Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

08/01/2015

Syrie & cas Charlie Hebdo : l’hypocrisie de l’élite politique occidentale

Syrie & cas Charlie Hebdo :

L’hypocrisie de l’élite politique occidentale...

Encore et toujours ! 

Par La Voix de la Russie  

L’attaque terroriste contre le bureau parisien de l’hebdomadaire « satirique » Charlie Hebdo a démontré plusieurs choses. Tout d’abord que le terrorisme cela concerne absolument tout le monde, sans exceptions. Et qu’il peut frapper à tout moment et n’importe où.

Le terrorisme ce n’est pas seulement en Syrie ou en Irak. L’Occident politique qui a (trop longtemps), non seulement sympathisé avec les terroristes wahhabites, qui tuent, violent et massacrent au sein de ces grands centres civilisationnels que sont la Syrie et l'Irak... mais les a également activement soutenu  (et les soutient toujours), en paie aujourd'hui les frais, malheureusement pour lui.

En effet, à l’heure où au Moyen-Orient, la digne nation syrienne, via son leader, son peuple et son armée, mène une lutte acharnée contre des extrémistes criminels sans éducation quelconque, les chefs d’Etats occidentaux, y compris européens, soutiennent ouvertement les mêmes barbares qui sont prêts à frapper à tout moment n’importe quelle nation, y compris ces mêmes pays occidentaux, dont bien souvent ces barbares sont citoyens, y compris ceux de souche.

Pourquoi n’avoir pas soutenu dès le début de la crise syrienne le gouvernement légitime de Damas et ne l’avoir pas aidé à en finir avec la vermine terroriste ? Pourquoi ne pas avoir à l’instar de la Russie, de la Chine et de l’Iran, cherché à résoudre la crise par des moyens diplomatiques et non pas par des menaces d’attaque armée à l’encontre du gouvernement légitime syrien, soutenu par l’écrasante majorité des citoyens de la Syrie ? Pourquoi avoir laissé des délinquants et criminels en tout genre (dont bien nombreux sont leurs propres citoyens) se déplacer librement en Syrie pour commettre de véritables crimes contre l’humanité, aussi bien contre les militaires de l’Armée arabe syrienne, qu’à l’encontre de la population civile de la Syrie baathiste, multi-ethnique et multi-confessionnelle, sans oublier les massacres des journalistes, locaux comme étrangers ?

Fait incroyable et pourtant vrai, les pseudo-spécialistes du monde occidental, et ce après tous les massacres barbares commis, poursuivent leur propagande de la folie. Lors de diverses discussions télévisées, y compris sur Euronews, en discutant de la politique à adopter à l’encontre des « jeunes gens » partis faire le « Djihad » en Syrie et en Irak, ils affirment sans vergogne qu’au lieu de parler des mesures punitives à l’encontre de ces jeunes terroristes, qu’il faut au contraire trouver la « bonne approche » afin de les faire « réintégrer » dans les sociétés européennes dont ils sont issus… Sans commentaires.

Si ce n’est qu’il reste à espérer que l’Armée arabe syrienne avec ses alliés réussira à éradiquer massivement les parasites en question, afin que non seulement ces derniers ne puissent pas refaire leurs exactions sur les territoires de grandes civilisations arabes, mais également dans les pays de leur citoyenneté. Il serait peut-être aussi bon d’en finir avec la langue de bois et l’hypocrisie ambiante de l’Occident pour parler de « démocratie et des droits de l’homme en faveur » de la Syrie. Petit rappel à certains, la démocratie c’est la voix du peuple. La voix de la majorité. Et puisque le digne peuple syrien soutient en très grande majorité le président Bachar al-Assad, il serait peut-être temps d’apprendre à respecter le choix du peuple syrien, sa souveraineté et son indépendance. Bien que cela soit pratiquement inimaginable de la part des Obama, Cameron, Merkel, Hollande & Co. (Et de leurs « amis » d’Arabie Saoudite et du Qatar, de grands exemples de « démocratie », eux aussi).

Pour revenir à Charlie Hebdo, le terrorisme reste le terrorisme. Et absolument rien ne peut le justifier. Bien que le média en lui-même ne représentait et ne représente pas grand-chose. Un « média » de pure provocation, certains diront même extrémiste, qui de par sa tradition a bien souvent insulté les croyances religieuses des gens, qu’ils soient chrétiens ou musulmans. Et à chaque mauvaise et encore plus mauvaise occasion, surtout lorsqu'il approchait la faillite pure et simple, il ne trouvait rien de mieux que de se faire de la publicité à travers des moyens ouvertement sales. Oui, c’est le mot juste. Et je dois vous avouer qu’entre des manifestations à l’occidental de soutien audit hebdomadaire ou des manifestations hyper-agressives dans certains pays musulmans contre ledit journal, je ne soutiens ni les uns, ni les autres. De loin, je préfère l’exemple de nos alliés brésiliens du BRICS qui ont organisé il y a quelques temps de cela une manifestation d’opposition aux « caricatures » extrémistes de Charlie Hebdo, ayant massivement réuni côte à côte catholiques et musulmans du Brésil, tout en exprimant leur ferme opposition à l’extrémisme et au terrorisme sous quelque forme que ce soit.

