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08/12/2014

Discours de Vladimir Poutine / Réponse du Congrès américain

Vladimir Poutine : Discours à l'Assemblée fédérale

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© Photo: RIA Novosti/Mikhail Klimentiev

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Moscou, 4 décembre 2014, le président de Russie, Vladimir Poutine, a prononcé au Kremlin un discours à l’attention des membres de l'Assemblée fédérale (parlement) de Russie.

Première partie du discours : politique extérieure

Président de la Russie Vladimir Poutine :

Chers membres du Conseil de la Fédération, Députés de la Douma, Citoyens de Russie !

Le discours d’aujourd’hui sera consacré, bien entendu, à la situation et aux conditions actuelles du monde dans lequel nous vivons, ainsi qu’aux défis auxquels nous sommes confrontés. Mais je tiens tout d’abord à vous remercier tous pour le soutien, l’unité et la solidarité dont vous avez fait preuve au cours des récents événements historiques et cruciaux qui vont sérieusement influencer l’avenir de notre pays.

Cette année, nous avons été confrontés à des épreuves auxquelles seule une nation unie et mature et un Etat véritablement souverain et fort peuvent résister. La Russie a prouvé qu’elle peut protéger ses compatriotes et défendre l’honneur, la vérité et la justice.

La Russie a pu accomplir cela grâce à ses citoyens, grâce à votre travail et aux résultats que nous avons obtenus ensemble, et grâce à notre profonde compréhension de l’essence et de l’importance des intérêts nationaux. Nous avons pris conscience de l’indivisibilité et de l’intégrité de la longue histoire millénaire de notre patrie. Nous sommes venus à croire en nous-mêmes, à croire que nous pouvions faire beaucoup de choses et atteindre tous nos objectifs.

Aujourd’hui, nous ne pouvons bien évidemment pas ne pas évoquer les événements historiques qui ont eu lieu cette année. Comme vous le savez, un référendum a été organisé en Crimée en mars, dans lequel les habitants de la péninsule ont clairement exprimé leur désir de rejoindre la Russie. Après cela, le Parlement de Crimée – il convient de souligner que c’était un parlement tout à fait légitime, qui avait été élu en 2010 – a adopté une résolution d’indépendance. Et enfin, nous avons assisté à la réunification historique de la Crimée et de Sébastopol avec la Russie.

Ce fut un événement d’une importance particulière pour notre pays et notre peuple, parce que la Crimée est une terre où vivent nos compatriotes, et que son territoire est d’une importance stratégique pour la Russie car c’est là que se trouvent les racines spirituelles de la Nation russe, diverse mais solidement unie, et de l’Etat russe centralisé. C’est en Crimée, dans l’ancienne ville de Chersonèse ou Korsun, comme les anciens chroniqueurs russes appelaient, que le Grand Prince Vladimir a été baptisé avant d’apporter le christianisme au Rus.

En plus de la similitude ethnique, de la langue commune, des éléments communs de leur culture matérielle, d’un territoire commun – même si ses frontières n’étaient pas tracées et stables –, d’échanges économiques émergents et d’un gouvernement naissant, le christianisme fut une puissante force unificatrice spirituelle qui a contribué à impliquer dans la création de la Nation russe et de l’Etat russe les diverses tribus et alliances tribales du vaste monde slave oriental. C’est grâce à cette unité spirituelle que nos ancêtres, pour la première fois et pour toujours, se considérèrent comme une nation unie. Tout cela nous amène à affirmer que la Crimée , l’ancienne Korsun ou Chersonèse, et Sébastopol, ont une importance civilisationnelle et même sacrée inestimable pour la Russie, comme le Mont du Temple à Jérusalem pour les adeptes de l’Islam et du Judaïsme.

Et c’est ainsi que nous les considèrerons toujours.

Chers amis,

Aujourd’hui, il est impossible de ne pas revenir sur notre point de vue au sujet des développements en Ukraine et de la façon dont nous avons l’intention de travailler avec nos partenaires à travers le monde.

Il est bien connu que la Russie a non seulement soutenu l’Ukraine et d’autres républiques frères de l’ancienne Union soviétique dans leurs aspirations à la souveraineté, mais qu’elle a aussi grandement facilité ce processus dans les années 1990. Depuis lors, notre position n’a pas changé.

Chaque nation a le droit souverain et inaliénable de déterminer sa propre voie de développement, de choisir ses alliés, son régime politique et la forme d’organisation de sa société, de créer une économie et d’assurer sa sécurité. La Russie a toujours respecté ces droits et les respectera toujours. Ils s’appliquent pleinement à l’Ukraine et au peuple ukrainien frère.

Il est vrai que nous avons condamné le coup d’Etat et la prise violente du pouvoir à Kiev en février dernier. Les développements auxquels nous assistons actuellement en Ukraine et la tragédie qui se déroule dans le sud-est du pays confirment pleinement la justesse de notre position.

Comment tout cela a-t-il commencé ? Je vais devoir vous rappeler ce qui s’est alors passé. Il est difficile de croire que tout a commencé avec la décision technique par le président Ianoukovitch de reporter la signature de l’accord d’association entre l’Ukraine et l’Union européenne. Ne vous méprenez pas sur ce point, il n’a pas refusé de signer le document, mais il a seulement reporté la finalisation de cet accord en vue d’y faire quelques ajustements. Comme vous le savez, cette décision a été prise en pleine conformité avec le mandat constitutionnel d’un chef d’Etat tout à fait légitime et internationalement reconnu.

Dans un tel contexte, il n’était pas question pour nous de soutenir le coup de force, la violence et les meurtres. Il suffit de considérer les événements sanglants à Odessa, où des gens ont été brûlés vifs. Comment les tentatives ultérieures de répression des populations du sud de l’Ukraine, qui s’opposent à ce carnage, pourraient-elles être soutenues ? Je répète qu’il nous était absolument impossible de cautionner ces développements. Qui plus est, ils ont été suivis par des déclarations hypocrites sur la protection du droit international et des droits humains. C’est du cynisme à l’état pur. Je crois fermement que le temps viendra où le peuple ukrainien fera une juste évaluation de ces événements.

Comment le dialogue sur cette question a-t-il commencé entre la Russie et ses partenaires américains et européens ? Je mentionne nos amis américains à dessein, car ils influencent continuellement les relations de la Russie avec ses voisins, ouvertement ou en coulisses. Parfois, nous ne savons pas même avec qui parler : avec les gouvernements de certains pays ou directement avec leurs mécènes et sponsors américains ?

Comme je l’ai mentionné, dans le cas de l’accord d’association UE-Ukraine, il n’y eut absolument pas de dialogue. On nous a dit que ce n’était pas notre affaire, ou, pour le dire simplement, on nous a dit « où » aller.

Tous les arguments rappelant que la Russie et l’Ukraine sont des membres de la zone de libre-échange de la CEI, que nous avons historiquement établi une coopération profonde dans l’industrie et l’agriculture, et que nous partageons essentiellement la même infrastructure – personne ne voulait entendre ces arguments, et encore moins en tenir compte.

Notre réponse a été de dire : très bien, si vous ne voulez pas avoir de dialogue avec nous, nous allons devoir protéger nos intérêts légitimes unilatéralement et nous ne paierons pas pour ce que nous considérons comme une politique erronée.

