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27/03/2013

Réfléchir & Agir

Vous ai-je déjà dit à quel point la lecture du magazine « Réfléchir & Agir » était non seulement incontournable, mais carrément vitalobligatoire ? (Néologisme de mon cru, se prononçant avec un très léger temps d’arrêt au milieu du mot – vitalo… bligatoire – afin d’en renforcer l’impact !). Non !?!??

Et bien je répare l’erreur : c’est purement incontournable… et vitalobligatoire !!!

 

Alors hop…

Pour s’abonner, trouver la liste des dealers, etc. 

C'est ici > http://www.reflechiretagir.com/    

 

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Réfléchir et Agir N°43 ( actuellement en kiosque ! )

Entretien avec Jean-Paul Bourre / extrait.

 

R&A : Dans votre dernier livre, il y a un très beau passage où vous dites que vous regardez les films de Carné, Audiard ou Verneuil, non plus pour leurs intrigues archiconnues mais pour leurs décors, tous ces détails qui fleurent bon la France d’avant (hélas). Je vous cite : « Le boucher porte le crayon à l’oreille. Il n’a pas encore de calculatrice. Il prend le temps de compter et de bavarder et on le voit à l’écran découper sa viande, la soupeser amoureusement, la faire goûter des yeux à ses clients ». Pouvez-vous expliquer ces charnelles madeleines de Proust à nos lecteurs… 

 

Jean-Paul Bourre : C’est assez simple. La vérité, c’est que j’ai connu cette France des années cinquante, qu’on a du mal à imaginer aujourd’hui. Moins de monde dans les rues, des artisans, des atmosphères de bistrots, comme dans les villages, quand les quartiers de Paris avaient encore une âme. Le communautarisme n’avait pas encore été inventé. Il y avait la communauté des Français, c’est tout ; avec leurs musiques, les chansons populaires qui passaient à la radio, les films au cinéma, et qui exprimait parfaitement bien l’identité de cette époque, sans que le nom soit prononcé. C’était pas la peine. Toute la France respirait la même atmosphère, ce qui créait une sorte de lien entre les gens, une proximité. C’est une Atlantide oubliée aujourd’hui. Il reste toujours les films devenus « classiques du cinéma français » pour se souvenir.

 

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21/03/2013

Eostre - Ostara - Alban Eilir

Ostara_Eostre_Alban-Eilir.jpg

Eostre, by Christopher Bell

( http://www.freewebs.com/otherworld-illustrations/ )

 

14/03/2013

Stille Volk - Ivresse des Dieux

21:41 Publié dans Blog, Kelts, Musique, Terroir | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : stille volk

20/02/2013

Malicorne - La Chasse Gallery

11/02/2013

Gaston Couté

Découvert sur Esprit Européen

http://www.esprit-europeen.fr/etudes_europassion_exploita...

 

(…) Du coq faustien, passons à l'âne rebelle et anarchiste avec le bel esprit païen et résistant d'un poète, un ancêtre de Brassens, mort en 1911, Gaston Couté, qui avait déjà tout compris — en remerciant au passage Philippe Randa de nous avoir rappelé son existence — et qui mérite toute notre attention : sa prosodie de bon aloi, qu'on l'écoute ou qu'on la lise, nous réconcilie avec l'humanité qui peuplait encore nos vieux "pays par l'hiver soumis" juste avant que les rapaces ne fondent sur eux pour les chambouler de fond en comble, et dont la nostalgie devrait secouer notre torpeur.

Gaston Couté : La Marseillaise paysanne, anarchiste, anticapitaliste, anti-conformiste et païenne (ici interprétée par Gérard Pierron).
S'écoute comme l'on boit un bon verre de vin à la grande santé des nôtres et à la mort des tyrans et des exploiteurs !

 

 


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Écouter aussi du même auteur :

 

- Cantique païen

- Sur le pressoir

- L'amour anarchiste

- La complainte du vieux trouvère

 

Les paroles des chansons poétiques de Gaston Couté (ci-dessus et beaucoup d'autres) ainsi que plusieurs belles interprétations, sont à retrouver ici :  

http://gastoncoute.free.fr/ses_oeuvres.htm

Gaston Couté – discographie d’Alain Renault

Éditions Dualpha, collection « Patrimoine du spectacle », dirigée par Philippe Randa.

05/01/2013

Cauchemars et rêves elfiques.

Cauchemars et rêves elfiques,

L’apparition de la Mahr.

