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Le FMI a reconnu le caractère souverain de la dette ukrainienne de trois milliards à la Russie.
17 déc. 2015
Le Conseil exécutif du FMI a considéré la dette de l’Ukraine à la Russie "officielle et souveraine" ce que l’Ukraine avait tenté de contester. Dès lors, Moscou est fondé à lancer des poursuites si Kiev ne l’acquitte pas d’ici le 20 décembre.
"Dans le cas des euro-obligations, les autorités russes ont démontré que leur demande était officielle. Les informations actuellement disponibles le confirment", lit-on dans le communiqué publié par le FMI.
Auparavant, la Russie avait demandé au FMI de se prononcer sur les tentatives de Kiev de faire reconnaître sa dette comme "commerciale", afin d’échapper aux conditions russes de sa restructuration, prévoyant le remboursement de trois tranches annuelles d’un milliard chacune.
En décembre 2013, Moscou avait conclu avec Kiev un marché portant sur la vente d’euro obligations ukrainiennes, pour un montant total de 15 milliards de dollars. Les trois milliards de dollars qui constituaient la première tranche ont bien été versés par la Russie, le 20 décembre 2013 et doivent, conformément à l’accord, être remboursés d’ici le 20 novembre 2015. Après les événements de Maïdan, en 2014, des membres du nouveau gouvernement ukrainien, appuyés par leurs homologues américains, ont tenté de contester la validité de la transaction, bien qu’elle eût été signée par les présidents des deux pays.
Le statut souverain de la dette ukrainienne, confirmé hier par le FMI, signifie que Kiev serait automatiquement considéré en cessation de paiement, le 20 décembre, jour de l’échéance du terme fixé, si son gouvernement refusait le plan de restructuration proposé par Moscou.
La décision du FMI est entrée en vigueur automatiquement, mercredi soir, car aucune objection n’a été formulée.
Mais mais mais…
Entre-temps, cette semaine, le FMI a décidé de changer sa politique stricte qui interdit de prêter de l’argent aux "pays qui ne font pas d’efforts de bonne foi pour éliminer leurs arriérés de créances" ce qui a provoqué un fort mécontentement de Moscou.
Dmitri Medvedev a notamment estimé que le FMI avait pris la décision de changer ses règles d’octroi de prêts pour des raisons politiques. « Le FMI recevra une vague de demandes d’autres pays-emprunteurs qui réclameront les mêmes conditions que l’Ukraine », a alors mis en garde le Premier ministre russe.
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Note F.E : Oui, sûrement… mais ces autres pays n’obtiendront rien, eux. Ou du moins, pas tous… Car comme l’a très bien compris (et déclaré à la la chaîne RT) l'analyste financier Michael Hudson, les pays sont (dorénavant) tenus de rembourser leurs dettes, mais pas dans le cas où la Russie, la Chine et les autres pays du BRICS sont les créanciers. Bref, que "le FMI décrète qu’il respectera ses propres règles… uniquement si c’est dans l’intérêt des pays de la zone dollar". Etonnant non ?
Kiev se déclare incapable de rembourser sa dette vis à vis de la Russie.
Malgré le statut officiel conféré par le FMI à la dette ukrainienne envers la Russie, le pays ne pourra pas la rembourser pleinement, déclare le ministère des Finances de l’Ukraine.
La dette de 3 milliards de dollars envers la Russie ne peut pas être pleinement remboursée d'ici fin décembre 2015, stipule une déclaration officielle du ministère des Finances ukrainien. Dans le même temps, le pays compte toujours obtenir une aide financière de la part du FMI et espère que cette décision n'aura pas de retombées négatives sur la réalisation du programme.
"Le gouvernement de l'Ukraine espère que la nouvelle politique de crédit du FMI à l'égard des pays ayant des dettes impayées envers des créanciers officiels permettra à l'institution de continuer à octroyer une aide financière à l'Ukraine dans le cadre de son programme", souligne le ministère. En outre, le document indique que Kiev a prévenu tous ses créanciers que le pays ne pourrait pas fournir à ceux qui ont refusé de participer à la restructuration des conditions plus avantageuses que celles proposées aux pays ayant accordé à l'Ukraine un étalement du paiement et une remise. La décision du FMI, ayant récemment reconnu le statut souverain de la dette de Kiev envers la Russie, n'a pas pu ébranler cette position.
"Conformément aux modalités de nouvelles obligations ukrainiennes émises le 12 novembre 2015 dans le cadre de la restructuration de la dette, l'Ukraine n'a pas le droit de rembourser les créanciers qui ont renoncé à participer dans la restructuration", annonce le ministère des Finances. Le 16 décembre le Conseil des directeurs du FMI a reconnu la dette ukrainienne envers Moscou de 3 milliards de dollars comme souveraine. Plus tôt, l'organisation a modifié sa politique à l'égard des pays ayant des dettes impayées, ce qui permettra à l'organisation de créditer l'Ukraine même en cas de défaut sur les obligations russes.
Le premier ministre russe Dmitri Medvedev a exprimé ses doutes vis à vis dudit remboursement : "J'ai l'impression qu'ils ne rembourseront rien, car ce sont des escrocs", a-t-il expliqué dans une interview aux medias russes. Auparavant, le président russe Vladimir Poutine a chargé son gouvernement de traduire l'Ukraine en justice si ce pays ne rembourse pas sa dette avant le 20 décembre.
L’arrivée d’instructeurs militaires étrangers est un signe de préparation d’actes de sabotage contre le Donbass...
Rapport de situation de la RPD du 10 décembre 2015.
"La situation sur la ligne de front reste tendue. Les criminels de guerre ukrainiens ont violé neuf fois le cessez-le-feu", a annoncé jeudi le commandant en second de l'armée de Donetsk Edouard Bassourine. "L’arrivée d’instructeurs militaires étrangers dans la région de Kherson a été détectée, leur rôle principal est de mener des actes de sabotage sur le territoire de la RPD", a-t-il ajouté.