Pour finir, nos sincères condoléances à toutes les victimes du terrorisme, en Syrie, en Irak, en Libye, au Mali, au Nigeria, au Cameroun, en France et partout dans le monde. Et nos vœux sincères pour les élites occidentales, en cette nouvelle année qui vient de débuter, d’ouvrir les yeux sur les conséquences de leur politique chaotique aussi bien au Moyen-Orient que dans leurs propres pays. C’est sûr que le sang des soldats et civils syriens représente bien peu, sinon rien, pour ces « élites » hypocrites, néanmoins lorsque le même mal frappe leurs propres citoyens, il serait peut-être temps de cesser de jouer aux pompiers pyromanes, qu’ils sont incontestablement.

Mikhail Gamandiy-Egorov

Article source

9_Par8067253.jpg

© AFP/Kenzo Tribouillard


Lire la suite: http://french.ruvr.ru/2015_01_08/Syrie-cas-Charlie-Hebdo-l-hypocrisie-de-l-elite-politique-occidentale-encore-et-toujours-5814/

14/08/2014

Aide humanitaire russe : pourquoi une telle hystérie ?

Aide humanitaire russe :

Paranoïa de l'Occident (Time Magazine)

 

Moscou, 14 août - RIA Novosti

 

L'octroi d'une aide humanitaire russe aux habitants du sud-est de l'Ukraine est une initiative purement pacifique, la panique de l'Occident à ce sujet témoignant de la partialité de ce dernier, écrit dans une tribune Simon Shuster, correspondant du Time Magazine.

"Les assertions des hommes politiques américains et ukrainiens sur l'intention de la Russie d'entamer de ce pas une "intervention en Ukraine" semblent vraiment paranoïaques. La décision de dépêcher une mission humanitaire dans l'est de l'Ukraine est plus que justifiée. Exagérée, la réaction de panique de l'Occident et de l'Ukraine face à cette initiative pacifique dévoile leur partialité à l'égard de la Russie, dont tous les faits et gestes sont perçus comme tant une agression", écrit le journaliste américain.  

Mr. Shuster attire l'attention sur le fait que Washington et ses alliés ont déjà qualifié cette mission de "cheval de Troie". 

Selon M.Shuster, l'envoi d'un "faux" convoi en Ukraine n'aurait pas aidé la Russie à effectuer l'intervention armée évoquée par l'Occident : les insurgés contrôlant des tronçons de la frontière, la Russie aurait pu le faire, si elle le souhaitait, sans avoir recours à la ruse. (…)

 

RIA Novosti

 

Source / Lire l’intégralité de l’article :

http://fr.ria.ru/world/20140814/202138386.html 

 

------------------------------------------------------

 

« Les passions autour du cheval donné »

 

Par : La Voix de la Russie 

 

« L’Europe est, en août 2014, à bout de bon sens », a constaté ces jours l’auteur d’un commentaire publié dans la presse russe. Il a fait une conclusion aussi pessimiste au vu des passions autour de l’initiative de Moscou d’envoyer aux habitants des villes ukrainiennes de Lougansk et de Donetsk un convoi d’aides humanitaires. Les simples gens ont recueilli des vêtements, des vivres et des médicaments transportés dans les camions. Or, ce qui s’est produit ensuite à Kiev, à Washington et dans les capitales européennes est au-delà du bon sens.

 

Selon le proverbe, à cheval donné on ne regarde pas la bride.

 

Que se passe-t-il ?

- Premièrement, pourquoi une telle hystérie autour d’un cadeau désintéressé du voisin russe offert aux citoyens officiels d’Ukraine… puisque Kiev ne reconnaît pas les républiques autoproclamées de Lougansk et de Donetsk.

- Deuxièmement, en vertu de quelles normes et prérogatives certains Etats s’approprient le droit de menacer de sanctions les autres pays qui sont eux aussi membres de l’ONU ? Le CS de l’ONU, a-t-il cessé d’exister ? Pourquoi d’aucuns considèrent-ils l’Ukraine comme leur domaine, d’autant plus que personne n’entend l’attaquer ?

- L’essentiel enfin : pourquoi, tout en spéculant sur la mythique « agression humanitaire » russe,  passe-t-on sous silence l’extermination par le régime kiévien de 4 millions d’habitants de l’Est du pays ; l'existence de milliers de civils tués et blessés, de centaines de milliers de réfugiés ?

 

« Les habitants de Lougansk, écrit le journal allemand Junge Welt, sont contraints de boire de l’eau des ruisseaux parce que les aqueducs sont détruit et les réfrigérateurs ne fonctionnent plus (…) les centrales électriques ayant été détruites pendant l’opération punitive de Kiev. C’est ainsi que les autorités « affranchissent » les habitants du Sud-Est des « séparatistes prorusses » (…) ».

  

Les capitales européennes n’évoquent pas les référendums engagés en mai à Donetsk et à Lougansk auxquels près de 90% des participants se sont prononcés contre la prise du pouvoir par les forces profascistes de Kiev. Les référendums ont été qualifiés de « scénario » de Poutine.

L’Europe démocratique ne prend, semble-t-il, pas en considération le droit de ces gens de réfléchir et d’avoir leur opinion. La voilà – la démocratie à l’occidentale.

 

Oleg Severguine, pour La voix de la Russie


Source / Lire l’intégralité de l’article :

http://french.ruvr.ru/2014_08_13/Les-passions-autour-du-cheval-donne-1204/

 

UKRAINE-CRISIS-CONVOY.JPG

© Photo: REUTERS/Maxim Shemetov