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25/10/2014

OUI, il faut sauver le président Bachar !

DAESH RÉVEILLE LE BLANC ?

Un article signé Pieter KERSTENSoriginellement paru sur SYNTHÈSE NATIONALE

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Dans la foulée du “Printemps arabe” et des « révolutions de jasmin » du Maghreb et d’Egypte, certains esprits se sont crus malins en désignant le président syrien Bachar el-Assad, comme un clone d’Hitler, comme le Satan des temps modernes ou le Mal absolu. « Un individu qui ne mérite pas de vivre » selon l’opinion de Laurent Fabius, et aux yeux de nombreux chefs d’Etat et de gouvernements européens « dont il faudrait se débarrasser par tous les moyens »… Ceci concernant un Chef d’Etat reconnu par l’ONU et reçu il y a quelques temps dans la plupart des capitales d’Europe.

Quel serait donc le crime commis par le président syrien pour déclencher une telle haine occidentale ? Posséder la troisième armée mondiale, à l’exemple de l’irakien Saddam Hussein ? Développer l’arme nucléaire pour équilibrer les forces dans la région, parce que les israéliens, eux, disposent depuis longtemps de missiles atomiques Jéricho ? Mettre au point des armes bactériologiques terrifiantes ?

Rien de tout cela ! Comme dans chaque état souverain, son dirigeant devait réprimer les émeutes, mater les affrontements interreligieux et les rebelles armés. Contre toute attente, une coalition se forme contre le pouvoir syrien et favorise le recrutement, l’entraînement, l’armement et le paiement de factions diverses soutenues par les rois du pétrole. Cette alliance hétéroclite regroupée au sein de l’ASL (dont les dirigeants se trouvent à Londres) bénéficie de la bienveillance de la Turquie, par où transitent les djihadistes, les armes, les munitions, les médicaments et toute la logistique. Tous les opposants à Bachar reçoivent ces aides, sans discernement.

Des milliers de « conseillers » militaires étrangers entraînent les volontaires en Turquie, en Jordanie, en Irak et sur le terrain opérationnel en Syrie. Face à cette coalition contre nature, le président syrien ne peut compter que sur le soutien de la Russie et de l’Iran (présent depuis fort longtemps dans le sud-est de l’Irak).

Malgré ces aides massives, complétées par des brigadistes recrutés en Europe, mais surtout de katibas arrivant d’Irak, de Lybie, d’Afghanistan, de Tunisie ou d’Egypte, le régime de Damas ne cède pas et bien au contraire reprend des positions stratégiques. Après des années de guerre, ces « gentils rebelles djihadistes » deviennent subitement infréquentables et se transforment en « horribles terroristes » ! Comprenne qui pourra… (à l’attention des plus crédules).

Dès la prise de Mossoul par les salafistes, qui à cette occasion ont mis la main sur les arsenaux de 4 divisions de la nouvelle armée irakienne (formée et équipée par les USA) et aussi sur un trésor de guerre de 425 millions de dollars en dépôt à la banque centrale de la ville, la communauté internationale opère un revirement de 180° et dénomme maintenant les djihadistes comme étant des « terroristes » rassemblés au sein de DAESH, car luttant pour la création d’un califat islamique, ce qu’aucun des politologues éclairés, ou prétendus « spécialistes », n’avait pu ou voulu imaginer.

Le sigle arabe de DAESH – « ad-dawia al islamiyya fi-l Iraq wa-s-sam » – remonte à sa création en 2006, quand Al-Quaïda en Irak forme avec 5 autres groupes djihadistes le Conseil consultatif des Moudjahidines en Irak. Ce Conseil proclame le 13 octobre 2006 l’Etat Islamique d’Irak (EII) puis l’Etat Islamique en Irak et au Levant (EIIL) le 9 avril 2013. Ce n’était donc pas un champignon vénéneux apparu après la pluie, et sa montée en puissance ne devait pas échapper aux experts dont s’entourent les chefs d’Etat en Orient, comme en Europe…

Il est surprenant de constater que c’est l’armée de Bachar el-Assad qui livre maintenant des armes aux kurdes assiégés à Kobané, alors que la Turquie assiste tranquillement à leur massacre. Mais le méli-mélo de situations conflictuelles orientales n’est pas nouveau.