 

Elfes et nains prennent aussi parfois l’aspect d’esprits nocturnes et de démons incubes, venant tourmenter les bonnes gens dans leur sommeil en leur faisant faire des cauchemars. Dans le nord de l’Europe, ces esprits étaient  nommés mahr (mahren au pluriel), nom qui forme la racine de tous les mots qui, dans les différentes langues européennes, désignent le sommeil accompagné d’oppression et agité de rêves malsains : maren en danois, nightmare en anglais, Nachtmar en allemand, cauchemar en français ; mot forgé à partir du terme néerlandais mare, "fantôme", et de l’ancien verbe français chaucher, "peser" ; le cauchemar est donc un fantôme qui pèse sur le dormeur, qui l’oppresse. Chez les Latins, le cauchemar se disait phantasma, mot qui a donné "fantôme" et "fantasme".

La Mahr est souvent considérée comme l’esprit d’un mort malfaisant qui revient hanter le sommeil des vivants, comme le démontre cette anecdote du XIIème siècle : "Après son décès, un homme est enterré par les soins diligents de son épouse et de ses proches, selon la coutume. La nuit suivant son inhumation, le mort entre dans la chambre de son épouse, la réveille et l’écrase de son poids qu’elle peut à peine supporter". (Guillaume de Newbury : Historia rerum Anglicarum)

Dans les pays scandinaves, une légende affirme que la Mahr prend plaisir à tirer l’homme par les cheveux, comme les lutins de l’ouest de la France s’amusent à tirer les crins des chevaux. Un témoignage datant du Xème siècle en apporte un sinistre exemple : "Après avoir épousé Drifa en Finlande, le roi Vanlandi regagne Uppsala. Avant son départ, il promet à sa femme de revenir dans un délais de trois ans, mais dix années s’écoulent sans qu’il songe à tenir sa promesse. Drifa convoque la magicienne Huld et lui remet une somme d’argent afin que, par ses sortilèges, elle fasse revenir son époux ou le tue. La magie de Huld provoque chez Vanlandi un vif désir de revoir sa femme, mais ses amis et ses conseiller le mettent en garde : ce désir est dû aux maléfices des Finnois, disent-ils. Vanlandi est alors pris de sommeil – réaction typique d’un homme qu’un esprit attaque ou visite – ; il va se coucher et s’endort. Il s’éveille peu après en criant que la Mahr l’a piétiné. On saisit alors la tête du roi, mais la Mahr se met à écraser ses jambes. On prend ses jambes, mais la Mahr empoigne la tête de Vanlandi et le tue". (Snorri Sturluson : L’Orbe du monde)

Il existe aussi une maladie dans laquelle les cheveux prennent la consistance du feutre, et que l’on appelle marlock en suédois, mahrenzopf en basse Allemagne et mahrenflicht en allemand, mots qui désignent une chevelure tressée et bouclée par la main de la Mahr.

En allemand, cauchemar se dit également Alp, mot dérivé de "elfe". C’est ainsi que les Allemands surnomment le cauchemar Alpdruck (pression de l’elfe) ou Alptraum (rêve elfique).

Paul Sébillot confirme la part que prennent les élémentaux dans les terreurs nocturnes des hommes : "La visite d’une catégorie assez nombreuse d’esprits, généralement de petite taille, est au contraire redoutée ; il en est qui pénètrent dans les demeures des hommes ou des bêtes que pour y exercer leur malfaisance ou tout au moins leur espièglerie : des lutins s’asseyent sur la poitrine des gens endormis, les oppressent et leur donnent le cauchemar ; d’autres s’amusent à tresser la crinière des chevaux pour s’en faire des étriers ou des balançoires, ou ils les tourmentent de telle sorte qu’au matin ils ruissellent de sueur. Les paysans emploient, pour les chasser, sans compter l’eau bénite et les talismans catholiques, des procédés variés. Le plus habituel consiste à placer, dans un récipient en équilibre, des pois, du millet ou de la cendre : le lutin, en arrivant à l’étourderie, le heurte et le renverse, et comme il est obligé de ramasser une à une ces innombrables graines, il est si ennuyé de cette besogne qu’il ne se risque plus à revenir. En Auvergne, il suffisait de déposer des graines de lin dans un coin ; le drac s’en allait plutôt que de les  compter ; dans le même pays, on étendait des cendres sur le passage du betsoutsou, qui essayait en vain d’en savoir le nombre". (Paul Sébillot : Le Ciel, la nuit et les esprits des airs)

C’est également le cas du lutin nommé chaufaton dans la haute vallée d’Aulps, en Haute-Savoie, qui prend un malin plaisir à fouler de ses pieds les hommes et les femmes endormis : "D’autre fois, quand ils étaient couchés sur le foin à deux ou à trois, le chaufaton venait les oppresser et les paralyser sous un poids très lourd, comme s’ils avaient eu une pierre sur eux, les uns après les autres". (Christian Abry et Charles Joisten : De lutins en cauchemars)

