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07/02/2015

Pas de trêve pour l’artillerie lourde ukrainienne...

Évacuation de Debaltsevo en plein combats

 

Il n’y aura pas de trêve pour l’artillerie lourde ukrainienne qui pilonne sans arrêt les agglomérations du Donbass. Même pendant la ville de John Kerry à Kiev et, serions-nous tenté d’ajouter, surtout pendant la visite du représentant de la diplomatie US. Ce 6 février, Kiev et Donetsk avaient convenu d’un cessez-le-feu dans la zone de Debaltsevo, afin que les civils puissent quitter la ville assiégée, de même qu’Uglegorsk. Mais la partie ukrainienne a fait preuve de beaucoup de mauvaise volonté pour aider à mettre à l’abri des combats et des pilonnages de son artillerie les milliers de civils piégés dans le chaudron.

(Note de Kurgan : c'était à prévoir, ces enfoirés savent très bien qu'ils ne doivent leur survie qu'à la présence de ce gigantesque bouclier humain... et qu'une fois celui-ci évacué, ils n'en auraient plus pour longtemps ! Et ce fait, résume d'ailleurs à lui seul toute cette guerre. Les forces de Nouvelle Russie ne peuvent bombarder des villes et villages dans lesquelles se trouvent des civils et - surtout - leurs compatriotes. Tandis que les bataillons punitifs "ukrainiens" (ou non), se cachent derrière ces mêmes civils, et le font sans remord, vu qu'en aucun cas ils ne les considèrent comme leurs compatriotes... mais juste comme des "Russophones" tout juste bons à être exterminés ! Les premiers mènent une guerre de libération... et les seconds une guerre d'extermination !)    

Beaucoup n’ont pas rejoints les bus parce qu’ils ne veulent pas aller en territoire kiévien. Pourtant, une grande partie des habitants de cette poche a pu être évacuée depuis quelques jours, non sans mal. Il en reste encore beaucoup, beaucoup trop.

Une évacuation faite en dépit des combats qui se poursuivent.

905016.jpg

Cette nuit, comme hier toute la journée, les principales attaques de l’artillerie ukrainienne se sont produites contre les zones résidentielles de Donetsk, Dokuchaevsk, Stakhanov, Pervomaïsk et Makeevka. À 5h00 (heure locale), les batteries kieviennes ont recommencé à pilonner Starobeshevo. Le commandement ukrainien désigne cette manière de faire la guerre par l’expression de « frappes préventives ». Les forces de Kiev justifient leurs pilonnages incessants des zones résidentielles par la nécessité, selon elles, de neutraliser la logistique des FAN, leurs réserves tactiques et leurs postes de commandement. Ainsi, Debaltsevo, le nord d’Enakievo, Bryanka et un certain nombre d’autres agglomérations ont été largement « traitées » par les batteries lourdes ukrainiennes. Or, ne serait-ce que sur Debaltsevo, aucune concentration de la logistique républicaine n’est présente et pas le moindre poste de commandement des FAN n’existe, pour la bonne et simple raison : Debaltsevo est en première ligne et une partie de la ville est encore sous contrôle ukrainien. Ces justifications pour s’exempter de toute responsabilité morale des crimes que l’on commet est typique des méthodes employées par l’Alliance atlantique, bras armé du nouvel ordre mondial états-unien.

 

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Les ignobles... en ambulances ! 

 

 

Pour tenter de camoufler leurs mouvements, nombre d’unités kieviennes utilisent des ambulances,

en contradiction totale avec la Convention de Genève : ici le « bataillon Dnepr-1 » (à 0mn38)

 

Note de Kurgan : je ne reblogue ordinairement jamais les vidéos mettant en scène les "soldats" de "l'armée ukrainienne" et encore moins celles des salopards façon bataillons "Dnepr", "Donbass", "Azov" & Cie... mais là, comment faire autrement !?!

Comment ne pas faire circuler ces images, où l'on peut voir ces pauvres merdes se déplacer... en ambulance(s) !!!!!!! 