"Les zones des villages de Veseloye, Abakoumova, Spartak, la zone de l’aéroport de Donetsk, et la mine 6/7 ont été bombardées avec des mortiers, des véhicules de combat d’infanterie, et des armes légères. Plus de 10 obus de mortier d’un calibre de 82 mm et 120 mm ont été tirés durant la journée.
Les services de renseignement de la RPD continuent d’enregistrer le déploiement et la concentration de matériel militaire ukrainien tout le long de la ligne de contact. Par exemple, dans les localités suivantes: - à Dzerzhinsk (à 5 km de la ligne de contact), la concentration d’une centaine d’unités d’armes et de matériel militaire, y compris 10 lance-roquettes multiples "Grad" a été détectée; - à Krasnogorovka (à 3 km de la ligne de contact), l’arrivée de 50 soldats dans des véhicules de type "Hummer" avec les armes du fabricant étranger a été observée; - à Verkhnetoretskoye (à 4 km de la ligne de contact), la présence d’un char d’assaut et d’un système d’artillerie automoteur, ainsi que l’installation de soldats ukrainiens dans les bâtiments sociaux a été enregistrée.
L’arrivée d’instructeurs militaires étrangers dans la région de Kherson a été détectée, leur rôle principal est de mener des actes de sabotage sur le territoire de la RPD.
Par ailleurs, les officiels de Kiev continuent de mener leur politique agressive contre le Donbass pacifique, en continuant les attaques contre Gorlovka, malgré la présence sur place de la base avancée de la mission de surveillance de l’OSCE, dirigée par Alexander Hug.
A la veille de la dernière réunion de l’année à Minsk, les médias ukrainiens continuent à tromper et à répandre de fausses informations sur ce qui se passe dans le Donbass.
Ainsi, la partie ukrainienne essaye de briser "Minsk-2" et ne remplit pas ses obligations vis à vis des pays du "format Normandie". Cela est confirmé par la réticence des Ukrainiens à procéder à l’échange des prisonniers de guerre selon la formule "tous pour tous", le refus de lever le blocus humanitaire de la République et de reconstruire l’économie et les infrastructures détruites.
Ce n’est qu’en étant unis et par des efforts communs pour résoudre le conflit dans le Donbass que nous pourrons ramener la paix sur notre terre. Nous voulons la paix!", a annoncé Bassourine.
Commandant en second Edouard Bassourine, traduction officielle depuis l'anglais par Úlfdís Haraldsdóttir
Alors que des avions de la Coalition internationale ont bombardé un camp de l’Armée arabe syrienne, le 6 décembre, les Cyber-Berkut ukrainiens ont rendus publics de nouveaux documents. Ils montrent que le Qatar a acheté des bombes de fabrication russe en Ukraine de manière à pouvoir accuser la Russie.
Le conseil des directeurs du FMI a entériné une réforme permettant de financer les pays en défaut de paiement sur leur dette souveraine. Cela permettra notamment à l'Ukraine de bénéficier de prêts du FMI même en cas de non-remboursement de sa dette envers la Russie.
Le Front national pouvant arriver au pouvoir un jour, il nous semble important de souligner les liens qui unissent ce mouvement national en France et la Fédération de Russie.
résultats de dimanche nous incitent à étudier les rapports qu’entretiennent le Front national et la Russie. Le Front national pouvant arriver au pouvoir un jour, il nous semble important de souligner les liens qui unissent ce mouvement national en France et la Fédération de Russie qui, sous le commandement de Vladimir Poutine, désire défendre nos nations et leur héritage, les racines chrétiennes et le bloc continental de l’Atlantique à l’Oural.
Je citerai le projet (plutôt gaulliste ou bonapartiste qu’extrémiste) du Front national, téléchargeable sur le site du parti de Marine Le Pen :
Au chapitre Défense, il est dit :
« Il faut reconstituer les filières industrielles de la Défense, notamment en coopération avec certains partenaires européens, y compris la Russie. Un tel effort sera bénéfique pour l’économie du pays et les nombreuses entreprises du secteur. »
Au chapitre politique étrangère, on citera cette note intéressante :
« Le monde qui se prépare est sous le péril de guerres de grande ampleur. D’abord parce que les États-Unis, n’acceptant pas de perdre la main sur l’histoire face à la Chine et la Russie, et confrontés au risque d’un effondrement économique consécutif à la perte du statut de monnaie de réserve pour le dollar, seront peut-être tentés par la guerre pour s’en sortir. »
On trouve surtout concernant la Russie ces recommandations d’un ton vraiment gaulliste :
« 1/ L’avènement d’une Europe des Nations, une sortie du commandement intégré de l’OTAN et l’offre faite à la Russie d’une alliance stratégique poussée, fondée sur un partenariat militaire et énergétique approfondi, le refus de la guerre d’ingérence et le soutien au droit international.
2/ Conjointement, la proposition faite à l’Allemagne de s’associer pour former une alliance trilatérale Paris-Berlin-Moscou.
3/ La proposition de la formation d’une Union paneuropéenne (des États souverains) incluant la Russie et la Suisse et respectant le statut de neutralité, le droit national, la fiscalité nationale… La Turquie ne serait pas associée à ce projet. »
On sait que la Turquie est associée aux projets américains, comme de déclencher une guerre ou une invasion en Europe. Rien de nouveau sous le soleil hélas (relisez les Souvenirs de Tocqueville ou le livre de Troyat sur la Grande Catherine par exemple).
Le FN et la Russie s’entendent donc sur un socle commun de souverainisme, de racines chrétiennes et européennes, de lutte contre l’homogénéisation mondialiste et multiculturel ; ils ont beaucoup à partager. C’est pour cette raison qu’ils sont victimes d’attaques récurrentes de la part de puissantes agences.