Selon Claude Lecouteux (Les nains et les Elfes au Moyen Âge), ce génie domestique se transformant en cauchemar est une réminiscence du culte des ancêtres : "Nous croyons que les traditions populaires gardent le souvenir des temps anciens ; il nous semble en effet très significatif que ce soit justement un génie domestique, le chaufaton qui puisse jouer le rôle du cauchemar, car de tel génies sont souvent la forme que prend le bon ancêtre décédé, et leur culte se confond avec celui des morts bien-veillant, tutélaire". En effet, le révérend Kirk indique : "Il existe beaucoup d’endroit appelés monts-de-fées que les habitants des montagnes croient impie de saccager ou de découvrir en enlevant la terre et le bois, croyant par superstition que les âmes de leurs ancêtres vivent là. Et ils disent que dans ce but un monticule ou petit mont était élevé à côté de chaque cimetière pour recevoir les âmes jusqu’à ce que les corps qui reposent là soient ressuscités ; et ce monticule devenait ainsi mont-de-fées". (Robert Kirk : La République mystérieuse)

L’apparition de la Mahr, spectre d’un mort malfaisant, correspond donc certainement au moment historique où le culte des ancêtres tombe en désuétude. Les vivants n’honorent plus leurs défunts comme ils le devraient ; et ces derniers reviennent donc les hanter pour les punir de leur oubli et de leurs manquements.

 

Edouard BRASEY ( http://edouardbrasey.com/ )  

Enquête sur l’existence des Fées et des Esprits de la Nature.

(Filipacchi 1996). 

 

Voir également, du même auteur : 

http://lapres-mididesmagiciens.hautetfort.com/archive/201... 

 

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19/12/2012

Nigel Pennick

Boutique Fiertés Européennes :

 

Nigel PENNICK : Runes et Magie

 

Histoire et pratique des anciennes traditions runiques.

( Traduit et annoté par Anne-Laure et Arnaud d’Apremont. )

 

Quatrième de couverture : Les Traditions spirituelles de l'Europe du Nord font partie des plus mal connues au monde. Et pourtant, à travers nombre de leurs mythes et personnages (des contes de fée au Père Noël, via l'héraldisme), leur essence appartient pleinement à l'imaginaire de nos contemporains. Depuis quelques années, les runes, le langage sacré du Nord, sont revenues à la mode. Leur message commence à être déchiffré. Et l'on découvre un système complet, complexe, riche, passionnant D'immenses perspectives s'ouvrent devant le chercheur émerveillé.

Peu d'auteurs néanmoins ont su véritablement extraire le message authentique des runes et du Nord en remontant à sa source. Nigel Pennick fait partie de ceux-là. Il est aujourd'hui l'un des principaux chercheurs et auteurs en matière de runologie et de cosmologie ésotérique du Nord. Magie Runique propose une approche exhaustive, pratique et documentée des runes et de la Tradition du Nord. La présentation de ces sujets fascinants est originale, car elle approfondit notamment le domaine anglo-saxon dont la richesse magique n'est plus à démontrer.

Au Sommaire : Les Runes dans l'Histoire / Runes pratiques et Secrètes / Les significations des Runes / Principes de Magie runique / Numérologie et couleurs runiques / Magie des arbres et du bois / Magie runique pratique.

 

Une étude très complète !

Nigel Pennick a étudié et a pratiqué des traditions spirituelles européennes depuis plus de 30 ans. Il est l'auteur de beaucoup de livres sur les traditions culturelles européennes, les paysages sacrés et le symbolisme ; ses travaux incluent le Livre Païen de Jours, Harmonie de Terre, Paysages Sacrés Celtiques et Dédales et Labyrinthes. Ce livre de Nigel Pennick fait partie des ouvrages incontournables sur les traditions du Nord.

 

Editions Charles Antoni / L’Originel – 1995.

266 pages – 21x13,5 cms – 370 grammes.

Nombreuses illustrations.

Etat = petites marques/traces de manipulations et/ou stockage, ainsi qu’un premier plat aux coins cornés (2mm) et bords légèrement frottés. Mais tranche non cassée (bien qu'un peu frottée sur le haut) et intérieur nickel,  sain et propre ! Entre moyen+ et bon pour ce qui en est de l’extérieur… mais très bien pour l’intérieur et tout à fait O.K pour ce qui en est du « général ».

Bon pour le service ! >>> 12 €uros. / Vendu !

 

Prix neuf = 19,82 €uros. (Chez l’éditeur)

19,10 €uros sur Amazon.fr et priceminister

20,10 €uros chez L’Autre-Rive librairie

Pas d’exemplaires d’occasion en vente sur le net ce jour !?!!

 

>>> http://loriginelmagazine.com/spip.php?article37

 

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Nigel PENNICK : La Magie naturelle

 

Traduit par Claude Raimond

 

Quatrième de couverture : La magie naturelle est un mode de mise en oeuvre de l'énergie vitale qui nous entoure, et de celle émanant de notre conscience et de notre volonté. Grâce à des techniques spirituelles simples, issues des traditions populaires, chacun peut faire entrer un peu de magie dans sa vie de tous les jours.

