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06/08/2014

Le gaz de schiste de Slaviansk et Kramatorsk...

Les USA veulent-ils mettre la main

sur le gaz de schiste à Slaviansk et Kramatorsk ?

  

Par La Voix de la Russie | La presse ukrainienne et les experts basés à Kiev accusent Moscou de soutenir des soi-disant séparatistes au Sud-est du pays, en motivant ce soutien par la présence des réserves de gaz de schiste que la Russie aurait l’intention de « mettre en valeur ». En même temps, la société Burisma Holdings, dont le fils du vice-président américain Joe Biden ainsi que plusieurs autres citoyens américains sont entrés au Conseil d’administration, a reçu l’autorisation de développer les gisements, qui se trouvent dans les environs de Slaviansk et Kramatorsk.

 

La propagande américaine et les personnalités politiques ukrainiennes mises sous sa tutelle ont opté pour une tactique bonne, mais plutôt banale, argumentant que l’attaque constitue la meilleure défense. Moscou apparaît ainsi non seulement comme un agresseur aux manières impériales, mais aussi comme un agresseur âpre au gain. Selon les Américains, pour Moscou, il ne s’agit pas d’un pays, mais d’un territoire duquel peuvent être extraites des matières premières. Dans les meilleures traditions de l’époque soviétique, les tabloïds de Kiev réalisent la commande américaine en publiant sur leurs pages des récits de l’intervention directe russe dans les affaires d'un pays indépendant. Et cette intervention n’a même pas pour but de sauver les habitants russophones, mais d’avoir uniquement le contrôle des réserves naturelles. Ce qui est d’autant plus curieux, c’est que les experts les plus radicaux ont pris la liberté de dire que le gaz de schiste en Ukraine va changer la carte énergétique du monde entier et permettra non seulement à ce pays, mais aussi à toute l'Europe, de réduire la dépendance des livraisons du gaz naturel venant de Russie. Les experts pro-américains ont tendance à oublier que la Russie possède d’énormes réserves d’hydrocarbures bon marché rien qu’en Sibérie et en Extrême-Orient. Quel pourrait-être son intérêt dans ce projet illusoire d’extraction de gaz de schiste ? Toutefois, si l’on prend en compte le projet de Washington visant à forcer le Vieux Monde à renoncer au partenariat énergétique avec la Russie, toutes les choses se mettent à leur place. C’est une équation avec que des connues, et tous les arguments sont bons pour y parvenir.

 

La proposition des Américains d’inonder l’Europe avec leurs ressources gazières s’est avérée encore plus illusoire et a lamentablement échoué. Ayant réfléchi rationnellement, les Européens n’y ont tout simplement pas cru. Maintenant, un nouveau projet dont le nom de code est « La grande révolution de schiste » a lieu en Ukraine. Selon certaines informations, les régions de Slaviansk et de Kramatorsk seraient vraiment riches en gaz de schiste, et c’est dans ces régions que se produisent les combats les plus violents dans le cadre de l’opération punitive des forces ukrainiennes. Est-ce une coïncidence ? Peu probable. N’est-ce pas pour cette raison que le conseil de direction de Burisma est composé presque uniquement de citoyens américains ? Ils envisagent sérieusement de mettre la main sur ces réserves d’hydrocarbures, et n’est-ce pas la raison pour laquelle ils blâment Moscou ?

 

Le président du conseil d'administration de cette société est l'Américain Alan Apter, et un autre membre de l'équipe de direction est un ami de la famille du secrétaire d'Etat américain John Kerry, Devon Archer. Biden Junior s’est donc retrouvé en bonne compagnie avec ses concitoyens et des partisans qui partagent ses idées. Il faut rappeler que sous le couvert de la lutte pour la sainteté de la démocratie, les Américains faisaient de bonnes affaires après les interventions militaires en ex-Yougoslavie et en Irak.

