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27/08/2013

La voix de la Russie / 26 aout 2013

26/08/2013

Hélie de Saint Marc

Hélie de Saint Marc

 

L'ancien officier s'est éteint ce matin à l'âge de 91 ans à La Garde-Adhémar, dans la Drôme. Il était devenu plus qu'un écrivain à succès, une référence morale et historique.

Hélie de Saint Marc, qui vient de mourir, connut un destin exceptionnel. Ne serait-ce que parce qu'au cours de sa longue vie il fut successivement l'homme de l'humiliation, de l'engagement, de la proscription avant d'être finalement réhabilité.

Humiliation : au printemps 1940, un adolescent assiste à Bordeaux à l'arrivée de l'armée française en déroute. Peu après, il entre dans la Résistance, décide de gagner l'Espagne, avant d'être arrêté dans les Pyrénées et déporté en Allemagne, au redoutable camp de travail de Langenstein.

Engagement : en 1945, un rescapé mal à l'aise dans la France de la Libération délaisse le statut que peut lui conférer son passé incontestable de résistant déporté, pour endosser la défroque mal taillée d'officier de la Légion étrangère. Avec l'armée française, il plonge dans une guerre incertaine en Indochine.

Proscription : en avril 1961, le commandant en second du 1er REP choisit la sédition pour protester contre la politique algérienne du général De Gaulle. Après l'échec du putsch, il connaît la prison.

Réhabilitation : longtemps, Hélie de Saint Marc reste silencieux, muré dans ses souffrances, acceptant son manteau de paria. Jusqu'à ce que l'amitié quasi paternelle qu'il porte à son neveu, l'éditeur Laurent Beccaria, le pousse à accepter de témoigner.

Hélie Denoix de Saint Marc témoigne dans l'émission Apostrophes en 1989, après la sortie de sa biographie. L'ancien officier, sorti de prison en 1966, qui vit paisiblement à Lyon, en pratiquant avec bonheur l'art d'être grand-père, devient en quelques livres l'icône d'un pays en mal de références.

 

Un mélange de tradition et de liberté

Hélie Denoix de Saint Marc incarnait la grandeur et la servitude de la vie militaire. De tout, il tirait des leçons de vie. Il relatait des faits d'armes oubliés, décrivait des héros inconnus. Il avait fait du Letton qui lui avait sauvé la vie à Langenstein, de son frère d'armes l'adjudant Bonnin mort en Indochine, du lieutenant Yves Schoen, son beau-frère, de Jacques Morin, son camarade de la Légion, des seigneurs et des héros à l'égal d'un Lyautey, d'un Bournazel, d'un Brazza. Au fil de souvenirs élégamment ciselés, il dessinait une autre histoire de France, plus humaine, plus compréhensible que celle des manuels scolaires.

Écouter ou lire Saint Marc, c'était voir passer, par la grâce de sa voix étonnamment expressive et de sa plume sensible et claire, une existence riche et intense.

Né en 1922, Hélie Denoix de Saint Marc était un fruit de la société bordelaise de l'avant-guerre, et de l'éducation jésuite. Il avait été élevé dans un mélange de tradition et de liberté (n'est-ce pas le directeur de son collège qui l'avait poussé à entrer dans le réseau Jade-Amicol ?). De sa vie dans les camps, de son expérience de l'inhumanité, de ses séjours en Indochine, puis en Algérie, il faisait le récit sobre et émouvant, jusqu'aux larmes. Et de son geste de rébellion, il parlait toujours avec retenue, mezza-voce, comme s'il était encore hanté par les conséquences de celui-ci.

Ses milliers de lecteurs, ses admirateurs, tous ceux qui se pressaient à ses conférences, aimaient en lui ceci : par son histoire se retrouvaient et se réconciliaient plusieurs France : celle de la Résistance, celle de la démocratie chrétienne et celle de l'Algérie française. Aux diverses phases de son existence, Saint Marc avait su donner une unité, en martelant : "Il n'y a pas d'actes isolés. Tout se tient". C'était un être profond qui cherchait davantage à comprendre qu'à condamner. D'une conversation avec lui, on tirait toujours quelque chose sur soi-même, sur ses passions, ses tentations ou ses errements.

