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21/10/2014

Donetsk sous les tirs des missiles de Kiev...

Ukraine / Donbass :

Intensification des combats au nord de Lugansk, à Donetsk et sur Volnovakha.

Donetsk sous les tirs des missiles de Kiev.

 

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La tentative de contre-attaque des forces ukrainiennes au nord-ouest de Lugansk est en passe d’échouer, l’initiative reste toujours entre les mains des forces armées de Nouvelle Russie. Même à Donetsk, qui subit ces dernières heures de nombreux tirs de missiles balistiques et d’artillerie occasionnant des destructions et des pertes humaines considérables parmi les civils, on note une nette augmentation de l’intensité des affrontements. Plus au sud, le secteur de Volnovakha bouge lui aussi, même si, là encore, l’initiative reste aux mains des républicains. Aussi les tirs de missiles Tochka-U sur Donetsk sont destinés, une nouvelle fois, à se venger sur les civils qui sont encore présents dans la capitale du Donbass.

 

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« La Russie doit devenir un cimetière » affirment les affiches électorales de Svoboda pour les élections législatives en Ukraine (ci-dessus). Outre le message qui révèle un sens politique du niveau d’un enfant de 4 ans, on notera qu’aucun des dirigeants de cette formation amie de McCain et de Fabius, n’a mis sa peau au bout de ses idées… Comme BHL, ils sont toujours généreux avec le sang et l’argent des autres.

 

Et c’est bien dommage, car les combats sur Donetsk, Volnovakha et au nord de Lugansk s’intensifient en ce début de semaine.

  

Encerclement au nord-ouest de Lugansk

 

Alors qu’au nord de Donetsk, au-delà de la Siverskiy Donets, les DRG républicains poursuivent leurs actions offensives sur Bahmutivka (situé sur l’axe routier stratégique nord-sud entre Shchastya et Novoaidar), l’axe secondaire T1303, qui relie Lysychansk au nord-ouest à Lugansk au sud-ouest parallèlement au sud de la vallée de la rivière, est l’objet de toutes les attentions depuis 48 heures.

Kiev a tenté de contre-attaquer avec pour objectif d’atteindre les lignes de départ de l’offensive cosaque de jeudi par une manœuvre de contournement ; mais les forces ukrainiennes, qui n’ont pas pu être engagées d’un seul coup, se sont retrouvées partiellement encerclées à l’est de Permovaisk. Le groupe de combat ukrainien semble avoir perdu dans l’affrontement de ces deux jours derniers pas moins de 8 à 10 blindés et un nombre important de véhicules divers, ses pertes en hommes ne sont pas encore connues.

En ce moment, les combats se concentrent sur le point de contrôle n°32 juste au sud-ouest de Smile (Smeloe) sur la T1303. Des éléments mécanisés de la 92e brigade, une compagnie de ce qui reste du « bataillon Aydar » et plusieurs éléments de la 95e brigade aéromobile de Zhytomyr, une ou deux compagnies du 9e «bataillon» de défense territoriale de Vinnytsia tentent de manœuvrer sur cette T1303 en dépit des attaques des cosaques et de l’artillerie de Nouvelle Russie qui concentre ses tirs sur ce tronçon routier.

Plusieurs tirs d’artillerie républicains sur Nyzhnie et Toshkivka (au sud-est de Lysychansk) ont été effectués dans l’après-midi, afin de bloquer toute retraite adverse et toute possibilité de ravitaillement et de communication terrestre du groupe de combat encerclé plus au sud-est vers Smile. Après avoir tenté une contre-attaque, ce groupe est en ce moment en position défensive dite du hérisson au sud-ouest de Smile (village tenu par les cosaques) sur la route et 2 km plus au sud sur le village de Khoroshe.

Cet axe de pénétration risque bien pour les forces de Kiev de devenir très rapidement un chaudron tant les flancs-gardes ne semblent pas avoir été sécurisés au nord comme au sud. Les heures qui viennent seront décisives.

Déjà, depuis hier, la 4e compagnie du 80e régiment aéromobile de Lviv est prise au piège, les soldats sont épuisés, à court de munitions, de nourriture et d’eau. Ils affirment, via la presse ukrainienne, que leur commandement ne répond pas à leurs appels au secours et ont dû faire appel aux médias ukrainiens pour faire connaitre leur situation. Ces forces qu’ils espéraient libérer de l’encerclement, les éléments du « bataillon » territorial de Vinnytsia, sont presque à court de tout et ont reçu un ultimatum des FAN : se rendre ou d’être détruits (source). Plus au nord-Ouest, le secteur de Shchastya a subi plusieurs reconnaissances offensives de DRG appuyées par l’artillerie républicaine, un poste de contrôle tenu par une section des restes de la 1re brigade de chars a même été pris, un T-64BM Bulat y a été détruit (photo).