 

L’Ukraine n’a pas eu besoin d’une telle intervention, car Kiev réalise tous les ordres des Américains à la lettre. Les discours sur l’agression russe vont coïncider avec des nominations dans d’autres sociétés énergétiques ukrainiennes. L’appareil administratif de Washington est très important... et chacun de ses membres a de la famille.

N.

 

Source : http://french.ruvr.ru/2014_05_20/L-operation-a-Slaviansk-...

 

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Nous sommes le Donbass

Nous somme le Donbass

 

Un article originellement paru sur : http://democratie-directe.blogspot.fr/

Le 01er août 2014.

(N. de Kurgan pour F.E : ... pour une approche très "républicaine" de la crise ukrainienne qui, au final, croise et rejoint néanmoins la nôtre sur de très nombreux points !)

 

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En cette heure sombre de l'Histoire, alors que l'impérialisme avance ses forces, tous les territoires semblent occupés et mis sous coupe réglée par les agents de l'Atlantisme.

Tous ? Non ! Quelques peuples résistent encore et toujours à l'envahisseur.

Les sénateurs de Washington DC accompagnés des chacals de la CIA et autres commanditaires de multinationales ont fort à faire aujourd'hui avec la résistance slave dans le Donbass. En organisant un coup d’État néo-fasciste à Kiev (N. de K : désolé, mais ce coup d'état n'a rien de "néo-fasciste", même si des mouvements nationalistes ou "fascistes" manipulés y ont - malheureusement - pris part ! Le gouvernement de Kiev n'est pas un gouvernement fasciste, mais un gouvernement d'oligarques ultra-libéraux à la botte de l'U.E, des USA et des banksters qui gouvernent ces 2 "entités" !), ils ont provoqué un soulèvement populaire armé dans l'Est du pays. Mais contrairement à leurs habitudes subversives, il ne s'agit plus de prendre pour cible un pays isolé, ou désinformé par une patiente propagande sur les bienfaits hypothétiques du "monde libre". L'audace ici ne connaît plus de limites ; il s'agit de déstabiliser dans la cour d'une super-puissance - la Russie - ; il s'agit de substituer subitement aux valeurs de fraternité et de solidarité du monde slave, une culture anglo-saxonne basée sur la haine du faible et le pillage des ressources communes. Erreur fatale.

Cette témérité n'a pas seulement scandalisé le peuple ukrainien sur lequel s'acharne désormais une féroce répression policière et militaire, réveillé l'ours russe qu'il s'agirait d'urgence de garrotter par un nœud de sanctions diplomatiques et commerciales, elle provoque aussi partout l'indignation ! Il est indigne pour une puissance qui se prétendait - avec quelque insolence - "gendarme du Monde" de fouler tant de principes fondamentaux et de valeurs humanistes qui ont fait sa force et établit un consensus provisoire.

Principes fondamentaux du consensus international.

Parmi ces principes inscrits soit dans la déclaration d'indépendance des États-Unis d'Amérique, dans la charte des Nations-Unies, ou dans le précieux Accord d'Helsinki sur la paix et la coopération en Europe nous soulignons :

   - La résistance à l'oppression ;

   - Le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes ;

   - La coopération loyale et l'amitié entre les peuples ;

   - Le non-usage de la menace ou de la force ;

   - La punition des crimes de guerre et des crimes contre l'Humanité.

Le principe de résistance à l'oppression est connu depuis l'Antiquité. Platon et Aristote y font référence dans leurs ouvrages. Les révolutionnaires américains et français l'ont inscrit dans leurs textes fondateurs. Lorsqu'un gouvernement légitime est renversé, qu'il y a abus de souveraineté, le pacte social est rompu. Le peuple n'est plus tenu d'obéir mais de résister à l'usurpation et à la tyrannie. Le peuple du Donbass est légitimé ici dans sa volonté de désobéissance civile et de former de nouvelles institutions préservant ses droits et intérêts. Il ne s'agit pas là de rébellion ni de terrorisme comme le prétendent les autorités de Kiev. Si elles tiennent à retrouver une quelconque autorité sur ces territoires, elle ne peut le faire que par la négociation et l'accord des populations concernées. En outre celles-ci sont autorisées à requérir aide et assistance de la Russie comme les colonies américaines l'ont fait avec la France. De même et dès lors la Russie est pleinement autorisée à répondre à cette requête et intervenir dans ce litige sans encourir aucune menace ni sanction légitime de la communauté internationale ni de l'O.N.U.

