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08/04/2014

Fairy Flag

Le Fairy Flag du Clan MacLeod 

 

Le clan MacLeod est l’un des plus vieux et plus puissant clan d’Écosse. Depuis plusieurs années, ils habitent dans le château de Dunvegan situé sur l’Ile de Skye, près du Lac Dunvegan. Ce château possède une relique d’origine féérique qui protégerait un clan depuis des centaines d’années. En effet, le fragment d’un lambeau de soie jaune connu sous le nom de « Fairy Flag of Dunvegan » (le Drapeau Féérique de Dunvegan). Il existe deux versions de cette légende, les voici :

 

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Première version :

 

Le Fairy Flag aurait été donné au Clan MacLeod par la femme du quatrième chef du clan : Iain. On raconte que ce dernier aurait été très chanceux car elle était la fille d’un Roi du pays des fées. Après leurs noces, les deux retournèrent dans leur royaume du commun des mortels pour veiller sur le clan. Cependant il avait été entendu qu’après sept années, elle retournerait dans son propre monde.

Le temps passa et la fin des sept années arrivèrent. La femme de Iain, remplit de tristesse, due se résoudre à faire ses adieux à son mari et au bébé qu’elle venait juste de mettre au monde. Alors qu’ils se trouvaient sur le pont féérique, elle fit promettre à son mari de ne jamais laisser l’enfant seul car la seule chose qu’elle ne pourrait pas supporter était de l’entendre pleurer. La même nuit, afin de changer les idées du chef de clan, un énorme festin fut organisé et pris dans la fête, Iain oublia complètement la promesse qu’il avait faite à sa bien aimée. Malheureusement pour lui la nanny qui avait en charge de s’en occuper préféra s’échapper furtivement de la nursery pour écouter le chant et la cornemuse qui s’échappait du hall.

Le pauvre bébé, livré à lui-même, se mit à pleurer et quand Iain surpris la nanny dans le hall, il se souvint soudainement de son serment et courut à la nursery. Là, il aperçu sa femme qui était revenu dans le monde des mortels, alerté par les pleurs de son enfant : elle se mit à le bercer en lui chantant ce qui est maintenant connu comme étant la berceuse des Dunvegan. Mais au moment où il entra dans la pièce, elle disparue pour toujours mais laissa une couverture de soie dans le berceau du bébé.

On raconte que ce Fairy Flag est capable de protéger le clan des dangers, mais il ne peut être invoqué que trois fois, après quoi le morceau de tissu et celui qui le porte disparaitrait. Jusqu’à maintenant il n’a été utilisé que deux fois et – ce qui n’est pas surprenant – personne n’a encore osé de s’en servir une troisième fois. Dame Flora MacLeod avait vaillamment proposé de s’en servir depuis les falaises blanches de Douvres durant la seconde Guerre Mondiale alors que l’invasion semblait imminente. Les pilotes du clan en garderaient aussi un morceau avec eux en guise de protection.

 

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Deuxième version :

 

Il y a très longtemps, le chef du clan de l’époque, un certain Malcolm, épousé une fée qui lui donna un fils. Mais après plusieurs années passées dans le royaume des mortels, elle commença à se languir de son royaume féérique. Comme Malcolm avait beaucoup d’amour pour sa femme et que ça le rendait triste de la voir mélancolique. Ils traversèrent alors le Loch et marchèrent ensemble vers le passage pour rejoindre Annwm, la terre où les fées laissent leurs enfants qui héritent des terres de Dunvegan. Malcolm retourna ensuite à la maison, le cœur emplit de tristesse même si il savait qu’un festin l’attendait la nuit même car c’était l’anniversaire de son fils.

Le festin fut grandiose avec de la viande de chevreuil, de canard et du bœuf. Le joueur de cornemuse de Clan MacCrimmon vint même pour jouer, tout le monde dansait et la bière coulait à flot. Pendant ce temps là, le fils de Malcolm dormait paisiblement sous l’œil attentif d’une nanny. Cependant quand cette dernière entendu que la fête battait son plein, elle jeta un œil pour vérifier que l’enfant dormait et alla rejoindre la fête. Alors qu’elle rejoignit le hall pour rejoindre les réjouissances, Malcolm l’aperçu de loin et cru qu’elle avait abandonné son enfant. Le petit commença à pleurer mais il n’y avait personne autour pour le réconforter. Sa maman entendit son chagrin depuis le monde des fées et prit la forme d’un esprit pour pouvoir le réconforter. Cependant comme elle ne pouvait pas le tenir dans ses bras, elle laissa une couverture de soi dans son berceau et le bébé se rendormit paisiblement. 