 

Cortège d'horreur, d'héroïsme et de dilemmes

La grande leçon qu'administrait Saint Marc, c'était que le destin d'un homme - et plus largement celui d'un pays - ne se limite pas à une joute entre un Bien et un Mal, un vainqueur et un vaincu. Il avait comme personne connu et subi la guerre, avec son cortège d'horreur, d'héroïsme et de dilemmes : en Indochine, que faire des partisans auxquels l'armée française avait promis assistance, maintenant qu'elle pliait bagage ? En Algérie, que dire à ses hommes en opération, alors que le gouvernement avait choisi de négocier avec le FLN ?

Son parcours chaotique, abîmé, toujours en quête de sens, n'avait en rien altéré sa personnalité complexe et attachante qui faisait de lui un homme de bonne compagnie et lui valait des fidélités en provenance des horizons les plus divers.

L'une d'elles, parmi les plus inattendues (et, au fond, des plus bouleversantes), s'était nouée il y a une dizaine d'années avec l'écrivain et journaliste allemand August von Kageneck.

Cet ancien officier de la Wehrmacht avait demandé à s'entretenir avec son homologue français. Leur conversation, parsemée d'aveux et de miséricorde, devint un livre : Notre histoire (2002).

Kageneck était mort peu de temps après, comme si avoir reçu le salut (et pour ainsi dire l'absolution) d'un fraternel adversaire l'avait apaisé pour l'éternité. Sa photo en uniforme de lieutenant de panzers était dans le bureau de Saint Marc, à côté de celle de sa mère, qu'il vénérait.

 

Rien d'un ancien combattant

D'autres admirations pouvaient s'exprimer dans le secret. Ce fut le cas dès son procès, où le commandant de Saint Marc suscita la curiosité des observateurs en se démarquant du profil convenu du "réprouvé". Des intellectuels comme Jean Daniel, Jean d'Ormesson, Régine Deforges, Gilles Perrault, un écrivain comme François Nourissier lui témoignèrent leur estime. Se souvient-on que ses Mémoires, Les Champs de braises, furent couronnés en 1996 par le Femina essai, prix décerné par un jury de romancières a priori peu sensibles au charme noir des traîneurs de sabre ?

En novembre 2011, Hélie de Saint Marc fut fait grand-croix de la Légion d'honneur par le président de la République. Dans la cour des Invalides, par une matinée glaciale, le vieil homme recru d'épreuves et cerné par la maladie reçut cette récompense debout, des mains de Nicolas Sarkozy. Justice lui était faite. Commentant cette cérémonie, il disait d'une voix où perçait une modestie un brin persifleuse : "La Légion d'honneur, on me l'a donnée, on me l'a reprise, on me l'a rendue…"

À ces hommages s'ajoutèrent au fil des ans les nombreux signes de bienveillance de l'institution militaire (notamment grâce à une nouvelle génération d'officiers libérée des cas de conscience qui entravaient leurs aînés), qui furent comme un baume au cœur de cet homme qui prenait tout avec une apparente distance, dissimulant sa sensibilité derrière l'humour et la politesse.

Histoire authentique ou apocryphe, il se raconte qu'un jour l'ex-commandant de Saint Marc avait été accosté par une admiratrice qui lui avait glissé : "Je suis fière d'habiter la France, ce pays qui permet à un ancien putschiste de présider le Conseil d'État". La bonne dame confondait Hélie avec son neveu Renaud (aujourd'hui membre du Conseil constitutionnel). Cette anecdote recèle quelque vérité. La France contemporaine l'avait pleinement adopté, ayant compris que cet homme lui ressemblait, avec ses engagements heureux ou tragiques, ses zones d'ombre, ses chagrins et ses silences.