 

( J'ajoute même une seconde vidéo (sous-titrée en français), ci-dessous

en provenance des chaînes Youtube de Vincent Parlier / Thalie Thalie

 

 

La chaîne ukrainienne TCH, la plus officielle qui soit,

nous présente l'un de ses reportages à la gloire des "combattants" des bataillons anti-séparatistes.

Manque de chance, ils ont oublié de cacher un détail...

 

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Dans les environs de Makeevka, les forces de Nouvelle Russie ont concentré, en disponibilité opérationnelle, deux groupes tactiques à l’effectif de bataillons interarmes rassemblant au total de 18 chars, 42 véhicules blindés (BMP, BTR et MT-LB) et environ 30 véhicules divers, auxquels s’ajoutent une batterie de 6 lanceurs BM-21 Grad et une batterie de 6 obusiers de 122 D-30. Ces groupes sont prépositionnés pour intervenir soit sur la poche de Debaltsevo, en cas de contre-attaque ukrainienne par le nord, soit vers Avdeevka et au sud de Gorlovka.
Sur Avdeevka, hier soir, il semblerait qu’une batterie d’automoteurs ait été neutralisée par des frappes républicaines de contre-batterie.

 

Selon le renseignement militaire des forces de Nouvelle Russie, les trois premiers radars de contre-batterie livrés par l’US Army à l’armée ukrainienne (des AN/TPQ-48) seraient arrivés sur le front du Donbass, mais deux d’entre eux auraient été endommagés lors du transport sur zone. Le troisième est, quelque part, dans la région de Donetsk. Ce type de radar est destiné à localiser précisément les tirs adverses de mortiers lourds (120) et moyens (82). D’autres radars, plus puissants, devraient arriver en Ukraine dans les semaines et les mois à venir.

 

Poche de Debaltsevo : la guerre d’usure

 

Sur le front nord, l’heure est aux rotations : le 5e bataillon de la 24e brigade mécanisée qui dépendait du Commandement opérationnel du Nord, est retourné à Lviv en Galicie. Il vient de passer 100 jours en première ligne, notamment sur la « Piste Bahmutka » et l’unité est totalement exsangue. Les forces ukrainiennes continuent de masser des troupes mécanisées et motorisées au nord de Stanitsa-Luganskaya comme si elles s’apprêtaient à mener une action offensive dans les prochaines semaines. Pour prévenir toute attaque, le commandement des FAN vient de transférer, entre autres, une batterie anti-char (4 canons antichars de 100 mm T-12/MT-12 Rapira, deux tractés par MT-LB, 2 autres par camions) à l’entrée nord de Lugansk. D’autres moyens se sont naturellement adjoints à ce dispositif défensif.

 

 

Footage from Thursday near surrounded Debaltsevo

shows forces of the Donetsk People's Republic (DNR/DPR)

driving through the streets on a T-72 tank with a damaged one in tow. 

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Les combats se poursuivent sur le secteur nord-est de la poche, dans Krasny Pakhar, sur Mironovsky, vers la hauteur cotée 307.9, plus au sud dans l’agglomération de Debaltsevo, dans celle de Chernukhino, sur Redkodub, Kamenka, Maloorlovka et bien entendu dans le secteur ouest d’Uglegorsk et vers Novogrigorovka.

Au nord-est de la poche, Kalinovo (sud de Popasna face à Troitskoe), les troupes républicaines ont positionné un groupe blindé (3 chars et 5 BMP avec une couverture d’infanterie), dont la mission est de contourner Troistkoe et de prendre à revers l’agglomération transformée en camp fortifié. Pour le moment, les efforts des FAN n’ont pas été couronnés de succès.

 

Les combats pour le contrôle du village de Chernukhino, au sud-est de Debaltsevo, sont problématiques puisqu’il est impossible aux forces républicaines d’employer massivement leur artillerie : plusieurs groupes de combats ukrainiens épars utilisent ce qui reste de la population locale comme « bouclier humain ». Il s’agit pour l’essentiel de mercenaires venus de Pologne, de Belgique et des pays Baltes, d'éléments du 1er bataillon de la 128e brigade, et de jihadistes du Caucase du Nord, réunis dans le « bataillon Doudaïev ». 