La nanny retourna dans la chambre et, soulagée de le voir sain et sauf, elle décida d’aller le rendre au chef de clan. Alors qu’elle marchait en direction du hall, elle entendit une douce musique qui l’a suivait et qui devint plus forte quand elle entra dans le hall. Les joueurs de cornemuse s’arrêtèrent de jouer pour l’écouter. Puis des voies féériques commencèrent à chanter en expliquant le cadeau qui avait été fait à l’enfant. Elles racontèrent que la couverture était magique et qu’elle avait le pouvoir de protéger le Clan MacLeod dans l’hypothèse où il serait en grand danger. Les membres du clan n’auraient qu’à la brandir tel un drapeau pour être sortit d’affaire. Seulement, la magie n’opérerait que trois fois ; et dans l’hypothèse où un MacLeod s’en servirait pour des raisons légères, un drame s’abattrait sur le clan. Puis sur ces mots, la musique s’arrêta.

Malcolm ordonna que la couverture soit placée dans une boite en fer dont seuls les chefs de clan successifs posséderaient la clef et seuls eux pourraient donc être en sa possession. Malcolm n’eut jamais besoin de s’en servir, ni son fils, une fois devenu grand. Les générations passèrent et aucune d’elles n’eut jamais besoin de s’en servir jusqu’au jour ou le Clan MacLeod fut attaqué par le Clan MacDonald. Les deux étaient de vieux ennemis. Le Clan MacDonald était plus nombreux que leurs adversaires et à l’occasion d’une bataille à Trumpan, les MacLeods perdirent. C’est à ce moment que le chef de clan se souvint de la légende du « fairy flag » et décida alors de l’utiliser. Il brandit la couverture à la manière d’un drapeau et le secoua, puis dans les minutes qui suivirent le Clan MacDonald commença à perdre de l’énergie et de la force. Les MacLeods reprirent le dessus et gagnèrent la bataille.

Plusieurs années plus tard, une infamie toucha les gardes mangés de chaque clan et sans le bétail, il n’y aurait plus eut assez de nourriture pour tout le monde. Alors que tout semblait perdu, le chef de clan brandit la couverture et le secoua à travers les terres espérant que cela fonctionne. Peu de temps après, la vache malade retrouva toute se santé et l’infamie arrêta de se répandre dans le Clan MacLeod.

 

Fairy_Flag_-_Duvengan_Castle_-_Isle_of_Skye.jpg Fairy Flag du clan MacLeod

 

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De nombreuses années après cet épisode, en 1799, un homme employé par les MacLeods entendu parler du « fairy flag » et comme il n’y croyait pas, il décida de prouver que cette histoire n’existait pas. Il profita de l’absence du chef de clan pour s’emparer du drapeau. Évidemment, des désastres s’abattirent sur le Clan : dans un premier temps, un héritier de la famille fut tué dans une explosion à bord du HMS Charlotte. Puis dans un second temps les MacLeods durent vendre une partit de leur terrain aux Campbells car leur finances étaient au plus bas.

 

Ce morceau de tissu reste un mystère : selon le point de vu d’un historien écossais, il aurait peut être été donné au clan MacLeods par Godred Crovan, le dernier Roi de l’Ile de Man. Donc ce morceau de tissu aurait plutôt des origines autres que féériques comme par exemple, un morceau de bannière de guerre.

( Note de Kurgan : Sauf si Godred le tenait en fait de quelques fées !?! )

 

Via l’excellent blog : 

 

« U.K Legacies / Légendes, histoires, mythes et folklore du Royaume Uni et d’Irlande »

 

http://uklegacies.blogspot.fr/

http://uklegacies.blogspot.fr/2010/08/chateau-dunvegan-ecosse.html

 Dunvegan.jpg

Château de Dunvegan

  

Sources photographiques : ici & ici

05/01/2013

Cauchemars et rêves elfiques.

Cauchemars et rêves elfiques,

L’apparition de la Mahr.

