24/02/2015
Des témoignages émouvants et accablants...
Ukraine/Donbass :
Un front stabilisé mais toujours sous tension.
Les témoignages émouvants, et accablants pour la junte, sur ce qu’ont enduré les civils du Donbass dans la poche de Debaltsevo commencent à être diffusés. Des mois de privations, d’humiliations, de tueries, d’arrestations arbitraires, de tueries, de pilonnages à l’artillerie lourde, rien n’a été épargné à ces hommes, ces femmes, ces enfants, ces personnes âgées soumises à l’arbitraire d’un régime totalitaire soutenu par les mondialistes. Et ce régime de Kiev continue de frapper avec son artillerie lourde les zones résidentielles des grandes villes du Donbass. Les escarmouches et les frappes d’artillerie (surtout ukrainiennes) se succèdent à certains endroits de la ligne de front. Le secteur nord de Debaltsevo-Gorlovka, de même que l’est de Mariupol sont désormais les deux zones où l’intensité des combats ne faiblit pas. Après l’explosion de Kharkov, les investigations hasardeuses et la propagande de la police politique kiévienne semblent mener tout droit, au fil des heures, à… Kiev !
Les civils de Debaltsevo, libérés de la tyrannie « proeuropéenne » disent merci à la Russie.
Des images et des témoignages que vous ne verrez pas sur nos chaînes occidentales.
Des témoins parlent des horreurs que les troupes de Kiev leur ont fait subir.
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Le nombre total de personnes déplacées en Ukraine des suites de la guerre faite par le régime de Kiev aux populations du Donbass s’élevait à 1.042.100 personnes, selon l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés. En outre, il y aurait désormais 268.300 Ukrainiens demandeurs d’asile et 406.000 qui seraient réfugiées dans d’autres pays, dont la Russie. Voilà un des aspects du bilan humain d’un régime criminogène issu du coup d’Etat du Maïdan, un an après sa prise de fonctions.
Attentat de Kharkov : l’incohérence totale de la version de Kiev
Les partisans de Kharkov démentent toute implication dans l’attentat d’hier contre une manifestation d’extrême droite. Ils accusent le ministre des Affaires intérieures de l’Ukraine, Arsen Avakov, d’avoir monté le coup dans afin de lancer une opération antiterroriste dans la région de Kharkov.
Quatre victimes de l’explosion nécessitent encore des soins intensifs à l’hôpital de la ville. Un adolescent de 15 ans est mort aux urgences.
Avec l’affaire de Kharkov c’est toute la crédibilité du SBU, et par delà de l’antenne de la CIA qui est implantée dans les locaux de la police politique de la junte, qui est sur la sellette.
La seule vidéo que l’on connaisse de l’explosion a été mise en ligne sur Internet par Igor Rassokha, un agent du… SBU ! L’individu s’était fait connaître en organisant une unité paramilitaire au cours de l’été dernier destinée à éliminer physiquement toute personne soupçonnée de tendances « séparatistes » (comprendre : tous les opposants au régime de Kiev).
En un temps record (une heure après l’explosion, selon Markiyan Lubkivsky, responsable des relations publiques et conseiller du chef du SBU, l’Ukraino-américain Valentyn Nalyvaichenko), quatre personnes ont été arrêtées, mais leur identité n’a pas été révélée, alors que le secrétaire du Conseil national de défense et de sécurité, Oleksandr Turchinov, prétend que ces individus ont été « formés à Belgorod » en Russie.
Le SBU affirme avoir saisi lors de perquisitions un RPO Shmel (photo ci-dessous).
Des photos de ces investigations ont été prises de nuit de toute évidence, alors que les faits annoncés par le régime dateraient du début d’après-midi. Y-aurait-il eu des arrestations préventives de nuit ?
Selon le SBU, qui a filmé et mis en ligne cette vidéo, les suspects
ont été arrêtés aux alentours de 15 heures (heure locale)… en pleine nuit !
Mais l’annonce de leur arrestation a été faite à 13 h 38, heure locale.
L’incohérence est totale !
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Autre fait troublant, plusieurs députés d’extrême droite à la Rada, dont des néonazis notoires, ont immédiatement appelé à l’arrestation du maire de Kharkov, qui n’a jamais montré d’enthousiasme pour la junte.