Extrêmement complet, cet ouvrage contient toutes les informations dont vous avez besoin pour acquérir des connaissances approfondies sur la magie naturelle, et notamment sur :

- la magie des minéraux et des plantes

- les animaux magiques et leur influence

- le pouvoir qui est en vous-mêmes

- la magie de la terre et de ses nourritures

- la magie des porte-bonheur et des talismans 

 

Les Chemins de la Sagesse – First Editions / 2003.

192 pages – 21x13 cms – 300 grammes.

Etat = Nickel, quasiment comme neuf !!! 

>>> 10 €uros. / Vendu !

 

Neuf = 13,90 €uros prix éditeur / 13,21 €uros sur decitre.fr

Occasion / Ailleurs = De 5,80 €uros à 10 €uros sur Amazon.fr

De 6,60 à 10,08 sur le site de la FNAC

 

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« Ceux qui pratiquent la magie naturelle ne souhaitent du mal ni à rien ni a personne. La magie naturelle n’est pas une fin en soi. C’est un moyen de conserver notre libre arbitre et de l’orienter vers l’amélioration personnelle. C’est un chemin que nous pouvons suivre pour vivre en conformité avec des valeurs spirituelles qui sont éternelles. » ( Nigel Pennick )

 

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09/11/2012

Mémoires d’un enfant du rail

Boutique Fierté Européennes.

 

Henri VINCENOT :

« Mémoires d’un enfant du rail »

 

Voici l’épopée véridique du Chemin de Fer français à travers l’histoire d’une famille, celle d’Henri Vincenot : son grand-père était mécanicien de route, son père dessinateur-projeteur de la Voie, et lui-même a travaillé à la Compagnie P.L.M, avant de collaborer à La vie du Rail. L’auteur de La Billebaude, dans ces souvenirs, fait revivre les travaux, les joies et les drames familiers de ce monde du rail, où la locomotive était un monstre sacré que, tout enfant, au sortir de l’école, il dévorait des yeux du haut du Rempart de la Miséricorde.

 

Hachette littérature – 1980.

393 pages – 22,5 x 14 cms – 480 grammes.

Broché (reliure souple) / Quelques toutes toutes petites marques de manip’ (ou stockage) sur plats, mais c’est vraiment « histoire de dire que »… vu que l’ouvrage est pour le moins en très bon état ! Tranche non-cassée, intérieur sain et propre, bel aspect extérieur, tout à fait O.K.

>>> 3 €uros. Vendu ! Temporairement indisponible. 

 

VINCENOT Henri - Enfant du rail.jpg

01/10/2012

La déesse Fellassia

La déesse Fellassia.

 

Je ne roulais pas vite, j’avais éteint l’autoradio et je rejoignais le Collège. Autour de moi, 4000 hectares de landes, et, longeant par endroits la route grise, les immenses structures métalliques noires, enserrant au bout de leurs bras maigres les câbles à haute tension. Quelques maisons basses, des chevaux auréolés de leur propre haleine, le soleil froid, l’herbe luisante et blanche. Personne sur cette route étroite et gelée, qu’empruntent, chaque jour, les 504 diesel des professeurs du Collège. J’étais parti très tôt. J’étais donc seul sur cette lande maudite, la Lande du Bouc, haut lieu de la sorcellerie, territoire aigu et vide. Je m’aventurais seul sur ces terres inhospitalières, je traversais lentement ces hectares de ronces, pareil aux pèlerins de St-Jacques que détroussaient jadis, avant de les assassiner, les hordes de brigands. Mais moi je ne cours aucun danger. J’éclate d’un rire terrible. Car je suis de la race des brigands. Je suis leur descendant direct et secret, leur bâtard fidèle et cruel. Je vous l’ai dit plus haut : ce pays est mort. Plus d’aventure. Nous fûmes brigands, aventuriers en Louisiane, danseurs de tango à Buenos Aires et nous rêvons de finir CRS ou préfet. Mais moi j’éclate d’un rire terrible. Car je sais que tout n’est pas perdu : reste la Lande du Bouc. Le vent souffle sur elle comme sur une cendre chaude. La flamme jaune brille dans l’œil du crapaud. Et moi, qui, dans les Baronnies, terres vertes et grasses, empale impitoyablement les dernières bergères, membres de la tribu des néo-ruraux, adolescentes à la croupe maculée d’écume adolescente, je fomente, ici, sur la Lande du Bouc, l’insurrection des crapauds géants. La langue gasconne regorge de mots pour désigner le crapaud. Sapo et harri dans nos montagnes, avec accent tonique sur l’avant-dernière syllabe. Chirpe au fond des landes, chez Bernard Manciet, prononcez tchirpé. Je descends du crapaud. Quand j’étais gosse, ma grand-mère me faisait sauter sur ses genoux en fredonnant : « harri, harri, chivalet, per la lana d’Escobet, quan i passa bueus e vacas, e garias dab savatas e capons dab esperons, harri tu qu’es moquiros ! » Harri tu ! Je fus harri. Je bavais comme un harri. J’ai vécu accroupi comme les harris (n’oubliez pas l’accent tonique et prononcez fortement le « s » final) et, j’y pense tout à coup, je n’aurais pas supporté les couches Pampers. Surtout pas Pampers ! Rien entre la peau blanche du ventre et les feuilles ! Direct terre ! Comme les harris ! Je veux devenir harri que je fus : ventre et boue, tête et brumes.