Hélie de Saint Marc n'avait rien d'un "ancien combattant". S'il avait insolemment placardé à la porte de son bureau le mandat d'arrêt délivré contre lui en mai 1961, il parlait de ceux qui avaient été ses adversaires avec mansuétude. Quand un article lui était consacré dans Le Figaro, il ne manquait jamais de demander à son auteur, avec ironie : "Avez-vous eu une réaction des gaullistes ?" Son épouse, Manette, et leurs quatre filles s'attachaient à lui faire mener une vie tournée vers l'avenir. Il n'était pas du genre à raconter ses guerres, s'enquérant plutôt de la vie de ses amis, les pressant de questions sur le monde moderne, ses problèmes, ses défis. Ce vieux soldat bardé d'expériences comme d'autres le sont de diplômes n'avait jamais renoncé à scruter son époque pour la rendre un tant soit peu plus intelligible.

 

Énigme insondable

L'existence humaine restait pour lui une énigme insondable. À Buchenwald, Saint Marc avait laissé la foi de son enfance. L'éclatement de tout ce qui avait été le socle de son éducation l'avait laissé groggy. Une vie de plus de quatre-vingt-dix ans n'avait pas suffi pour reconstituer entièrement un capital de joie et d'espérance. C'était un être profondément inquiet, qui confessait que sa foi se résumait à une minute de certitude pour cinquante-neuf de doute. Le mal, la souffrance, le handicap d'un enfant, ces mystères douloureux le laissaient sans voix.

Attendant la fin, il confiait récemment avec un détachement de vieux sage : "La semaine dernière, la mort est encore passée tout près de moi. Je l'ai tout de suite reconnue : nous nous sommes si souvent rencontrés".

 

Etienne de Montety

 

Source : Le Figaro

Via : Synthèse Nationale

 

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 http://www.heliedesaintmarc.com/Index.htm

 

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« Les adolescents d’aujourd’hui ont peur d’employer des mots comme la fidélité, l’honneur, l’idéal ou le courage. Sans doute ont-ils l’impression que l’on joue avec ces valeurs – et que l’on joue avec eux. Ils savent que leurs aînés se sont abîmé les ailes. Je voudrais leur expliquer comment les valeurs de l’engagement ont été la clef de voûte de mon existence, comment je me suis brûlé à elles, et comment elles m’ont porté. Il serait criminel de dérouler devant eux un tapis rouge et de leur faire croire qu’il est facile d’agir. La noblesse du destin. humain, c’est aussi l’inquiétude, l’interrogation, les choix douloureux qui ne font ni vainqueur ni vaincu.

Que dire à un cadet ? Peut-être, avec pudeur, lui glisser dans la paume de la main deux ou trois conseils : mettre en accord ses actes et ses convictions ; pouvoir se regarder dans la glace sans avoir à rougir de lui-même ; ne pas tricher, sans doute la plus difficile, pratiquer et tâcher de concilier le courage et la générosité ; rester un homme libre.

J’ai toujours essayé de récupérer les débris de mon existence pour faire tenir debout mon être intérieur. Même en prison et réprouvé, j’ai cherché à être heureux.

Un ami m’a dit un jour : “tu as fait de mauvais choix, puisque tu as échoué”. Je connais des réussites qui me font vomir. J’ai échoué, mais l’homme au fond de moi a été vivifié.  

Je tiens le courage en haute estime car il me semble contenir toutes les autres vertus.  
Je crains les êtres gonflés de certitudes. Ils me semblent tellement inconscients de la complexité des choses … Pour ma part, j’avance au milieu d’incertitudes. J’ai vécu trop d’épreuves pour me laisser prendre au miroir aux alouettes. 