Quel a donc été le résultat de tout cela ? L’accord entre l’Ukraine et l’Union européenne a été signé et ratifié, mais la mise en œuvre des dispositions concernant le commerce et l’économie a été reportée jusqu’à la fin de l’année prochaine. Cela ne prouve-t-il pas que c’est nous qui avions raison ?

Il faut aussi poser la question des raisons pour lesquelles tout cela a été fait en Ukraine. Quel était le but du coup d’Etat contre le gouvernement ? Pourquoi tirer et continuer à tirer et à tuer des gens ? De fait, l’économie, la finance et le secteur social ont été détruits et le pays a été ravagé et ruiné.

Ce dont l’Ukraine a besoin actuellement est d’une aide économique pour mener des réformes, pas de politique de bas étage et de promesses pompeuses mais vides. Toutefois, nos collègues occidentaux ne semblent pas désireux de fournir une telle assistance, tandis que les autorités de Kiev ne sont pas prêtes à relever les défis auxquels leurs citoyens sont confrontés.

A ce propos, la Russie a déjà apporté une contribution énorme en aide à l’Ukraine. Permettez-moi de rappeler que les banques russes ont déjà investi 25 milliards de dollars en Ukraine. L’année dernière, le ministère russe des Finances a accordé un prêt de 3 milliards de dollars. Gazprom a encore fourni 5,5 milliards de dollars à l’Ukraine et a même offert un rabais qui n’était pas prévu, en exigeant du pays qu’il ne rembourse que 4,5 milliards. Additionnez le tout et vous obtenez de 32,5 à 33,5 milliards de dollars récemment fournis.

Bien sûr, nous avons le droit de poser des questions. Pour quelles raisons cette tragédie a-t-elle été menée en Ukraine ? N’était-il pas possible de régler toutes les questions, même les questions litigieuses, par le dialogue, dans un cadre légal et légitime ?

Mais maintenant, on nous dit qu’il s’agissait de mesures politiques équilibrées et compétentes auxquelles nous devrions nous soumettre sans discussion et les yeux bandés.

Cela n’arrivera jamais .

Si pour certains pays européens, la fierté nationale est un concept oublié depuis longtemps et que la souveraineté est trop de luxe, pour la Russie, une véritable souveraineté est absolument nécessaire pour la survie.

Principalement, nous devrions prendre conscience de cela en tant que nation. Je tiens à souligner ceci : soit nous restons une nation souveraine, soit nous nous dissolvons sans laisser de trace et perdons notre identité. Bien sûr, d’autres pays doivent comprendre cela aussi. Tous les acteurs de la vie internationale doivent être conscients de cela. Et ils devraient utiliser cette compréhension pour renforcer le rôle et l’importance du droit international, dont nous avons tellement parlé ces derniers temps, plutôt que d’en plier les normes en fonction d’intérêts stratégiques tiers contraires aux principes fondamentaux du droit et au bon sens, considérant tout le monde comme des gens peu instruits qui ne savent ni lire ni écrire.

Il est impératif de respecter les intérêts légitimes de tous les participants au dialogue international. Alors seulement, non pas avec des mitraillettes, des missiles ou des avions de combat, mais précisément avec la primauté du droit pourrons-nous efficacement protéger le monde d’un conflit sanglant. Alors seulement, il n’y aura pas besoin d’essayer d’effrayer quiconque avec la menace d’un isolement imaginaire et trompeur, ou de sanctions qui sont, bien sûr, dommageables, mais dommageables pour tout le monde, y compris ceux qui les initient.

En parlant des sanctions, elles ne sont pas seulement une réaction impulsive de la part des États-Unis ou de leurs alliés à notre position concernant le coup d’Etat ou les événements en Ukraine, ou même au soi-disant « printemps de Crimée ». Je suis sûr que si ces événements ne s’étaient pas produits – je tiens à le souligner spécialement pour vous, politiciens, présents dans cet auditorium –, même si rien de tout cela ne s’était passé, ils auraient trouvé une autre excuse pour tenter d’endiguer les capacités croissantes de la Russie, de nuire à notre pays d’une quelconque manière, ou d’en tirer quelque avantage ou profit.

La politique d’endiguement n’a pas été inventée hier. Elle a été menée contre notre pays depuis de nombreuses années, toujours, depuis des décennies, sinon des siècles. En bref, chaque fois que quelqu’un pense que la Russie est devenue trop forte ou indépendante, ces mesures sont immédiatement déployées contre elle.

Cependant, parler à la Russie d’une position de force est un exercice futile, même quand elle est confrontée à des difficultés internes, comme ce fut le cas dans les années 1990 et au début des années 2000.

Nous nous souvenons bien de l’identité et de procédés de ceux qui, presque ouvertement, ont à l’époque soutenu le séparatisme et même le terrorisme pur et simple en Russie, et ont désigné des meurtriers, dont les mains étaient tachées de sang, comme des « rebelles », et ont organisé des réceptions de haut niveau pour eux. Ces « rebelles » se sont encore manifestés en Tchétchénie. Je suis sûr que les gens sur place, les forces de l’ordre locales, s’en occuperont de la manière appropriée. Ils œuvrent en ce moment même à stopper un autre raid de terroristes et à les éliminer. Donnons-leur tout notre soutien.

Permettez-moi de le répéter, nous nous souvenons des réceptions de haut niveau organisées pour des terroristes présentés comme des combattants pour la liberté et la démocratie. Nous avons alors réalisé que plus nous cédions du terrain, plus nos adversaires devenaient impudents et leur comportement se faisait de plus en plus cynique et agressif.

Malgré notre ouverture sans précédent alors, et notre volonté de coopérer sur tous les points, même sur les questions les plus sensibles, malgré le fait que nous considérions – et vous êtes tous conscients de cela, vous en avez tous le souvenir – nos anciens adversaires comme des amis proches et même des alliés, le soutien occidental au séparatisme en Russie, incluant un soutien informationnel, politique et financier, en plus du soutien des services spéciaux, était absolument évident et ne laissait aucun doute sur le fait qu’ils seraient heureux de laisser la Russie suivre le scénario yougoslave de désintégration et de démantèlement, avec toutes les retombées tragiques que cela entraînerait pour le peuple russe.

Cela n’a pas fonctionné. Nous n’avons pas permis que cela se produise.

Tout comme cela n’a pas fonctionné pour Hitler avec ses idées de haine des peuples, qui a entrepris de détruire la Russie et de nous repousser au-delà de l’Oural. Tout le monde devrait se rappeler comment cela a fini.

L’année prochaine, nous allons marquer le 70ème anniversaire de la Victoire dans la Grande Guerre patriotique. Notre armée a écrasé l’ennemi et a libéré l’Europe. Cependant, nous ne devons pas oublier les défaites amères en 1941 et 1942 afin de ne pas répéter les erreurs à l’avenir.

Dans ce contexte, je vais aborder une question de sécurité internationale. Il y a beaucoup de questions liées à ce sujet. Elles incluent notamment la lutte contre le terrorisme. Nous assistons encore à ses manifestations, et bien sûr, nous participerons aux efforts conjoints pour lutter contre le terrorisme sur le plan international. Bien sûr, nous allons travailler ensemble pour faire face à d’autres défis, tels que la propagation des maladies infectieuses.