Des élus plus ou moins liés politiquement et financièrement au maître de Dniepropetrovsk, Ihor Kolomoisky, ce qui met en relief l’éternelle rivalité entre Kharkov et Dniepropetrovsk.
De surcroît, Arsen Avakov, le ministre des Affaires intérieures de l’Ukraine, n’est pas étranger aux mesures d’intimidation contre Guennady Kernes depuis plus d’un an. Avacov, qui parraine nombre d’unité paramilitaires d’extrême droite, voue une haine farouche à Kernes depuis qu’il a perdu la course à la mairie en 2010. Il y a même eu une tentative d’assassinat contre Kernes en avril 2014 (voir ici).
De plus, Kernes ayant des origines hébraïques, c’est une occasion en or pour l’extrême droite néobandériste et néonazie de se payer un juif, alors qu’ils ne le peuvent pas s’en prendre à Kolomoisky qui les tient par l’argent. D’ailleurs, depuis juin dernier, le député néonazi Ihor Mosiychuk, un des plus menaçants contre Kernes, est interdit de séjour dans l’oblast de Dniepropetrovsk suite à des propos antisémites.
Enfin, sans en apporter la preuve, Petro Porochenko a déclaré hier que le SBU avait évité une attaque terroriste similaire à Odessa, alors que, comme par grand hasard, un des instigateurs du massacre d’Odessa au printemps dernier, qui avait coûte la vie à une soixantaine d’opposants au Maïdan, a été tué dimanche à Kharkov.
Cet attentat permet désormais de justifier plusieurs vagues d’arrestations d’opposants ou présumés tels à travers tout le pays, de faire pression contre les rares médias qui ne sont pas encore totalement aux ordres et de placer Kharkov encore un peu plus sous tutelle répressive. Il permet aussi au régime de faire momentanément oublier l’humiliation de Debaltsevo et de mobiliser le bon peuple pour poursuivre sa guerre contre les populations du Donbass.
Échanges de prisonniers et échanges de ressentis. Les prisonniers ukrainiens affirment qu’ils ont décidé de se rendre parce qu’ils n’ont aucune raison de se battre contre leurs propres concitoyens. D’autres affirment avoir été abandonnés par l’Ukraine dans des positions indéfendables. Il y avait quatre femmes dans cet échange : des membres de familles de miliciens qui vivaient en zone contrôlée par Kiev et qui ont été raflés. Une femme dit qu’elle a été enlevée, emmenée de force à Debaltsevo, torturée, qu’elle a passé 8 jours dans les geôles du SBU et qu’elle a été condamnée à 60 jours d’incarcération, puis un mois de plus. Les forces de Kiev utilisent des otages civils pour les échanger contre leurs soldats faits prisonniers.
Accrochages sur la ligne de front
Un nouveau bataillon mécanisé arrive par voie ferrée sur Krasny Liman,
au nord de Slaviansk : des renforts ukrainiens en contradiction avec les accords de Minsk !
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Alors que les accrochages se multiplient sur la ligne Pervomaïsk – Lugansk, au sud de la vallée de la Seversky Donets, samedi et dimanche, des affrontements ont eu lieu au nord de l’ancienne poche de Debaltsevo en direction d’Artemovsk et au nord de Gorlovka (zone ouest des réservoirs). Sur cette zone, les forces ukrainiennes, renforcées par les éléments issus du chaudron, tentent de faire barrage à la poussée des forces républicaines.
Le secteur est et nord-est de Mariupol reste particulièrement actif question combats.
Dimanche, plusieurs accrochages ont eu lieu au niveau de la ligne Shirokino – Sakhanka. Des tirs de mortiers de 120 du « bataillon Azov » ont touché plusieurs secteurs du village de Shirokino toujours tenu par les milices. Lors d’un accrochage, plusieurs combattants de Kiev ont été éliminés (tués ou blessés) et un blindé aurait été détruit. Deux combattants républicains ont été blessés dans les combats.
Ce matin, à partir de 5h00 (heure locale), les frappes de mortiers lourds à partir de Sopino (3 km plus à l’ouest) se sont répétées, un milicien a été tué et deux autres ont été blessés.