Le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes "ou droit à l’autodétermination, est le principe issu du droit international selon lequel chaque peuple dispose d'un choix libre et souverain de déterminer la forme de son régime politique, indépendamment de toute influence étrangère." Ce principe est introduit dans le droit international par les signataires de la Charte des Nations-Unies en 1945. Ce droit s'oppose à l'idée contraire "d'une « mission sacrée de colonisation »" qui a fait l'incohérence logique et l'échec pratique de la "Société des Nations". Il s'applique autant à l'Ukraine en général par le refus d'une mise sous tutelle par l'Union européenne, qu'aux Républiques du Donbass qui disposent dès leur proclamation d'un droit légitime à l'auto-détermination. Or, il s'agit d'un principe fondateur de la liberté politique que l'on ne trouve nulle part ni dans les traités européens, ni dans les déclarations diplomatiques, ni dans les pratiques de ces institutions. Ces manquements graves contreviennent aux principes du droit international, à l'esprit et la lettre de la charte de 1945. Ils sont lourds de différents portant atteinte à la paix et la coexistence pacifiques des peuples. En Ukraine le mépris de ce principe est une cause de guerre.

La déformation ou le mépris du droit international par l'Union européenne et les États-Unis prend des formes diverses. Helsinki par exemple insiste sur le principe d'égalité souveraine des nations comme condition préalable permettant coopération loyale et l'amitié entre les peuples. Or ni ce moyen, ni ces buts ne sont à l'ordre du jour de ces puissances. Au contraire leur prose et leurs actes sont offensants et inquiétants. Aujourd'hui 31 juillet 2014 à l'encontre de la Russie, considérée comme "puissance moyenne" - par on ne sait qui -, des sanctions financières et économiques sont mises en œuvre par l'Union européenne : c'est à dire "personne" puisque rappelons-le cette organisation n'a aucune existence juridique au regard du droit international. Et pour cause ! Il s'agit d'une fiction juridique agitée comme un épouvantail par les États-Unis. Cette marionnette est bien utile pour ceux qui la manipule puisque aucune responsabilité, ni aucun droit de recours n'est possible devant le Conseil de Sécurité contre une entité sans existence légale. Ce qui est nouveau c'est que les sanctions étaient réservées jusque-là aux décisions du Conseil de sécurité seul habilité à prendre de telles mesures.

On objectera que des sanctions auraient été impossibles à prendre dans la mesure ou la Russie membre permanent du Conseil s'y fut opposée. Argument spécieux puisqu'il aurait fallu d'abord motiver la décision en droit, mais sur quelle base ? Sur la base du soutien de la Fédération de Russie au Donbass exercé conformément au droit des peuples à disposer d'eux-mêmes ? Sur la base de l'ingérence dans les affaires intérieures de l'Ukraine alors qu'il est manifeste que cette ingérence a d'abord été celle des U.S.A. et des pays de U.E dans la déstabilisation du gouvernement de Kiev lors des événements survenus pendant les Jeux Olympiques d'Hiver de Sotchi ? On voit bien que toute l'affaire est bancale et ne repose que sur du vent. Tout comme le recours à la force armée, les sanctions contre un État ou ses intérêts relèvent du Conseil de sécurité selon le Chapitre VII de la Charte relatif à "l’action en cas de menace contre la paix, de rupture de la paix et d’acte d’agression". L’application de ces mesures coercitives n'ont d'intérêt qu'en vue de contribuer au maintien de la paix et de la sécurité internationales. Hors de ce cadre strict on voit que ces dispositions ne peuvent avoir qu'un effet pervers, provocateur et contraire.