Cependant, à ce propos, j’aimerais parler de la question la plus grave et la plus sensible question : la sécurité internationale. Depuis 2002, après que les États-Unis se soient unilatéralement retirés du Traité ABM,qui était une pierre angulaire absolue de la sécurité internationale, un équilibre stratégique des forces et de la stabilité, les États-Unis ont travaillé sans relâche à la création d’un système global de défense antimissile, y compris en Europe. Ceci constitue une menace non seulement pour la sécurité de la Russie, mais pour le monde dans son ensemble – précisément en raison de la perturbation possible de l’équilibre stratégique des forces.

Je considère que ce projet est également mauvais pour les Etats-Unis, car il crée une dangereuse illusion d’invulnérabilité. Il renforce la tension vers des décisions qui sont souvent, comme nous pouvons le constater, irréfléchies et unilatérales, et amène des risques supplémentaires.

Nous avons beaucoup parlé de cela. Je ne vais pas entrer dans les détails maintenant. Je dirai seulement ceci – peut-être que je me répète : nous n’avons nullement l’intention de nous engager dans une course aux armements coûteuse, mais en même temps, nous allons garantir de manière fiable et efficace la défense de notre pays dans ces nouvelles conditions. Il n’y a absolument aucun doute à ce sujet. Cela sera fait. La Russie a à la fois la capacité et les solutions innovantes pour cela.

Personne ne pourra jamais parvenir à une supériorité militaire sur la Russie. Nous avons une armée moderne et prête au combat. Comme on dit actuellement, une armée courtoise, mais redoutable. Nous avons la force, la volonté et le courage de protéger notre liberté.

Nous allons protéger la diversité du monde. Nous dirons la vérité aux peuples à l’étranger, de sorte que tout le monde puisse voir l’image réelle et non déformée et fausse de la Russie. Nous allons promouvoir activement les affaires et les échanges humanitaires, ainsi que les relations scientifiques, éducatives et culturelles. Nous le ferons même si certains gouvernements tentent de créer un nouveau rideau de fer autour de la Russie.

Nous n’entrerons jamais dans la voie de l’auto-isolement, de la xénophobie, de la suspicion et de la recherche d’ennemis.

Ce sont là des manifestations de faiblesse, alors que nous sommes forts et confiants.

Notre objectif est d’avoir autant de partenaires égaux que possible, à la fois dans l’Ouest et à l’Est. Nous allons étendre notre présence dans ces régions où l’intégration est à la hausse, où la politique n’est pas mélangée avec l’économie (et vice versa), et où les obstacles au commerce, à l’échange de technologie et de l’investissement et à la libre circulation des personnes sont levés.

En aucun cas, nous n’allons limiter nos relations avec l’Europe ou l’Amérique. Dans le même temps, nous allons restaurer et étendre nos liens traditionnels avec l’Amérique du Sud. Nous allons poursuivre notre coopération avec l’Afrique et le Moyen-Orient.

Nous voyons à quelle vitesse l’Asie-Pacifique s’est développé au cours des dernières décennies. En tant que puissance du Pacifique, la Russie tirera pleinement parti de ce potentiel énorme.

Tout le monde connaît les dirigeants et les « locomotives » du développement économique mondial. Beaucoup d’entre eux sont nos amis sincères et des partenaires stratégiques.

L’Union économique eurasienne va commencer à être pleinement opérationnelle le 1er Janvier 2015. J’aimerais vous rappeler ses principes fondamentaux. Les principes majeurs sont l’égalité, le pragmatisme et le respect mutuel, ainsi que la préservation de l’identité nationale et de la souveraineté de l’Etat de tous les pays membres. Je suis convaincu qu’une coopération étroite sera une puissante source de développement pour tous les membres de l’Union économique eurasienne.

Pour conclure cette partie de mon discours, j’aimerais dire encore une fois que nos priorités sont d’avoir des familles saines et une nation saine, ce sont les valeurs traditionnelles que nous avons héritées de nos ancêtres, combinées avec un accent sur l’avenir, la stabilité comme une condition essentielle du développement et du progrès, le respect des autres nations et États, et la sécurité garantie de la Russie et la protection de ses intérêts légitimes. telles sont nos priorités.

[…]

Traduction : www.sayed7asan.blogspot.fr / Via

Discours original (russe) : kremlin.ru

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Le Congrès des Etats-Unis adopte une résolution digne d’une "nouvelle" Guerre froide

Par La Voix de la Russie | Les Etats-Unis ont réagi immédiatement au message du président russe Vladimir Poutine à l’Assemblée fédérale, via un commentaire du Département d’Etat américain et la résolution antirusse « 758 » de la Chambre des représentants du Congrès américain.

Le document donne une définition inacceptable de la Russie, lui accordant le rôle d'agresseur, et étudie un certain nombre de mesures visant à affaiblir la Russie par des moyens politiques, économiques et militaires. Cette résolution, soumise par la Chambre des représentants, est qualifiée par les experts de mélange de mythes géopolitiques et des vieilles rancunes des Etats-Unis envers la Russie.

Ce document « contient 16 pages de propagande de la guerre », écrit sur sa page Facebook le membre du Congrès, et directeur de l’Institut pour la Paix et la Prospérité (Institute for Peace and Prosperity) Ron Paul. Il examine en détail les différents paragraphes du document, en expliquant, que les accusations contre la Russie qu’ils contiennent sont sans fondement et ne correspondent pas à la réalité.

Le paragraphe 3 de la résolution accuse par exemple la Russie d’envahir l’Ukraine et la condamne de violer la souveraineté de cet Etat. « Avec nos satellites sophistiqués, qui peuvent lire de l’espace une plaque immatriculation, nous aurions pu avoir des vidéos et des photos de cette invasion russe », ironise Ron Paul.

« Quant à la « violation de la souveraineté », les Etats-Unis n’ont-ils pas eu ce rôle dans le renversement du gouvernement légitimement élu de l’Ukraine ? », s’interroge-t-il. « Nous avons tous entendu comment la secrétaire d'État adjointe des Etats-Unis, Victoria Nuland, se vantait que les Etats-Unis aient dépensé 5 milliards de dollars pour un changement de régime en Ukraine »ajoute l’expert.

Le paragraphe 14 de la résolution affirme que l’avion Boeing malaisien, qui s’est écrasé en juillet dernier en Ukraine, était abattu par un missile tiré par des « membres de la milice pro-russe ». Cependant, le rapport officiel de l’enquête sur cette tragédie ne sera présenté que l’année prochaine. Quant au rapport d’enquête préliminaire, il ne conclut pas que l’avion ait été abattu par un missile et aucun des côtés n’est blâmé pour cette catastrophe, rappelle le directeur de l’Institut pour la paix et la prospérité.

Le paragraphe 22 fait valoir que la Russie a envahi la Géorgie en 2008. Mais l’enquête de l’Union européenne a démontré que c’est bien la Géorgie qui a entamé des opérations militaires sans fondement contre la Russie, et non pas l’inverse, souligne Ron Paul, supposant que les membres du Congrès n’ont sans doute pas lu la résolution avant de voter.

Selon Ron Paul, certains passages de la résolution semblent comiques, surtout la partie où les Etats-Unis accusent la Russie « d’acquisition illégale d’informations » sur le gouvernement américain, et ce, après les révélations d’Edward Snowden surespionnage américain à l’échelle planétaire.

