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01/07/2015

Attaques kiéviennes au nord et à l’ouest de Donetsk repoussées !

Ukraine/Donbass :

 

Attaques kiéviennes

au nord et à l’ouest de Donetsk repoussées !

 

Nous l’attendions depuis des semaines, nous savions que cela allait arriver lors de l’attaque début juin sur Marinka, Kiev tente de faire bouger la ligne de front : les forces ukrainiennes viennent de lancer deux attaques conjointes sur le nord et l’ouest immédiat de Donetsk. Pour l’heure, les premières vagues d’assaut ont été repoussées. Des reconnaissances offensives qui font suite aux attaques concentrées sur Shirokino, il y a seulement quelques jours (voir ici), attaques destinées à obliger une partie des réserves républicaines à faire mouvement sur la partie la plus au sud du front, une diversion pour mener une offensive d’envergure contre Donetsk sans risque de contre-attaque d’une partie des groupes tactiques mécanisés républicains placés en réserve.

 

Le renseignement de Nouvelle Russie continue d’enregistrer des déplacements importants d’équipements et de personnels ukrainiens. De 60.000 hommes déployés sur le front du Donbass, on en est ces derniers jours à plus de 75.000. Les mouvements les plus inquiétants étaient signalés ce week-end vers Dobropole – Krasnoarmeisk (à une bonne quarantaine de kilomètres au nord-ouest de Donetsk) et vers Kurahovo (environ 30 km à l’ouest de Donetsk) : des batteries Grad et Uragan, des colonnes blindées, des chars lourds, de l’artillerie automotrice et tractée, de la logistique… Visiblement, quelque chose était en préparation, comme on le subodorait déjà depuis l’arrivée, en milieu de semaine dernière, de renforts importants au sud-ouest de Gorlovka.

Attaques au nord et à l’ouest de Donetsk repoussées !

 

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Batterie d’obusiers de 152 mm 2A36 Giatsint-B de la 55e brigade

 

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Alors que la pression ukrainienne redouble au nord immédiat de la ligne Pervomaïsk – Lugansk, avec pour la seule journée de dimanche une bonne douzaine de tués et au moins 37 blessés du côté kiévien, et 2 morts et au moins 16 blessés côté républicain, deux attaques concentrées au nord-ouest et à l’ouest de Donetsk laissent à penser que le commandement ukrainien a décidé de lancer le gros de ses forces dans la bataille.

 

Les combats ces dernières 36 heures dans Maïorsk et Komsomolets, à la périphérie de Gorlovka, ont été d’une rare intensité, comme les attaques contre Yasinuvata plus au sud de Gorlovka.
Avant-hier soir, peu après 19h (heure locale), une reconnaissance offensive ukrainienne était en cours contre Krasny Partizan (sud-ouest de Gorlovka), les combat ont duré jusqu’à 04h00. Il s’agit pour le commandement ukrainien de sonder le dispositif adverse et de définir ses faiblesses dans le but d »’opérer une percée. Les défenses de la milice sur Verhnetoretske, 2 km à l’ouest de Krasny Partizan, ont été mises à mal par une attaque mécanisée concentrée appuyée par l’artillerie lourde. Malgré les pertes, les attaques du 11e bataillon d’infanterie mécanisée « Kiyevskaya Rus » du colonel Alekseï Savich furent toutes repoussées. Verkhnotoretske est désormais partiellement sous contrôle républicain. La M04 qui relie Gorlovka à Donetsk par le nord est toujours hors d’atteinte des forces de Kiev.

 

A partir des positions de la 55e brigade d’artillerie, l’ensemble du secteur de Gorlovka et du nord-ouest de Donetsk est sous pression des frappes ukrainiennes. L’agglomération de Gorlovka subit encore des pilonnages quasi incessants, surtout sur la partie nord et au nord-ouest de la ville. Comme toujours, cela affecte en tout premier lieu les civils qui sont la cible privilégiée des assaillants.
Légèrement plus au sud, à partir de 9h00 hier matin, une autre reconnaissance offensive a été menée à la périphérie ouest de Yasinuvata, au nord de Donetsk, avec appui-feu de mortiers de 120 et de batteries de 122. A plusieurs reprises, les forces de Kiev ont essayé de percer, sans succès. En milieu d’après-midi, aujourd’hui, on signalait l’arrivée à l’ouest d’Avdeevka de batteries ukrainiennes BM-21 et d’obusiers automoteurs de 152 mm 2S5 Giatsint-S.