 

Elfes et nains prennent aussi parfois l’aspect d’esprits nocturnes et de démons incubes, venant tourmenter les bonnes gens dans leur sommeil en leur faisant faire des cauchemars. Dans le nord de l’Europe, ces esprits étaient  nommés mahr (mahren au pluriel), nom qui forme la racine de tous les mots qui, dans les différentes langues européennes, désignent le sommeil accompagné d’oppression et agité de rêves malsains : maren en danois, nightmare en anglais, Nachtmar en allemand, cauchemar en français ; mot forgé à partir du terme néerlandais mare, "fantôme", et de l’ancien verbe français chaucher, "peser" ; le cauchemar est donc un fantôme qui pèse sur le dormeur, qui l’oppresse. Chez les Latins, le cauchemar se disait phantasma, mot qui a donné "fantôme" et "fantasme".

La Mahr est souvent considérée comme l’esprit d’un mort malfaisant qui revient hanter le sommeil des vivants, comme le démontre cette anecdote du XIIème siècle : "Après son décès, un homme est enterré par les soins diligents de son épouse et de ses proches, selon la coutume. La nuit suivant son inhumation, le mort entre dans la chambre de son épouse, la réveille et l’écrase de son poids qu’elle peut à peine supporter". (Guillaume de Newbury : Historia rerum Anglicarum)

Dans les pays scandinaves, une légende affirme que la Mahr prend plaisir à tirer l’homme par les cheveux, comme les lutins de l’ouest de la France s’amusent à tirer les crins des chevaux. Un témoignage datant du Xème siècle en apporte un sinistre exemple : "Après avoir épousé Drifa en Finlande, le roi Vanlandi regagne Uppsala. Avant son départ, il promet à sa femme de revenir dans un délais de trois ans, mais dix années s’écoulent sans qu’il songe à tenir sa promesse. Drifa convoque la magicienne Huld et lui remet une somme d’argent afin que, par ses sortilèges, elle fasse revenir son époux ou le tue. La magie de Huld provoque chez Vanlandi un vif désir de revoir sa femme, mais ses amis et ses conseiller le mettent en garde : ce désir est dû aux maléfices des Finnois, disent-ils. Vanlandi est alors pris de sommeil – réaction typique d’un homme qu’un esprit attaque ou visite – ; il va se coucher et s’endort. Il s’éveille peu après en criant que la Mahr l’a piétiné. On saisit alors la tête du roi, mais la Mahr se met à écraser ses jambes. On prend ses jambes, mais la Mahr empoigne la tête de Vanlandi et le tue". (Snorri Sturluson : L’Orbe du monde)

Il existe aussi une maladie dans laquelle les cheveux prennent la consistance du feutre, et que l’on appelle marlock en suédois, mahrenzopf en basse Allemagne et mahrenflicht en allemand, mots qui désignent une chevelure tressée et bouclée par la main de la Mahr.

En allemand, cauchemar se dit également Alp, mot dérivé de "elfe". C’est ainsi que les Allemands surnomment le cauchemar Alpdruck (pression de l’elfe) ou Alptraum (rêve elfique).

Paul Sébillot confirme la part que prennent les élémentaux dans les terreurs nocturnes des hommes : "La visite d’une catégorie assez nombreuse d’esprits, généralement de petite taille, est au contraire redoutée ; il en est qui pénètrent dans les demeures des hommes ou des bêtes que pour y exercer leur malfaisance ou tout au moins leur espièglerie : des lutins s’asseyent sur la poitrine des gens endormis, les oppressent et leur donnent le cauchemar ; d’autres s’amusent à tresser la crinière des chevaux pour s’en faire des étriers ou des balançoires, ou ils les tourmentent de telle sorte qu’au matin ils ruissellent de sueur. Les paysans emploient, pour les chasser, sans compter l’eau bénite et les talismans catholiques, des procédés variés. Le plus habituel consiste à placer, dans un récipient en équilibre, des pois, du millet ou de la cendre : le lutin, en arrivant à l’étourderie, le heurte et le renverse, et comme il est obligé de ramasser une à une ces innombrables graines, il est si ennuyé de cette besogne qu’il ne se risque plus à revenir. En Auvergne, il suffisait de déposer des graines de lin dans un coin ; le drac s’en allait plutôt que de les  compter ; dans le même pays, on étendait des cendres sur le passage du betsoutsou, qui essayait en vain d’en savoir le nombre". (Paul Sébillot : Le Ciel, la nuit et les esprits des airs)