 

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Donetsk sous le feu roulant

 

Après les déboires de ces jours derniers et l’impossibilité pour les forces ukrainiennes de reprendre l’initiative sur le terrain, Kiev a lancé une série d’attaques balistiques au moyen de missiles tactiques Tochka-U (SS-21 Scarab en code OTAN) contre l’agglomération de Donetsk. Un des missiles est tombé aujourd’hui dans le district de Vorochilov, occasionnant de très sérieux dégâts et des pertes humaines importantes parmi la population. La « Donbass Arena », le stade du célèbre Shaktyar Donetsk a également subi des dommages.

De plus, l’intensité des tirs des batteries d’artillerie de Kiev a augmenté de façon significative depuis le début de la nuit dernière. On a même noté des tirs d’artillerie avec des munitions au phosphore dans le secteur ouest de l’aéroport de Donetsk.

Ce matin à Donetsk, la journée a commencé comme d’habitude : pilonnages d’artillerie kievienne, riposte républicaine et reconnaissances par le feu sur l’aéroport.

Plusieurs batteries de la 26e brigade d’artillerie mécanisée de Berdychiv se sont approchées de l’ouest de Marinka, afin de tirer plusieurs salves au plus près du centre-ville de Donetsk, avant de s’en retirer par crainte de tirs de contre-batterie des FAN.

 

 

On note, dans le village de Pisky à l’ouest de Donetsk et aux abords immédiats de l’aéroport, l’arrivée des renforts : une compagnie renforcée d’au moins 205 paramilitaires du « bataillon Kiiv-2 », composé pour l’essentiel de jeunes recrues issus des rangs de l’extrême droite, voire des néonazis. Ce soir, un affrontement particulièrement violent est signalé aux abords de Pisky.

Plus au Sud, sur la voie N20 reliant Donetsk à Mariupol, la progression des forces républicaines a été stoppée au-delà de Volnovakha et la milice a même dû revenir sur ses bases de départ plus au nord-est. L’agglomération de Volnovakha a, une fois de plus, été reprise dans la nuit et les forces ukrainiennes qui ont concentré à l’ouest une importante artillerie. Ces batteries de la 26e brigade ont pilonné dans la journée les positions républicaines sur Dokuchajevsk d’où venait l’offensive de ces derniers jours.

 

Jacques Frère, 20 octobre 2014, pour NationsPresse.com

Article originel > http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/ukraine-donbass-intensification-des-combats-au-nord-de-lugansk-a-donetsk-et-sur-volnovakha

 

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Et pour terminer cette vidéo où l’on y voit des prisonniers de l’ancien chaudron d’Ilovaisk, des paramilitaires du « bataillon Donbass », qui ramassent les gravas et font du déblaiement dans les zones sinistrées par la guerre. Ils n’ont pas subi le triste sort qu’ils réservaient à leurs prisonniers, une balle dans la nuque et balancé dans une fosse commune, et sont aujourd’hui obligés de travailler pour le bien commun. C’est aussi cela, la guerre qui se déroule en ce moment dans le Donbass.

28/08/2014

Vue d’ensemble de la situation – 1ère partie

Vue d’ensemble

de la situation dans la région du Donbass,

1ère partie.  

 

Un article originellement parusur The Vineyard of the Saker 

> http://www.vineyardsaker.fr/2014/08/28/vue-densemble-situation-region-du-donbass-1/ 

 

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Les combats dans la zone côtière

Récemment encore, cela aurait pu sembler risible, mais aujourd’hui, les combats ont commencé dans la région de Novoazovsk, où un nœud de défense anti-aérienne puissant et un méli-mélo de différentes unités à la capacité de combat douteuse étaient stationnées depuis avril pour couvrir la frontière avec la Russie. Après que l’encerclement sud n° 2 s’est formé, les miliciens ont commencé à sonder les autres points de contrôle au sud-ouest de Marinovka, et ont été surpris de découvrir qu’il n’y avait presque pas de défenses. Toutes les forces ont été réparties le long de la ligne de front principale, créant un vide au sud d’Amvrosievka, qui n’a été que partiellement contrôlé par les forces de couverture. Dans un premier temps, les groupes de sabotage et de reconnaissance de la milice (« GSR ») ont commencé à s’infiltrer au sud-ouest, ce qui a conduit à la capture du poste de contrôle frontalier d’« Uspenka ». Après cela, la milice a fait irruption jusqu’à la côte, car il n’y avait devant elle aucune force sérieuse de la junte. En conséquence, plusieurs groupes GSR ont fait mouvement jusqu’à presque atteindre Novoazovsk et les villes de Holodnoe et Sedovo, mitraillant et attaquant quelques points de contrôle.