On citera enfin le Général de Gaulle pour rafraîchir l’imagination des bons Français :
« Pour le malheur général, trop souvent depuis des siècles l’alliance franco-russe fut empêchée ou contrecarrée par l’intrigue ou l’incompréhension. Elle n’en demeure pas moins une nécessité que l’on voit apparaître à chaque tournant de l’Histoire. »
Plus de 600 terroristes frappés par des missiles de croisière russes…
Plus de 600 terroristes ont été frappés par des missiles de croisière russes en Syrie, a rapporté le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou.
18 missiles de croisière ont frappé sept cibles terroristes dans les provinces de Raqqa, d'Idleb et d'Alep, en éliminant plus de 600 combattants appartenant au groupe terroriste Etat islamique, a rapporté vendredi le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou au président russe Vladimir Poutine. Plus de 600 djihadistes ont été éliminés en Syrie, dans les environs de Deir Ez-Zor, à la suite de frappes menées par l'aviation militaire russe contre des cibles terroristes. Les forces aériennes russes ont détruit 23 camps d'entraînement de rebelles, 19 usines productrices d'armes et 47 dépôts d'armes. Suite à l'opération de l'aviation russe, 820 cibles terroristes ont été détruites et un acheminement illégal de 60.000 tonnes de pétrole sur le marché noir a été empêché. Jour après jour, les terroristes subissent des pertes de plus en plus lourdes, leurs pertes se chiffrant à 1,5 millions de dollars pour la seule journée d'aujourd'hui, selon Sergueï Choïgou. Par ailleurs, 15 stations de conservation et de traitement du pétrole ont été détruites, tout comme 525 camions-citernes appartenant à l'EI.
En l'espace de quatre jours, l'aviation russe a utilisé 101 missiles de croisière et 1.400 tonnes de bombes pour frapper l'Etat islamique. Les navires de la flotte russe ont en outre tiré 18 missiles de croisière Kalibr depuis les mers Caspienne et Méditerranée, détruisant des cibles à une distance de 1.500 km. "Le 20 novembre, la flottille de la Caspienne a tiré 18 missiles de croisière sur sept cibles dans les provinces de Raqqa, d'Idleb et d'Alep. Toutes les cibles ont été détruites", a déclaré M. Choïgou. La flotte russe engagée en Syrie compte 10 navires, dont six se trouvant en Méditerranée, a précisé le ministre de la Défense.
Depuis mardi, l'aviation russe mène des frappes massives contre les positions de l'EI. La troisième opération massive, lors de laquelle trois chefs de groupes terroristes, Abu Nurlbagasi, Muhammad ibn Hayrat et Al-Okaba, ont été éliminés, s'est déroulée jeudi. Par la suite, l'Etat islamique a perdu le contrôle de ses combattants confus et désorientés par les frappes russes de grande ampleur.
Lire aussi : … Les avions russes ont effectué ces deux derniers jours 141 sorties et détruit 472 cibles liées aux terroristes en Syrie, a annoncé lundi le porte-parole officiel du ministère russe de la Défense, le général Igor Konachenkov. (Article source)
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22 novembre 2015
Le troisième kamikaze du Stade de France identifié comme un réfugié venu par la Grèce.
Le troisième terroriste à s’être fait explosé à la sortie du Stade de France de Saint-Denis la semaine dernière a été identifié par la BBC comme un homme arrivé sur l’île grecque de Leros avec un autre assaillant nommé Ahmad al Mohammad. La police française avait diffusé une photo du troisième kamikaze du Stade de France ce dimanche, demandant de l’aide pour identifier l’individu. La BBC a consulté les papiers d’arrivée d’un homme appelé M. al Mahmod, arrivé sur l’île de Leros le 3 octobre, et a découvert que la photo était identique à la photo diffusée par la police française.
Mahmod est entré dans l’Union Européenne avec un autre terroriste dont le nom présumé est Ahmad al Mohammad, dont le passeport syrien a été trouvé près du site de l’attaque. Le journal anglais The Sun cite des officiels grecs expliquant que les deux terroristes sont arrivés avec 200 réfugiés dans un bateau, qui a délibérément été saboté à l’aide d’un couteau à l’approche des côtes grecques. Deux personnes avaient alors été arrêtées car elles possédaient de faux passeports syriens. Mais al Mohammad, et peut être son comparse Mahmod, ont réussi à passer au travers des contrôles de sécurité, puis ont été pris en charge par des volontaires français de l’organisation humanitaire « Médecin Sans Frontières ». Moins de 24 h plus tard, al Mohammad, avec cinq autres personnes, a acheté des tickets pour Athènes. Dimitris Kastis, l’agent de voyage qui a vendu les billets a déclaré avoir été « très surpris, il n’avait pas l’air suspect ».
Mahmod a ensuite quitté Leros accompagné par al Mohammad et d’autre réfugiés syriens. Les trois terroristes du Stade de France sont donc entrés en Europe en tant que demandeurs d'asile.
The Sun EXCLUSIVE : Paris attacker welcomed to Europe and given clothes by French volunteers > http://thesun.uk/6014BRg3j 22:17 - 22 Nov 2015
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23 Novembre 2015
Au moins 1,7 million de Criméens sans électricité.
En raison de l’interruption des livraisons d'électricité par l'Ukraine, la Crimée n'éclaire plus ses villes que grâce à des groupes électrogènes. L'état d'urgence est prolongé.
Le ministère russe des Situations d'urgence a déclaré que plus de 1,68 million de Criméens, dont les 250 000 habitants de Sébastopol, étaient privés d'électricité depuis samedi soir lorsque plusieurs pylônes électriques acheminant le courant dans la péninsule ont été gravement endommagés. Hier, les autorités ont réussi à connecter à des générateurs de secours qui ont 30 jours d’autonomie les organes vitaux au fonctionnement des villes . D'après le ministère, plus de 3 000 personnes réparties en un millier d’unités techniques travaillent actuellement pour rétablir la situation au plus vite. « La situation à Sébastopol est sous contrôle », a précisé le vice-ministre des Situations d'urgence, Alexandre Tchouprianov.