C’est également le cas du lutin nommé chaufaton dans la haute vallée d’Aulps, en Haute-Savoie, qui prend un malin plaisir à fouler de ses pieds les hommes et les femmes endormis : "D’autre fois, quand ils étaient couchés sur le foin à deux ou à trois, le chaufaton venait les oppresser et les paralyser sous un poids très lourd, comme s’ils avaient eu une pierre sur eux, les uns après les autres". (Christian Abry et Charles Joisten : De lutins en cauchemars)

Selon Claude Lecouteux (Les nains et les Elfes au Moyen Âge), ce génie domestique se transformant en cauchemar est une réminiscence du culte des ancêtres : "Nous croyons que les traditions populaires gardent le souvenir des temps anciens ; il nous semble en effet très significatif que ce soit justement un génie domestique, le chaufaton qui puisse jouer le rôle du cauchemar, car de tel génies sont souvent la forme que prend le bon ancêtre décédé, et leur culte se confond avec celui des morts bien-veillant, tutélaire". En effet, le révérend Kirk indique : "Il existe beaucoup d’endroit appelés monts-de-fées que les habitants des montagnes croient impie de saccager ou de découvrir en enlevant la terre et le bois, croyant par superstition que les âmes de leurs ancêtres vivent là. Et ils disent que dans ce but un monticule ou petit mont était élevé à côté de chaque cimetière pour recevoir les âmes jusqu’à ce que les corps qui reposent là soient ressuscités ; et ce monticule devenait ainsi mont-de-fées". (Robert Kirk : La République mystérieuse)

L’apparition de la Mahr, spectre d’un mort malfaisant, correspond donc certainement au moment historique où le culte des ancêtres tombe en désuétude. Les vivants n’honorent plus leurs défunts comme ils le devraient ; et ces derniers reviennent donc les hanter pour les punir de leur oubli et de leurs manquements.

 

Edouard BRASEY ( http://edouardbrasey.com/ )  

Enquête sur l’existence des Fées et des Esprits de la Nature.

(Filipacchi 1996). 

 

Voir également, du même auteur : 

http://lapres-mididesmagiciens.hautetfort.com/archive/201... 

 

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19/12/2012

Nigel Pennick

Boutique Fiertés Européennes :

 

Nigel PENNICK : Runes et Magie

 

Histoire et pratique des anciennes traditions runiques.

( Traduit et annoté par Anne-Laure et Arnaud d’Apremont. )

 

Quatrième de couverture : Les Traditions spirituelles de l'Europe du Nord font partie des plus mal connues au monde. Et pourtant, à travers nombre de leurs mythes et personnages (des contes de fée au Père Noël, via l'héraldisme), leur essence appartient pleinement à l'imaginaire de nos contemporains. Depuis quelques années, les runes, le langage sacré du Nord, sont revenues à la mode. Leur message commence à être déchiffré. Et l'on découvre un système complet, complexe, riche, passionnant D'immenses perspectives s'ouvrent devant le chercheur émerveillé.

Peu d'auteurs néanmoins ont su véritablement extraire le message authentique des runes et du Nord en remontant à sa source. Nigel Pennick fait partie de ceux-là. Il est aujourd'hui l'un des principaux chercheurs et auteurs en matière de runologie et de cosmologie ésotérique du Nord. Magie Runique propose une approche exhaustive, pratique et documentée des runes et de la Tradition du Nord. La présentation de ces sujets fascinants est originale, car elle approfondit notamment le domaine anglo-saxon dont la richesse magique n'est plus à démontrer.

Au Sommaire : Les Runes dans l'Histoire / Runes pratiques et Secrètes / Les significations des Runes / Principes de Magie runique / Numérologie et couleurs runiques / Magie des arbres et du bois / Magie runique pratique.

 

Une étude très complète !

Nigel Pennick a étudié et a pratiqué des traditions spirituelles européennes depuis plus de 30 ans. Il est l'auteur de beaucoup de livres sur les traditions culturelles européennes, les paysages sacrés et le symbolisme ; ses travaux incluent le Livre Païen de Jours, Harmonie de Terre, Paysages Sacrés Celtiques et Dédales et Labyrinthes. Ce livre de Nigel Pennick fait partie des ouvrages incontournables sur les traditions du Nord.