La milice n’a évidemment pas assez de forces là-bas pour prendre et tenir les villes (et encore moins pour capturer Novoazovsk ou Marioupol). Mais en prenant connaissance de rapports selon lesquels un abri anti-bombardement avait été ouvert à Marioupol, le commandement de la junte dans la région a perdu ses nerfs. Ce n’est pas seulement que le vide le long de la frontière continue à s’étendre, c’est qu’il y a aussi une menace (même si pour le moment elle reste lointaine) sur Novoazovsk et Marioupol, du fait qu’il n’y a là que peu de forces de la junte, et que personne ne sait ce qui peut surgir depuis l’autre côté de la frontière. En outre, l’écart avec l’avant, au sud d’Amvrosievka, ne porte pas non plus à l’optimisme. De façon générale, ce qui se passe en ce moment n’est pas encore une offensive avec des objectifs précis, mais juste un raid de distraction sur les arrières de l’ennemi, qui s’est avéré être une surprise désagréable pour la junte. Pour être honnête, très peu de gens s’attendaient à voir des combats sur la côte de la mer d’Azov commencer aussi tôt. De façon générale, la tendance nous est favorable.

 

Ilovaysk

Aujourd’hui, près d’Ilovaysk, la junte a poursuivi ses tentatives « de casser le mur avec sa tête », en envoyant la quasi-totalité des forces prêtes au combat contre Ilovajsk. L’attaque s’est enlisée même avant que les têtes pensantes de la junte aient pu déclarer qu’Ilovajsk avait été prise une fois encore. Il s’agit d’un entêtement très bizarre, étant donné qu’un plan plus efficace consisterait à encercler et à prendre Mospino, et à combler les lacunes de l’avant jusqu’au sud d’Amvrosievka. L’intérêt stratégique de l’attaque est dépassé depuis longtemps ; il s’agit d’une tentative de renverser la situation, menée avec des forces insuffisantes, parce que, même si, par miracle, la junte prenait les ruines d’Ilovaysk et repoussait la milice, cela ne dépasserait pas le niveau du succès tactique dans le contexte de la – sombre – situation stratégique actuelle.

 

Saur-Mogila, Schachtersk et Torez

Les combats ont continué, les deux camps restant en grande partie sur leurs positions. Les unités mécanisées de la junte ont essayé d’avancer vers Miner et Thorez, mais ne sont guère allées bien loin.

Théoriquement, ces batailles sont bonnes pour la milice, puisque la junte dépense là des réserves sans but véritable. Du coup les bataillons punitifs (des unités de volontaires constituées d’activistes, de néo-nazis et de criminels libérés) ont commencer à soupçonner que le commandement de la junte conduisait délibérément le groupe tactique sud à la boucherie (de cela, deux versions sont données : selon l’une, ceux de la junte sont des agents du Kremlin ; selon l’autre, parce que c’est ainsi que Porochenko compte se débarrasser des éléments radicaux). L’un dans l’autre, encore une semaine ou deux de ces opérations, et la junte là-bas devra s’attendre à une surprise. L’encerclement sud n° 2 a tenu jusqu’ici, mais les pertes de la junte et les trophées de la milice là-bas seront considérables ; la milice porte actuellement son attaque sur Dyakovo et offre aux forces encerclées les mêmes conditions que précédemment : retraite en Russie, en laissant les véhicules à la milice.