Le vice-président du parti politique tchèque Démocratie populaire (ND) Ladislav Zemanek estime que « la résolution contre la Russie, approuvée par le Congrès, n’est qu’un triste témoignage du point où en sont arrivés les Etats-Unis, qui, il fût un temps, auraient pu être un modèle de liberté et de démocratie. C’est une illustration supplémentaire de l'immense fardeau idéologique de la politique américaine, sous la pression duquel cette politique ne correspond plus du tout à la réalité, n'étant qu'une manifestation de l'orgueil, de l'arrogance, de l'insatiabilité et de l'agressivité des cercles dirigeants des Etats-Unis et des groupes sociaux liés avec eux ».

La résolution 758 exige que la Russie arrête de s’immiscer dans les affaires intérieures de l'Ukraine. Mais pour l’instant, ce sont les Etats-Unis et l’Union européenne qui s’immiscent dans la politique intérieure de l’Ukraine, souligne l’homme politique tchèque. Les Américains exigent le désarmement des soi-disant séparatistes, posant cela comme une condition sine qua non de la paix en Ukraine. Peut-être que la paix aurait bien pu s’installer, mais elle serait précédée d’un génocide de la population locale, opposée aux autorités de Kiev, ajoute Ladislav Zemanek.

C’est évident que les Américains tentent d’isoler la Russie, l’affaiblir et créer une situation instable à l’intérieur du pays, ce qui aurait pu conduire à un changement de gouvernement. L'élimination de la Russie – c’est un vieil objectif géopolitique des pays occidentaux, poursuit l’homme politique. L’un des derniers points du document, soulignant que des relations entre les Etats-Unis et la Russie doivent être mutuellement bénéfiques et basées sur le respect de l’indépendance et de la souveraineté de tous les pays, semble ridicule à Ladislav Zemanek. Les événements du dernier quart de siècle montrent que le gouvernement américain a systématiquement ignoré ces principes, et après l'effondrement de l’URSS, les Etats-Unis ont décidé de s’emparer du contrôle du monde entier en lui inculquant leurs « pseudo-valeurs ». « Non, merci. Nous suivrons notre propre chemin », conclut l’homme politique tchèque.

Le politologue serbe Srdzha Trifkovic, rédacteur du service de la politique étrangère au magazine américain Chronicles ne pense pas, lui, que cette résolution soit une déclaration ou une formalisation d’une nouvelle « Guerre froide ». Selon lui, cette guerre n’a jamais cessé. Elle s’est poursuivie avec la première phase d’élargissement de l’OTAN à l’Est, puis avec la deuxième phase de cet élargissement. Selon Trifkovic, ce jeu géopolitique a pour objectif d’encercler la Russie par des « Etats ennemis », créés sur les ruines de l'URSS, pour changer ensuite le régime à Moscou.

Source: http://french.ruvr.ru/2014_12_06/Le-Congres-des-Etats-Unis-adopte-une-resolution-digne-d-une-nouvelle-Guerre-froide-8735/

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© Photo: Flickr.com/The Shifted Librarian/cc-by-nc-sa 3.0

15/11/2014

En conformité avec les intérêts du pays !

La Serbie rejette à nouveau un appel à rejoindre les sanctions antirusses ! 

Le Premier ministre serbe Aleksandar Vucic a déclaré une fois de plus que son pays n’aurait pas l’intention d’imposer des sanctions contre la Russie. La Serbie a son propre gouvernement, qui prend des décisions de façon indépendante en conformité avec les intérêts du pays, a-t-il dit.

M. Vucic a ainsi commenté une déclaration du nouveau commissaire de l'UE pour la politique de voisinage et l'élargissement Johannes Hahn qui a appelé vendredi la Serbie à mettre ses politiques en conformité avec la politique européenne et à se joindre aux sanctions contre la Russie.

(Source)

Note de K. : Comme quoi, il y a au moins UN pays en Europe, dont les membres du gouvernement font passer les intérêts de leur nation avant tout... et sont, de surcroît, sévèrement burnés ! Vive la Serbie !

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© Photo: RIA Novosti/Alexeï Nikolski

Internet : Installation d’un câble brésilien contre l’espionnage américain.

Brésil :

Installation d’un câble contre l’espionnage américain.

Auteur : Andreï Touabovitch

Ex: http://zejournal.mobi

Afin d’éviter de se faire espionner par les services américains, le Brésil projette d’installer son premier câble internet sous-marin vers l’Europe, ce qui constitue un manque à gagner pour les Etats-Unis.

Le Brésil n’a jamais fait mystère de sa propagande contre l’espionnage de la NSA, l’organisme public américain en charge du renseignement d’origine électromagnétique et de la sécurité des systèmes d’information. C’est dans ce cadre qu’a émergé l’idée de mettre en place un câble de fibre optique entre le Brésil et le Portugal. Autrement dit, pas besoin de transiter par les USA.

Selon une déclaration officielle du Brésil, aucune entreprise américaine ne serait associée à ce projet. Actuellement, toute la connexion internet au Brésil provient de câbles passant par les Etats-Unis. Ainsi, Sao Paulo est prêt à débourser 185 millions de dollars pour la concrétisation de ce projet, de sorte à ne pas dépendre des USA et, ainsi, protéger les données destinées à l’Europe, de l’espionnage de la NSA.

Cette croisade anti-espionnage menée par le Brésil a commencé à la suite des révélations de l’ex-consultant de la NSA, Edward Snowden. Plus particulièrement, la présidente brésilienne récemment réélue, Dilma Rousseff, avait même été placée sur écoute, ce qu’elle n’a pas du tout apprécié. Aussi soutient-elle ce projet. « C’est un choix stratégique très important pour notre pays et il est important de rappeler que les câbles sous-marins sont parmi les principaux outils utilisés pour l’espionnage aujourd’hui », a-t-elle expliqué le 20 octobre dernier à Sao Paulo devant la presse. Dans ce cadre, l’administration brésilienne a décidé de prendre d’autres mesures allant dans le même sens. Ainsi, dans un tiers des ministères, le logiciel Microsoft Outlook a été remplacé par Expresso, développé intégralement au niveau local.

Andreï Touabovitch / Source

Via : http://euro-synergies.hautetfort.com/

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14/11/2014

Serbie : le retour de Vojislav Seselj

Serbie : le retour de Vojislav Seselj

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Le président du parti radical serbe, Vojislav Seselj, est arrivé hier vers 13 heures à l’aéroport de Belgrade „Nikola Tesla“ où il a été accueilli par sa famille, des fonctionnaires de parti et un grand nombre de sympathisants et militants du SRS.

 

Seselj a été remis en liberté temporaire du TPI de La Haye, où il a passé presque 12 ans, le 6 novembre en raison de l’aggravation de son état de santé. Accusé de crimes dont il n’est pas coupable, au cours des guerres des années 90 en ex-Yougoslavie, Seselj est désormais de retour dans son pays. Et déjà la presse serve s’en inquiète, l’accusant d’être au centre d’un vaste complot visant à éliminer le gouvernement d’Aleksandar Vucic, un populiste pro-européiste et atlantiste qui voit d’un mauvais œil le retour progressif de son pays en direction de Moscou, après l’accueil triomphal de Vladimir Poutine à Belgrade à la mi-octobre et au moment où des manœuvres militaires conjointes russo-serbes se déroulent en ce moment en Serbie. Il est évident, avec le retour du chef du SRS, que le pouvoir en place à du souci à se faire.