L’insurrection des crapauds géants ! Je n’en parle à personne, me dites-vous ! J’éclate d’un rire terrible. Mais, bite d’âne, à qui voulez-vous donc que je me confie ? Avec qui partager ce rêve vital ? Avec les gardiens de langue gasconne. Jamais ! Regardez-moi ces loques, ces puristes, ces flics ! Les Félibres : des pétainistes, des passéistes, des obsédés du béret, des connards édentés, gâteux, séniles, des adeptes du « bon vieux temps », des inconditionnels du « coin du feu », des fossiles, un immonde musée Grévin gascon ! Il faut les aider à mourir, je le dis tout haut ! Qu’on les pousse dans l’escalier, qu’on leur coupe le chauffage à l’hospice ! Pas de compromis avec ces mecs qui se font dessus ! S’il faut mourir, que ce soit d’une mort splendide, en plein soleil, le cœur rongé par un vers luisant !

Et les militants ! Les militants occitans ? J’éclate d’un rire terrible ! Les gentils militants, le SAMU occitan, je les ai connus à la Faculté ! Je me souviens de leur gueule rance, de leurs gros pulls tachés, ils étaient écolos, ils sentaient sous les bras, avaient les cheveux collés. Leurs femmes étaient maigres, fumaient des Gauloises sans filtre, ne se maquillaient jamais, ne portaient jamais de soutien-gorge, leurs poitrines étaient tristes et basses. Un ramassis de petits couillons : trois slogans, quatre affiches et volem viver au païs. Ah les taches ! Quand ils n’étaient pas au chevet d’une langue qu’ils massacraient derrière leurs gencives pourries, ils cherchaient sur des cartes routières la capitale de l’occitanie. Ils hésitaient, les pauvres. Toulouse, Carcassonne, Montauban ? Ils étaient joliment patriotes, ces minus ! Et le patriotisme, fût-il teinté de révolution, c’est la mort ! Et moi je crois à la vie, à la Lande du Bouc, au vent sur la braise. Je vous promets, moi Bébé d’Oc, de beaux plastiquages, des préfectures en feu, un désordre éternel, je vous promets de grands naufrages, l’abordage des plus lourds galions. Le tic-tac de ma bombe parle d’un monde d’avant les patries. En ce temps là, chaque hiver, nous pillions Toulouse, nous chevauchions des chevaux sauvages, nous inventions le viol qui est l’amour de la vitesse, nous allumions des feux en plein vent, nous parlions le gascon qui est le patois des loutres, des femmes se donnaient sur des rochers imbibés de soleil, leurs membranes – miroir de pluie – étaient craquantes comme des dragées. Non, je ne parle jamais de ça à personne, mais de ça Laure me parle. Car Laure, femme superbe et sophistiquée, est à la proue du plus lointain navire, et, d’un revers de fard, cosmétique et cosmos, elle salue le dieu le plus ancien.

 

La Lande du Bouc. Des sorciers, des sorcières, et celle dont on ne parle plus, celle que l’Eglise romaine poursuit de sa haine apostolique : la déesse Fellassia.

 

La déesse Fellassia, dit la légende, les nuits de pleine lune, taillait des pipes aux bergers pubères. Le rituel était fort simple. Elle entrait, de nuit, dans la cabane de branches du jeune berger qu’elle avait choisi. Elle lui caressait le front tout en le débarrassant de son fourreau phallique. L’adolescent, réveillé, plongeait ses yeux dans les yeux purs de Fellassia, laquelle achevait de le déshabiller avant de le savamment sucer. Fellassia rejoignait alors, au fond du lac, sa demeure de schiste et d’eau, et vomissait sur sa couche d’algues, l’humaine semence qu’elle avait goulûment avalée. L’eau du lac ainsi fécondée, toujours selon la légende, donna naissance à ces poissons argentés dont le ventre blanc et nacré coupe en deux l’eau fraîche des torrents.