A vrai dire, et selon l’analyse historique, les sources de cette guerre de religion remontent au cours des siècles et concernent la haine entre les chiites et les sunnites, toutes obédiences confondues et clans mélangés. Par ailleurs les accords pétroliers signés entre les américains et la famille des Séoud en 1945, ne sont pas étrangers non plus aux machinations et aux guerres du Proche et Moyen-Orient ces 70 dernières années.

En outre, il faut aussi noter que toute tentative de regroupement ou de création de républiques nationalistes arabes, qui aurait pu s’inspirer de la doctrine et de l’idéologie de Michel Aflak, le baasisme, a été sabotée par les USA et la CIA, à commencer par la destitution en 1953 de Mohammad Hedayat Mossadegh, fondateur du Front National iranien, et premier ministre depuis 1951.

L’Oncle Sam ne cesse les ingérences belliqueuses au nom du Nouvel Ordre Mondial ou de « l’american way of life », de Corée en Afghanistan, du Viet-Nam au Nicaragua, en passant par l’Irak et la Lybie. Aujourd’hui en Ukraine et en Syrie. Il impose son Dieu vert – le dollar – et ses missiles, si nécessaire.

Souvenons-nous également que pour contrer les avances soviétiques en Asie centrale lors de l’invasion en Afghanistan à la Noël 1979, les américains recrutent Ben Laden et ses islamistes, au nom du Djihad. Cela aboutit vers Al-Quaïda et sa suite sanglante. Le calife autoproclamé a lui aussi reçu l’absolution et les aides des USA, avant que la créature n’échappe à ses géniteurs.

Il est grand temps de stopper les élucubrations des gnomes de Wall Street, la nuisance du conglomérat militaro-industriel yankee et les dérives politiques des affidés américano-sionistes.

OUI, il faut sauver le président Bachar !

Pieter KERSTENS (écrit à Beyrouth le 15 octobre 2014).

> http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2014/10/23/daesh-reveille-le-blanc.html

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Ukraine / Novorossia : fin officielle de la trêve

Fin officielle de la trêve

 

La situation militaire s’est quelque peu calmée depuis le début de la semaine. Kiev semble surtout avoir cherché à tester le dispositif défensif et les capacités de réactions des forces républicaines du Donbass. Mais la menace de première importance sur Donetsk est maintenue. Une alerte en ce sens avait été donnée par le colonel Strelkov, de Russie, elle est renforcée par une source humaine à l’intérieur du ministère de la Défense de Kiev (semble-t-il) qui confirme que le régime entend bien prendre la capitale du Donbass d’ici le début de l’hiver et forcer, de fait, Moscou à intervenir. Les autorités de la République populaire de Donetsk ont annoncé, en même temps, qu’elles ne respectaient plus le cessez-le-feu, violé constamment, et qu’elles s’apprêtaient à contre-attaquer.

 

 

Dans la première partie de la vidéo, il s’agit d’une présentation des opérations en cours : vous pouvez observer attentivement la carte qui montre les lignes de ravitaillement des forces de Kiev et les efforts tactiques des groupes de combat ukrainiens en ce moment. La seconde partie montre des images de divers groupes de combats, dont ceux de la brigade de « Motorolla » sur l’aéroport de Donetsk.

 

Ci-dessous : le début de la vidéo, sous-titré en anglais par Kazzura...

 

 

 https://www.youtube.com/channel/UCG2L5r9T5iYCH0Mmgq85jNQ

 

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Lyachko mène campagne, Lyachko règle ses comptes : avec Igor Mosiychuk, l’imposant ex-n°2 des Patriotes ukrainiens tombé en disgrâce pour avoir stigmatisé les oligarques en juin dernier, le chef de file du parti radical accuse Ihor Kolomoisky, le fourier des paramilitaires néonazis, Arsen Avakov, le ministre de tutelle des escadrons de la mort, et Semen Semenchenko, le commandant du « bataillon Donbass », d’être responsables de la perte de milliers de soldats dans le chaudron d’Ilovaisk en août dernier. Il a étalé ces graves accusations sur sa page Facebook, « sur la base de témoignages oculaires, de captures d’écran, de rapports de renseignement. » Ces deux-là feraient bien de se méfier : c’est comme ça que Sasha le blanc, cadre de l’UNA-UNSO et n°2 de Praviy Sektor, a terminé les pieds devant.