Ai-je toujours été fidèle ? Ai-je toujours agi selon l’honneur ? J’ai essayé, sans jamais y parvenir entièrement, d’être digne des autres et de la vie. Je ne connais pas de vérité tranquille. Je veux ajouter de la vie aux années qui me restent, témoigner de tout ce qui dure, retrouver la vérité de l’enfant que j’ai été. Simplement essayer d’être un homme. »

 

Toute une vie, Hélie de Saint Marc.

Source : Zentropa

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19/08/2013

The Wind That Shakes the Barley

The Wind That Shakes the Barley ("Le vent qui secoue l'orge") est une ballade irlandaise écrite par Robert Dwyer Joyce (1836-1883), un poète et professeur de littérature anglaise, né à Limerick.  

La chanson parle d'un jeune rebelle de Wexford qui est sur le point de sacrifier sa relation avec son amour de toujours et plonger dans le courant de violence lié à la Rébellion de 1798 en Irlande. La référence à l'orge dans la chanson provient du fait que les rebelles irlandais emportaient souvent de l'orge dans leurs poches comme provisions lorsqu'ils marchaient. Cela a donné naissance au phénomène post-rébellion de la poussée d'orge, marquant ainsi les "Croppy-holes", multitude de tombes sans nom dans lesquelles étaient jetés les rebelles massacrés, et symbolisant la nature régénératrice de la résistance irlandaise au pouvoir britannique. (Wikipédia)

 

 

The Wind That Shakes the Barley 

 

I sat within the valley green, I sat me with my true love         

My sad heart strove the two between, the old love and the new love  

The old for her, the new that made me think on Ireland dearly 

While soft the wind blew down the glen and shook the golden barley 

           

'Twas hard the woeful words to frame to break the ties that bound us

But harder still to bear the shame of foreign chains around us       

And so I said, "The mountain glen I'll seek at morning early 

And join the bold united men," while soft winds shake the barley 

           

While sad I kissed away her tears, my fond arms round her flicking

The foeman's shot burst on our ears from out the wildwood ringing

A bullet pierced my true love's side in life's young spring so early           

And on my breast in blood she died while soft winds shook the barley 

           

I bore her to some mountain stream, and many's the summer blossom          

I placed with branches soft and green about her gore-stained bosom

I wept and kissed her clay-cold corpse then rushed o'er vale and valley           

My vengeance on the foe to wreak while soft wind shook the barley 

           

But blood for blood without remorse I've taken at Oulart Hollow

And laid my true love's clay cold corpse where I full soon may follow  

As round her grave I wander drear, noon, night and morning early   

With breaking heart when e'er I hear the wind that shakes the barley.

 

Robert Dwyer Joyce )

 

 

  

16/08/2013

Jean-pax Méfret : Le vieux soldat

Catalogue Livres - Août 2013

Les 5 chapitres du nouveau « catalogue livres » sont en ligne depuis hier.

 

Cliquez ici > Catalogue livres août 2013 

 

Bonne lecture et bonne chasse !

 

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12/08/2013

Fort Chabrol

12 août 1899 : début du « Fort Chabrol »

 

Pierre Waldeck-Rousseau, nommé président du Conseil le 22 juin 1899, quelques semaines avant l’ouverture du procès en révision du traître Dreyfus, craint des émeutes de la part des nationalistes, des royalistes ou des antisémites. Le 12 août, il fait arrêter les dirigeants de la Ligue des Patriotes, et notamment leur chef de file Paul Déroulède.

 

Pour les mêmes motifs, sont également visés par les mandats d’amener délivrés aux policiers les cadres de la Ligue Antisémite. Mais contrairement à Déroulède, il n’est pas question pour eux de se laisser interpeller : dans le sillage de leur président Jules Guérin, 11 militants et activistes se réfugient au 51 de la rue de Chabrol, dans les locaux du Grand Occident de France, fondé quelques semaines plus tôt par ce même Guérin.

Antisémites et antimaçonniques, les adhérents du Grand Occident ont pour signe de reconnaissance les deux poings levés : "un dans la gueule des Juifs, l’autre dans celle des Francs-maçons" !