 

Editions Charles Antoni / L’Originel – 1995.

266 pages – 21x13,5 cms – 370 grammes.

Nombreuses illustrations.

Etat = petites marques/traces de manipulations et/ou stockage, ainsi qu’un premier plat aux coins cornés (2mm) et bords légèrement frottés. Mais tranche non cassée (bien qu'un peu frottée sur le haut) et intérieur nickel,  sain et propre ! Entre moyen+ et bon pour ce qui en est de l’extérieur… mais très bien pour l’intérieur et tout à fait O.K pour ce qui en est du « général ».

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Prix neuf = 19,82 €uros. (Chez l’éditeur)

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20,10 €uros chez L’Autre-Rive librairie

Pas d’exemplaires d’occasion en vente sur le net ce jour !?!!

 

>>> http://loriginelmagazine.com/spip.php?article37

 

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Nigel PENNICK : La Magie naturelle

 

Traduit par Claude Raimond

 

Quatrième de couverture : La magie naturelle est un mode de mise en oeuvre de l'énergie vitale qui nous entoure, et de celle émanant de notre conscience et de notre volonté. Grâce à des techniques spirituelles simples, issues des traditions populaires, chacun peut faire entrer un peu de magie dans sa vie de tous les jours.

Extrêmement complet, cet ouvrage contient toutes les informations dont vous avez besoin pour acquérir des connaissances approfondies sur la magie naturelle, et notamment sur :

- la magie des minéraux et des plantes

- les animaux magiques et leur influence

- le pouvoir qui est en vous-mêmes

- la magie de la terre et de ses nourritures

- la magie des porte-bonheur et des talismans 

 

Les Chemins de la Sagesse – First Editions / 2003.

192 pages – 21x13 cms – 300 grammes.

Etat = Nickel, quasiment comme neuf !!! 

>>> 10 €uros. / Vendu !

 

Neuf = 13,90 €uros prix éditeur / 13,21 €uros sur decitre.fr

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« Ceux qui pratiquent la magie naturelle ne souhaitent du mal ni à rien ni a personne. La magie naturelle n’est pas une fin en soi. C’est un moyen de conserver notre libre arbitre et de l’orienter vers l’amélioration personnelle. C’est un chemin que nous pouvons suivre pour vivre en conformité avec des valeurs spirituelles qui sont éternelles. » ( Nigel Pennick )

 

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26/10/2012

Antica Tradizione : L'ultimo Re

 

Dorme nel sonno la valle incantata cullata dal vento che soffia da nord.
Picchi di roccia sovrastano il piano, la rocca la domina maestosa.
Tu che conosci una Terra dimora dell'ultimo Re.
Terra di luce in quel Regno di Francia, il mio cuore ora batte per te !


E immagino i fuochi banchetti di corte, le dame che aspettano felici.
Solo in ritorno da lunghe battaglie 
guerrieri di spada e di croci.
L'onore che sbriciola il tempo e
il tempo che si fermerà.
Dove la gloria si inchina al tuo nome, il tuo nome per sempre sarà !

 

Una stella brilla laggiù oltre quei monti di neve !

Forse il tuo nome è Artù, torna coi tuoi cavalieri !
Dodici lance per sempre fedeli ad un Re ! 

 

Oltre la torre, fortezza d'Europa, vessillo di draghi e di rune.
Corre il tuo sangue di nobile stirpe più puro dell'acqua del fiume.

Segui il tuo tadico istinto, quel mondo che è dentro di te.
Poi apri i tuoi occhi ed unisciti al canto in onore dell'ultimo Re !

 

Una stella brilla laggiù oltre quei monti di neve !
Forse il tuo nome è Artù, torna coi tuoi cavalieri !

Dodici lance per sempre fedeli ad un Re !

01/10/2012

La déesse Fellassia

La déesse Fellassia.

