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06/09/2012

Eivør Pálsdóttir

05/09/2012

Un exercice runique

Un exercice runique

 

Sortez dans la nature et placez-vous dans une disposition d’esprit réceptive. Puis cherchez des runes partout où elles pourront apparaître. Vous pouvez les voir dans les branches des arbres, les fissures de la terre, les figures en vol des nuées d’oiseaux, les ombres ou les rayons de la lumière solaire. Les runes sont partout, mais nous ne les voyons que lorsque notre esprit est réceptif. Vous devez arriver à voir toutes les runes dans l’ordre, en commençant par Fehu et en finissant par Dagaz (N.d.K : ou Othala, selon votre « école »…).

Marchez à travers votre environnement et cherchez les runes. Il est préférable de faire cela dans la campagne, mais ce n’est pas impossible au sein d’un environnement urbain.

Une fois qu’une rune s’est faite connaître à vous, continuez avec la suivante. Il n’est pas forcément facile de « trouver » toutes les runes dans le bon ordre / l’ordre correct. La rune suivante peut n’apparaître qu’après un important laps de temps ; et cela peut être très frustrant.

Mais quoiqu’il en soit, même si vous n’arrivez vraiment pas à vous « connecter » à la rune suivante de la séquence, ne trichez pas ! Ne pas voir une rune est tout aussi important qu’en voir une ; puisque cet « échec » vous apprendra quelque chose sur vous-même ; que la rune que vous ne pouvez trouver « représente » quelque chose de refoulé ou de bloqué en vous.

Cet exercice est une manière très efficace de déterminer la source d’un blocage… et la rune apparaîtra (quasi-miraculeusement) dès que vous aurez compris le message…

 

Trad. et arr. par Kurgan, d’après Nigel Pennick.

(« Runes et magie : histoire et pratique des anciennes traditions runiques »)

 

Runes-naturelles_2.jpg

Runes-naturelles_3.jpg

Traces laissées par des oiseaux dans la neige = rune ALGIZ ! 

LIFE-RUNE-02.jpg

N'oubliez pas de prendre vos appareils photo'

…et envoyez-nous vos plus beaux clichés !

16:18 Publié dans Blog, Yggdrasil | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : runes, nigel pennick

25/08/2012

De retour...

25 Août…

Jour où Odin perça enfin le mystère des Runes…

 

Quel meilleur jour pour redonner vie à ces lieux !?!

Après être revenu – moi-même – à la vie.

 

Kurgan

Runes_Sleipnir.jpg

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Dieu de la guerre, Odin reste aussi - et surtout - un dieu de la magie.

Il va inventer l'écriture, imaginant les caractères sacrés qui permettent de fixer la pensée, de la réaliser, de la transmettre.

Mais tous ne doivent pas comprendre les signes inventés par le dieu borgne et que ses fidèles vont graver, en traits anguleux, sur l'os, la pierre ou le bois. Aussi ces lettres portent-elles le nom de « Rune », c'est-à-dire de Secret.

L'écriture doit rester mystère. Les étrangers, les infidèles et les impies n'ont pas le droit de connaître le message du dieu aux corbeaux. Ils ignorent au prix de quelle souffrance le père des dieux a créé ces caractères, qui vont désormais permettre aux croyants de se reconnaître et de s'accorder.

Pour inventer les runes, Odin a résolu de se sacrifier. Il s'est suspendu dans l'arbre sacré, l'if Yggdrasil, dont les racines plongent dans les trois mondes de Niflheim, de Jotunheim et de Asaheim. L'arbre se dresse sur un rocher, exposé à tous les vents. Et sur l'arbre, comme crucifié – non pas pour le salut de tous les hommes, mais pour la garde de ses seuls fidèles – souffre le dieu Odin. Il s'est percé le flanc de sa propre lance. S'offrant en sacrifice au Père-de-Tout.