 

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Donetsk

Au nord de Donetsk, la junte semble absolument épuisée, se contentant de prétendre que l’offensive qui a avorté se poursuit via les GSR et la continuation du pilonnage ; alors que les forces d’auto-défense de la milice ont réussi à lancer une offensive vers Uglegorsk, offensive qui, si elle n’a pas encore pris la ville, ne ressemble plus vraiment à un tremplin pour une attaque de la junte sur Yenakievo. La milice va essayer de prendre la ville dans les prochains jours afin de protéger Gorlovka et Yenakievo, et de barrer la route au groupe tactique qui cherche à couper Donetsk et Gorlovka. De manière générale, il est maintenant possible de dire avec certitude que l’attaque contre Donetsk a échoué, et qu’il n’y a pas de menace directe sur la ville. Et que ce n’est pas seulement que l’ennemi a été chassé de Yasinovataya et s’est replié sur Uglegorsk. Dans le secteur de Zhdanovka, il y a eu un autre mini-encerclement, et l’essentiel de la junte dans le secteur de Verhnyaya et Nizhnyaya Krynka a été anéanti, la milice ayant là aussi capturé des prisonniers et des trophées. Le front approche progressivement de Debalcevo, qui est l’un des objectifs prioritaires de la milice.

 

Debalcevo

Au nord de Debalcevo, les forces d’auto-défense ont porté un coup inattendu à la junte, vers le nord-ouest, avec pour résultat que les unités avancées ont pu se déplacer jusqu’à proximité de Severodonetsk. Il y a eu des déclarations ouvertement optimistes annonçant que la milice avait été près de reprendre Severodonetsk et Lisitchansk, mais en fait, elle manque de forces là-bas, et prendre deux grandes villes à la fois serait très problématique, surtout avec les seuls GRS avancés. La faiblesse des forces de la junte dans ce secteur offre diverses options pour une action offensive, car le fait est que le plus gros du groupe tactique de la junte qui a enlevé Lisitchansk à la milice s’est trouvé plus tard déplacé vers d’autres secteurs : certaines unités ont fait mouvement vers Debalcevo et Yasinovataya, d’autres sont parties pour Schast ‘e et Stanitsa Louganskaya. En conséquence, la milice a trouvé un point faible et a porté un coup sévère qui a conduit à une percée dans le front. Le principal est que cette percée, et le raid des groupes de sabotage et reconnaissance par la côte, démontre que la profondeur opérationnelle des forces ennemies n’est pas élevée. Après avoir percé le front ennemi dans ses zones de faiblesse, la milice est capable d’agir dans le vide opérationnel ainsi créé, où l’ennemi n’a pratiquement pas de réserves. Mais en raison du manque de forces de la milice, ces vilaines (pour la junte) percées n’ont pas encore abouti à des résultats décisifs. Il est clair que si la milice avait consacré 15 à 20 tanks, autant de BMP et 200 à 300 fantassins à l’un de ces vides, elle aurait pris les villes qui se trouvent sur l’arrière de l’ennemi. Mais pour l’instant la milice fait ce qu’elle peut.

 

Lougansk

L’offensive de la junte contre Lougansk a échoué. L’ennemi a été chassé de Hryaschevatoe ; il se maintient encore à Novosvetlovskaya, mais c’est là une action purement défensive. Les forces d’autodéfense de la milice ont déjà commencé une offensive contre Lutugino et Chast’e. La perte de l’une de ces deux villes serait un désastre complet pour le groupe tactique qui assiège Lougansk, car il se trouverait scindé en plusieurs parties – bien qu’une partie de ce groupe soit en fait déjà en situation d’encerclement opérationnel en ce moment. Aujourd’hui, comme il était prévisible, il y a eu une attaque par le sud dans le secteur de Volnuhino, et, de ce fait, il existe une menace directe contre Lutugino ; il y a déjà des groupes de combat de reconnaissance de la milice à la périphérie de la ville. Le sens général du combat ici, c’est que si la milice reprend Lutugino, elle sera alors en mesure de contrôler la route Lougansk-Krasny Luch, ce qui améliorera considérablement l’interconnexion du territoire novorossien et la coordination de ses forces armées. À cet égard, Lutugino et Debalcevo sont les principaux nœuds du réseau de transport dans la région, et leur contrôle constitue une partie de la lutte pour l’initiative opérationnelle.

En général, la situation, même si elle reste encore difficile, s’améliore de façon évidente. Dans un certain nombre de secteurs, la milice a maintenant l’offensive, alors que l’offensive de la junte a tourné court et se trouve à l’arrêt presque partout.

Colonel Cassad


Traduit en anglais par Daniel Mikhaïlovitch
Édité dans sa version originale  par Olga Luzanova

Traduit de l’anglais au français par Goklayed

 

Source : Ситуация на Донбассе к 24 августа 

(colonelcassad.livejournal.com, russe, 24-08-2014)

 

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25/01/2013

Pas de liberté sans vaillance...