Entre-temps, le chef de la République de Crimée, Sergueï Axionov, a annulé la semaine de travail commençant le 23 novembre pour réduire la consommation d'électricité. Heureusement, le temps est encore clément en Crimée, avec une température de 18 degrés. La panne des lignes à haute tension qui alimentent la Crimée en électricité s’est produite en territoire ukrainien aux environs de Kherson, le 20 novembre. Des inconnus ont endommagé deux pylônes, après que des membres du parti nationaliste radical Secteur droit et des Tatars de Crimée ont revendiqué avoir pris cette portion de territoire «sous leur protection», empêchant les services ukrainiens de réparation d’accéder aux sites concernés. (Note de K : pour ceusses qui douteraient encore du copinage entre les salopards du « Secteur Droot / Praviy Sektor » et les « muslims » et autres djihadistes de tous poils : voir ici!) Lors d’affrontements entre ces militants et les forces de l’ordre, on a dénombré plusieurs blessés, dont un policier blessé à l’arme blanche.
Le chef du gouvernement de Crimée, Sergueï Axionov, a déclaré au matin du 22 novembre, qu’on avait fait exploser ces pylônes pour priver la Crimée de courant. « Je suis persuadé que l’Ukraine ne recherche pas les coupables. C’était un acte approuvé », a-t-il précisé. Le ministère russe des Situations d'urgence a proposé son aide à l'Ukraine pour accélérer les réparations mais les autorités ukrainiennes ont refusé, précisant qu'elle disposait des équipements nécessaires pour procéder à ces réparations.
Des images de frappes russes… Pour illustrer de fictives opérations US en Syrie !
L’émission de télévision américaine PBS NewsHour a utilisé des images montrant les frappes aériennes russes contre l’Etat islamique (EI), en les faisant passer pour des frappes américaines, a révélé Information Clearing House.
La semaine dernière, le gouvernement américain s'est engagé à intensifier ses frappes contre l'Etat Islamique et à larguer des bombes contre les infrastructures pétrolières des djihadistes, qui constituent leur principale source de revenus.
Le 16 novembre, le Pentagone a affirmé avoir détruit au moins 116 camions-citernes transportant du pétrole sur un territoire contrôlé par les terroristes, ce qui a été décrit par la suite de façon pittoresque par le journal New York Times. Toujours est-il que le "succès" de cette opération hors pair n'a été étayé par aucune preuve tangible.
Le 18 novembre, les Forces aérospatiales russes ont détruit au moins 500 camions-citernes transportant du pétrole en provenance de territoires contrôlés par les djihadistes. Contrairement à l'Armée de l'air américaine, le ministère russe de la Défense a réalisé une vidéo représentant le déroulement de l'opération en question.
Le 19 novembre, l'émission d'actualité PBS NewsHoura "diffusé" en direct les images de frappes américaines mettant en pièce des camions-citernes de l'EI. Détail frappant, la vidéo en question ressemble comme deux gouttes d'eau à celle réalisée par le ministère russe de la Défense.
Cependant, l'émission n'a mentionné ni l'opération russe en Syrie, ni la source dont été tirée la vidéo en question. Ainsi, des millions de téléspectateurs américains ont été, sans se douter de rien, victimes d'un coup monté par la chaîne PBS.
Le chef d’une cellule terroriste a acheté des armes en Ukraine.
Les autorités de sécurité koweïtiennes ont interpellé une cellule internationale dirigée par un Libanais qui envoyait aux terroristes de l’Etat islamique des systèmes de missile sol-air achetés en Ukraine, a déclaré jeudi le ministère koweïtien de l'Intérieur. Le chef de la cellule, Osama Khayat, Libanais âgé de 45 ans, a avoué qu'il effectuait du soutien logistique pour le groupement qui a réalisé des attaques meurtrières au Liban et en France la semaine dernière, a indiqué le ministère. Osama Khayat a coordonné les actions de l’Etat Islamique au Koweït et a organisé des ventes d'armes, notamment de systèmes de missile sol-air FN6 développés en Chine et vendus en Ukraine, selon l'AFP, qui ont été expédiés aux terroristes de l’EI en Syrie via la Turquie. Lors de son interrogatoire, Khayat a également admis avoir fait un transfert d'argent sur des comptes bancaires turcs ainsi que la propagande de l’EI sur Internet afin d'obtenir de nouvelles recrues. (…) En octobre, le président américain Barack Obama a mis son veto au projet de budget de la Défense des Etats-Unis pour l'année financière 2016. Le document accordait à des fins militaires un montant de 612 milliards de dollars, dont 300 millions pouvaient être éventuellement employés afin d'octroyer à Kiev une assistance dans les domaines militaire et de reconnaissance, y compris des armes de combat, des munitions, des drones, des armes antichar et des lance-roquettes. Plus tard, un communiqué de l'ambassade d'Ukraine aux Etats-Unis a indiqué que les Etats-Unis continueraient d'accorder une aide militaire et autre à l'Ukraine, malgré le veto.
Deux articles en provenance de l'excellent "Chroniques du Grand jeu" ! (Découvert grâce à l'ami Oscar Stepanov ; nous l'en remercions !) > http://www.chroniquesdugrandjeu.com/
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Maraqqathon
"Le football est un sport qui se joue à 11 contre 11 et à la fin, c'est l'Allemagne qui gagne". Cette célèbre phrase d'un joueur anglais pourrait s'appliquer aux relations internationales : et à la fin, tout le monde s'aligne sur la position de Poutine...