Dans le même secteur, le 3e bataillon « Phoenix » de la 79e brigade aéromobile aurait été touché par des tirs de mortiers en provenance de positions républicaines sur Shirokino. Des sources ukrainiennes affirment que la milice a prétendument attaqué la localité de Sakhanka (3 km au nord-est de Shirokino).
Et pour justifier son incapacité à prendre le contrôle d’un village aussi modeste que Shirokino, le service de propagande d’ « Azov » affirme qu’au cours des derniers jours environ 350 combattants, 15 camions de fret, 20 véhicules blindés, dont six chars, seraient arrivés de Russie. Il s’agit en fait de troupes républicaines redéployées, après l’éradication du chaudron de Debaltsevo.
Une armée de bras cassés et de mercenaires
Selon plusieurs combattants ukrainiens du « bataillon Tchernigov » qui ont réussis à s’échapper du chaudron, toute la population de Debaltsevo et de ses alentours était hostile aux forces kiéviennes. Il faut reconnaître que la soldatesque kiévienne n’a pas fait de gros efforts pour se faire accepter par les civils, pratiquant une véritable politique d’occupation comparable à celle vécue de 1941 à 1943 dans la région.
D’autant que ces combattants ukrainiens se sont avérés être de très mauvais soldats. Outre les tirs fratricides qui auraient été la cause, dans certains secteurs, d’environ la moitié des victimes, on apprend progressivement par les réseaux sociaux, mais aussi la presse occidentale et même une partie des médias kiéviens, que l’armée de Porochenko ressemble plus, par certains aspects, à une bande de soudards enfouraillés digne des « grandes compagnies » du Moyen-âge qu’autre chose. Si l’encadrement et le commandement des forces spéciales et des unités de parachutistes et de l’aéromobile s’avèrent être relativement bien formés et disciplinés, le recrutement issu du Maïdan serait souvent «à risque» : les soldats professionnels sont très souvent confrontés à des recrues mal formées, très indisciplinées, n’ayant aucun sens du respect de la hiérarchie et des consignes de base. Beaucoup utilisent leurs téléphones mobiles pour signaler leurs positions sur les réseaux sociaux (VK – contrôlé par les services russes !-, Facebook, Twitter…), à leurs proches, pour donner volontairement ou non des précisions tactiques sur leur unité à tel ou tel copain, sur les opérations en cours et même sur les positions précises de leurs cantonnements. Des détails naturellement utilisés à bon escient par les forces républicaines qui sont à l’écoute… Voilà donc (entre autres) pourquoi, les frappes de l’artillerie des FAN ces derniers mois étaient particulièrement précises.
Les pires, sont les ex membres des bandes armées du Maïdan, souvent formés idéologiquement et refusant toute autorité, car ils se savent intouchables. Leurs chefaillons sont à la tête de l’Etat kiévien ou dans les couloirs du régime « proeuropéen ». Un coup de téléphone à Dmytro Yaroch et hop !, on enterre tel acte de brigandage, tel refus d’obtempérer en première ligne ou encore tel abandon de poste.
Au regard de tout cela, on comprend mieux pourquoi l’armée du boucher de Kiev accumule échecs sur débandades depuis plus de 9 mois.
Pour tenter de remédier au problème, l’ex pasteur baptiste Turchinov entend faire monter en ligne des unités composées essentiellement de combattants étrangers. Mais il ne sera pas facile de les rendre discrètes… Néanmoins, il y aurait, à ce jour, trois bataillons de Tchétchènes islamistes dans le Donbass du côté des forces ukrainiennes, d’après une déclaration faite par le co-fondateur de l’amicale Ukraine-Itshkérie, Ahmed Alikhadjiyev, à Kiev lors d’un rassemblement.
(...)
Jacques Frère, pour NationsPresse.info, le 23 février 2015.
Pour lire l’article originel dans son intégralité, regarder les autres vidéso, etc…, cliquez sur :
http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/ukraine-donbass-un-front-stabilise-mais-toujours-sous-tension
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Ruins of Donetsk airport are going to be dismantle in order to retrieve corpses of UAF troops.
France : Anti-Maidan protesters rally for Donbass in Paris.
Source : Ruptly TV
13:59 Publié dans Blog, Guerriers, Histoire européenne, Ukraine / Novorossiya | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ukraine, donbass, novorossia, novorossiya, debaltsevo, kharkov, mariupol, shirokino
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