« Des hommes illustres ont pour tombeau la terre entière. Leur mémoire ne se conserve pas seulement dans leur pays, où on leur élève des stèles avec des inscriptions, mais aussi en terre étrangère, où, à défaut d’épitaphe, leur souvenir reste gravé non dans la pierre, mais dans l’esprit de chacun.

Prenez donc ces hommes pour modèles. Considérez à leur exemple qu’il n’y a pas de bonheur sans liberté et pas de liberté sans vaillance et ne vous laissez pas émouvoir par les périls de la guerre. »

 

Thucydide, « La guerre du Péloponnèse », Oraison funèbre de Périclès, II-43.

 

Note empruntée à : Du Haut Des Cimes.

>>> http://dhdc2917.eu/des-hommes-illustres/

 

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>>> http://www.tomafineart.com/gallery/greek.html

17/05/2012

Guerriers / Part.1

Boutique Fiertés Européennes :

 

Guerriers !

 

Mikhaïl CHOLOKHOV : « Ils ont combattu pour la patrie »

Quatrième de couv’ : II semble que Cholokhov, enfant du Don, ait retrouvé pour parler de la guerre moderne à la fois le souffle épique et la bouleversante tendresse humaine qui caractérisaient le Tolstoi de GUERRE ET PAIX. Dans ce roman, il évoque avec une grande force de témoignage la terrible retraite de 1942, l'armée russe vaincue, traquée, se repliant vers le Don, mais il l'évoque aussi bien à l'échelle de l'Europe face à l'avenir qu'au niveau du simple troupier avec ses terreurs, ses pauvres expédients pour survivre, sa faim constante, son humour tragique et involontaire, ses préoccupations tantôt héroïques, tantôt sordides. C'est cette dualité qui donne à « ILS ONT COMBATTU POUR LA PATRIE » une dimension universelle, et qui valut à l'écrivain, pour son talent et sa sincérité, le Prix Nobel de littérature 1965.

Presses pocket – 1969 – 315 pages – 200 grammes

Etat = quelques petits chocs en haut de couv ( visibles sur la photo ) sans quoi il n’est même pas « cassé »… et de fait, très certainement jamais lu !?!! Comme neuf !

>>>  5 €uros. / Vendu ! Temporairement indisponible.

 

Pierre SERGENT : « 2ème R.E.P » 

( Algérie – Tchad – Djibouti – Kolwezi – Beyrouth )

Quatrième de couv : Né du 2e B.E.P. d'Indochine, le 2e R.E.P. devient, en 1956, en Algérie, le fer de lance de la zone Est algérien. Il se taille une solide réputation et accumule les plus importants bilans. En 1962, replié à Bou Sfer, en protection de la base de Mers el-Kébir, le 2e R.E.P. s'enlise dans la boue et le marasme. Alors, son colonel décide de spécialiser son régiment, de le rendre capable de remplir n'importe quelle mission, dans n'importe quel contexte, sous n'importe quelle latitude. Cadres et légionnaires deviennent chuteurs opérationnels, tireurs d'élite à toutes les armes, nageurs de combat, alpinistes.

Le 2e R.E.P. a trouvé sa voie : il sera l'unité des missions impossibles.
Il fait campagne au Tchad. Il saute sur Kolwezi. Il délivre les otages à Djibouti. Il débarque en tête à Beyrouth en 1983. Il repart au Tchad en janvier 1984.

Ce livre raconte la passionnante aventure d'un groupe d'hommes appartenant à une prestigieuse unité de choc supérieurement entraînée, au service de la Patrie que ces étrangers se sont choisie.

L’auteur : Il commençe sa carrière militaire dans le maquis à l'âge de 17 ans, puis suit une carrière d'officier dans la Légion Etrangère après un passage à Saint-Cyr-Coëtquidan. A sa sortie de l'ESM en 1949, il est affecté au 1er Regiment Etranger, à Saïda (Algérie). Lieutenant, il combat au 1er Bataillon Etranger de Parachutistes durant la guerre d'Indochine (1951-1953), où il est grièvement blessé, puis comme capitaine pendant la guerre d'Algérie au sein du 1er Régiment Etranger de Parachutistes (1958-1961), après avoir été affecté au 1er Régiment Etranger d'Infanterie en 1956.

