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07/04/2015

Ghost Brigade becomes part of Lugansk People’s Militia

Ghost Brigade

becomes part of Lugansk People’s Militia

 

Brigade commander Alexei Mozgovoi, along with his Ghost team, have become part of the People’s Militia of the Lugansk People’s Republic (LC). This was reported April 2 by Leonid Tkachenko, head of the investigation department of the Prosecutor General of the Lugansk People’s Republic.

 

He also explained that the 4th Battalion for the territorial defense of the LC has been created based on the Ghost Brigade.  

It should be noted that creation of battalions of this type is required by the provisions of the decree "On the territorial defense of the LC", signed by LC leader Igor Plotnitsky on March 7, 2015.

 

According to the decree by the head of the LC, all armed groups not included in the People’s Militia of the LC, territorial defense units and law enforcement agencies, and who do not freely surrender all weapons and ammunition, will be declared illegal beginning April 5, 2015. They will be prosecuted and law enforcement operations undertaken to disarm them.

 

Source

 

Translated by Greg Butterfield for "Red Star Over Donbass". 

http://redstaroverdonbass.blogspot.fr/2015/04/ghost-brigade-becomes-part-of-lugansk.html

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Yarosh, petit commissaire politique de Washington...

Ukraine/Donbass :

 

Yarosh, petit commissaire politique de Washington,

à l’état-major de l’armée de Kiev

 

Un an après le déclenchement du mouvement indépendantiste dans le Donbass qui allait créer les républiques populaires de Lugansk et de Donetsk et entraîner une guerre atroce à l’initiative des putschistes « pro-européens » de Kiev, l’Ukraine est économiquement exsangue, le pays a été placé sous tutelle du FMI, il est déchiré de toutes parts, envahi à tous les niveaux par des « conseillers » américains (ou leurs alliés), les libertés individuelles et collectives ne sont plus qu’un vague souvenir et un extrémiste admirateur des jihadistes du Caucase et des collaborateurs ukrainiens du IIIe Reich vient d’être intégré au sein du commandement de l’armée de ce qui reste de l’Ukraine. Mais il y a fort à parier que ce qu’on désigne encore sous le dénominatif d’Ukraine n’ait toujours pas touché le fond.

 

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Le Pentagone a désormais son petit commissaire politique au sein de la direction de l’armée ukrainienne. Dmytro Yarosh, le « Führer » de Praviy Sektor, vient d’accepter le poste que lui avait proposé le potentat de Kiev au ministère de la Défense. La presse occidentale aux ordres le présente comme un « ultranationaliste », ce qui ne veut rien dire. Il ne s’agit ni plus ni moins que d’un néonazi atlanto-compatible, un pion servile de la stratégie US en Europe centrale, un laquais du mondialisme. Une fois hors d’usage, il sera éliminé. D’autres comme lui, en Croatie dans les années 1990 notamment, ont eu le même destin pathétique : abattus au coin d’une ruelle ou à un barrage routier (souvenez-vous de Blaz Kraljevic, le « général » néo-oustachi du HOS), accidentés, suicidés, internés en psychiatrie ou encore expédiés à La Haye.

 

Son chantage au coup de force a donc bien fonctionné vis-à-vis de l’administration Porochenko. Désormais, il va pouvoir fliquer un peu plus les militaires ukrainiens, jouer les mouchards auprès du SBU, la police politique assujettie à l’antenne kiévienne de la CIA, et faire profiter ses milices paramilitaires des moyens de l’armée, sans pour autant avoir l’obligation de s’éloigner de son soutien naturel Ihor Kolomoïsky.

 

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Dmytro Yarosh : la belle vie à l’hosto… pendant que certains de ses potes

se faisaient écrabouiller dans le chaudron de Debaltsevo. Gloire à l’Ukraine !

 

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Officiellement, il coordonnera les formations de « volontaires ». Mais, à peine intégré au ministère de la Défense, voilà que Yarosh a proposé de dissoudre et de réformer l’état-major général de l’armée…
Les bandes armées de Secteur droit, sous la désignation de Corps des volontaires de l’Ukraine (DUK), font désormais partie intégrante des forces militaires de l’Ukraine. Il est possible que l’embryon de « brigade de choc » qu’elles entendent devenir commence à voir le jour d’ici quelques semaines.