 

Le 13 août, le sous-chef de la Sûreté, accompagné d’une escouade de policiers, se présente rue de Chabrol pour arrêter Guérin et ses compagnons.

Mais les rebelles ne l’entendent pas de cette oreille : "Pas question de nous rendre. Nous avons des cartouches et des armes. S’il le faut, nous ferons sauter l’immeuble", lance aux policiers Guérin depuis le 1er étage de l’immeuble où il s’est barricadé avec ses amis et quatre employés.

 

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Sur l’ordre de leurs chefs, les gardes républicains se contentent de garder l’immeuble jour et nuit, persuadés que les insurgés vont se rendre rapidement faute de nourriture. C’est compter sans les nombreux sympathisants de la capitale. La résistance s’organise, et un appartement est loué par des amis de Guérin dans le tout proche immeuble du 114 rue de La Fayette d’où le ravitaillement peut être lancé vers le 51 rue de Chabrol. Malgré des pertes, une quantité suffisante de nourriture parvient aux mains des rebelles. Et comme si cela ne suffisait pas, des colis sont jetés aux insurgés par les clients de l’omnibus à impériale qui, plusieurs fois par jour, passe dans la rue. Tout cela sous les clameurs enthousiastes de la foule venue nombreuse soutenir les Ligueurs.

 

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Régulièrement ridiculisés par les ravitailleurs juchés sur l’impériale des voitures hippomobiles, les policiers obtiennent, après plusieurs jours de siège, de la Compagnie Générale des Omnibus que la ligne soit détournée pour ne plus emprunter la rue de Chabrol, jusqu'à la réddition de Jules Guérin et de ses compagnons. Mais les insurgés ont accumulé les vivres et le siège se poursuit, au grand désappointement de Waldeck-Rousseau et du préfet Lépine, impuissants à mettre un terme à cette sédition qui ridiculise le pouvoir en place.

De violents heurts qui opposent nationalistes et anarchistes aux abords de Fort Chabrol (le 20 août) sont éloquents, repoussées en direction du 11ème arrondissement par les renforts de police, ces échauffourées débouchent sur l'incendie de l'église Saint-Joseph-des-Nations rue Saint-Maur. 

Peu à peu, les choses se calment pourtant : les manifestations se raréfient, les policiers ne tentent rien, et les insurgés s’installent dans la durée en attendant le verdict du procès en appel de Dreyfus à Rennes. Dreyfus est une nouvelle fois condamné par  une sentence de 10 années de réclusion précédées d’une nouvelle dégradation. Guérin et ses amis exultent et sont tout près de se rendre lorsqu’ils apprennent le 10 septembre que Dreyfus a déposé un "pourvoi en révision".

Comble d’horreur à leurs yeux, Waldeck-Rousseau semble vouloir tirer un trait définitif sur cette affaire et envisage la grâce du condamné. Dreyfus refuse dans un premier temps car cette mesure de clémence équivaut de facto à reconnaître sa culpabilité. Épuisé par cinq longues et épuisantes années de procédure, il accepte pourtant la mort dans l’âme quelques jours plus tard.

Le 19 septembre 1899, Waldeck-Rousseau signe le décret de grâce qui dégage définitivement Dreyfus de toute action judiciaire. Atterrés par cette nouvelle, Guérin et ses amis se rendent dès le lendemain sans incident notable. Le siège de Fort Chabrol aura duré 38 jours ! Jugés en Haute-Cour, Déroulède et André Buffet furent condamnés à dix ans de bannissement, Guérin à dix ans de détention. Tous les autres accusés furent acquittés, sauf Eugène de Lure-Saluces qui, une fois arrêté, fut condamné à cinq ans de bannissement.

 

En réalité, le but de Waldeck-Rousseau était de réduire le travail politique des nationalistes à une agitation confuse.