 

Je ne roulais pas vite, j’avais éteint l’autoradio et je rejoignais le Collège. Autour de moi, 4000 hectares de landes, et, longeant par endroits la route grise, les immenses structures métalliques noires, enserrant au bout de leurs bras maigres les câbles à haute tension. Quelques maisons basses, des chevaux auréolés de leur propre haleine, le soleil froid, l’herbe luisante et blanche. Personne sur cette route étroite et gelée, qu’empruntent, chaque jour, les 504 diesel des professeurs du Collège. J’étais parti très tôt. J’étais donc seul sur cette lande maudite, la Lande du Bouc, haut lieu de la sorcellerie, territoire aigu et vide. Je m’aventurais seul sur ces terres inhospitalières, je traversais lentement ces hectares de ronces, pareil aux pèlerins de St-Jacques que détroussaient jadis, avant de les assassiner, les hordes de brigands. Mais moi je ne cours aucun danger. J’éclate d’un rire terrible. Car je suis de la race des brigands. Je suis leur descendant direct et secret, leur bâtard fidèle et cruel. Je vous l’ai dit plus haut : ce pays est mort. Plus d’aventure. Nous fûmes brigands, aventuriers en Louisiane, danseurs de tango à Buenos Aires et nous rêvons de finir CRS ou préfet. Mais moi j’éclate d’un rire terrible. Car je sais que tout n’est pas perdu : reste la Lande du Bouc. Le vent souffle sur elle comme sur une cendre chaude. La flamme jaune brille dans l’œil du crapaud. Et moi, qui, dans les Baronnies, terres vertes et grasses, empale impitoyablement les dernières bergères, membres de la tribu des néo-ruraux, adolescentes à la croupe maculée d’écume adolescente, je fomente, ici, sur la Lande du Bouc, l’insurrection des crapauds géants. La langue gasconne regorge de mots pour désigner le crapaud. Sapo et harri dans nos montagnes, avec accent tonique sur l’avant-dernière syllabe. Chirpe au fond des landes, chez Bernard Manciet, prononcez tchirpé. Je descends du crapaud. Quand j’étais gosse, ma grand-mère me faisait sauter sur ses genoux en fredonnant : « harri, harri, chivalet, per la lana d’Escobet, quan i passa bueus e vacas, e garias dab savatas e capons dab esperons, harri tu qu’es moquiros ! » Harri tu ! Je fus harri. Je bavais comme un harri. J’ai vécu accroupi comme les harris (n’oubliez pas l’accent tonique et prononcez fortement le « s » final) et, j’y pense tout à coup, je n’aurais pas supporté les couches Pampers. Surtout pas Pampers ! Rien entre la peau blanche du ventre et les feuilles ! Direct terre ! Comme les harris ! Je veux devenir harri que je fus : ventre et boue, tête et brumes.

L’insurrection des crapauds géants ! Je n’en parle à personne, me dites-vous ! J’éclate d’un rire terrible. Mais, bite d’âne, à qui voulez-vous donc que je me confie ? Avec qui partager ce rêve vital ? Avec les gardiens de langue gasconne. Jamais ! Regardez-moi ces loques, ces puristes, ces flics ! Les Félibres : des pétainistes, des passéistes, des obsédés du béret, des connards édentés, gâteux, séniles, des adeptes du « bon vieux temps », des inconditionnels du « coin du feu », des fossiles, un immonde musée Grévin gascon ! Il faut les aider à mourir, je le dis tout haut ! Qu’on les pousse dans l’escalier, qu’on leur coupe le chauffage à l’hospice ! Pas de compromis avec ces mecs qui se font dessus ! S’il faut mourir, que ce soit d’une mort splendide, en plein soleil, le cœur rongé par un vers luisant !

Et les militants ! Les militants occitans ? J’éclate d’un rire terrible ! Les gentils militants, le SAMU occitan, je les ai connus à la Faculté ! Je me souviens de leur gueule rance, de leurs gros pulls tachés, ils étaient écolos, ils sentaient sous les bras, avaient les cheveux collés. Leurs femmes étaient maigres, fumaient des Gauloises sans filtre, ne se maquillaient jamais, ne portaient jamais de soutien-gorge, leurs poitrines étaient tristes et basses. Un ramassis de petits couillons : trois slogans, quatre affiches et volem viver au païs. Ah les taches ! Quand ils n’étaient pas au chevet d’une langue qu’ils massacraient derrière leurs gencives pourries, ils cherchaient sur des cartes routières la capitale de l’occitanie. Ils hésitaient, les pauvres. Toulouse, Carcassonne, Montauban ? Ils étaient joliment patriotes, ces minus ! Et le patriotisme, fût-il teinté de révolution, c’est la mort ! Et moi je crois à la vie, à la Lande du Bouc, au vent sur la braise. Je vous promets, moi Bébé d’Oc, de beaux plastiquages, des préfectures en feu, un désordre éternel, je vous promets de grands naufrages, l’abordage des plus lourds galions. Le tic-tac de ma bombe parle d’un monde d’avant les patries. En ce temps là, chaque hiver, nous pillions Toulouse, nous chevauchions des chevaux sauvages, nous inventions le viol qui est l’amour de la vitesse, nous allumions des feux en plein vent, nous parlions le gascon qui est le patois des loutres, des femmes se donnaient sur des rochers imbibés de soleil, leurs membranes – miroir de pluie – étaient craquantes comme des dragées. Non, je ne parle jamais de ça à personne, mais de ça Laure me parle. Car Laure, femme superbe et sophistiquée, est à la proue du plus lointain navire, et, d’un revers de fard, cosmétique et cosmos, elle salue le dieu le plus ancien.