L’Eglise catholique, dès le Moyen Âge, partit en guerre contre la déesse Fellassia, et contre le culte populaire qui lui était rendu. Les fontaines sacrées où les jeunes bergers venaient prier Fellassia afin qu’elle les visitât, furent déclarées maléfiques. Les parchemins sur lesquels étaient inscrits, en langue gasconne, les poèmes érotico- mystiques que les jeunes filles vierges récitaient au cours des cérémonies d’initiation furent brûlés sur la place de Castelnau-Magnoac, en 1219. Les cérémonies d’initiations duraient sept nuits, les sept nuits précédant celle du solstice d’été. Sept nuits durant lesquelles les jeunes filles vierges apprenaient l’art de la pipe. Elles s’entraînaient sur des baguettes de châtaigner, reproductions exactes du sexe masculin en érection. La nuit du solstice, chaque tribu allumait un feu sur la Lande du Bouc et dansait autour du Grand Os Noir, immense phallus en acacia, totem superbe et noirci de fumée, que l’on saluait par des chants et des vociférations obscènes. Les danses finies, dans le silence retrouvé, à l’heure où blanchit la campagne, les bergères taillaient des pipes aux bergers.

Ce culte typiquement gascon a disparu, ou ne survit plus qu’à travers quelques pratiques de sorcellerie, du côté de Monléon-Magnoac. Le culte a disparu, mais la déesse Fellassia hante encore les chaumières. Les psychanalystes estiment que la forme éminemment phallique du Rocher des Pyrénées, succulent gâteau cuit au tournebroche, renvoie au culte de Fellassia. Une étude sociologique, récemment publiée, a également démontré que, dans les années soixante, Serge Gainsbourg à proportionnellement vendu plus de Sucettes à l’anis à Lannemezan qu’à Paris…  

 

Christian Laborde, L’os de Dionysos, roman (1987).   

 

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L'Os de Dionysos a été interdit le 12 mars 1987 par le Tribunal de Grande Instance de Tarbes pour « trouble illicite, incitation au désordre et à la moquerie, pornographie et danger pour la jeunesse en pleine formation physique et morale »…

Jugement confirmé le 30 avril 1987 par la cour d’appel de Pau, pour « blasphème, lubricité, provocation et paganisme » !?!!…

Jugement cassé par la cour de Cassation en janvier 1989.

 

christian laborde,l’os de dionysos,déesse fellassia,terroir,paganisme,gascogne Menhir de Pierrefitte / Gascogne.

28/09/2012

Bernard CLAVEL

Boutique Fiertés Européennes : 

 

Bernard CLAVEL

 

Bernard Clavel (né le 29 mai 1923 à Lons-Le-Saunier et décédé le 05 octobre 2010 à La Motte-Servolex) est le fils d'un boulanger et d'une fleuriste.

A 14 ans il entre en apprentissage chez un boulanger. Il exerce ensuite divers métiers : relieur, agent administratif journaliste. Passionné de peinture et d'écriture il publie son premier roman en 1956 mais ne se consacre à l'écriture qu'en 1964.

Son premier roman L'Ouvrier de la nuit, publié en 1956, marque le début d'une production importante de près d'une centaine de titres avec des œuvres pour la jeunesse et de très nombreux romans, parfois constitués en sagas qui ont rencontré un vaste public comme La Grande Patience (4 volumes - 1962/1968), Les Colonnes du ciel (5 volumes - 1976/1981) et Le Royaume du Nord (6 volumes - 1983/1989).

Associant l'enracinement régional (la Franche-Comté, Lyon et le Rhône, le Québec…) et l'évocation historique (conquête de la Franche-Comté au XVIIe siècle, la vie des canuts et des mariniers du Rhône au XIXe siècle, la guerre de 1914-1918, l'implantation française au Canada…), Bernard Clavel montre une constante attention aux humbles et défend des valeurs humanistes en contant avec simplicité et force des destins individuels et collectifs, souvent confrontés au malheur.

Son sens de la nature et de l'humain, sa mise en question de la violence et de la guerre et son souci de réalisme ont fait de lui un écrivain populaire, récompensé par de nombreux prix dont le prix Goncourt pour Les Fruits de l'hiver en 1968. 

 

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Bernard CLAVEL : « Le tonnerre de Dieu ( qui m’emporte ) » ( 1956-57 )

De temps en temps, quittant sa femme, Brassac descend à Lyon pour satisfaire sa passion de la boisson et des filles.  Là, devant un public complaisant, il joue volontiers le hobereau excentrique. Lorsqu’il regagne son domaine, il ramène souvent avec lui un chien perdu ; ainsi sa maison est pleine de chiens… Cette fois, c’est une fille. Il était saoul ; elle, abrutie de sommeil. L’un suivant l’autre, ils arrivent chez lui, dans cette maison délabrée où il vit en sauvage entre sa femme et ses chiens. Et elle demeure, s’installe…

Dans le film que Denys de la Patelière a tiré du roman de Bernard Clavel, Jean Gabin a rencontré en Brassac un personnage à sa mesure.