D'autant plus que sur le terrain la situation s'aggrave chaque jour d'avantage. La prétention de Kiev - qui ne dispose plus de gouvernement depuis quelques jours - de mener une simple opération de police "antiterroriste" ne trompe pas. Les moyens déployés sont ceux de l'armée, on mobilise des dizaine de milliers de jeunes gens et l'usage intensif de missiles non guidés contre des concentrations urbaines est avérée. Dans cette guerre totale qui ne veut pas dire son nom, ce bombardements massifs des villes, cette destruction de l’infrastructure économique, ces déplacements massifs de civils avec arrestation et l'exécution arbitraire de citoyens ou étrangers offre largement motif à une décision de l'O.N.U. pour faire cesser le feu et les hostilités, d'ouvrir une enquête sur les crimes contre l'humanité. Qui donc s'y oppose ? Si ce n'est la Russie qui manifeste depuis le début sa volonté d'un règlement pacifique du différent ?

Les ennemis du Donbass sont aussi les ennemis de la France.

Nous mettons ici en évidence que les fins et les moyens usés pour réduire la résistance du Donbass ont déjà été utilisé contre le peuple français. Ne nous trompons pas. L’agression du Donbass c'est aussi l’agression de la nation française. La France s'est signalée depuis longtemps dans un rôle naturel d'arbitrage des litiges en Europe. Il s'agit d'un héritage de Louis IX dont les avis et la justice selon le droit & équité étaient recherchés pour rétablir la concorde et la paix.

Frappée par l'impérialisme germanique de nombreuses fois, elle su y résister de toutes ses forces, par l'assistance de ses alliés et de la Providence s'est toujours rétablie telle qu'au premier jour. Dans toutes les conférences la voix de la France fut respectée. Elle imposa le principe de liberté nationale, de tolérance religieuse, le triomphe de la raison et du respect d'autrui sur l'esprit d'intrigue, de pillage, de haine et de fanatisme.

La France qui jadis par son alliance avec l'Espagne, sa flotte et ses troupes a su préserver la fragile volonté d’indépendance des petites colonies américaines, se trouve bien mal récompensée par la jeune et fière nation. Depuis le traité de l'Atlantique Nord sans cesse sa souveraineté et ses droits sont menacés. Oui menacés - sous le prétexte fallacieux de défense du "monde libre" - par l'hubris d'une caste privilégiée de sénateurs et de magnats qui se rêvent à Washington maîtres de la terre et des cieux. Des hommes qui se sont imaginés une mission divine de domination universelle, un système d'accaparement général des ressources par la corruption, la trahison et la guerre. C'est ce que nous désignons comme l'impérialisme U.S. ou la stratégie atlantiste.

Il a été imaginé un vaste dispositif d'institutions régionales qui sous l'aspect formel de traités internationaux permet l'ingérence dans les affaires nationales. Ces traités, tels celui de Rome de 1957 ou le TCE de 2005 rejeté par référendum en France mais repris en 2007 sous une autre forme, n'ont strictement aucune valeur sur le plan du droit. Ils sont cependant accompagnés d'une telle propagande qu'ils passent pour légaux dans l'esprit d'une vaste partie de la population. Ce que l'on appelle "l'Union européenne" est en réalité un monstre juridique au regard du droit international, de la charte des Nations-unies et une calamité politique, économique et sociale. Il existe une telle opposition juridique entre l'O.N.U. et l'Union européenne que cette organisation peut-être désormais qualifiée d'ennemie des Nations.