 

Une attaque ukrainienne d’envergure vers Marinka et une autre plus au sud-est sur Aleksandrovska, dans la banlieue de Donetsk, ont été repoussées samedi et dimanche de la même manière, alors que des accrochages sont encore signalés depuis 24 heures sur cette zone. Les renforts ukrainiens dernièrement arrivés sur le secteur, notamment en batteries de lance-roquettes multiples (Grad et Uragan) vers Kurahovo à l’ouest de Marinka, ont permis de lancer cette attaque qui a néanmoins échoué.

 

 

 

Les combats vers Marinka ces derniers jours

 

En fin d’après-midi, avant-hier, l’armée ukrainienne a essayé de nouveau de percer les lignes républicaines près de Marinka. Dans ce secteur, ce 29 juin vers 16h40, le village de Trudovske et celui d’Aleksandrovska aux mains des forces républicaines ont une nouvelle fois été attaqués à partir de Marinka et de Krasnogorovska, obligeant l’intervention de blindés des FAN pour repousser les assauts. Il y aurait deux sections de 3 chars lourds ukrainiens dans Marinka même. Hier soir, à partir de 21h40, les tirs d’artillerie ukrainiens ont repris de manière encore plus intense à partir de positions de mortiers lourds et d’automoteurs sur Krasnogorovka, alors que des accrochages étaient signalés dans Marinka même.

 

Selon plusieurs sources, il y aurait même une batterie ukrainienne d’automoteurs d’artillerie dans le cimetière de Marinka ; alors que des éléments du « bataillon » spécial de police de Kherson viennent d’arriver dans les locaux de l’école n°29 de Kurahovo en vue d’un déploiement très rapide en première ligne.

 

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La pression ukrainienne est aussi maintenue entre Mariupol et Donetsk : hier en fin d’après-midi, la zone de Grigorovka et de Telmanovo a été pilonnée à plusieurs reprises, les frappes se concentrant sur la rive ouest du Kalmius. Les habitants des villages alentours ne pouvaient pas faire le moindre mouvement ou même tenter de sortir de leurs maisons, en raison des tirs de snipers à partir des positions ukrainiennes.

 

« Azov » aurait évacué temporairement ses positions sur Berdyanskoe

 

La riposte républicaine à l’attaque ukrainienne la semaine dernière sur Shirokino ne s’est pas fait attendre : les rapports du commandement kiévien sur le « Secteur M » font état de tirs d’artillerie, y compris de gros calibre (152) contre les positions kiéviennes, notamment sur Berdyanskoe.

 

Bases de 1er et de 2e échelons de l’unité « Azov », Berdyanskoe et Lebedinskoe (2,5 km au nord–ouest de Shirokino) auraient été copieusement « traitées » par les batteries des FAN, du canon sans recul SPG-9 à l’automoteur de 152 en passant par des mortiers de 120 et des Grad-P. Résultat : selon les constatations de l’OSCE (donc avec nombre de réserves), les paramilitaires d’ « Azov » auraient quitté avant-hier leurs positions près du village de Berdyanskoe, au sud-ouest immédiat de Shirokino, pour Mariupol. Nous n’avons aucune confirmation sérieuse du côté républicain de ce retrait soudain…

 

Aujourd’hui, seulement environ 30 personnes vivent encore dans cette petite localité côtière au sud-ouest de Shirokino, où la plupart des bâtiments sont en ruines. 

Il est possible qu’il s’agisse d’un retrait temporaire ou d’une rotation après les derniers événements sur ce secteur qui ont coûté nombre de vies humaines et de blessés à la partie kiévienne.

En tout cas, le bataillon de la 55e brigade d’artillerie présent vers Mariupol ne cesse pas de harceler les lignes républicaines sur ce secteur, notamment le village de Sakhanka.

 

Le régime Kiev tombera inévitablement s’il ne se soumet pas aux exigences des extrémistes du Secteur droit et des néonazis qui sont rassemblés au sein des structures « Azov » et assimilées. C’est un ultimatum très clair que l’extrême droite néonazie et néobandériste vient d’adresser au gouvernement en place, juste avant la démonstration de rue annoncée pour le 3 juillet. Ces excités manipulés par les faucons états-uniens exigent le lancement immédiat de l’offensive généralisée dans le Donbass, en dépit des conséquences prévisibles pour les forces ukrainiennes.

 

 

Jacques Frère, pour Nationspresse.info, le 30 juin 2015. 

 

Article source.

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Le monde libre face au terrorisme américain.

Le monde libre face au terrorisme américain.

 

Les États-Unis sont en train de devenir pour le monde un problème (Emmanuel Todd).

 

 

L'Amérique s'impose de plus en plus

comme une puissance tératologique et apocalyptique (...) 