 

Seselj est allé directement au siège de son parti à Zemun (banlieue de Belgrade) sans s’adresser aux médias. Les radicaux organiseront samedi au centre de Belgrade un rassemblement où Vojislav Seselj fera une intervention remarquée.

 

Vous lirez les raisons du retour de Seselj en Serbie dans le prochain Nations Presse Magazine qui sortira début décembre.

 

http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/serbie-le-retour-de-vojislav-seselj

http://www.nationspresse.info/

 

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Quand Vojislav Seselj avertissait la Russie (partie 1)

 

Le 12 novembre Vojislav Seselj revient à Belgrade. La nouvelle a été déjà annoncée officiellement dans la capitale serbe. Le 6 novembre le Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie de La Haye a décidé de mettre en liberté provisoire le président du Parti radical serbe pour des raisons humanitaires étant donné son état de santé.

 

Dans une interview accordée en 2003 que La Voix de la Russie propose aux lecteurs il y a beaucoup de confidences, mais l'essentiel c'est qu'elle renferme un avertissement sur l'Ukraine faite par Vojislav Seselj juste il y a 11 ans.

 

Konstantine Katchaline : Je le connais depuis plus de 20 ans. Nous avons beaucoup parlé des problèmes des Balkans les plus importants. Il n'a jamais refusé une rencontre ou un entretien. Chaque fois que j'arrivais à Belgrade il suffisait de l'appeler pour entendre la réponse : « Konstantin, tu es à Belgrade, arrive, je suis prêt à l'entretien ». Notre dernière rencontre a eu lieu en février 2003, peu après il s'est rendu bénévolement au tribunal de La Haye. En février 2003 je suis arrivé à Belgrade pour préparer une série d'articles sur les bombardements de la Yougoslavie par l'OTAN. J'ai toujours été frappé par l'ouverture de Seselj et par le fait qu'il était au courant de tout. Il possédait des informations confidentielles et était prêt à en faire part au journaliste russe. Aujourd'hui, 11 ans après notre rencontre à Belgrade, les confidences de M. Seselj gardent toute leur actualité.

 

Monsieur Seselj, en mars 1999 l'OTAN s'est mise à détruire la Yougoslavie. Est-ce que cela a été fait pour briser le moral des Serbes, détruire l'infrastructure et, en fin de compte, pour entrer dans le territoire d'un Etat souverain, la Serbie ?

 

Vojislav Seselj  : « Une grande Yougoslavie, cela ne convenait pas aux Etats-Unis, à l'UE et à l'OTAN. Dès le début des années 1990, la CIA et le Pentagone ont organisé plusieurs guerres dans les Balkans : en Croatie, ensuite en Bosnie et en Herzégovine. Bill Clinton a matérialisé l'idée principale du général Eisenhower qui a voulu placer la Yougoslavie sous son contrôle aussitôt après 1945. Le maréchal Tito ne s'est pas laissé mener à la baguette par Washington. Il a créé une puissante Yougoslavie et le Mouvement de non-alignement. Nous avons été respectés et aimés. Mais après la mort de Tito Washington s'en est pris à la Yougoslavie avec une force nouvelle. Les Américains ont fait tout pour qu'un pays multinational commence à se fragmenter. La Yougoslavie a été disloquée en plusieurs petits Etats qu'il était plus aisé de manipuler de l'extérieur. Pour ce faire, il a fallu choisir des politiques dociles à l'écoute des ordres de la Maison Blanche. Slobodan Milosevic a refusé d'obéir à Bill Clinton et a été sévèrement puni. Le « problème du Kosovo » a été aussitôt organisé, les Américains ont trouvé Ibrahim Rugova et Hashim Thaci qui se sont mis à dénoncer les « crimes des Serbes ». Les médias en persuadaient les Occidentaux 24 heures sur 24 et les terroristes kosovars ont été présentés comme des héros. L'opinion publique était préparé à ce que l'OTAN devait punir la Serbie et le Monténégro et protéger les « humiliés et offensés ». Les négociations de Rambouillet et la diplomatie de navette de Richard Holbrooke ne servaient que de paravent et de leurre. A l'époque le secrétaire général de l'OTAN était l'Espagnol Javier Solana. Il était un mauvais diplomate et nous avons rapidement compris à Belgrade que l'armada de l'OTAN était disposée à détruire la Yougoslavie. C'est ce qui est arrivé. Il importe de comprendre qu'ayant placé sous leur contrôle la Serbie les Américains iront plus loin. Ils vont organiser des « révolutions » en Ukraine et en Moldavie. Plus près le pays est de la Russie, plus c'est mieux. Nous ne sommes que la première étape des futures opérations contre la Russie.

 

(A suivre)

 

http://french.ruvr.ru/2014_11_12/Vojislav-Seselj-avertissait-la-Russie-partie-1-2003/

 

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© Photo: AP/Valerie Kuypers, Pool 

Donbass, année zéro – Elections du 2 novembre 2014

Donbass, année zéro

Elections du 2 novembre 2014

 

Privés d’élections par Kiev le 26 octobre 2014, les électeurs du Donbass, à l’Est de l’Ukraine, étaient appelés aux urnes ce 2 novembre par la République populaire de Donetsk. L’Ukraine et les États-Unis ayant déclaré illégal le scrutin, la «Communauté internationale» s’est volontairement privée de l’envoi d’observateurs sur place, afin de pouvoir mieux en contester la légitimité. Pourtant, pour les habitants du Donbass, qui subissent la guerre et les bombardements ukrainiens depuis des mois, ces élections représentaient l’espoir de sortir démocratiquement d’un conflit sanglant qui a tué plus de 4.000 personnes et poussé à l’exode plus de 800.000 réfugiés.

 

Pour ne plus subir la désinformation systématique des médias, pilotée par l’OTAN et les Américains, comme au temps du Kosovo, une équipe de Nations Presse Info a souhaité accompagner le député français au Parlement européen Jean-Luc Schaffhauser, Président de l’Académie européenne, qui, à titre privé et parmi une quarantaine d’observateurs libres de diverses nationalités, s’est rendu à Donetsk pour suivre et observer le déroulement de ces élections. Pour l’élu européen, « tout devait être tenté pour remettre les belligérants sur le chemin du dialogue et de la Paix », dans « cette guerre voulue par les États-Unis pour couper l’Europe de son allié naturel russe ».

 

Au Donbass, Nations Presse Info a rencontré une population, certes traumatisée par des mois de guerre, mais digne et déterminée. Les médias et observateurs indépendants présents sur place n’ont pu que reconnaître le bon déroulement de ces élections, malgré les difficultés d’un pays en guerre. La mobilisation massive et paisible des habitants de l’Est de l’Ukraine est un cinglant camouflet pour les autorités ukrainiennes qui menaçaient de passer à l’offensive le jour du scrutin. Pour beaucoup, ce vote du 2 novembre pourrait sceller l’acte fondateur d’une véritable renaissance pour le Donbass, enfin libre et maître de son destin.

 

La Rédaction de Nations-Presse Info, et ses envoyés spéciaux.

 

http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/donbass-annee-zero-elections-du-2-novembre-2014

 

 

12/11/2014

Tricheurs, profiteurs et voleurs...