Ce nouveau "droit d'ingérence" est celui de la subversion et du désordre, celui de l'impérialisme made in U.S.A. On nous dit qu'il s'agit d'un mal pour un bien, d'un mensonge pour un petit bonheur. Puisque la souveraineté des nations européennes a été à l'origine des conflits du 20eme siècle, en déposséder les nations les moins vigilantes permettrait de réduire les casi belli, les cas de guerre. C'est mal connaître l'Histoire ou n'en avoir rien retenu de ses leçons. C'est croire qu'un Empire puisse asservir une petite nation sans aucune conséquence, ni idéologique, ni pratique. C'est dire qu'il existe une inégalité naturelle entre les nations et entre les peuples et que le fort puisse détruire le faible sans troubler le cœur des justes. C'est tromper le monde et déranger les astres que d'établir une telle injustice comme système de gouvernement. La vérité - qui triomphe toujours on le sait - c'est que les puissances impériales sont nuisibles et que leurs fantaisies sont ruines, crimes et souffrances. C'est à ces traces sanglantes que l'on reconnaît la cruauté de l'oppression et la nécessité d'y résister pour rétablir paix et prospérité pour tous les peuples sans considération ethnique, culturelle ou discrimination de l'organisation politique et économique nationale. C'est ce que nous appelons la Liberté.

C'est de cette liberté dont nous sommes privés. L'ingérence d'un "droit européen" soit-disant supérieur est une aberration condamnée dans tous les textes de référence selon lesquels aucun traité ne doit imposer d'ingérence intérieure sous peine de nullité. Elle prive chaque peuple du droit démocratique de déterminer ses propres lois, de choisir sa propre politique économique et sociale. Ceci par l'injonction impérieuse d'appliquer des "directives" émanantes de commissions obscures, de tractations entre corrupteurs et corrompus en petits comités, de collusions d'intérêts.

Qui donc en France, en Grande-Bretagne, en Espagne ou ailleurs peut cautionner encore une telle bassesse, une telle ignominie ? Qui donc juge acceptable de soustraire aux nations le droit de s'administrer elles-mêmes, de faire leurs propres lois, de battre monnaie selon leurs besoins, de régler - dans le cadre du droit international - leurs affaires diplomatiques en toute indépendance ?

La France comme nation historique est la première à souffrir de cet état de tyrannie. Les organisateurs de ce nouveau système politique, financier et commercial de type impérial ont longtemps tenu à « mettre au pas" cette nation souveraine, menaçant trop d'intérêts et déjouant trop de plans douteux par des décisions exemplaires. Rappelons-le elle fut première à coopérer avec l'Union soviétique, à reconnaître la Chine de Mao en 1964, elle va même en 2008 s'imposer comme négociatrice du conflit entre la Russie et la Georgie, faisant taire les armes, épargnant les vies, provoquant la désescalade subite d'une crise inquiétante. On ne le dit pas assez mais un régime strict de sanctions lui est appliquée par les U.S.A. depuis son opposition à l’infâme agression de l'Irak en 2003. Pour les autorités U.S. il s'agit de "punir la France". De là ces difficultés à trouver des partenaires commerciaux, à conclure des contrats d'exportations avec la plupart des pays sous leur influence.

Mais cette stratégie sournoise d'étouffement, de subversion intérieure n'a que trop duré. Nous sommes désormais arrivés à un point critique. Par l'accession au pouvoir du président F. Hollande, membre Young Leader du réseau de la French American Fondation, proche de l'oligarchie U.S, des Rockfeller et de la CIA : il est douteux que la France tienne toujours ce rôle d'arbitrage diplomatique et de résolution pacifique des conflits qui est naturellement le sien. On voit bien que même sur le plan intérieur à aucun problème n'est apporté de solution et que seule une politique d'exacerbation communautariste et de déstabilisation politique est privilégiée par le couple exécutif Hollande-Valls.

Aux mêmes effets les mêmes causes. Lorsqu'on veut faire main basse sur les richesses industrielles, minières et agricoles de l'Ukraine : on prétend vouloir son entrée dans l'Union européenne. Lorsqu'on veut poursuivre à ruiner la France, laisser l'évasion fiscale ou le déficit commercial, conclure des traités de dupes avec les U.S.A., ralentir son économie, augmenter le chômage, provoquer la rupture du contrat social... on prétend que l'Europe est la seule solution d'avenir. Ici et là-bas la même stratégie du chaos, de la terre brûlée, de la terreur pour imposer l'agenda néo-conservateur du profit sans partage.