Dernier exemple en date : Hollande, qui reprendmot pour mot l'idée de coalition internationale contre l'EI avancée par le président russe fin septembre à l'ONU. A l'époque, la réaction française avait été froide, Laurent "Al Qaeda fait du bon boulot" Fabius se battant encore contre ses vieux moulins à vent. Depuis, les attentats de Paris sont passés par là et ont dégrisé le Quichotte élyséen... Bon prince, Vladimirovitch ne lui tient pas rigueur et accepte même de coordonner les opérations militaires avec Paris, c'est-à-dire d'autoriser le passage à travers sa bulle électronique des avions français décollant du Charles-de-Gaulle. Les Russes ont-ils demandé quelque chose en échange ? Peut-être que Paris baisse d'un ton sur son mantra favori depuis des années - "Assad doit partir". Lavrov est en tout cas intraitable sur la question.
Les Russes se sentent forts car l'évolution de la situation leur donne raison. Au cours de l'étonnant impromptuentre Obama et Poutine, le président états-unien a semble-t-il mis de l'eau dans son coca cola et s'est rapproché de la position russe. Il faut dire que Barack à frite est un peu perdu dans ce maelström... Plus possible maintenant de bombarder à côté des cibles daéchiques - la pression internationale est trop forte - et le Pentagone grince des dents.
Quant à Vladimirovitch, il a enfoncé le clou, se permettant d'ironiser en publicsur le fait que plusieurs pays du G20 finançaient Daech (les oreilles ont dû siffler à Riyad et Ankara). Dernière petite pique à l'adresse des Occidentaux : "Ils ont peur de nous donner des informations sur les territoires que nous ne devons pas frapper [occupés par les "rebelles modérés", ndlr], craignant que cela devienne l’endroit exact de nos frappes futures et que nous allons les trahir. Il est évident que ce point de vue est basé sur leur propre conception de la décence humaine". Pan, dans les dents...
Sur le terrain, Damas progresse. L'armée loyaliste est à 2 petits km de Palmyre. La bataille pour la cité antique, et les destructions irréparables qu'elle causera, risque de fendre le coeur à tous les amoureux d'histoire. Au nord, dans la bataille d'Alep, l'aéroport stratégique de Kweires a été libéré après deux ans de siège de l'EI :
Après la confirmation que le vol reliant Charm el Cheikh à Saint-Pétersbourg avait bien été l'objet d'un attentat, les bombardiers stratégiques russes sont entrés en action, doublantle nombre de frappes aériennes. Et comme la France s'y met (enfin), Raqqa vit des jours difficiles. Des rapports font état de la fuitede certains bataillons daéchiques.
C'est maintenant une course poursuite. Les Russes espéraient en finir avec les chéris salafistes de l'Occident - les si modérés Al Nosra et Ahrar al Cham - avant de se tourner réellement contre l'EI. De même, les Etats-Unis pensaient pouvoir passer des années à rater leur cible, maintenant ce point d'abcès qu'est le califat au beau milieu de l'arc chiite. Les derniers événements ont irrémédiablement changé la donne, pour les uns comme pour les autres.
Quant aux Turcs, ils sont un peu désespérés d'établir leur zone tampon à la frontière turque, entre Azaz et Jarablus, au milieu des deux zones contrôlées par les YPG kurdes. Erdogan prévoit d'envoyer 10 000 soldats afin de fournir des armes à Daech protéger les populations civiles (défense de rire). Le hasard faisant bien les choses, c'est aussi par là que devait passer le gazoduc qatari...
Les Russes, et plus généralement le groupe 4+1 (Russie, Iran, Syrie, Irak + Hezbollah), ont dit niet et maintenant que le califat n'a plus grand espoir de se maintenir encore bien longtemps, le projet du sultan du sarin paraît quelque peu inutile. Mais qui sait avec lui...
"Dieu se rit des hommes qui déplorent les effets dont ils chérissent les causes" (Bossuet)
L'hypocrisie autour des attentats de Paris, complaisamment reproduite par des médias en dessous de tout, est si indécente qu'il est nécessaire de remettre les points sur les i, par simple respect pour la mémoire des victimes. Les cofondateurs de l'Etat Islamique viennent aujourd'hui verser des larmes de crocodile ; au royaume de la com', le foutage de gueule est roi.
Obama fut l'un des premiers à exprimer ses condoléances et sa "sympathie". Il ne nous a malheureusement pas expliqué pourquoi son pays a amoureusement accompagné la montée en puissance de Daech. Des documents déclassifiés du DIA (le renseignement militaire américain) datant de 2012 montrent que les Etats-Unis, ses alliés du Golfe et la Turquie souhaitaient favoriser la création d'une "principauté salafiste" dans l'est de la Syrie "afin d'isoler le régime" Assad. Le directeur de l'époque du DIA, le général Michael Flynn, a avoué que l'administration Obama était parfaitement au courant de ce qui allait arriver et que c'était souhaité ("une décision délibérée").
Erdogan a fait part de sa compassion, c'est gentil à lui... Il n'est cependant un secret pour personne que le sultan soutient à bout de bras Al Qaeda, à qui il a été jusqu'à fournir du sarin, et surtout l'Etat Islamique, ce qu'a reconnu le vice-président US Biden l'année dernière. Pour continuer à alimenter Daech en armes, Ankara est même prêt à faire la guerre aux Kurdes, ce qui ne semble absolument pas gêner l'Occident prêt à toutes les compromissions. Mais après tout, n'est-ce pas Fabius qui déclarait qu'Al Nosra (= Al Qaeda en Syrie) faisait "du bon boulot" ?
L'Arabie saoudite et le Qatar se sont fendus d'un communiqué pour déplorer les attaques de Paris. On aimerait qu'ils déplorent également les milliards de pétrodollars qu'ils déversent chaque année pour financerdes milliers d'écoles coraniques dans le monde promouvant leur vision fondamentaliste de l'islam, véritables usines à terroristes. On aimerait qu'ils déplorent le fait d'avoir, après Al Qaeda dans les années 80, une nouvelle fois aidé et armé un monstre - Daech - censé casser l'arc chiite que leur mentalité moyenâgeuse et sectaire craignait plus que tout. Secret de polichinelle éventé par Biden encore, ou par le général Clarke, gens peu suspects de "conspirationnisme". Cela n'empêche pourtant pas nos dirigeants d'aller se vautrer dans les ors des palais saoudiens pour signer des contrats.