De plus, les FAN se sont aperçues que beaucoup de bâtiments publics et privés avaient été soit minés soit piégés, même des écoles.

 

Au sud, les unités républicaines ont quitté Kamenka à l’ouest immédiat de Nikishino, mais maintiennent leurs positions à proximité du village. Les forces de Nouvelle Russie ne pouvaient tenir les rues acquises de haute lutte et risquaient un mini encerclement du fait de la forte présence ukrainienne sur ce secteur fortifié.

Le village de Kalynovka, entre Debaltsevo et Uglegorsk, serait enfin sous le contrôle total des FAN.
Globalement, dans le chaudron de Debaltsevo, on ne note aucun changement de la ligne de front. De plus, contrairement aux déclarations médiatiques kiéviennes, il est peu probable que les unités ukrainiennes coincées dans la partie au sud de la ligne Uglegorsk – Debaltsevo, aient pu recevoir le moindre ravitaillement.

 

 

La sécurisation d’Uglegorsk

 

Les équipes techniques des FAN commencent à évacuer les engins et blindés endommagés pour les remettre en état dans les ateliers de campagne, y compris les blindés, armements et véhicules divers pris à l’ennemi.

Les forces de Kiev tentent de les en empêcher par des tirs sporadiques de leur artillerie. Selon nos estimations, recoupées grâces à des sources tant pro-Kiev que pro-FAN, il y aurait pour le moment, une fois tout les matériels capturés remis en état, de quoi équiper un bataillon mécanisé complet. Et ce n’est que le début.

 

Pression maintenue sur le front sud

 

Hier soir, sur le secteur sud du Front, les pilonnages ukrainiens la périphérie du centre de Starobeshevo étaient un prélude à une nuit cauchemardesque. Le village fut toute la nuit sous le feu intense de l’artillerie ukrainienne. Aujourd’hui, toute l’agglomération était quasiment morte, aucun service public, aucune administration ne fonctionnait.

Dans l’après-midi, il y aurait eu un sérieux accrochage au sud-ouest (environ 6 à 7 km de Granitnoe) entre un détachement de la milice et une compagnie d’ « Azov » associée à des éléments du 23e « bataillon » territorial de la région de Zaporozhya. Le bilan de l’affrontement n’est pas connu.

 

Pour terminer, cette information sur la présence d’environ 200 ressortissants de pays des Balkans au sein des « bataillons » de paramilitaires d’extrême droite. Outre un groupe de mercenaires d’Albanie et du Kosovo, déjà signalé il y a quelques mois sur l’aéroport, on aurait identifié un certain nombre de musulmans de Bosnie, mais aussi quelques vétérans de Croatie ayant appartenu à la milice paramilitaire d’extrême droite néo-oustachie HOS, recrutés via la société militaire privée américaine Academi (ex Blackwater Worldwide). Un néonazi croate d’origine française (et même pas né en France), ancien de la 108e brigade du HVO (Croates néo-oustachis et islamistes de Bosnie), aurait servi d’intermédiaire pour cet enrôlement. Le « régiment » (sic) néonazi « Azov » à Mariupol serait le principal bénéficiaire de cet apport de gibiers de potence, justes bons à vendre leur mère-patrie à l’hyperpuissance US.

 

Le « bataillon Azov », encore lui, reconnaît ses pertes (on ne va pas le lui reprocher). Dernièrement encore, un de ses combattants a trouvé la mort lors d’un accrochage avec la milice sur la ligne de front, dans les environs du village de Shirokino (sur la mer d’Azov). Il avait 45 ans. Au suivant !

 

Jacques Frère, pour NationsPresse.info, le 06 février 2015 / Article originel.  

 

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Les vidéos traduites et sous-titrées (english) par Kazzura

 

 

[eng subs] Debaltsevo evacuation sabotaged by the Ukrainian party

 

 

[eng subs] Eduard Basurin report on the results of Debaltsevo evacuation

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