 

Je me suis offert à Odin,

Moi-même à moi-même.

 

Il n'y pas d'autre dieu que lui, pour recevoir et comprendre ce sacrifice. Et de même chaque homme n'a, pour le connaître et le justifier, par d'autre homme que lui-même. Le dieu est seul comme l'homme est seul. Mais sa grandeur vient de sa solitude. Que serait le sacrifice s'il était offert à un autre dieu ? Que serait la fidélité si elle était donnée à un autre homme ? Chacun ne doit répondre que devant lui-même.

Et le coup de lance d'Odin est d'autant plus cruel et plus juste que c'est à Odin qu'il est offert.

Neuf nuits entières, le dieu borgne, qui a déjà offert un œil à la fontaine de Mimir, va rester suspendu à l'if Yggdrasil. Neuf nuits de tourment. Car rien n'est donné sans la sueur et sans le sang, sans le courage et sans la fatigue, sans la volonté et sans le mépris. Neuf nuits sur cet arbre solitaire. Neuf nuits, comme il faut neuf mois pour faire un homme.

Odin est seul. Nul ne lui donne un morceau de pain. Nul ne lui apporte une corne à boire. La faim et la soif le torturent. Et sa blessure lui ronge le flanc, comme un animal sauvage dévorant sa chair avec ses crocs. Mais il veut dépasser cette douleur. De toute sa force, il s'applique à créer les runes. Il les découvre et il les retient dans une indicible souffrance.

Dans les hautes branches de l'if Yggdrasil, le vent souffle en tempête et les racines gémissent sous la morsure des serpents. Odin, pendu sur le tronc qu'il a teint de son sang, tremble du tremblement même de l'arbre sacré. Ses corbeaux, Hugin et Munin croassent au-dessus de sa tête et ses loups, Freki et Geri hurlent à ses pieds. Toute la nature gronde dans le grand bruissement des feuilles et l'immense gémissement du vent. Le monde entier souffre avec le dieu blessé. L'énigme s'affirme douleur. Le mystère s'exalte dans le tragique. Au bout de neuf nuits, les ténèbres vont-elles se dissiper ? Tout l'esprit d'Odin se concentre sur les runes. De leur secret jaillira la lumière.

 

Jean Mabire : « Légendes de la Mythologie Nordique »

 

15/07/2012

Hägar Dünor fashion...

tee_shirt_rayures_viking_02.jpg

Osez seulement me dire qu’il n’est pas « cultissime de chez cultissime » celui-ci !?

C’est tout de même aut’chose que du Thor Steinar ça… non !?! Haha…

19/05/2012

Savitri Devi - Invocation aux dieux

Je me souvins de ma visite à la Goðafoss, dans le nord de l'Islande, en juin 1947.

On m'avait dit que quelque temps après l'an 1000, un homme nommé Thorgeir, qui était un godi – un prêtre des dieux nordiques – dans la région de Ljosvatn, au nord de l'Islande, devint un chrétien. Et que, comme démonstration spectaculaire de son allégeance à la nouvelle foi étrangère – et peut-être, dans son esprit, comme un exemple – il avait pris les images des anciens dieux et les avait publiquement jetées dans la chute d'eau de la rivière Skjalvantaflyot, connue depuis lors sous le nom de Goðafoss : la Chute d'Eau des Dieux.

Profondément émue, je m'étais rendue sur les lieux, et je me tenais devant la chute d'eau et je pensais à ces dieux – Odin, et Thor, et Baldur le Beau et les autres, que mes ancêtres vikings adoraient jadis – gisant, depuis plus de neuf cents ans au fond des eaux glacées de la Skjalvantaflyot, attendant l'aube des temps nouveaux, la grande Renaissance Païenne ; nous attendant nous, m'attendant moi. J'avais apporté avec moi un papier sur lequel j'avais copié les paroles que le poète français Leconte de Lisle avait mis dans la bouche d'un dieu nordique s'adressant au doux Jésus, venu pour renverser son pouvoir :

 

…Tu mourras à ton tour :

J'atteste par neuf fois les Runas immortelles.