Quant à Merkel et son pathétique "nous mènerons le combat ensemble", qu'elle nous explique déjà comment a pu lui venir l'idée abracadabrante de vouloir, pour les beaux yeux du patronat allemand à la recherche de main d'oeuvre bon marché, ouvrir l'Europe à des millions de réfugiés parmi lesquels s'étaient évidemment infiltrés des terroristes, comme le répétaient les services de renseignement. L'un des tueurs de vendredi avait un passeport syrien... Combien d'autres dans des cellules dormantes ?
N'est-ce pas cette même clique de dirigeants occidentaux, pétromonarchiques et turc qui ont, tous ensemble, semé le chaos en Irak, en Libye et en Syrie, détruisant les structures étatiques fragiles de ces pays, ouvrant la voix à la guerre civile et à l'anarchie, créant d'énormes sanctuaires djihadistes dont Ben Laden n'aurait même pas pu rêver ?
Je n'ai jamais été adepte du "tous pourris", formule généralement creuse et qui ne règle rien. Mais il est difficile en l'occurrence de penser autre chose...
Hier, comme chaque 17 novembre, avaient lieu plusieurs rassemblements à Prague. Le 17 novembre c’est l’anniversaire à la fois de la révolte étudiante contre les nazis en 1939, et de la révolution de velours contre les Soviétiques en 1989. Hier il y avait notamment une manifestation contre l’islam et contre l’immigration organisée par le « Bloc contre l’islam », en soutien au président de la République Miloš Zeman pour sa position claire et nette contre l’invasion des prétendus « réfugiés ».
Or le principal orateur fut… Miloš Zeman lui-même. Faisant fi de toute critique pour sa participation à une manifestation « xénophobe » organisée par des « fascistes », il a tenu un discours ouvertement dirigé contre le politiquement correct et les médias qui le véhiculent.
Il a commencé par demander une minute de silence pour les victimes des attentats parisiens. Puis il a rappelé le sens du double anniversaire : la nation tchèque n’accepte pas d’être occupée, elle n’accepte pas la manipulation, elle n’accepte pas la camisole de force d’une pensée unique et l’opinion en uniforme. « Et si aujourd’hui nous vivons dans une société libre, où le lavage de cerveau est plus difficile que par le passé, cela ne signifie pas qu’il n’existe plus. » Et de citer trois sortes de manipulateurs : les défenseurs autoproclamés de « valeurs » qu’ils définissent eux-mêmes, les « leaders d’opinion » qui dirigent l’opinion publique, et les pires, les « faiseurs d’opinion », qui méprisent les citoyens au point de les prendre pour de la pâte à modeler… « Mais nous qui sommes la pâte, nous ne sommes pas de la pâte à modeler, nous qui sommes réunis ici essayons de penser de façon indépendante. »
Miloš Zeman a alors souligné que dans une société libre chacun devait pouvoir faire valoir son point de vue, et qu’on n’a pas le droit d’invalider le point de vue contraire par des insultes comme « extrémistes, xénophobes, islamophobes, racistes et fascistes ». Ces étiquettes montrent seulement « l’insuffisance de pensée de ceux qui les utilisent ».
« Notre nation n’est pas xénophobe », a-t-il poursuivi, il y a un demi-million d’étrangers chez nous, et ils sont pleinement acceptés. « Mais leur culture est entièrement compatible avec les valeurs européennes, ce n’est pas une culture de meurtriers, ce n’est pas une culture de haine religieuse. »
Et d’embrayer sur les « réfugiés » :
« Je sais que la grande majorité de ces migrants clandestins sont des hommes jeunes, bien nourris. Et je me demande pourquoi ces hommes ne se battent pas pour la liberté contre l’Etat islamique dans leur pays. Et s’ils viennent de pays qui ne sont pas en guerre, je me demande pourquoi ils ne travaillent pas pour leur pays et pour qu’il surmonte son retard. »
Et d’ajouter aussitôt :
« La voix du président de la République doit être la voix de la nation, pas la voix des médias, pas un porte-voix médiatique. Même si je reconnais que j’aurais une vie plus confortable si j’étais la voix des médias. Les journalistes qui écrivent chaque jour autre chose sans avoir rien compris me loueraient par de beaux discours. Mais je suis en conflit avec ces gens-là. »
Il a conclu en appelant à faire tout ce que nous pouvons pour « continuer de vivre dans une société libre où nous apprécions la diversité des points de vue, où nous discutons, où nous argumentons, où nous ne sommes pas soumis à un lavage de cerveau ».
France : attentats de Paris et Saint-Denis. Note de K : Vous trouverez ci-dessous des liens (titres en bleu) menant à trois articles…
Trois articles qu’il vous faut ABSOLUMENT lire avec attention. Trois articles avec lesquels je ne suis pas forcément d’accord sur tout… Mais qui nous racontent néanmoins tous (plus ou moins) la même histoire… Celle de gens qui, tels le docteur Frankenstein, ont voulu jouer à être des dieux… Celles de gens (des gouvernements américains, anglais, français, etc.) qui ont créé un monstre : ISIS, l’EIIL, Daesh, Al-Nosra… peu importe le nom que vous donnerez à cette créature, elle a autant de noms, de facettes et de têtes que de créateurs ! Puis, qui s’étant lassés d’un jouet qui ne correspondait pas/plus à leurs attentes, l’ont laissé (dès lors) subir la vindicte des villageois en colère (Syriens, Russes ou Kurdes)... Jusqu’à ce que cette chose, leur propre créature, se sentant abandonnée par ses pères – humiliée et aux abois – se retourne contre eux… Et morde la main nourricière !
N.B : Si d’aventure, pour une raison inconnue des dieux, des hommes et des voies impénétrables de la censure, l’un de ses articles venait à disparaître, faites-le moi savoir, ils sont soigneusement sauvegardés.
