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24/10/2013

Julie Fowlis - Oganaich Uir A Rinn M'fhagail

16/04/2013

Flower of Scotland / Flouer o Scotland / Flùr na h-Alba

O Flouer o Scotland,
When will we see
Yer like again,
That focht an dee'd for
Yere wee bit Hill an Glen,
An stuid agin him,
Prood Edward's Airmy,
An senet him hamewart,
Tae think again.

The Hills are bare nou,
An Autumn leafs
Lig thick an still,
O'er laund that 's lost nou,
That yon sae liefly huild,
That stuid agin him,
Prood Edward's Airmy,
An sent him hamewart,
Tae think again.

Thae days are gone nou,
An in the past
Thay maun remain,
But we can still rise nou,
An be the nation again,
That stuid agin him,
Prood Edward's Airmy,
An sent him hamewart,
Tae think again.

O Flouer o Scotland,
Whan will we see
Yer like again,
That focht an dee'd for,
Yer wee bit Hill an Glen,
An stuid agin him,
Prood Edward's Airmy,
An sent him hamewart,
Tae think again.

06/11/2012

Bothan àirigh am bràigh raithneach

 

Julie Fowlis & Bruce Molsky

« Bothan àirigh am bràigh raithneach »

Scottish/Gaelic Folk Song

23/10/2012

23 octobre 1295 / Auld Alliance


 

>>> http://fr.wikipedia.org/wiki/Auld_Alliance

>>> http://www.auldalliance.org/

10/10/2012

Scottish... beauties

 

Et dire qu’il y a des c… qui préfèrent partir en vacances à New-York, Rio ou Marrakech !?!???

25/07/2012

Fear a' Bhàta

Comme vous avez été nombreux à nous envoyer des messages pour nous remercier de vous avoir fait découvrir Capercaillie, mais également et surtout, cette magnifique chanson qu’est « Fear a' Bhàta », nous tenions – à notre tour – à vous remercier… en vous proposant notre petite sélection des meilleures ( ou des plus « originales » ) versions de ce si beau chant.

 

Et donc, pour le plaisir : …   

 

Fear a' Bhàta {The Boatman} at Dougie MacLean's House

 

 

Fear a' Bhàta : Corrie Folk Trio and Paddy Bell

 

 

Fear a' Bhàta : Silly Wizard 

 

 

Fear a' Bhàta : Niamh Parsons

 

 

Fear a' Bhàta from Alison Helzer's solo CD : Carolan's Welcome

 

 

Fear a' Bhàta : Sandy Denny

 

 

Fear a' Bhàta : Talitha Mackenzie - (A Celtic Tapestry Vol. 2)

( Osez me dire qu’elle ne vous colle pas des frissons… celle-ci !?! )

 

 

Et bien sûr, la meilleure :

Fear a' Bhàta : Capercaillie

 

 

Gaelic verses

 

Séist/refrain ( après chaque couplet ) :

    Fhir a' bhàta, na hóro eile

    Fhir a' bhàta, na hóro eile

    Fhir a' bhàta, na hóro eile

    Mo shoraidh slàn leat 's gach àit' an déid thu

 

'S tric mi sealltainn on chnoc as àirde

Dh'fheuch am faic mi fear a' bhàta

An dig thu 'n-diugh na 'n dig thu màireach

'S mar dig thu idir gur truagh a tha mi

 

Tha mo chridhe-sa briste brùite

'S tric na deòir a ruith o m' shùilean

An dig thu nochd na 'm bi mo dhùil riut

Na 'n dùin mi 'n doras le osna thùrsaich?