Tu mourras comme moi, Dieu des âmes nouvelles,

Car l'homme survivra! Vingt siècles de douleurs

Feront saigner sa chair et ruisseler ses pleurs

Jusqu'au jour où ton joug, subi deux mille années

Fatiguera le cou des races mutinées ;

Où tes temples, dressés parmi les nations,

Deviendront en risée aux générations ;

Et ce sera ton heure !

 

( Leconte de Lisle / Poèmes Barbares : Le Runoïa )

 

Mon bras droit tendu vers l'Orient, j'avais récité ces vers, et ensuite jeté le papier dans la cataracte grondante. Et ensuite – bien que je n'avais pas encore repris espoir ; bien que le désastre (de 1945) avait, à mes yeux, retardé, peut-être pour des années et des années, la grande Renaissance païenne de mon rêve – j'avais parlé aux anciens dieux. Dieux du Nord, frères des dieux védiques que l'Inde vénère encore, avais-je dit, dieux aryens, dieux de ma race, vous savez que pendant toute ma vie j'ai défendu les valeurs que vous incarniez jadis dans le cœur de vos adorateurs. Oh, quel que soit le destin que vous me réservez, vous que les ancêtres de ma mère invoquaient au milieu des éclairs et du tonnerre, sur les vagues furieuses de la Mer du Nord, aidez-moi à ne jamais cesser de combattre pour nos grands idéaux ; à ne jamais cesser de combattre pour le culte de la jeunesse, de la santé, de la force, pour le culte du Soleil – pour votre vérité, notre vérité – où que ce soit dans le monde, jusqu'à ma mort !

Et ayant dit cela, j'avais senti courir un frisson glacé le long de mon dos, et j'avais été submergée par la conscience d'une solennité infinie, comme si je venais d'être l'instrument d'un rite préparé et attendu depuis longtemps ; comme si les dieux nordiques, rejetés par leur prêtre Thorgeir, avaient réellement attendu mon geste symbolique. Il était 10h30 du soir mais il faisait plein jour, comme c'est naturel en juin sous cette latitude. Et je m'étais soudain souvenue que c'était le 9 juin, le septième anniversaire du jour où, également à 10h30 du soir, un brahmane, représentant de l'aryanité la plus à l'Est, avait pris ma main dans la sienne au-dessus du feu sacré et m'avait donné son nom et sa protection. Et j'avais senti que ma visite à la Chute d'Eau des Dieux, et mon geste symbolique en un tel jour, avaient un sens dans l'invisible ; qu'il y avait là davantage qu'une simple coïncidence. Maintenant, je me souvenais de cet épisode, qui prenait, à la lumière de l'histoire entre ces deux années, une valeur symbolique plus grande que jamais. Dieux du Nord, dieux des forts, pensais-je, dieux aryens, enseignez-moi ce détachement sans lequel il n'y a pas de force véritable, pas d'efficacité durable ! Faites de moi un témoin digne de votre vérité – de notre vérité. Débarrassez-moi de toute faiblesse !

 

Extrait du chapitre 12 du livre de Savitri Devi : Defiance [Défi]

( Calcutta : A.K. Mukherji, 1951 ).

Le titre est éditorial.

 

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Goðafoss

Savitri Devi, Invocation aux dieux, Yggdrasil

Savitri Devi

15/05/2012

Halgadom

13/05/2012

Svensk Ungdom

11/05/2012

Krummavísur

08/05/2012

Nous appelons tes loups

Nous appelons tes loups

Nous appelons tes loups
Et appelons ta lance
Nous appelons les Douze
A descendre du ciel jusqu’à nous.
Avant tout nous t’appelons Toi.
Maintenant vient la chasse sauvage,
Maintenant que la corne retentisse,
Pour que les morts ne se lamentent pas.
L’ennemi est tombé
Avant le lever du jour.