Ce président et ses gouvernements ont contribuéà faire naitre DAESH en Syrie, en les armant, les finançant et en les formant pour faire tomber El Assad. Aidés en cela par les USA, les Israéliens, la Turquie, le Qatar et l'Arabie...
Ce gouvernement a ensuite été l'un des plus actifs pour faire rentrer 800.000 pseudo migrants en Europe, dont on sait qu'ils sont à 80 % des hommes seuls. Ce ne sont pas des migrants, ce sont des envahisseurs et pour environs 4000 d'entre eux des djihadistes !
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La presse Anglaise ne s'y trompe pas et titre ce que la presse Française, sous contrôle, n'osera pas : "Les djihadistes sont entrés en Europe comme faux réfugiés"
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Ce président et son gouvernement veulent faire croire aux Français qu'ils ont fermé les frontières, voilà comment était celle de Strasbourg hier 14/11/15 à 00 h 40, alors que l'Allemagne est celle qui a le plus de réfugiés sur son sol : aucun contrôle !!!
Ce président et son gouvernement sont ceux qui ont rendu possibles les attentats du 13 novembre, (et ceux qui viendront) et doivent démissionner sur le champ !
Le Parlement catalan démarre le processus vers l'indépendance, Rajoy annonce un recours.
RT en français, 09 nov. 2015. La Catalogne a plusieurs fois manifesté en faveur de l'indépendance.
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Le Parlement indépendantiste de Catalogne a proclamé ce matin le début d'un processus de sécession de l'Espagne, franchissant un nouveau seuil dans la confrontation avec le gouvernement de Madrid. Mariano Rajoy a annoncé un le dépôt d'un recours.
Le Parlement catalan a adopté lundi une résolution qui lance le processus visant à créer une république de Catalogne indépendante de l'Espagne dès 2017.
La résolution, approuvé par 72 voix contre 63, marque une nouvelle étape dans la hausse des tensions entre Barcelone et Madrid, débutée en 2010, lorsque la Cour constitutionnelle avait réduit les compétences reconnues à la Catalogne par un statut d'autonomie que le Parlement national avait approuvé quatre ans plus tôt.
Cette dernière résolution est une des plus fortes mesures de ces dernières années, et prévoit en effet que les élus catalans "ne se soumettront plus aux institutions de l'Etat espagnol, en particulier à la Cour constitutionnelle". Alors qu’ils s’attendent à une annulation de cette résolution par la Cour, les indépendantistes estiment avoir "la force et la légitimité, même si le gouvernement espagnol s'y oppose", a affirmé le député catalan de JxS, Pere Aragonés.
Le gouvernement Rajoy prends des mesures pour éviter l'indépendance.
Malgré ce vote, qui devrait être approuvé sans trop de problème par le Parlement catalan, il y a encore du chemin avant d’imaginer une Catalogne indépendante. Car le texte se heurte à une opposition massive, et d’ores et déjà, avant même un éventuel vote, le gouvernement de Mariano Rajoy a prévenu qu’il ne laisserait pas passer ce nouvel affront. Comme prévu, il a annoncé, suite à au vote de cette résolution, un recours. Ce sera à la Cour constitutionnelle d'éventuellement prononcer l'annulation de cette résolution.
A l'inverse, le chef du gouvernement espagnol s'est déjà assuré de l'appui du parti socialiste (PSOE), son rival traditionnel, et du parti de centre-droit Ciudadanos, farouchement anti-indépendantiste. Le parti Podemos, de son côté, a refusé de suivre et souhaite que la Catalogne se prononce sur son avenir par un référendum, qui n’est pas prévu par la constitution espagnole.
Pour limiter la contagion de la fièvre indépendantiste des élus catalans, les conservateurs ont fait passer au Parlement une réforme de la Cour constitutionnelle qui lui permet de démettre de leurs fonctions les dirigeants qui ignorent ses décisions. Carme Forcadell, présidente du Parlement catalan pourrait être la première visée. Autre menace brandie par Madrid, la suspension de l'autonomie de la Catalogne, prévu par la constitution, mais jamais utilisée. Le ministre des Finances a également évoqué la menace de couper les vivres à cette région très endettée et qui peine à payer ses fournisseurs.
Un mouvement indépendantiste qui dérange.
Plusieurs responsables politiques catalans sont déjà poursuivis en justice, accusés d'avoir organisé une consultation illégale sur l'indépendance de la Catalogne l'année dernière. Ils avaient organisé, le 9 novembre 2014, une consultation sur l’indépendance de la plus riche région d’Espagne dont la portée était uniquement symbolique. Elle avait été organisée dans des écoles, ce qui est dénoncé par la justice, qui considère qu’il y a là un détournement de fonds publics.
Depuis plusieurs années, le mouvement séparatiste, jusque-là minoritaire, n'a cessé de gagner du terrain, alimenté par la crise économique. Depuis 2012 il réclamait un référendum sur l'indépendance de cette région de 7,5 millions d'habitants qui produit un cinquième du PIB de l'Espagne. Ce dernier a toujours été refusé par Madrid.
Le 22 octobre 2015, le site officiel du Président de la République populaire de Donetsk a été ouvert. Il est disponible sur en trois langues, en russe, anglais et ukrainien.
«Nous nous sommes battus plus d’un an et nous n’avions pas le temps pour les mots mais seulement pour la lutte armée. Désormais, nous avons une accalmie relative et nous pouvons passer aux paroles ! Nous avons besoin d’une page publique, pour les annonces, nos tâches et nos objectifs. C’est la raison de ma décision d’ouvrir une page officielle» a déclaré Alexandre Zakhartchenko.
Il a ajouté que les pages officielles de la présidence dans les réseaux sociaux seront bientôt ouvertes. Le site dispose d’un fil d’actualité, des informations sur le Président de la RPD, ainsi qu’un formulaire électronique pour les citoyens.