Des capitalistes tricheurs, profiteurs et voleurs.

Pierre Vial

Une enquête, réalisée par un consortium de journalistes d’investigation appartenant à 40 grands media (dont Le Monde, The Guardian, Süddeutsche Zeitung, Asaho Shimbun, la télévision publique canadienne Canadian Broadcasting Corporation) révèle que des milliards d’euros de recettes fiscales  ont disparu grâce à un système d’évasion fiscale reposant sur des accords fiscaux secrets entre le Luxembourg et plus de 300 multinationales dont des géants comme Apple, Amazon, Verizon, AIG, Heinz, Pepsi, Ikea, la Deutsche Bank, Axa, le Crédit agricole, Fiat, etc… Ceci au détriment des Etats privés de ressources légitimes dont beaucoup auraient grand besoin par les temps qui courent et alors qu’une pression fiscale de plus en plus insupportable père sur les citoyens, décourageant bien souvent de petits et moyens entrepreneurs qui sont pourtant les meilleurs pourvoyeurs d’emplois.

Devant l’ampleur du scandale l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) s’est crue obligée d’intervenir auprès du Luxembourg. En vain. Celui-ci ne veut en rien renoncer à un système dont il tire profit tout autant que les tricheurs. Pierre Gramegna, le ministre des finances du Luxembourg, a eu le culot de déclarer, la main sur le cœur : « Nous devons concourir à la transparence ». Quant à Jean-Claude Juncker, le nouveau président de la Commission européenne (et ancien premier ministre du Luxembourg entre 1995 et 2013), il a déclaré qu’il « s’abstiendrait d’intervenir ». Ponce Pilate est toujours bien vivant…

Source / Terre & Peuple

Via Euro-Synergies 

Capitalisme, capitalistes, OCDE, Union Européenne, Luxembourg, voleurs, banksters

29/10/2014

Mini-retraite devant Lugansk

Ukraine/Novorossia : La mini-retraite devant Lugansk n’est pas de bon augure pour Kiev...

Un quatrième convoi humanitaire russe est en route pour le Donbass, 100 camions pour 1.000 tonnes de fret, alors que Kiev accroît la pression contre ses propres populations et prépare un assaut. Dans le Donbass, la défense continue de s’organiser : plusieurs convois motorisés et mécanisés des FAN ont été aperçus aujourd’hui entre Lugansk et Donetsk. Et le commandement militaire des FAN cherche à optimiser la logistique au sein des unités, notamment en matière de ravitaillement en nourriture. Loin du tumulte "démocratique" kievien, le Donbass s’apprête à se défendre âprement.

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Colonne de T-72BV des FAN aperçue près de Donetsk, sur la route en provenance de Lugansk.

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Retrait précipité au nord-ouest de Lugansk

L’importante reconnaissance offensive d’un groupe tactique ukrainien à l’ouest de Shchastye au-delà de la rivière, il y a quelques jours, a échoué. Le point de contrôle n°32 au sud-ouest de Smeloe sur la T1303 a dû être finalement abandonné, les troupes ukrainiennes prises au piège se sont repliées vers le point de contrôle n°31 près de Frunze, en abandonnant presque toutes leurs armes et leurs équipements. Ce n’étaient pas 50 mais environ 150 combattants que cette position contenait, des soldats des forces régulières ukrainiennes (paras du 80e régiment de Lviv) et des gardes nationaux du "bataillon" de Vinnitsa. Ce groupe de combat kievien présentait de très nombreux blessés. Pendant plusieurs semaines, ils ont manqué de munitions, de nourriture et d’eau. Beaucoup ont pris froid et nécessitent une aide médicale. Une situation qui a été confirmée en matinée par la télévision ukrainienne. Tout s’est décidé cette nuit, après qu’un véhicule blindé qui tentait de sortir de l’encerclement ait heurté une mine. Dans la soirée, il y avait déjà eu une autre tentative de sortie de ce chaudron : 6 BTR-4 et 1 BTR-80 (ou celui-là capturé selon les sources) avaient été détruits.

Désormais, avec ce retrait précipité, la zone de Smeloe est devenue une sorte de saillant à seulement quelques kilomètres à l’ouest de Shchastye.

(...)

La fraude massive électorale est "conforme aux normes démocratiques" (sic), a déclaré Kent Harstedt, le chef de la mission de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) concernant les législatives qui viennent de se dérouler en Ukraine. Voilà qui en dit long sur l’état d’esprit de cette organisation et qui ne nous étonne guère.

L’Union européenne, pour sa part, s’apprête à payer une partie des dettes abyssales de Kiev. Voilà où va nous mener le coup d’Etat du Maïdan de l’hiver dernier : payer toujours tant et plus pour une pays qui n’a plus aucune cohésion nationale, identitaire, territoriale, politique, sociale et économique. Autant dire que nous n’avons pas fini de raquer…

Jacques Frère, pour NationsPresse.info

Lire la suite/l’intégralité de l’article > http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/ukraine-donbass-la-mini-retraite-devant-lugansk-nest-pas-de-bon-augure-pour-kiev

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Poker menteurv/s échecs ...

L’ambassadeur français aux USA Gérard Aro, prenant la parole lors d’un déjeuner de presse organisé par Bloomberg à Washington DC, concernant les événements d’Ukraine a déclaré que le Président Poutine a imposé à l’Occident de jouer à une partie de poker. Selon le diplomate, l’Occident a perdu parce qu’il avait peur de tout miser (source). Encore un qui n’a rien compris : quand l’Occident joue au poker menteur, Poutine, lui, joue aux échecs. C’est là toute la différence.

Lire la suite/l’intégralité de l’article > http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/ukraine-donbass-lassaut-de-kiev-est-attendu-de-pied-ferme

http://www.nationspresse.info/

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25/10/2014

OUI, il faut sauver le président Bachar !

DAESH RÉVEILLE LE BLANC ?

Un article signé Pieter KERSTENSoriginellement paru sur SYNTHÈSE NATIONALE

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Dans la foulée du “Printemps arabe” et des « révolutions de jasmin » du Maghreb et d’Egypte, certains esprits se sont crus malins en désignant le président syrien Bachar el-Assad, comme un clone d’Hitler, comme le Satan des temps modernes ou le Mal absolu. « Un individu qui ne mérite pas de vivre » selon l’opinion de Laurent Fabius, et aux yeux de nombreux chefs d’Etat et de gouvernements européens « dont il faudrait se débarrasser par tous les moyens »… Ceci concernant un Chef d’Etat reconnu par l’ONU et reçu il y a quelques temps dans la plupart des capitales d’Europe.

Quel serait donc le crime commis par le président syrien pour déclencher une telle haine occidentale ? Posséder la troisième armée mondiale, à l’exemple de l’irakien Saddam Hussein ? Développer l’arme nucléaire pour équilibrer les forces dans la région, parce que les israéliens, eux, disposent depuis longtemps de missiles atomiques Jéricho ? Mettre au point des armes bactériologiques terrifiantes ?