 

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Voici un crime qui n’a jamais existé, selon l’ONG mondialiste Amnesty International : l’assassinat de prisonniers par un escadron de la mort des forces de Kiev. Cette vidéo a été trouvée dans la carte mémoire de la caméra GoPro installée dans un véhicule appartenant à des paramilitaires du « bataillon Donbass » de Semen Semenchenko et a été récemment capturée par les forces républicaines.

 

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La Pologne vient de refuser de livrer du charbon à l’Ukraine. Varsovie qui est clairement dans le camp atlantiste le plus russophobe sait que Kiev ne paiera jamais. Le gaz commence à manquer dans les villes ukrainiennes, alors que le gel arrive aujourd’hui à Kiev. Les caisses sont vides, la contestation gagne la rue, les paramilitaires (du moins les plus politisés) sont à deux doigts de se révolter contre le gouvernement et la présidence, les oligarques sentent la menace monter et le vent tourner. Sur le front, chacun sait que les troupes de la junte ne sont pas équipées pour passer l’hiver et le ravitaillement dans certains endroits commence à se faire rare. Kiev a donc besoin d’une intervention russe en Ukraine, ce qui lui permettrait de justifier ses échecs cuisants à tous les niveaux et son incompétence crasse pour relever le pays, et de passer pour un régime martyrisé par les méchants russes. Et ce qui lui permettrait de faire appel à l’OTAN pour une intervention militaire.

 

Jacques Frère

 

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Donetsk se prépare aux combats de rues

 

Importants mouvements de blindés lourds aujourd’hui dans l’agglomération de Donetsk : les forces républicaines se préparent à combattre dans la grande ville du Donbass, quartier par quartier, rue par rue. L’alerte comme quoi Kiev aurait l’intention de donner l’assaut juste après les législatives de dimanche est prise très au sérieux. Sur la ligne de front, et notamment au nord, à l’ouest et au sud de Donetsk, la tension reste vive. Sur le secteur nord allant de Gorlivka à Debaltseve, les forces républicaines accentuent la pression sur celles de Kiev. Et au nord-ouest de Lugansk, les DRG, les cosaques et le bataillon « Saint-Georges » continuent leur harcèlement des forces ukrainiennes avec succès.

 

098c6e1774e1fe28eedf2b4c679f2604.jpg Un poste de commandement et de logistique ukrainien dans Debaltseve cet après-midi,

après que l’artillerie républicaine ait fait son œuvre…

 

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L’utilisation de sous-munitions contre des zones résidentielles à l’est de l’Ukraine, si elle est confirmée, pourrait être considérée comme un crime de guerre, a déclaré le secrétaire général adjoint des Nations Unies aux droits de l’Homme, le Croate Ivan Simonovic, lors d’une réunion du Conseil de sécurité. Il a appelé à « une enquête rapide et approfondie », ce que les alliés américains, français et britanniques du régime de Kiev s’empresseront de dénoncer, voire d’empêcher. Le même diplomate international avait précédemment fait part de la découverte d’un nouveau charnier dans les environs de Donetsk. Là encore, il y a peu de chances que la moindre enquête aboutisse…

 

Au nord-ouest de Lugansk, le mini saillant est devenu un mini chaudron. Vers 14h00, heure locale, une colonne de 22 véhicules, principalement des blindés, a été prise sous le feu sur la T1303 lors d’une embuscade républicaine : il y aurait quelque 200 pertes du côté ukrainien. Cette colonne tentait d’approcher le point de contrôle n°32 au sud-ouest immédiat de Smile qui est encerclé à la fois par des cosaques et une unité du bataillon « Saint-Georges ».

Dans le milieu de l’après-midi, les DRG opérant au-delà de la Siverskiy Donets ont pris pour cible plusieurs postes de contrôle à Geivka, un village à 5 km l’ouest de Shchastya.