En guerre elle donne Hiroshima, l'Irak ou le Vietnam, en culture les Tortues Ninja, Madonna ou Lady Gaga, en économie inégalités et dettes, des zones zombies ou la hideuse guirlande des Urban Sprawls (prolifération cancéreuse et géométrique des banlieues) qui défigurent le monde, et que le grand essayiste et écologue Dean Kunstler a brillamment dénoncé.

 

Dean Kunstler parle d'une économie hallucinée ; on peut dire que le militarisme américain est aussi halluciné, qui propose aux Européens une extermination sous anesthésie pour cet été — car où est passée l'opinion publique susceptible de réagir ici ou là, où est passé le gouvernement européen susceptible de demander aux Américains d'arrêter leur délire? Je me souviens des manifestations menées par nos partis communistes en Occident, et qui rassemblaient 300.000 personnes, ou même des manifestations européennes contre la guerre en Irak… Aujourd'hui personne ne réagit.

Mais en Asie aussi, la Thaïlande, les Philippines, d'autres Etats vassaux et corrompus, quadrillés par les bases US, promeuvent cette idée d'une guerre d'influence contre la Chine.

 

Faisons quelques rappels pour situer notre lecteur.

 

Tocqueville a recensé les désastres humains et culturels qui allaient venir d'Amérique (l'argent, le messianisme, le féminisme, le racisme, les médias aux ordres, la vulgarité…). Et alors que l'Amérique est encore loin de tout, il consacre plusieurs chapitres à la question militaire en « démocratie » américaine (tome 2, 3ème partie) : « De toutes les armées, celles qui désirent le plus ardemment la guerre sont les armées démocratiques (…). On peut donc dire d'une manière générale que, si les peuples démocratiques sont naturellement portés vers la paix par leurs intérêts et leurs instincts, ils sont sans cesse attirés vers la guerre et les révolutions par leurs armées ».

 

Puis Tocqueville se fait encore plus inquiétant : « Il y a deux choses qu'un peuple démocratique aura toujours beaucoup de peine à faire : commencer la guerre et la finir… (…) Il n'y a pas de longue guerre qui, dans un pays démocratique, ne mette en grand hasard la liberté ».

 

Deux éléments importants sont soulignés par le grand analyste français :

 

D'abord les Américains n'aiment pas faire la paix — ou la bâclent du mieux qu'ils peuvent. Du Traité de Versailles en 1919 en passant par le Vietnam ou la Guerre Froide après 1945 et l'actuelle ébullition russophobe et antichinoise, ils se livrent à la « guerre perpétuelle ».

 

Deuxièmement, Tocqueville voit que la guerre mettra fin aux libertés, comme l'a fait la guerre contre le terrorisme (cet EGM, être généré médiatiquement) à partir des années 90 ou du 11 septembre ; la fascisation américaine peut être datée de Clinton, mais Chesterton la voyait poindre au cœur des années vingt : lynchage des noirs, chasse au faciès (pas d'italiens ou de balkaniques en Amérique!), chasse aux bolcheviques-anarchistes, chasse enfin aux buveurs de bière ou de vin rouge…

 

Voilà où nous en sommes deux siècles après Tocqueville, quand les vassaux et les politiciens choisis (un politicien européen n'est plus élu, il est choisi, a déclaré un historien américain) vont accepter leur ruine avec un bel esprit de renoncement et dans l'indifférence d'une opinion publique momifiée. Les prétextes incriminés relèvent de la plus criante hypocrisie, hypocrisie qui existait déjà à l'époque de Rudyard Kipling ou Jules Verne quand on envahissait et pillait un pays pour les mêmes éhontés prétextes humanitaires. On évoque souvent l'hypocrisie de cette civilisation « démocratique » anglo-saxonne ; l'analyste anti-impérialiste Hobson parlait en 1900 d'inconsistance de l'esprit humanitaire et impérial britannique. Peu cher payé pour les camps de concentration des Boers…

 

On pourra enfin rappeler une chose: ces démocraties se pensent meilleures, mais elles ne sont meilleures que parce qu'elles ont gagné leurs récentes guerres. Robert McNamara, dans Le Brouillard de la Guerre, le rappelle: « si nous avions perdu en 1945, nous aurions mérité d'être pendus ».

 

Il fut un temps où les démocraties prenaient plus de gants. On avait peur du péril jaune, du péril rouge, mais aujourd'hui on n'a même plus besoin de prétextes. L'Europe devient une colonie d'esclaves au service de l'étranger ou du bankster américain.

A ce titre, elle et sa population sont « expendable », liquidables sur un champ de bataille ou dans une salle de marché. On fait confiance à la télé et aux ordinateurs pour anesthésier tout le petit monde.