Attaquer le Donbass ce n'est pas seulement piétiner la France mais c'est déclarer la guerre à tous les peuples.

Non seulement la nécessité s'impose établir un système viable qui puisse se substituer à un libéralisme occidental totalement discrédité. Mais en même temps que le discrédit se dévoile un nouveau visage des U.S.A. : c'est celui de Méduse, celui de la terreur et de la folie.

Nous demandons au peuple russe patience et retenue dans ce cas de légitime défense car désormais il s'agit d'une lutte à mort que nous devons prendre à notre compte, si aucun de nos gouvernements n'est capable d'intervenir pour trouver une solution diplomatique conforme au droit ce sera la guerre en Europe. Non cette guerre prévue de longue date contre un ennemi imaginaire et fabriqué par la propagande atlantiste, mais la guerre de chaque peuple contre son gouvernement fantoche, contre les imposteurs qui entendent les asservir pour des causes inutiles et injustes.

Rétablir les règles saines du droit international c'est contrecarrer la culture impérialiste, détruire les moyens d'influence et dispositifs institutionnels en particulier la dénonciation d'un traité Atlantique-Nord abusif et inutile, porter un coup d’arrêt aux intérêts corporatistes et féodaux de l'impérialisme U.S., rechercher et mettre hors d'état de nuire les agents atlantistes infiltrés dans les milieux politiques, économiques, les mass-médias et la société (...).

Source : http://democratie-directe.blogspot.fr/2014/07/nous-sommes...

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Ukraine, France, USA, impérialisme

"Nous sommes désormais arrivés à un point critique. Par l'accession au pouvoir du président F. Hollande, membre Young Leader du réseau de la French American Fondation, proche de l'oligarchie U.S, des Rockfeller et de la CIA..." 

Ukraine, France, USA, impérialisme

Bataille pour le Donbass, bataille pour l’Europe

Bataille pour le Donbass, bataille pour l’Europe

  

05-août_bataille pour l'Europe.jpg© Collage : La Voix de la Russie/Burov Vladimir

 

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Les USA ont joliment buté sur le dossier ukrainien. Habitués à multiplier les copier/coller, au Moyen-Orient, par le biais des mal nommés « Printemps arabes », dans les républiques de l’ex-URSS, par le biais des « Révolutions de couleur », ils n’ont cette fois pas eu gain de cause.

La Russie n’a pas introduit ses troupes dans les zones d’épuration ethniques, les Insurgés dont on pensait pouvoir venir à bout en l’espace d’à peine quelques semaines ont déployé une tactique leur permettant de tenir pour le moins jusqu’à l’automne, période butoir au-delà de laquelle les largesses du FMI ne sont plus acquises et voici que maintenant, comble de malheur, quelques 438 militaires ukrainiens ont demandé asile en Russie rejoignant par conséquent les dizaines de milliers de réfugiés installés sur le territoire russe. C’est sans compter la très mauvaise histoire du vol MH370 dont on voulait instrumentaliser le crash pour compromettre les rebelles dits pro-russes. Or, l’attitude de Kiev qui au lieu de collaborer avec les experts envoyés sur place a fait tout ce qui était en son pouvoir pour faire obstacle à l’enquête suscite bien des questions. Si bien que l’ONU a déjà mis en doute l’implication réelle de la Russie dans les évènements de ces derniers mois. Si bien que la désinformation prégnante dont étaient objectivement forts les médias occidentaux se décrédibilise de jour en jour, que ce soit au niveau des termes dont elle use ou des interprétations arbitraires, voire aléatoires qu’elle arbore. Il n’y a guère d’Insurgés « pro-russes » mais des Insurgés tout court qui ne partagent pas les idées du gouvernement putschiste de Kiev. Il n’y a pas de soutien systématisé de la Russie de ces mêmes Insurgés, sans quoi la junte, peu nombreuse pour une armée et piètrement préparée, aurait été décimée depuis très belle lurette.

