.

 

 

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16 avril…

Dans l’Ukraine «pro-européenne», les opposants «disparaissent» les uns après les autres. Dans l’Ukraine béhachélisée, il faut tuer ou être tué. Là, il ne s’agit pas d’un Boris Nemtsov, opposant de papier à Poutine financé par l’Occident : toute la bien-pensance médiatico-politique se tait, et donc approuve de facto (voir ici pour plus d’infos).

Dans le Donbass, les derniers événements dans la région de Donetsk montrent que la reprise des grandes opérations militaires est pour bientôt. Le régime «pro-européen» va encore une fois tenter d’en finir avec la rébellion qui lui tient tête depuis plus d’un an. Tenter et… échouer !

 

L’Ukraine a refusé de façon unilatérale de rembourser une dette de 3 milliards de dollars à la Russie, conformément à une liste gouvernementale de dettes soumises à une restructuration. Ces méthodes de crapules qui consistent à emprunter ou acheter des biens à autrui et de ne pas les payer ou les rembourser se généralisent dans l’Ukraine béhachélisée.

 

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Autres actes de la même veine : deux opposants au régime « pro-européen » viennent d’être abattus en pleine rue à Kiev. Oles Bouzina (photo ci-dessus), un journaliste ukrainien connu pour les positions anti-euromondialistes, a été tué par balle, aujourd’hui, devant chez lui. Notre confrère était rédacteur en chef du quotidien Segodnia, poste qu’il avait récemment dû quitter pour délit d’opinion. C’est le deuxième meurtre d’une personnalité de l’opposition dans la capitale ukrainienne en 24 heures, après l’assassinat, mercredi, du député Oleg Kalachnikov dans des circonstances similaires. Ces assassinats font suite à une série de « suicides » d’ex-responsables ukrainiens fidèles au régime qui a précédé le coup d’Etat antidémocratique du Maïdan.

 

Rotations de « bataillons » répressifs

 

Le commandement ukrainien a donné l’ordre de dissoudre le 40e « bataillon » de défense territoriale de Dniepropetrovsk « Kryvbas », une unité bien mise à mal dans la poche de Debaltsevo l’hiver dernier et qui n’est plus que l’ombre d’elle même. Ce qu’il en reste, soit quelques dizaines de paramilitaires, seront reversés dans les forces armées.

 

Le 15 avril, au moins une compagnie du « bataillon Kharkov-1 », jusqu’à récemment stationnée dans la région Kupyansk, a été envoyée sur le front du Donbass, sans plus de précisions. Voilà encore quelques troupes fraiches pour les prochaines attaques des forces de Kiev sur la ligne de front.
Un renfort bien utile puisque, apparemment, plusieurs unités éparses appartenant plus ou moins à la mouvance de Praviy Sektor rechigneraient à rejoindre les rangs de l’armée, comme en a convenu Dmytro Yarosh, le « Führer » de Secteur droit, avec Porochenko. Dans la zone de Dzerzhynsk, au nord-ouest de Gorlovka, près de Novgorodskoe (4 km au sud de Dzerzhynsk), une compagnie DUK donnerait encore du fil à retordre au commandement opérationnel local. En revanche, à l’ouest de Peski, les éléments du « bataillon OUN » auraient rejoint le bataillon de la 93e mécanisée présent sur place (à confirmer tout de même).

 

Ambiance de veillée d’armes sur le front du Donbass

 

 

Colonne des forces de Nouvelle Russie vers Alchevsk

sur l’axe Lugansk-Debaltsevo en direction de Debaltsevo : 2 sections de T-72B1V

 

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Plusieurs brigades républicaines, placées à l’arrière depuis l’application des accords de Minsk dans le Donbass, pourraient remonter en première ligne dans les 48 heures. La situation sur la ligne de front, notamment vers Donetsk ces derniers jours, pourrait justifier un possible repositionnement d’unités.
En effet, il semblerait que le commandement ukrainien se prépare à lancer une nouvelle phase d’opérations militaires de grande envergure sur le territoire de la République populaire de Donetsk. Le président de la République, Aleksandr Zakharchenko en est persuadé : son service de renseignements détient des preuves de l’augmentation significative du nombre d’unités et des équipements lourds à proximité de la ligne de contact.

 

Mais l’essentiel des événements, ces dernières heures, se situe toujours au niveau du nord et de l’ouest de Donetsk. La pression s’est accentuée ces derniers jours sur Spartak (nord-ouest de Donetsk) et sur Peski avec l’appui de moyens d’artillerie importants du côté de Kiev. Plusieurs attaques localisées ont eu lieu, toutes repoussées par les FAN. Hier sur le secteur de l’aéroport de Donetsk et vers Spartak plusieurs assauts des forces de Kiev ont été repoussés : 8 blindés ukrainiens ont été détruits, sans compter les tués et les blessés. Les pertes humaines décomptées sont approximativement de plusieurs dizaines de combattants des deux côtés.

Selon les interceptions radio des forces de Nouvelle Russie, les combats de ces dernières semaines vers Peski et Spartak aurait fait environ 300 blessés et tués du côté des Ukrainiens.

 

Dans la matinée, les forces de Kiev ont continué leurs pilonnages d’artillerie contre Spartak malgré la présence de représentants de l’OSCE. 

Des éléments de la brigade « Vostok » (au moins un bataillon renforcé) a été positionné sur l’ouest de Donetsk, notamment vers Peski, suite aux tentatives de pénétrations dans ce secteur. (…)

 

A Mariupol, le commandement ukrainien continue la construction de lignes de défense, composées de bunkers, de tranchées et d’obstacles divers.

A l’est de la cité portuaire, il ne reste plus qu’une quarantaine de personnes dans Shirokino. Le village est toujours sous le feu de l’artillerie ukrainienne et constamment harcelé par les raids répétés de petits groupes d’ « Azov », de Praviy Sektor ou encore des forces armées.

 

 

Islamistes tchétchènes intégrés dans une compagnie DUK de Praviy Sektor, au sud-ouest immédiat de Shirokino (Berdyanske), sur le front de mer. De l’autre côté de la colline verte, c’est Shirokino. En fait ils appartiennent au « bataillon Sheikh Mansour ».

 

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Il n’y a toujours pas de troupes russes en Ukraine, il n’y en a jamais eu, en revanche les troupes américaines, mais aussi canadiennes et britanniques arrivent par air et par route. Plusieurs avions gros porteurs US ont été signalés sur les aérodromes de Lviv et de Kiev ces derniers jours, de même que des convois de l’armée américaine. Pour la plupart, ces sont des éléments de la 173e brigade aéroportée qui sont officiellement chargés de former la garde nationale (y compris les paramilitaires néonazis), pendant six mois.

(…)

 

 

Jacques Frère, pour NationsPresse.info, les 14 et 16 avril 2015.

 

Pour lire l’intégralité des 2 articles, cliquez sur :

http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/ukraine-donbass-humanitaire-russe-contre-guerre-hybride-atlantiste (14 avril)

Et : http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/ukraine-donbass-ambiance-de-veillee-darmes (16 avril)

 

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Les vidéos sous-titrées par Kazzura.

 

 

[eng subs] UAF attack on Spartak combat footage from militia trenches.

 

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[eng subs] Givi's interview regarding the recent UAF attacks on Peski and Spartak.

 

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[eng subs] Last Oles' Buzina's interview filmed 3 days before he was murdered.