 

'S tric mi faighneachd de luchd nam bhàta

Am fac' iad thu na 'm bheil thu sàbhailt

Ach 's ann a tha gach aon dhiubh 'g ràitinn

Gur gòrach mise ma thug mi gràdh dhut

 

Gheall mo leannan dhomh gùn dhen t-sìoda

Gheall e siud agus breacan rìomhach

Fàinn' òir anns am faicinn ìomhaigh

Ach 's eagal leam gun dèan e dìochuimhn'

 

Ged a thuirt iad gun robh thu aotrom

Cha do lughdaich siud mo ghaol ort

Bidh tu m' aisling anns an oidhche

Is anns a' mhadainn bidh mi 'gad fhaighneachd

 

Thug mi gaol dhut 's chan fhaod mi àicheadh

Cha ghaol bliadhna 's cha ghaol ràithe

Ach gaol a thòisich nuair bha mi 'm phàiste

'S nach searg a chaoidh gus an claoidh am bàs mi

 

Tha mo chàirdean gu tric ag innseadh

Gum feum mi d' aogas a leig' air dìochuimhn'

Ach tha 'n comhairle dhomh cho dìomhain

'S bi tilleadh mara 's i toirt lìonaidh

 

Bidh mi tuille tùrsach deurach

Mar eala bhàn 's i an dèidh a reubadh

Guileag bàis aic' air lochan feurach

Is càch gu lèir an dèidh a trèigeadh

 

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English translation

 

Chorus (after each verse):

    Oh my boatman, na hóro eile

    Oh my boatman, na hóro eile

    Oh my boatman, na hóro eile

    My farwell to you wherever you go

 

I often look from the highest hill

that I might see, oh boatman

Will you come tonight, or will you come tomorrow

Oh sorry will I be if you do not come at all

 

My heart is broken, bruised

Often tears are running down from my eyes

Will you come tonight, or will I wait up for you

Or close the door with a sad sigh?

 

I often ask of the boatmen

If they have seen you, if you are safe

But they all tell me

That I was foolish if I gave you love.

 

My darling promised me a gown of silk

That and a fine plait

A golden ring in which I'd see a likeness

But I fear that he shall forget.

 

Although they said you were flighty

That did not lessen my love for you

You are in my dreams at night

And in the morning I ask for you.

 

I gave you love and cannot deny

It's not love that lasts a year or a season

But a love that began when I was a child

And that will not wither until death do take me.

 

My friends say often

That I must forget your image

But their counsel is as unfathomable to me

As is the returning tide.

 

I am all too sad and tearful

Like a white swan that has been torn

Sounding her death-call on a small grassy loch

Having been forsaken by all.

17/07/2012

Scottish Frankenstein(s)…

Le mystère des momies de Cladh Hallan ne cesse de se densifier au fur et à mesure que les chercheurs tentent de le résoudre. Cladh Hallan est un site de l'âge du Bronze de South Uist, une des îles de l'archipel des Hébrides extérieures, au nord-ouest de l'Ecosse. Des fouilles y ont été entreprises entre 1995 et 2002. Une série de trois constructions rondes datant du XIe siècle avant notre ère y a déjà été dégagée quand, en 2001, les archéologues décident d'explorer ce qui se trouve en-dessous. Le projet tourne au macabre car ces trois "rotondes", comme les nomment les chercheurs, s'avèrent avoir été bâties sur des restes animaux et humains. On retrouve en particulier les squelettes d'un homme, d'une femme, d'une adolescente et celui d'un enfant de trois ans. Les deux premiers attirent l'attention car ils ont manifestement fait l'objet d'un traitement spécial. Une série d'analyses effectuées sur les os montrent que les corps ne sont pas passés par une phase de décomposition mais qu'ils ont été momifiés, très probablement en étant plongés dans une tourbière.

 

A la différence de ce qui se pratiquera fréquemment par la suite, à l'âge du Fer dans le nord de l'Europe, où des centaines de personnes, souvent exécutées, trouveront leur dernière demeure dans des marais tourbeux et n'en sortiront pas, il ne s'est agi ici que d'un traitement... provisoire. C'est un peu comme si on avait voulu "embaumer" ces morts de manière naturelle. En effet, les conditions physico-chimiques de la tourbière (milieu froid, acide, sans oxygène) permettent de conserver les tissus mous : la peau est comme tannée et les organes internes sont bien préservés. En revanche, les os sont soumis à plus rude épreuve car la tourbe acide les ronge. Les analyses des squelettes de Cladh Hallan ont montré que les corps ne sont restés engloutis que quelques mois, les os n'étant que superficiellement attaqués. Les momies ont ensuite été retirées de la tourbière, mises à sécher et gardées à l'air libre (comme reliques ?), pendant une très longue période qui s'est peut-être comptée en siècles. Il est ainsi très probable qu'au moment où elles ont finalement été inhumées, un certain nombre de tissus (tendons, peau) y étaient encore attachés.