Nicolas Gauthier : Depuis quelques semaines, on assiste au grand retour de la Russie sur la scène internationale. Ce qui ne fait apparemment pas plaisir à tout le monde. Est-ce un pas vers le monde multipolaire à venir ?
Alain de Benoist : La déclaration de guerre de la Russie à Daech est un fait de première grandeur. En s’imposant comme un acteur incontournable dans la question syrienne, elle prend de court les États-Unis et leurs alliés. Par son réalisme, son sens géopolitique, son intelligence stratégique, Vladimir Poutine confirme ainsi le statut de puissance internationale de la Russie. Mieux encore : il est en train de constituer, avec l’Iran, la Chine et d’autres pays émergents, un bloc eurasiatique qui bouleverse toute la donne géostratégique. L’OTAN doit désormais compter avec l’Organisation de coopération de Shanghai. C’est en effet un pas vers l’émergence d’un monde multipolaire, c’est-à-dire un rééquilibrage des rapports de force dans le monde.
On verra dans les prochaines semaines comment évolue la situation sur le terrain. Mais on voit bien dès maintenant que, contrairement à la France, qui ne fait que des frappes homéopathiques, et aux États-Unis, qui font la guerre sans intention de la gagner, le Kremlin a engagé tous les moyens nécessaires. Poutine, dont la presse occidentale disait sans rire il y a encore trois mois qu’il s’apprêtait à « lâcher le régime syrien », a obtenu le feu vert de son Parlement et s’est assuré du soutien des vingt millions de musulmans que compte son pays. Contrairement aux Américains et à leurs alliés, il intervient conformément au droit international, avec l’aval du Conseil de sécurité de l’ONU et à la demande des Syriens. Et il le fait pour plusieurs raisons. D’abord parce qu’il est impensable pour lui de laisser les islamistes de Daech s’emparer de la Syrie, qui abrite à Tartous la seule base russe de la région. Ensuite parce que c’est une belle occasion pour lui d’éliminer sur place quelques milliers de djihadistes russes originaires du Caucase. Enfin, et surtout, parce qu’avec cette intervention, il s’impose d’emblée à la face du monde comme la grande puissance montante avec laquelle il faut désormais compter.
Nicolas Gauthier : Dans l’affaire syrienne, il y a ceux qui veulent en finir avec Daech et ceux pour qui l’éviction de Bachar el-Assad est la priorité. Est-ce vraiment ainsi que se pose le problème ?
Alain de Benoist : Se demander dans l’abstrait qu’est-ce qui est le pire, une dictature ou un réseau terroriste comme Daech, est une très mauvaise façon de poser le problème. Le « pire » est toujours relatif à une situation donnée. La seule véritable question qui se pose est celle-ci : qu’est-ce qui est le plus contraire à nos intérêts ? Si c’est la dictature, alors il faut se battre contre la dictature ; si c’est le réseau terroriste, alors c’est lui qu’il faut affronter. Dans le cas de la Syrie, la réponse est simple. La barbarie islamiste de Daech nous menace, alors que le régime de Bachar el-Assad ne nous a jamais menacés. Contre la première, il faut donc soutenir le second. Mais le fond du problème, c’est la russophobie. Pour les États-Unis comme pour la France, l’objectif numéro un, c’est avant tout de réduire l’influence russe. Damas étant l’allié de Moscou, l’élimination de Bachar el-Assad devient dès lors la priorité.
On reproche ainsi aux frappes russes de viser, non seulement Daech, mais les rebelles syriens qui combattent le régime légal de Damas. Mais pourquoi ne le feraient-elles pas ? Vladimir Poutine sait très bien que, dans l’affaire syrienne, il n’y a pas d’« islamistes modérés », mais seulement des rebelles armés, alliés objectifs des terroristes, que les forces armées syriennes sont les seules à combattre réellement l’État islamique et que l’élimination du régime alaouite ouvrirait les portes de Damas à Daech. Vous noterez, au passage, le caractère grotesque des réactions scandalisées fulminées par les États européens membres de l’OTAN au motif que des avions russes auraient effleuré la frontière aérienne turque, au moment même où ces mêmes États acceptent que leurs propres frontières, terrestres celles-là, soient violées tous les jours par des milliers d’immigrés illégaux venus pour la plupart de Turquie !
Nicolas Gauthier : Du coup, grande est l’impression que la France joue toujours avec un coup de retard…
Alain de Benoist : La France, en effet, n’est pas seulement alignée sur l’Amérique, elle a aussi toujours un temps de retard. En 2013, François Hollande annonce qu’il va bombarder Damas, puis se ravise parce que Washington a décidé de faire marche arrière. L’année suivante, il prend des sanctions contre la Russie, puis décide de recevoir Poutine parce qu’Obama l’a reçu avant lui. Aujourd’hui, sous l’influence du plus exécrable ministre des Affaires étrangères de la Ve République, Laurent Fabius, il persiste à exiger le départ de Bachar el-Assad, que ne demandent plus ni les Américains ni les Allemands, ce qui est à peu près aussi réaliste que si les démocraties occidentales avaient fait du départ de Staline un préalable à leur alliance avec l’URSS contre Hitler !
Après avoir achevé l’œuvre d’atlantisation de la diplomatie nationale entamée sous Nicolas Sarkozy, la France adopte, face à Moscou, une position de guerre froide que rien ne justifie, sinon son alignement total sur la politique de l’OTAN, et continue à prétendre décider à la place des Syriens de qui doit diriger la Syrie. N’ayant plus aucune politique étrangère indépendante, elle est, en fait, condamnée à jouer petit bras. Après quatre ans de soutien aux pétromonarchies du Golfe et aux bandes islamistes anti-Assad, elle voit s’effondrer toutes ses hypothèses et n’est plus en position de se poser en médiateur nulle part. Plus personne ne l’écoute, elle ne compte pour rien, elle est hors jeu. Quand comprendra-t-elle que la Russie est notre plus naturel allié ?