 

Je pense au grand écrivain américain Gore Vidal ; dans son beau pamphlet sur la guerre perpétuelle US, il écrivait : « La junte du Pentagone en charge de nos affaires a programme son président pour nous dire que Ben Laden était un maléfique qui enviait notre bonté, notre richesse et notre liberté ». 

 

Gore Vidal recense après 200 opérations militaires US de 1960 à 2000 puis il fait le lien entre la cruelle oligarchie boursière des années Clinton-Bush et la militarisation de la politique US devenue ultra : « L'administration US, à peu près inepte dans tous les domaines sauf dans l'exemption des impôts pour les plus riches, a déchiré tous les traités auxquels les nations civilisées souscrivent, les accords de Kyoto, puis les accords nucléaires avec la Russie ».

 

Enfin, Vidal rappelle ce que c'est qu'un terroriste.

Et ce n'est pas pour lui un fou d'Allah : « Selon le dictionnaire d'américain d'Oxford, le mot terroriste désigne un supporteur des Jacobins, qui défend et pratique la Terreur, soit la répression et le bain de sang dans la propagation des principes de démocratie et d'égalité ».

 

Avant de conclure : « la plupart des terroristes actuels se trouvent dans nos gouvernements occidentaux ».

 

 

Nicolas Bonnal pour Sputnik, le 23 juin 2015.

 

http://fr.sputniknews.com/opinion/20150622/1016660793.html

 

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Touche pas à mon drapeau !

Touche pas à mon drapeau !

 

Jean-Claude Rolinat

 

 

Des esprits simplistes ou simplement désinformés, manifestent à Columbia, la capitale de la Caroline du Sud, pour demander que le glorieux  « battle Southern flag » soit amené.

Ce drapeau des armées confédérées fut choisi  plutôt que le Stars and bars, l’étendard officiel de la CSA, Confederate States Army, qui ressemblait trop au Stars and stripes des USA, United States of America,  pour se différencier nettement des emblèmes ennemis.

Cet héroïque pavillon des armées confédérées, rappelons-le, n’est pas le symbole d’une quelconque suprématie de blancs mentalement attardés comme ce jeune Dylan Roof, un détraqué de 20 ans qui a froidement abattu dans une église de Charleston 9 personnes de couleur, mais une bannière militaire sous les plis de laquelle des milliers et des milliers de « ventres gris » sont morts au feu.

Elle est sacrée comme l’est notre tricolore qui flotte le 11 novembre sur tous nos monuments aux morts. Ses treize étoiles disposées en diagonale – croix de Saint-André – sur fond bleu et rouge, représentent les 11 Etats confédérés de la guerre de sécession (1861-1865), plus le Missouri, non admis officiellement par le Congrès de Richmond, et les nations indiennes du Trans-Mississippi department, les Cherokees, les Choctaws, les Chickasawas, les Creeks et autres Séminoles. Ils savaient ces indiens, ce que les yankees leur feraient subir…

 

Il s’est même trouvé un journaliste ignare pour parler sur une chaine d’infos en continu de « drapeau esclavagiste », alors que l’on sait que la plupart des soldats confédérés n’avaient pas d’esclaves sur leurs propriétés et que ces derniers, dans leur immense majorité, n’ont pas déserté les plantations alors que leurs maîtres étaient au front. D’ailleurs, le général Robert Lee lui-même, prestigieux commandant en chef de l’Armée de Virginie, était décidé à affranchir tous les siens.

Retirer officiellement cet emblème alors qu’il figure sur de nombreux objets usuels, qu’il enjolive les plaques automobiles, qu’il flotte en fanion accroché  à certains pick-up ou à côté des tombes des patriotes sudistes serait, n’ayons pas peur des mots, une profanation !

Imagine-ton d’écarter le drapeau tricolore frappé de la Croix de Lorraine si  un ancien de la 2 ème DB – il aurait de la bouteille ! – tuait neuf touristes allemands, ce qu’à Dieu ne plaise,  ou encore arracher les Croix noires des cimetières militaires Teutons et Germains au prétexte qu’elle ressemblerait trop à la Croix de Fer hitlérienne ? Laissons à l’histoire, la grande, ses drapeaux qui symbolisent le courage et la vaillance d’une petite nation morte au mois d’avril 1865 à Appomattox, charmant hameau tout blanc dans la verte campagne de Virginie.


Jean-Claude Rolinat, pour Synthèse nationale, le 23 juin 2015.

 

Jean-Claude ROLINAT est membre de la Société Française de Vexillologie (SFV)

 

http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2015/06/23/touche-pas-a-mon-drapeau-5644601.html

 

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