La proie n’a pas de nom,
L’ennemi n’a pas de visage,
La carcasse pas de descendance,
Juste est le tribunal.
La moisson est passée,
La paille est vendue chaque jour,
Les corbeaux maintenant réclament
La part qui leur est due.
La chasse a commencé :
Maintenant, Seigneur, ton salut
Nous soutient !

Friedrich Hielscher ( 1902-1990 )

Friedrich Hielscher, Nous appelons tes loups

Friedrich Hielscher, Nous appelons tes loups

30/04/2012

Walpurgis

Je suis Frigg ou Holda, Frau Freke ou Frau Holle, la déesse sauvage…

On me dit épouse ou maîtresse d’Odin, mais j’aime à laisser planer le doute à ce sujet.

Je veille sur les enfants, le mariage, les travaux d’entretien de la maison et ceux du filage.

Filage du lin… filage du Wyrd.

Mais même si je ne tolère nulle paresse ou manquement en ces domaines

Et que j’aime à accompagner Odin dans sa Chasse Sauvage,

( Me servant de mes cheveux fous comme d’un fouet )…

Même si les plumes qui s’échappent de ma cape vous donnent la neige,

Que la fumée sortant de ma cheminée vous donne le brouillard,

Et que l’eau de mon ménage céleste vous donne la pluie.

Même si mon nom est souvent associé à l’hiver…

Je suis loin, très loin, de cette image terrible et puérile qu’ont de moi les chrétiens…

Qui firent de moi la déesse des sorcières,

Celle qui vient enlever les bébés non baptisés durant leur nuit de « Walpurgis ».

 

Nulle sorcellerie, « esbat » ou « sabbat » dans notre Chasse…

Juste une chevauchée Sauvage, la folle chevauchée des Dieux au sortir de l’hiver,

La chevauchée des Dieux partis il y a neuf jours du Thing pour arriver cette nuit sur les monts sacrés. Les monts où s’ allumeront les grands feux destinés à saluer le retour du printemps.

 

Je suis Frigg ou Holda, Frau Freke ou Frau Holle, la déesse sauvage…

L’Herodias de Rome, fille de Diane…

Filant le Wyrd à partir de mes cheveux.

Les chrétiens on fait de ma nuit la nuit de « Walpurgis »…

Du nom d'une sainte Walpurge ou Valborg ayant vécu au VIIIème siècle.

D’une « sainte » qui n’était en fait que l’une de mes Dises.

Une prêtresse païenne exilée ( ainsi que ses frères ) d’Angleterre en Allemagne,

Au couvent-prison du Heidenheim ( le « domaine des Paiens » )….

Où Valborg – la norne qu’on voulait faire nonne – mourut le 25 février 779… 

Peu après le génocide de Verden.

 

Je suis Frigg ou Holda, Frau Freke ou Frau Holle, la déesse sauvage…

On me dit épouse ou maîtresse d’Odin, mais j’aime à laisser planer le doute à ce sujet.

Je veille sur les enfants, le mariage, les travaux d’entretien de la maison et ceux du filage.

Filage du lin… filage du Wyrd.

Et ce soir, après la chasse, je confierai mon rouet à mon autre moi…

Pour redevenir ( encore et encore ) Freya… mon alter ego printanier…

Autre facette de cette hypostase qu’est la Grande Déesse.

 

Et demain nous planterons l’Arbre de Mai…

Et demain nous choisirons mon époux…

Et demain nous mêlerons nos sangs et nos semences…

Pour que revienne à la vie et renaisse ( encore et encore ) le monde.

 

Je suis Frigg ou Holda, Frau Freke ou Frau Holle, la déesse sauvage…

Et cette trentième nuit de votre mois d’avril est mienne !  

 

( Kurgan ) 

 

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