 

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Suite à cet événement, l’expression « un fort Chabrol » est passée dans l’usage  pour désigner une situation où un individu – généralement armé, parfois avec otages – se retranche dans un immeuble entouré par les forces de l’ordre…

 

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Source : La Flamme

http://la-flamme.fr/2013/08/12-aout-1899-debut-du-fort-ch...

http://la-flamme.fr/

 

Paul Déroulède :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Paul_D%C3%A9roul%C3%A8de

http://histoire.fdesouche.com/82-paul-deroulede-1846-1914

 

Jules Guérin :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Jules_Gu%C3%A9rin

http://fr.metapedia.org/wiki/Jules_Gu%C3%A9rin

07/08/2013

La voix de la Russie

03/08/2013

Dernière séance...

assemblée nationale, monde en perdition, j'm'en foutisme, ripoublique3 députés et 1 sous-ministre présents !

 

Paris, Palais Bourbon, 09h30 le jeudi 25 juillet 2013 …

Ouverture de la dernière séance de l'assemblée nationale avant les vacances de nos besogneux députés… 1 présent et 1 représentant du Gouvernement ! Un tantinet esseulés, le président de séance et le ministre délégué au budget réussissent par huissiers interposés à rameuter deux imprudentes élues du peuple qui traînaient dans le coin où se rafraîchissaient à la buvette du bidule en l'attente de faire leur shopping dans les environs.

3 députés présents dont l'obligé (quand même) président de séance et 2 élues quasiment amenées de force et un sous-ministre, juste de quoi faire une partie de belote ! On ne sait pas trop si cet absentéisme record était motivé par le départ anticipé en villégiature pour éviter la promiscuité populaire sur les routes, dans les gares ou les aéroports ou par un ordre du jour jugé sans intérêt : ratifications de quelques conventions internationales, règlement du budget et des comptes pour 2012, problème des soins sans consentement en psychiatrie mais aussi hommage aux victimes du train fou de San Sebastian… une manifestation probablement jugée broutillesque par les politicards qui s'étaient pourtant dans un bel ensemble mis au garde à vous pour une minute, clapet fermé et oeil humide, en hommage appuyé au haineux gringalet gauchiste qui, il est vrai, a permis de justifier la répression contre les contempteurs de la ripoublique en train de crever. 

On mettra ce bel exemple de dévoûment à la chose publique (res publica) en parallèle avec les avantages des susdits qui au fil des ans, n'ont fait que croître et embellir. En 2103, un damné de la Chambre se prend chaque mois dans la poche des citoyens-contribuables une indemnité de 5189 € nets + 6412 € bruts pour frais de mandat + 9138 € bruts pour ses collaborateurs (souvent conjoint(es) ou proches) + pléthore de privilèges qui ne disparaîtront pas durant la nuit du 4 août  (gratuité en 1ère classe sur tout le réseau SNCF, forfaits gratuits pour Internet et 5 lignes téléphoniques, crédit quasiment gratuit…), 6 mois de "chômage" en cas de non-réélection et aide au retour à l'emploi équivalente à leur indemnité… bref une sinécure byzantine qui justifierait au minimum d'assister aux séances quitte chaque après-midi à s'y abandonner à une douce somnolence gastro-hépatique.

Et ces gens là prétendent représenter le Peuple de France et travailler à son bien-être… décidément on marche sur la tête ! Un grand coup de balai, vite !   

 

Yves Darchicourt

 

Via Synthèse Nationale : http://synthesenationale.hautetfort.com/

http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2013/08/0...

01/08/2013

Fin des vacances...

Bon allez…

On tire encore au flanc jusqu’à ce soir…

Mais c’est promis, on s’y recolle à fond dès demain !

Mise en ligne du premier chapitre du « catalogue livres » sur le Bouquinorium…

Et reprise des activités sur l’ensemble des autres blogs.

 

vacances 

Demain, c'est S.F… sur le Bouquinorium !  

 

( Photo-montage : Franco Brambilla ) 

( http://francobrambilla.com/home.html )

18:14 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : vacances