Après l'échec du putsch d'Alger en avril 1961, il passe à l'OAS dont il devint le chef pour la métropole (OAS-métro). Pendant sept ans, il échappe aux recherches policières tandis qu'il est condamné à mort par contumace deux fois. Il est finalement amnistié après les évènements de mai 1968. Proche des milieux solidaristes, en particulier du Mouvement jeune révolution et de Jean-Pierre Stirbois, il fut élu en 1986 député des Pyrénées-Orientales sous l'étiquette du Front national, après un passage au Centre national des indépendants et paysans. Pierre Sergent est l'auteur de nombreux livres sur la Légion étrangère et sur la guerre d'Algérie.

Presses Pocket / Collection « Troupes de Choc »

Nombreuses photos hors-texte / 1986 – 377 pages – 195 grammes. 

Etat = quelques petites marques de stockage / manipulation… ainsi qu’une cassure sur tranche, mais rien de grave, tout à fait O.K !

>>> 3 €uros. / Vendu ! Temporairement indisponible.

 

Capitaine BARRIL : « Missions très spéciales »

Quatrième de couv : Paul Barril, l'État ne connaît pas. Nous sommes le 5 octobre 1983, Max Gallo, porte-parole du gouvernement à cette époque, vient de nier l'existence de l'un des officiers de gendarmerie les plus prestigieux de ces dernières années. Un an s'est écoulé depuis la création par l'Élysée d'une cellule de lutte contre le terrorisme, confiée au commandant Christian Prouteau et à son adjoint le capitaine Paul Barril. A 38 ans, après des dizaines d'actions prestigieuses au service de la France, Paul Barril connaît la disgrâce.

Lâché par sa hiérarchie, livré aux soupçons de la presse, aux coups bas de certains policiers, harcelé par les convocations des juges d'instruction, il devient en quelques semaines la cible privilégiée des critiques adressées à l'organisation des services secrets français, la première victime importante de la guerre des polices. On lui reproche indistinctement ses initiatives personnelles, son non-respect des règles de la procédure pénale dans quelques opérations secrètes exécutées à la demande de sa hiérarchie. On oublie aussitôt que « l'inconnu de la Présidence » a arrêté 113 personnes, participé à la reddition de 61 forcenés, neutralisé à mains nues 16 individus armés, libéré 500 otages, de l'Ambassade de France au Salvador, à la Somalie en passant par La Mecque dont il ne sera pas parlé ici.

Aujourd'hui Paul Barril livre ses réflexions sur une carrière interrompue contre son gré. Sans amertume, il règle quelques comptes. Il retrace son incroyable parcours au service de l'État, il décrit ses méthodes de combat, il évoque ses rencontres avec ceux qui ont fait l'actualité du terrorisme, d'Action Directe aux mouvements d'Extrême Droite, de Klaus Croissant à Charly Ching, des mouvements autonomistes corses à l'affaire de l'Ambassade d'Irak, à l'occasion de laquelle quatorze impacts de balles sont relevés sur la voiture qui lui a servi de bouclier. Il retrace ses missions contre le grand banditisme, de « Pierrot » Conti à Mesrine. Il propose aussi des solutions.

Presses de la cité – 1984 – 400 pages – 210 gr – Nombreuses photos hors-texte –

Quelques marques de lecture et de stockage sur plats + une cassure sur tranche, mais intérieur tout à fait O.K, bon pour le service : 2 €uros. / Vendu !

 

Jean MABIRE : « Les panzers de la garde noire »

Quatrième de couv : Forte d'une simple compagnie en 1933, la garde personnelle d'Adolf Hitler, la « Leibstandarte », est devenue une dizaine d'années plus tard une Panzerdivision qui fut parmi les plus redoutables de la Waffen SS. Cette troupe d'élite, formée de jeunes soldats sélectionnés pour leur stature, leur fanatisme et leur courage, a combattu sur tous les fronts de la Seconde Guerre mondiale. 

Commandée par le légendaire lansquenet bavarois « Sepp » Dietrich, elle a participé aux offensives les plus hardies comme aux combats les plus désespérés. En Pologne en Hollande, en Macédoine, en Grèce, en Ukraine, en Normandie, dans les Ardennes ou en Hongrie, les hommes de la Garde Noire ont toujours été à la pointe de l'armée allemande. A l'approche de la défaite, ses Panzers tentèrent vainement de forcer la décision, et le sacrifice des régiments de la « Leibstandarte » acheva l'aventure militaire du IIIème Reich.

Presses Pocket / Collection « Troupes de Choc »

Nombreuses photos hors-texte / 1980 – 350 pages – 180 grammes. 

Etat = quelques infimes petites marques de stockage / manipulation… mais vraiment infimes, exemplaire en très très bon état… nickel !

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