Rien de tout cela ! Comme dans chaque état souverain, son dirigeant devait réprimer les émeutes, mater les affrontements interreligieux et les rebelles armés. Contre toute attente, une coalition se forme contre le pouvoir syrien et favorise le recrutement, l’entraînement, l’armement et le paiement de factions diverses soutenues par les rois du pétrole. Cette alliance hétéroclite regroupée au sein de l’ASL (dont les dirigeants se trouvent à Londres) bénéficie de la bienveillance de la Turquie, par où transitent les djihadistes, les armes, les munitions, les médicaments et toute la logistique. Tous les opposants à Bachar reçoivent ces aides, sans discernement.

Des milliers de « conseillers » militaires étrangers entraînent les volontaires en Turquie, en Jordanie, en Irak et sur le terrain opérationnel en Syrie. Face à cette coalition contre nature, le président syrien ne peut compter que sur le soutien de la Russie et de l’Iran (présent depuis fort longtemps dans le sud-est de l’Irak).

Malgré ces aides massives, complétées par des brigadistes recrutés en Europe, mais surtout de katibas arrivant d’Irak, de Lybie, d’Afghanistan, de Tunisie ou d’Egypte, le régime de Damas ne cède pas et bien au contraire reprend des positions stratégiques. Après des années de guerre, ces « gentils rebelles djihadistes » deviennent subitement infréquentables et se transforment en « horribles terroristes » ! Comprenne qui pourra… (à l’attention des plus crédules).

Dès la prise de Mossoul par les salafistes, qui à cette occasion ont mis la main sur les arsenaux de 4 divisions de la nouvelle armée irakienne (formée et équipée par les USA) et aussi sur un trésor de guerre de 425 millions de dollars en dépôt à la banque centrale de la ville, la communauté internationale opère un revirement de 180° et dénomme maintenant les djihadistes comme étant des « terroristes » rassemblés au sein de DAESH, car luttant pour la création d’un califat islamique, ce qu’aucun des politologues éclairés, ou prétendus « spécialistes », n’avait pu ou voulu imaginer.

Le sigle arabe de DAESH – « ad-dawia al islamiyya fi-l Iraq wa-s-sam » – remonte à sa création en 2006, quand Al-Quaïda en Irak forme avec 5 autres groupes djihadistes le Conseil consultatif des Moudjahidines en Irak. Ce Conseil proclame le 13 octobre 2006 l’Etat Islamique d’Irak (EII) puis l’Etat Islamique en Irak et au Levant (EIIL) le 9 avril 2013. Ce n’était donc pas un champignon vénéneux apparu après la pluie, et sa montée en puissance ne devait pas échapper aux experts dont s’entourent les chefs d’Etat en Orient, comme en Europe…

Il est surprenant de constater que c’est l’armée de Bachar el-Assad qui livre maintenant des armes aux kurdes assiégés à Kobané, alors que la Turquie assiste tranquillement à leur massacre. Mais le méli-mélo de situations conflictuelles orientales n’est pas nouveau.

A vrai dire, et selon l’analyse historique, les sources de cette guerre de religion remontent au cours des siècles et concernent la haine entre les chiites et les sunnites, toutes obédiences confondues et clans mélangés. Par ailleurs les accords pétroliers signés entre les américains et la famille des Séoud en 1945, ne sont pas étrangers non plus aux machinations et aux guerres du Proche et Moyen-Orient ces 70 dernières années.

En outre, il faut aussi noter que toute tentative de regroupement ou de création de républiques nationalistes arabes, qui aurait pu s’inspirer de la doctrine et de l’idéologie de Michel Aflak, le baasisme, a été sabotée par les USA et la CIA, à commencer par la destitution en 1953 de Mohammad Hedayat Mossadegh, fondateur du Front National iranien, et premier ministre depuis 1951.

L’Oncle Sam ne cesse les ingérences belliqueuses au nom du Nouvel Ordre Mondial ou de « l’american way of life », de Corée en Afghanistan, du Viet-Nam au Nicaragua, en passant par l’Irak et la Lybie. Aujourd’hui en Ukraine et en Syrie. Il impose son Dieu vert – le dollar – et ses missiles, si nécessaire.

Souvenons-nous également que pour contrer les avances soviétiques en Asie centrale lors de l’invasion en Afghanistan à la Noël 1979, les américains recrutent Ben Laden et ses islamistes, au nom du Djihad. Cela aboutit vers Al-Quaïda et sa suite sanglante. Le calife autoproclamé a lui aussi reçu l’absolution et les aides des USA, avant que la créature n’échappe à ses géniteurs.

Il est grand temps de stopper les élucubrations des gnomes de Wall Street, la nuisance du conglomérat militaro-industriel yankee et les dérives politiques des affidés américano-sionistes.

OUI, il faut sauver le président Bachar !

Pieter KERSTENS (écrit à Beyrouth le 15 octobre 2014).

> http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2014/10/23/daesh-reveille-le-blanc.html

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Ukraine / Novorossia : fin officielle de la trêve

Fin officielle de la trêve

 

La situation militaire s’est quelque peu calmée depuis le début de la semaine. Kiev semble surtout avoir cherché à tester le dispositif défensif et les capacités de réactions des forces républicaines du Donbass. Mais la menace de première importance sur Donetsk est maintenue. Une alerte en ce sens avait été donnée par le colonel Strelkov, de Russie, elle est renforcée par une source humaine à l’intérieur du ministère de la Défense de Kiev (semble-t-il) qui confirme que le régime entend bien prendre la capitale du Donbass d’ici le début de l’hiver et forcer, de fait, Moscou à intervenir. Les autorités de la République populaire de Donetsk ont annoncé, en même temps, qu’elles ne respectaient plus le cessez-le-feu, violé constamment, et qu’elles s’apprêtaient à contre-attaquer.

 

 

Dans la première partie de la vidéo, il s’agit d’une présentation des opérations en cours : vous pouvez observer attentivement la carte qui montre les lignes de ravitaillement des forces de Kiev et les efforts tactiques des groupes de combat ukrainiens en ce moment. La seconde partie montre des images de divers groupes de combats, dont ceux de la brigade de « Motorolla » sur l’aéroport de Donetsk.

 

Ci-dessous : le début de la vidéo, sous-titré en anglais par Kazzura...

 

 

 https://www.youtube.com/channel/UCG2L5r9T5iYCH0Mmgq85jNQ

 

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Lyachko mène campagne, Lyachko règle ses comptes : avec Igor Mosiychuk, l’imposant ex-n°2 des Patriotes ukrainiens tombé en disgrâce pour avoir stigmatisé les oligarques en juin dernier, le chef de file du parti radical accuse Ihor Kolomoisky, le fourier des paramilitaires néonazis, Arsen Avakov, le ministre de tutelle des escadrons de la mort, et Semen Semenchenko, le commandant du « bataillon Donbass », d’être responsables de la perte de milliers de soldats dans le chaudron d’Ilovaisk en août dernier. Il a étalé ces graves accusations sur sa page Facebook, « sur la base de témoignages oculaires, de captures d’écran, de rapports de renseignement. » Ces deux-là feraient bien de se méfier : c’est comme ça que Sasha le blanc, cadre de l’UNA-UNSO et n°2 de Praviy Sektor, a terminé les pieds devant.

 

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Voici un crime qui n’a jamais existé, selon l’ONG mondialiste Amnesty International : l’assassinat de prisonniers par un escadron de la mort des forces de Kiev. Cette vidéo a été trouvée dans la carte mémoire de la caméra GoPro installée dans un véhicule appartenant à des paramilitaires du « bataillon Donbass » de Semen Semenchenko et a été récemment capturée par les forces républicaines.