 

Ce qui se joue aujourd’hui à Donetsk et Lougansk est d’une extrême gravité puisque le Sud-Est ukrainien est cette ligne ultime qui sépare le continent eurasiatique des zones entièrement acquises à l’OTAN. Or, l’OTAN étant aux commandes des USA et l’Eurasie étant le dernier bastion de la résistance européenne, la bataille qu’on dira « pour le Donbass » est une bataille qui oppose l’Europe souveraine à un nouvel ordre mondial imposé par l’Outre-Atlantique.

 

Mr. John Laughland a plus d’une corde à son arc. Politologue, spécialiste des relations entre Occident et Europe de l’Est, directeur d’études à l’Institut de la Démocratie et de la Coopération à Paris, il nous a livré son analyse de la situation.

 

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LVdlR : Ma première question va porter traditionnellement sur les sanctions, parce qu’on ne parle que de ça, ça devient presque obsessionnel. On constate que les sanctions contre la Russie se multiplient à une vitesse pour le moins prodigieuse. Selon vous les Etats-Unis croient vraiment que celles-ci feront fléchir les positions de la Russie vis-à-vis du sud-est ukrainien ? Ou alors, n’est-ce pas au fond par sentiment d’impuissance que l’Amérique sanctionne bêtement en entrainant en plus la vieille Europe à sa suite ?

 

John Laughland : Il est très difficile de savoir ce que veulent les Etats-Unis. Car effectivement, d’un côté, les sanctions sont appliquées, les attaques sur le plan de la rhétorique deviennent de plus en plus véhémentes contre la Russie, mais, d’autre part, on constate qu’en réalité les sanctions ne représentent pas grand-chose. C'est-à-dire que les deux premières sanctions, les premières étapes de sanctions ne concernaient que des individus, ensuite on est passé à des sanctions contre les sociétés russes. Mais les dernières sanctions annoncées par l’UE ne vont durer que pendant trois mois. On a du mal à savoir exactement ce que veulent les Etats-Unis et les Européens, parce que tout le monde sait quelle est la solution à la crise ukrainienne et où celle-ci se trouve, c’est-à-dire, bien évidemment, à Kiev. Elle se trouve notamment dans une acceptation qui serait souhaitable pour Kiev d’une fédéralisation au moins, ou d’une confédération de l’Ukraine. Je pense pour ma part que les Américains veulent une chose, et que les sanctions sont une étape vers l’objectif final qui est celui de sceller une union transatlantique entre l’Europe Occidentale et les Etats-Unis. Nous verrons bien quels autres instruments les Américains vont déployer pour sceller cette union, mais l’idée c’est de creuser un fossé entre l’UE, l’Europe occidentale et la Russie. Et je crois que c’est la seule façon de rendre lisible cette politique euro-américaine qui effectivement est très difficile à décortiquer.

 

 

LVdlR : Vous avez évoqué une éventuelle solution au conflit tout à fait fratricide que l’on voit dans les sud-est de l’Ukraine, dans la région de Lougansk et de Donetsk. Vous dites que Kiev pourrait effectivement accepter la fédéralisation de ses régions alors que depuis un certain nombre de temps ces régions ne parlent même plus de fédéralisation, elles parlent d’indépendance totale. J’ai interrogé il y a peu un journaliste d’Odessa qui m’a dit que le terme de fédéralisation était toujours à la mode en Russie mais déjà dépassé dans les régions concernées. Est-ce que donc vous croyez qu’après tout ce qui s’est passé, j’entends ces meurtres en masse, ces incessants bombardements, les régions du sud-est vont vouloir quand même en rester à la solution de la fédéralisation ? Ne voudront-elles pas devenir indépendantes ? Si c’est le cas, est-ce que Kiev les laissera faire lui qui semble déjà avoir franchi la ligne de non-retour ?