 

J’ai lu – 1971 – 188 pages – 125 grammes.

Excellent état / quasiment comme neuf, très certainement pas lu plus d’une fois !

>>> 2,50 €uros. / Vendu ! Temporairement indisponible.  

 

Ou

J’ai lu – 1963 – 188 pages – 125 grammes.

Très légère « patine » des plats (1963, tout de même!), mais rien de vraiment notable.

Tranche non cassée, intérieur propre et sain, tout à fait bon pour le service.

>>> 2,20 €uros. / Vendu ! Temporairement indisponible. 

 

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Bernard CLAVEL : « Malataverne » ( 1959-60 )

Ils sont trois, trois copains disparates réunis par le hasard dans un bourg du Jura. Serge, blond, fragile, très fils de famille ; Christophe, opulent comme l’épicerie paternelle, enfin Robert, apprenti plombier, qui fuit un foyer où l’ivrognerie règne, et dont le seul réconfort est Gilberte, la toute jeune fille d’un fermier voisin.

Ce ne sont pas – pas encore – des voyous. Seulement des gosses incompris de leurs parents, livrés à eux-mêmes, incapables de s’insérer dans notre société. Enhardis, grisés par un vol de fromage, ils décident de tenter « un grand coup » à Malataverne. Serge et Christophe ont tout mis au point.

Seul Robert hésite et discute. Lâcheté ? Honnêteté ? Superstition ? Personne ne peut l’aider, il est seul devant sa conscience, devant les copains, devant les gendarmes, devant le village. Seul devant les yeux clairs de Gilberte. Seul devant Malataverne, le lieu maudit.

J’ai lu –  1977 - 187 pages – 100 grammes.

Etat = 2 petites marques de stockage au bas de la quatrième de couv’, sans quoi il est comme neuf. Très certainement jamais lu… ou alors pas plus d’une fois !

>>> 2 €uros. Vendu ! Temporairement indisponible. 

 

Bernard CLAVEL : « Victoire au Mans » ( 1968 )

Admis au sein d’une équipe de coureurs et de mécaniciens, Bernard Clavel raconte la plus célèbre course du monde, non pas en spécialiste mais en homme qui a découvert là un univers exaltant, un métier de rigueur et de passion, une camaraderie née des joies et des angoisses partagées.

Mais tandis que, sur la piste, les pilotes foncent à plus de 200 km/h vers la gloire ou l’échec – et parfois la mort – tandis que dans les stands, des mécaniciens anonymes réalisent d’extraordinaires prouesses techniques, Le Mans est aussi un grand rassemblement de « fans » et curieux, une fête de couleurs, de jeux et de chansons, dont l’éclat va briller sans trêve, de nuit et de jour, durant vingt-quatre heures.

Au roman, Bernard Clavel a préféré ici le témoignage, le récit en prise directe sur une réalité complexe et chargée d’émotions, intensément contemporaine.

J’ai lu – 1975 – 187 pages – 105 grammes.

Très bon état >>> 2 €uros. / disponible.

 

Bernard CLAVEL : « Le tambour du bief » ( 1968- 69 )

Antoine est un être simple et bon. Humble infirmier à l’hôpital de sa bourgade, il a cependant ses heures de joie et de gloire : lorsqu’il tient sa partie de chef tambour, les jours de fête au bord du Doubs. Sa vie serait paisible et sans problème si, chaque soir, il ne se rendait auprès de la mère de son ami Manu.

La vieille femme, atteinte d’un mal incurable, endure des souffrances atroces. Et chaque soir, après la piqûre calmante, Antoine repart avec l’image de ce corps qui n’en peut plus, de cette famille misérable. Lui qui n’est rien serait sans doute le seul à pouvoir apporter à tous la délivrance.

Peu à peu, l’assaillent des pensées trop lourdes pour lui : a-t-il le droit d’intervenir, de précipiter le cours du destin ? Est-ce un acte de courage ou u crime contre la vie ?

A ces questions, il lui faut apporter sa réponse, la réponse de sa conscience.

J’ai lu – 1973 – 183 pages – 125 grammes.

Très bon état >>> 2,20 €uros. / disponible.

 

Bernard CLAVEL : « Le seigneur du fleuve » ( 1970 –71 )

Au milieu du XIXè siècle, Philibert Merlin, patron-batelier sur le Rhône, voit le fleuve qu’il aime gagné par le fer, la vitesse et les machines. Mais ce « progrès », cet avenir mécanisé qui s’annonce, Merlin le hait. Depuis plus de vingt ans, régnant sur ses mariniers et ses chevaux, il vit sur le fleuve. Son fleuve – dont il boit chaque matin une goulée pour y puiser vigueur et courage. Comment accepterait-il de céder sa place ? Il y va de son pain mais aussi de son âme.