 

Pour ce qui est des autres formations néo-bandéristes et néonazies non encore intégrées dans la garde nationale ou dans l’armée de terre, leur insertion devrait se faire d’ici peu : le « bataillon OUN » (120 paramilitaires) devrait faire partie de la 93e brigade mécanisée, sous la forme d’une unité semi autonome. Une autre partie des effectifs de paramilitaires de Praviy Sektor devraient être transférés à la 79e brigade aéromobile, bien mal en point depuis ses premiers engagements dans le Donbass il y a un an (il ne lui reste qu’un seul bataillon d’infanterie aéromobile sur les 4 qu’elle comptait avant guerre, avec en plus des compagnies de commandement, de logistique et d’appui). D’ailleurs, à l’origine, une grosse partie des effectifs de cette unité basée dans l’ouest de l’Ukraine était connue pour ses sentiments néo-bandéristes.

 

Au final, cela ne changera pas grand-chose au cours des opérations militaires à venir : ces irréguliers sont de piètres soldats, plus portés sur la beuverie, le pillage, les viols et les règlements de comptes qu’autre chose. Ces derniers mois, ils ont même donné du fil à retordre aux commandants locaux, comme à Konstantinovka. Ce qui change, en revanche, c’est la puissance et la capacité de nuisance de la mouvance dirigée par Yarosh envers le pouvoir présidentiel. Cette nomination irresponsable précipitera d’ici peu les forces répressives dans un abyme de violence, d’exactions et de crimes en tous genres, non seulement contre les civils et les troupes de Nouvelle Russie, mais aussi contre les Ukrainiens jusqu’alors loyaux au régime putschiste. C’est la guerre civile dans la guerre civile qui s’annonce.

 

Le quotidien de la ligne de front…

 

Les accrochages sur la zone nord-ouest de Gorlovka se poursuivent à un rythme régulier. Les forces de Kiev tentent de tâter le terrain vers Maïorsk, tenu par les FAN, des pertes sont signalées de leur côté. Même situation à l’ouest et au nord-ouest de Donetsk, où le correspondant de guerre russe Andrei Filatov a été blessé non loin de l’aéroport près du village de Spartak. Suite à une salve d’artillerie ukrainienne, le journaliste a été touché au bras et à l’abdomen ; il a été transporté à l’hôpital de Donetsk dans la nuit du 3 au 4 avril.

Les frappes d’artillerie ukrainiennes contre des positions républicaines à l’ouest de Donetsk sont signalées chaque jour, et réalisées y compris au moyen de batteries de 152, de jour comme de nuit. Dans la zone d’Avdeevka – Krasnoarmeysk (nord-ouest de Donetsk) occupée par l’armée ukrainienne, un bataillon d’artillerie composé de 18 pièces n’a toujours pas été retiré comme les accords de Minsk l’imposent.

 

Les accrochages quotidiens se poursuivent sur Shirokino, à l’est de Mariupol, toujours tenu par les FAN. Hier matin, près du village, une mine antichar a détruit un SUV, 2 paramilitaires ukrainiens ont été tués et un autre a été blessé. Ce matin, , vers 5h00, un tir de mitrailleuse lourde en provenance des lignes kiéviennes a endommagé un véhicule utilitaire léger GAZ « Gazelle , 2 miliciens ont été blessés.

 

« Azov » lance un appel officiel afin de recruter des « instructeurs étrangers ».

Comprendre : des mercenaires occidentaux, des « contractors ». Ils seront dans un premier temps intégrés dans une base opérationnelle à Kiev appartenant au ministère des Affaires intérieures. Ils doivent avoir moins de 35 ans, disposer d’une solide expérience militaire et parler « une des trois langues officielles » dans l’unité néonazie : l’anglais, l’ukrainien et… le russe ! Rappelons au passage que les néonazis d’ « Azov » prônent notamment l’éradication de la langue russe sur le territoire de l’Ukraine « pro-européenne »… Et on apprend ainsi que « pour la première fois, le régiment a ouvert ses portes aux citoyens américains ».