 

John Laughland : Je veux bien croire que les esprits se soient durcis et que la ligne de non-retour a été franchie. Cependant, au moins pour la forme, Kiev pourrait tenter de récupérer ses régions en leur proposant une fédéralisation ou une confédéralisation. Je ne suis pas sûr d’ailleurs que les Rebelles dans ces régions soient contents d’une simple indépendance. Je pense que la solution qu’ils visent c’est sûrement un rattachement à la Russie. Parce qu’ « indépendance » ça ne veut rien dire pour des villes comme Donetsk et Lougansk, elles sont grandes mais ce qu’elles veulent, c’est un rattachement à la Russie. Alors cela semble très compliqué sur le plan diplomatique, international et autre, je ne pense pas que la Russie elle-même soit très chaude à cette idée-là, même si bien sûr elle le prend sans doute dans son planning, du moins je l’espère. Mais si Kiev essayait au moins d’apaiser la situation en proposant une solution qui bien évidement ne serait pas optimale pour les régions, mais qui serait au moins un pas vers la pacification du conflit, peut-être que cela pourrait apaiser les esprits. Ce qui est sûr c’est que la solution militaire qui est cherchée pas Kiev depuis plusieurs semaines ne va jamais réussir à faire rentrer les populations russophones de l’est de l’Ukraine et du sud-est de l’Ukraine dans le giron de Kiev.

 

 

LVdlR : On s’aperçoit que la tragédie du Boeing 777 malaisien a déjà engendré des tas d’hypothèses, pour certaines tout à fait cohérentes et pour d’autres tout à fait fantastiques. L’Occident pointe du doigt Poutine ou en tout cas les « pro-russes » comme on les appelle, Obama est même allé jusqu’à désigner le coupable quelques heures seulement après la catastrophe, alors que les corps n’avaient pas encore refroidi et que les boites noires n’avaient pas encore été récupérées. Est-ce que vous avez l’impression que les Français et les Britanniques que vous côtoyez régulièrement croient à ce que disent les médias sur l’implication inconditionnelle des Insurgés, voire de la Russie dans cette affaire ? Ou alors il y a une rupture entre l’opinion publique et l’information qui est véhiculée par les médias ?

 

John Laughland :  Je pense qu’il y a une rupture entre l’information qui est véhiculée par les médias et ce que croient les lecteurs. On le voit de manière absolument flagrante, par exemple sur le site du journal britannique « The Guardian », et même d’ailleurs sur les sites des journaux français. On voit des reportages qui vont complètement dans le sens de la politique occidentale, qui culpabilisent par exemple dans cette affaire les Rebelles qui auraient abattu l’avion. Mais quand vous descendez et lisez les commentaires, vous voyez que personne ou presque personne ne prend cela au sérieux. D’ailleurs, même les gouvernements eux-mêmes n’ont pas du tout une ligne claire sur cette question. Il est vrai qu’on a montré du doigt directement les Rebelles et derrière eux la Russie, et derrière eux, à la tête de la Russie, le président Poutine lui-même. Mais la CIA voici une semaine a dit très clairement qu’elle ne disposait pas de preuves qui pouvaient prouver de manière incontestable que les Rebelles auraient tiré le missile qui a abattu l’avion. Il y a donc une politisation évidente de cette affaire et cette politisation, notamment quand le manque de preuves est tellement flagrant, ne va que renforcer la rupture entre ce que racontent les médias et derrière eux les gouvernements, et ce que croient les lecteurs ».

 

Source : http://french.ruvr.ru/radio_broadcast/217362642/275487168/ 

 

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John Laughland

 

Lire / voir également :

> http://www.agoravox.tv/actualites/international/article/j...

> http://www.voltairenet.org/auteur6254.html?lang=fr