 

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La Pologne vient de refuser de livrer du charbon à l’Ukraine. Varsovie qui est clairement dans le camp atlantiste le plus russophobe sait que Kiev ne paiera jamais. Le gaz commence à manquer dans les villes ukrainiennes, alors que le gel arrive aujourd’hui à Kiev. Les caisses sont vides, la contestation gagne la rue, les paramilitaires (du moins les plus politisés) sont à deux doigts de se révolter contre le gouvernement et la présidence, les oligarques sentent la menace monter et le vent tourner. Sur le front, chacun sait que les troupes de la junte ne sont pas équipées pour passer l’hiver et le ravitaillement dans certains endroits commence à se faire rare. Kiev a donc besoin d’une intervention russe en Ukraine, ce qui lui permettrait de justifier ses échecs cuisants à tous les niveaux et son incompétence crasse pour relever le pays, et de passer pour un régime martyrisé par les méchants russes. Et ce qui lui permettrait de faire appel à l’OTAN pour une intervention militaire.

 

Jacques Frère

 

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Donetsk se prépare aux combats de rues

 

Importants mouvements de blindés lourds aujourd’hui dans l’agglomération de Donetsk : les forces républicaines se préparent à combattre dans la grande ville du Donbass, quartier par quartier, rue par rue. L’alerte comme quoi Kiev aurait l’intention de donner l’assaut juste après les législatives de dimanche est prise très au sérieux. Sur la ligne de front, et notamment au nord, à l’ouest et au sud de Donetsk, la tension reste vive. Sur le secteur nord allant de Gorlivka à Debaltseve, les forces républicaines accentuent la pression sur celles de Kiev. Et au nord-ouest de Lugansk, les DRG, les cosaques et le bataillon « Saint-Georges » continuent leur harcèlement des forces ukrainiennes avec succès.

 

098c6e1774e1fe28eedf2b4c679f2604.jpg Un poste de commandement et de logistique ukrainien dans Debaltseve cet après-midi,

après que l’artillerie républicaine ait fait son œuvre…

 

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L’utilisation de sous-munitions contre des zones résidentielles à l’est de l’Ukraine, si elle est confirmée, pourrait être considérée comme un crime de guerre, a déclaré le secrétaire général adjoint des Nations Unies aux droits de l’Homme, le Croate Ivan Simonovic, lors d’une réunion du Conseil de sécurité. Il a appelé à « une enquête rapide et approfondie », ce que les alliés américains, français et britanniques du régime de Kiev s’empresseront de dénoncer, voire d’empêcher. Le même diplomate international avait précédemment fait part de la découverte d’un nouveau charnier dans les environs de Donetsk. Là encore, il y a peu de chances que la moindre enquête aboutisse…

 

Au nord-ouest de Lugansk, le mini saillant est devenu un mini chaudron. Vers 14h00, heure locale, une colonne de 22 véhicules, principalement des blindés, a été prise sous le feu sur la T1303 lors d’une embuscade républicaine : il y aurait quelque 200 pertes du côté ukrainien. Cette colonne tentait d’approcher le point de contrôle n°32 au sud-ouest immédiat de Smile qui est encerclé à la fois par des cosaques et une unité du bataillon « Saint-Georges ».

Dans le milieu de l’après-midi, les DRG opérant au-delà de la Siverskiy Donets ont pris pour cible plusieurs postes de contrôle à Geivka, un village à 5 km l’ouest de Shchastya.

 

Renforcements et frappes sur Debaltseve

 

La tension ne faiblit pas sur l’énorme saillant de Debalseve où les duels d’artillerie se succèdent de même que les opérations d’infiltration des DRG républicains dans le dispositif adverse. Sur la ville même de Debatlseve, les retranchements et les systèmes défensifs terrestres ont été renforcés ces 72 dernières heures. Kiev craint que les efforts des FAN parviennent finalement à transformer le saillant en chaudron en le coupant de ses arrières par la prise de cette agglomération. On note aussi différents niveaux de retranchements en profondeur destinés à gêner l’action des DGR républicains : Kiev tient à ce que ce saillant soit imprenable.

Depuis 7h00, heure locale, des affrontements ont lieu sur le secteur ouest du saillant, dans la localité de Vuhlehirsk (Uglegorsk).

Cette journée a été marquée, dans ce secteur, par plusieurs reconnaissances offensives et tirs d’artillerie des forces de Nouvelle Russie. Un poste de commandement, dans Debaltseve même, a été touché, de même qu’une compagnie de ravitaillement. Les photos ci-dessous ont été prises par des militaires ukrainiens en fin d’après-midi.

 

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Parmi les carcasses de véhicules encore fumantes, on distingue un BRDM-2,

quelques GAZ-66, un engin polyvalent du génie, des KrAz…

 

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Des témoins ont rapporté que le 23 octobre, dans l’après-midi, dans Slaviansk en direction de Donetsk une colonne de plus de 30 ZSU-23/4 « Shilka », tout un bataillon de défense antiaérienne mécanisée, a été aperçu. Cela confirme ce que nous savons déjà : Kiev projette bien une offensive à grande échelle et craint une réaction de Moscou, ce bataillon de défense sol-air à basse altitude est destiné à protéger les positions ukrainiennes de toute attaque aérienne russe.

 

(…)

 

Après les Russes, les Polonais…

 

Après avoir éradiqué les Russes par une politique de nettoyage ethnique dont une déjantée comme Iryna Farion doit avoir le secret, les néo-banderistes entendent s’en prendre aux Polonais. Le journaliste polonais Andrzej Stankiewicz, dans Rzeczpospolita, a expliqué dernièrement que les services spéciaux polonais s’intéressaient à l’activité des « nationalistes ukrainiens » (sic) qui se développait ces derniers temps dans la partie sud-est de la Pologne. Selon les informations de Rzeczpospolita, « il s’agit de partisans des partis nationalistes Svoboda et Secteur droit qui viennent de plus en plus en Pologne. Ils se réfèrent à l’idéologie de l’Armée insurrectionnelle ukrainienne qui, en Pologne, est considérée comme criminelle, en raison des massacres de Polonais en Volhynie (près de 100.000 morts, ndlr) dans les années 1943-1944. »

Les activistes de Svoboda et Praviy Sektor s’intéresseraient tout particulièrement aux Basses-Carpates et à la région de Lublin. Au cours de réunions publiques, restreintes mais néanmoins inquiétantes pour la sécurité polonaise, ces activistes proposaient de rattacher à l’Ukraine plusieurs comtés frontaliers polonais, même si ce genre de revendication territoriale est pour le moment passé sous silence par Svoboda, dont la direction et le noyau militant sont composés pour l’essentiel de… Polonais russifiés.

Reste à savoir ce qu’il adviendrait des populations polonaises de ces territoires annexés : la politique de Stepan Bandera contre les populations de Volhynie peut nous apporter une réponse. En 2008, Vladimir Poutine avait proposé aux autorités polonaises d’étudier la possibilité de rattacher la Galicie ukrainienne à la Pologne. Varsovie n’a pas donné suite, sans doute par crainte d’avoir à gérer ce genre de fous dangereux.

 

Jacques Frère

 

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NationsPresse.info

21/10/2014

Réinfo, le journal hebdomadaire du Parti de la France...