Pour ceux qui n’auraient pas encore compris qui commande vraiment « Azov »…

 

Jacques Frère, pour NationsPresse.info, le 06 avril 2015.

 

Pour lire l'article originel, regarder les vidéos, etc., cliquez sur : 

http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/ukraine-donbass-yarosh-petit-commissaire-politique-de-washington-a-letat-major-de-larmee-de-kiev

 

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Last 16 UAF POWs handed over to Ukraine by DPR as a gesture of good will

[eng subs by Kazzura]

Il paie, le peuple du Donbass...

Il paie, le peuple du Donbass.

 

Article publié le 23 mars 2015 sur le blogue personnel d’Oleg A. Tsariov, Président du Parlement de l’État autoproclamé de Nouvelle-Russie (Novorossia.) Il déploie sur un mode assez émotionnel la notion de Monde Russe, et le lien qui unit dans ce cadre le Donbass et la Russie. Ce texte est aussi un hommage à ses concitoyens, les « habitants du Sud-est ».

 

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Aujourd’hui, la Russie déploie son jeu géopolitique sur l’échiquier mondial. Elle accumule les réussites: une coalition de pays décidés de résister aux États-Unis a été formée avec succès, et les pays les plus importants d’Europe modifient leur position vis-à-vis de la Russie. On attend la victoire suivante, et surtout, on espère qu’à l’été, les sanctions européennes imposées à la Russie ne seront pas prolongées. De la confrontation en cours, la Russie sortira renforcée et les États-Unis affaiblis.

Mais ce sont les habitants du Donbass qui paient aujourd’hui pour cette victoire.

Ils paient pour la Crimée.

Il paient pour qu’une guerre ne soit pas en cours à l’intérieur des frontières de la Russie.

 

Ils sont en train de payer avec leur sang les futures victoires de la Russie, la renaissance de la puissance et de l’influence de la Russie, la préservation de l’intégrité de la Russie. Les habitants de Russie, les Russiens, ayant pu observer les conséquences du maïdan ukrainien, ne permettront jamais que se répète dans leur pays ce qui s’est produit en Ukraine.

Ils paient, les enfants du Donbass. Ils paient les pensionnés du Donbass. Ils paient les habitants du Sud-est qui ne se rendent pas.

Ils paient de leurs vies, ils paient par des blessures, ils paient par la destruction de leurs maisons, ils paient par leur destin défiguré.

 

Sur le territoire de l’Ukraine, c’est aujourd’hui une guerre pour la Russie qui se déroule. Pour la Grande Russie. Et il se fait que dans cette guerre, les soldats sont les habitants du Sud-est, que l’on n’a pu briser.

Ce sont eux qui aujourd’hui participent aux rassemblements, ce sont eux qu’on jette aujourd’hui en prison, que l’on tue, que l’on brûle vivants, comme ce fut le cas à Odessa, ce sont eux qui dans leurs villes du Donbass sont mitraillés et bombardés par l’artillerie. Ce sont leurs enfants qui se terrent dans les caves pendant les bombardements, leurs pensionnés qui survivent affamés depuis six mois, alors que leurs pensions ne sont plus payées.

Les habitants de Nouvelle-Russie se voient eux-aussi faisant partie de la nouvelle Russie en train de renaître. Ils souffrent non seulement pour la Russie, notre maison commune, mais aussi pour le droit à occuper une place dans cette maison.

 

Bien sûr, la Russie fournit maintenant une aide énorme. Mais dans cette guerre, la ligne de front, c’est bel et bien le Donbass qu’elle traverse. Et ce sont mes compatriotes qui essuient des pertes, énormes elles aussi. La guerre est ainsi faite ; certaines unités essaient de tenir sous les coups des forces supérieures de l’ennemi, pendant que d’autres lancent dans une autre direction les opérations qui conduiront à la destruction de l’ennemi. Il en fut ainsi lors de la Grande Guerre Patriotique. Le destin et le hasard ont placé les uns et les autres soit parmi les hommes de la Division de Panfilov, qui tombèrent devant les chenilles des chars allemands, soit parmi ceux qui atteignirent le Reichstag et jusque la fin de leur vie assistèrent aux cérémonies commémoratives.