 

Ce traitement était en lui-même déjà assez spécial pour que l'on s'intéresse à ces restes humains. Mais cela n'était finalement pas grand chose à côté de ce qu'ont découvert les archéologues : les deux corps d'adultes sont des composites de plusieurs cadavres ! D'où le surnom de "momies-Frankenstein" dont les squelettes de Cladh Hallan ont été affublés. On se souvient en effet que dans le roman de Mary Shelley, même si le chercheur Victor Frankenstein reste vague sur la manière dont il a fabriqué sa créature, on devine bien comment il a rassemblé le "matériel" nécessaire : "Je réunissais les os dans les charniers, confesse-t-il, et mes doigts immondes violaient les extraordinaires secrets du corps humains. () La salle de dissection et l'abattoir me fournissaient la plupart de mes matériaux". Les films tirés du livre insisteront d'ailleurs sur le côté fait de bric et de broc du monstre de Frankenstein.

 

A Cladh Hallan, c'est d'abord le squelette d'homme qui a intrigué les chercheurs. De toute évidence, la mandibule (cet os en forme de fer à cheval qui constitue la mâchoire inférieure) ne collait pas avec le reste du crâne. De plus, des analyses isotopiques ont montré que la part d'azote 15 contenue dans le tibia était différente de celle contenue dans les os du crâne ainsi que dans la mandibule. Au minimum, trois corps avaient donc servi à "confectionner" cette momie. La question s'est donc rapidement posée pour savoir s'il en allait de même pour le squelette momifié de femme. Les archéologues avaient quelques soupçons : le bassin était sans conteste celui d'une femme adulte mais le crâne était pourvu de certaines caractéristiques ostéologiques masculines. Les analyses isotopiques n'ayant rien donné de significatif, il a donc été décidé d'explorer la voie de l'ADN qui pouvait être encore contenu dans les restes et c'est le résultat de cette étude qui vient d'être publié dans le numéro daté d'août du Journal of Archaeological Science.

 

Quand on parle d'ADN ancien, c'est bien plus souvent à l'ADN contenu dans les mitochondries qu'à celui du noyau que l'on fait référence parce qu'il en existe beaucoup plus de copies par cellule : on a donc nettement plus de chances d'en retrouver intact sur un spécimen vieux de plusieurs millénaires. Après avoir pris d'infinies précautions car le risque de contamination est très important dans ce genre d'analyses, les chercheurs britanniques sont parvenus à isoler de l'ADN mitochondrial dans plusieurs parties du squelette. Et ils se sont aperçus que, là aussi, trois individus différents (au moins) avaient contribué à la fabrication de la momie puisque les ADN mitochondriaux isolés dans la mandibule, un fémur et un humérus étaient différents. Par ailleurs, les analyses au carbone 14 ont montré que les deux momies avaient probablement été réalisées à des époques différentes, celle de l'homme étant comprise dans une fourchette allant de 1440 à 1260 av. J.-C. tandis que celle de la femme est un peu plus récente (1300-1130 av. J.-C.).

 

Reste évidemment à comprendre pourquoi les habitants de Cladh Hallan, à l'âge du Bronze, ont réalisé ces momies-Frankenstein. Une hypothèse très pragmatique, avancée quand le caractère composite du premier squelette avait été avéré, disait qu'il s'agissait simplement de rafistolage, histoire de compléter une momie ayant perdu des morceaux. Mais, pour les chercheurs, il semble désormais un peu improbable d'avoir égaré deux têtes... Dans la conclusion de leur récente étude, les archéologues se demandent donc si ce "remarquable bricolage ostéologique" n'était pas intentionnel et réalisé dans le but d'amalgamer différentes lignées de la tribu en un seul corps. Comme si tous les personnages importants du village se résumaient en un seul homme et une seule femme.

 

( Pierre Barthélémy ) 

 

http://passeurdesciences.blog.lemonde.fr/2012/07/16/de-bien-curieuses-momies-frankenstein-en-ecosse/ 

 

Momie-Frankenstein.jpg

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