 

La Lande du Bouc. Des sorciers, des sorcières, et celle dont on ne parle plus, celle que l’Eglise romaine poursuit de sa haine apostolique : la déesse Fellassia.

 

La déesse Fellassia, dit la légende, les nuits de pleine lune, taillait des pipes aux bergers pubères. Le rituel était fort simple. Elle entrait, de nuit, dans la cabane de branches du jeune berger qu’elle avait choisi. Elle lui caressait le front tout en le débarrassant de son fourreau phallique. L’adolescent, réveillé, plongeait ses yeux dans les yeux purs de Fellassia, laquelle achevait de le déshabiller avant de le savamment sucer. Fellassia rejoignait alors, au fond du lac, sa demeure de schiste et d’eau, et vomissait sur sa couche d’algues, l’humaine semence qu’elle avait goulûment avalée. L’eau du lac ainsi fécondée, toujours selon la légende, donna naissance à ces poissons argentés dont le ventre blanc et nacré coupe en deux l’eau fraîche des torrents.

L’Eglise catholique, dès le Moyen Âge, partit en guerre contre la déesse Fellassia, et contre le culte populaire qui lui était rendu. Les fontaines sacrées où les jeunes bergers venaient prier Fellassia afin qu’elle les visitât, furent déclarées maléfiques. Les parchemins sur lesquels étaient inscrits, en langue gasconne, les poèmes érotico- mystiques que les jeunes filles vierges récitaient au cours des cérémonies d’initiation furent brûlés sur la place de Castelnau-Magnoac, en 1219. Les cérémonies d’initiations duraient sept nuits, les sept nuits précédant celle du solstice d’été. Sept nuits durant lesquelles les jeunes filles vierges apprenaient l’art de la pipe. Elles s’entraînaient sur des baguettes de châtaigner, reproductions exactes du sexe masculin en érection. La nuit du solstice, chaque tribu allumait un feu sur la Lande du Bouc et dansait autour du Grand Os Noir, immense phallus en acacia, totem superbe et noirci de fumée, que l’on saluait par des chants et des vociférations obscènes. Les danses finies, dans le silence retrouvé, à l’heure où blanchit la campagne, les bergères taillaient des pipes aux bergers.

Ce culte typiquement gascon a disparu, ou ne survit plus qu’à travers quelques pratiques de sorcellerie, du côté de Monléon-Magnoac. Le culte a disparu, mais la déesse Fellassia hante encore les chaumières. Les psychanalystes estiment que la forme éminemment phallique du Rocher des Pyrénées, succulent gâteau cuit au tournebroche, renvoie au culte de Fellassia. Une étude sociologique, récemment publiée, a également démontré que, dans les années soixante, Serge Gainsbourg à proportionnellement vendu plus de Sucettes à l’anis à Lannemezan qu’à Paris…  

 

Christian Laborde, L’os de Dionysos, roman (1987).   

 

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L'Os de Dionysos a été interdit le 12 mars 1987 par le Tribunal de Grande Instance de Tarbes pour « trouble illicite, incitation au désordre et à la moquerie, pornographie et danger pour la jeunesse en pleine formation physique et morale »…

Jugement confirmé le 30 avril 1987 par la cour d’appel de Pau, pour « blasphème, lubricité, provocation et paganisme » !?!!…

Jugement cassé par la cour de Cassation en janvier 1989.

 

christian laborde,l’os de dionysos,déesse fellassia,terroir,paganisme,gascogne Menhir de Pierrefitte / Gascogne.