Et c’est ainsi qu’un jour d’automne, alors que le Rhône, en proie à la tempête, roule des flots furieux et que les vapeurs renoncent à appareiller, Patron Merlin, en un défi désespéré, lance ses barques et ses hommes à la remontée du fleuve.

J’ai lu – 1997 – 284 pages – 150 grammes.

Quelques infimes marques de stockage ( mais bon… infimes ! ), sans quoi il serait presque comme neuf !  Tranche non cassée, intérieur parfait, très bel exemplaire !

>>> 2,20 €uros. / disponible.  

 

Bernard CLAVEL : « Tiennot » ( 1973 –75 )

« Le pauvre petit, le voilà seul à présent ! » C’est tout un village qui parle comme ça, à la mort de Justin Biard, et pourtant « le petit », son fils, a trente-cinq ans. Un bon garçon, ce Tiennot, mais un peu bêta, simplet quoi. Sa seule richesse, ce sont ses bras vigoureux qu’il loue à l’un, à l’autre.

Et voici Tiennot seul dans sa masure des Biard, sur la petite île de la Loue. Il y a là quelques poules et lapins, et la Miaule, le doux mulet, le seul ami à qui Tiennot parle… A qui il dira bientôt que c’est trop lourd la solitude, qu’il ne s’y fait pas.

Il faut trouver une femme pour Tiennot, a décidé le village. Mais pour lui, une femme, qu’est-ce que c’est au juste ? Le meilleur ? Le pire ?

Quand Clémence apparaît sur l’île aux Biard, le mode du garçon bascule…

J’ai lu – 1980 – 188 pages – 125 grammes.

Etat = Quelques petites marques de stockage / manipulation sur premier plat, ainsi qu’une trace de pliure en bas de quatrième. Mais tranche non cassée et intérieur sain et propre… tout à fait O.K.

>>> 1,80 €uros. / disponible. 

 

Bernard CLAVEL :

« Les colonnes du ciel : la saison des loups – tome 1/5 » ( 1974-75  )

Au XVIIè siècle, la guerre de Trente Ans ravage la Franche-Comté qui est l’une des plus riches provinces de la couronne d’Espagne. Durant cette conquête par la France, des centaines de villages sont incendiés, des milliers d’hommes torturés, sauvagement assassinés ou décimés par la peste.

Certains, pourtant, continuent à vivre, à se battre, à espérer des jours meilleurs. Ils sont soldats, paysans, nobles ou compagnons. Leur histoire commence au début de l’hiver 1639, dans la région de Salins où Mathieu Guyon, un charretier, est désigné d’office pour enterrer les victimes de la peste parquées dans un village isolé…

Presses pocket – 1997 – 299 pages – 170 grammes.

Etat = Quelques marques de stockage / manipulation sur plats, ainsi qu’une fine cassure sur tranche ; mais O.K, intérieur sain et propre… bon pour le service !

>>> 1,50 €uros. / Vendu ! temporairement indisponible.

 

Bernard CLAVEL : « La révolte à deux sous » ( 1988-90 )

Par un été torride, la Cité des Soies se révolte. Ce jour-là, « le grondement qui ruisselle soudain » est une clameur venue du cœur des hommes épuisés de misère et de fatigue, des tisserands qui réclament deux sous d’augmentation…

A la colère et au déchaînement des passions s’ajoute bientôt le tumulte du fleuve en crue. Rien ni personne ne pourra interrompre la folie meurtrière. Pas même Pataro, l’homme-orchestre, le dresseur d’animaux, celui que des mains expertes ont jadis désarticulé pour en faire un mendiant pitoyable, pas plus haut qu’un chien. Personnage inoubliable, au service des uns et des autres, formidable entremetteur, sublime Quasimodo, qui va, vient, court à travers cette histoire de bruits et de fureurs, ce roman où la fable sociale côtoie le sordide mais aussi le merveilleux de ce monde.

J’ai lu – 1994 – 253 pages – 130 grammes.

Etat = traces de pliures et assez nettes marques de stockages sur plats… mais tranche non cassée et intérieur sain et propre. >>> 1,50 €uros. / Vendu !

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Bernard Clavel est né en 1923 dans une maison sans livres, sans eau courante, sans électricité. De cette relative pauvreté, il fera toute sa richesse. Il n’a jamais triché, il ne s’est jamais arrêté. Puissance, cohérence, humanité profonde : il a construit sa vie comme il a bâti son œuvre. « Je suis un écrivain. Essentiellement un romancier et un conteur, c’est-à-dire un homme qui porte en lui un monde et qui s'acharne à lui donner la vie. »