 

Une autre fois, peut-être, faudra-t-il défendre le Monde Russe sur un autre territoire, et nos volontaires en seront. La Russie est un grand pays. La guerre peut arriver de n’importe quel côté. La terre russe est abondamment arrosée de sang. Cette fois, la guerre est venue de l’Occident, c’est pourquoi elle concerne le territoire de l’Ukraine. Ces derniers temps, l’ennemi arrive habituellement en Russie depuis l’Occident. Et donc, comme par le passé, la guerre est en Ukraine. Non pas contre l’Ukraine, mais pour l’Ukraine et pour la Russie.

 

Récemment, j’ai participé à une émission au cours de laquelle il a été demandé si la Russie devait aider à reconstruire le Donbass. Pour ma part, en tant que représentant de l’Ukraine ou de la Nouvelle-Russie, il est malaisé de m’exprimer à ce sujet. La Russie fournit déjà aujourd’hui à la Nouvelle-Russie une aide inestimable : elle abrite sur son territoire quasiment un million de réfugiés d’Ukraine. Elle envoie au Donbass des convois d’aide humanitaire, les uns après les autres. Elle exerce des pressions sur le pouvoir de Kiev pour qu’il cesse cette guerre.

 

J’ajouterai encore ceci. Sans la Russie, le Donbass ne pourrait tenir. Non parce que sans l’aide de la Russie, il serait détruit, mais parce que sans la Russie, notre combat n’a pas de sens. Les gens du Sud-est défendent leur droit d’être ce qu’ils sont, et ils se sentent Russes. Lorsqu’ils ont participé au referendum sur l’indépendance de la Nouvelle-Russie, ils ont considéré cela comme une étape dans le processus de réunion sinon avec la Russie, à tout le moins avec le Monde Russe. Mais à quoi rimerait le combat pour être Russe, si le Monde Russe n’existait pas ?

 

Reconstruire le Donbass, c’est en premier lieu à l’Ukraine que cela appartient.

Et aussi Dniepropetrovsk et Kharkov et Odessa et les autres villes. Car les mérites du Donbass sont immenses face à l’Ukraine entière, dans la lutte contre le pouvoir qui se dresse contre le peuple, de façon anti-humaine.

 

En réponse à la question de la participation de la Russie à la reconstruction du Donbass, je me suis exprimé clairement : Oui. Non seulement parce que le Donbass souffre aujourd’hui pour la Russie. Indépendamment de la forme administrative qui sera adoptée pour le Donbass, il a montré, non par des paroles, mais par des actes, qu’il est une partie de la Russie. En reconstruisant le Donbass, c’est une partie d’elle-même que la Russie reconstruira, une partie qui aura souffert plus que toute autre pour l’entièreté de la Russie. Pour fournir la preuve de sa qualité de partie de la Russie, le Donbass a payé un prix énorme.

 

Lorsque la paix reviendra, il me semble important, non seulement de reconstruire chaque ville qui a souffert les destructions, pour qu’elles devienne plus belle encore qu’avant la guerre, mais aussi de donner aux enfants du Donbass une vie heureuse, pour leur permettre d’essayer d’oublier ce qu’ils ont dû traverser. Il faudra reconstruire un pays tel que tout ce qui a été vécu ne l’ait pas été en vain. Et il faudra aussi, c’est très important, nous souvenir de tous ceux que nous avons perdus pendant ce combat. Tous ensemble, et chacun selon son nom. C’est le moins que nous pourrons et devrons faire.

 

Source.

 

Article découvert sur : Russie Sujet Géopolitique

http://www.russiesujetgeopolitique.ru/

http://www.russiesujetgeopolitique.ru/il-paie-le-peuple-du-donbass/

 

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Oleg A. Tsariov