 

Renforcements et frappes sur Debaltseve

 

La tension ne faiblit pas sur l’énorme saillant de Debalseve où les duels d’artillerie se succèdent de même que les opérations d’infiltration des DRG républicains dans le dispositif adverse. Sur la ville même de Debatlseve, les retranchements et les systèmes défensifs terrestres ont été renforcés ces 72 dernières heures. Kiev craint que les efforts des FAN parviennent finalement à transformer le saillant en chaudron en le coupant de ses arrières par la prise de cette agglomération. On note aussi différents niveaux de retranchements en profondeur destinés à gêner l’action des DGR républicains : Kiev tient à ce que ce saillant soit imprenable.

Depuis 7h00, heure locale, des affrontements ont lieu sur le secteur ouest du saillant, dans la localité de Vuhlehirsk (Uglegorsk).

Cette journée a été marquée, dans ce secteur, par plusieurs reconnaissances offensives et tirs d’artillerie des forces de Nouvelle Russie. Un poste de commandement, dans Debaltseve même, a été touché, de même qu’une compagnie de ravitaillement. Les photos ci-dessous ont été prises par des militaires ukrainiens en fin d’après-midi.

 

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Parmi les carcasses de véhicules encore fumantes, on distingue un BRDM-2,

quelques GAZ-66, un engin polyvalent du génie, des KrAz…

 

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Des témoins ont rapporté que le 23 octobre, dans l’après-midi, dans Slaviansk en direction de Donetsk une colonne de plus de 30 ZSU-23/4 « Shilka », tout un bataillon de défense antiaérienne mécanisée, a été aperçu. Cela confirme ce que nous savons déjà : Kiev projette bien une offensive à grande échelle et craint une réaction de Moscou, ce bataillon de défense sol-air à basse altitude est destiné à protéger les positions ukrainiennes de toute attaque aérienne russe.

 

(…)

 

Après les Russes, les Polonais…

 

Après avoir éradiqué les Russes par une politique de nettoyage ethnique dont une déjantée comme Iryna Farion doit avoir le secret, les néo-banderistes entendent s’en prendre aux Polonais. Le journaliste polonais Andrzej Stankiewicz, dans Rzeczpospolita, a expliqué dernièrement que les services spéciaux polonais s’intéressaient à l’activité des « nationalistes ukrainiens » (sic) qui se développait ces derniers temps dans la partie sud-est de la Pologne. Selon les informations de Rzeczpospolita, « il s’agit de partisans des partis nationalistes Svoboda et Secteur droit qui viennent de plus en plus en Pologne. Ils se réfèrent à l’idéologie de l’Armée insurrectionnelle ukrainienne qui, en Pologne, est considérée comme criminelle, en raison des massacres de Polonais en Volhynie (près de 100.000 morts, ndlr) dans les années 1943-1944. »

Les activistes de Svoboda et Praviy Sektor s’intéresseraient tout particulièrement aux Basses-Carpates et à la région de Lublin. Au cours de réunions publiques, restreintes mais néanmoins inquiétantes pour la sécurité polonaise, ces activistes proposaient de rattacher à l’Ukraine plusieurs comtés frontaliers polonais, même si ce genre de revendication territoriale est pour le moment passé sous silence par Svoboda, dont la direction et le noyau militant sont composés pour l’essentiel de… Polonais russifiés.

Reste à savoir ce qu’il adviendrait des populations polonaises de ces territoires annexés : la politique de Stepan Bandera contre les populations de Volhynie peut nous apporter une réponse. En 2008, Vladimir Poutine avait proposé aux autorités polonaises d’étudier la possibilité de rattacher la Galicie ukrainienne à la Pologne. Varsovie n’a pas donné suite, sans doute par crainte d’avoir à gérer ce genre de fous dangereux.

 

Jacques Frère

 

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Interview de l'Ataman Kozystin, des cosaques du Don

 Interview with Ataman Kozystin about situation on the frontlines

[eng subs] / PART 1 / 21-10-2014.

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Nikolai KozitsynAtaman (chief) of the Great Host of the Don Cossacks