02/05/2012

Le chant du barde

Le Chant du Barde

Je ne suis qu’un maillon de l’invisible chaîne
Dont Esus, pour toujours, a soudé les maillons.
Je ne suis qu’une feuille au front du vaste chêne,
Que diadème encore le rameau de Gwyddon.
Tout enfant j’ai suivi les leçons de nos sages,
Écouté les propos et recueilli les chants.
Ma mémoire fidèle a transmis leur message
Des monts calédoniens aux îles du couchant.
Je ne suis qu’un chaînon de la chaîne invisible,
Je ne suis qu’un écho des vieilles vérités.
Si mes maîtres, prudents, n’ont pas laissé d’écrits,
Leur voix parle à tout cœur de l’écouter.
Bien des étés ont lui, bien des hivers neigé,
Depuis que j’ai reçu les dons qui ne s’accordent
Qu’aux porteurs de l’Awen : l’anneau de fer forgé,
La coupe rituelle et la harpe à neuf cordes.
Pèlerin jamais las de la terre celtique,
Bien des étés ont lui depuis les jours lointains,
Où j’allais consulter les oracles antiques,
Des rivages de l’ambre aux îles de l’étain.
J’ai chanté mes espoirs et j’ai chanté mes rêves,
J’ai chanté les héros, honneur du vieux pays.
Sous les coups du destin comme sous ceux du glaive,
Mon cœur n’a pas tremblé, mon chant n’a pas faibli.
Tout jeune encore j’allais, interrogeant les sages,
Méditant les conseils et recueillant les chants.
Les aïeux m’ont légué, transmis du fond des âges,
Les secrets arrachés autrefois aux géants.
Je sais des chants d’espoir et des chants de détresse,
Des chants pour le combat, des chants pour le festin.
J’ai chanté les secrets de l’antique sagesse,
La gloire des héros et les jeux du destin.
Je suis un chaînon de la mystique chaîne
Et j’attends seulement, car mon heure est prochaine,
L’enfant blond que Gwyddon a marqué de son sceau,
Pour lui rendre la coupe, la harpe et l’anneau.

André Savoret ( 1898 – 1977 )

 

( http://honneur-et-tradition.blogspot.fr/2012/02/le-chant-... )

 

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28/04/2012

Claude SEIGNOLLE

Boutique Fiertés Européennes :

 

Claude SEIGNOLLE : « Marie la Louve »

 

« Sologne, fin du XIXe siècle. Belle, aimée des siens, Marie est un de ces êtres qui ensoleillent l'existence. Elle a, dit-on, le « pouvoir » de guérir les morsures de loup… L'avenir lui sourit. Elle va célébrer la Saint-Jean avec celui qu'elle aime. Mais lors de cette longue nuit de liesse où les passions et les rancœurs s'exacerbent, l'existence de la jeune fille bascule… Nourrie de mensonges malveillants, la rumeur, que les vents d'hiver semblaient avoir enfoui dans les eaux dormantes des marécages, se réveille, s'embrase et colporte que Marie est l'incarnation du Mal… Ce drame poétique narré avec talent séduit et effraie, la bassesse humaine s'y révélant plus redoutable que les forces occultes. »

Un chef d’œuvre absolu… du Maître absolu de ce fantastique « sorcier, sombre et rural » qui fit sa légende. Lawrence Durrell, qui révéla hors de chez nous l'œuvre  de Claude Seignolle, n'hésitait pas à voir en lui le plus grand conteur fantastique de notre siècle. Opinion partagée par Cendrars, Mac Orlan, Hubert Juin et quelques autres.

 

France Loisirs, 1988 / 173 pages 20,5 x 14 cms 300 grammes.

Belle reliure cartonnée à l’ancienne, façon papier marbré « à la cuve ».

Marques de manipulations et stockage sur la jaquette, ainsi qu’un bas de tranche très légèrement frotté, mais intérieur comme nickel, sain et propre.

>>> 3,50 €uros. / Vendu !

 

Disponible : un autre exemplaire (même année / même édition), à l’extérieur en moins bon état (une nette pliure sur la tranche d’une jaquette un petit peu "marquée", ainsi qu’une tranche reliure « talée » sur le haut et présentant une petite déchirure (3 mm) sur le bas…), mais à l’intérieur lui aussi excellent : 2 €uros.

 

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